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[Archive] Isolé dans une chambre...

killijo_de_denere
Liz52 a écrit:
Elle est fière de voir comment elle réussit à le déstabiliser ... ça oui ... il est furieux son Coq ... oui parce qu'elle ne peut le nier ... il est quand même son coq .... Ils se font beaucoup de mal ces derniers temps mais ... aussi tellement de bien...
Le laissant à sa philosophie à deux écus elle le regarde tout sourire, le dévisageant et imaginant très bien ce qu'elle pourrait faire avec lui là dans cette salle de classe si il n'y avait pas les autres élèves.
Petits battements de paupières ... légers soupires évocateurs ... Il est sure qu'il aurait reçu son message subliminale.


- Que de belle parole il a dit ce cher Aristote , j'en conviens mon Mari .... tout un art pour ne pas prononcer le mot FIDELITE mais en le décrivant si bien .... j'en suis encore émue ...


Elle se tourne alors vers ses deux collègues masculins de la soirée pour recueillir leur avis sur la question.

- Qu'en pensez pour Tic et Tac ?

Elle n'a pas pensé à leur demander leur noms ...

- Ne seriez vous pas ravis de m'etre fidèle si vous deviez me prendre pour épouse ? Pour plaire à Aristote et à Killi qui revendique haut et fort ces écrits devant témoins ce soir !!

Buste en avant ... lèvres charnues entre ouvertes et regard éloquant ... nul doute que eux aussi sauront quoi répondre à la question. Mais ils ne sont pas sa proie car oui ce soir elle chasse ..... elle a bien envie de manger du Coq ce soir la jolie blonde. Et quoi de meilleur qu'un plat savamment mijoté ?


Les deux jeunes garçons la regarde sourire béat sur leur visage et un léger filet de bave aux commissures des lèvres...
L'un deux tente une approche en posant une main tremblante sur sa cuisse ...


Ohhh un courageux  se dit la jeune "Diane chasseresse"

Elle se penche en avant vers lui tout en lui prenant la main afin de la retirer de sa cuisse et lui murmure à l'oreille mais suffisamment fort pour que le professeur entende ...

- il vous faudra patienter ... ce soir je compte dévorer un coq ... j'ai un appétit d'ogresse...

Un petit baiser mignon aux coins des lèvres pour le remercier de sa collaboration fortuite et elle se lève pour se poster devant son repas ...

- pardonnez moi professeur mais ma faim est si grande .... je n'ai pas manger convenablement depuis un moment ..... j'ai une envie de coq irrépressible à assouvir.... je vais devoir me retirer à mon moulin ...

Une main douce se pose sur la joue de l'objet de son désir et elle sort en souriant ....

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killijo_de_denere
Killijo_de_denere a écrit:
Du coq, elle en a mangé. Il lui a repassé les plats. Deux fois. Avec une option petit déjeuner spécial du Killi. Les deux énergumènes, Tic et Tac ou Tac et Tic ou que sais-je, cours non validé. Ca leur apprendra. Ah ils n'ont rien demandé ? Ben ils n'avaient qu'à se décaller. Il a vu cette main sur sa belle. Pauvre fou... Il va certainement se faire voler et rosser. Dans l'ordre ou le désordre, selon les plaisirs des brigands qui le feront. On ne touche pas à la dame du coq. Quelqu'un en doutait encore ? Il se chargera de donner cours. Personnellement. Il est allé au moulin ce soir-là pour son cours particulier. Ils ont fait trembler les murs du moulin cette nuit-là. Elle a voulu connaître la philosophie d'Aristote, elle en a été repue. Il lui a expliqué les principes du fondement de l'institution Aristotélicienne et même Killiesque, même si elle y adhère beaucoup moins. Elle finira par en accepter tous les principes. Ils ont toute leur vie pour cela.


Quelques jours plus tard

Cours de commerce à ses côtés. Il n'est plus le prof, elle n'est plus la petite élève impertinente qu'il punit à coups de devoirs à défaut de lui filer la fessée qu'il brûle de lui donner. Il vient s'installer à ses côtés, tout près, très très près pour pouvoir lui tenir la main tandis qu'il écoute le prof. Il en profite pour la promener sur elle alors que le prof expose une nouvelle théorie. Sa main se perd dans son dos. Il lui semble être revenu dans la situation où il profitait de lui fournir des bougies en institutions Il l'appelait pour des questions anodines et, lorsque le valet disparaissait ou leur tournait le dos, il lui volait un baiser, glissait sa main sous ses jupons ou autre, selon l'inspiration. Il remonte sa main dans son cou et caresse doucement ses cheveux à la base de sa nuque. Il est bien, ils sont simplement un homme et une femme qui profitent de la vie comme elle dit. Il n'écoute plus rien. Elle est là et c'est tout ce qui compte.



[Quelques temps plus tard]

Killi travaille régulièrement pour le duché et aussi surtout pour sa bailli. Il a une régularité qu'on ne lui connaissait point. Mais ce travail avec les bougies inclut aussi des rencontres avec sa belle, des moments complices, parfois câlins, parfois coquins. Toujours en douceur, enveloppés de plaisir - partagé si l'on en voit le sourire qu'elle affiche lorsqu'il se présente à son bureau pour travailler avec elle. Il n'y a que ce fonctionnaire qu'elle reçoit personnellement avec la porte fermée. Que s'y passe-t-il ? Nul ne le sait vraiment, mais à en juger à la valetaille qui insiste pour rester à cet étage et qui semble passer régulièrement devant la porte, les ragots vont bon train. Ce jour-là, comme les autres, il arrive, triomphal, en fin de journée, propre comme un sou neuf, coiffé, chemise et braies propres. Il s'est fait tout beau pour sa belle. Il lui a fait planter le rosier ce matin-même. Celui qu'il lui avait fait planter aux Rosiers lorsqu'elle avait intégré les lieux. Sa propre chambre, qu'elle n'avait guère occupée finalement, plus occupée à visiter la chambre Appolon avec son hôte. Par ce cadeau, il espère lui faire comprendre qu'il espère très vite qu'elle viendra re-visiter les Rosiers en sa compagnie, comme ils en ont parlé en taverne. Etrenner chacune des pièces à nouveau. Tous les deux. Il n'a plus besoin de s'annoncer, il passe à peine voir le moine chargé d'enregistrer les prestations des fonctionnaires.

- Hola mon brave ! Comme d'habitude !

Il viendra signer en repartant, fourbu mais rassasié. A moins qu'il ne lui demande de signer pour lui parce qu'il aura sa belle dans les bras pour passer le reste de la nuit avec elle là où elle l'aura décidé. Il se présente au bureau de sa belle, souriant.

- Bonjour mon ange ! Comment vas-tu ?

Il lui tend les bras pour un baiser, le premier d'une longue soirée.

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killijo_de_denere
Liz52 a écrit:
Appuyee contre la fenetre de son bureau, la jeune femme est perdue dans ses pensees .... elle essaie de faire un peu le menage dans sa vie mais sans grand succes. Tout n'est que n'importe quoi depuis quelques mois.
Quand cela a t'il commencé à merder ? Elle n'arrive pas à se souvenir mais la chose dont elle est sure c'est que depuis que Killi est venu s'installer à KP tout va de travers.
L'histoire de la servante qu'il a engrossé ... bienqu'il prétende le contraire elle sait tres bien que c'est le cas... Cela lui a vraiment fait du mal. Elle a toujours su qu'un jour le Coq reprendrait le dessus sur le mari mais elle pensait que cela mettrait plus de temps.
Elle en est à se demander si au fond elle peut rendre un homme heureux. Au vu de ses deux dernieres expériences elle aurait tendance à dire que non. Ses yeux se posent au loin sur le couvent. La jeune femme n'est pas une fervente admiratrice mais la solution se trouve devant elle ? Bonne question ...

Elle est toujours perdue dans ses pensées lorsque la porte s'ouvre à la volée laissant entrer un Killi tout sourire les bras ouverts qui arrive en terrain conquis. Il n'a pas vraiment tord au vu des jours qu'ils ont passé tout les deux ces derniers temps. Presque comme aux premiers jours de leur rencontre....  Elle ne peut s'empecher de sourire et de s'avancer vers lui tout en remarquant qu'il a les traits tirés, fatigués.


- Bonjour Killi ... cela me fait plaisir de te voir ...

Elle se pose devant lui le regardant un instant avant de l'entourer de ses bras dans l'attente d'un baiser qu'il ne devrait pas tarder à lui donner .

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killijo_de_denere
Killijo_de_denere a écrit:
Son sourire lui réchauffe le coeur. Il sait qu'il a encore de la route pour la reconquérir, mais elle lui laisse sa chance et il ne veut la gâcher. Il sait qu'elle lui en veut toujours pour l'autre godiche de servante. Elle le lui a dit encore dernièrement, mais dès qu'il l'invite sur ses genoux, elle y vient, ils passent toutes leurs nuits ensemble. Ils sont un homme et une femme qui profitent de la vie.

Le seul problème est qu'elle semble lui avoir rendu sa liberté et qu'elle veut aussi briguer la sienne. Malgré ce qu'il lui avait écrit dans ce stupide courrier, il ne veut point la lui donner. Elle est et reste sa femme. Il l'entoure tendrement de ses bras avant de l'embrasser avec passion. Elle est avec lui, dans ses bras, il est bien avec elle.


Bonjour mon ange. Je suis content de te voir.
Alors, où nous installons-nous ce jour ?

Il l'entraîne vers le fauteuil où il s'assied pour l'inviter à venir sur ses genoux.

Raconte-moi ta journée ma chérie. Tout s'est bien passé ?

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killijo_de_denere
Liz52 a écrit:
Elle reçoit son baiser avec avidité comme si cela etait le premier ... en fait avec lui c'etait toujours comme la premiere fois .. magique. Leur complicité à ce niveau etait magnifique .. jamais besoin de parler pour savoir ce que l'autre aime et demande.
Ils lisent dans leurs yeux comme dans un livre ouvert et cela depuis le debut.

Liz le laisse l'entrainer jusqu'au fauteuil confortable qu'il connait bien pour l'avoir deja essayé à maintes reprises      ... Elle s'echappe un instant lui lachant la main et allant faire demandé son aide ...

- Qu'on ne me derange sous aucun pretexte je vais etre en entretien ! prenez mes messages mais interdiction formelle que quelqu'un franchisse le seuil de cette porte jusqu'à nouvel ordre vous m'avez compris ?

L'homme acquiesse comprenant tres bien le sous entendu et ferme la porte tout en appelant un garde afin qu'il monte la garde devant la fameuse porte.

Ca ... c'est fait ...
Elle se retourne et revient sur lui s'installant sur ses genoux et se lovant dans ses bras . Elle est d'humeur coquine là maintenant .... Connaissant l'appetit de son mari pour la chose elle sourit en le regardant d'un oeil petillant de malice.
Sans lui laisser le temps de dire ou de faire elle glisse une main dans les braies de ce dernier afin de lui montrer qu'elle est toute disposée à quelques exercices pratique en matiere de relation et communication de couple ...

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killijo_de_denere
Killijo_de_denere a écrit:
Il accueille sa douce avec un grand sourire.

Alors comme ça, je dois te fournir des bougies personnelles ma douce ?

Il soupire d'aise lorsqu'elle pose sa main dans ses braies.

Celle-ci a besoin de soins particuliers. Je crois que tu vas droit au but, j'aime cela chez toi.

Il dénoue ses braies pour lui faciliter l'accès avant d'attaquer le corset de sa belle qui l'étreint trop fort. Ses mains seront bien meilleur habillage pour elle.

Libère cette poitrine qui m'appelle...

Il n'attend point vraiment, ses doigts habiles ont déjà réussi à écarter les pans de l'ensemble et se fraient un chemin sous la chemise. Il approche ses lèvres pour les dévorer.

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killijo_de_denere
Liz52 a écrit:
Les mots n'ont plus leur place ... seules leurs mains et leurs sens ont droit au chapitre. Ils glissent tout les deux dans un univers de volupté mêlant baisers et caresses plus audacieuses les unes que les autres jusqu'au moment où n'y tenant plus elle prend les devants et se sert à la source du désir de son mari.
Elle se veut maitresse femme à cet instant sachant qu'il aime cela ...

Son coeur est là ... ses mains et ses gémissements parlent d'eux mêmes pourtant ... quelque chose ne va pas .
Elle cesse tout mouvement pour capturer le regard de Killi essayant de comprendre ce qui lui arrive. Jamais au grand jamais il ne l'a laissée ainsi ...il n'a pas sa fougue habituelle ni sa force


- Killi ?

Elle est tremblante de désir et de frustration mais le pire est son inquiétude. La maladie ? Il allait pourtant bien ces derniers jours ... son cours sur les fondements avait été des plus élogieux possible et les nuits suivantes n'avaient fait que prendre la suite des jours .... mais à cet instant il est comme ... "mort" ...

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killijo_de_denere
Killijo_de_denere a écrit:
Il apprécie ses caresses, la volupté dont elle le gratifie, il s'est laissé glisser dans le fauteuil pour lui donner une plus grande liberté d'action, les yeux fermés, ses mains dans ses cheveux pour l'encourager à continuer quand tout s'arrête.

Mon ange ?

Il regarde en effet l'état amolli de la bougie dont elle s'occupait avec dépit. Pourquoi cette bougie décide-t-elle de s'éteindre ainsi maintenant ? Il la regarde et l'attire sur lui pour la rassurer.

Ce n'est rien ma chérie, juste un peu de fatigue.

Il l'embrasse tendrement dans le cou et taquine sa gorge de ses mains avec gourmandise. Il lui murmure à l'oreille.

Rien de grave, nous allons juste faire quelques câlins et tu verras que le mat reviendra bien droit très vite...

- Te l'avais dit !
- Meuh non ! C'est logique, hein ! L'est pas un surhomme !
- Fallait pas qu'y vienne, il va le payer
- Elle peut comprendre qu'à force de le pomper comme elle le fait, il fatigue !
- Pas le coq, il est toujours prêt, elle le sait
- Elle va rien voir, arrête ton char ben...
- C'est c'qu'on verra ! Prépare une plaidoirie béton !

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killijo_de_denere
Liz52 a écrit:
Juste de la fatigue passagère ? Mais que lui raconte-t-il comme annerie !!! Elle le connait depuis assez longtemps qu'il n'est jamais fatigué pour cela en tant normal il est même du genre à en redemander ...
Les seuls moments de répits qu'elle avait lorsqu'elle était pleinement son épouse, c'était lorsque rassasié l'un de l'autre il n'y avait plus rien à attendre leurs sources respectives ...lorsqu'il lui avait tout donné et elle tout prit
Mais alors .... cela voudrait dire ..... Non !!! Il n'a pas pu !!! La seule raison qui lui vient c'est qu'il a déjà consommé et bien consommé il y a peu et une chose est sûre ... pas avec elle ....

Un froid hivernal s'empare d'elle alors qu'elle resserre les pans de son corsage à la hâte se redressant et s'éloignant de lui le temps de se reprendre ...
Pourquoi ? Elle etait prête à lui pardonner si il lui avait laissé encore un peu de temps .

Elle se retourne vivement et le regarde froidement lâchant un .. "avec qui !" à faire trembler les murs ..
.

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killijo_de_denere
Killijo_de_denere a écrit:
- Mais elle a des antennes ou quoi ?
- Les femmes amoureuses sentent ça, fallait s'en douter
- Mais non ! Elle peut pas !
- Ben si, la preuve...
- Mais non ! Elle va pas le deviner !
- Ben si, tu vas voir...
- Mais non ! Elle a pas le droit !
- Ben si, elle va le faire avouer
- Mais non ! Il va savoir lui cacher !
- Ben si, elle arrive à lui faire tout dire
- Mais nooooon !
- Ben siiiii ! Abruti !

Killi sursaute, les braies descendues sur les jambes, la bougie amollie, peu flamboyante au milieu de la scène. Elle est loin de lui, déjà rhabillée ou presque et... Elle pose la question qui tue. Que dire ? Il ne sait. Quoiqu'il dise, il est condamné, il le sait. Il n'aurait point dû venir, il le sait. A la base, il n'aurait point dû laisser sa nature reprendre le dessus, il le sait. Il voulait la voir, pour profiter de son sourire, de ses baisers. Une petite soirée tranquille avec elle, câlins, volupté et passion, comme toujours. Il n'ose regarder ses yeux. Cette colère froide, il la connaît, il l'a déjà provoquée chez sa mère. Il la redoute plus que tout. Autant de sa mère que de sa femme qu'il n'a jamais vue ainsi. Il remonte ses braies comme un enfant pris en faute, resserrant les lacets comme pour le protéger, on sait jamais.


Cela n'est rien ma chérie, un malaise passager, nous pouvons continuer à nous câliner

Lui donner des informations veut dire la perdre. Définitivement. Il le sait. Il ne le veut point. Ils avaient réussi à retrouver leur complicité, à retrouver cet amour qui les liait. La confiance, elle l'aurait reprise au fur et à mesure du temps. Il a suffit d'un moment d'égarement. Quelques heures et il a été trahi par son corps. La vie est injuste. La nature encore plus.

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killijo_de_denere
Liz52 a écrit:
Bras croisés sur sa poitrine , coeur battant à tout rompre, les pupilles dilatées par la colere sourde qui gronde en elle...
Il a tout gaché ..... il continue de faire l'innocent mais tellement mal .... n'importe qu'elle femme verrait qu'il ment comme il respire à cet instant ....
Un malaise passagé !!


Un malaise !!! tu me prends pour une truffe ?un lapin de six semaines ? Killi ne me ments pas plus !!! Je te connais mieux que personne je sais de quoi tu es capable au lit je connais tout de toi !! Je sais que tu es capable de me donner des baiser à faire palir d'nevie les maitresses du Roy !! Dis moi qui !!! Tu me dois au moins ça !

Elle n'est plus que l'ombre d'elle meme ... sa douceur s'est envolée et sa tendresse balayee comme un fetu de paille .

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killijo_de_denere
Killijo_de_denere a écrit:
Killi n'ose la regarder, il ne veut pas affronter ces yeux qu'il a déjà trop vus se remplir de larmes pour lui. Cette fois-ci, d'ailleurs, ce ne sont point les larmes mais la colère. Que préfère-t-il ? Les câlins, comme tout le monde... Il reste prostré sur son fauteuil et lui lâche, presqu'à regret.

Tu m'as dit que j'étais libre, mon ange.

- Il est stupide ou il le fait exprès ?
- Elle lui a dit, nan ?
- Oui, et alors ? Depuis quand il faut tout écouter quand une femme parle ? Il n'a pas compris le message ?
- Ben elle lui a dit qu'il était libre d'aller et venir, et c'est...
- ce qu'il va payer cher !
- Ben non, puisqu'elle lui a dit qu'elle ferme les yeux
- T'as vu qu'elle les ferme là ?
- J'comprends rien

Ca a été sur un coup de tête, ce n'est rien de grave.

Il se lève pour venir la prendre dans ses bras et l'enlacer.

Tu sais que tu es ma femme et que tu es l'unique que j'aime.

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killijo_de_denere
Liz52 a écrit:
Elle manque d'exploser lorsqu'elle l'entend lui dire "Tu m'as dit que j’étais libre " et après "Ca a été sur un coup de tête, ce n'est rien de grave. " puis encore  "Tu sais que tu es ma femme et que tu es l'unique que j'aime."
Sa notion de l'amour lui est propre a ce qu'elle voit ... cette fois il n'y aura pas de marche arrière possible. Il a tuer leur amour ...


- Effectivement tu es libre ... vraiment libre .... c'est terminé cette fois ... quand à ta nouvelle conquête je présume que je la connais sinon tu ne ferrais pas autant de manières ... et de surcroit elle sera ravi d'apprendre qu'elle n'a été qu'un coup de tête ou un coup de ... mais arrêtons la vulgarité du moment la dessus ....
Voyons si je m'en réfère aux derniers événements et à tout le temps que tu passes avec elle je présume que tu t'es occupé de Naelig...


Un nom est lâché et il claque dans le silence glacial de la pièce comme un fouet ...

- On a plus rien à se dire Killi trouve toi une autre dinde  ... Ah pardon oui ... c'est déjà fait. Quand à elle ... conseille lui de ne pas me croiser .... Je ne veux plus vous voir ...Sors !!!


Elle a crier les derniers mots des sanglots lui étranglant la gorge.

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killijo_de_denere
Killi a écrit:
Libre, il est libre, et pourtant, ce n’est point ce qu’il veut. Il ne voulait lui promettre la fidélité, mais il ne veut pas non plus que leur histoire soit finie. Et pourtant, elle vient d’en sonner le glas. Et il a mal. Bien plus qu’il ne l’aurait pensé. Cette nouvelle conquête, il ne veut la nommer, même si elle sait. Il ne veut rien lui cacher, mais à quoi bon lui faire encore plus mal ? Il en a déjà assez fait. Il l’écoute, debout devant elle, les bras ballants, elle a raison. Mais en même temps, elle ne veut point comprendre. C’est le résumé de leur histoire, un coq qui veut tout, le beurre, l’argent du beurre et la blonde crémière, et cette dernière qui le veut comme un homme normal, amoureux, fidèle et heureux avec elle.

Il entend le nom de sa protégée. Il ne dit rien. Pas un tressaillement, rien. Pourtant, elle sait. Elle a dû voir aussi qu’ils étaient proches et qu’il passait beaucoup de temps avec elle. Il l’a prise sous son aile parce qu’elle lui fait penser à ses filles. Sauf qu’elle n’est pas une de ses filles, et qu’elle a toujours refusé qu’il prenne la place d’un oncle supplémentaire ou un père de remplacement. Mais il n’en dit rien. Cela ne regarde qu’eux et il ne veut point blesser sa femme plus qu’il ne vient de le faire.  Il se tait.

Il entend qu’elle le met dehors, mais il ne sait se mouvoir. Il lui prend doucement la tête et pose son front contre le sien en ignorant ses larmes qui lui déchirent le coeur.

Je suis désolé mon ange, j’ai été un piètre mari. Je n’aurais point dû t’entraîner dans tout cela alors que je savais que cela donnerait ce résultat. Je t’aime tu sais, plus que tu ne l’imagines. Mais je ne suis qu’un homme et la chair est faible. Parfois, elle a le dessus sur les sentiments et les engagements.

Il l’embrasse tendrement sur la joue. Une dernière fois et sort sans un mot de plus.

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killijo_de_denere
Killi a écrit:
Elle est en taverne. Il est parti la veille, la queue entre les jambes, et a veillé une partie de la nuit à se dire qu'il avait fait une grave erreur. Dans tous les sens du terme. Naelig, qui attendait certainement bien plus qu'il ne lui a donné, Liz, qui était en droit d'avoir ce qu'elle attendait. Il ne sait quoi faire. Ecrire à sa mère ? Pour qu'elle lui dise qu'il a gâché sa chance ? Sa tante qui viendra personnellement lui mettre une taloche derrière la tête pour être aussi stupide. Sa nature de coq a parlé, mais il veut maintenant la museler.

- Noooooooon !
- Fallait t'y attendre, mon gars !
- Oui mais non !

Il va la voir, il doit lui parler, lui implorer le pardon. Même si cela prend du temps. Leurs derniers jours ont été un rêve, il aurait voulu le prolonger encore, mais il l'a fait tourner en cauchemar. N'est-il bon qu'à tout gâcher ? Il entre dans la taverne et voit sa femme, sa précieuse, sauter sur un autre homme. La jalousie intense qui l'envahit le submerge. Il doit se retenir de foncer sur le type et le tuer sur place. D'un coup de poing salvateur. Elle l'ignore, lui. Quoi de plus normal en même temps ? Naelig est là aussi. Il se comporte comme à son habitude, il lui fait une bise. Comme si de rien n'était. Il veut la protéger. Elle n'est responsable en rien, c'est lui qui l'a entraînée dans toute cette sombre affaire en lui cédant. Mais il a besoin de voir sa femme, seul à seul, lui expliquer. Il attend patiemment, enfin Liz accepte de le voir dans une autre taverne, mais... Bien sûr, elle lui confirme que tout est fini. Ils étaient séparés, il était en droit d'aller voir ailleurs, mais maintenant, ils restent séparés. Il ne sait comment lui dire à quel point il regrette ce qu'il a fait. Il l'a doublement trahie, il le sait. Ce détachement qu'elle a le brise plus que le reste. Pas une larme, rien. La blessure est profonde. C'est lui qui l'a causée. Il le sait. Il a blessé toutes les femmes de sa vie, et il fait de même avec elle qu'il a épousée. Avec puissance de reproduction du problème en pire. N'est-ce pas un scénario de déjà-vu ?

Il reste quelques instants seul dans la taverne, à ruminer. Il l'a perdue. Il l'a déçue. Il le sait. Sa réaction est méritée, quoiqu'il se serait attendu à pire, mais justement. Sa froideur lui fait mal. Elle se détache de lui. Qui pourrait lui jeter la pierre ? Que la première femme trahie commence. Il se le reprendra en taverne un peu plus tard d'ailleurs. Aucune chance qu'elle lui fasse confiance à nouveau. Il l'avait prévenue, il le savait. Il devrait lui dire que cela ne sert à rien, mais il ne peut point. Il veut tenter le tout pour le tout. En regardant par la fenêtre, il voit dans l'autre taverne qu'elle s'y trouve avec Naelig. Il faut qu'il y retourne. Il ne peut laisser celle qu'il appelle toujours sa petite louve seule avec sa femme trahie. Elle n'est pas de taille, il le sait. Il va en taverne pour la protéger. Limiter les dégâts si cela est encore possible. Mais bien sûr, l'ambiance est tendue. Nael part, et vu qu'il se retrouve comme à tenir la chandelle, vu que personne ne s'en occupe, il part rejoindre Nael dans l'autre taverne. Liz a cet ami. Nael est seule et il sait comme elle est fragile. Ils sont vite rejoints par une femme inconnue qui accompagne l'oncle de Naelig. Ben tant qu'à faire, autant mettre une annonce partout... Killi a dépucelé Naelig. Qui veut les détails ? D'ailleurs, c'est ce qu'il finit par lâcher, puisqu'à force de parler de grosse bêtise grave, ils commençaient à croire qu'elle avait tué un homme et qu'il l'avait aidée à enterrer le cadavre. Il se serait attendu à prendre une droite par le tonton, mais lui non plus ne fait rien. Pourtant... Il va finir par aller se battre avec quelqu'un pour anesthésier cette douleur qu'il a et qui lui fera penser à une autre. Et qu'il frappe fort.

Sur le conseil de la dame, il tente un va-tout et essaie de la voir à la sortie de la taverne pour parler avec elle. Il sait qu'elle ne reviendra pas de sitôt, qu'elle partira en voyage et qu'elle lui manquera terriblement. Il perd une femme, une complice et tous ces projets qu'ils avaient ensemble. Il repart donner cours, le coeur lourd, mais le spectacle doit continuer. Il doit assumer. Au moins, il lui écrira quand elle sera en voyage et elle lui répondra. Il n'a pas tout perdu. Enfin il l'espère, elle ne reviendra certainement pas seule, charmante comme elle est. En rentrant, après avoir fait cent fois le tour de la cuisine du moulin, il prend un parchemin et décide de suivre le conseil de la dame. Même si elle ne lui pardonne point, même si elle décide de faire sa vie de son côté, il lui aura dit ce qu'il a sur le coeur.


Citation :
Mon amour,

Je ne sais quoi te dire. A part que je suis un idiot qui ne sait pas profiter de la chance qu'il a. J'ai épousé la femme la plus merveilleuse pour moi, j'ai avec elle une vie dont je ne rêvais point car je pensais qu'elle n'existait point et j'ai tout gâché. Qui plus est, malgré ma promesse lors de nos voeux, je te rends malheureuse. J'en suis profondément désolé. Je pourrais chercher toutes les excuses du monde, mais je n'en ai aucune. Je me suis juste laissé entraîner par une pulsion dont je vais payer les frais. J'ai été un mauvais mari ces derniers temps, je t'ai abandonné pour courir les routes pour des affaires que je t'ai cachées, j'ai été au coeur d'un scandale avec une servante et maintenant... ça.
Je ne suis qu'un séducteur qui ne sait pas se retenir. Même pour la femme de sa vie. Pourtant, je mesure maintenant les conséquences et l'addition est très lourde. Je ne veux plus te voir pleurer à cause de moi. Je te laisserais vivre ta vie, même si j'aurais envie de pourfendre ceux qui te regarderont de trop près. Pourrais-je les en blâmer ? Tu n'as plus de compte à me rendre non plus. Si je ne suis point capable de remplir mes engagements envers toi, je ne puis te demander de remplir les tiens envers moi, même si tu as été honnête en me parlant de cet homme que tu as accueilli sous ton toit.
Si tu veux, nous pourrons nous voir en privé pour que je réponde à toutes tes questions. Mes activités, ces mois de silence, tout ce que tu veux savoir. Parce que je te le dois et parce que malgré tout, tu me parles encore. Je mesure aussi cette chance que j'ai. Je ne veux point penser à ton départ et encore moins à ton absence. J'aimerais juste profiter encore un peu avant que nous ne soyions séparés physiquement à nouveau. Mais que puis-je en dire ? Si cela te permet d'aller mieux et de te reconstruire, je ne peux que t'y encourager.

Sache que je... Enfin tu sais mon ange...


Ton Killi.

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