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[RP] Ouvert : Fight Club*

Edouard_de_noireterr
Edouard avait entendu l'arbitre appeler un autre candidat, et ni une ni deux, il s'avança.
La bière chaude l'avait motivé, et il s'ennuyait entre deux guerres. Il ôta sa chemise pour ne pas l'abîmer, la posant derrière lui, et s'inclina bien bas face à l'arbitre rousse.

Enchanté, je suis Edouard de Pelamourgue. Bien disposé à me faire défoncer la gueule comme on dit. Je vois que vous chercher des bélligérants, sachez que cela m'agrée d'accéder à votre requête.


Un petit sourire, ironique ou débile au choix. Il avait choisi d'en faire trop, une fois de plus. Quitte à se faire tabasser, autant y mettre la forme tudieu. Pis si il crachait ses dents l'instant d'après, au moins il aurait marqué les esprits en se comportant bien différemment.

C'était l'astuce. Toujours ne pas sembler à sa place pour y être plus que jamais. Une forme d'élégance rare, de Sprezzatura aurait dit les italiques. Le jeune bâtard n'avait jamais été à sa place nulle part, il en prenait son partie désormais.

Mais si personne ne veux abîmer mon beau visage, je patienterais, je suis comme ça.

*ben voyons... Tu te chies dessus plutôt sale gamin. Allez, montre ce que tu vaux tiens...*
Personne ne pourrait penser plus de mal de lui, que lui-même..




C'est à moi c'est ça ?, Appelez moi monsieur Boulet

_________________
Satyne
Un Pelamourgue. Encore un. Un sourcil se hausse. Et elle se détache des côtés de Guise pour observer l'homme. Autant ne pas s'attaquer à un colosse et risquer d'y laisser un bout de trogne. Déjà que le faciès n'est pas des plus gracieux avec sa cicatrice qui court sur sa pommette et qui prend plaisir à péter au moindre coup perdu.

Lentement Satyne jauge le bonhomme. Il est fin. Elle est agile. Si ce n'est pas la force qui prime ce sera la ruse. Sinon bah elle lui foutra une châtaigne sur la goule jusqu'à l'assommer. Alors elle se tend comme un ressort en face de Scath qu'elle ose enfin regarder.


Moi. Moi je suis candidate.

D'un mouvement elle dégrafe sa cape, et roule le tout non loin de la chaise de l'arbitre. Elle n'a rien d'autre à retirer. Rien qu'elle ne craint de tâcher de toute façon.

Ton beau visage il va morfler.

Sourire en coin pour ponctuer la remarque.
_________________
--Mime


[Spectateur]


    Un peu en retrait dans le public, se tient Mime. Mime, c'est un jeune garçon d'une douzaine d'années. Blondinet aux yeux gris, il serait beau s'il n'était pas aussi maigre et sale. C'est un gamin des rues, comme on en voit partout. Le garçon a grandi ici, dans cette Cour des Miracles. Il ne connaît pas ses parents. Il a été plus ou moins élevé par le Gros Tom, qui tient une petite taverne, trois rues plus loin. En échange de quelques pièces, il lui offre le toit pour la nuit, ce qui n'est pas négligeable. Ces pièces en question, Mime les a dans sa bourse, accrochée à sa ceinture. Il hésite à les parier ici, sachant qu'il risque de ne pas en avoir assez pour pouvoir rentrer après. En tout cas, pour le moment, il regarde.

    Aforce de laisser traîner ses oreilles partout, il a entendu parler du Fight Club, et a voulu s'y rendre. Il s'est posté non loin de la porte de la taverne, pour voir comment les gens entraient. Problème numéro un : le portier. Il n'a pas l'air commode. Et de deux, le mot de passe. Aïe. Même s'il en inventait un (comme semblaient le faire toutes les personnes qui entraient), il ne pourrait pas le dire, et pour cause. Il est muet. C'est ce qui lui a valu son surnom de Mime, d'ailleurs. Mais son problème se règle rapidement. Un homme est arrivé avec une espèce de machine, et a dégommé la trogne du portier, pour ensuite passer. Mime a écarquillé les yeux, et est entré à son tour, en profitant de l'occasion.

    Il est ensuite descendu au sous-sol, directement, sans se faire remarquer. Discret, comme toujours. Effectivement, c'était là. Il s'est installé, légèrement en retrait de l'agitation, une main sur sa bourse pour la protéger, sait-on jamais, et il a regardé. Au début, cette violence gratuite lui a fait écarquiller les yeux. Il avait l'habitude de voir des gens se cogner, là n'est pas le problème. Mais là, c'était différent. Ils ne cognaient pas à cause d'une parole malheureuse de leur adversaire, ou pour lui piquer son fric, ou autre raison valable. Non. Ils cognaient pour le plaisir. En même temps, il se dit que c'est ce qu'il était venu voir, et il s'interdit de rentrer chez le Gros Jean. Puis Mime s'est pris au jeu, a commencé à soutenir silencieusement les combattants, en souriant grand dès que son favori du combat prenait le dessus, en grognant quand le favori se prenait un coup. Peu à peu, il s'est approché du ring improvisé en jouant des coudes, pour finalement se retrouver au plus près des combats.

    Un nouveau commence, d'ailleurs. Le garçon examine les candidats. Normalement, il aurait été pour l'homme, parce qu'en général, les filles n'ont aucune chance ou presque. Mais là, c'est différent. L'homme n'a pas la tronche d'un fighteur. Mime est prêt à parier qu'il va se retrouver à terre en moins de deux. Enfin, prêt à parier... Peut-être pas encore l'argent, mais mentalement. En mettant la main à la ceinture, il vérifie que sa bourse y est toujours, puis reporte son attention sur le combat.

Scath_la_grande
[Arbitre - Quand y en a plus, y en a encore (un peu comme Paic citron)]


A la bonne heur, voilà deux candidats de choix qui se proposent.
'fin deux... surtout une, l'autre en provenance direct des écuries Pellarmouille ne lui inspire guère de vaillance, déjà que la Musteile n'avait pas du tout aimé le Basile, pour sûr qu'elle n'aimera point plus l’Édouard.
Trop poli et trop en assurance à son goût.
Voilà un petit minet qui allait se faire caresser la tronche par la douce patte d'une Satyne qui n'a de satiné que son surnom.


« Faites vos jeux ! Rien ne va plus !
Les paris sont ouverts !

La terrifique Satyne semeuse de chaos certifiée par le Lys et d'autres provinces du sud versus le coquelet, que dis-je, coquelet ? L'oisillon plutôt, Édouard de Pellarmouille.
Qui morflera ? Pariez donc sur le prochain vainqueur !


Et je rappelle, à toute fin utile, que la Rouge ici présente, peut vous fournir un prêt à un taux défiant toutes concurrences
- surtout quand on crame la concurrence pour éviter d'en avoir justement- Plus que quelques minutes avant le début du combat, dépêchons ! »

Tournant ses prunelles fauves vers celle qu'elle connait bien pour l'avoir engagée comme nourrice de son fils, elle l'interpelle.

« Hey Satyne, 20 écus si tu pètes l'tarin à l'autre couillon. »

Comment ça l'arbitre n'est pas totalement impartiale ?
Mais non, ce n'est qu'une illusion, notre juge est d'une parfaititude de neutralité, d'équité et d'objectivité.
N'est-ce pas ?
Bref.

De lever une main gantée de cuir noir avant de l'abaisser, solennelle.


« Que le combat commence ! »

Le pire aussi.
Nikita.novgorod
[SPECTATEUR]

Dans un autre monde, littéralement... ça pue, ça transpire, ça fume, ça gueule, ça chicane, ça parie, et ça picole. En tout cas, elle écluse la Blondeur et pas qu'un peu. En fait, elle biberonne tellement qu'elle ne sait plus où ils en sont des combats, qui a encore toutes ses ratiches et qui est mouru. Ouais, elle a fait le tour du bocal.

- Beurkk... j'vais être malade à force d'boire c'te pisse d'âne...

Ce qui ne l'empêche pas de se servir, quand un plateau passe à sa portée... hin hin, les serveuses sont consciencieuses à la Cour, on ne le dit jamais assez. Le museau baissé sur le godet qu'elle tient en main, elle tente de deviner son contenu sans grande réussite et, s'apprête à y tremper les lèvres, quand la douce voix de l'arbitre résonne... un mouvement de foule s'en suit, la table qui lui sert de perchoir vacille et la Novgorod renverse son verre sur le voisin avant d'éviter la chute en s'accrochant à sa tignasse.


- HIIIiii... p'tain, pourriez faire attention, bande de Crevards!

De tapoter la caboche salvatrice, afin de lui remettre les mèches en place, marmonnant un vague remerciement avant de se redresser pour voir l'arène... Sans plus d'attention envers sa victime capillaire, la Slave sautille d'un pied sur l'autre. Parier ou ne pas parier, telle est la question ! Et sur qui, accessoirement...
L'illumination sous la crinière aurifère : demander l'avis de sa Rousse cousine ! Elle balaye les alentours du regard mais, force est de constater que l'atmosphère enfumée associée à l'alcool ingurgité, lui brouille la vue...


- Merdouille, où est Viki' ?
_________________
Viktoria.novgorod
[Spectatrice au grand coeur, à la vessie petite et aux yeux en train de dévorer]

Tout ce qui rentre doit sortir. Principe simple de physique...enfin non, de biologie. Un truc du genre. Quand on boit de trop, au bout d'un moment il faut songer à vidanger. Ben ouais hein. C'est la nature ma pauv'e lucette. Bref, elle n'était pas si perdu que ça. Elle avait juste laissé sa blondeur préférée en train de se ruiner le cerveau avec cette mauvaise pisse de chat. Elle, elle avait appris que tant qu'à se murger la gueule autant le faire avec des grands cru. ça donne moins mal au crâne.

Sur cet entermède Biologico-physico-oenologico-chimique, je rerentrais dans le lieu de tous les vices, ou presque. je mattais au passage ce qu'il se passait sur le ring. Pas mal le brun là. Petit mordillement de lévre, la tête se secoue. Vu la mine que se met la blonde, j'ai intérêt à rester lucide, je sent que je vais faire la mule pour rentrer. Si une des deux ne reste pas nette, y a moyen que l'on se fasse pincer par l'oncle et là... ça sera vraiment un carnage.

Je rejoints la blonde. tant bien que mal.


Dis donc, arrete de boire cette pisse de chat, c'est dégeulasse.

Je sors alors une vrai boutanche, un truc bien de chez nous. Et je la pose devant la blondeur.

Tiens, ça, c'est de la vrai, de la bonne !

Je tourne la tête vers le ring. Les vices de la rousse revienne la chatouiller. Ben ouais, personne n'est parfait surtout pas elle. Et les beaux bruns ça vient souvent lui chatouiller les ovaires. Mais, en bonne Novgorod, elle restera discrète, enfin, à peu prés.


Poshel ! vy videli osla yego na etot raz ? YA by luchshe moyu noch' . *

Ben ouais, fraichement débarquée dans ce pays de fou, je compte bien m'intégrer comme il faut. Ou pas d'ailleurs. Retrouvaille avec la cousine d'abord, bagatelle aprés. Je regarde de nouveau la blonde, dans le colletard complet. Je lui passe la bouteille

Vud ! on budet delat' vam khorosho

Sauf que, retrouvaille oblige, justement, je me met aussi à boire. ça promet.



*Put***, t'as vu le cul qu'il a celui là ? j'en ferais bien ma nuit.
**Bois ! ça va te faire du bien

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Jutta.
    [RIEN DE CASSÉ, A PART L'ORGUEIL... ET ENCORE.]

    Y'a comme une larve, là, qu'on aurait oublié dans un coin de l'arène. Elle gît, KO, bouche ouverte & bras en croix, le nez pissant morve carmine en repeignant les joues qui se teintent déjà de bleu.
    Mais elle gêne, la jutteuse, à s'étaler ainsi là où les autres font de vrais combats. Des combats d'grandes personnes, qu'on lui souffle à l'oreille.
    Alors on la saisit par la botte, la traîne jusqu'à la porte de derrière, béant sur une étroite ruelle qui sert de fosse commune, & on la laisse là, bras dessus bras dessous avec un cadavre - ou tout comme. Elle se réveillera sans doute dans quelques heures, la gueule de traviole, la tête comme une pastèque, & ira rejoindre sa couche - si elle la retrouve - avant de remettre le couvert demain.
    Que la dent qui bouge, sur le côté, faudrait finir de la décrocher.

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Verrazzano
[Crasseux, ivre et spectateur aussi]

Attablé loin du ring, les pieds presque noyé sous sa vomissure, le Gouape s'enfile depuis un moment les chopes à un rythme défiant ses capacités. Les quelques planches qui lui servent de table supportent dorénavant un mur de récipients vides qui lui bouche la vue sur les bagarreurs. Faut dire qu'après plus d'un an passé dans les geôles teutonnes, il est plus intéressant de se bourrer la gueule que de participer aux combats. Bref, il participe activement au charme odorant de la place.

À l'autre bout, l'arbitre annonce les prochains challengers. Un nom en particulier esquisse un sourire sur la bouille de l'homme de main.


« Sa... Satyne ? »

Piqué au vif et agacé de rien n'y voir par-dessus son château de débauche, Verrazzano balais d'un revers de bras sa desserte sous les insultes d'une serveuse maintenant obligée de ramasser tout son foutoir par terre.
D'un air arrogant, il vacille puis se lève.


« Tu vas crever
*Hips* la gueule ouverte Satyne ! Héhéhé. »


C'est qu'il l'aime beaucoup la Satyne.
Tournant ses mirettes sur la servante affairée au sol, il la gratifie d'une tape sur la croupe.


« Et toi, viens *Hips* viens t'asseoir sur mes g'noux ! »


Le choc qui suivit eu que pour résultat de le vautrer au sol sans manquer au passage de bousculer quelques badauds. Y'a pas que des fleurs dans l'coins.
Satyne
[COMBATTANTE]


Vas-y défais-toi de quelques fringues brunette. Vu comme t'es déjà malingre tu risques de voler dans la foule si l'autre te choppe d'un revers. Mais au final il n'a pas l'air très épais le gus. Même que ça t'arrange au fond. Tu pourras lui démonter la tronche en deux (ou en trois même, t'as déjà des étoiles dans les yeux) sans y laisser ta main. Parce que t'en as cassé des phalanges crétine. A toujours essayer de coller des torgnoles à des gros bourrins. T'oublies parfois que les mâchoires semblent de pierre.

D'un mouvement d'épaules tu roules tes muscles, et tentes de délier la tension dans ton cou. Non mais attends ? T'as la pression ma cocotte ? Putain c'est dingue. T'es pas à ta première guerre, et généralement tu t'y éclates gaiement, mais jouer du biceps devant ton ancienne patronne ça te fout la boule au ventre et t'es taraudée d'une appréhension de bleusaille. Ha bah bravo ! Pourquoi donc Scath a ouvert sa mouille ? N'empêche que tu peux pas t'empêcher d'avoir un brin de fierté quand elle présente ton pedigree. Tu te souviens à ce à quoi elle a renoncé pour toi et tes conneries ? Alors donne tout ce que t'as bordel. Vrille l'autre en face et fais là gagner. Ainsi elle aura au moins récupéré un du à miser sur ta poire.

Puis y'en a un au fond qui te beugle des saloperies. Tu tournes ta mine renfrognée vers le saoulard et tu reconnais l'homme de main de la Rouge. Merde ! Ce type n'avait pas essayé de te peloter le cul ? Ou alors c'était toi ? Qu'importe ! Tu ne peux pas lui donner la satisfaction d'y passer. A peine esquisses-tu un doigt d'honneur vers lui, histoire de le gratifier d'un remerciement fait maison qu'il disparaît de ton champ de vision. Mouais c'est çaaaaa... Puis tu relèves tes manches, prête à en découdre. Ou du moins tu l'espères.

Putain, faites pas que je tombe sur un caïd des Miracles qui dépote en art martial.

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Shawie
[SPECTATEUR]



La dernière fois qu'elle avait mis les pieds ici, elle c'était prit une branlée mémorable par un gitan -s'en était peut être pas un en y repensant- c'était peut être même mon donzelle. La mémoire qui flanche et les bonbons qui font des bons. Ah non ! Donc, elle entre et joue des coudes pour se faire une place au premier rang. C'est que reluquer Satyne se battre, elle en foutrait des torgnoles pour ne rien louper.

S'adressant à l'arbitre, la bourse montrée.



50 pièces sur la poisseuse ! Enfin sur Satyne.


Ça, c'était cadeau pour son amie - ennemie. Pour son "je t'aime moi non plus". Histoire qu'elle la reconnaisse quoi. Avec un peu de chance, elle mettrait la branlée sévère à ce cul de poule et elle pourrait enchaîner un combat toutes les deux.


Satyne, fais pas ta fiotte et fais lui manger ces chicos ! Il va sé chier dessus dès qué t'auras pris lé dessus. T'es plus petite, joues sur tes jambes !


Raclement de gorge avant de gueuler un bon :


BOUGE TOI LE CUL, J'AI PARIE QUE TU GAGNES !
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Edouard_de_noireterr
Et voilà, ici aussi on voulait le taper car Pelarmourgue. Décidément, son père savait se faire des amis. Édouard crache au sol, ça lui donne une contenance de voyou, mai en fait non. Il a juste l'air encore plus... "pas à sa place" quoi.

Regard vers l'arbitre, regard vers l'autre belligérante. *Ok mon grand, tu vas sans doute gagner, donc ça va aller, mais attention...*


Il se redresse, s'incline vers Scath, vers Satyne, et le sourire aux lèvres :

Satyne ? ça fait prostituée ça non ? Mais je suppose qu'on a déjà du te le dire quoi. Bref, je suis prêt, plus que prêt même.

Bon, il n'était pas prêt, il se remettait tout juste de la déculottée qu'il avait pris à Tours, et le voilà qui se refait taper, y'a des gens qui vont pas bien non?

Désolé, mille fois désolé pour le retard j'avais totalement oublié ce RP suite à un déménagement IRL


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Satyne
Ho. Hooooo. Hoooooooo putain. Il a osé ! L'insulte suprême. La caillasse qui lui emporte toujours le coeur. La remarque qui la ramène des lustres en arrière, quand elle astiquait les vieux monsieurs pour trois pièces. En même temps, avec un nom pareil, on s'attendait tout de même pas à ce qu'elle fasse seulement la vaisselle ?

Prostitu... Il m'a traité de pute là !

La donzelle prend les spectateurs pour témoins. La moitié écluse complètement bourrés. Et l'autre attend impatiemment qu'ils se foutent sur la gueule. Alors que sa vision englobe la salle elle croise le regard de Shawie. La loyauté à coups de poings. Fidélité étant un mot proscrit entre elles.

Fiotte toi même !

La remarque est perdue dans un sourire, et elle arme son bras pour chopper Edouard. Le poing part dans un arc de cercle architectural et s'écrase sur la face du bonhomme. Ses doigts craquent mais ne flanchent pas.

Pam ! Dans ta trogne !

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Edouard_de_noireterr
Édouard sourit, il a touché en plein de le mille, un de ces talent, appuyer là où ça fait mal. Malheureusement, il avait pas les bras de ses ambitions vocales, la suite nous l'apprendra aux dépens de notre héros.
Frimant un peu, il tourne la tête vers le comptoir, pour attraper au vol les sourires tardant à venir, et se retourne, le sourire toujours présent vers Satyne quand... PAF !

Un poing bien fermé, bien sec vient de le choper au vol, en plein dans le nez. Merde ! pourquoi le nez ! Pourquoi toujours le nez !
craquement qui survient, une petite panique C'est ses doigts ou mon nez qui craque là ?

Sans doute un peu des deux, Ed se décourage pas, il se remet en garde, les poings bien levés. Ou plutôt, il pense le faire, car en réalité, ses bras se collent le long de son torse, la tête est déjà partie à la rencontre du sol bien sale.
Ah, bah j'ai bien fait de me désapper, mes fringues vont être cradingue

Oui c'est con comme pensée, mais faut être un peu con pour venir se faire taper sur la courge trois jours après son retour de convalescence. Bref, le bâtard est con, vous l'aurez compris.

Boum. Bruit sourd d'un corps complètement mou qui heurte le sol sans se retenir du tout. Dans une grande théâtralité dont il a le secret, même inconscient, ses jambes décollent un instant, puis suivre le reste du corps dans une courbe hyperbolique hyper gracieuse, hyper par terre.

La tête tourne un peu, les pupilles partent vers l'arrière, et les oreilles n'entendent plus qu'un gros brouhaha, et une explosion de son qui ne manquera pas de monter du public déçu.
Le nez d'Ed, un peu cassé laisse échapper un filet de sang qui a l'air bien débile et pas du tout héroïque.

Et Merde tiens...
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Manon.cieran
[Spectateur à parieur]


La jeune fille observait la scène de combat. Ainsi donc, pour combattre, il fallait commencer par se donner des noms d'oiseaux. La blondinette nota cela dans un coin de sa tête pour plus tard : déconcentrer l'ennemi en le rabaissant par des mots. L'excitation qu'elle avait ressenti en entrant ne s'était pas atténuée, bien au contraire, elle s'était décuplée. C'est donc instinctivement, alors qu'elle regardait les deux adversaires se jauger, que sa main se glissa dans la bourse de cuir liée à sa ceinture et que ses lèvres s'ouvrirent.

    - 30 écus sur l'oisillon.


En effet, nul doute pour la mini-blondinette que l'homme ficherait une raclée à la demoiselle, quand bien même l'arbitre avait qualifié cette dernière de terrifique semeuse de chaos. Pour la jeune Amnell, un homme devait forcément gagner face à une femme. Les vieux clichés genrés étaient encore bien prégnants dans la tête de l'adolescente. Un homme était toujours plus fort qu'une femme. Et son monde allait bientôt s'écrouler... L'homme s'écroula telle une poupée de chiffon.

    - Mais, debout ! Mais relève-toi !, cria-t-elle sans s'en rendre compte. Tu vas te laisser marcher sur les ..., petite introspection : "couilles " ? Non, l'adolescente est trop polie et pas sûr non plus qu'elle connaisse véritablement le sens de ce mot. L'explication de Shawie sur la question avait été un peu bizarre. D'ailleurs, en parlant du loup, elle est là-bas. La blondinette a reconnu sa voix. Alors, la dragée se fait toute petite en finissant sa phrase ... pieds ? Tu es un homme oui ou non ?


Zut, la dragée avait parié sur le mauvais cheval... Son cheval avait tout l'air d'un petit poulain sans défense qui tient à peine sur ses jambes, plutôt que d'un vaillant étalon viril, fier et fort. Elle soupira, dépitée.
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Satyne
C'est un K.O. ? C'est un forfait ? Un petit massacre par bastonnade ? On crie à l'orfraie ? Non même pas. La brune renâcle dans son coin, mâchouillant sa déception jusqu'au trognon. C'est qu'elle aurait aimé déguster. Rentrer chez elle avec des bleues aux joues, les doigts perdus sous des bandages sanglants, et la pommette déchirée laissant échappée un filet rougeâtre. Non vraiment, se foutre sur la gueule c'est plus ce que c'était. Ce soir elle ne se pavanera pas avec sa tronche de cake en vrac, comme si on avait secoué le moule en tapant sur le cul de fonte d'une puissante main.

Alors ses pognes rejoignent ses poches, et la donzelle vient se pencher sur son "oeuvre" nocturne. Le gus papillonne des cils comme s'il voyait des choses qui leurs échappaient à tous. Ça forcerait presque l'admiration.

Le nez se plisse, et un dernier regard sombre est lancé au bâtard. Puis d'un pas traînant, définissant bien les gens qui boudent, elle s'éloigne, descend de l'estrade et tend la main pour récupérer ses dus.


Aboule le fric !
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