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[Archive] Isolé dans une chambre...

killijo_de_denere
Naeligdekerrandic a écrit:
Voilà, j'avais fait une grosse bêtise.... mais du genre que c'était pô possible de faire pire.
Pourtant je savais bien qu'il fallait pô.
J'espérais que personne l'apprendrais jamais..... mais comme j'suis maudite, ben final'ment, bien entendu, rien ne s'était passé comme je le voulais.

Donc Liz était au courant que Killi avait fait une bêtise, et comme elle n'était guère idiote, elle avait tout de suite compris.
Bien sûr à son regard, lorsqu'elle était revenue dans la taverne, j'avais moi aussi compris qu'elle savait. J'étais pas si stupide non plus. Killi n'avait pas dit qui, mais bon, ça j'en savais rien, ce qu'ils s'étaient dit autre part.
Elle avait prétexté savoir, et comme je ne sais pas mentir, j'avais confirmé ce qui n'étaient jusqu'alors que soupçons de sa part.

Son ami m'avait traité de Catin et final'ment, avait il vraiment tors ? Je n'étais donc que comme ses filles des rues, une mauvaise fille..... Après tout, ma mère avait pas voulu dmoi et avait fini par dire que j'étais même pô sa fille, c'est donc bien que depuis toujours j'étais mauvaise, en fait !

Liz restait calme et froide, elle m'en voulait, jle voyais bien, et moi, jpouvais rien dire.
J'essayais néanmoins de dire que ce n'était que de ma faute, pour protéger Killi, parce que j'l'aime, mais ....

Trop abattue, malgré le retour de Killi dont je n'osais même plus croiser le regard, consciente du mal que j'avais fait, j'allais m'effondrer et boire quelques bouteilles de bonne vieille Prune dans la taverne de Tonton Pro.

Killi vint, je lui confirmais que Liz savait tout, même s'il n'avait pas dit que c'était moi la fautive.
Puis l'amie de Tonton était arrivée, et peu après Tonton.
J'étais pô bien du coup j'l'avais dit, et il a voulu savoir.
Comme je m'empêtrais dans des histoire de très grosse bêtise et qu'il pensait au pire, Killi lui dit ce qui se passait.
Il ne me gronda pas, me disant juste que je l'avais déçu, peut être était ce pire que dme faire fâcher au final.
J'avais qu'une envie de nouveau, celle de disparaitre, et je sortis de la taverne, non sans que L'Ba soit, lui aussi, au courant de tout ce gâchis que j'avais fait. Alors que je passais à côté de Killi, je murmurais à son oreille :

Jamais tu ne sauras me trouver.....

Puis, je m'enfonçais dans la nuit.
J'étais mal, plus qu'ils ne pouvaient tous se l'imaginer.
Il allait me détester, c'était sûr, et moi ....... que pourrais je faire...... plus rien.
Mon coeur devait s'éteindre, et moi avec puisqu'il parait qu'on peut pô vivre sans.....

Alors, j'allais une dernière fois au Moulin, y dormir pour la nuit, et au matin je le refermerais pour toujours.
Ma vie ....enfin .....si on peut dire ainsi, serait de quitter à tout jamais les Humains......
Je ne voyais pas de retour possible........

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killijo_de_denere
Robin.... a écrit:
La nuit était déjà bien avancée quand l'homme encapuchonné aperçu enfin les lumières des remparts du village. Son voyage avait été long et fatiguant. Il ne traînait que l'ombre de ce qu'il avait été un jour.

D'un air des plus miteux, les épaules courbées, la tête baissée, il franchi sans mal l'entrée de du village, visiblement peu gardé, ou part de frêles crevettes.

Les rues et ruelles étaient vides de toutes formes de vie, mis à part quelques chats se chamaillant des restes de pitances douteuses.
Silencieux Robin évolua à travers la ville pour se trouver un endroit où dormir au sec. Le coin d'une écurie d'une des auberges fera très bien l'affaire.

Au lendemain, il patienta dans une taverne. Comme à son habitude il gagna le fond de cette dernière, tirant une chaise pour s'y asseoir. Tourné vers l'âtre du feu de cheminée. Perdu dans ses pensées, les sourcils légèrement froncés ... :

Le feu... synonyme de douleur intense... Les flemmes dansantes, se reflétant dans ses yeux bleu. Il avait tout quitté. Tout quitté car cette fausse vie, ne le rendait plus heureux. Plus autant qu'il n'avait cru l'être. Il avait senti la solitude s'abattre de nouveau sur lui durant son dernier voyage. Sentiment d'abandon de la part de ses proches... Il n'avait alors qu'une envie à ce moment là... Revenir vers celle qui l'avait rendu l'espace de quelques jours et mois heureux. Qui lui avait donné des instants à jamais gravés.
 
Une femme entra dans la taverne, femme rencontrait dans son village quelques jours auparavant. Il l'a salua puis échangea quelques mots, quelques phrases avant de comme son habitude laisser son naturel revenir au galop de charge... en somme devenir désagréable et intimidant... Repoussant ainsi les limites des gens... Mais cela ne dure jamais très longtemps, la jeune femme prend la poudre d'escampette peu de temps après son entrée en taverne... Suivit d'une jeunette qui entre qui parle comme une cul terreuse... Désintéressante il parle un peu cependant avec elle... masquant son ennuie... Avant qu'elle n'arrive enfin... Suivit de près visiblement de son chien de garde, mais pas le temps d'y songer qu'elle est déjà dans ses bras, et il la serre fort en réponse. Puis la relâche doucement étant observé par deux paires d'yeux globuleux. Mais à peine eu t-il le temps de relâcher la tornade blonde, que son mari... oui parce que c'est bien de lui qu'il s'agit... l'emmena dans une autre taverne pour s'expliquer avec elle. Le laissant seul avec la brunette.

Quelques minutes interminables passent, jusqu'à ce qu'elle rentre à nouveau et ne s'explique avec la brunette. Il apprit bien plus en cinq minute d'existence qu'en bien des années...

La petite jeune avait visiblement passé du bon temps avec le chien de garde... enfin pardon avec le mari de la blonde... Bon à ce sujet il ne pouvait rien dire après tout... Et d'ailleurs après deux, trois réflexions, qu'il se tut pour laisser les deux femmes s'expliquer.

Et après ce qui lui sembla être interminable, ils se retrouvèrent enfin tout les deux...

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killijo_de_denere
Liz52 a écrit:
Après la colère il n'y avait plus rien eu ... le néant ... le vide .... son cœur et son esprit s’était fermé. Instinct de protection ? probablement ... mais l’abcès n’était pas crevé encore. Elle ne savait pas comment elle réagirait face à eux mais elle se devait de garder sa dignité.
Elle avait réfléchi la nuit durant à la situation et au final .... elle n'avait rien à dire .. c’était fini. Ils étaient libre tous les deux.  Le Coq allait pouvoir se livrer à son occupation favorite et enseigner à d'autres donzelles car si Nael pensait qu'il allait être à elle .... elle allait au devant d'une grande désillusion. Pour y avoir crue elle même jusqu'à l'épouser, elle était la mieux placée pour savoir à quel point il pouvait faire mal.

Elle était à ses réflexions quand elle se rendit compte que ses pas l'avaient menée à la taverne municipale. Y entrant elle s’arrête un instant reconnaissant l'homme assis au fond prés de la cheminée .... cela ne pouvait être que lui !!!  Robin !!! Il était arrivé à KP saint et sauf !
Heureuse de revoir celui qui avait tant compté, elle se jette dans ses bras le bisant tout en ignorant volontairement Nael qui assiste à la scène sans broncher. La politesse étant de mise, elle la salue froidement. La jeune femme a envie d'exploser mais se contient lorsque Killi entre à son tour ... la coupe est pleine là ...

Ce dernier souhaite s'entretenir en privé avec elle mais au final rien de nouveau ne ressort de cette discussion. C'est fini... La confiance est morte.

De retour prés de Robin et Nael, une discussion animée s'en suit des noms d'oiseaux fusent mais le caractère de glace de la blonde fait presque peur tant cela est contre nature chez elle.
Elle ne se reconnait même plus... Seule avec Robin, elle retrouve de la chaleur auprès de celui qui est venu jusqu'ici pour elle .... Blessé presque mort durant son voyage, elle lui propose de venir s'installer a son moulin le temps de sa convalescence. Ils auront tout le temps de se remémorer leurs souvenirs..
..

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killijo_de_denere
Naeligdekerrandic a écrit:
La nuit avait passée, courte et remplis de cauchemars comme je n'en faisaient plus depuis fort longtemps. Plusieurs fois, hagarde, je m'étais éveillée en sursaut.

Assise sur mon lit au matin, j'avais regardé ma chambre un long moment.
Je n'avais jamais trop aimé être enfermée entre ces murs, pourtant celle-ci, celle de ce Moulin, Tonton Blo l'avait faite il y a bien longtemps pour moi. Elle était sans doute remplie de son amour, sans même que je m'en soit vraiment jamais rendue compte, pourtant malgré cela je m'y sentais toujours aussi seule.

Je me levais et ramassais mes affaires, faisant scrupuleusement le tour du Moulin afin que rien ne m'échappe, car je ne pensais pas que j'aurais le coeur à revenir ici, après tout le gâchis que j'avais fait autour de moi.
Besace sur l'épaule, alors que je pensais quitter le Moulin définitivement, je me tournais vers ce rosier et lui dis :

Mon pauvre, tu devras te débrouiller tout seul désormais.

Puis je pris le chemin de la ville pour la traverser et rejoindre les bois.
Alors que je passais devant la Marée, j'y aperçus Liz attablée et seule.
La veille je n'avais pas pu parler, mais j'avais pourtant le coeur gros et des choses à lui dire. Posant ma besace devant l'entrée au risque de me la faire chaparder, je poussais la porte.

Demat dit Liz, lui dis je m'installant prudemment près de la porte car je ne savais pas quelle serait sa réaction.
Pourtant, et bien qu'elle restait froide et distante, ce que je pouvais aisément comprendre, elle me dit que je pouvais approcher, ce que je fis quelque peu.

Une discussion s'ensuivit.
Elle ne fut pas houleuse, mais sans doute douloureuse des deux côtés.
Chacune pensait que sa vision était la plus juste, mais sans doute aucune des deux n'était en mesure de comprendre réellement ce que l'autre voulait lui dire.
Je fus surprise de l'entendre cependant me dire à un moment de cet échange :
merci, finalement tu m'as rendu service.....
Je n'entendis même pas vraiment la fin de sa phrase, tant cela me troublait qu'elle puisse avoir ces mots, malgré l'amertume et la déception qui s'entendaient dans sa voix.
 A cet instant je sus qu'elle avait pris une décision définitive cette fois vis-à-vis de Killi, et j'eus peur et mal pour lui.
Je savais qu'il ne me pardonnerait jamais de l'avoir tout à fait perdue, et que ce départ, sans doute un peu irréfléchi la veille, était ce que j'avais finalement de mieux à faire. Pourtant je pensais à quelque chose de bien plus définitif, sans le dire vraiment.
Je savais que contrairement à ce que semblait penser Liz, je n'aurais jamais cet homme que pourtant j'aimais de façon si intense. Il serait sien à jamais, je le savais et le lui dis, bien qu'elle ne m'écouta pas.

Comme Graciana entrait, je ne la reconnus pas de suite, ce qui l'étonna, mais, habilement malgré mon trouble, je mis cela sur le compte de quelconques soucis et en profitait pour prendre congé.

Au tout dernier moment, je dis à Liz :

Je sais que sans doute tu ne me croiras pas, mais je te souhaite vraiment de trouver le bonheur tu le mérites.
Alors que je m'apprêtais à passer la porte, elle me fit presque la même réponse, et c'est encore plus troublée, et très peinée que je quittais la Marée, alors qu'entrait la Duchesse qui accompagnait Graciana.

Ma besace n'avait pas bougé.
Je la remis sur mon épaule, et abattue, quittais Kastell pour le bois sans un regard en arrière.....

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killijo_de_denere
Killijo_de_denere a écrit:
Elle est belle, elle est adorable, bonne cuisinière et si... Il ne la mérite pas. Malgré tout ce qu'il a fait, elle l'aime toujours. Il ne veut se souvenir que de cela. Elle a fait des beignets. Sa friandises avouable préférée. Celle-la au moins, il la partage. Enfin pas avec l'autre éclopé qui fait le blessé pour attirer son attention. Et comme elle est un ange, elle se préoccupe de lui. Il ravale cette jalousie qu'il n'est point en droit d'exprimer puisqu'elle lui a dit que leurs chemins se séparent. Mais il préférait l'époque bénie où ils n'étaient qu'un homme et une femme et qu'elle était disponible pour l'amant qu'il représentait pour elle. Il lui fournissait un travail personnalisé et soigné.

Il lui a dit avoir écrit à Xalta. Elle a compris le message, puisqu'elle est la diaconesse qui les a unis. Sauf qu'elle ne sait point ce qu'elle fut aussi pour lui, lors de ces folles soirées en taverne. Elle croirait qu'il va rejoindre une autre maîtresse. Il lui aurait bien fait une confession alors qu'elle est sur ses genoux, peut-être les mains occupées, mais... Il doit réfréner cette nature de coq. Son père ne voyait plus que sa mère. Lui a eu peur. Sa femme, son unique... Il ne pensait cela possible. Son père avait trouvé une perle, quoi de plus normal que de trouver les autres fades en comparaison avec sa femme ? Et lui... Il avait épousé sa perle, parce qu'il voulait lui offrir une vraie relation officielle et non une place de maîtresse qui craindrait d'être remplacée du jour au lendemain. Au lieu de cela, elle a le rôle de l'épouse trahie. Qui dit mieux ? Elle ne le rejette point, elle s'est laissée raccompagner. Après un chaste baiser sur la joue, il l'a laissée à la porte de son moulin et est rentré au moulin où sa nièce et sa duchesse doivent être installées.

Il a réfléchi toute la nuit à tout. Sa vie, ses échecs, ses relations passées. Il a pris un parchemin et lui a écrit un mot. Juste pour elle, comme une promesse qu'elle voudrait croire mais qu'elle refusera probablement.

Citation :
Mon ange,
 
Tu me dis que tu m'aimes toujours et j'ai encore plus honte d'être ce que je suis. Je ne te mérite point et j'en suis conscient mais pourtant, je ne supporterait point de te voir dans les bras d'un autre. Même s'il serait probablement un meilleur homme pour toi.

Je te disais que j'ai fait souffrir mes femmes par mon comportement. Mes deux filles illégitimes, qui ont fait pleurer ma mère. Mes filles qui ont vu des défilés de femmes. Ma Rod dont t'ai parlé, que j'avais quittée pour une autre alors que nous avions tout ensemble. J'avais mis une femme enceinte et je voulais réparer mon erreur. Vivi, une amie-amante de longue date, qui a rompu nos fiançailles parce que je m'amusais avec Kiki au vu et au su de tout le monde... Et je voulais s'imposer cette vie à toi à qui pourtant, j'ai promis de la rendre heureuse. Et je recommence les mêmes erreurs.

Mon ange, je l'ai dit, nous avons vécu un bonheur sans nuages depuis Tréguier. Et je ne voyais que toi parce que j'étais fou de toi. Je le suis toujours d'ailleurs. Et si tu m'appelais dès maintenant juste pour parler, je viendrais. Parce que tu n'es point qu'une amante parfaite, tu es aussi une femme exceptionnelle qui me manque. J'ai travaillé aux côtés de ce moine acariâtre mais je fus doublement punis sans toi et sans tes câlins.

Je n'aurais de cesse de te reconquérir ma chérie. Et ne te redemanderais ta main. En espérant que tu me l'accorde à nouveau pour que nous reconstruisions notre foyer.


A jamais tien,
Ton Killi

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killijo_de_denere
Liz52 a écrit:
Après une nouvelle nuit peu propice au sommeil elle se lève un bruit à la fenêtre l'ayant tirée des abysses des cauchemars. En fait ... ce n'est pas un mais deux volatiles qui l'attendent.
Une caresse. .. un peu de grain et elle s'assoit pour prendre connaissance du contenu des missives...
La première est de.... Robin ?!!! Inquiéte connaissant l'état de son nounous de treguier, elle s' empresse de lire et ne trouve pas de mots pour décrire son désarrois. ... lui aussi l'abandonne déjà. .. Il est parti.
 Même si elle savait qu'il n'était qu'en visite, elle aurait voulu profiter de lui.. d'eux un peu plus....
Le deuxième courrier.... de Killi... Ses mains tremblent .... comme toujours il sait faire mouche pour atteindre son coeur, mais il lui un fallait rester ferme



.
Citation :
Killi.....
Tu sais que tes mots me touchent.... plus qu'ils ne le devraient. Cependant je ne peux me laisser aller à leur douce mélodie ... tu m'as fait trop de mal... c'est trop tard.
Tu dis ne pas supporter l'idée qu'un autre puisse me toucher ..me faire vibrer sous ses caresses . ... mais t'es tu demande ce que moi je pouvais ressentir en t'imaginant donner du plaisir à Nael ?
 Savoir le pouvoir de tes mains de ta langues sur son intimité? Imagines moi dans les bras d'un de tes amis... d'Alois .... tu comprendras peut être. ..
Pour ce qui est de se voir de se parler ...Évidemment que ma porte est ouverte. Elle le sera toujours pour toi malgré cela.  Nous ne sommes pas ennemis... tu le sais.
Je t'embrasse

Liz

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killijo_de_denere
Killijo_de_denere a écrit:
Après l'entrevue avec Naëlig, Killi est éreinté. Entre les désidératas des hommes et le désespoir de Nael, il a eu fort à faire. Il n'a point vu sa nièce une fois de plus. Elle lui manque pourtant. Un peu de douceur dans ce monde de brutes, des câlins sans attente, juste le plaisir de se retrouver, mais il l'aura plus tard. Tout au moins l'espère-t-il. Il tourne en rond dans sa chambre ressassant le courrier que sa douce lui a envoyé. L'est-elle encore ? Il ne saurait le dire. C'est trop tard. Et il le sait. Il est allé trop loin. Il le sait. Il l'a perdue. Elle ne lui ferme pas sa porte, mais elle lui a dit, elle ne veut point écouter ses mots. Elle ne voudra plus qu'il la prenne dans ses bras ou qu'il la touche. Il prend un parchemin à nouveau et lui écrit.

Citation :
Mon ange,

Je ne veux point te toucher que par des mots mais aussi par les mains et mes baisers. Je ne veux que te faire du bien. Oublie le reste, tout appartient au passé. Il ne sert à rien de se torturer avec des souvenirs qui n'ont plus lieu d'être. J'ai fait une grave erreur de m'être laissé aller à l'initier et maintenant, j'en paie un prix bien trop lourd.

Je sais que je t'ai profondément blessée, et que tu souffres de cette aventure, même si, comme tu dis, je suis libre. Je ne l'étais point de te faire souffrir autant et je puis imaginer les sentiments que cela provoque. Même si, justement, à cause de cela, je te perds. J'ose espérer néanmoins que la flamme que nous partageons encore nous réunira à nouveau.
Je n'ai su venir travailler pour/avec/contre toi hier. Pas même su te voir en taverne. Et je compte les jours avant la fin de ton mandat en me disant que bientôt, tu seras loin et que tu penseras à autre chose. Cela t'aidera à oublier toute cette affaire. Mais peut-être oublieras-tu aussi ton coq. Et cette idée me fait peur. J'espère au moins passer t'embrasser aujourd'hui. Rien de bien coquin, juste rester cet homme qui vibre pour cette femme charmante qu'il brûle de voir quotidiennement.

Ton Killi

Même si elle veut lui fermer son coeur, au moins saura-t-elle ce qu'il a dans le sien. De toute manière, il n'a plus rien à perdre maintenant.

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killijo_de_denere
Liz52 a écrit:
Elle sait qu'il aime exprimé ce qu'il ressent par les mots couchés sur le papier lorsqu'il ne parvient plus a les exprimer de vive voix ... elle n'est donc pas surprise de ce balai de missives qu'elle reçoit tous les jours. Elle doit bien admettre qu'elle les apprécie car cela la raccroche à leur histoire qu'elle ne parvient pas a enterrer comme ça.

D'autres lui dirait que faire comme si il rien n'avait exister entre eux mais elle n'est pas comme ça. Elle s'est donnée à lui et s'est unie dans tous les sens du terme à cet homme qui maintenant la fait souffrir mais qui visiblement souffre aussi même si les raisons sont différentes et le ressenti également.
Prenant sa plume elle se met à lui répondre car elle pense lui devoir cela au moins.


Citation :
Killi ....
Tes mots me touches tu le sais et il en sera toujours ainsi quoique je fasse je le crains mais je ne peux te laisser me piétiner le cœur à nouveau comme tu l'as fait ces derniers temps.

Je ne suis pas parfaite loin de la mais je ne peux oublier ce que j'ai ressenti en apprenant que tu avais éduqué Nael ....
Je ferme les yeux et j'imagine aussitôt trop bien ce que tu as du lui faire découvrir et non .... oublier n'est pas chose envisageable en cet instant.

Je reconnais tes efforts tes attentions à mon égard et aussi le fait que tu fasses en sortes de ne plus voir Nael seul ... mais moi de mon coté je dois aussi avancé et trouver ma voie.
Je ne renie rien de ce qui a ete nous mais ce nous pour le moment s'est transformé en "moi" ... je veux penser à moi ... m'oublier et retrouver la sérénité.

Loin de moi l'intention de te rayer de ma vie j'en serai bien incapable tu le sais tu me connais bien ... trop même ... cependant mon voyage ne pourra que nous faire du bien et si tu fais effectivement ce que tu m'as confié a savoir te confesser avec Xalta, alors peut être que tout n'est pas perdu et que nous pourrons à nouveau avoir une complicité et une confiance qui pourra renaitre entre nous.

Tu peux venir quand tu veux le temps que je suis bailli dans mon bureau pour travailler ou simplement pour parler. je te le dis à nouveau ma porte te sera toujours ouverte ainsi que celle du moulin dont tu as la clé de toute façon...

A ce soir ....

Liz

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killijo_de_denere
Killijo_de_denere a écrit:
Le moment venu de fournir le travail au castel, Killi frappe à la porte de Liz.

- Puis-je te demander asile ? Le moine ronfle si fort que je ne m'entends plus penser.

Il entre dans le bureau et lui fait une bise appuyée en lui tenant la taille. Mouvement fugace mais qui lui permet de la sentir brièvement contre lui et de retrouver leur intimité perdue. Il lui murmure à l'oreille.

Je ne ferais point de bruit, tu ne m'entendras point mon ange.

Il porte quelques parchemins à l'autre bras. La plume et l'encrier sont certainement restés sur le bureau qu'il occupait lorsqu'il venait travailler avec elle, contre elle, sur elle, sous elle. Il lui sourit et va s'installer au bureau en question. Le fauteuil est toujours là, comme s'il n'attendait que lui.

- Cet endroit me manquera mine de rien. Je suppose qu'à toi aussi, après autant de temps passé ici.

Il prend le parchemin et commence à l'examiner avec un air consciencieux.


- Tu reviendras à la politique mon ange. Cela te manquera trop. Ma mère ne l'a jamais vraiment quittée une fois qu'elle y est entrée. je crois qu'elle a aussi occupé tous les postes d'économie. Avec ceux de l'armée.

Il aplatit le rouleau et tente de se concentrer sur les écrits.


- Il y en a qui feraient mieux de tailler leur plume et de détendre leurs doigts quand ils écrivent. Je n'y vois goutte.

Il se parle comme à lui-même.

- Désolé ma chérie, j'avais dit que je serais discret.

Un petit clin d'oeil avec un sourire charmeur, il se replonge dans la traduction du parchemin illisible.

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killijo_de_denere
Liz52 a écrit:
Killi  se lève et va chercher la bouteille de vin
Veux-tu un petit verre pour te rafraîchir mon ange ?
Liz  leve le nez de son dossier
Je veux bien merci c'est gentil
Killi  sert un verre qu'il lui tend
Et un beignet ?
Est ce bien raisonnable ? Je vais devenir une baleine !
Killi  sourit.
Tu feras de l'exercice pour garder cette jolie taille
Liz  lui sourit et reprenant le dossier qu'elle souhaite terminer
Encore 2 jours .... et je serai délivrée ...
De ta charge ? Parce que pour le reste...
Oui normalement le Duc devrait être reconnu rapidement...
Liz  élude volontairement la deuxième partie de sa remarque. Killi  lui tend une assiette avec un beignet. Liz  le regarde et se laisse tenter .... par le beignet.
Je te le souhaite ma chérie mais tu t'ennuieras
Liz  s'adosse a son fauteuil pensive
Surement mais là j'ai besoin d'air ... d'espace ... on verra après ... à mon retour
Killi  passe derrière son fauteuil et lui masse doucement les épaules
C’était le mandat de trop peut être ....
Liz  se laisse masser fermant les yeux cherchant à se détendre
Peut-être ma chérie. En tout cas, tu as fait un très bon travail
J'ai essayé en tout cas mais tout le monde n'est surement pas de ton avis
Liz  tourne la tete et lui sourit.
Mais c'est gentil en tout cas
Laisse les gens parler, tu ne trouveras jamais l'assentiment général
Je ne le cherche pas ... seul l'avis des gens qui comptent m'importe
Killi  lui sourit, se retenant de l'embrasser
Que te disent-ils ?
J'ai l'assentiment de Bahia de Roxanne de Gwen .... j'en suis fiere. Et j'ai ton soutien je ne l'oublie pas
Killi  lui fait une bise sur le front.
J'étais stupide de vouloir t'empêcher de te présenter ma chérie
Tu avais tes raisons à ce moment là je suppose mais tu n'aurais pas réussi a m’empêcher de faire de la politique longtemps

Liz  attrape sa main et y dépose un baiser avant de reprendre son dossier
Je te voulais en mère de famille...
Liz  s'interrompt à nouveau et le regarde
L'un n'aurait pas empêché l'autre
Killi  la regarde travailler et repart à sa place.  Liz  le regarde à son tour.
Je sais mon ange, mais je te voulais dévouée à notre maison. Ma mère était très occupée par le duché. Je voulais autre chose pour les nôtres
La question n'est pas d'actualité de toute façon... et je ne serai plus au CD d'ici deux jours
Oui, c'est le passé tout ça

Liz  sent un poids lui étreindre le cœur mais essaie de ne pas le montrer de peur de se laisser aller. Killi  reprend le dossier et le regarde sans l'ouvrir.
Tu me manqueras, tu sais?
Liz  leve les yeux vers lui
Nos pigeons sont bien dressés il me semble non ?
Killi  sourit
Ce n'est point pareil mon ange. Je ne pourrais point te toucher
Killi... s'il te plait...
Oui ? Tu veux un petit massage?

Liz  ne peut que sourire.
Tu sais ce que je veux dire... j'ai besoin de temps... de beaucoup de temps
Je sais ma chérie si tu savais comme je m'en veux
Je sais que tu t'en veux mais le mal est fait...
Je sais et je dois assumer
Une chose m'intrigue....

Liz  le regarde.
Quoi donc ?
Pour quoi Nael alors que tu savais ce qui se passerait
Pardon?
Pourquoi avoir commis cet acte avec Nael ... tu devais bien te douter de ce qui se passerait si je l'apprenais. Que cela serait pire que l'enfant que tu as fait a Aldegonde par "erreur"
Crois tu que je l'avais planifié? Ma chérie, si j'avais voulu, il y a fort longtemps qu'elle y serait passée. Je lui avais dit que j'étais marié à toi et que je t’étais fidèle

Liz  l'ecoute.
J'ai juste cédé sans le vouloir. Une grave erreur
Je ne te le fais pas dire oui ...
Je sais ma chérie. Je regrette
Killi.... on a besoin de prendre du recul pour faire face a tout ça. Le destin nous a réunis une fois si cela doit se reproduire cela sera mais pour le moment....
Que veux-tu ? Ne plus me voir. ?
Ce n'est pas ce que j'ai dit non. Juste que ... tu es libre et moi aussi et laissons le temps faire son œuvre .... je ne te demande pas qu'on aille chez un homme de loi

Killi  se rapproche.
Je ne suis point libre
Liz  le regarde faire sans le quitter des yeux.
J'aime une femme que j'ai déçue. Il n'y a que toi dans mon cœur mon ange
Le pire dans tout cela c'est que je te crois mais là pour le moment je ne peux passer outre
Je suis sincère Liz. Tu me rends ma liberté mais je n'en veux point
Libre à toi mais laisse moi prendre la mienne si tu m'aimes
C'est à dire? D'autres hommes?
Peut être je ne sais pas je ne prévois pas ce genre de choses
Ta liberté de voyager, si tu veux
Je te rappelle que tu ne m'as pas demandé ma permission pour aller éduquer Nael
D'autres hommes je ne puis l'envisager. Je sais mon ange mais je ne puis. J'ai déjà envie de cogner ton Robin pour autant capter ton attention alors que vous n'êtes qu'amis

Liz  soupire
Robin est quelqu'un d'important pour moi et nous avons été plus qu'ami. Et il est toujours plus qu'un simple ami même si cela est différent. Et pour ta gouverne ... sa femme arrive demain
Oui et ? Si un homme te veut  ?
C'est à dire ?
Tu es jeune et belle. Tu trouveras un homme plus jeune, gentil, fidèle. Et tu m'oublieras
Killi ... crois tu être quelqu'un qu'on oublie ?
Je t'ai fait mal
Mais avant tu m'as rendue heureuse
Je t'ai trahie  abandonnée. Je crève de peur de te perdre
Retrouver la liberté nous aidera peut-être
Je ne sais
En tout cas c'est surement ta meilleure chance me concernant
Fais ce qui te rend heureuse mon ange. Je veux juste que tu retrouve le sourire
J'aimerai finir ce mandat correctement en terminant ces dossiers .... tu m'aides ?

Liz  lui sourit.
Bien sûr
Liz  tire une chaise pour qu'il s'installe à ses cotés et lui donne un dossier. Killi  lui prend la main et l'embrasse tendrement avant de s'installer près d'elle. Tout près.
[hrp]
rp à 4 mains avec Jd Killi[/hrp]

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killijo_de_denere
Killijo_de_denere a écrit:
Citation :
Mon ange,

Ce courrier sera le dernier avant ton prochain voyage, puisque tu as décidé d'aller te changer les idées ailleurs. Sache que je t'ai menée à l'autel parce que pour moi, tu es la femme idéale, mais malheureusement,je ne sais garder les femmes qui comptent vraiment. Je ne veux point exercer une pression quelconque sur toi, mais je voudrais juste passer le peu de temps qu'il nous reste avant ton départ à profiter un peu avec toi. Puisque tu vas être disponible prochainement et que je n'aurais plus d'excuse pour te voir, j'espère que nous pourrons aller ceuillir des champignons ou pêcher ensemble ou que sais-je encore. Choisis ce que tu veux faire pour ton premier jour de retraite et je serais à ta disposition.

A très vite ma chérie,

Ton Killi


Citation :

A toi Coq Angevin....

Non ce courrier ne sera pas le dernier car je ne prends pas la route demain ni après demain.... Il va s' écouler encore des jours pendant lesquels tu pourras m'écrire ou me parler.
Je ne me ferme pas à toi tu l'as compris puisque je vais accepter ta trêve durant une partie de pêche pour toi et une baignade pour moi. C'est équitable non ?
Tâchons de passer une bonne journée simplement à ce moment là.

Je devrais être libre de mes fonctions demain.  Je vais me reposer quelques jours et nous choisirons un jour qui nous convienne à tout deux.

Tenue correcte exigée .... ^^

Bien à toi

Liz de Dénéré

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killijo_de_denere
Quelques jours plus tard

Elle lui manque... Bien plus qu'il ne veut le reconnaître, mais il lui a promis l'éloignement pour qu'elle puisse se retrouver, il tient cette foutue promesse qu'il aurait mieux faire de ne jamais faire. C'qu'on est bête quand on discute avec sa femme et qu'on veut se faire pardonner ! Elle lui aurait demandé la lune ce soir-là qu'il aurait trouvé le moyen d'aller lui décrocher. Pourquoi elle et pourquoi pas une autre ? Et pourquoi pas ? Elle le voulait, elle le lui montrait assez. Fut un temps où dès la première nuit à son moulin, elle aurait pensé à son pucelage comme un souvenir perdu. Bon, le lendemain peut-être, vu comme il était fait. Il est un trophée, même aujourd'hui. La petite Aldegonde le lui avait bien montré, elle aussi. Elle l'a payé cher, mais on ne joue pas avec les boules du coq, c'est connu. Sauf s'il l'autorise, mais c'est une autre affaire.

Il a fait construire en quatrième vitesse une barque. Nommée Liz de Dénéré. Il l'a peaufinée lui-même, avec patience, en y incrustant quelques petits conforts en métal, issus de sa forge. Il a eu le temps, puisqu'il ne travaillait plus au duché ! Il a même déserté l'université pour ne point la voir. Mais elle est toujours présente, qui dans une taverne où il voit sa blondeur à travers la fenêtre, qui au marché, où il la voit sourire aux marchands. Et aujourd'hui... C'est le grand jour ! Il a pris un bain, s'est fait étriller le dos - par un homme - au point qu'il est encore un peu rouge, coiffer, habiller en tenue correcte. Que veut-elle dire par là ?

Et sa trêve ? A quoi correspond-elle ? A leur éloignement ? A leur trêve de mariage ? Sur le papier, ils le sont toujours, mais s'il peut rester quelques minutes avec elle seul à seul, il va pouvoir lui montrer qu'il faut aussi la pratique. Et c'est en forgeant qu'on devient forgeron. Et le forgeron, ici, il a la forge à bloc. Surtout s'il la voit nue. Elle aime à se baigner nue, mais s'ils vont au bord du lac, il est hors de question pour lui de tolérer que le premier pelé venu ne voit son épouse dans le plus simple appareil. Ou il ne sera plus vivant pour s'en vanter.
Tout le matériel est prêt, une canne, du fil, une épuisette qu'un de ses serviteurs a terminée hier... Pêcher, quelle idée ! Pourquoi ne pas aller dans les bois, c'est tout de même plus confortable pour les moments intimes, alors que sur une barque... Ils auraient pu chevaucher ensemble, elle l'aurait chevauché comme elle le fait si bien, mais...


- Ce qu'elle va prendre si elle fait une trêve complète !
- Ne crois-tu pas qu'il faut aussi parler d'amour entretenu ?
- Ah ben il va l'aimer comme il faut, à grands coups de butoir
- Avec tendresse ?
- Il y pensera à la troisième salve. Faut pas l'laisser sans rien comme ça
- Il tient son engagement, et il le lui prouve
- Y va bientôt pu pouvoir marcher tellement elles sont pleines !
- pffff
- Bah quoi ? Il lui demande pas son avis, un gadin et hop ! Fin de la trève, et hop !
- Dégage...

Elle aime l'eau. Bien trop à son goût, lui qui l'apprécie de loin, sur un bateau bien solide. En parlant d'eau... Il va chercher quelques bouteilles de vin qu'il va caler dans un coin de la barque. De l'Angevin uniquement. Le reste est de la pisse de baudet.

- En avant ! La dame de Dénéré nous attend !

Les valets portent l'ensemble, la barque, le panier, un petit paquet qu'il a fait préparer pour elle. Ils arrivent bien vite au bord du lac, sur l'embarcadère, puisque Killi leur a donné un rythme assez rapidement pour essouffler un coureur de marathon.




---- à Liz ---

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Il avait tenu parole et l'avait laissée prendre un peu de repos et de recul après qu'elle ait rendu les clé du castel et laissé derriere elle les soucis de la charge ducale. Elle avait profité de ces belles journees de printemps à se balader avec son ami Robin avant que celui ci ne parte lui meme en voyage.

Elle ne connaissait pas encore la date de son départ à elle mais elle commencait à se sentir un peu mieux. La perspective de prendre la route l'avait toujours excitée et réjouie et là elle partait avec quelqu'un qui comptait beaucoup pour elle afin d'aller voir une autre personne chère au coeur de Bahia.

Le jour de la trêve était arrivé vite sans qu'elle ne s'en rende compte mais appréciait l'idee de passer la journee avec Killi. Malgré ce qui les séparait en ces moments il avait su rester là à ses cotés l'entourant d'attention d'amour .... car oui elle le savait bien il était fou d'elle bien qu'il ne sache pas tenir ses attributs d'homme en museliere lorsqu'un joli fessier passait ..... leur problème était là ...

Une entente parfaite au lit de meme qu'en esprit mais la fidélité était le point de brisure du couple.... Elle y songeait bien plus qu'elle n'osait l'avouer mais là elle allait simplement savourer sa journee. Une petite surprise attendait son prince charmant du jour car si lui aimait les clins d'oeil en verbes ... elle allait lui en donner un en vêtement ....

Elle lisse les plis de sa robe .... blanche ... comme la pureté des sentiments et le coté solennel de l'engagement  mais aussi ... une copie identique à la rouge qu'il aime tant et qui le pousse au péché de chair ....
Boucles blondes bien en place elle est prête à affronter son regard qu'elle espère ... comment dire ... béat ....
Il lui a fait envoyé une calèche et lorsque le domestique frappe à sa porte elle sort de suite ne voulant pas le faire attendre.

Devant l'effet produit sur ce dernier elle sourit se delectant par avance de sa petite mise en scène diabolique il faut bien l'avouer car demander à un coq de museler ses ardeurs et se pavaner devant lui en incarnant la tentation .... elle y allait fort mais elle l'assumait.

Arrivé sur les lieux elle aperçoit Alois qui s'occupe du cheval de Killi et sans demander rien s'empresse d'aller le rejoindre afin de le saluer... Ce brave Alois ....


- Alois !! Je suis contente de te voir !! Je m'inquiétais de ne plus avoir de tes nouvelles depuis que tu étais venu me preter main forte l'autre jour.

Elle lui dépose une bise affectueuse sur la joue et file sans attendre plus de réponse vers le lieu de pique-nique et pêche de la journée.
Killi est là qui regarde le lac l'air pensif . Elle s'avance sans chercher à taire sa présence et l'appelle ...


- Bonjour Killi ... je vois que tu as respecté la consigne ... tenue correcte exigee ... que penses tu de la mienne ?

Elle le laisse se retourner et attend de lire dans son regard sa réaction.




---- à Killi -----

Lorsqu'il se retourne, Killi a les yeux écarquillés et la bouche ouverte à se décrocher la mâchoire. Il met un genou à terre et attrape les mains de sa douce pour les baiser.

Mon ange... Ce n'est point une tenue correcte... Si je ne t'avais déjà épousée, je crois que je le ferais de suite. Tu es magnifique.

Il la dévore des yeux en se relevant et lui demande

Il me semble qu'elle ressemble à une autre robe rouge que j'apprécie tout autant si ce n'est plus, ou je me trompe ?

Il la prend tendrement dans ses bras et lui glisse à l'oreille

J'espère que tu n'as fixé aucune limite a ta trêve car tout de suite, ce ne sont point des pensées d'un complice avec qui pique-niquer qui me viennent à l'esprit.

Il la penche vers l'arrière dans un mouvement souple et lui vole un baiser dans le cou.

Il me semble que je devais avoir récompense pour mon dernier jour de travail à ton service.

Puis un autre sur le côté gauche, en prenant son temps de lui déguster le cou plus longuement en remontant vers son oreille.

Et voilà la deuxième...

En la relevant doucement, il lui sourit.

Pour le reste... Te voir heureuse me récompense largement ma chérie.

Il lui prend les deux mains et recule d'un pas vers l'arrière pour la regarder.

Tu es magnifique, c'est un fait, mais tu as l'air bien reposée aussi. Mais cette tenue... Elle n'est point adaptée à une promenade en barque, ma douce... Je t'aurais emmenée au bal avec si bel habit. Ou au castel, que sais-je... Je ne mérite point si belle tenue pour une simple promenade.

Il lui tend le bras pour marcher avec elle le long de la berge.

Alors, comment se passe ta vie de jeune retraitée ?




----- à Liz ---

L'effet est plus que concluant lorsqu'elle voit les étoiles s'allumer dans son regard et déjà ses mains qui l'attrapent et sa bouche qui l'embrasse avec douceur. Elle ne lui parlera pas des "limites" de la trêves en question afin de ne pas assombrir ce qui s'annonce être une belle après midi. Certes la blessure n'est pas oubliée ... le sera t-elle jamais .... mais pour l'heure elle veut se sentir bien et qu'il comprenne vraiment ce qu'il est en train de perdre.

Sa tenue n'est pas innocente et pour cause, elle est consciente de son pouvoir de séduction sur lui et de l'attrait de ses atouts sur les hormones mâles de son Coq .... La provocation est vile mais nécessaire pour la cause qu'elle veut défendre. Elle est la seule qui doit compter à ses yeux et qu'il doit honorer si il veut la récupérer et la garder un jour.

Elle le laisse l'admirer tout à son aise main dans la main et lui sourit heureuse oui de le voir se tenir car elle le testait évidemment en apparaissant ainsi vêtue devant lui. Il a visiblement pris sur lui mais a résisté à la tentation de la dévêtir de suite là et de la coucher sur l'herbe ce qui .... n'aurait pas été désagréable si elle doit être honnête avec elle même.

Sourire aux lèvres, elle prend son bras afin de faire quelques pas à ses cotés tout en bavardant comme de vieux amis ...


- La jeune retraitée va bien même si tu t'en doute on ne décroche pas facilement .... j'ai du aider à la formation de ma remplaçante qui la pauvre s'est trouvée parachutée a ce poste sans rien y connaitre.

Elle pose sa tête sur son épaule tandis que son bras se loge autour de sa taille. Des petites choses qu'elle aime encore avoir et sentir ne serait ce que le temps d'un bel après midi printanier.




----- à Killi ----

Il l’attire contre lui dans un geste familier. Il est heureux de la retrouver, sa femme, sa complice. Il sourit en l’embrassant sur la tête.

- On m’aurait raconté l’inverse que je n’aurais point voulu le croire... Ils réussissent encore à te faire aller au castel alors... Eh bien si tu as besoin et si tu veux aider ta remplaçante, dis-lui que ton mari... Ton Killi, enfin, tu as compris, se tient à sa disposition le temps nécessaire. Je viendrais travailler pour elle.

Tout en continuant à marcher, il appuie légèrement sur sa taille où il a posé la main.

- L’implication sera néanmoins très différente, car les attraits de la bailli auront bien changé...

Il se moque et lui taquine le nez.

- Je serais obligé de supporter ce vieux grincheux, à moins que je ne soudoie le valet qui attribue les bureaux de m’en trouver un disponible et de m’apporter, durant mon travail, les parchemins et le vin nécessaire.

Il expire doucement et continue plus bas.

- Par contre, je ne promets point de rester le temps complet du mandat... Ce sera... le temps que tu seras présente mon ange, après, je ne promets rien. Il faudra qu’elle réussisse à trouver d’autres fonctionnaires qui se rendent disponibles pour le duché.

Il surveille que sa robe ne soit point tâchée et relève à l’arrière les jupons, voyant qu’ils arrivent dans une zone assez boueuse, qui n’a point encore séché de la dernière pluie tombée. Il l’entraîne pour un demi-tour, protégeant ainsi sa belle tenue. Ils marchent doucement, il la serre toujours contre lui, préférant ne point aborder le sujet de son voyage. Il ne veut point gâcher cette journée qui se présente à eux et préfère profiter de sa présence et de leur moment de détente commun.

- Sais-tu que mon moulin prend à nouveau la poussière ? Je passe mon temps au castel... Et lorsque je veux étudier, le moulin ne tourne point non plus. Enfin, pour le peu de cours que j’ai réussi à prendre ces derniers temps... N’ai-je point droit à une compensation, ma bailli retraitée ?

Il s’arrête devant la barque et se présente devant elle, lui tenant les mains. Il lui sourit avec un air taquin et se penche pour lui déposer un tendre bisou dans le cou.

- Rassure-toi, ce n’est qu’une avance...

Il la prend doucement dans ses bras pour la porter, alors que la barque est déjà dans l'eau, prête à être utilisée. Les valets attendent de l'avancer plus loin dans le lac.

Il ne faudrait point abîmer cette si jolie robe, mon ange.

Il l'installe comme une personne précieuse et veille à ce qu'elle soit bien à l'aise avant de monter lui-même. Il intime à ses valets de pousser la barque, tenant les rames en l'air pour partir.




---- à Liz ---

A les voir se promener ainsi tendrement enlacés, les ignorants de leur situation pourrait croire à la représentation du bonheur de couple.
Complicité .. rire .. tendresse ...
Et pourtant ....  Ils ne sont pas dupes ni l'un ni l'autre et savent pertinemment que le mal qui les ronge est toujours là.
Donnant le change ils évoquent leurs soucis quotidiens, lui avec ses hommes et elle avec le castel.

Elle sait qu'il n'est resté que pour elle, uniquement pour l'aider dans sa tache mais qu'il n'en aurait plus le cœur ou l'envie une fois qu’elle aura prit la route.

Liz sourit lorsqu'elle l'entend dire que les attraits de la nouvelle Bailli ne lui conviennent point et se dit "tant mieux" au fond d'elle même sans l'exprimer à haute voix ; il aurait été trop content et aurait pu imaginer qu'elle lui pardonnait ses frasques alors qu'il n'en était rien même si leur rapprochement était bien réel lui.


- Merci encore pour l'implication dont tu as fait preuve et de ta fidélité  envers le Duché que je représentais....

Elle met bien l'accent sur le mot fidélité car elle sait qu'il l'a en horreur surtout en ce moment, mais elle se serre contre lui voulant lui montrer son affection.

Il prend soin d'elle, est plus prévenant que n'importe qui envers elle. Il lui tient sa robe la couvre de baisers qui la font chavirer chaque fois un peu plus mais elle tient bon .... La barque est là, et c'est comme une jeune mariée qu'il la porte pour l'y installer avec une extrême délicatesse qui l’émeut. Elle sait les efforts qu'il fait au quotidien ...

Les valets poussent la barque qui s’éloigne de la berge, emportant un Killi tout sourire et une Liz perdue dans le tumulte de sentiments contradictoires.

Elle laisse sa main caresser la surface de l'eau tandis qu'elle sent son regard posé sur elle. Un coup d’œil à la dérobée lui confirme qu'il la dévore des yeux. La jeune femme ne peut alors que lui rendre un sourire radieux et une idée germe alors dans son esprit.

Sans le lâcher de ses prunelles vertes alors qu'il est occupé à ramer et à maintenir l’embarcation, elle dénoué les liens qui retiennent son corsage puis très lentement fait glisser sa robe en douceur pour ne pas chavirer de suite .... Il est béat... sans voix devant le spectacle et continue comme un automate à ramer.

La nymphe lui fait face dans le plus simple appareil et soudain sans crier gare.... plonge dans l'eau cristalline du lac. Elle allait lui donner de quoi réfléchir durant son absence à ce qu'il risquait de perdre à jamais par ses dernières bêtises.

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killijo_de_denere
Fidélité, fidélité, concept de femme pour mieux attacher leur homme, bien plus qu'avec une saleté de bague à porter ou une corde au cou ou plus bas... Il ne relève point. Elle sait qu'il l'a fait pour elle et pour lui apporter le soutien d'un mari qui s'énervait à l'idée qu'elle aille en politique plutôt que de s'occuper de ce qui devait être son unique préoccupation : lui. Dans la barque, il apprécie le doux spectacle devant lui et plus encore lorsqu'elle ouvre cette robe qui libère sa gorge oppressée, les libérant, prêts à être cajolés d'avoir été maltraités ainsi, puis ses épaules blanches, son ventre où il aime poser la tête, son triangle... Non, ne pas penser... Il ne sait retenir ses yeux et encore moins ses pensées

Oh bordel ! Par toutes les catins du royaume, mais qu'est-ce qu'elle fait ? Enfin sur une barque après tout, y doit y avoir moyen... Elle n'a qu'à venir sur lui et...

Il rame de plus en plus fort, ne pas y penser, trêve, mais pas d'abus... Enfin, une petite entorse au contrat, ça ne fait jamais de mal, surtout si c'est elle qui la propose et puis...

Elle va en déguster du coq ! Ga'de-moi ça... Elle a embelli d'puis la dernière fois, elle a repris un peu de viande, ça lui va bien comme tout, tourne-toi un peu que j'vois ton fondement ? Mais !


Elle est à l'eau, nue comme Eve. Elle lui a proposé la pomme et l'a jetée à l'eau. Il regarde l'écume formée par son plongeon, médusé et remet ses rames en place dans la barque avant que de se lever d'un bond car le contrôle est parti.

- Pourtant, j'avais presque réussi... Comment tu fais ?
- Pas de limites avec elle, t'm'as dit, c'est sa femme...
- Pourquoi est-elle nue ainsi ?
- Parce qu'elle le cherche et qu'elle va l'trouver ? T'vas voir c'qu'y va lui mettre...

Il l'appelle

Liz ! Mon ange ! Nous sommes en pleine journée, tu ne peux point te baigner ainsi !

Elle va le faire tourner fou... Une bailli, même retraitée, s'exposer ainsi aux pêcheurs qui vont tous faire la file à l'église pour la confession, devenus pécheurs. Il va te les confesser à grand renfort de baffes pour avoir osé regarder sa femme. Distribution des pains. Il avance et se penche pour récupérer le paquet contenant la tenue qu'elle devait porter pour cacher une partie de son anatomie, voire même toute, parce que s'il pouvait la cacher entièrement, garder ce grand rectangle privé que pour lui, il le ferait. Rien qui laisse deviner ses courbes, l'harmonie de sa taille... La barque est déséquilibrée et tangue sur la droite. Killi, surpris, tente de partir vers... La droite, et accompagne le mouvement de l'esquif déjà bien penché, dans un mouvement souple de plongeon. Il remonte aussi vite que possible comme un chien jeté à l'eau sans prévenir, dans des mouvements de panique. Il tente de reprendre contenance comme il peut, cherchant des yeux la barque qui est retournée. Il peste, jure et s'agrippe à la barque pour la remettre dans le bon sens, mais ses gestes désordonnés n'aident en rien. Il regarde Liz, sa nymphe qui nage dans son élément, pauvre coq qui préfère le sol bien dur.

Je retourne sur la berge, je t'y attendrais. Je crois que la partie de pêche est compromise.

Il contient difficilement sa déception et nage comme il peut vers une partie du lac plus tranquille.  Sa femme part dans un grand éclat de rire en voyant la scène. Il peut l'entendre en nageant comme il peut pour rejoindre cette berge qui lui semble de plus en plus loin. Sa vexation atteint des sommets. Il se sèche comme il peut sur la rive, en retirant sa chemise et en l'essorant. Les braies y passent aussi, lorsqu'il voit sa douce émerger de l'écume de l'eau, telle Venus au jour de sa naissance. Le tableau est fabuleux, mais il regarde déjà, les dents menaçantes, les autres amateurs d'art qui pourraient vouloir admirer la scène. Le coq se transforme en lion lorsqu'il s'agit de protéger sa famille. Il reprend sa chemise et la passe sur sa femme pour protéger son corps gracile.

Je suis désolé mon ange, je ferais récupérer ta robe dans ce lac et nous verrons s'ils peuvent lui rendre sa blancheur. Ou je t'en ferais coudre une autre.

Il l'embrasse doucement sur la joue et l'entraîne en lui tenant la taille vers son moulin pour la raccompagner. Elle le remercie d'un doux baiser qui lui ravive les sens et fait glisser sa main de sa taille vers une courbe plus agréable.

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killijo_de_denere
Retrouvailles en taverne, petit bilan sur ce nouveau conseil dont Liz a aidé la bailli. Il a pu relancer son moulin, puisque le prochain cours qui l'intéresse n'est que ce dimanche. Ils causent tranquillement, mais bien sûr, le sujet brûlant revient sur la table. Sous une forme déguisée d'abord, puisqu'elle lui demande s'il serait disponible pour travailler pour elle à son champs de légumes. Contre la promesse d'un dîner avec elle, que ne ferait-il point ? Surtout si elle lui prépare ses fameux beignets... Ceux qui sont meilleurs que les beignets préparés par la Titine, mais si elle devait l'apprendre... Elle se retrouve vite dans ses bras lorsqu'elle lui parle de lui pardonner son écart. Ses écarts en vérité, la servante, la jeune fille... Un peu trop pour elle, il peut le comprendre. Il la rassure par des câlins et de l'écoute. Beaucoup d'écoute, même s'il aurait bien voulu passer à autre chose. S'en était suivie une discussion sur leur vie, leur engagement... Pourquoi les femmes veulent-elles toujours autant parler ? Elle lui pardonne, ils sont seuls en taverne, ils passent derrière le comptoir discrètement, il l'aide à faire la vaisselle... Sous ses jupons si elle le veut, et voilà !

Mais revenons à cette proposition de travail conjoint dans le champs de légumes... Ils travaillaient - fort bien - surtout dans le bureau fermé à une époque révolue, mais si agréable. Il a renvoyé son valet pour faire tourner le moulin durant deux heures... Quel dommage, ils ont deux heures à combler. Puisqu'il va l'aider à récolter ses légumes, il va aussi lui donner un cours particulier sur les abeilles qui butinent les fleurs. Avec théorie et mise en pratique immédiate... Il a les sens échauffés avec leur conversation sur leur promenade le long d'un lac. Il la porte jusqu'à son moulin, le sourire au lèvres, les yeux dans les siens et ce qu'il se passe ensuite n'appartient qu'aux deux amoureux qui se retrouvent. De belles retrouvailles au rythme des coups de semonces de chacun en cette soirée animée. Auraient-ils assez d'énergie pour ramasser les fameux légumes ? Il aurait bien un valet ou l'autre pour les aider. L'Aloïs étant revenu sur la pointe des pieds, il pourrait se rendre utile. Il sort du moulin et s'étend, la chemise sortie de ses braies à peine rattachées. Il est heureux. L'invitera-t-elle à rester ce soir ? Il ne le sait. Il profite simplement du moment présent avec Elle. Puisqu'elle partira en voyage. Sans lui. Il ne veut y penser. Maintenant, ils vont travailler de concert et passer la soirée ensemble, le reste, il ne veut rien en savoir. Il se retourne vers la porte.


Alors mon ange, quand commençons-nous ? Dois-je demander du renfort ?

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killijo_de_denere
Liz52 a écrit:
Pourquoi lui a -t-elle demandé de venir travailler pour elle ?

La réponse est évidente, il n'est pas facile de bannir le passé que cela soit un mariage ou une trahison. Encore une fois tiraillée, elle a cédé une fois de plus.


Rien de grave après tout ils sont adultes et libres quoiqu'il en pense. Elle ne reviendra pas la dessus. Son besoin d’éloignement est toujours présent pour oublier que son cœur a saigner trop fortement. Rien n'est moins sure quand à la suite mais pour le moment elle n'est qu'une femme libre de donner et prendre.


Allongée  au milieu du grand lit qu'il s'est fait installé dans son moulin, elle le regarde se lever et se vêtir à la hâte pour prendre l'air. Il a l'air si heureux en surface ....



Un drap l'entourant elle se lève a son tour et vient le rejoindre dehors sous le regard médusé d'un Alois qui devient aussi rouge que lorsqu'elle lui avait demandé de la laver ....

- Quand commençons nous ? eh bien ... déjà il faudrait nous habiller ... à moins que récolter des légumes nu ne soit une méthode pour qu'ils soient plus nombreux !

Elle a passé ses bras autour de sa taille et laisse reposer sa tête dans son dos.


- Killi ? Dis moi .... accepterais tu de continuer a travailler avec moi jusqu'à mon départ ? Je veux dire ... pour KP.... Gwen a besoin de renfort pour l'agrandissement du port et je me suis portée volontaire... mais à plusieurs cela va plus vite et ... c'est bien plus agréable non ?

Elle dépose un baiser entre ses omoplates et vient se positionner face à lui, offrant un sourire et une promesse muette de continuer la trêve encore quelques jours.

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