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[RP] Ouvert : Fight Club*

Manon.cieran
[Spectateur et parieur]


    - Dis donc, enfoiré, ça t'gène pas trop de mettre ta mouille de laideron dans le verre des autres ?


Sérieux ?! La blondinette se fit souffler sa cervoise sous le nez par un homme un peu trop dégauchi. Les sourcils se haussèrent tandis que le bleu de ses yeux se noircit. Si Manon semblait à beaucoup fragile, plus les mois passaient et plus son petit caractère - héritage familial oblige - s'affirmait... Si l'autre fille voulait payer pour lui, grand bien lui fasse, mais foi d'Amnell, ce sera sans elle !

    - Je ne paye pas pour lui !


Elle commanda un autre verre qu'elle sirota doucement. Déjà l'arbitre annonçait un combat. Voleur VS Oisillon... Que faisait-il là, d'ailleurs ? Manon ne l'avait pas vu auparavant. Cela dit, il y avait foule. En tous les cas, lorsque le commis de Satyne passa dans les rangs pour faire sa quête, l'adolescente ne manqua pas de parier.

    - 20 écus sur le brun !


Pas folle la guêpe. Elle avait déjà perdu plusieurs fois en pariant sur le mauvais cheval et malheureusement Edouard en faisait partie. Cela ne l'empêcha pas pour autant de miser sur lui, une fois de plus, ni de l'encourager. Dans le flot de hurlements, pour sûr qu'il ne l'entendra certainement pas.

    - Allez brise lui le nez ! Casse lui une jambe !

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Edouard_de_noireterr
Pétez vous les dents !

Tu m'étonnes tiens. Le bâtard sentait monter en lui la colère, une rage sourde commençait à monter en lui et n'avait envie que d'une chose, que l'autre lui ravage correctement la tête. Il se souvenait encore avec délices de la dernière fois, son nez devenu mou entre ses doigts, le sang chaud coulant dans sa gorge...

Aussi, il ferma les yeux et prit une grande inspiration. En rouvrant les yeux il vit un homme... Assez ivre qui frappa passablement à côté de sa tête.

Soupire de colère, et comme vous le savez ami lecteur, la colère est bien mauvaise conseillère, la colère mène au côté... Heu bref.

Mais putain ! La calotte de tes morts tu me vois pas ! Je suis là devant toi !

Et le bâtard de lancer son poing pour atteindre la tête de l'autre mais... Comme dit précédemment, la colère tout ça tout ça, et soit que l'autre belligérant ait bougé, soit que lui-même ai raté le coup, Le bâtard le rate.

Emporté par son élan, il fait demi tour et voit donc... Manon au bar. Grand sourire amusé. Finalement personne n'arrivait à chasser ses démons. Lui était encore là, priant pour se faire casser la gueule et rouler dans la paille une heure ou deux, pour oublier. Oublier qui il était, oublier qu'il n'était qu'un chien... Un chien amoureux, c'est pire qu'un chien mouillé non ?

Bref, il se re-retourne après un sourire et se retrouve face à l'autre bélligérant.

Grande révérence, sourire très pédant et prend la parole :

Alors, est-ce que môôsieur va daigner me frapper ou on va rester aux amabilités ? Tu dieu, frappe moi !


Nil Satis Nisi Optimum... Des conneries tout ça, parfois, on veux juste boire à en oublier, oublier qu'on en crève de ne pas vivre. Là ce soir, Ed il voulait toucher son fragment d'éternité... Mais elle n'était pas là.
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Shanephillips
[Combattant en attente, ne quittez pas – Spectateur qui se fait chier malgré lui. Un tout petit peu seulement]

Heey oh choupette !!
Tu t'décides à lui décoller la gueule ou t'es là pour lui beurrer la raie ?!


Ce fut sur ces quelques douces paroles d'une finesse rare, cette mélopée aux accents irlandais que l'Archicanard, Shane de son prénom, décida de s’intéresser à ce qui se déroulait sur le ring. Désignait-il un combattant en particulier lorsqu'il balança ce bordel à la cantonade ?! Bah nan, c'est justement là que réside tout l'intérêt de beugler de cette façon. Le rouquin était comme ça, il en avait pas grand chose à foutre de grand chose. T'en veux, t'en prends. Avec un peu de chance, celui qui se sentirait le plus concerné des deux choperait suffisamment les glandes pour réduire la trogne de son adversaire à l'état de pulpe qui faisait sprotch ou encore spwiiik sous la poulaine ou sous les assauts répétés d'un poing osseux déjà copieusement sanguinolent et esquinté par un combat que l'Angevin espérait être tout sauf en sens unique. Parce que ça pue la merde et puis c'est même pas drôle d'abord. Fallait du rebondissement flutain de bordel de bigre. Que ça gicle, que ça se chie dans les braies, hurle, chiale la race de sa grand mère. N'importe quoi tant qu'il y avait du grand spectacle. C'est qu'il ne s'était pas radiné jusque ce bouge reculé de la Cour des Miracles pour assister à un reniflage de cul entre deux chochottes ayant peur de se foutre sur le museau. Hein? On est bien d'accord. Le palmipède s'était pointé dans le coin une poignée de longues minutes plus tôt, à tout casser. Arrivé lorsqu'un « PETEZ VOUS LES DENTS » des plus prometteurs éclatait dans l'arène bondée et peu éclairée, faisant naitre sur son bec un fin sourire satisfait alors qu'il déambulait en se disant que tout cela ne laissait présager que du bon. Du dégueulasse, du suant, du nauséabond et de l'hémoglobinant, mais foutreburne ce que c'était bon. On ne pouvait pas en dire autant des deux premiers combattants, ou du moins de l'un d'entre eux. Nan nan, les deux, définitivement.


Putain mais achève ces souffrances à l'autre mainois là !
Y va se foutre une branlée lui même, t'auras l'air fin après.


Achevant sa phrase lorsque son cul rencontra un siège, le tord boyasse commandé dans la foulée, ce sera certainement pas du poitin qui s'écoulera dans son gosier mais le crêteux de la touffasse n'était pas trop regardant, complétement à l'aise dans ce cloaque absolument répugnant et à l'atmosphère tellement étouffante et poisseuse qu'elle en devenait presque palpable. Sirotant son godet, l'irlangevin promenait le regard d'un œil distrait entre le combat ahurissant, comprendre entre deux ahuris très probablement généreusement avinés, et l'antre de la bête que l'une de ses quasi sœurette avait lancé y a de ça quelque temps maintenant mais sans jamais avoir pu y foutre un pied avant. C'était à présent chose faite et il comptait bien en profiter pleinement.
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Valentina.
    [Parieur]


Cela faisait bien longtemps que la grotteuse n'avait plus aucune vie sociale. Elle se cantonnait à son entourage proche Prasé, Sat', Jean-Claude et cie de la Grotte des Joyeux Brigands. Etait-ce le printemps qui lui titillait les hormones, l'appel de la messe ou bien simplement l'ennui ? En tout cas, en ce dimanche, la Caprese souhaitait sortir et voir du beau monde. Elle avait vaguement eu vent du Fight Club. Les Miracles, voilà des années qu'elle n'y avait remis les pieds préférant zoner aux quatre coins des Royaumes à faire les poches de quelques évêques armés d'énooooormes crosses ou à des cadavres (c'est déjà arrivé !).

Ainsi, Valentina Squilacci traina ses chausses de ruelles nauséabondes en ruelles merdeuses, déambulant jusqu'au rade en question. Dans la chaleur du bar chargé de relent de sueur âcre, elle joua des coudes, parsemés par-ci par là de "dégage", "glandu", "barre-toi de là", de "plouc" jusqu'à accéder au combat. Elle lâcha au larbin de Satyne qui prenait les paris 10 écus. Les temps étaient durs pour la voleuse, les mairies vides et les procès pourris nombreux, par contre.


Je parie sur le blond !

Mais un bref coup d'oeil aux deux combattants et s'en fut trop, comme une envie de rendre en les voyant taper dans le vide. La déception fut plus que grande en observant les deux fiottes à couettes qui se courraient après comme deux gamines.

Allez les puceaux, on se sort les doigts du c** !

Qu'il semblait loin le temps où Val rejetait toute forme de violence pour parvenir à ses fins.
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Satyne
Invectives. Bières qui volent. Coups dans l'arrière de la salle. Odeur pestilentielle de vomi et de sang. Visiblement quelqu'un a dégusté comme il faut. Bienvenue au Fight Club ! Et comme ce n'est que la curiosité qui vous a poussé ici, instruisez-vous donc sur l'art de la marave. Car la première règle est simple : on ne parle pas du Club. Le hasard est alors censé bien faire les choses. Ou pas.

Paré pour le deuxième round !

Les mains s'activent et les écus passent d'une bourse à l'autre. A entendre les grognements dans l'assistance certains ne savent plus à quel type se vouer ! C'est vrai que leur bal de débutante pourrait tirer quelques sourires. Mais quand il est question d'argent, ça ne déconne plus. L'ambiance pèse !

Satyne jette un oeil alentour pour constater qu'une renarde bien connue joue de la gueule pour donner de la hargne aux combattants. Elle salue Val, et retourne à la scène. Attendant que les poings mâchent les chairs.
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Edouard_de_noireterr
Le bâtard se fit provocateur, il s'ennuyait et franchement, dieu sait que quand il s'ennuie il devient pénible.
Aussi, il fit une jolie révérence, limite digne du Louvre et avec une voix haut perchée il dit :

Dis donc mon ami, c'est quand que tu vas te réveiller ? Ou alors tu es à fond ? Non parce que là, je me fais chier !

Sourire aux lèvres, il fit travailler son jeu de jambes, enchaînant les esquives, les feintes de corps. Soyons honnêtes, c'était plutôt ridicule mais ça avait eu l'effet escompté, il ne s'était pas fait toucher et bon, c'était en soi le but d'une esquive non ?

Dans la foulée, il sert son poing de toute ses forces, à s'en faire péter les phalanges mon gars et dans un cri de joie, colère et rage en même temps, il le lança de toutes ses forces en direction de la tête adverses. Bon il rata la tête, mais pas l'épaule !

Il entendit craquer et il eut mal… Il se demanda donc doucement si il s'était pas encore péter une phalange. Putain, il allait être temps d'apprendre à frapper si il voulait continuer à se la mettre sévère ici.

Avec un petit rire, il vit qu'il avait fait salement mouche.

Alors jeune fille… On continue de danser pour les préliminaires, ou on se rentre dedans salement?

Les blagues sexuelles, y'avait que ça de vrai, surtout pour un puceau
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Manon.cieran
[Spectateur, parieur et même tricheur...]


#Facepalm
Les encouragements de Manon n'y faisaient rien, tout comme les provocations des autres spectateurs excédés par la qualité faiblarde du combat. Manon assistait dépitée à la scène, trempant ses lèvres de temps à autre dans le liquide houblonnée qu'elle détestait tant. Edouard allait probablement encore se faire démonter la tête. A croire qu'une forme de sadisme, de souffrance voulue et choisie, couvait en lui. Et elle ? Allait-elle encore perdre des écus au pari ? Elle ne pourrait continuer à taper son oncle indéfiniment pour les fins de mois difficiles parce qu'elle avait tout perdu au jeu. Allait-elle laisser le destin choisir encore pour elle ? Ou allait-elle se prendre en main et danser avec lui ? Hors de question de subir, enfile ton bandeau rouge Manon ! Il est plus que temps d'avoir quelques retours sur investissement.

Opération triche enclenchée...

La blondinette - toujours abritée sous sa capuche - réfléchissait à tout va à une tactique lorsque sa main dans sa poche effleura le fer à cheval qu'elle conservait précautionneusement lorsqu'elle venait aux Miracles. Porte-bonheur ou arme redoutable, il était toujours un allié précieux. Jouant des coudes pour arriver pile devant l'arène de combat, l'apprentie Dame Blanche tenta d'attirer l'attention du brun bâtard. Il fallait qu'il la voit sans que les autres ne la remarquent. Rien de bien difficile en soi, pour celle qui était le plus souvent invisible aux yeux de tous.


    - Allez l'oisillon, tu ne vas pas rentrer le nez en sang encore ?! T'es un homme ou une fiotte ?


Oui, c'était dur de lui dire ça. Surtout qu'elle n'en pensait pas un mot, elle l'aimait bien le garçon, il était gentil avec ce petit "je ne sais quoi" de côté sombre ! Mais qui n'en a pas après tout ? Puis, le côté Badboy c'est bien connu que ça fait son petit effet auprès des midinettes un peu trop blondes et naïves. Et assurément, Manon avait encore de cette naïveté naturelle somme toute de son âge.

    - Pète lui les dents un bon coup, fils de chien !


Ca aussi, ce fut difficile à sortir de la bouche de l'adolescente ! Mais il faut ce qu'il faut pour parvenir à ses fins. Ne dit-on pas que la fin justifie les moyens... Coucou l'oisillon mainois, tu m'as vue ? C'est bon ? Ouhouh, plus à gauche, non plus à droite maintenant, oui comme ça, c'est bien ! Descends, non remonte, encore, encore. Oui, comme ça. Là, parfait ! Après s'être assurée d'avoir été entendue puis vue, la blondinette sortit alors de sa poche le précieux fer et le fit glisser sur le sol de l'arène de jeu.

    - Démonte-le maintenant !, hurla-t-elle de plus belle !


Opération triche terminée...
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Edouard_de_noireterr
L'autre ne répondait pas, n'agissait plus… A quoi donc servaient les insultes et les coups si il n'y avait aucune réponse en face ? Alors que Edouard allait tout simplement s'en aller, quitter le bar sans terminer le combat, juste comme ça. Au moment où il tourna le dos… Oisillon… Cela, ce mot, il le connaissait, et il reconnaissait la voix aussi tiens. Mais, ce qui le suprenait c'était le ton et le propos !

Il se retourna franchement vers la silhouette capuchonnée, et il la reconnu. Il eut un sourire amusé de l'entendre ainsi. Ben tiens, on ne connaît pas toujours aussi bien les gens finalement. Alors qu'il allait répondre, lui dire : ben dis donc, tu n'apprends jamais de tes erreurs si ? Tu ne sais donc pas que je viens là pour perdre ! Elle fit glisser un objet sur le sol, ça avait l'air dur et lourd. Un putain de fer à cheval.

Tudieu, qu'est-ce tu fous avec ça sur toi ?

Oui, on est d'accord, c'est une question qui peut paraître saugrenue, mais en l'état il n'y avait que cette phrase qui venait. Et au lieu de réponse : « fils de Chien ».

Fils de chien ? C'était un peu comme traiter Satyne de prostituée. Il l'avait testé, il le referait plus. Peut-être que si. Mais vous avez compris quoi, un mot déclic quoi.

Sans même réfléchir, le bâtard se jeta sur le fer à cheval, et le saisit avec tellement de violence que ses jointures blanchirent. Dans la même foulée, il attrapa de l'autre main le col de son sparring partner

Et puis, hop, rencontre. La main contenant le fer à cheval part à toute vitesse en direction du visage blond, comme on peut s'y attendre la rencontre ne se passa pas en toute amitié. Craquement, écoulement, effondrement.
Avec un rire mauvais, Edouard eut la bonne idée de rajouter :

Tiens Gadjo, ça porte chance.

Puis, il se retourna vers Manon, l'air incrédule et se rendit au bar en sa compagnie. Avec un hochement d'épaules, il fit glisser le fer à cheval sur le comptoir et dit simplement :

A vaincre sans péril, on triomphe quand même.
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Satyne
Juchée sur son siège, le coude enfoncé dans un de ses genoux, la joue posée dans sa paume, l'arbitre observe le combat qui s'apprête à lui faire se décrocher la mâchoire. Foutre dieu. Y'avait sûrement plus d'ambiance au bar du coin où des nanas faisaient des roulés de jambes en chemisette. Ses yeux parcourent la salle. Ça va sûrement partir en sucette au vue des premiers rangs excités comme des puces. La chaleur, la mauvaise bière qu'on sert, et la frustration de ne pas voir de sang apparaître. La baston aurait plus de chance de partir de la salle que de la scène.

Soudain c'est une tête blonde qui fend la foule. Satyne la suit des yeux, curieuse de voir ce qui se trame. C'est que quand les nobliaux deviennent plus nombreux dans le coin que la bourbine, la milice pourrait ne pas être loin de débarquer. Ici on tolère les royalos. Chacun prend le parti de mettre de côté le clan qu'il sert. Il ne reste ainsi que des hommes et des femmes prêts à se foutre sur la gueule.

La triche est avérée. L'homme de main de Satyne regarde sa patronne. Doit-il agir ? Couper la main de l'insolente qui décide du sort du combat sans demander une autorisation à l'autorité du coin ? La brune secoue la tête. Non, il faut laisser faire. Un sourire étire ses lèvres. Il est pour une fois agréable de se dire que le Noireterr pourrait gagner. Et ça ne loupe pas.

Ses deux mains se lèvent, claque au dessus de sa tête pour faire taire la clameur de la foule au coup de fer.


Qu'on dégage le corps. Noireterre l'emporte ! Réglez vos paris, et foutez vous sur la gueule. Qu'un autre combat commence !
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Poppie
[Spectatrice... Mais plus pour longtemps !]

Poppie avait passé le combat perplexe. C'était comme ça que les gens s'amusaient ?
D'abord, il ne s'était rien passé. Les deux hommes étaient deux imbéciles avinés, incapables de se filer un coup, et la lépreuse en avait tiré beaucoup de soulagement. Si les gens se battaient comme ça, elle était sûre de s'en sortir sans une égratignure.
Mais c'était sans compter les spectateurs. C'étaient eux, les véritables adversaires. Tout aussi avinés, encore plus belliqueux. Qui beuglaient comme des putois avec le feu au cul. Qui... qui lançaient des fers à cheval sur l'arène ?!


Bande de dégénérés consanguins...

Tandis qu'on ramassait le corps du perdant, Poppie révisait sérieusement ses ambitions de cogneuse.

L'argent. Pense à l'argent.

En clopinant, elle passa près de l'arbitre. Détailla la petite brune de son regard gris pâle, la seule chose encore un peu humaine sur sa gueule ravagée.

Mon tour. C'est mon tour. Je parie cent écus sur moi-même.

Un croassement digne d'un corbeau asthmatique à l'agonie.
Cent écus, c'était bien plus que la Gargouille n'avait. Elle avait intérêt à gagner. Avec un gros pincement au cœur, elle posa son long bâton clouté au bord du ring. Sa seule arme, et sans laquelle elle tenait à peine debout, la faute à ses pieds déformés, atrophiés.
Pour se donner un genre, pour faire peur davantage, elle ôta également le linge souillé qui masquait le bas de son visage jusqu'à son nez purulent.

Plantée dans l'arène, à essayer de montrer bien plus d'assurance qu'elle n'en avait. Ses bras s'ouvrirent en une invite. Un sourire vint crevasser sa face ladre.


Alors, quelqu'un d'assez courageux pour venir me faire un bisou ?
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Vous trouvez qu'une lépreuse ferait du dernier chic dans vos RP ? MP !
Desideratum
[Courageuse Futur Combattante]

Desideratum ne portait plus d’attention au combat. Accouder au comptoir elle était occupée à descendre avec application chaque verre qu’on lui poser sous le nez.
Les acclamations faisait rage derrière elle, les cris, les encouragements, les hués, elle écoutait ce bruit de fond au loin, sans y prêter plus d'attention. Elle aimait cette ambiance survoltée ou l’ont pouvait se perdre dans ces penses sans qu’on prête attention à elle.

Mais d’un coup la foule se tut.
Un silence de plomb s’abattit sur l’arène.
Desideratum se redressa.
Que ce passé-t-il ? Encore un mort ?
Elle se leva, chope en main et se fraya un chemin jusqu’à l’arène a coup de coude et de « pousse-toi connard ».
Arriver à la première loge elle comprit ce qui avait fait taire la foule. Une lépreuse dans un stade de décomposition avancé se tenait au milieu de l’arène attendant un adversaire qui oserait l’affronter.
Son regard se posa sur la foule, tous regarder leurs pieds bien trop peureux pour se porter volontaire. Après tout personne ne voulait toucher une lépreuse. Desideratum en savait quelque chose...

Elle fixa avec intérêt la lépreuse au milieu de l’Arène, son sourire était sûr. Elle croyait déjà avoir gagné, parce que personne n’oserait la toucher… Hélas ma mignonne, tu n’es pas la seule lépreuse a t’être inviter à la fête…


- Moi. J’relève le défi.

Tous les regards se portèrent sur Desi, comme si elle avait perdu la tête. Ouais bon, elle avait vraiment perdu la tête mais ça c’est une autre histoire. Elle enjamba la séparation qui séparer les spectateurs des combattant et fila sa chope au gus à côté d’elle.

Au premier coup d’œil Desideratum était une jeune fille d’apparence plutôt banale, si l'on faisait abstraction de sa coupe de cheveu étrange et de la lueur malsaine qui brûlait dans son regard, elle était juste un peu trop vêtue. Aucune parcelle de peau n’apparaissait sous ces vêtements en dehors de son visage.
Sa maladie, elle la dissimuler habilement afin de pouvoir fréquenter les tavernes et autre lieu sans qu'on la foute dehors a grand coup d'fourche dans son cul.

Face à Poppie elle retira lentement ces gants et retira son colle. Ces mains étaient rongées par la lèpre. Et certains doigts s’étaient d’jà fait la mal.
La lépreuse n’était pas vraiment une combattante, sa silhouette était frêle, et elle était plus bagarreuse qu’autre chose, mais elle avait un léger penchant masochiste et aimé s’en prendre plein la gueule. Elle ne pouvait refuser ce combat qui promettait d'être unique.


- Viens m’embrasser avant de perdre ta bouche la lépreuse….

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Blabla : La Lépreuse. – Blabla : Desideratum.
Eirine
[Spectatrice - non parieuse => trop radine ]

Une chambre mal famée qui pue l'alcool, sa tignasse brune en bataille, une gueule de bois à faire peur un mort. C'était le résumé matinale (enfin vue l'heure le matin était passer depuis longtemps déjà) de la soirée qu'elle avait passé on ne sait ou et surtout on ne sait avec qui. Eirine savait une chose c'est qu'elle avait mal de partout et qu'elle ne savait pas du tout ce qu'elle avait foutu cette nuit mais qu'il y avait dû avoir de l'activité dans l'air. Hm hm, elle était mariée mais ça ne devait pas être sa moitié qui n'était pas au courant qu'elle avait décidé de se rendre dans le coin. Et alors ce n'est pas parce qu'on a la corde au cou qu'on ne peut en profiter un peu.

Elle haussa les épaules, se débarbouilla vite fait histoire de ne pas ressembler à une vulgaire mendiante du quartier. Un bout de vélin poser sur le lit attira son regard avec écrit dessus Fight Club et le lieu ou il se tenait. Une phrase sans queue ni tête était écrite dessous. Le messager devait encore avoir des remonter d'alcool lors de la rédaction du fameux message pensa-t-elle. En tout cas si cette personne était présente, il l'a reconnaîtrait et lui expliquerait surement la nuit.

La brune déambula dans la petite ruelle, traversa une place bondé de monde, déroba un fruit en toute innocence. Elle s’enfonça encore plus dans ces ruelles sombres ou des maisons un peu douteuse avait poussé comme des champignons pestilentiels sur un pouilleux. Des catins aguichaient des potentiels clients même elle n'y avait pas échappé donnant une petite fessée amicale à la poule qui s'en alla plumer un homme qui venait chercher bonheur. Pas le temps pour l'amusement.

Elle leva les yeux du mot mystérieux, Eirine était arrivée devant l'établissement en question. Un malabar assez balaise qui pourrait faire office de porte à lui tout seul barrait la route. Il baragouina un truc bizarre et la brune, avec cette gueule de bois persistant lui dit en se pinçant l'arrête du nez :


- Ahhh fait pas chier, je dois rentrer on doit m'attendre ..

Et l'autre qui ne bougeait pas. Elle jeta un coup d’œil sur cette longue phrase qui n'avait ni queue ni tête et le lui montra. Ce n'était qu'un mot de passe, un vulgaire mot de passe qu'elle lui répéta au cas ou si il ne savait pas lire : un fruit sur un chien ça ne fait rien, mais ta mère va mangé et sucer tes orteils quand elle n'aura plus de dents.

Bon il avait sans doute entendu mieux, mais un mot de passe est un mot de passe. En tout cas le malabar se poussa pour qu'elle puisse entrer.

Eirine choppa une bouteille au passage ce qui donna des grognements a foison mais elle en avait que faire, si ils voulaient de la baston cela se passait un peu plus loin.

Jouant des coudes pour voir au plus près le combat, elle arriva pile à temps un combat allait débuté. Une bonne rasade du liquide suspect qui était dans la bouteille après tout il fallait vaincre le mal par le mal. Un petit coup d’œil à droit et à gauche pour voir si un visage lui rappellerait la nuit passée, peut-être que le messager de la nuit dernière était présent lui aussi. Elle avait envie de réponse, du sang et de voir une belle castagne. Autant joindre l'utile à l'agréable.

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Tout ce qui brille n'est pas d'or ! mais Brune !!
Balafron
[Futur Combattant]


La Cour des Miracles, enfin. Mais qui donc avait trouvé ce nom à la con ? Sûrement un p'tit plaisantin, pour attirer les touristes avant de leur faire rendre gorge. Viendez à la Cour des Miracles ! On y guéri toutes les maladies, même la chaude pisse ! En tous cas lui n'était pas là pour ça. Il venait pour la Fight Club. Bien sûr il attendait de voir des nez qui giclent, des rates qui explosent et autres joyeusetés. Mais pas que. Il était surtout là pour se faire un paquet de pognon. Son stratagème était vieux comme le monde mais avait encore de belles années devant lui.

Peu avant l'entrée, lui et son amie s’arrêtèrent pour vérifier que le plan était bien huilé.


Bon on recapète. Je rentre le premier. Tu atta ici, tu comptes jusqu'à mille. Si quelqu'un s'pointe et commence à te parler, tu le plantes ! Et tu t'barres, on se retrouvera plus tard. Une fois à mille tu m'suis à l'intérieur. On s'connaît pas, pas un regard, rien. Quand ce sera à moi de combattre tu mises la pactole. Sur l'autre hein, pas sur moi ! Je fera durer un peu l'suspens et là je m'écroule. Puis on s'barre chacun d'notre coté et on s'retrouve tu sais où. Pour le partage.


Vieux comme le monde, on vous l'avait dit. Mais bigrement efficace et quasiment indétectable.

De toutes façons Balafron n'avait pas grand chose à perdre et était prêt à se prendre quelques coups. Une cicatrice de plus ou de moins ne se verrait même pas. Et sa fameuse gueule, qui d'habitude lui fermait de nombreuses portes, pour une fois eut le mérite d'en ouvrir une bien plus vite que pour d'autres. Pas besoin de mot de passe, elle en était un à elle toute seule. Une fois à l'intérieur il resta un peu en retrait, histoire de s'imprégner du lieu. Deux lépreuses s'apprêtaient à se la donner. Fichtre, les organisateurs savaient mettre de l'ambiance ! L'une était plus ravagée que l'autre, ça se voyait au premier coup d’œil. Quoique. Pour avoir une coupe pareil, l'autre devait être sacrément ravagée elle aussi. Sa vision commençant à s'habituer à l'obscurité relative, il se dirigea instinctivement vers le comptoir.


Donnes moi de ta meilleure pisse l'ami. J'a soif.

Il posa alors sur le bois un écu tout beau tout propre.
Poppie
[Combattante]

Poppie savourait le silence lourd qui avait fondu sur la populace à son entrée en scène, tout juste percé par un murmure ou deux. Pour la première fois depuis l'arrivée de ses stigmates, Poppie aima ce corps répugnant. Pour la première fois, elle pourrait en tirer de vrais bénéfices, comme lorsqu'elle était elle-même, comme lorsqu'elle était belle. Autrefois. De vrais bénéfices, pas quelques écus grappillés à vendre une phalange ou un fiole de pus à un empoisonneur.
Peut-être que si personne ne se présentait, elle pourrait gagner par forfait ? Et réclamer ses cent écus ?

Puis une voix s'éleva. Les têtes se tournèrent, autant de petits moutons curieux, prêts à détaler.
La Gargouille retint son souffle.

La donzelle qui s'avançait n'avait pas l'air de sortir de l'ordinaire, sinon ses allures de blaireau qui a avalé un crapaud venimeux et qui a du mal à l'évacuer. Mais la lépreuse comprit tout de suite. Avant que l'autre ne se désape. L'autre. De lépreuse. Deux lépreuses. On s'reconnaît vite entre gens-là.
Son visage se décomposa. Admirez le jeu de mot pourri !


Et merde.

Dis adieu à ta petite combine minable. Bienvenue en ce bas-monde, où tu peux être sûr que ça peut toujours être pire, même quand t'es en train de bouffer du foutre d'asticots par les trous d'nez.

Respire.
Assume.
Il n'y a plus que ça à faire. Montrer à cette péteuse qui a encore son beau visage ce que vaut une vraie lépreuse. La crevasse s'élargit sur la face ravagée.


Pour moi c'est trop tard ma choupinette, mais je peux peut-être arranger la tienne !
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Vous trouvez qu'une lépreuse ferait du dernier chic dans vos RP ? MP !
Satyne
[Arbitre. Toute puissante quoi.
Comment ça c'est pas vrai ?]



L'odeur lui arrive dans les narines avant même de voir la tronche de la jeune femme. Ça sent le rat crevé. Ça sent Desi ! Une odeur indéfinissable. Qui à la longue devient supportable. Le corps s'habitue à tout. Même à la pestilence de ses propres chairs en décomposition.

Satyne scrute la scène, et y avise un visage presque troué par la pestilence qu'il sécrète. C'est tout à fait fascinant, et elle en regrette presque que la Pique qu'elle connaît, seule lépreuse qu'elle côtoie, ne soit pas encore infectée ainsi. En plus de l'odeur, qu'elle dégage quoiqu'elle fasse, elle pourrait au moins offrir à la vue un divertissement tout à fait particulier. Et notre brune arbitre se découvre depuis peu une fascination pour les chairs meurtries. Prenant plaisir à secouer du pied les cadavres qu'elle découvre dans les venelles.

La voici qui en penche presque la tête, se repaissant de tout ce qu'on lui offre. Ici un lambeau de peau qui s'ourle. Là une croûte de pue qui suinte encore, pas loin de s'assécher. Ou plus loin encore, un début de noirceur qui laisse présager que le mal ronge cet endroit désormais.

Et c'est autour de Desideratum de grimper les marches. En route vers la gloire ! Ou pas. Satyne se félicite tout de même de l'avoir senti. Comme quoi on ne peut pas oublier une odeur si caractéristiques de mort et de pourrissement. Elle se sent satisfaite de voir le combat à venir. Et aimerait tout de même demander à son grouillot de reculer sa chaise. C'est que se prendre un index en putréfaction en pleine tronche, ce serait pas très chic.

La foule se presse d'autant plus. Les deux femmes offrent le paradigme des lépreuses à une masse ignorante et curieuse. Les faces se tordent, certains s'affolent de rester dans un endroit confiner avec deux malades de réputation contagieuse. Satyne en est presque fière, et lève la main pour réclamer un peu de silence.

Effectuant le geste sa tête tourne de part et d'autre, et elle reconnaît quelques personnes. Tiens donc... Un visage ne lui est pas inconnu. Elle a voyagé avec l'homme. Et l'a même recollé sur pied après une amende sévère. Bien. Elle réglera les comptes après. C'est que le gars lui doit du pognon.


Mesdemoiselles. Vous nous offrez ici la purulence, la maladie, et un relent de mort. Grand merci ! Rappelons à tout un chacun que personne n'est à l'abri. Les paris augmentent donc ! Faites vos jeux, le combat va commencer !
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