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[Archive] Isolé dans une chambre...

killijo_de_denere
--Aldegonde a écrit:
Aldegonde est occupée à vomir dans la rivière alors qu’elle fait la lessive avec les autres. L’une d’elle vient lui tenir les cheveux pour l’aider et lui demande, sur le ton de la confidence.

- T’as un polichinelle dans l’tiroir ?
- Oui, enfin non, enfin… Je sais pas, il faut que je vois un médicastre
- Ecoute, suis pas médicastre, mais un truc est sûr, t’es trop malade pour pas avoir un gamin dans l’bidon. L’es d’qui ? J’t’ai pas vu avec un homme depuis longtemps.
- Sais pas… J’ai été avec un homme, mais ça fait longtemps, et j’ai pas pensé que…

Elle espère que son petit mensonge évasif va fonctionner, mais elle se doute bien que la commère ne va pas la lâcher comme ça. Il est connu qu’elle travaille pour le coq et que malgré son mariage, le doute subsiste toujours sur son attitude avec les servantes. Elle a beau garder le doute et maintenir qu’il s’agit d’un soldat qui était en mission, mais son amie qui était venue avec elle profiter du beau maître n’est pas dupe. Elle n’en a rien dit, enfin elle espère, mais elle ne sait comment elle a pu être interrogée par les autres servantes. Elle se sent seule. Elle n’a pas voulu retourner voir la faiseuse d’anges, parce qu’elle a peur. Mais quelle solution lui reste-t-il ? Elle a entendu que le maître est sur le chemin du retour. Peut être acceptera-t-il de l’aider. Elle craint un mariage, mais si elle le fait passer, elle sera damnée. Alors que faire ? Elle est perdue. Elle retourne laver son linge, blanche comme neige, tentant de dissimuler son malaise. Les autres la regardent, elle les voit bien marmonner entre elles, mais elle préfère ne point s’occuper. Elle prie. Aristote l’aidera bien à trouver une solution.

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killijo_de_denere
Liz52 a écrit:
Alanguie dans son lit, elle ouvre doucement les yeux ... Un rayon de soleil vient lui chatouiller le bout du nez et un chant d'oiseau guilleret achève de la réveiller ... Elle regarde le plafond et replonge un moment dans la soirée de la veille et ce qui s'en était suivi...
Il était venu .. ils avaient parlé ... elle lui avait fermé son cœur un moment puis insidieusement il avait pénétré ses défenses .. Elle avait pourtant ete claire ... il voulait sa liberté .. qu'il la reprenne !
Et pourtant ....

Elle ne l'avait pas repoussé lorsqu'il était venu la rejoindre chez elle... Elle ne lui avait pas fermé la porte de sa chambre lorsqu'il était venu la rejoindre .. elle ne lui avait pas refusé sa couche lorsqu'il s’était glissé contre elle .... et .... elle ne s’était pas refusée à lui lorsqu'il lui avait fait part de son désir ...

Oui mais voila ... il ne s'agissait que de désir. Il n'y avait plus d'amour si elle en croyait ses mots du moins c'est ainsi qu'elle voyait la situation. Il était libre depuis leur entrevue à son bureau et elle n'avait été cette nuit qu'une parmi d'autres pour le coq ...
Une nuit ... juste une nuit ... un souvenir ...

Elle se lève d'un bond et malgré l'air vif, s'enroule d'une couverture et file jusqu'à la plage en contrebas par le petit sentier dérobé qui passe derrière chez elle ... Là elle fixe l’océan et .... se dénude avant d'aller se jeter à l'eau . Elle nage nage et nage encore jusqu'à ce que ses bras lui fassent mal. Sur le dos elle se laisse porter un instant .... le soleil la réchauffe mais il est temps de rentrer ... Elle avait du travaille au château et il était temps de tourner la page sur la veille ... sur les mois passés .... c’était fini ... elle n’était plus Liz de Dénéré .... du moins pour lui. Sa nouvelle famille etait ailleurs....

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killijo_de_denere
--Killi a écrit:
Tréguiers… La ville où… Les filles du bord de mer sont chouettes, tsoin tsoin. Il est parti errer un peu dans la ville, regardant les gens, surtout de la gente féminine se dépêcher d’aller profiter de la marée haute pour pêcher. Ce soir, elles voudront peut-être pêcher.
- Pour sûr, vais les aider ! Puis on les con-fessera
-    Mais c’est pas possible, t’es intenable !
-    Fous-moi la paix, c’est mon tour, demain, je vais encore devoir la fermer.
-    Tu trouveras bien le moyen de te manifester, t’es pire que les morpions.
Killi se promène le long des remparts, nostalgique des moments passés. Il décide de s’arrêter un moment pour lui écrire une courte missive.
-    Encore ? Mais c’est du vice !
-    Le cœur parle, que veux-tu, il ne veut pas qu’elle l’oublie
-    Après la nuit qu’il lui a fait passer, ça sera difficile
-    On ne fonde pas un couple sur les parties de jambe en l’air.
-    Il ne doit plus exister ce couple
-    Il est et il restera. Tu ne peux rien y faire.
-    Tant qu’elle le laisse s’amuser à côté…
-    Pffff

Citation :
Mon ange,

Je suis à Tréguier, demain, je serais à KP auprès de toi. Je me disais que je pourrais emmener ma bailli préférée en repos ici dans cette ville où je serais tout dévoué à elle.
Nous pourrions redécouvrir les remparts si tu veux. Je les ai inspectés et réapprovisionnés pour notre prochaine visite. Il est des petites choses que tu voudras y voir, je pense.
A moins que tu ne veuilles me faire découvrir les remparts de ta ville ?

A très vite ma douce,

Ton dévoué Killi

Le rassemblement a sonné à midi pile pour les membres de la bande. Ils sont dans une taverne peu fréquentée, fermée à coups d’écus et de garde devant la porte. Killi déplie une carte sur la table.

- Demain, nous serons à Kastell Paol. Ce sera le lieu du nouveau siège. Vous allez miner et pécher pour aider la ville. La mission continue et vous viendrez rendre rapport régulièrement. Aloïs a acheté une taverne un peu reculée qu’il tiendra. Avec la couverture habituelle.
-    Ah, on sera bien chauffés ? Mais comment il a trouvé une couverture de cette taille ?
-    C’est pas faux
Killi ignore les deux intervenants parce qu’il ne veut pas creuser avec eux.
-    Vous allez donc suivre le convoi une dernière fois et vous vous disperserez dans la ville pour vous installer.
-    Mais comment on va pouvoir se parler si on est dispersés ? On ira à la mine en même temps ?
Regard courroucé à Aloïs. Le taux de boulets était de 0,5. Pas plus.
-    Allez préparer le chargement les deux philosophes.
Il explique encore quelques menus détails à ceux qui restent et qui semblent mieux comprendre ce qu’il raconte, à moins qu’il n’y en ai un qui lui demande s’il n’y a pas de lapins agressifs là où ils vont.
-    Aloïs, reste, les autres, vous pouvez aller miner un peu pendant la journée. Tendez l’oreille
-    Mais pas trop loin, sinon, on saura pas la récupérer !
Quelques rires gras pour ceux qui ont compris. Killi se dit qu’il va falloir peut être faire un peu de ménage aussi dans cette troupe, mais paraît-il, il a gardé les plus futés. Il attend qu’ils aient quitté la taverne pour commencer.
-    Quand nous allons arriver à KP, nous devrons être plus discrets quand je serais installé avec la dame Liz. Je vais acheter un moulin dès que j’aurais vendu le blé. J’aurais les fonds nécessaires, je pense.
-    Bien messire
-    Tu vas installer la taverne sous un faux nom comme d’habitude et tu la tiendras le soir. T’as trouvé des filles ?
-    J’ai vu avec Paris, ils vont m’en envoyer quelques-unes qui veulent un peu plus de verdure.
-    Tu les tiens et tu prends une part sur leurs gains, sinon, ça sera louche.
-    Vous inquiétez pas, ça va le faire.
-    Pas un mot à la dame Liz, quoiqu’elle te dise.
-    Comme toujours messire, comme les trois sages, je ne sais rien, je ne dis rien, je n’ai rien vu.
-    Bien, vas. Je suppose que t’as quelques visites à faire ?
-    Oh oui messire !
-    Ne te fatigue pas trop, on a encore de la route
-    Je resterais allongé, messire.

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killijo_de_denere
--Killi a écrit:
Kastell Paol, dernière étape ?

- Comment ça pas assez d’argent ? Que s’est-il passé ?

L’intendant des finances coquesques n’ose lui parler de ses visites aux filles du bord de mer. (tsoin tsoin tsoin ?) Généreux le coq, mais ses finances ont été pompée par ses différentes maladies, la viande nécessaire pour le soigner, les potions, les prières et dons d’Aldegonde à l’église pour le guérir.

-  Combien manque-t-il ?
- Une quarantaine d’écus pour l’achat du moulin. Si vous vendez tout.
- Impossible, j’ai promis à la dame Liz quelques sacs pour l’aider.
- Si elle vous les rachète au-dessus des prix du marché, vous pourriez la…
 
Il s’interrompt. Les yeux du coq lui ont donné la réponse.

- Je ne quémande point auprès de ma femme, compris ?
- Juste quelques jours messire, le temps de meuler une première fois
- Qui suis-je pour réclamer des écus comme vagabond ?
- Bien messire
- Cherche au cadastre s’il y a une place près de la maison de ma dame. La suite, je m’en arrange. Les ouvriers auront tôt fait d’abattre le mur.
- Tout de suite, messire

Après la discussion avec cet intendant qui n'a pas su le modérer pendant son voyage vers KP, Killi décide qu'il patientera plusieurs jours avant que d'acheter ce fameux moulin. Donc, il peut aller se promener un peu, le temps que l'argent nécessaire arrive avec le travail des mines, et peut être un peu de prestation de bougies. En séance privée avec la bailli, merci. Direction le castel ducal, donc. Il va pouvoir emmener sa petite femme en promenade avec lui. Il  va même lui offrir mieux que ce qu’il lui avait promis dans son courrier. Si elle se souvient qu’il lui a parlé de lui rendre sa liberté, elle doit bien se rappeler des autres courriers qui ont suivi, dont celui où il lui a promis une jolie soirée d’anniversaire pour se rattraper de ne point avoir été là quand elle le fêtait. Enfin elle lui avait dit qu’elle n’était point seule, mais rien ne remplace son mari. Il se dirige tranquillement vers le château en chantonnant une chanson qu’il a entendue sur la côte.
 
« Je me souviens du bord de mer avec ses filles au teint si clair
Elles avaient l'âme hospitalière, c'était pas fait pour me déplaire
Naïves autant qu'elles étaient belles on pouvait lire dans leurs prunelles
Qu'elles voulaient pratiquer le sport pour garder une belle ligne de corps
Et encore, et encore, z'auraient pu danser la java
 
C'était chouette les filles du bord de mer, tsoin tsoin tsoin
C'était chouette pour qui savait y faire, tsoin tsoin tsoin
 
Y'en avait une qui s'appelait Liz c'était vraiment la fille d'mes rêves
Elle n'avait qu'un seul défaut elle se baignait plus qu'il ne faut
Plutôt qu'd'aller se cacher, elle laissait le premier baigneur
A regarder son joli corps, en douceur, en douceur
En douceur et profondeur
 
C'était chouette les filles du bord de mer, tsoin tsoin tsoin
C'était chouette pour qui savait y faire, tsoin tsoin tsoin
 
Lui pardonnant cette manie j'lui propose de partager ma vie
Mais dès que revint l'hiver je commence à m'inquiéter
Car sur les bords d'la Mer du Nord elle se remit au duché
Je tolérais ce violon d'Ingres sinon elle devenait attristée
 
Puis un beau jour j'en ai eu marre c'était pis que la mer à boire
J'lui ai rendu sa liberté et j'ai nagé vers d'autres eaux
En douceur, en douceur
 
C'était chouette les filles du bord de mer, tsoin tsoin tsoin
C'était chouette pour qui savait y faire, tsoin tsoin tsoin »*
 
 
- Je sais, je connais la route.
- Mais messire, on ne rentre pas comme on veut chez...
- Demat mon ange ! Tes malles sont prêtes? Quand partons-nous à Tréguier?

Le valet n’a point eu le temps de se mettre sur le chemin du coq, qui l’a devancé en utilisant ses grandes jambes, il arrive dans le bureau, l’air effaré de voir l’homme prendre la bailli dans ses bras, gestes intimes qui n’ont point leur place dans un bureau officiel. Se préoccuper de vérifier si elle a des visiteurs ou pas, rien, il ne respecte rien cet homme. Il regarde la conseillère avec un air contrit, ne sachant quoi lui dire.

 
*librement modifié selon la chanson d’Adamo, reprise ici par l’excellent Arno

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killijo_de_denere
Liz52 a écrit:
Citation :
Mon ange,

Je suis à Tréguier, demain, je serais à KP auprès de toi. Je me disais que je pourrais emmener ma bailli préférée en repos ici dans cette ville où je serais tout dévoué à elle.
Nous pourrions redécouvrir les remparts si tu veux. Je les ai inspectés et réapprovisionnés pour notre prochaine visite. Il est des petites choses que tu voudras y voir, je pense.
A moins que tu ne veuilles me faire découvrir les remparts de ta ville ?

A très vite ma douce,

Ton dévoué Killi


Elle chiffonne la missive et la jette. Comment ose t-il !!!
Parce qu'elle a passé la nuit avec lui il s'imagine que tout redevient comme avant et qu'en prime il peut aller se pavaner partout !!!
Elle est dans une colère noire. Ses mains tremblent alors qu'elle essaie tant bien que mal de se concentrer à nouveau sur son travail.
Rien n'y fait ... ses pensées reviennent sans arrêt à la même personne .... Son "Mari"

Elle s'adosse en soupirant contre le dossier de son fauteuil cherchant à reprendre un semblant de calme.
La jeune femme ne peut occulter les mots qu'elle a entendu le matin même lorsqu'elle passait au marché... Elle ne peut oublier les regards qu'elle a surpris sur elle et les chuchots qui s'en sont suivis ...
Un mauvais rêve ... elle devait faire un mauvais rêve .... le tout était de savoir quand elle allait se réveiller ...


- Regarde ... c'est elle ... la pauvre .... si elle savait ..

- Parait qu'elle est déjà bien grosse en plus ...
- Chutt elle va t'entendre la pov mignonne ... c'est ti pas malheureux ...
- Bah ... elle devait s'en douter ... il les engrosse toute ...


Elle n'avait pas pu faire autrement que d'entendre les femmes qui la dévisageaient ... Ce qu'elle avait craint par dessus tout était arrivé ... il l'avait trompée apparemment et bien même si il avait semer une fois de plus .... Comment avait il pu ... Il avait promis ...

La jeune femme s’était engouffrée le plus vite possible jusqu'au château et s’était enfermée dans son bureau où elle avait pu laisser libre court à toutes sortes d’émotions ... la tristesse, la colère , la frustration, l'indignation, la résignation ... puis ... le vide.
Il avait réussi à l'atteindre comme personne n’était parvenu à le faire mais il lui fallait redresser la tete
...

Elle ecrit .. elle compte .. elle griffonne ... Rien .. elle n'arrive à rien ... Sa tête lui fait un mal de chien et les bruits qui lui parviennent du couloir ne font qu'accentuer cette impression d'etaut qui lui enserre le crane...

- Je sais, je connais la route.
- Mais messire, on ne rentre pas comme on veut chez...
- Demat mon ange ! Tes malles sont prêtes? Quand partons-nous à Tréguier?

Elle manque de s’étrangler lorsqu'elle le voit débarquer dans son bureau comme en terrain conquis ... Elle congédie son intendant d'un sourire le rassurant sur le fait qu'elle ne lui tiendra pas rigueur de cette intrusion et lorsqu'elle se retrouve seule face à cet homme ... ce "mari" ... elle lui lance un regard glacial et répond de façon tranchante tout en continuant son travail ...


- Avec moi ... plus jamais .... tu n'as qu'à aller visiter les rempart avec la future mère de ton futur enfant ... moi je n'y ai plus ma place ....

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killijo_de_denere
Killijo_de_denere a écrit:
- Liz ma chérie, je vais trouver une solution pour te faire protéger mais crois-moi, tu préfères ne rien savoir
- je te le repète je ne risque rien
Killijo de Dénéré lui caresse la joue tendrement, tandis que Liz ferme les yeux à ce contact tremblante.
- Il ne tient qu'à toi que nous avions à nouveau notre foyer, lui dit-il doucement
- c'est trop facile Killi ... tu vas pas t'en tirer avec une pirouette ... je ne suis pas une de tes poules ....
- Je t'ai dit qu'ils ne sont point des simples brigands ceux qui s'en prendront à toi
- Fais le ménage dans tes affaires de fesses d'enfants et d'hommes et on en reparlera peut être. Je connais moi aussi bon nombre de ces personnes et alors ... je suis toujours en vie
- Tu es ma femme, je le sais. Celle qui me condamne sans savoir
- je ne demande que ça ... de savoir
- Que veux-tu savoir?
- Tout ... et surtout la vérité ... même si elle doit me faire mal... Mais ...Là s'il te plait ... laisse moi ... j'ai besoin d'etre seule et j'ai encore du travail
- Non, il peut attendre. La vérité ma chérie est que je t'ai écrit ce courrier parce que je voulais te protéger. Les activités que je mène sont dangereuses. S'ils veulent m'atteindre, ils viendront te chercher toi en premier
- ils devront pour cela franchir ces murs et je suis tres bien gardée en permanence et jamais seule meme dehors .... Killi ...
Elle soupire.
- J'ai pensé que si la rumeur disait que nous avions rompu, ils te laisseraient tranquille
- tu devrais plutôt protéger tes filles ... moi ... je n'ai pas besoin d'etre protegée
- Ma chérie, ce ne sont point des petites mains mais des hommes aguerris, habitués à protéger des têtes couronnées. Le nécessaire est fait pour mes filles.
Liz de Dragoste se prend la tete à deux mains lasse
- Tu es plus exposée parce que conseillère ducale
Killijo de Dénéré l'enlace doucement
- et mieux protegée aussi ... Roxanne ne permettrait pas qu'il m'arrive quelque chose encore moins Gwen ou Bahia. Killi .... je suis fatiguée
- Je suis ton mari je te dois protection
- Règles tes affaires et considère que la rumeur est vraie nous concernant ... vis ta vie .. je vais vivre la mienne et on verra
- Alors tout est fini... Comme ça
- j'en sais rien ... je ne sais plus rien .. je suis vide
Killijo de Dénéré encaisse le coup sans réagir. Liz lève un regard anéanti vers lui.
- La Duchesse m'attend je dois y aller à présent ..
- Mon ange, laisse-nous du temps, tu ne peux pas tout remettre en question ainsi, lui dit-il en la prenant dans ses bras Elle attendra. Liz se laisse étreindre mais le repousse doucement ensuite...
- Je dois y aller Killi .... mais ... D'accord ... je te laisse du temps
Liz de Dragoste s'ecarte pour prendre ses affaires
- Embrasse-moi
Liz de Dragoste se retourne et le regarde surprise par sa demande
- pardon ?
- Viens m'embrasser ma chérie, pour le plaisir
Liz de Dragoste s'approche de lui ses levres frôlant les siennes et lui depose un imperceptible baiser .... sur la joue.
- Tu reste ma nymphe mon ange
Liz de Dragoste ne peut s'empêcher de sourire doucement à cette evocation qui leur est propre
- je dois y aller pardonne moi
- Je te montrerais que je suis digne de ta confiance
Liz de Dragoste prend sa main et y depose a l'intérieur un baiser avant de le laisser là dans le bureau ... seul. Killijo de Dénéré la regarde tendrement partir... Avant d'avoir le regard qui se durcit sur la garce qui propage des mensonges. Il sort à grands pas du bureau de sa douce pour rejoindre son valet. Il le trouve occupé à dresser une liste du matériel nécessaire pour entraîner les hommes pendant qu'ils seront à KP. S'ils ne se battent point, ils vont perdre leur hargne. Il a besoin de les tenir et de les rendre toujours plus agressifs. Surtout s'ils doivent protéger la bailli sans qu'elle le voit.
- Aloïs, as-tu entendu parler des rumeurs me concernant ?
- Bah messire, j'en sais trop rien, j'étions pas trop sorti ce jourd'hui.
- As-tu vu l'Aldegonde ces derniers temps ? Elle est la seule qui m'a approché.
- Bah euh non, j'croyons qu'elle restait à Rennes, moi.
- Du tout, elle devait rester ici et préparer les lieux et me trouver une maison avec les commodités habituelles suite à ma demande.
- Pensez qu'c'est elle qui dit qu'elle a été arrangée par vous ?
- Il paraîtrait qu'elle est enceinte de mes oeuvres.
- Ah, vous l'avez tronchée ?
- Non, elle m'a nettoyé quelques fois le bas-ventre avec la bouche lors de mon bain, mais rien de plus. A moins qu'elle n'ait avalé plus qu'elle ne le devait et que du coup, elle est enceinte, mais je lui ai parlé de la tisane par sécurité.
- Sais pas messire, j'vas m'renseigner et j'vous la ramène si y'a besoin
- C'est très urgent en effet. La dame Liz m'a informé de ces rumeurs.
- Ah oui ! Elle pardonnera point.
- Tu as tout compris.

Le valet file rapidement à la recherche de la jeune servante pour vérifier déjà si les rumeurs sont vraies. Il n'y a point d'fumée sans feu, disait sa pov'mère, mais l'maître est sérieux avec sa dame. Il ne voit pas pourquoi il aurait fauté avec elle.

*Ecrit à 4 mains avec JD Liz*

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killijo_de_denere
Killijo_de_denere a écrit:
- Liz ma chérie, je vais trouver une solution pour te faire protéger mais crois-moi, tu préfères ne rien savoir
- je te le repète je ne risque rien
Killijo de Dénéré lui caresse la joue tendrement, tandis que Liz ferme les yeux à ce contact tremblante.
- Il ne tient qu'à toi que nous avions à nouveau notre foyer, lui dit-il doucement
- c'est trop facile Killi ... tu vas pas t'en tirer avec une pirouette ... je ne suis pas une de tes poules ....
- Je t'ai dit qu'ils ne sont point des simples brigands ceux qui s'en prendront à toi
- Fais le ménage dans tes affaires de fesses d'enfants et d'hommes et on en reparlera peut être. Je connais moi aussi bon nombre de ces personnes et alors ... je suis toujours en vie
- Tu es ma femme, je le sais. Celle qui me condamne sans savoir
- je ne demande que ça ... de savoir
- Que veux-tu savoir?
- Tout ... et surtout la vérité ... même si elle doit me faire mal... Mais ...Là s'il te plait ... laisse moi ... j'ai besoin d'etre seule et j'ai encore du travail
- Non, il peut attendre. La vérité ma chérie est que je t'ai écrit ce courrier parce que je voulais te protéger. Les activités que je mène sont dangereuses. S'ils veulent m'atteindre, ils viendront te chercher toi en premier
- ils devront pour cela franchir ces murs et je suis tres bien gardée en permanence et jamais seule meme dehors .... Killi ...
Elle soupire.
- J'ai pensé que si la rumeur disait que nous avions rompu, ils te laisseraient tranquille
- tu devrais plutôt protéger tes filles ... moi ... je n'ai pas besoin d'etre protegée
- Ma chérie, ce ne sont point des petites mains mais des hommes aguerris, habitués à protéger des têtes couronnées. Le nécessaire est fait pour mes filles.
Liz de Dragoste se prend la tete à deux mains lasse
- Tu es plus exposée parce que conseillère ducale
Killijo de Dénéré l'enlace doucement
- et mieux protegée aussi ... Roxanne ne permettrait pas qu'il m'arrive quelque chose encore moins Gwen ou Bahia. Killi .... je suis fatiguée
- Je suis ton mari je te dois protection
- Règles tes affaires et considère que la rumeur est vraie nous concernant ... vis ta vie .. je vais vivre la mienne et on verra
- Alors tout est fini... Comme ça
- j'en sais rien ... je ne sais plus rien .. je suis vide
Killijo de Dénéré encaisse le coup sans réagir. Liz lève un regard anéanti vers lui.
- La Duchesse m'attend je dois y aller à présent ..
- Mon ange, laisse-nous du temps, tu ne peux pas tout remettre en question ainsi, lui dit-il en la prenant dans ses bras Elle attendra. Liz se laisse étreindre mais le repousse doucement ensuite...
- Je dois y aller Killi .... mais ... D'accord ... je te laisse du temps
Liz de Dragoste s'ecarte pour prendre ses affaires
- Embrasse-moi
Liz de Dragoste se retourne et le regarde surprise par sa demande
- pardon ?
- Viens m'embrasser ma chérie, pour le plaisir
Liz de Dragoste s'approche de lui ses levres frôlant les siennes et lui depose un imperceptible baiser .... sur la joue.
- Tu reste ma nymphe mon ange
Liz de Dragoste ne peut s'empêcher de sourire doucement à cette evocation qui leur est propre
- je dois y aller pardonne moi
- Je te montrerais que je suis digne de ta confiance
Liz de Dragoste prend sa main et y depose a l'intérieur un baiser avant de le laisser là dans le bureau ... seul. Killijo de Dénéré la regarde tendrement partir... Avant d'avoir le regard qui se durcit sur la garce qui propage des mensonges. Il sort à grands pas du bureau de sa douce pour rejoindre son valet. Il le trouve occupé à dresser une liste du matériel nécessaire pour entraîner les hommes pendant qu'ils seront à KP. S'ils ne se battent point, ils vont perdre leur hargne. Il a besoin de les tenir et de les rendre toujours plus agressifs. Surtout s'ils doivent protéger la bailli sans qu'elle le voit.
- Aloïs, as-tu entendu parler des rumeurs me concernant ?
- Bah messire, j'en sais trop rien, j'étions pas trop sorti ce jourd'hui.
- As-tu vu l'Aldegonde ces derniers temps ? Elle est la seule qui m'a approché.
- Bah euh non, j'croyons qu'elle restait à Rennes, moi.
- Du tout, elle devait rester ici et préparer les lieux et me trouver une maison avec les commodités habituelles suite à ma demande.
- Pensez qu'c'est elle qui dit qu'elle a été arrangée par vous ?
- Il paraîtrait qu'elle est enceinte de mes oeuvres.
- Ah, vous l'avez tronchée ?
- Non, elle m'a nettoyé quelques fois le bas-ventre avec la bouche lors de mon bain, mais rien de plus. A moins qu'elle n'ait avalé plus qu'elle ne le devait et que du coup, elle est enceinte, mais je lui ai parlé de la tisane par sécurité.
- Sais pas messire, j'vas m'renseigner et j'vous la ramène si y'a besoin
- C'est très urgent en effet. La dame Liz m'a informé de ces rumeurs.
- Ah oui ! Elle pardonnera point.
- Tu as tout compris.

Le valet file rapidement à la recherche de la jeune servante pour vérifier déjà si les rumeurs sont vraies. Il n'y a point d'fumée sans feu, disait sa pov'mère, mais l'maître est sérieux avec sa dame. Il ne voit pas pourquoi il aurait fauté avec elle.

*Ecrit à 4 mains avec JD Liz*

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killijo_de_denere
Killijo_de_denere a écrit:
Ah ben voilà ! 20 bougies en institutions ! Château ducal, tôt le matin ? Non, le coq a besoin de dormir. Il a encore dormi tout seul ce soir-là, sous la tente, se demandant comment la convaincre de passer une nouvelle nuit avec lui. Il avait passé la soirée avec Naelig qui, à l'évocation de son nom, s'était mise à l'invectiver. De fantôme à mauvais mari qui fait pleurer sa femme et met des servantes enceintes. Il avait tout eu. Sauf que : il a fait pleurer sa femme, il le sait, et pas uniquement en ayant voulu rompre leur mariage, il a été trop absent, il le sait aussi, mais il a voulu honorer une dette d'honneur qui lui a pris plus de temps que prévu et a trouvé le moyen de tomber malade dans la foulée. Enfin s'il arrive à mettre la main sur la menteuse qui raconte à qui veut l'entendre qu'il l'a mise enceinte, elle passera un sale quart d'heure. A cause de cette pouf, il dort seul et abandonné. Bien sûr, il pourrait trouver un trou où nicher. Mais si elle l'apprend... Il est déjà sur la sellette... Il ne donnerait pas cher de son mariage avec sa belle. Parce que finalement le mariage, il y tient. Bien plus à la femme qui est son épouse, bien sûr. Il veut la garder. A tout prix. Même de quelques sacrifices. Les moines arrivent bien à survivre, non ? Il se précipite au bureau de sa belle, ravi de pouvoir lui montrer son utilité. Il arrive en ouvrant grand la porte, les bras ouverts tel un sauveur.

- Mon ange! J'ai le plein de bougies en institutions! Tu n'as plus a t'inquiéter je suis là

Liz relève la tête...

-  Tiens donc .... le sauveur de ces dames ... Je t'écoute
- Ca mérite un bisou ça, je puis t'en fournir 20 ! D'un coup !

Liz pose sa plume lentement et le regarde ...

- pas de bisous et j'en ai besoin de 10 cela suffira ....
- Ah ? Moi qui croyais t'aider
- mais tu le fais, j'en ai besoin .... Mais que de 10
- Même pas un tout petit, sur la joue avec un câlin pour le déplacement?

Liz lui fait signe d'approcher. Killi approche avec un  grand sourire. Liz lui fait signe de se baisser. Killi la regarde, surpris.

- Pourquoi donc ?
- parce que tu es debout et que moi assise
- Moui.... Mais si je m'assieds, tu peux venir sur mes genoux. Ou tu peux te lever pour le câlin, ce sera plus pratique. Ou mieux, tu me fais un câlin sur les genoux

Liz le regarde fixement ....

- je travaille ... tu ne veux pas de ton bisou donc ?

Killi lui caresse le cou.

- Bien sûr que si, assorti d'une promesse d'une ballade avec moi ce soir, sur les remparts
- je ne fais pas de promesse que je ne puisse tenir moi ... mais ta derniere poule pondeuse serait surement ravie de cette proposition..

Liz tire sur sa chemise et l'embrasse sur le front

- Ma chérie, je n'ai pas encore tiré cette histoire au clair, mais je te promets que je n'ai rien fait. Il doit s'agir d'une fille perdue qui veut faire passer sa grossesse à sa famille pour être sauvée
- ben voyons .... ce n'est plus mon soucis mais le tien à présent

Killi se penche et lui vole un baiser dans le cou. Liz frissonne et le repousse

- file ! j'ai du travail....
-  Et s'il s'avère qu'elle a menti, me pardonneras-tu ?
- et ... merci pour les PE. On en est pas de là .. loin de là meme... Ouste !
- Je puis bien plus pour toi, je t'attendrais au pied des remparts ce soir, viens, juste pour profiter ensemble de la pleine lune

Liz lui montre la porte en souriant tout de même ...

- tu as du travail il me semble toi aussi alors dehors
- Oui ma jolie patronne, à vos ordre, patronne. Un petit baiser d'encouragement ?
- DEHORS !!! rooooo

Liz ne peut s'empecher de rire alors que Killi lui sourit et file.

- A ce soir mon ange


*Ecrit à 4 mains avec JD Liz

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killijo_de_denere
--Aldegonde a écrit:
- Ma fille, vous ne pouvez commettre ce crime !
- Je sais, mais que puis-je faire ?
- Ayez cet enfant, le père vous aidera probablement, si c'est un noble

La jeune fille regarde le curé, les yeux écarquillés. Le secret de la confession ne semble point si bien gardé. Elle s'est aperçue qu'il y a eu fuite et que la commère des lavandières a parlé. Son ventre est bien visible maintenant, elle ne peut plus cacher qu'elle est grosse des oeuvres d'un homme. Et la liaison s'est vite faite entre son service pour le coq et sa grossesse. Elle ressort de l'église bouleversée. Que va-t-elle faire? Elle n'a pas osé se présenter au maître. Il le verra immédiatement. Il va vouloir qu'elle aille voir la faiseuse d'anges pour s'en débarrasser. Elle a peur. Il sera fâché contre elle, c'est sûr, mais elle ne veut pas mourir. Elle ne sait même pas si elle a envie de perdre cet enfant. Elle erre dans la rue, le châle sur le dos. Elle a mis une coiffe couvrant ses cheveux et allant loin sur ses yeux pour mieux cacher son visage, mais elle sent encore les regards sur elle. La servante que le coq a engrossée. Elle n'a rien dit mais il ne la croira pas. Il est très à cheval sur la discrétion. S'en rappelle-t-il d'ailleurs  ? Son amie dit qu'il semblait bien réveillé pour leur faire ce qu'il a fait mais elle ne sait pas. Ses yeux étaient ouverts mais son âme était ailleurs. Elle regarde les murs des maisons, cherchant à s'y cacher pour ne pas voir ces regards compatissants ou haineux. Elle qui brise le mariage du coq. Enfin qui rend Liz malheureuse surtout. Le coq, on s'en doutait, la coupable, on l'attendait pour la détester. Elle entend une réflexion désobligeante de trop et regarde la femme en criant :

- Si j'avais pas été là, il serait mort, son coq de mari ! Mais ça, tout le monde s'en fouuuuuut !
 
Cela se termine par un hurlement de rage mêlé au désespoir de l'impuissance. Elle court plus qu'elle ne marche maintenant, cherchant à fuir les mégères qui semblent prêtes à la lyncher dans un coin. D'un côté, les hommes qui ne sont pas contre récupérer les restes du coq, il leur apprend toujours un petit quelque chose, de l'autre, les mégères qui voient une occasion rêvée de crever une petite garce voleuse de mari. Elle regarde à gauche et à droite, paniquée, se demandant lesquels sont les moins pires entre les violeurs et les bourreaux. Elle trébuche sur une pierre et tombe, à l'entrée d'une ruelle donnant sur la place du marché. Elle se fait relever par des mains brusques, qui palpent sa délicate poitrine en la pinçant. Elle hurle pour se défendre, certaine que cela ne sert à rien, avec l'énergie du désespoir. Les hommes ont gagné, elle espère vite perdre connaissance pendant qu'ils la besogneront.

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killijo_de_denere
Naeligdekerrandic a écrit:
Voilà que j'fais mon tour dla ville, parce que la garde c'est moi cette s'maine.

Alors que jpasse au marché, jvois un attroup'ment d'aotroùs* dans un coin sombre dla place.
C'est pô courant ça par chez nous, alors j'm'en vas voir cqui s'passe et quand j'arrive, jconstate quy sont en train de....de..... oulà.....
J'suis un pô gêné, j'ai jamais vu des aotroùs dans c't'état, et jpense soudain à cque Coyote m'a dit.....

Ben ça doit être normal, alors que jme dis en moi même, en tirant mon épée.
Pis d'un seul coup, j'dis simplement :

Demat d'an holl.
Faudrait surtout pô vous gêner Aotrous*....... Mais jcrois quvous pourriez faire ça ailleurs.

J'jette un r'gard vers la Dim'zell qu'a l'air d'jà bien grosse, pis pô vraiment d'accord de cque lui font ces aotroùs*, en plus, et jgrogne un pô en ajoutant :
A moins quvous vouliez tâter dmon épée, jvous conseille d'rentrer bien gentiment auprès dvos itrons**......

J'attends quy s'en vont et j'range mon épée. Jsuis bien content parce qu'elle m'a pô servi, heureus'ment, car jsais à peine la t'nir en vrai.

J'tends ma main à la Dim'zell, lui d'mandant un pô gênée :

Mon a ra ?
Si tu veux porter plainte contre ces aotroùs, j's'rai témoin, et comme jsuis la Maréchale/Douanière cette semaine, jpense qu'on m'écout'ra.


J'la r'garde encore, pis dnouveau jlui d'mande :
Tu vas pouvoir rentrer chez toi ?
T'as un chez toi au moins ?

Soudain, jcomprends qui elle est. Comme tout lmonde j'ai entendu des choses, et jme dis qu'elle d'vrait pô trop trainer comme ça dans les rues, surtout en cmoment.

Alors, comme j'aimed'aider les gens, jlui dis gentiment, d'une voix douce, dans laquelle il n'y a nulle trace d'arrière pensées :

Si tu veux, tu peux v'nir au Moulin des Kerdren, jusqu'à la fin ......
J'ai d'jà aidé l'docteur à accoucher Mômfée, alors si tu veux j't'aid'ra......


Jlui tends ma main, parcque jsuis comme ça.
Pis jme dis qupersonne va oser v'nir la chercher chez moi, dtoute façon, alors elle s'ra un pô comme protégée, et p'têtre qu'on saura enfin vraiment l'fin mot d'c't'histoire.


Ha au fait, Naelig de Kerrandic eo ma anv***, mais tu peux m'ap'ler Naelig et mdire tu.
J'voudrais bien lui sourire pour la rassurer, mais jsais pô encore trop bien faire ça......


*aotroùs = hommes
**itrons = femmes
***Naelig de Kerrandic eo ma anv = Naelig de Kerrandic est mon nom

Ben vi, jme suis invitée, parce qu'il n'y a pas écrit qu'c'est fermé, et puis, ça vous f'ra du bien dpas rester juste à 4 mains ! 

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killijo_de_denere
Liz52 a écrit:
Une journée de paperasse de chiffres ... une de plus ... mais au fond elle aimait ça et cela lui permettait de penser à autre chose qu'à ses soucis personnels. Oh elle ne se plaignait pas car elle devait bien se l'avouer ... il savait trouver les arguments qui touchent le Coq ... dans tous les sens du terme.
Il avait été touchant lorsqu'il était venu la voir et qu'il lui assurait de la véracité de ses sentiments et de sa fidélité .... Elle avait presque été tentée de le croire ...


Liz !!! il va encore t'avoir avec ses belles paroles !!! Reprends toi !!

Elle essaie de se faire une raison mais bon ... elle l'a aimé et l'aime probablement encore mais la plaie qui fait saigner son cœur est béante et elle ne peut pardonner comme ça ... encore moins si ... si enfant il y a ...

La jeune femme marche au hasard des rues sans vraiment savoir où elle va ... le marché .. elle y est passée le matin même pour y entendre chuchots et médisances ...
Elle s’arrête entendant des voix dans la ruelle voisine ... Cette voix ... mais ... Nael ?
Sans réfléchir elle se dirige là d'où viennent les voix en question et se retrouve nez à nez avec son amie arme à la main et ... une jeune femme ... qui doit pas être plus vieille qu'elle et qui semble avoir été malmenée ...


- Mon dieu mais que c'est -il passé ici ? Vous allez bien toute les deux ?

Elle se retourne vers les gardes qui l'accompagnent partout et leur ordonne d'aller sécuriser les lieux .. puis s'agenouille vers la jeune femme au sol.

- Vous allez bien ? Nael ?

Soudain elle se fige ... elle la reconnait cette jeune fille ... Non ... Aldegonde ... Elle était à leur service à la maison Dénéré ... Ses yeux tombe sur son ventre qui ne laisse aucun doute sur son etat et devient plus blême qu'une morte ... 
Ses mains tremblent alors qu'elle se redresse.. ses yeux ne peuvent contenir ce que son coeur saigne et elle part en courant les laissant là ...

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killijo_de_denere
Naeligdekerrandic a écrit:
Arf voilà Liz qui déboule, et j'essaie tant bien qu'mal de m'mettre entre elle et la dim'zell*, parce que jpense que c'est celle qu'elle doit pô rencontrer.....

Bref, alors qu'elle m'questionne, j'lui réponds sans qu'elle semble m'entendre vraiment :

Des aotroùs** malmenaient cette dim'zell*.
Comme que jsuis la Maréchale cette s'maine, ben jsuis v'nue l'aider.
Ca m'a paru .....normal dremettre dl'ordre et d'secourir cette dim'zell*.


J'regarde Liz un moment pis j'ajoute :
J'vais bien, mais la Dim'zell*, jsuis pô sûre.
J'vais l'em'ner chez moi et j'f'ra cqui faut pour quelle va bien.


Jla r'garde encore, la défiant du regard. Y a rien à r'dire dma décision, même si ça lui plaira p'têtre pô.
Elle est mon amie, mais cette fille si c'est vrai qu'elle s'est fait avoir par l'Coq, c'est pô sa faute d'elle. C'était sa servante et lui son maître..... On sait bien qu'ça spasse souvent comme quça.
Bref......

Bien sûr Liz fini par voir l'visage dla dim'zell*, et pô ddoute, elle la r'connait parce qu'elle la connait, et du coup, ben, quand elle voit son bidon un pô rond, elle finit par s'enfuir.
D'un côté jla comprends un pô..... mais jpeux pô laisser la dim'zell* comme qu'ça, moi. Tant pis si elle m'en voudra......
Pis en plus l'Coq, y pourra bien la chercher partout, mais y l'a pô intérêt d'venir chez moi. Sans quoi y va être drôl'ment r'çu, lui, dlaisser ses gens sfaire malmener dla sorte, dans MA ville !



*dim'zell = demoiselle
**aotrous = hommes

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killijo_de_denere
Aloïs, incarné par Killijo_de_denere a écrit:
Aloïs la cherche depuis le matin. Une servante enceinte, ça doit bien se trouver kekpart ! Pis tout le monde en parle, mais personne l'a vue ? A d'autres, hein ! C'quoi c't'histoire ? Il a fait tous les endroits où elles vont les domestiques, la rivière, la taverne où elles boivent un coup ou deux pour raconter l'compte, le marché, tiens, y va aller voir. Il se dirige vers la place du marché, y va bien la trouver, l'Aldegonde. Elle y étaut toujours fourrée quand l'm'aît' y était dins l'bô. Il est passé par un raccourci. Crétin. T'aurais dû prendre une rue connue mais en même temps, si elle veut pô êt' vue... Enfin, vu comme elle fait parler d'elle, autant qu'elle brode sur ses jupons "enfant du coq", elle ira plus vite, c'te garce. Qu'elle est bête... Mais qu'elle est bête ! Elle sait qu'y va l'aider à le passer avant qu'elle ait le temps de dire ouf et sans l'aide d'une sage-femme ?

Il entend un hurlement et des cris de femmes qui rouspètent. C'qu'elles ont les greluches ? Elles veulentent un coup aussi ? Il entend "Allez, si t'arrive pas à r'tirer tes braies, suis prêt, moi ! Vais lui montrer q'qu'c'est un homme ! Il arrive qu'y sont dispersés. Nom di dious, qui qu'a réussi ça comme ça ? Il voit la petite sauvageonne. Ouais, y comprend mieux. Elle a du coffre et du caractère la gamine. Y sont tous partis, les commères en prime. Il l'a même pas entendue crier. L'Aldegonde a l'air secouée, mais elle a l'air d'aller bien. Bon, ses jupons sont un peu déchirés, elle est un peu en sale état, mais un bon bain et ça ira. Elle est solide la p'tite. Pis faut qu'y la ramène au maît'. Il l'attend. Elle va d'voir lui raconter pourquoi qu'elle est enceinte de lui. C'qu'elle est bête... Pourquoi elle a pas fait passer le lardon ? Elle croit quoi ? Y la laissera pas. La dame Liz, elle voudra jam... Nom d'une burne d'Aristote en bois ! La v'la ! Ben oui... Y les a laissées faire la conversation, hein. Les femmes, ça a toujours besoin de parler. Et v'la-t-y pas que la dame Liz arrive. C'est mort. E' va croire qu'c'est l'maît', c'est sûr. Mais qu'elle est bête ! Y lui pardonnera jamais d'avoir fait partir la dame Liz. Elle sait qu'elle va prend' cher ? Les hommes de tout à l'heure, c'est rien à côté de c'qui l'attend. Y f'rait mieux d'avorter elle-même, tiens. Y gagnerait du temps. Ben ouais hein ! La dame Liz, elle a compris ! C'qu'elle est bête ! Quoiqu'y va faire main'nant ? Et l'autre qui entraîne la gamine ailleurs ! Mais c'est pas fini ? C'pas l'bonne direction ! Chez l'maît', c'est d'l'ot'côté. Bon... C'qu'y faut pas faire pour une bécasse... Il les suit à grands pas, suant comme un boeuf à courir après une poulette si stupide qu'è' se laisse entraîner par n'importe qui. Trouver une idée puisque l'autre pintade ne fait rien. Ah ça, el' doit avoir peur du maît' ! C'qu'elle est bête...

Halte là ! Ousque vous emmenez ma fiancé ?

Ben ui. Dans l'urgence, on fait c'qu'on peut... Y a pas envie d'se prendre une dose parce qu'y s'l'est fait retirer sous l'nez.

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killijo_de_denere
--Aldegonde a écrit:
Elle entend des cris et des vociférations de partout. Des milliers de mains la serrent, la déshabillent, elle entend ses jupons craquer. Les mains qui glissent dans son corsage. Elle est tétanisée à l'idée de ce qu'il va se passer. Au moins, avec le coq, elle avait pu s'amuser à son rythme pendant que sa copine l'embrassait et la caressait. Elle reste immobile, résignée alors qu'elle entend une gouaille ferme qui disperse tout le monde. Elle la regarde, choquée.

Naeligdekerrandic a écrit:
Mon a ra ?Si tu veux porter plainte contre ces aotroùs, j's'rai témoin, et comme jsuis la Maréchale/Douanière cette semaine, jpense qu'on m'écout'ra.

Elle ne comprend pas tout ce qu'elle dit, elle vient de la campagne Angevine, elle ne comprend pas tous les mots de Breton. Puis elle parle vite. Elle a à peine le temps de comprendre ce qu'il se passe. Accoucher ? Naelik ? Hum ? Elle relève la tête en entendant une voix familière. Non... Pas elle. Tout le monde mais pas elle. La douleur qu'elle voit dans ses yeux lui fait comprendre l'étendue de l'amour qu'elle a pour son coq de mari, sa maîtresse. Parce que oui, elle fut sa maîtresse. Elle était gentille avec elle. Elle ne lui donnait jamais d'ordre, elle lui demandait toujours si elle a le temps ou si c'est pas trop difficile. Et là, elle lui montre que son mari l'a trompée. Avec elle. C'était juste un jeu. Une rigolade innocente à laquelle il a participé sans vraiment comprendre mais elle n'avait pas l'intention de... Elle est triste. Tout ce malheur. Et c'est pas fini. Elle va en faire quoi de l'enfant du coq ? Elle sait pas. Personne n'en voudra. Pas ici. Y sera illégitime et elle, une fille perdue. Elle regarde la maréchale qu'est bien gentille et qui l'aide à se relever. Mais elle pourra rien faire pour tout ça. C'est trop tard. Le maître ne lui pardonnera pas. Il a bien expliqué. Pas de bébé, la tisane. On joue, mais pas de bébé. Elle a voulu savoir ce que c'étit de l'avoir à l'intérieur. Pourquoi les autres et pas elle ? Elles lui avaient toutes raconté. A l'époque ousque la dame Liz était pas là. C'était chacune son tour. Puis elles pouvaient prendre leur bain avec lui et même dormir avec lui. Elle, elle a juste eu droit au bain. Et encore. Trois fois. Après fini, rideau. Il s'occupait de ses affaires de mission. Elle mettait des décolletés, elle lui montrait ses jambes, rien n'y a fait. Y r'gardait, ça oui. Mais y touchait pus. Sauf quand elle est venue avec sa copine et qu'elles se sont amusées. Il ne disait rien mais il les tenait, il les guidait comme un automate à c'qu'elle a vu. Et maintenant... Que va-t-elle faire ? Elle se laisse entraîner sans chercher à comprendre. Elle a plus de maison où servir. Personne ne voudra plus d'elle pour ce qu'elle a fait. A l'église, ils veulent qu'elle le dise à son maître, qu'il l'aidera. C'est un diacre après tout. Les copines disent de le faire passer. Elle ne sait plus. Elle voit seulement ses yeux et sa douleur profonde. Faut pas croire les hommes, ils font trop mal. Elle a voulu avoir le coq parce qu'elle voulait aussi qu'il lui dise qu'elle est jolie et qu'elle fait ça bien. Elle n'a rien eu. Elle a tout perdu. Maintenant, elle suit la maréchale sans un mot. Blessée.

Halte là ! Ousque vous emmenez ma fiancée ?

Hum ? Quel fiancé ? Un fou qui veut bien passer après le coq et élever son enfant ? Elle reconnaît la voix après l'étonnement. Aloïs. Elle aurait dû s'en douter. L'âme damné du coq. Elle va devoir aller s'expliquer. Son instinct de survie lui dit de ne pas le suivre, mais sa tête lui dit qu'elle a plutôt intérêt à aller avec lui, parce que si les hommes qu'il commande lui mettent la main dessus, elle regrettera de ne pas être restée au milieu de cette foule. Et ils la retrouveront tôt ou tard. Elle dit d'une voix un peu tremblante.

Mon chéri ! Quelle bonne chose que tu m'ais retrouvée !

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killijo_de_denere
Naeligdekerrandic a écrit:
J'fais volte face, alors qu'j'entends derrière moi une voix mdire :
Halte là ! Ousque vous emmenez ma fiancée ?

J'regarde l'aotroù* en question, en grimaçant, parcque jle connais pô.
Pis jfinis par r'garder dnouveau la Dim'zell** qu'à un moment d'hésitation quand même avant d'répondre :

Mon chéri ! Quelle bonne chose que tu m'ais retrouvée !
Sa voix a pô l'air plus assurée qule r'gard qu'elle lui lance, et franch'ment ça mdit rien qui vaille, mais jlâche quand même sa main.
Jla r'garde longuement, on dirait qu'elle a pris sa décision, alors jlui dis :

T'es sûre qu'ça va aller ?

Si t'as des problèmes, viens mvoir.
J'habite au Moulin des Kerdren sur la colline qui surplombe la ville, tu peux pô t'tromper.

Jsuis forte, jte protèg'rais si t'as b'soin.


J'regarde dnouveau l'aotroù*, jle toise dla tête aux pieds et vice versa. Pis sans hésitation aucune, j'lui dis :
Lui fais pô dmal toi, sans quoi jte jure que jte r'trouv'ras où qu't'es ! Foi d'Nael !
J'espère qu'il a bien compris l'message, parce que j'rigole pô du tout quand jdis ça, tout lmonde l'sait au village !!!!



*Aotroù = homme
**Dim'zell = demoiselle

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