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[RP] Ouvert : Fight Club*

Satyne
[Spectatrice - sauveuse de rouquin, ou presque]


Un vide qui se comble. Ainsi donc les abysses ont un fond ? Contre elle la chaleur de cet enfant qui lui avait racheté une conscience. La pureté à bout de bras comme elle aimait alors le dire. Le jour à suivre la Patronne Rouge sur les remparts, le jeune Guise à l’abri dans la tour des rondes, et le soir à veiller au plus près le nourrisson qui se débattait avec le monde. Une pause dans le tumulte. Une naissance difficile à laquelle elle avait assisté bien malgré elle, alors alpaguée par Scath qui menait sa mesnie d’un claquement de doigt. Elle avait accepté la bride, et s’était faite femme lige de la Frayner. Cette dernière l’avait démise de son serment l’été passé, ce qui avait laissé à Satyne un goût d’inachevé. Comme tous les idéaux dans lesquels elle s’abîmait un peu trop souvent.

Il va bien. Sonnez les cors et les trompettes. Il va bien ! Et en plus elle lui a manqué. Ainsi donc le temps n’avait pas fait son œuvre en balançant de rares bons moments à l’oubli. La donzelle hoche la tête, se rassérénant de ces quelques mots. Est-ce qu’elle ne se gonflerait pas d’orgueil ? C’était son « presque fils » alors elle pouvait bien l’espace de quelques minutes ressembler à une poule et sa couvée ! La maigre poitrine s’enfle de fierté. À peine l’idée suit son acheminement que déjà les mains se dénouent et la tête rousse file. Ho ce sourire ! Ce sourire n’augure jamais rien de bon…

Yap fend la foule, suivie de Guise, suivi de Satyne. Ils auraient presque pu faire la farandole en coupant ainsi à travers l’espace réduit autour de l’arène, se collant aux miches. Youkaïdi youkaïda ! Mais ici point de chanson et de petit doigt en l’air. On donne du coude, du pied, et parfois même de la tête. Yap a traversé les flots, Guise a eu droit au retour d’écume, quant à Satyne elle s’heurte carrément à la vague. Impossible de remonter le courant !


Mais ! Maiiiis ! Laissez-moi passer bordeleuuuh !

Vas-y que ça couine. C’est surtout qu’elle est petite. Et que déjà elle se fait noyer sous les membres dégingandés d’une poignée de gens trop grands. Ni une, ni deux, elle plonge au sol tête la première, et remonte à quatre pattes jusqu’à l’arène, s’exhortant à ne pas penser dans quoi elle est en train de mettre ses mimines. Un glaviot par ci, une touffe de cheveux par-là, une flaque acide par ici (c’est d’la bière… c’est d’la bière…). Le nez plissé sous l’effort, elle finit par émerger non loin du jeune roux qui offre alors un spectacle d’apocalypse. Parce que gueuler à l’assassin dans une salle pleine à ras bord de gueules patibulaires, c’est se douter que les gars sont pas enfants de cœur le dimanche. Elle se décide à avancer vers Guise, mais c’est sans compter sur ses orteils qui ripent et lui rendent le pas chancelant. La voilà qui s’appuie du plat de la main sur le dos d’une personne, s’affalant de tout son poids contre elle. Satyne vient d’engager Yap salement sur l’arène.

D’un coup de coude elle enfonce une cotte au petiot. La grâce de toute à l’heure désormais effacée. Il en va de sa survie bou diou ! Et elle tord sa bouche vers lui en un murmure de colère « mais putain… t’as encore des rudiments à apprendre… T’veux crever pour 10 écus ? » D’une main qui se veut apaisante elle tente de calmer la situation.


Non mais il déconne hein !

Et elle rajoute à ceux du premier rang qui prennent déjà la mouche.

Sa mère c’est l’arbitre, alors j’vous conseille de fermer vos mouilles et de regarder le combat. Sinon elle va vous tomber sur le râble à coups de pelle et vous n’aurez plus de yeux pour chialer.
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Minah
[Spectatrice... parieuse ?]

Depuis son combat, Minah était dans douillet état hébétude. Enfin, douillet... L'adrénaline était passée, ne laissant que la moiteur du vomi et de la sueur contre sa peau, ainsi que la douleur lancinante de sa nuque. Elle s'était assise dans la poussière qui bordait l'arène,protestant à peine contre Yap qui lui avait refusé sa part des paris. Et fallait bien qu'elle soit sonnée pour ça.

Elle avait tout juste suivi le combat suivant, son regard incapable de se focaliser sur les cogneurs plus de quelques instants. Sa bouille dégueulasse se crevassa vaguement d'un sourire absent en reconnaissant la Patronne au rang des arbitres.

Son engourdissement s'estompa juste à temps pour voir la sœur Terreur grimper en scène.


Hinhin.

Paluche en porte-voix, laquelle est pâteuse.

Hé, Yap ! J'espère t'vas t'faire défoncer ta goule !

Ça c'est de l'amitié.

Cinq écus cont' l'aut' !
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Modo au Challenge RP !
Scath_la_grande
[Arbitre... joue encore !]


Au contraire d'un des protagonistes qui a valdingué à peine le temps de battre un cil.
PIF PAF POUM, une patate dans la trogne de la part d'un géantin, affaire réglée.
Merci. Aurevoir...
Suiiiiiiiiiiiiivant !
Enfin de toutes les apparences, suivantes.
Même si les deux spécimens présentes n'ont de féminin que le fait qu'elles ne ressemblent pas à des mâles.
De près en tout cas.
De loin il y a toujours de quoi se confusionner.


Sa mère c’est l’arbitre, alors j’vous conseille de fermer vos mouilles et de regarder le combat. Sinon elle va vous tomber sur le râble à coups de pelle et vous n’aurez plus de yeux pour chialer.

Wesh gros, même que la Musteile ne peut s'empêcher de refréner un sourire qu'elle ravale bien vite sous une lippe de morgue.

« S'il reste des yeux ! C'pas pour dire mais des fois, il n' y en plus.
Quand c'ne sont que les yeux ! »

Hinhin.
Ah ! Démembrer les gens c'est toujours amusant, c'est une sorte de puzzle à l'envers.
Les hobbies version Scath, c'est tout un poème.
C'est pas tout ça, on rigole, on rigole mais on avance pas d'un iota.


« On déblaye la piste et on ouvre les paris ! Que tous ceux qui ne se castagnent pas dans l'immédiat, dégage ! Avant de se prendre un coup de botte dans le fondement !
Surtout vous Guise ! »


L'avise d'un oeil sévère avant de le happer d'une main de fer sur son bras pour le sortir de là (et probablement Satyne dans son sillage).
La Frayner se penche vers son fils et tout bas lui glisse à l'oreille.

« Nous éclaircirons cela plus tard, monsieur, tenez le pour dit. »

C'est que l'on ne badine pas avec la mère.
Et avant qu'un blondin ne s'échappe l'air de rien, alors qu'il n'a rien demandé - ou presque- le voilà alpagué non sans un risible dédain par la rousse.
L'oeil fauve le darde par dessus son épaule.


« Hey Machin ! Ben ouais t'avais qu'à lui donner ton nom. Si ce n'est qu'un échauffement, pourquoi prendre la tangente ? »

C'est qu'elle est sagace la bestiole.

« Approchez, approchez, je ne mords que peu. »

Menteuse !

« Parions ! Le voulez-vous ? Bien sûr que vous le voulez, n'est-ce pas ? Ou bien êtes-vous de ces frileux qui craignent de perdre ? »

Le toise d'une oeillade insolente.

« Je mets 50 écus sur la balafrée*, là, et vous ? »


*vue la trogne des personnages je précise que c'est Jutta... (j'ai édité parce que j'avais mis borgne, j'étais un peu naze hier soir, mea culpa)
Edouard_de_noireterr
[Spectateurs]

Edouard avait peu ou prou pris goût aux combats en Anjou. Certes, ils avaient été courts, et pour le moins déséquilibrés, mais quand on est du côté des vainqueurs, à 15 ans on n'en demande pas beaucoup plus.
Et puis, cheminant sur les remparts, il avait laissé traîner son oreille, par ci, par là les soudards jactent.

*la première règle, c'est qu'on doit pas en parler*

Tu parles Charles.

Bien sûr qu'ils en avaient parlé, pourquoi il se serait ramené dans cette rue dégueulasse sinon. Édouard de Pelamourgue, bâtard inconnu du connu Basile de Pelamourgue, noble de son état, n'avait aucune raison de se balader dans cette rue sale du quartier sale de cette ville sale. Le tout, devant cette taverne sale.
En effet, ce n'était pas tout à fait le genre de rue où l'on musardait, le genre de rue où l'on passait par hasard. Pour ainsi dire, le Bâtard avait renâcler à traîner ses chausses dans ce vivier de marauds et de lépreux.

*Bah, je pourrais toujours pétrir le cul de quelques puterelles, se dit-il, graveleux. *

Ainsi, le voilà dedans. Une ambiance aigre où tout le monde se hélait, s'invectivait, les coups pleuvaient, et même les spectateurs semblaient couverts de plaies, d'entailles, vociférant à tour de bras. Sourire ironique aux lèvres pour se donner de la contenance, le gamin se faufila vers le premier rang pour assister au combat qui allait débuter sous ses yeux… Son cœur se mit à bondir en lui...


Les mots soulignés sont dans le challenge RP que vous trouverez ici : http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=20352122#20352122

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Takanomi
    A chaque instant, il vérifiait l'état de son oeil, jusqu'à ce qu'il puisse avoir le coeur net qu'il pouvait encore en faire usage. La vérité c'est qu'il commençait à avoir de sérieuses craintes de devenir borgne. Une infirmité supplémentaire, cela faisait de trop. Heureusement, le souci venait de la paupière qui se mettait petit à petit à gonfler tandis qu'en conséquence, son oeil se fermait progressivement. Sur son sourcil et d'après ce qu'il avait tâté, il y avait une plaie en travers. Sous la force du poing, l'arcade avait quasiment explosé. Aussi pressait-il un lambeau de tissu contre le côté de son front. Son nez était douloureux aussi et il avait une éraflure entre les deux yeux causée par le même coup. Le sang finissait de s'égoutter de sa moustache ou s'y coagulait. La trogne en général n'était pas très avenante mais cela s'était aggravé.

    En s'éloignant de l'arène, il enjamba un corps sans véritablement se rendre compte que c'en était un et il prit même un tibia pour une planche mal ajustée. Sur son flanc droit, il sentit un petit coude s'enfoncer, celui de la jeune balafrée. Instantanément, sa main alla fouetter une des fesses qui se dirigeaient vers l'arène. De l'autre côté, il entendit une voix de femme qui s'adressait à lui.

    -"Hé machin ! si ce n'est qu'un échauffement pourquoi prendre la tangente ?"

    Il se retourna. C'était l'arbitre. Il revint sur ses pas afin de voir ce qu'elle comptait lui dire. Il flaira une proposition de combat qu'il ne se sentait qu'à moitié prêt d'accepter.

    -" Parions ! Le voulez-vous ? Bien sûr que vous le voulez, n'est-ce pas ? Ou bien êtes-vous de ces frileux qui craignent de perdre ? Je mets 50 écus sur la balafrée*, là, et vous ?"

    D'un geste, il s'épongea avec vigueur puis posa son bras sur le rebord de l'arène, la tête penchée sur le côté tandis que son oeil valide scrutait tantôt son interlocutrice, tantôt les deux combattantes.

    -"Vous êtes une riche rouquemoute ou vous venez de faire une croix sur 10 repas uniques quotidiens ? La face de serpent a l'air dangereuse. Et la face amochée a l'air d'avoir de la bouteille. Pourquoi avoir opté pour la première ?"

    De sa poche, il sortit un dé.

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Scath_la_grande
[Côté rouge - côté de l'arbitre]


    -"Vous êtes une riche rouquemoute ou vous venez de faire une croix sur 10 repas uniques quotidiens ? La face de serpent a l'air dangereuse. Et la face amochée a l'air d'avoir de la bouteille. Pourquoi avoir opté pour la première ?"


Léger sourire renardier qui se glisse à son museau et qui s'estompe aussi sec.
D'un mouvement de la main toujours gantée, la Musteile effleure l'oeil gonflé, observe la tournure que prend l'enflure en penchant sa tête sur le côté.


« C'est vilain, vous devriez y mettre de l'eau. »

Le regard se détourne un instant de lui, étudie les futures victimes au charcutage pour planter à nouveau ses deux lueurs ambrées sur l'amoché.

« Pourquoi l'une plus que l'autre ? L'instinct.
Que le choix soit bon ou mauvais, qu'importe, il en résultera toujours quelque chose. Non ? »


Elle pince ses lèvres, amusée, avant de continuer.

« Pis l'autre, j'aime pas sa gueule. »

Forcément, ça aide à faire des choix.
Prenant un peu de distance le temps de frapper quelques coups secs dans ses mains afin de requérir un peu d'attention de la populace qui tient encore debout.


« Faites vos jeux ! Rien ne va plus !
La...
-va être compliqué de les distinguer ces deux femelles- Balafrée contre la toute moche.
Qui mordra la poussière en première ? Hinhin ?

Et s'il vous manque des liquidités, la Rouge ici présente vous prêtera pécune monnayant un taux d'usure sacrificiel.
- surtout pour vous- Allons dépêchons ! »

Les prunelles fauves se reposent sur le manchot, le museau redressé, toute de morgue.
La voix s'adoucit.

« La Rouge c'est moi. »

Ce n'est pas évident au premier coup d'oeil, elle qui ne se vêt que de noir.
Scath, c'est une ambigüe née.
La rousse coule son regard sur le blondin, le jauge un instant, la lippe moqueuse et l'oeil sincère.


« Joueur, amoché et manchot, dites donc, vous avez tout pour me plaire, vous.
Alors ? Vous pariez ? Ou bien laisserez-vous votre dé prendre cette décision à votre place ? Hmmm ? »


Plus tard les paris vont se clore et la marave débutée.

« Que le combat commence ! »

Jutta.
    [COMBACHIANTE.]

    Jutta vacille... mais tient bon.
    C'est pas aujourd'hui qu'elle ploiera sous le poids plume de la Yap, ça non ! Pas dit, par contre, que ce ne soit pas aujourd'hui qu'elle décoche un baiser à la laide. C'est qu'à presque l'enlacer comme elle le fait, suffisamment proche pour sentir, & son haleine de chacal mort depuis trois semaines - qu'elle a du mal à distinguer de sa propre odeur -, & le calleux de son cuir, il suffirait d'un rien pour que des langues se perdent.

    - Sois pas si pressée, mon biquet...

    Un sourire narquois déchire la lippe fade & desséchée de la Vipère. Les mains gantées glissent sur la taille fine de l'amoureuse, détachent leur emprise & la repoussent d'un petit coup sur les épaules, presque amical. Un pas en arrière, la balafrée sautille sur place, excitée comme une puce, fraîche comme un gardon qui aurait nagé dans l'absinthe.
    C'est qu'elle est remontée à bloc, l'anguleuse... On a parié sur elle, elle ne voudrait pas les décevoir.
    Sait-on jamais qu'ils lui payent un verre à la fin.

    Et parce qu'elle est suffisamment éméchée pour ne pas être regardante, Jutta de lancer vers le blond à la main baladeuse, avant que le combat ne commence :

    - Manchot, tu m'plais, on baise après ?!

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Edouard_de_noireterr
[SPECTATEUR AFFLIGEANT]

Edouard était à son aise dans ce lieux qui sentait de plus en plus la crasse, la sueur et le sang. Un sourire charmant aux lèvres, il se prit une grosse chope de bière tiédasse. Une moue de dégoût, c'est ça la Cour, il le savait, il y était né.

Bon, choisir un champion, allez, il choisirait la femme tiens, galanterie chevillée au corps. Aussi, petit crachat au sol pour se donner un genre il se met ensuite à crier :

ALLLLLEEEEZ LA FEMME !


Oui, c'était pas terrible comme encouragement, mais à la vérité, il avait les foies le père Ed. Il reprit une gorgée.

* bon, faut que je boive plus si je veux me faire défoncer avec le sourire. Oh, et tiens, je donnerais mon nom, c'est moins confus...*
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Yap.
La noiraude frétille comme une truite sur scène, envoyant des coups de poings à des ennemis invisibles, soufflant fort dans ses narines frémissantes, les yeux rivés sur l'arbitre. Genre, toi, t'es la prochaine sur la liste, pétasse. Et puis, elle se retourne vers le public, en mimant la même chose, car la gueuse se rend compte que personne ne mise sur elle, et ça, c'est la honte. Alors, elle espère pouvoir à tous leur faire déguster son courroux, sauf à ce gamin, qui n'était au final qu'une bonne poire, et qui, elle en était sûre, recelait encore bien des secrets. La bourse de celui-ci avait été fourré dans sa culotte, et voyant la ganache de l'énergumène, c'était vraiment le meilleur endroit pour planquer quelque chose. Cela lui faisait une petite bosse qui lui donnait des airs de bonhomme.

Un bonhomme qui tonitrua d'une voix terrible :

-A l'attaqueuuuuuh !!!

La noiraude se rua alors sur sa danseuse, les poings moulinant façon hélicoptère, le faciès déformé par un cri de guerre. C'était comme si elle voulait lui faire un câlin de viking quoi. Mais bon, apparemment la noiraude n'était pas à son goût, puisque la balafrée lui mit un gros vent. En même temps, c'était pas la tactique la plus brillante de prévenir qu'on allait attaquer. Il fallait changer de stratégie.

-Pétasse, quand j'te dis qu't'as besoin d'un putain d'ravalement d'façade ? Allez, sois pas timide, salope, j'te jure qu'tu sentiras rien !

Une femme est tellement plus sensible aux mots doux.
Jutta.
    En fait, Jutta n'esquive pas vraiment la technique de taureau devant un chiffon rouge de Yap. L'émeraude vissée sur le manchot, elle continue comme une idiote à agiter les bras, secouer les hanches, bref, tout faire pour attirer le blondard dans ses filets troués. De fait, quand la moche lance son assaut, la balafrée s'avançait vers le bord de l'arène, se rapprochant de Takanomi pour lui souffler la flopée de grognements qu'elle a préparé, agacée qu'il l'ignore après la caresse prometteuse.
    Mais elle sent, l'anguleuse, elle sent le souffle d'un assaut raté, & se retourne, poings gantés en avant, prête à en découdre, abandonnant son non-plan-cul de la soirée pour revenir au combat.

    - Pétasse, quand j'te dis qu't'as besoin d'un putain d'ravalement d'façade ? Allez, sois pas timide, salope, j'te jure qu'tu sentiras rien !
    - 'Spèce d'bande d'abrutis à toi toute seule ! T'as pas honte d'attaquer par derrière ?! R'commence un peu pour voir, & j'te préviens, j'te chie d'ssus COMME SI J'ÉTAIS AUX GOGUES ! Et tu vas l'sentir, ça, JURÉ !


    On ne peut pas dire que Jutta n'est pas sensible aux mots doux. Elle l'est tellement, en fait, qu'à bien la regarder, chaude comme la braise, la mèche folle, vociférant tout son désir, on est prêt à croire qu'elle va vraiment la sauter, la Yap.
    D'ailleurs, elle le fait. Elle lui saute dessus, balançant ses coups avec autant de précision qu'un pachyderme dans une échoppe de porcelaine. L'air est si bien brassé que si ça avait été de la bière, toute l'assemblée l'aurait acclamée.
    Au lieu de ça, elle entend les sifflements de mécontentements alors qu'à son tour, elle a raté son assaut.

    - Bordel d'cul véreux, REVIENS, gamine, R'VIENS voir maman !

    Chacun son tour, hein.

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Minah
[Parieuse]

Tandis que la Rouge lançait le combat, Minah fouilla dans sa poche pour trouver de quoi se payer un coup et se rendit compte sans la moindre surprise qu'elle crèverait le gosier sec ce soir, et qu'en plus elle n'avait pas de quoi parier contre Yap. Elle trottina vers Musteile.

Pssst... j'peux avoir cinq écus pour parier cont' la moche ? J'vous laisse Edith-qu'est-réversible en gage.

Une couleuvre morte enveloppée dans une chaussette à froufrous roses. La belle affaire.
Comme ça commençait à bouger entre les deux teigneuses, N'a-qu'une-patte reporta son attention sur l'arène. Elle grogna de mépris. Ça brassait de l'air. Autant encourager sa perdante.


Hééééééé ! C'est quoi c'combat d'pisseuses !? Chiez-vous à la gueule, putain ! Tsch ! Bande de glandues...
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Modo au Challenge RP !
Yap.
Yap soufflait fort dans ses narines, la gueule rouge comme la braise, excitée par l'échange de civilité. Lorsque Jutta fonça droit sur elle, la noiraude voulut la cueillir en pleine volée, et alors qu'elle prenait ses appuis pour lui taper dans le lard, elle glissa dans une flaque sang. Divine providence qui venait lui ôter le pain de la bouche, lui sauvegardant ainsi une partie de ses dents. Alors, la noiraude profita de sa position au sol pour attraper d'une poigne ferme la cheville de la Vipère, afin que celle-ci ne s'échappe pas. Yap tira alors d'un coup sec pour la faire chuter*, profitant de son impuissance momentané pour grimper le long de son corps, pinçant ci-et là les rares morceaux de gras qui lui tombaient sous la main. Une fois remontée jusqu'au niveau de sa nuque, elle lui souffla d'une haleine rauque dans l'oreille. Juste entre toi & moi.

-Dis donc la coquine, elle aime s'faire chatouiller on dirait hein ?

Mais la bête gesticulait drôlement pour se dégager de l'emprise de Yap*, à califourchon sur son dos, les guibolles serrées contre les flancs de Jutta. C'était comme du rodéo, aussi la brune s'agrippa aux crins de la pouliche pour ne pas se faire éjecter, tirant en arrière pour lui tordre la nuque, et enserrant de plus en plus ses talons dans un étau mortel.

-Et en plus elle aime s'faire attraper par derrière on dirait ; ose m'dire qu't'as po aimé taleur, pute ! J't'aurais bien laissé la gueule jolie pour ta salope d'blondasse, mais y a comme un truc qui m'gêne là d'dans... Ferme les yeux, promis, t'vas rien sentir.

Et avant que sa Vipère n'ait le temps d'écorcher une réponse, Yap lui éclata à plusieurs reprises son museau sur le sol*, déjà baigné du fluide corporel de grands nombres de combattants, ne faisant que rajouter sa signature à l'oeuvre collective qui se jouait dans les bas fonds de cette cave.

-'LORS RABOULEZ LES PEPETTES BANDES DE BRANLEURS PARCE QU'J'AI GAGNE ET J'VOUS EMMERDE !!

* avec l'autorisation de JD Jutta
Scath_la_grande
[Arbitre - Toujours & encore]


Le combat commence et le blondin manchot s'en reste coi.
Pariera ou pariera pas ?
La Musteile tranche, de sa coutumière manière cavalière.


« Petit joueur, va ! »

La voix est bien suave mais le ton moqueur à souhait, qu'elle dit du bout des lèvres pinçant un sourire renardier à sa face, elle hausse une épaule et tourne son regard sur la mêlée qui n'est en rien une histoire de salade.
Jusqu'à ce que son attention fut attirée - et son nez dérangé- par la présence hautement odoriférante de Minah qui lui réclame pécune.
Le museau fin de notre bestiole se rétracte à la seule évocation de garder en gage Edith-qu'est-réversible, et ce même enveloppée dans une chaussette.
Berk ! Sans façon.


« Ma fille, pour cinq écus il est nullement besoin de mander un crédit à votre mère ni même bailler votre... euh... couleuvre desséchée en guise de gage. »

Lui glisse les piécettes dans le creux de sa main.

« Par contre, il faudra préciser quelle moche, hein ! »

Ouep parce que pour le coup, le critère de beauté physique ne sera pas très déterminant pour les départager.
Retournant à la volaille, le pugilat pour l'heure ayant plus les allures de querelles de deux poules en basse-cour que de véritables combats dans les arènes, elle laisse échapper un léger soupire.
La marquise préfère le sanglant au brassage de vent, ces femelles ne savent pas cogner ou bien sont-elles trop détrempées d'alcool pour aligner les maraves correctement ?
Finalement non, la moche - enfin l'une des deux, arrêtons de chipoter - prend le dessus et de manière fort distrayante -quoique qu'un peu trop artistique du point de vue de la rouquine-.


« Minah ? Sur quelle moche aviez-vous parier ? »

Juste pour savoir si l'escarcelle allait être orpheline pour longtemps de ces écus généreusement prêtés.
Puis désignant la noiraude d'un mouvement de la main, la Frayner annonce d'une voix forte


« Machine gagne ! »

En même temps, il n'y a pas d'erreur possible, l'une est debout, l'autre jonche le sol en vrac à la manière d'un meuble Ikéa monté sans la notice explicative.
A la parfin, le blondin long à se décider pour le pari, lui sauve la mise.

« Voyez ! Vous avez paumé cinquante écus en tergiversation... le prochain p'têtre ? »

Qui sait...
Pour le moment, il faut sonder la masse populeuse, puante et beuglante pour savoir qui d'aventure souhaiterait se faire refaire le portrait gratis.

« Des candidats pour se fichtre sur la tronche ? Allons ne soyez pas timide ! Osez, osez ! »

Joséphine.*


*Osez, osez, Joséphine... -> Alain Bashung pour le seul plaisir d'Alain Bashung voilà !
Manon.cieran
[Spectateur]


Vous aussi, vous vous demandez ce qu'elle fait là, cette petite blondinette que rien ne semble destiner à trainer dans ce genre d'endroit. Même si, elle n'est pas vêtue d'une robe fleur de cerisier comme à son habitude mais d'une tenue commune et approprié à l'endroit, nulle crasse sur son visage un peu trop propret pour ce bouge. Le fight-club, Manon en avait entendu parler lors d'une de ses escapades nocturnes de plus en plus fréquentes ces derniers temps. Vous connaissez ce moment situé entre l'enfance et l'âge adulte qui pousse tout à chacun à se rebeller ? A frayer avec le danger ? A flirter avec le mal ? La petite Amnell en était à cette phase de sa vie. C'est ce qui arrive lorsqu'on a trop de limites, quand on a vécu dans une cage dorée, ou lorsque depuis trop longtemps, on se conduit comme la petite fille sage qui sied à la fille, même bâtarde - mais qui s'ignore -, d'une baronne. A un moment, on pète un plomb et on se retrouve là où l'on ne nous attend pas. A la cour des Miracles par exemple...

Si la décision de la jeune fille avait été voulue et préméditée, elle n'en menait pas large à l'instant. De toute sa vie, elle n'avait jamais vu cela et surtout senti cela. Même dix marins pas lavés depuis un mois sentaient meilleurs que ce lieu. Mais à dire vrai, elle se fichait bien de l'odeur comme des gens crasses qui s'y trouvaient et des liquides, plus ou moins liquides d'ailleurs, qui dégoulinaient du sol au plafond. Elle, elle était simplement heureuse et complètement excitée comme une pucelle d'être ici. Des chatouillis dans le bas du ventre, c'est ce qui l'agitait tandis qu'elle déambulait dans la sombre taverne, bien qu'elle n'en montra rien. Mieux valait ne pas se faire remarquer... Pas un sourire sur le visage marmoréen, pas une vibration. Les mains vissées dans ses poches, la tête dans le col de sa chemise, elle commanda quelque chose au tavernier.


    - Une citr... "Mais t'es bête ou quoi ?", lui dit la petite voix dans sa tête. "Tu crois sérieusement qu'ils servent de la citronnade dans ce taudis ? Niark, Bécasse !". Elle renifla légèrement pour se donner de la contenance face à ce qui faisait office de tavernier et reformula sa demande d'une voix neutre. Une cervoise !


Le tout sans Manonismes... Ce n'était pas le moment. Elle comptait bien profiter de la soirée, boire peut-être, observer surtout (ça peut toujours servir de savoir se battre comme une mauvaise fille), et qui sait même parier, en témoignait la petite bourse de cuir camelle accrochée à sa ceinture. Cela ne devrait d'ailleurs pas trainer car la juge/arbitre attendait que de nouveaux candidats se présentent sur le ring.
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Minah
Tandis que la rousse arbitre se montrait d'une générosité des plus suspectes afin d'éviter tout contact que ce soit avec Edith-qu'est-réversible (la pauvre petite ange était pourtant teeeeeeellement adorable dans sa chaussette ! Et regardez ses petits yeux morts qui ne tiennent plus trop en place, n'est-ce pas chou ?), les yeux de la manchote ne quittaient pas le combat.
Goule ouverte, elle devint livide.

Bordel de foutre ! Cette saloperie de Yap était une pauvre tache inutile, une merde dans l’œil de la création même pas foutue de perdre quand on l'espérait ! Faichié !
Écœurée, N'a-qu'une-patte n'entendit même pas la Rouge qui lui parlait. Elle secoua la tête.


« Minah ? Sur quelle moche aviez-vous parié ? »

Clignement de nyeux. Retour à la réalité.
On sentait clairement sa cervelle se mettre lourdement, paresseusement, mais sûrement en marche.


Euh. J'ai parié SUR Yap. La... la brune qu'a gagné, là.
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Modo au Challenge RP !
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