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[RP] Ouvert : Fight Club*

Edouard_de_noireterr
[devenu spectateur et buveur, et parieur ?]


S'épongea le front de son avant bras, il se dirigea vers le bar et posa le fer à cheval ensanglanté sur le comptoir près de Manon. Avec un sourire complètement déplacé, il dit :

Tiens petit oiseau, tu as perdu ça je crois ?


Puis il fit signe qu'il allait commander n'importe quelle jus de pisse, puisque de toute façon tout était dégueulasse ici. Et enfin corps enlevé, le prochain combat fut appelé. Beurk. A tous les coups, des morceaux allaient volés. Tiens, une idée de pari.

50 écus qu'un morceau de corps tombe avant le KO !


Bon, on pose ça là comme ça, allez hop.
Puis il se retourne vers l'oisillon, se frottant l'épaule :
Alors, tu paries sur le mauvais cheval mais tu lui donnes quand même des outils cette fois ? Habile.

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Manon.cieran
[Spectateur, tricheur & parieur victorieux...]


Rétamé le Siw ! Manon souffla et respira mieux. Son argent était rentabilisé et personne (enfin ça, c'est ce qu'imaginait la normalement si invisible blondinette) ne semblait avoir remarqué le coup de pouce qu'elle avait apporté à l'oisillon. Oisillon qu'elle n'avait pas ménagé dans ses propos, mais, la fin justifie les moyens. Elle s'évitait une défaite et lui évitait un nez cassé, un visage tuméfié et une nouvelle défaite cuisante suivie de la honte qui va avec. Alors ces quelques mots représentaient finalement bien peu.

Elle se laissa raccompagner au comptoir, avala une gorgée de mauvaise bière et récupéra son fer à l'aide d'un mouchoir en prenant soin de ne pas poser ses doigts sur la partie ensanglantée. Furtivement et jetant un regard à droite et à gauche, elle le glissa dans sa besace. Après quelques minutes de silence, elle se décida à desceller ses lèvres qui étaient restées résolument closes aux propos d'Edouard.


    - La fin justifie les moyens...


La jeune fille adressa un sourire narquois à l'oisillon victorieux. Il ne manquait pas d'air et ce sourire déplacé, elle ne savait comment l'interpréter. En tout cas, le beau brun bâtard avait quelques difficultés à dire merci.

    - Mais de rien, hein ! Manon approcha son visage d'Edouard et lui chuchota à l'oreille. Et si, je suis obligée de te confier mes jouets secrets, c'est pour m'éviter une déception. Puis, bon, tu t'imagines demain à ouvrir les portes de l'autre cour avec un oeil au beurre noir ?Je nous ai rendu service à tous deux. A charge de revanche... Et comme, je t'ai épargné une défaite cuisante, tu peux commencer par m'offrir un verre du meilleur... alcool... qui traine ici.


Et l'adolescente est née Champagne... Bien que peu portée sur l'alcool, elle aime le Champagne et le vin épicée du Pacte d'Orphée... Des goûts de luxe ? Si peu ! Les yeux de la blondinette se perdirent sur le "terrain de jeu". La bouche de Manon s'entrouvrit en un "o" parfait. Un combat de lépreuse ! Magique ! Un large sourire de fascination éclaira le visage de la Blanche. On peut être fille bâtarde de noble (même si on ne le sait pas !) et être fascinée par les maladies et la putréfaction ! Car oui, la demoiselle voulait être médecin et là, elle avait sous les yeux deux cas très intéressants de la maladie avancée. Les doigts fins de la jeune fille effleurèrent le dos de la main du Pélamourgue.

    - Ouahh... Non mais tu as vu ça ? C'est magnifique.

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Azelys
[Spectatrice]

- T' qu'à aller là au Fight club. Parait que l'ex proc' à crête rousse il y va, si t'veux l'soudoyer, t'y cause là bas. Avec un peu d'chance y t'fera un doigt d'honneur! C'est l'signe qu'y veut bien t'causer. Y s'fait souvent décalquer la tronche, faut pas louper ça la minaude!
Lui souffla une ribaude dans les ruelles de la Cour des Miracles en lui tendant le mot de passe et l'adresse.
Ok.
Ok, ok. Un challenge à remplir, un proc à soudoyer.
Ok.
Dagues, coutelas, dagues et...dagues. Jusqu'aux dents. Son Fil de Soie et GO!
La capuche fut mise, puis enlevée à l'arrivée à l'adresse. Le mot de passe fut soufflé, la porte s'ouvrit.
Coup d'œil circulaire


J'suis tombée où...han!

Deux femmes se préparaient à combattre, des spectateurs buvaient devant et la brune fila au bar.

B'soir, j'voudrai un truc qui....déchire.

Enlevant sa capuche et avisant le tavernier puis tournant ses prunelles vers les futurs combattantes et se disant : boudiou ca sent l'rat crevé ici!
Les paris commençaient et elle attendait son verre pour se mettre dans l'ambiance.


Challenge RP

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Edouard_de_noireterr
[Spectateur, pour le moment]


Grand sourire du bâtard et petit clin d’œil Il n'avait toujours pas remercié la blonde. Il but son jus de pisse et hocha la tête.

Tu sais bien, je n'ai pas l'habitude de remercier. Désolé.

Puis, il plongea ses yeux dans ceux de la petite dragée lorsqu'elle posa sa main sur la sienne. Ah oui ? Tu prends les choses comme ça ?
C'est qu'elle devenait entreprenante, le bâtard rougit un peu et sourit.


Mouais.. Magnifique, faut le dire vite non ? On dirait qu'une des deux va... Tomber en morceau non ? Enfin, si tu aimes, tu es faites pour les Miracles !
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Azelys
[Spectatrice qui se fait chier en attendant que ca vole]



Et la gnôle lui fut envoyée en glissant sur le bar. Un main leste et habituée de la brune la saisit au passage avant qu'elle atterrisse aux fraises ou aux rutabagas et aille estourbir un pilier de bar qui buvait son jus de pisse.

Edouard_de_noireterr a écrit:


[...]On dirait qu'une des deux va... Tomber en morceau non ? [...]


Et de plisser les yeux vers les combattantes, sortant son binocle de capitaine. Han! Des lépreuses! Bordel de canard à puterelle, l'Azzie avait déjà échappé à la peste bubonique il y a quelques années de ça mais p'tain la lèpre! Manquait plus que le choléra et on avait la Trinité et l' Immaculé sans confession et sans conception.

Ca allait voler dans tous les sens et y'aurait intérêt à se planquer quand ca volerait pour pas la choper!

La main porte la gnôle à sa bouche et une grande lampée fut avalée qu'elle...recracha direct tellement c'était dégueulasse. Une partie des postillons du jus de pisse atterrit sur la tronche de son voisin et pilier de bar.



P'tain! Mais quel jus d'pisse!
Hop là, désolée!.


Elle sort un vieux mouchoir tout boueux de ses chausses et lui essuie grossièrement son visage cramoisi et moisi aussi - semble t'il- couvert de jus de pisse.

Va falloir s'mettre aux abris ouais quand ca va voler!

Remettant grossièrement le noble mouchoir là où il devait à savoir entre ses seins, elle ajouta

Faut qu'ma soeurette voit ça.


Et de sortir sa gnole à elle qu'elle trimballait partout comme une bourrique et d'en prendre une grand gorgée, satisfaite, en attendant l'attraction et en pensant à Ophy.

Challenge RP

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Ophy
[ Grande machinatrice aux interstices frelatés et zieuservatrice aussi ]

Mais comment ? Mais encore? où suis-je parfois ? Pourquoi j'en suis arrivée là ?
Question inutile, trop d'imbéciles malheureux ont suivis ce chemin sans réponse.
Je suis donc hazardement débarquée dans une arène de combat de poussins oisifs, après avoir poussé une porte inconnue.
Je lance une interrogation en posant mon petit fessier sur une moitié de comptoir.


On peut boire du petit lait ici ?


Pas besoin de réponse, le lait de poule se fera attendre, puis d'un regard circulaire, mais qui donc doit se confronter en duel ici ...?

C'est alors que mon regard croise tout bas les yeux d'Azzie....


Ô non pas toi .....! Ici ?
Poppie
[Combattante]
    [Dans l'épisode précédent...]


Poppie se la pète grave toute seule sur le ring, parce qu'elle sait que personne va oser taper sur le gros tas de pus que représente sa petite personne :
Alors, quelqu'un d'assez courageux pour venir me faire un bisou ?

Il s'avère que Desideratum, également lépreuse de son état, a très envie d'un bisou :
Viens m’embrasser avant de perdre ta bouche la lépreuse….

Merde, se dit Poppie très fort dans sa tête, parce qu'elle avait pas vraiment prévu une séance de bécotage, en fait. Mais comme elle fait très fort semblant d'être courageuse, elle répond :
Pour moi c'est trop tard ma choupinette, mais je peux peut-être arranger la tienne !


    [Générique du début]


L'autre ramassis de l'humanité ne répondit pas à la provocation, et la Gargouille en fut terriblement vexée. À quoi servait de trouver une réplique qui claque quand elle n'était même pas appréciée à sa juste valeur ? Une raison de plus de détester cette pauvre conne au visage sans stigmates.

Dans son dos, elle entendait les spectateurs gigoter, s'impatienter, et certains même prendre la porte. Tssnk. Pas bon pour les affaires, ça. Elle ne pourrait pas raquer l'argent des paris, si les parieurs se cassaient. Il fallait se lancer... maintenant !



Maintenant !



Mais ses jambes ne lui obéissaient pas, tremblaient sous elle, prêtes à s'écrouler sous son poids. Et pas seulement parce que ses membres étaient tellement atrophiés, tordus, qu'ils ne la portaient qu'à peine. La lépreuse jeta un regard d'envie au bâton au bout percé de clous, qui lui servait de canne. Pourquoi l'avait-elle abandonné au bord de l'arène, persuadée qu'elle n'en aurait pas besoin ? Sans lui, elle faisait à peine deux pas. Et c'était son unique arme, en dernier recours. Rappelons que la technique de guerre habituelle de notre moche était de se rouler en boule en pleurant en attendant que ses assaillants se lassent.

Une grande respiration, sifflante.
Il lui fallait son bâton.

Et pour ça, il fallait une diversion, parce que l'autre salope était en meilleur état qu'elle, et donc beaucoup plus rapide. Plongeant la serre difforme qui lui tenait lieu de main dans les profondeurs de ses haillons, Poppie en tira un bocal translucide dans lequel flottait, baignant dans le vinaigre, une phalange. Une des siennes. Elle n'avait pas réussi à la vendre, encore. La lépreuse était comme les dones de mal viure, cédant son corps au plus offrant. En plus petits morceaux et pas aux même clients (quoique), mais l'idée était là.


VOUSSSHHHHH !

Le bocal fendit les airs, droit vers la tête de son adversaire. Les hostilités étaient lancées.
Et pendant ce temps-là, Poppie piétinait frénétique, en quasi-surplace, en direction de son bâton tant adoré.

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Vous trouvez qu'une lépreuse ferait du dernier chic dans vos RP ? MP !
Magdelon
L’homme n’est ni ange, ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête.
Pascal, Pensées, 572

Adieu : je vais chercher au milieu des combats
Cette immortalité que donne un beau trépas.
Corneille, Polyeucte, II, 2, Sévère


Comme tout un chacun, Magdelon est pétrie de paradoxes. Méchamment tabassée toute son enfance, prise fréquemment à partie sur les chemins depuis son départ du Berry, coincée dans une ruelle parisienne par un garde fou, toutes ses pérégrinations la poussent à être un vrai réceptacle à beignes. Résignée dans un premier temps, constatant que son gabarit de petite brindille ne pourrait lui être d'un grand secours, les coups reçus l'étaient avec fatalisme. Il y eut pourtant un sursaut, en cette soirée en Limousin, où un porion avait trouvé la mort sous les commotions de la pierre tenue à bout de bras mais de toutes ses forces par l'oiselle. Un premier déclic vite enfoui de peur qu'il ne réveille certaines pulsions bien trop inquiétantes. Mais chemin faisant, au gré des rencontres souvent hostiles, brunette s'était endurcie à tel point que ses nuits n'étaient plus simplement entrecoupées de crises. Elle y avait rajouté le goût des pierres auxquelles un vrai culte avait commencé à être voué. Et ces pierres lui permettaient de gagner en force, en assurance, en habileté et surtout en justesse. Après quelques heures d'entraînement, Magdelon était maintenant sûre de ne jamais, quasiment, rater sa cible. Sa bourse se remplissait jour après jour, ainsi que l'escarcelle attachée au flanc de son âne. Elle aimait aussi dépouiller les nobliaux assommés de leur ceinture, signe pour elle d'une richesse puante lorsque ces dernières étaient bien ouvragées. Peut-être que la faucheuse s'était faite compagnon de route quelquefois, de manière consciente ou pas. Granite pouvant frapper fort et juste, laissant là inanimées les victimes de la jeune femme.

Le tournoi du Léman lui a aussi appris autre chose. Donner des coups est bien plus plaisant qu'en recevoir. Un poing qui s'abat sur une mâchoire, une main qui s'abîme dans une chevelure pour en arracher une bonne poignée, un genou qui vient rencontrer un bide ou encore des dents mordant une partie charnue, tout ce qui compose une baston apporte une montée d'adrénaline qui lui donne l'impression d'être vivante. Et pour quelqu'un qui sait que bientôt la mort viendra la cueillir, ce genre d'expérience ne peut que la faire vibrer.

Les Miracles, avec réalisme, ne peuvent qu'accueillir une âme tourmentée comme Magdelon. Ses esgourdes y entendent bien des choses, discrète oiselle qui sait retenir les informations trop importantes pour être laissées de côté. Elle grandit, pousse comme une herbe folle au milieu des traîne-savates et autres malandrins de la Cour, s'y plaisant plus que de raison. Il y a quelque temps, une discussion menée par deux gonzes à la mine patibulaire lui a fait tendre l'oreille. Un bouge aujourd'hui presque abandonné, hanté par son propriétaire qui avait cru revivre les heures glorieuses de son tripot avec des combats clandestins se déroulant dans sa cave. Combats ayant périclité quelques mois auparavant. Et qui dit combat, dit argent. Alors même si pucelle n'est pas particulièrement douée avec les chiffres, elle sait que ce genre de paris peut rapporter gros à qui l'organise. Et qu'en sus, voir des bastons et des gueules éclatées pourrait largement lui apporter cette ébullition ressentie lors du tournoi. Seule, Magdelon ne peut cependant pas faire grand chose, elle se ferait happer en un claquement de doigts, et il n'y en a qu'un sur cette terre qui a le profil parfait pour l'accompagner dans cette tocade. Bagarreur, n'ayant peur de rien et doué avec les chiffres, le candidat parfait est aussi celui qui partage dorénavant sa vie. Un duo bien improbable mais avec un potentiel niveau idées tordues dépassant l'entendement.

Après quelques recherches, brune et roux se pointent en ce début de printemps, soleil couchant, dans le bouge en question. Le proprio est seul, comme indiqué, et une petite bourse en cuir atterrissant dans sa main leur donne le champ libre pour descendre dans la fameuse cave. L'odeur de la sueur a disparu, mais traînent au sol les vestiges des nombreux combats qui ont pu s'y dérouler. L'humidité ambiante la prend à la gorge, l'odeur de moisi s'étant imprégnée dans les pierres suintantes. Le lieu est parfait, et le regard de Magdelon vient chercher celui de Samaël, plutôt fière de sa trouvaille. Un sourire carnassier, faisant briller en ses mirettes une lueur étrange, se fiche sur ses lèvres.

    - T'es prêt à te faire plein de blé ?

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~~*~~ ReVolte ~~*~~
Samael.
Si vous cherchez la bagarre
Vous êtes venu à la bonne place
Si vous chercher la bagarre
Regardez-moi bien en face
Et, je n'aime pas beaucoup
Qu'on m'en remontre



Menton fièrement relevé, une posture droite comme un i, les bras légèrement écartés et le regard décidé, je pénètre dans l'arène. La foule jusqu'à présent silencieuse se lève pour m'acclamer et en combattant adulé que je suis je hausse les bras au ciel, comme une imploration envers un dieu qui n'existe pas, un salut à mes spectateurs, impatients. Il réclament de l'action, du sang, ils scandent mon prénom.

Samael Samael Samael.

L'odeur du sang, de la sueur se mélange à celle de la peur et de la mort. D'autres sont passés avant moi et pour certains, ils y ont laissés leur peau.
Peur, moi? Jamais. Je suis ici dans mon élément, chez moi et je suis le maître et pour bien le démontrer, je toise mon adversaire d'un petit sourire en coin et d'un hochement de tête.



J'avoue que la bagarre
Je ne suis pas contre
Ça me fait pas peur
Je dirais même
Que j'aime cogner
C'est un plaisir
D'accord, les gars
J'vais vous soigner





Rouquin était né dans la rue, à Brissel précisément, fils de putain et d'un client de passage, très tôt abandonné, il apprit que pour s'en sortir, il fallait frapper le premier et fort. Chienne de vie qui n'épargne pas les plus faibles et sourit aux forts, Samael voulait faire partie de la trempe des seconds.
Prédateur pour ne pas être bouffé
Chasseur pour ne pas être chassé.
Œil pour œil dent pour dent perdait son sens parce que si on touchait à l'un ou l'autre, c'est plutôt toute la gueule que le fol vous arrachait.
Mal-né mais doté d'une capacité d'analyse et d'une mémoire sans faille, il était indéniablement plus calé que la majorité du peuple, sauf que ses rouages tournaient dans le sens contraire du vent et le rendait complètement cinglé. A trop réfléchir au pourquoi du comment, Maël perdait la boule.
Il avait vite compris qu'en se bagarrant, il pouvait y avoir de sacrés avantages, à condition d'en revenir gagnant. Dépouiller son adversaire ou empocher un pourcentage sur les paris, voilà qui le rendait de bonne humeur.
Bien évidemment que quand sa Petite lui avait parlé de ce lieu de combat, il avait exulté et sautait dans tous les sens, pressant son amoureuse de l'accompagner au lieu dit.
Elle avait de la suite dans les idées, Brunette. Il irait à la castagne, elle dirigerait les paris.
Une sacrée paire que ces deux-là, en marge de la société et étiquetés de fous, mais dotés d'une pointe de génie, une touche de culot et deux paires de baloches à toute épreuve. Deux oui, car la demoiselle était bien plus téméraire que beaucoup de couillus.



Si pas pour la bagarre
Alors c'est pour mon fric
Vous tombez bien blague à part
Sur moi, j'ai plus d'une brique
Mais avant il faudra
Passer par moi
Je vous prends un par un
Ou bien tous les trois à la fois
Halliday



Je sautille dans la place,dansant d'un pied à l'autre et boxant dans le vide. direct gauche droite, crochet , un pas de coté, on reprend, direct droite gauche uppercut, un pas de côté. Bam bam bam, trois coups et on tourne, danse répétitive incluant le style, la force, la précision et la rapidité.
La foule est déchaînée, la tension atteint son paroxysme.



    "- T'es prêt à te faire plein de blé ?"



Les gestes furent suspendus et rouquin retrouva son calme, venant se camper auprès de Magdelon, sous le regard médusé du propriétaire. La foule avait disparue, l'heure de gloire de Samaël n'avait pas encore frappé.
Il observa autour de lui, hochant la tête satisfait et dans la pénombre de la cave, éclairé d'un simple puits de lumière qui rend l'atmosphère encore plus étrange, il sourit, passant sa langue sur ses dents écartées, puis la claqua au palet, satisfait.

    Je suis prêt.


Une œillade au propriétaire, pauvre homme que la nature n'avait pas gâté, si seulement son cerveau pouvait être autant éteint que ses yeux.


    Bien !
    Nous sommes tous là pour la même chose n'est ce pas? Se remplir les poches.
    Nous fixons les frais d'inscriptions à 20 écus par participants additionné aux paris. Nous t'offrons le 5% des recettes en l'échange du lieu et de ta discrétion. Le 5 % car on est généreux. Sans déconner, tu imagines les client que ça te rapportera? Veilles à ne pas manquer de vin ni de putains. A chacun son commerce, c'est à prendre ou à laisser. Nous n'aurons aucune difficulté à trouver un autre endroit si tu refuses. Réfléchis bien car nous te donnons l'opportunité de prospérer tes affaires.

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le Renard
Minah
[Touriste, future combattante]

Gare là, v'la les Montjoye.

Minah n'aimait pas Paris, et de Paris, c'était les Miracles qu'elle aimait le moins. Il y avait tout pour lui plaire pourtant. Le bruit, l'odeur, la crasse, une populace parmi laquelle même elle pouvait se fondre. Trop de mauvais souvenirs. C'est là qu'elle avait perdu son bras droit. C'est là que sa patronne, son chevalier, sa mère, sa déesse, son monde s'était écroulé et ne s'était jamais relevé. C'est là qu'elle avait perdu M'dame Scath, et elle aurait donné tous les bras droits du monde pour la retrouver.
Mais N'a-qu'une-patte avait promis d'emmener Perceval où sa génitrice avait été et n'était plus. Une promesse était une promesse, surtout quand elle a été faite à demi endormie dans un nid puant constitué d'animaux morts sur une route déserte en Valachie. En vérité, la manchote avait essayé de faire chanter Verrazzano pour emmener mini-Scath en pèlerinage à sa place, et ça n'avait pas marché alors il avait bien fallu s'y coller.

Sitôt passé la porte – ce qui tenait lieu de porte, du moins – de la salle, Minah pila, humant l'air. Moisi, alcool bon marché et sueur rance. De quoi presque la rabibocher avec la Cour. Elle sourit, plissant les mirettes pour mieux y voir dans la semi-pénombre ambiante.


P'tain, ça a pas changé, souffla-t-elle (très fort, puisque Minah avait une conception du chuchotement bien à elle) à sa sœur derrière elle. J'crois qu'ce poivrot mort, là, l'était déjà là la dernière fois. L'est en train d'fusionner 'vec le mur du fond.

Du grand art, foi d'admiratrice de machins crevés.
Et comme la Fight club commençait à se remplir pour la soirée :


Reste bin derrière moi. Si un mec t'fout la main au cul, fais-y péter les dents.

Et, comme il fallait se débarrasser de la corvée pour passer aux réjouissances, elle pointa un index courtaud à l'ongle noir en direction de l'arène.

C'là.

Rien de plus.
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Modo au Challenge RP !
Nikita.novgorod
[SPECTATEUR]

Depuis quand n'avait-elle pas foulé les rues de Paris et, plus sûrement, les venelles puantes de sa Cour ? Environ deux ans. Deux longues années, probablement bien remplies, mais dont elle a, finalement, peu de souvenirs. Rien d'assez glorieux pour être narré du moins !
A l'époque, c'est une de ses illuminations toutes personnelles qui l'avait conduite dans le quartier, sans aucun doute...

Ils reviennent du tournoi helvète, la route est longue, ô combien chiante à mourir... et la Blondeur qui s'ennuie, c'est une connerie qui s'en suit ! Voir plusieurs mais c'est un autre débat. Ce soir ne déroge pas.
Une escale de quelques jours, elle prend la tangente... une fois n'est pas coutume, seule. Qu'importe, elle devrait se fondre dans la masse avec la touche qu'elle se paye actuellement... le minois arbore encore les stigmates bleutés des avoines encaissées, le chignon négligé laisse échapper nombre de mèches aurifères et les frusques sont assez poussiéreuses pour dissimuler leur qualité aux profanes.

Au détour d'une ruelle, une faune plus dense attire son attention.


    -Hin hin, c'est par là qu'ça s'passe Blondeur !


Ouais, elle se parle à elle-même, et alors ?! Le coin des lèvres sensiblement ourlé, elle s'engage à la suite des autres, sans même tiquer à l'odeur entêtante qui lui agresse les narines... non, si elle est cueillie, c'est par le neurone qui, soudainement, turbine à plein régime quant aux réminiscences du passé. Presque une jubilation qui échappe à la pulpe alors qu'elle se fraye un chemin...

    - Bordel, je l'ai enfin retrouvé c'putain d'endroit !


En vérité, elle ne l'avait pas cherché mais, dans l'esprit dérangé, la chance a peut-être enfin tourné. Après quelques coups de bottes, nécessaires à compenser sa petite taille, elle arrive enfin aux abords de l'arène. Bon, elle a visiblement exagéré l'ampleur de la foule, une petite poignée tout au plus... mais là, un couple capte son attention. Et pour cause, ils lui sont tombés sur le museau pendant le tournoi ! Petit rictus carnassier qui s'invite au minois angélique, alors qu'elle se tourne vers les voisins et d'interroger :

    - Prennent toujours les paris en liquide ?


Parce que la piquette, vaut mieux pas la boire ici.
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Tanneguy
    Le fight club de la Cour des miracles, un trou, rien d'plus. On s'y rend, on s'y tape sur l'coin d'la trogne, certains s'en sortent indemnes, d'autres inconscients tandis que d'autres encore sont simplement recrachés à même la boue, comme si une vie ici bas, ne tenait qu'à la ficelle des braies d'une putain. Et putain d'Cour des miracles que voici déjà contrainte d'accueillir de nouveau le dernier des sanguinaires, un double face ainsi jeté sur une pente qu'il n'imaginait pas jusqu'alors.
    De gros bras, ça oui, il en avait et tout comme le sang sur ses mains – c'est une image, une expression – Tanneguy allait de nouveau pouvoir reprendre du service et pour l'heure, il se devait de veiller sur cette trogne. Oui, celle-ci, juste devant vous... Perceval bordel !

    Accompagné par Minah, jeunette qui n'a de cesse de trimballer cette odeur particulière – à laquelle l'on finit tout de même par s'accoutumer – et qui n'était autre que la frangine et pièce rajoutée de la déjà nommée Perceval, sanguinaire lui, semblait en proie à quelques doutes.
    Et quelle idée alors... Quelle foutue idée que de traîner en ce lieu, celle qui finalement, semblait reposer sur un bien précieux qui pouvait faire s'ébranler des armées entières et incendier toute une ville sans ne rien laisser derrière.

    Heureusement pour la protégée, aux yeux de bien des miraculés, la conception de trésor ne reposait que sur quelques clinquants écus ou autres effets et biens matériels brillants. C'est pour vous dire, prenez une bague forgée à même la merde, frottez cette dernière au moyen de votre propre pisse, et vous pourrez en tirer un bon prix ! Mais là n'est pas la question...

    Et Minah mène la danse d'un pas assuré, sanguinaire lui, se contente de fermer la marche, les yeux rivés sur l'enveloppe qui suit. L'endroit lui, semble ne pas avoir changé, ce dernier visiblement, peine même à reprendre vie.
    Clients, poivrots et autres culs terreux ne devraient plus tarder à affluer, il n'en faut pas plus pour contraindre double face à se saisir d'un épais tissu crasseux, miteux, troué et déchiré, sentant la pisse à souhait – et nous nous arrêterons ici pour cette description – avant de balancer ce dernier sur la trogne et les épaules de sa protégée. Mains fermes contre l'enveloppe adverse, bouche est portée à hauteur d'une oreille, haletant l'avancée quelques instants.


    _ Gardez ça sur vous.

    Conseil sage à n'en point douter. Course reprend.

    Main gantée quant à elle se saisit d'une bouteille couchée sur un tonnelet et d'un vin local qui colle si bien à cette crasse miraculée, pour vous dire qu'c'est pas du classé mais celui-ci, il vous nettoie les conduits et vous ravage l'estomac... A moins qu'vous ne baignez dedans d'puis votre tendre enfance.
    Liège retiré au moyen de ses dents puis recraché un peu plus loin, liquide se trouve être déjà déversé en son gosier.

    Du coin de l’œil, présence nouvelle, bras armé qui finit par s'écraser contre le torse de ce rustre qui est alors, stoppé net dans son avancée. Le chien d'garde veille, si tu n'veux pas t'faire déchirer les braies, il va falloir songer à aller lécher d'autres culs l'ami.

_________________

Forum externe de la HS - Cadastre de la Cdm - Domaine de Nauzhror - Tann' ce tombeur
Marieladamnee_
[Perdue]

J'avais fui pour me retrouver et au final me voilà perdue à la Cour des Miracles. Un Miracle c'est ce qu'il me faudrait pour me redonner le gout de nouvelles aventures, l'envie de renaitre tout simplement.

Je me demande toujours comment Paris peut donner si différent visage. De ruelles en ruelles je me retrouve on ne sait pas où. Enfin j'ai une vague idée, vu les immeubles éventrés, l'odeur et la population croisée. Je me suis souvent sentie décalée, ici comme un canard au milieu des ragondins, digression angevine... Du coup je me méfie de tout et mes yeux passent des uns aux autres, la main sur le pommeau de mon épée. Cette ville me rend paranoiaque et je me demande ce que je suis venue faire dans cette galère et sans rame en plus.

Au loin devant moi, une silhouette familière, des cheveux blonds platine et mon cœur s'emballe...


Natasha...

Le nom s'échappe de mes lèvres et j'ai envie de courir après mais je me raisonne, la Platine est morte, et j'étais là quand on a flambé son corps. Mais pourtant cette chevelure , cette démarche... Nikita... Ca pourrait être elle... Je décide de la suivre pour savoir. Et bien sûr mes pensées s'échappent. L'après meute, Carie, les jeunes que nous formions, l'Anjou déjà...

Elle s'approche d'une sorte d'arène, j'essaie de ne pas la perdre de vue tandis qu'elle se fraie un passage pour être au plus près. Je fais de même. Et à un moment je suis coincée parce que devant moi il n'y a plus qu'elle. Il me semble à présent évident que c'est bien Niki mais comment l'aborder et se souvient elle encore de moi, les années ont passé depuis ce temps là.

_________________
Magdelon
[Quelques jours plus tôt.]


Les mirettes sombres observent avec un sourire étrange le ballet dansé par le roux à travers la pièce. Pas après pas, brunette imagine le scénario qui se joue dans la tête renarde, au rythme des coups administrés dans le vide et brassant pour l'heure l'air. La question posée plus tôt était purement rhétorique, car elle commence maintenant à assez bien connaître Samaël pour savoir qu'argent et castagne ne peuvent avoir qu'un écho favorable chez lui. L'oiselle lui laisse les combats, les bleus, les lèvres fendues, les uppercuts, il est bien trop tôt en ce qui la concerne pour retourner à la baston, à peine remise des dernières semaines hautes en couleur niveau beignes en tout genre. Son visage en est la preuve, tuméfié et arcade sourcilière en pleine cicatrisation après la rencontre avec le bois d'une charrette heurtée. Rouquin, lui, se remet un peu plus rapidement qu'imaginé au départ, il a le cuir dur et épais de ceux qui ont grandi dans la rue et ne s'en laissent pas compter. Le sourire affiché après la rencontre avec les lieux lui montre tout de suite que la réponse à sa question est positive, et Magdelon en ressent une certaine fierté. Dix ans les séparent mais la gamine réussit à montrer au goupil qu'elle peut être de la même trempe que lui. Ses iris se posent alors sur le proprio qui a dû en voir des vertes et des pas mûres dans toute sa carrière d'aubergiste en plein milieu de la Cour. Des tordus, des violents, des putains, des roublards, des alcooliques notoires, tous les profils ont dû, un jour ou un autre, passer les portes de ce bouge depuis qu'il le tient. L'espace d'un instant, l'oiselle se demande ce qu'il pense du couple disparate qui se tient face à lui en ce jour, et c'est avec un sourire amusé qu'elle l'observe pendant que Samaël lui explique le contenu du deal. Brunette n'aurait pas mieux dit, de toute façon. Après tout, les chiffres, c'est clairement le rayon du roux, autant le laisser mener la barre à ce niveau là.

[Toi, ramène tes potes, tes lascars, les filles, les fous.]


L'affaire avait donc été conclue entre les trois gonzes et la nouvelle n'avait pas mis longtemps à se propager dans Paris quant à la réouverture du Fight club. Le premier soir pointe son nez et la cave toujours aussi puante et humide accueille déjà spectateurs, parieurs et combattants n'ayant qu'une envie, celle de se mettre sur la tronche. Magdelon, calée dans un coin, observe d'une prunelle avisée les arrivants, pour la plupart déjà rencontrés à droite et à gauche. Des amoureux de la castagne et du sang, pour beaucoup. Les paupières se plissent à la vision du double face, pas revu depuis Genève, provoquant une petite piqûre de rappel à l'oiselle quant à sa venue à Nauzhror qui ne lui est pas sortie de l'esprit depuis leur première rencontre. La blonde bien amochée pendant le tournoi vient de pointer sa trogne aussi, un vrai petit rendez-vous mondain pour les plus tarés du royaume. Pucelle laisse encore la cave se remplir jusqu'à ce que les haleines alcoolisées de piquette s'entremêlent avant de se caler sur un tonneau qui pourrait presque s'effondrer si la gamine n'était pas si maigre. De là-haut, elles sont toutes observés, ces gueules cassées, et elle réalise que c'est bien la première fois de sa vie qu'elle devra donner de la voix pour qu'on l'entende devant autant de monde, ce qui lui file directement la gerbe. Putain, la noiraude n'est pas fait pour ça, elle qui préfère la solitude tranquille des chemins nocturnes pour attaquer le voyageur ou les bottes de paille d'une grange avec son âne. Mais il faut bien s'y mettre, alors de sa gorge s'envolent les premiers mots. C'est qu'il faut bien les faire taire tous ces soudards commençant à donner de la voix et beuglant pour réclamer le début des combats.
    - Vos gueules les lascars ! On va pouvoir lancer les réjouissances et se mettre sur la gueule. Y a un rouquin et une donzelle qui vont se maraver la tronche en premier, alors je prends les paris ! Y a du blé à se faire ce soir, pour les moins péteux. Allez, vous avez dix minutes pour me filer votre thune avant le premier coup de poing !

C'était vendeur ? C'était vendeur.
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~~*~~ ReVolte ~~*~~
Yap.
La chevelue pointait enfin sa trogne aux Miracles après une année à battre de la semelle dans tout le Royaume, et c'était non sans étonnement que l'odeur de la Cour lui fit naître un sentiment si familier : celui de casser des chicots, et de se faire péter les gnons. La droite la chatouillait particulièrement depuis son séjour en Bretagne, où, encore une fois, elle s'était faite remballer sec. Il ne lui restait qu'à songer au Fight Club pour se défouler sans risquer le procès et la taule. Aussi, Yap trouva rapidement cette porte délabrée, flanquée d'un gros type qui menait la garde, l'air de rien, avec sa bouteille à la main. Elle lui déblatéra quelques histoires à dormir debout sur la consanguinité bretonne et l'hybridation mainoise, avant de se faire envoyer chier quand elle lui demanda une rasade. Elle descendit ainsi à la cave, accompagnée de son grognement exaspéré.

Il y avait déjà de l'ambiance, la brune inspira à pleins poumons en se disant, putain ils font chier j'vais tous les niquer!, tout en bousculant dans son sillage jusqu'au bar. Quelques trognes à tarter suffisaient déjà à la mettre en jambe.

-P'tain Minah m'dis pas que tu vas en faire danser quelques uns 'vec ton bras gauche hein ?, appuyé d'une passe de godet fraternel, le temps d'écouter ce que l'autre gonzesse braillait. Elle avait du mal, parce que tout le monde ouvrait grave sa gueule, et que les pauvres, les éclopés, et les brêles avaient pas appris le respect, c'est d'ailleurs pour ça que la gueuse s'y mêla à forte voix avant de grimper dans l'arène devant sa rouquine préférée :

--Moi j'toujours voulu cogner sur un roux voir s'il pissait rouge, surtout c'lui là c'est qu'un foutu baltringue... Mais j'paye rien du tout moi, l'spectacle est gratos !
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