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[Archive] Isolé dans une chambre...

killijo_de_denere
Son oeil est noir à nouveau... Elle a un don pour cela, ou elle en fait un jeu. Il tombe sur le pauvre valet qui prend la poudre d'escampette, se disant qu'il va reprendre une volée, mais son envie est bien plus de fesser sa femme pour jouer ainsi. Il ne dit rien, même s'il n'en pense pas moins. Chaque chose en son temps. Il est attendri par le doux contact de sa dame. Il la regarde tendrement et lui prend les mains qu'il baise doucement.

Femme, vous obtenez ce que vous voulez de moi... Je viendrais t'aider pour ce port.

Encore que ce départ, il l'aurait bien retardé autant que possible. Il démonterait le port pierre par pierre s'il le pouvait, pour qu'elle reste auprès de lui. Leur trêve est si intense, comme aux premiers temps de leurs amours, qu'il ne voudrait qu'elle n'ait de fin. Même s'il sait qu'elle pense encore à ses écarts, il sait aussi que la flamme est loin d'être éteinte. Il brûle de lui demander de reprendre la vie commune, même si cette vie où ils se retrouvent comme des amants lui plaît énormément. Il attendra, lorsqu'elle sera prête, elle le lui proposera. Et ils pourront dormir ensemble à nouveau, se réveiller ensemble... Il n'avait point réalisé comme cela pouvait lui manquer avant de tout perdre. Il retire sa chemise et lui lève les bras pour lui faire enfiler.

A croire que tu aimes me voir torse nu ma chérie...

Il se rapproche pour lui murmurer doucement à l'oreille

Tu es une femme libre, je veux bien, mais n'oublie point que ton mari préfère que ton corps reste à sa vue exclusive. Et qu'il reste le seul, d'ailleurs...

Il l'embrasse doucement dans le cou, en posant ses mains sur son fondement.

Allons nous habiller un peu mieux ma chérie, je doute que notre tenue fasse pousser les légumes, mais par contre, elle alimentera les ragots...

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killijo_de_denere
Liz52 a écrit:
Elle n'a pas voulu le blesser d'avantage en parlant de son voyage mais il faut bien évoquer les choses qui vont se passer ... inutile de se voiler la face même si on peut faire "comme si" en attendant ...
Les derniers jours ont été une parenthèse dans leur dispute ... un petit coin de paradis où ils tentent de se retrouver de recoller les morceaux. Ils y parviennent aisément tandis qu'ils laissent leurs corps s'exprimer mais lorsque le soleil revient .... la lumière se fait et à nouveau la réalité s'offre à eux imposant son lot d'amertume.

Liz essaie, oui elle essaie de ne pas penser à tous les derniers événements qui lui ont fait si mal. Aldegonde ... Nael ...
Le pire c'est qu'elle est certaine des sentiments que son mari lui porte.. là n'a jamais été le problème...
Tandis qu'ils s'enlacent après ce moment d'intimité, elle a le cœur qui se serre en y pensant. Le bonheur parfait auquel elle avait cru s’était effondré comme on souffle sur un fétu de paille. Se sentir trahie n’était pas une première en soit pour la jeune femme puisqu’elle avait déjà été abandonnée une première fois à quelque jour de son mariage  par un homme qui disait ne pas se voir prisonnier d'un mariage pour en épouser une autre quelques temps plus tard .

Elle l’écoute lui dire qu'elle est une femme libre mais ....qu'il ne faut pas qu'elle oublie que son mari préfère qu'elle reste à sa vue exclusive et qu'il souhaite reste le seul ...
Un sourire pour qu'il comprenne qu'elle n'est pas non plus une croqueuse d'homme sinon il y a belle lurette qu'elle aurait pu aller se consoler dans d'autres bras, et elle passe son bras autour de sa taille tandis qu'il la raccompagne à l'intérieur afin de revêtir une tenue plus convenable afin d'aller récolter quelques légumes.

Il la couvre de douces caresses alors qu'il lui passe ses vêtements et elle profite de ces instants de douceurs simples et vrais.
Le pardon viendra surement ... mais quand ... même elle ne saurait le dire.
D'ici là il n'y a qu'une chose à faire profiter des instants qui leurs sont offerts sans songer à la suite.....

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killijo_de_denere
Le jour est arrivé...

Elle s'est encore sauvée comme s'il avait la lèpre. Alors qu'elle discutait avec Liz.A croire qu'il lui a fait subir une situation honteuse. Pourtant, elle l'a voulue. Son arrivée en taverne est froide. Entre la gamine qui le fuit et sa femme qui part, il n'a point le coeur à rire.Il s'installe néanmoins auprès d'elle et elle réussit à le dérider, comme toujours. Elle est merveilleuse, comme il lui a dit. Elle reviendra, comme elle lui a dit. Il n'en doute plus. Leurs derniers jours passés ensemble, ses nuitées dans ses bras, dans son moulin... Il n'estime plus avoir besoin de l'inviter. Elle est chez elle et elle le sait. Il l'accompagne jusqu'à la porte de la ville où elle part avec Bahia. Il la lui confie les yeux fermés, même s'il préfèrerait les accompagner. Elle lui a dit qu'elle ne dirait rien s'il couchait avec d'autres femmes.

Sur le chemin du retour vers son moulin, il dévie. Il marche d'un pas décidé. Sa besace à l'épaule. Il ne dormira point chez lui ce soir. ni chez elle. Pourtant, il pourrait garder son odeur quelques jours, avoir toujours l'impression qu'elle est avec lui. Il marche plus vite. La séparation leur fera du bien comme elle dit. Il en doute mais il respecte sa demande. Il la laisse partir. Elle pourra se reconstruire après ces derniers évènements.

Il traverse le village et arrive à une autre porte. Intrépide ne sera point utile. Il préfère y aller incognito. Il s'arrête à une auberge pour boire un chouchen, juste un. Il ne veut point être ivre à en perdre la tête. Il veut juste vivre sans elle pendant quelques semaines. Alors qu'il pensait que cela serait possible, quelques mois plus tôt. Il s'est aperçu que la résolution est plus compliquée lorsque l'on revoit l'objet de son amour pour lui confirmer la décision. Il l'a dans la peau. Il va lui dire. Il prend un parchemin et une plume qu'il affine. S'appliquer à lui écrire. Qu'elle n'ait point besoin d'un scribe pour lui lire ce qu'il va coucher sur le papier. En attendant de la coucher sur l'herbe.Il dépose une pièce sur la table pour payer son verre sans même un regard pour la servante qui lui a présenté plus que le verre. Il lui écrit ce qu'il a voulu lui faire comprendre durant leurs dernières conversations. Il ne voulait plus se disputer, il ne voulait plus la voir pleurer. Sécher ses larmes et la faire sourire.


Citation :
Mon ange,

Je ne dors au moulin. Je ne voulais y rester seul après nos dernières nuits ensemble. J'ai refléchi à notre discussion d'hier.Je trouve qu'il est stupide de fermer les yeux sur une incartade ou une autre. Nous sommes mariés tout le temps et pas uniquement lorsque cela nous arrange. Enfin, j'aurais cru que c'était aussi ton idée, surtout lorsque je repense à ta réaction lorsque tu as appris que j'avais culbuté une autre que toi. Je passe sur les détails, bien sûr.
Je me vois mal te raconter à ton retour que je me suis amusé entre deux rousses, ou que je suis allé voir une brune pour changer un peu. Parce que tu sais que si je veux, je puis en changer chaque jour. Même plusieurs fois par jour s'il m'en prend l'idée. Mais alors quoi ? Tu vas reprendre du recul, ou craindre dès que tu sortiras d'en croiser une qui te parlera des performances de ton mari avec elle ? Je ne crois pas que cette situation soit très saine ma chérie. Ni pour toi, ni pour moi. Même si pourtant, je pourrais en profiter plus qu'à mon heure.

Je t'ai épousée, ma chérie, parce que j'ai trouvé une femme merveilleuse que je ne voulais point laisser partir, et encore moins voir dans les bras d'un autre. Je voulais te garder pour moi tout seul. Voir ton sourire chaque matin et fonder une famille avec toi. J'ai bien conscience d'avoir tout gâché, par mon absence prolongée sans même un courrier, par mes incartades avec d'autres qui t'ont blessée. Mais je veux que tu saches que pour la servante, je ne suis en rien responsable de ce qu'il s'est passé. J'étais malade, elle est venue se servir et s'amuser, je ne suis qu'un homme et je ne puis toujours tout contrôler. Pas plus que je n'ai reussi à me contrôler lors de cette promenade en forêt avec Naelig.

Cela n'était point planifié, il n'y eut point de sentiments de ma part. Mon ange, je te l'ai dit, je ne mélange point les sentiments et le reste, tu le sais, je te l'ai inculqué à toi aussi. Ce fut un moment d'égarement que j'assume. Ma nature de coq a repris le dessus face à cette jeune fille qui réclamait à qui voulait l'entendre qu'elle voulait connaître les plaisirs de la chair. J'ai cédé, tout simplement, car je savais principalement à qui la demande était adressée, même si je faisais la sourde oreille. Les détails sont peu importants. Je veux juste que tu saches que cela n'avait rien à voir avec toi, notre mariage ou ma satisfaction dans nos rendez-vous nocturnes. J'étais pleinement satisfait, et même plus, car nous partageons bien plus, la complicité, l'amour et l'amusement. Ce que je ne recherche avec aucune autre, car tout cela n'appartient qu'à toi mon amour. Cela a anéanti ta confiance en moi, ce que je puis comprendre. Aujourd'hui, je ne désire qu'une chose, reprendre la vie commune avec toi, continuer à avoir des petits rendez-vous avec ma nymphe et surtout te revoir sourire comme tu souriais en me retrouvant au moulin ces derniers jours.

Je ne veux te promettre la fidélité absolue, car je ne suis un vieux coq, qui a vécu trop longtemps ainsi, qui a brisé trop de coeurs pour changer si radicalement du jour au lendemain. Par contre, je te promets de ne point tenir compte de cette permission de coup(s) d'épée dans notre mariage car je sais que malgré ce que tu me dis, tu espère au fond de toi que je n'en ferais rien. Je puis bien attendre quelques semaines sans femme surtout si je puis partager des moments privilégiés avec la mienne. La seule que je veux désirer.

Profite de ton voyage mon ange, prends soin de toi, et dis à Bahia de te chérir comme tu le mérites, comme un frère, en attendant que je te retrouve.

A très vite,

Ton Killi

Il envoie le pli vers sa destination. Elle est probablement à Tréguiers, leur ville. Celle où il l'emmènera à son retour. Il se lève et salue l'assemblée. Il va rejoindre la bande. Il est temps de leur trouver uen mission. Ils vont se dégourdir les jambes. Et les bras probablement. A la taverne de l'orée du bois, il écrit un nouveau courrier, plus formel, celui-ci.

Citation :
Damoiselle Bailli,

J'apprécie de travailler pour vous, presque autant que j'ai pu apprécier de dépanner ma douce lorsqu'elle en avait besoin.

Elle est partie hier, comme vous avez dû l'apprendre, pour quelques semaines. Vous comprendrez que mon envie de rester seule en Bretagne décroit avec les heures qui passent. Je ne pense point rester dans le secteur le temps de son absence.

Tout ce que je puis vous promettre, c'est de vous informer du jour de mon départ pour que vous voyiez si vous avez assez de fonctionnaires pour tourner. Les gens semblent bien disponibles pour fournir des bougies, je pense donc que mon départ sera à peine remarqué.

A bientôt,

Killi

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killijo_de_denere
--Aloïs a écrit:
- C'est trop calme, j'aime pas trop beaucoup ça. J'préfère quand c'est un peu trop plus moins calme.

Passe-partout et passe-moil'sel reviennent de mission. Comment expliquer au lieutenant ce qu'il s'est passé  ?

- Toi et ton art du combat !
- c'est une bonne idée, mais il faut que je la perfectionne, c'est tout.
- deux chevaliers... Deux !
- avec les armures, ca fait 4. Avec les épées, ça fait 5 ou 6
- Puis le chien, y compte pour deux ?
- T'as vu ses crocs ? Oui, au moins
- Bon, on monte à 20, là, non ?
- je pense, oui

Devant le lieutenant, Passepartout commence.

- Nous étions seulement deux et le soleil était haut dans le ciel. Il faisait peu de nuages ce qui laissait présager qu'on allait avoir une belle journée. Et pour une journée de printemps, cela permet aux paysans d'aller cultiver des légumes dans leur champs, les légumes, c'est bien, mangez-en. Dix fruits et légumes par jour qu'y disaient. Bien arrosés aussi parce que la pluie, c'est aussi important quand même, mais bon, on sait pas il va tomber et
- Abrège !
- Euh oui... Ils étaient supérieurs en nombre, au moins 20
- avec leur molosse
- quel molosse, le cavalier king charles ?*
- hum ! Y avait pas de cavalier à ce que j'ai vu
- Ils n'avaient que leurs armures
- Foutez de moi ? Z'avez bu quoi ?
- Ben rien, que de l'eau de la rivière, pourquoi?
- On passe de 2 à 20 ? D'où vous avez compté 20 chevaliers et un molosse ?
- Fallait voir ses dents, chef !
-Z'aller voir mes chausses déjà. Déguerpissez !

Aloïs se demandait déjà comment présenter le rapport de ces deux zouaves au coq... Ils sont envoyés pour rouster deux écuyers et ils reviennent tremblants comme pucelles...

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killijo_de_denere
--Liz_ a écrit:
Elle était partie .... elle prenait de la distance avec lui elle en avait besoin elle lui avait dit . On ne pouvait pas dire que cela signifiait la fin de tout, non cela aurait été mentir, mais cet éloignement lui était nécessaire pour savoir où elle en était dans leur relation.... leur mariage.

A peine partie, elle avait reçu un pigeon éloquant de sa part. Comme toujours il savait trouver les mots qui l'atteignaient en plein cœur et qui malgré la douleur de la trahison, s’insinuaient en elle. Tremblante, elle prend de quoi lui répondre tandis qu'elle est seule dans une taverne à Rieux. Les mots ne viennent pas de suite tant ils sont contradictoires à l'heure actuelles.

Elle relit et relit une fois de plus sa missive .... il dit que cela n’était rien ... qu'il n'avait jamais été question de sentiments ... en fait cela était juste une question de sexe d’après lui ... cette pensée lui fait froid dans le dos. Comment peut on faire l'amour a quelqu'un sans rien éprouver ? Un concept qu'il avait d’après lui tenté de lui inculquer mais elle n'avait jamais réussi .... devait elle tenter l'expérience elle aussi ?
Il ne peut lui promettre fidélité absolue .... mais qu'il ne veut pas de la liberté qu'elle lui donne pendant son absence ... il est dans la contradiction la plus totale.


Citation :
Killi,

J'ai bien reçu ton pigeon qui tu t'en doute m'a touché une fois de plus. Tes mots sont fort et soies en sure m'atteignent au plus profond de moi malgré que je ne puisse pardonner. Tu le sais je n'arrive pas a concevoir les choses du cœur et du sexe de la même façon que toi .... je crois que je n'y parviendrai jamais ... à vrai dire je n'ai même jamais essayé. ... j'ai peut être tord qui sait.

Je t'ai rendu ta liberté durant mon voyage et tu dis ne pas en vouloir ... malgré tout tu me dis aussi ne pas pouvoir museler ta nature de coq ... j'avoue que je ne te comprends pas ... mais de toute façon je ne comprends plus grand chose en ce moment.
J'ai claqué la porte du Conseil Ducal avant de partir mais tu dois en avoir entendu parlé par la Bailli puisque c'est suite à ses paroles que je suis partie.
Tu vois ... il fallait que je parte pour cela aussi ... je ne suis plus en adéquation avec les événements du moment.

Rassures toi ... Bahia ne permettrait pas qu'il m'arrive quelque chose et nous veillons l'un sur l'autre.
Pardonnes le ton un peu sec peut être de cette lettre en comparaison de la tienne mais cela va de paire avec mon état d'esprit du moment. Tu n'est pas en cause réellement saches le.

S'il te plait.... si tu pars ... Fais attention à toi.

Liz

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killijo_de_denere
--Killijo a écrit:
Killi s'ennuyait ferme à KP sans elle. Le moulin qui n'avait point besoin de tourner, la farine débordait, le blé était inexistant sur le marché. Il allait parfois à la mine, la taverne, il la désertait pour laisser Naelig tenir sa permanence et éviter tout problème. Xalta avait été claire sur le sujet. Il le savait aussi, il valait mieux tout effacer, s'il était encore possible de le faire. Tout au moins, ne rien entretenir. Ca, il savait faire. Il avait décidé donc de partir à son tour. Pour aller où ? Aucune idée. Il devait déjà remplacer sa femme qui ne pouvait assurer son cours sur les fondements. Il faut en effet une certaine pratique et une grande expérience pour enseigner cette matière.

Direction Rohan donc, pour prendre la route vers une autre destination par la suite. Dans la forêt, en compagnie de quelques-uns de ses hommes qu'il avait emmenés pour qu'ils se décrassent un peu de leurs habitudes, il avait reçu un pigeon. Pas des plus agréables, et pas vraiment ce qu'il attendait. Elle devait se revigorer durant ce voyage et ce qu'il en comprenait, c'est qu'elle était plus mal qu'avant son départ. Il profita donc d'un moment de pause où les chevaux buvaient pour lui répondre.


Citation :
Mon ange,

Je sais que d'obtenir ton pardon sera long et difficile, surtout que j'ai trouvé le moyen de cumuler deux problèmes l'un après l'autre. Je savais que mon passé de séducteur et ma vie me rattraperaient, mais je n'avais point pensé que cela pu atteindre de telles extrémités. Tu te doutes bien que je préfère que tu ne t'essaie point à séparer les choses du coeur et le sexe avec d'autres hommes. Il fut un temps très lointain où je t'y aurais encouragée, mais il est révolu. Bien avant notre mariage, d'ailleurs. Je sais que tu te donnes de manière entière et je ne veux que tu te donnes ainsi à un autre que moi.

Concernant ma nature de coq, je t'en parles, car tu la connais aussi bien que moi. Je ne sais si je saurais toujours être aussi sage que tu l'attends. Durant ton voyage, je pense que je saurais me tenir, mais je ne puis présager de rien. Je préfère juste être honnête avec toi, entre ce que ma tête me dit, et ce que le reste peut faire parfois. Mais sache que je veillerais à me tenir dignement, malgré cette liberté qui m'est si chère.

Je suis triste que tu te sentes si mal ma douce, j'aurais voulu être à tes côtés. Pas uniquement pour être ton mari charnellement, mais aussi pour te prendre dans mes bras et t'écouter. Surtout que non, je n'ai rien entendu de la Bailli, ni d'autres personnes d'ailleurs. Je ne savais point que tu avait coupé tout lien avec ce conseil ducal que je soutenais à ta demande. Je n'avais voté pour personne, ne pouvant
donner ma confiance à personne lorsque je vis les programmes et les disputes incessantes, et je vois qu'en effet, même lorsqu'ils ont le siège, ils trouvent le moyen de se disputer avec les anciens expérimentés qui pourraient les aider. Profite de ta retraite ma chérie, et de ce voyage, même si tu restes loin de moi. Sentir un autre air que celui de la Bretagne ne pourra que te faire du bien. Qui sait, peut être que nous pourrions nous retrouver ailleurs ? Juste tous les deux.

Je vais rester quelques jours en Bretagne encore, puisqu'il y a des cours qui m'intéressent qui sont donnés. Après, je partirais, puisqu'il n'y a rien d'intéressant à faire ici, et puisqu'ils ont réussi à se priver de ton soutien, ils n'auront point le mien non plus par procuration. Tout ce qui m'importe est que tu ne sois point amère avec ces évènements et que tu te sentes bien. Prends soin de toi mon ange et change-toi les idées. Le reste peut bien attendre.

... Et ne m'oublie point

Ton Killi

Retour vers sa belle. Il brûlait de la rejoindre pour la prendre dans ses bras, effacer ses frustrations à force de baisers et de caresses. Mais elle lui avait demandé de la laisser seule. Le cours de fondement, les autres cours à suivre, ensuite, il aviserait.

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killijo_de_denere
--Liz_ a écrit:
Quelque part apres Thouard .... autour d'un feu de camps ... Elle a mit un lapin à rotir pour le repas du soir tandis que Bahia est parti chercher du bois et des champignons. Ils sont seuls et n'ont rencontré aucun soucis sur la route jusqu'a présent .Elle profite de ce voyage pour faire le point sur sa vie sur ses attentes ses desirs. LA tache n'est pas simple car tous les jours des éléments contradictoires viennent contrebalancer les decisions qu'elle prend.

Par moment elle voudrait tout oublier et repartir de zéro comme si ne rien n'etait.Comme si Killi n'avait jamais rompu sa promesse du mariage et n'vait pas fauté par deux fois .... Puis ensuite le mal de son coeur reprend le dessus et là elle veut s'enfuir et partir pour ne plus revenir. Dans les cas les solutions sont extremistes et elle ne peut se resoudre à en prendre une quelqu'elle soit.

LA distance creee l'apaisement de son ame mais pas de son coeur pour le moment. Elle prend de quoi ecrire et livvre ses etats d'ames ...


Citation :
Killi,

Me voici un peu plus loin que Thouars à présent. Rassures toi, je vais bien et Bahia aussi. Nous nous appretons à manger un lapin que j'ai préparé autour d'un feu de camps.
Il me rappelle celui que nous avons partagé un jour ... cela me semble si loin ... et à la fois si proche. Ce temps ou nous pensions etre seul au monde, ou il etait si facile de s'aimer ...

Lorsque je t'ai libéré de ta promesse de fidélité, je l'ai fait consciement .... Comment faire taire ta nature de coq alors que je ne suis pas là ?
Tu n'en as pas été capable alors que j'etais à tes cotés .... Je ne peux pas exiger de toi quelque chose qui de ce que tu me dis est contre nature. J'essaie d'intégrer chaque jour cet élément sans trouver de solution pour le moment je t'avoue.

Le temps efface ls blessures parait il ... j'espere que cela est vrai et que mon coeur finira pas ne plus saigner lorsque je songe à nous.
Moi aussi j'aimerai que tes bras m'entourent et que tu me dises des paroles rassurantes mais si je cedais à l'envie de te dire de venir me retrouver tu croirais que le pardon est accordé et il n'en est rien.

Tu as sans doute raison de t'eloigner un peu aussi de la bretagne et des tenteations que je pourrai finir par apprendre. Au moins ailleurs tu serass anonyme et libre de faire tes choix. Quoiqu'il se passe .... pour toi ou pour moi .... je te le demande ... plus de mensonge. ...
La confiance reviendra avec la vérité car ce feux couve encore en moi tu le sais ....

Si tu decides de te diriger vers l'anjou ....penses à te munir d'un laissé passé ...et soies prudent. Je n'ai pas envie qu'on t'abime ... loin de la ....

Je t'embrasse ...
Ta Liz

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killijo_de_denere
--Killijo a écrit:
Un courrier, des regrets. Des retrouvailles en taverne, une famille éclatée. Quelques paroles, beaucoup de non-dits, une tention à couper au couteau. Pourquoi ? Killi n'en sait pas plus, préoccupé par ses propres problèmes. Il rentre dans sa taverne, là où sa chambre est installée. Vide. Elle contient un lit, une table de travail et une tablette pour une bougie. Rien de plus. L'endroit est fonctionnel. Il prend la plume pour lui répondre.

Citation :
Mon ange,

Je redoutais ce qu'il nous arrive. Bien plus que le reste et si tu te souviens bien, je t'en avais parlé justement, car je savais que cela poserait problème entre nous. Je t'ai égoïstement épousée, car je voulais te garder pour moi seul. Mais je ne sais rester seulement pour toi. C'est un énorme pas pour moi. Je ne veux rien te promettre, car je crains de te décevoir à nouveau. J'ai toujours vécu ainsi ma douce, tu le sais, je ne t'ai jamais rien caché.

Je ne dis point que ma nature est la meilleure ou que tout le monde doit la suivre, mais elle est là, j'ai vécu si longtemps ainsi que la séduction est un réflexe chez moi. Il n'y a point à être capable de faire taire ma nature lorsque tu es près de moi ou pas. Je ne sais quoi faire ou quoi te dire mon ange. Je veux simplement que tu ne te sentes point trahie, car telle n'était point mon intention. Mais je sais que ton coeur te dit autre chose que ce que te dit ta tête. J'ai bien eu la leçon par Xalta sur ce sujet. Je ne te demande point de pardon, puisque je sais que tu ne peux me le donner, mais te tenir dans mes bras et partager des moments avec toi est déjà beaucoup.

Je suis à Rohan actuellement, ma douce. Et je sors peu. Ce n'est point uniquement pour éviter la tentation, mais aussi parce que la vie me semble terne sans le sourire de ma blonde. Tu me manques ma chérie.

J'ai vu Chimera, ta tante, et Adenora. Elles vont bien. Elles vont vivre en Alençon désormais. Elles m'ont demandé de tes nouvelles. Je crois pour ma part que je vais repartir un peu en Anjou, tu devines bien. Je ne sais combien de temps j'y resterais, nous verrons selon vos projets de voyage.

Prends soin de toi et demande à Bahia de bien s'occuper de mon ange, car il aura à répondre devant moi de toi.

A très vite ma douce,

Ton Killi

Il fait partir le pigeon en espérant que ce courrier la rassurera autant qu'il est possible. Sitôt le volatile parti, il repart lui-même. Il va voir Aloïs pour avoir un dernier rapport des activités de ses hommes.

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killijo_de_denere
--Liz_ a écrit:
La journee de la veille a ete riche en evenements ...
 Elle est sur les route depuis quelques temps mais etrangement elle n'arrive pas a se sentir bien. Cela est il du à la politique , à sa vie de couple à ses doutes sur son avenir ?
Elle ne saurait le dire tout est si confu en elle.La recherche de l'apaisement l'epuise ...Bahia lui a dit qu'il l'a trouvait changee qu'elle avait perdu son sens de l'humour... qu'il voulait qu'elle soit bien et heureuse ...
Elle avait reflechit toute la nuit à cela et devait reconnaitre qu'il avait raison mais que faire pour remedier à cela ...Le matin venue, elle a besoin d'ecrire ... elle n'a pas grand chose à dire en fait mais elle a juste besoin de lui "parler" un peu.


Citation :
Killi,

J'espere que ce pigeon te trouvera en bonne santé, et en paix avec toi meme malgre les evenements qui nous on separés.
Rien n'est facile ... et pas plus pour moi que pour toi. Je suis tout aussi perdue que je l'etais à KP malgré la distance.Je n'ai pas gout a grand chose et pour tout t'avouer ... meme Bahia s'inquiete de mon attitude. Rassures toi quand meme je ne suis pas malade ... juste un peu faitguee.

Nous sommes arrivés a Bourganeuf ce matin et je vais lui demander si nous pouvons rester une journee que je puisse me reposer et reprendre quelques forces.Donnes moi quelques nouvelles de la Bretagne.... ma terre me manque ...et tu me manques aussi.

Nous n'avons pas  su nous comprendre mais je sais que tu fais des efforts. J'espere que Xalta t'aidera à voir plus clair en toi.Je devrais peut etre faire de meme qui sait . Je me sentirais peut etre moins perdue.

Pourquoi c'est si dur d'aimer ? Je  ne t'oublie pas ...

 Celle qui est encore ta femme

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killijo_de_denere
Départ de Vannes. Fait. tout est prêt. Un simple balluchon, quelques affaires, le nécessaire pour écrire à sa femme et aux autres. Besoin de rien de plus. Il part seul. La bande le rejoindra plus tard. Ils ont à faire à Vannes, le port, les renseignements utiles, les informations des marins, il préfère voyager léger. Direction Angers. Ou Saumur ou il ne sait. Chez lui. Son duché natal, sa terre. Il marche après avoir quitté la taverne où il a médité seul. Point besoin d'être avec du monde, leur parler, leur expliquer sa venue, ce voyage seul. Il veut juste la paix. Il est allé à la mine pour quelques précisions, le temps de passer un noeud ou deux pour rejoindre l'Anjou. Sa terre. Il y aurait bien repris une vigne pour faire du vin à nouveau, ce trésor sorti de la terre. Il a le coeur léger, heureux de retrouver ses racines.

Il chantonne, reprenant sa chanson sur les filles du bord de mer, s'amusant des spectacles qu'il a encore vus cette journée. Les jupons des femmes qui minaient, leurs sourires, les décolletés qui s'ouvraient à son arrivée. Regarder sans les mains ? Difficile. mais ce n'était que pour les aider après tout. Il sourit en regardant un arbre qui s'agite avec le vent. A moins que ce ne soit... Une donzelle ? Il garde son sourire pour être engageant mais le temps qu'il réagisse, il est à terre, dépouillé et frappé. Ils sont trois. Il ne peut rien faire. Il a rendu les coups aux hommes mais ils étaient mieux préparés, armés de bâtons alors qu'il avait une bête pioche. A quoi bon ? Il sait qu'il va perdre, mais à vraincre sans péril, on triomphe sans gloire. Il se relève tant bien que mal alors qu'ils partent en courant et en riant. Que faire ? La ville de Rieux est proche. Il est dans un mauvais état, squelettique, mal en point, sans argent et sans provisions, si tant est qu'il en avait. Il lui reste ses plumes, son encre et son parchemin. Il ne sait s'il va écrire à sa femme ce qu'il s'est passé. Elle s'inquiète déjà assez pour lui. Il ne veut point que son voyage se passe mal alors qu'elle est loin.

Première étape, trouver un médicastre pour le soigner. Deuxième étape, trouver de l'argent pour continuer. Ce n'est qu'une étape malheureuse dans son voyage. Il pense être assez vaillant pour continuer. Il mettra juste un peu plus de temps à voyager. Et alors ? Personne ne l'attend. Par contre, celle qu'il attend lui, lui a écrit. Il s'arrête au pied d'un arbre pour lire sa missive.


En bonne santé, ce n’est pas vraiment le mot. Il est mal en point, le coq. Vraiment pas bien, même, mais il se traîne jusqu’à Angers. Aucune envie de rester à Rieux. Chez lui, il se revigorera bien mieux et bien plus vite. En paix avec lui-même…

"- Elle est malheureuse, faut qu’il aille la voir. Elle a besoin de lui
- Arrête… Combien de donzelles il pourrait culbuter s’il n’était pas si stupide avec sa promesse de mariage ?
- Elle est fatiguée, elle n’a goût à rien. Au moins, quand elle était ici, elle retrouvait le sourire.
- Surtout quand y la…
- Suffit ! Il n’y a pas que ça dans…
- Pourtant, elle en redemandait
- Il faut qu’il lui réponde, maintenant

Citation :
Mon ange,

Toi aussi tu me manques. Tu sais bien que tu n’as qu’une parole à dire et j’arrive te rejoindre. Je ne suis pas dans un super état pour faire un voyage pareil tout de suite, mais il suffira que je me trouve une petite infirmière qui s’occupera de moi et dans deux jours, je suis sur pieds.

"- Retire le petite infirmière, elle va mal comprendre"

Citation :
Un médicastre qui s’occupera de moi.

Je ne suis particulièrement perdu, par contre, je t’avoue que voir Xalta et ne pas la toucher, ça, c’est dur, c’est sûr. Enfin surtout en bas, mais bon, je lutte autant que je peux, parce qu’elle était une bonne maîtresse, la coquine et…

"- Ca va pas non ? Rature ça !
- Bah quoi ?
- Abruti ! Il faut surtout trouver quelque chose pour l’envoyer voir quelqu’un d’autre qu’elle !
- Pourtant, une petite soirée à trois, elle pourrait y prendre goût…"

Citation :
Les entrevues avec Xalta m’aident à surtout comprendre tes attentes ma chérie. Même si pour une partie, je pense ne point avoir besoin de ses conseils, car il me semble que je les comble même au-delà de ce que tu voudrais.

"- Retire ça !
- Ben quoi, c’est sa femme, non, y peut lui dire ça, attends…"

Citation :
D’ailleurs, il me tarde de te retrouver pour te montrer à quel point tu m’as manqué. Je ne te laisserais plus partir sans moi.

"- Ajoute mon ange au moins, barbare ! Et ne lui parle pas de sa démarche après… Un peu de décence !"

Citation :
Tu dis que tu es toujours ma femme et tu sais à quel point je tiens à toi, et à ma grande surprise, à notre mariage. Je crois que tu te poses trop de questions. Je suis plus engagé envers toi que je ne l’ai jamais été. Pourquoi ne reprenons-nous point où nous en étions, un homme et une femme qui s’amusent et qui profitent de la vie. Un homme fou de toi qui voudrait simplement t’aimer comme tu le mérites, même si dernièrement, j’ai oublié que je dois me contenter d’une seule femme.

"- Je vais corriger quelques petites choses
- Bah pourquoi ?
- Parce qu’il ne peut pas corriger les écrits, et qu’il lui a déjà fait bien mal aussi avec des courriers que je t’ai laissé écrire
- Quel rabat-joie... Si t'm'avais laissé faire, y s'rait dans les bras d'une infirmière en ce moment, et y s'rait en meilleur état
- Silence"

Citation :
Je crois que tu as vu avec les efforts dont tu parles, que je veux que nous restions ensemble, et plus que tout, que nous retrouvions notre bonheur perdu de nos fiançailles. Pourquoi ce mariage a-t-il tout changé ? Tu as beaucoup d'attentes mon ange, et je doute de pouvoir les combler si vite ou autant que je le voudrais. Pourtant, tu sais que je suis fou de toi et que je ne souhaite qu'une chose, c'est que nous reprenions la vie commune. Même si, je t'avoue, j'aime aussi l'idée de venir te rejoindre subrepticement pour t'honorer là où tu me le demandes. Quoiqu'il en soit, ton voyage, à part te rendre plus triste, ne me semble guère positif. Au moins, quand tu étais encore en Bretagne, nous pouvions passer du bon temps ensemble et nous pouvions parler. Ici, tu es loin, nous nous manquons et je ne vois rien de positif dans cette fuite. Reviens vite mon ange, je me dirige vers Saumur où j'espère retrouver un peu de cet Anjou qui ne m'a jamais vraiment quitté.

A très vite mon ange.

"- Bon, ça donne quoi ?
- Sais pas, faut relire, mais ça finit à l'eau de rose quand même !
- On n'attrape pas des mouches avec du vinaigre
- Puis le miel, on peut en glisser partout et venir l'essuyer délicate...
- Silence !"

Citation :
Mon ange,

Toi aussi tu me manques. Tu sais bien que tu n’as qu’une parole à dire et j’arrive te rejoindre. Je ne suis pas en état de faire un voyage pareil tout de suite, mais il suffira que je me trouve un médicastre pour prendre soin de moi et je serais sur pieds.

Je ne suis particulièrement perdu, par contre, les entrevues avec Xalta m’aident à surtout comprendre tes attentes ma chérie. Même si pour une partie, je pense ne point avoir besoin de ses conseils, car il me semble que je les comble même au-delà de ce que tu voudrais.D’ailleurs, il me tarde de te retrouver pour te montrer à quel point tu m’as manqué. Je ne te laisserais plus partir sans moi, mon ange. Tu dis que tu es toujours ma femme et tu sais à quel point je tiens à toi et à notre mariage. Je crois que tu te poses trop de questions. Je suis plus engagé envers toi que je ne l’ai jamais été envers une femme. Pourquoi ne reprenons-nous point où nous en étions, un homme et une femme qui s’amusent et qui profitent de la vie. Un homme fou de toi qui voudrait simplement t’aimer comme tu le mérites. Je crois que tu as vu avec les efforts dont tu parles, que je veux que nous restions ensemble, et plus que tout, que nous retrouvions notre bonheur perdu de nos fiançailles. Pourquoi ce mariage a-t-il tout changé ? Tu as beaucoup d'attentes mon ange, et je doute de pouvoir les combler si vite ou autant que je le voudrais. Pourtant, tu sais que je suis fou de toi et que je ne souhaite qu'une chose, c'est que nous reprenions la vie commune. Même si, je t'avoue, j'aime aussi l'idée de venir te rejoindre subrepticement pour t'honorer là où tu me le demandes. Quoiqu'il en soit, ton voyage, à part te rendre plus triste, ne me semble guère positif. Au moins, quand tu étais encore en Bretagne, nous pouvions passer du bon temps ensemble et nous pouvions parler. Ici, tu es loin, nous nous manquons et je ne vois rien de positif dans cette fuite. Reviens vite mon ange, je me dirige vers Saumur où j'espère retrouver un peu de cet Anjou qui ne m'a jamais vraiment quitté.

Nous pourrions nous y retrouver pour que je te fasse visiter mon village natal,

A très vite mon ange.

Ton mari, Killi

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killijo_de_denere
Citation :
Killi,

Je suis contente pour toi que tu soies arrivé sans soucis sur tes anciennes terres.Je sais qu'il y a des soucis  à la frontiere angevine alors te savoir entier me rassure.
Pour ma part je suis à Nevers ... Dimanche nous serons a Semur normalement. Quand à la suite je n'en ai aucune idee je t'avouerai.

Ainsi tu as repris contact avec des anciennes amités . C'est bien tu retrouveras un peu de ton chez toi du coup ... comme avant. Je sais que l'anjou te manque et que tu n'es resté en Bretagne qu'a cause de moi.  Si l'envie de revenir à tes premiers amours est le plus fort je ne t'en voudrai pas ... je crois que je comprendrais.

Tu dis dans ta lettre que la jeune mere que tu as rencontré a elle été "aussi" attaquée. Dois je en deduire que tu as subi le meme sors ?
Es tu bléssé ? Me voici inquiete ...
Quand la la présence de cette Dame si tu estimes qu'elle a besoin de soins evidemment qu'il faut l'aider apres ...je me doute que tu sauras la rémunerer.
Si elle veut venir à KP elle est libre.Personnellement je n'ai besoin de personne mais si de ton coté sa présence te semble utile.Je ne trouve pas que la ville soit calme lorque j'y suis taverniere mais ce n'est que ma vision des choses.

Il est fort probable que nous passerons par Angers pour rentrer mais il m'est impossible de te dire quand, donc pour les présentation de ta nouvelle amie, je ne saurai te dire à quel moment cela se fera car oui je souhaite la rencontrer.... evidemment.

Je t'espere entier et en bonne santé ... je pense souvent à toi ... à nous ... tu me manques aussi mais je ne suis pas encore prete a rentrer et à faire comme si il ne s'etait rien passé. Tu ne le comprendras peut etre pas mais c'est ainsi. Ne m'en veux pas.

Celle qui est toujours tienne et uniquement tienne ....

Liz


Citation :
"Mon amour,

Je suis content de savoir que votre voyage se passe bien. Je continue à compter les jours avant de te serrer dans mes bras.

Je ne te cache pas que l'Anjou m'a manqué bien plus que je ne le pensais. Je ne me sens point Breton, et j'ai toujours été Angevin même si je voyageais beaucoup. Mais nous sommes mariés, mon ange. Je t'ai promis de passer ma vie auprès de toi et je ne me dédie loin de ma promesse. Je sais que je suis un piètre mari. Je suis avant tout un homme qui t'aime et qui veut continuer à vivre à tes côtés même si nous ne partageons plus le même toit. A moins que tu n'acceptes de passer quelques temps en Anjou à mes côtés. Ne t'inquiète point pour moi ma chérie. Ton coq est solide. Je ne suis point blessé et tu me retrouvera en forme, prêt à te chérir autant que tu m'en laisseras l'occasion.

Tayla, la jeune mère se remet doucement. Elle restera à Saumur et tu auras l'occasion de la rencontrer. Elle est charmante, tu verras mais ils ne l'ont point épargnée. Je vais contacter une ou deux guérisseuses de ma connaissance pour la soigner puisqu'il n'y a ni infirmière ni médicastre à Saumur. Je lui ai promis de l'aider, je le ferais mais elle a surtout besoin de repos. Quand à son installation à KP, je pense que nous pourrons aussi lui présenter du monde. Tu connais des gens ma chérie, tu sauras l'aider à s'y sentir à l'aise comme tu sais si bien le faire. Ton rôle de tavernière te va à ravir et je ne doute point que tu continueras à être une excellente tribun.

Dès que tu connais ton plan de voyage pour le retour, dis-le moi, je m'arrangerai pour te retrouver si vous ne passez point par Angers. Car tu me manque mon ange. Peu m'importe si tu refuses de vivre avec moi pour le moment, tant que nous continuons à passer nos nuits ensemble et que tu sais que ta place est aux Rosiers. Nous pourrions y passer quelques jours tous les deux. Seuls au monde. Un homme aimant une femme sans autre considération. Accepte au moins cela mon ange, pour nous. Et pour le simple plaisir de partager un moment ensemble sans se préoccuper du reste. Nous avons tout le temps d'envisager notre avenir. De toute manière, rien ne presse et tant que mes bras te manquent et que tu y viens avec plaisir, le reste viendra tout seul.

Et toi, comment vas-tu ? As-tu retrouvé ton sourire ? Celui qui irradie sur ton visage et que j'aime voir. Prends soin de toi ma chérie, ne t'inquiète pas pour ton vieux Killi. Je vaque aux occupations habituelles, je visite les mines de Saumur et peut-être que je travaillerai pour le duché s'ils ont besoin. Ils doivent aussi souffrir du manque de fonctionnaires à moins que cela ne soit qu'un mal Breton. Ainsi, j'occuperais mon temps en attendant ma femme. Celle a qui je pense en permanence et à qui j'écris de longues lettres car cela me donne l'impression d'être auprès d'elle pendant ce temps.

Tu me manque terriblement mon amour, reviens vite.

Ton Killi"

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killijo_de_denere
Citation :
Bonsoir Killi,

Je profite d'un moment de calme seule en taverne pour prendre la plume et t'envoyer des nouvelles. Tous d'abord rassures toi malgré la guerre qui est à deux pas, je vais bien et n'ai rencontré aucun soucis jusqu'à Semur où nous avons bien pris en charge le frère de Bahia et son amie.
Nous voici à présent sur le chemin du retour mais je ne peux te dire quand exactement nous serons en Bretagne.

La Bourgogne est comme tous les territoires ... peuplée à certains endroit et déserte à d'autre. J'ai fait connaissance avec la Tribun de Autun ... Eliete qui est vraiment tres dynamique et j'ai pris quelques idées pour KP en passant.
A Semur j'ai fait connaissance avec plusieurs personnes avec qui j'ai sympathisé mais comme ils devaient pour la plupart partir à la guerre, nous avons convenu qu'ils viennent en Bretagne.
Torvar m'a fait pensé à Robin ... le même caractère d'ours mal léché qui personnellement ne m'a pas trompé..
Didi t'aurais plu .. fragile et ayant besoin qu'on la guide... à tous niveau. elle a failli nous suivre mais elle a eu la malchance de tomber amoureuse d'un homme qui je crois n’éprouve pas la même chose mais le lui fait croire.

J’espère que de ton coté tu vas bien et que tu as pu soigner de tes blessures que tu as tenté de me cacher.
Et ta nouvelle "protégée" ? Qu'en est -il ? Te tient-elle toujours compagnie de façon aussi plaisante ?
Va t-elle mieux elle aussi?

A bientôt et fais attention a toi .... promis ?

Liz ..

Citation :
Mon ange,

Je suis heureux d'avoir de tes nouvelles.Je n'aime point savoir que tu es si proche de la guerre et je préfèrerais être avec toi pour te protéger, même si je sais que tu maîtrises l'art de l'épée comme personne.

J'ose espérer que vous avez prévu de passer par l'Anjou pour que je puisse te retrouver bien avant la Bretagne. Tu me manques énormément, ma douce, et pas uniquement pour les moments que nous passons sous l'alcove.

Je vois que tu veux continuer ton rôle de tribun à KP. J'essaierais de t'y aider autant que possible. A moins que le virus de la politique ne te reprenne à nouveau. Je me demande lequel aura raison de toi avant l'autre.

Nous verrons si les rencontres que tu as faites pousseront jusqu'en Bretagne. De mon côté, je retrouve énormément de gens dont j'avais perdu le contact en partant. Il est étrange de retrouver des gens qui ont connu mes parents, ou d'entendre que la famille Dénéré était un des piliers de l'Anjou. Cela me fait mal de la quitter à nouveau, mais je profite du moment présent. Nous verrons par la suite. Selon ce que nous déciderons ensemble.

Je vais bien ma douce, ne t'inquiète dont point pour moi, à part du temps qui me sépare encore de toi. Je pourrais te montrer que je suis en pleine forme lorsque nous nous retrouverons. J'ai une chambre assez rustique, mais qui pourra accueillir un couple.

Je réponds dans l'ordre de ton courrier, mais mon esprit n'est déjà plus à ma protégée, qui n'en est point une réellement. Je te dirais même que c'est elle qui se préoccupe bien plus de moi que l'inverse, mais ne t'inquiète point ma douce. Tayla se remet doucement. Tu la rencontreras certainement, je lui ai parlé de toi et de ta douceur.

Tiens-moi informé de votre plan de route, et si tu veux, sache que je me tiens prêt à partir pour te rejoindre. Je ne te quitterais plus d'une semelle... Je ne veux plus rester loin de toi si longtemps ma douce, l'absence est trop dure. J'occupe mes journées à la mine, la majorité du temps, et les soirées, parfois en taverne, parfois ailleurs, tout dépend de l'inspiration. Je ne suis point seul en taverne, j'ai rencontré du monde, comme tu le fais, mais la plus importante n'est point à mes côtés.

A très vite ma chérie, prends soin de toi et sois très prudente,

Ton Killi

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killijo_de_denere
Killijo a écrit:
Pendant ce temps, en taverne à Saumur, à la taverne du Pied de Bouc

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killijo_de_denere
--Killijo a écrit:
Killi vient d'apprendre qu'elle va vers Limoges, prolongeant son voyage.

Citation :
Mon ange,

    Tayla m'a conseillé de t'écrire ce que j'ai sur le coeur. J'avoue que je doute un peu du résultat que cela donnera, mais après tout, en effet, au moins, tu sauras. Tu pars vers Limoges. Je t'attends à Saumur, je compte les jours avant de te retrouver, et j'apprends que tu as décidé de prolonger encore ton absence. Je t'avoue que j'ai le coeur gros à cette idée. Tu as raison, aimer fait souffrir. Je sais que notre mariage en vaut la peine, mais je te dirais que je supporte difficilement la situation actuellement. Je n'aime point te savoir loin. Tu me parles d'étrangers que tu rencontres en taverne, même pas un mot sur Bahia ou tes compagnons de voyage. Les étrangers sont-ils plus importants qu'eux ? Je ne sais plus, ma douce. J'avoue que je ne comprends plus.

    Je sais que je t'ai fait souffrir et je le regrette sincèrement. Je n'ai su comprendre quelles étaient tes attentes et j'ai été égoïste en continuant à me comporter comme j'avais l'habitude de le faire avant notre mariage. Non, notre rencontre, car depuis que je t'ai rencontrée, je ne voyais que toi ma chérie, et cela continue, malgré les apparences et ce que tu peux penser. Je t'aime, comme je te l'ai dit, et je ne te l'écris point uniquement pour te récupérer. Je veux juste que tu le saches. Tu es loin, tu me manques et je réalise maintenant quelles erreurs j'ai pu faire. Je ne sais ce que tu veux ou ce que tu décideras, mais je peux te dire que le fait de ne plus te voir quotidiennement devient invivable. Je brûle de venir te rejoindre sur la route.

    Je t'ai promis de respecter ma promesse, mais lorsque je relis tes courriers, je vois que tu t'éloignes de moi, que tu rencontres d'autres personnes, et que bientôt, l'un d'eux pourrait réussir à te voler à moi. Tu es toujours ma femme devant Aristote et dans mon coeur, mais toi, l'es-tu dans le tien ? Je n'avais voulu te promettre la fidélité parce que je savais que je ne tiendrais probablement point cette promesse. Et pourtant... Je ne me suis laissé aller à mes impulsions qu'une fois. Je le paie très cher. Bien plus que tu ne le crois, car je souffre aussi de la tristesse que je t'ai causée. Je ne veux point de tout cela pour toi mon ange. Tu mérites d'être heureuse et de sourire. J'aime voir pétiller tes yeux et la joie de vivre qui irradie ton être. Je pensais l'avoir retrouvé avant ton départ, lorsque nous avons passé quelques jours ensemble. Je n'aurais point dû te laisser partir ma chérie. Maintenant, je t'ai perdue. Je ne sais si je te manque encore ou pas, je ne sais plus quoi penser. Tu as à peine répondu à mon courrier, il m'a semblé que tu m'écris comme si c'était une obligation, ou comme si tu écris à un ami. Je voudrais plus. Bien plus, ma chérie. Je sais que je ne suis point en position de réclamer quoique ce soit, mais même Aristote pardonnerait un pénitent qui est sincère.

    Je voudrais te reconquérir, ma chérie, te faire la cour comme au premier jour. Enfin, si l'on repense à nos débuts, ce n'est point exactement ce qu'il se passait, puisque le professeur succombait à sa douce élève. Mais je pourrais simplement te courtiser comme un homme tente de séduire une femme qu'il rencontre, comme nous le fîmes, alors que j'eus une courtisane dans les bras. Je te redemanderais en mariage, même si tu veux, pour n'être qu'à toi. Plus de coq, plus de Killi qui séduit les femmes partout où il passe. Juste ton mari qui ne sera qu'à toi.

    Je ne te demande point de réponse immédiate, ma chérie. Je ne sais d'ailleurs si tu voudrais me répondre dès maintenant. Je voulais juste te faire part, longuement, du fruit de mes réflexions de ces derniers temps. Et à part te dire que je t'aime et que je t'attends, tel un vrai mari, fidèle, qui n'a qu'une femme, dans le coeur et une à inviter dans son lit, je ne vais rien ajouter ici.

    Killi

La réponse ne se fait point attendre.

Citation :
    Killi ,

    Que dire de ce que j'ai ressenti à la lecture de ta lettre .... Je ne trouve même pas les mots.
    Que ta nouveille protégee t'ai encouragé à m'ecrire et à lacher ce que tu avais sur le coeur,dans le fond c'est tres bien. C'est surement ce qui nous a manqué ces dernieres temps.
    J'entends bien tes reproches... Effectivement je suis à Limoges et pas encore à Saumur. Oui je te parle des rencontres que je fais au gres des villes traversees. Oui je ne t'ai pas parlé de mes compagnons de routes ...
    Mais au fond ... est ce que cela t'interresse vraiment ?

    Puisque tu poses la question ...Bahia va bien. Nous avons recupéré son frere et son amie et les connaissancces de Archi nous escortent. Quand à mes rencontres ... je vais en parler puisque de ton coté tu m'as gentillement proposé une "dame de compagnie" de ton choix evidement ...Torvar ... il s'appelle Torvar c'est un cosaque qui est parti à la guerre avec qui j'ai sympathisé et qui a promis de venir me rendre visite en Bretagne accompagné de Didi une delicieuse jeune femme qui a envie de voyager.
    Ensuite il y a June ... le futur maire de Bourges. Avec qui j'ai noué des relations commerciales  pour KP.
    Voilà mon crime ... avoir eté sympathique avec les gens rencontrés
    Comment dois je prendre ta jalousie alors que toi je te rappelle que tu m'as trompee Killi ...pas moi !

    Je suis consciente des efforts que tu as fait mais cela n'efface pas ce que tu m'a fait. Tu veux que je te fasse un rappel ? Tu as couché avec mon amie et tu as engrossé une servante ! Alors non je suis desolee mais les belles paroles ne suffiront pas cette fois.
    J'ai cette colere en moi qui est là et qui ne part pas ...
    Dans tes bras j'avoue que j'oubliais un instant mais ne nous voilons pas la face .... comment te faire confiance ?
    Pourtant il y a une chose que je peux te dire ... ce n'est pas une question de sentiments car ils seront toujours là en moi... mais je n'y arrive pas Killi ... quand là je ferme les yeux et que je pense à nous je vois nael .. Aldegonde et moi comme une idiote au milieu ...
    J'ai mal Killi ... tu m'as fait un mal que je soupçonnais pas  ....
    Je viendrai a Saumur ... et nous pourrons nous parler et prendre des décisions. Pour nous ... pour l'avenir ...
    Je suis dure j'en ai conscience mais il fallait que je laisse éclater les choses ... j'ai le coeur qui saigne.
    Je serai bientot là ... et ... je serai heureuse de te voir malgré tout.

    Liz

Killi lui répondit immédiatement

Citation :
Mon ange...

Comment en sommes-nous arrivés là ? Je suis bien triste de lire tout ça et surtout de m'apercevoir à quel point j'ai pu te blesser. Je suis désolé, Liz, sincèrement. Je ne sais quoi faire pour me rattraper et te faire oublier cette erreur.

Je ne parle que d'une erreur puisque comme je te l'ai dit, la servante m'a dupé. Elle a profité du fait que j'étais malade pour se servir. Je ne considère donc point que j'étais volontaire complètement. Quand à l'autre fait... Je ne puis que le reconnaître. Et l'assumer, malheureusement, avec les conséquences que cela implique.

Je t'ai perdue ma chérie, je le sais. Malgré tout l'amour qui nous lie, ce ne sera plus jamais pareil entre nous. Tout est de ma faute. J'ai voulu t'épouser, parce que je voulais t'offrir une famille et une belle vie. J'en avais vraiment l'intention, mais les craintes que j'avais ont gagné. Je suis un séducteur mon ange, et je me lui laissé aller à mes vieux réflexes.

J'ai voulu égoïstement t'épouser et te garder pour moi seul parce que je n'ai jamais aimé une femme à ce point. Au point de l'emmener devant l'autel et de me vouer à elle devant Aristote et les hommes. Pourtant, je savais que cela ne tiendrait point, parce que je ne suis point capable de combler tes attentes.

Mon courrier n'était point un reproche. Juste un mari qui veut retrouver sa femme et l'aimer alors qu'il sait pourtant qu'il l'a perdue. Irrémédiablement. Parce qu'il a tout gâché pour ne point avoir réfléchi aux conséquences.

Pour être tout à fait honnête avec toi, ma douce, je n'ai point voulu te proposer une dame de compagnie pour te faire accepter une maîtresse ou une conquête potentielle. Tayla est une amie, avec qui j'ai sympathisé sans arrière pensée. Je l'ai aidée en taverne parce qu'elle me semblait vraiment mal en point et je voyais sa détresse dans son regard. La suite de ce qu'elle me raconta me confirma ce que je vis au premier abord. Elle est une amie et devient ma confidente, mais il n'y a rien d'autre. Elle m'écoute et m'a dit que tu avais mal. Ton courrier vient de me le confirmer. J'en souffre d'autant plus que je le vois écrit sur le parchemin. Elle avait raison. Elle me dit de garder espoir, que tu reviendra, mais comment te prouver que je suis sincère en te disant que je ne me laisserais plus aller à mes vieux réflexes de libertin ?

Je ne puis rester à Saumur,les bras ballants à attendre que tu reviennes peut être un jour alors que nous échangeons des courriers de plus en plus durs. Je ne puis lire comme tu souffres sans venir te prendre dans mes bras et t'y laisser pleurer même si je fus ton bourreau. Laisse-moi te rejoindre ma chérie. Je sècherais tes larmes, même si tu décides que tu ne veux plus de ce mariage, ou de moi.

Je m'effacerais malgré mes sentiments et je purgerais ma peine. Celle de celui qui avait tout pour être heureux mais qui n'a su en profiter.

Je me mets en route de suite ma chérie. Si tu veux me rejoindre, indique-moi une auberge où nous pourrons nous retrouver. Je demanderais deux chambres pour ne point t'indisposer. Je veux juste te voir et te parler de vive voix.

Killi

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killijo_de_denere
Killijo a écrit:
musique d'ambiance

La réponse est arrivée, cinglante. Ils ne se comprennent plus. Il n'a point su lui exprimer sa détresse. Elle lui a renvoyé la sienne suite aux derniers évènements. Il n'imaginait certainement pas qu'elle souffre autant. L'intensité de leurs moments ensemble lui semblaient une complicité retrouvée mais ce n'était qu'une façade. Pas avec lui. Il est son mari, point un amant de passage à qui l'on raconte quelque boniment pour lui laisser un bon souvenir avant de partir. Il a pratiqué. Il l'enseigne. Il prend un parchemin et lui répond, s'épanchant dans son courrier. Il doit la voir. Ce besoin est impérieux. Plus que celui de respirer encore. Il rédige une lettre à Tayla.


Citation :
    Chère amie,

    Ma femme a répondu à mon courrier. mais comme vous le disiez, elle souffre. Je crois que je ne pensais point lui avoir infligé autan de douleur. Je ne puis la laisser ainsi. Je vais la rejoindre sur la route près de Limoges ou ailleurs. Nous devons parler, je veux la voir.

    Je laisse le nécessaire pour ces quelques jours.

    A très vite,

    Killi


Il harnache lui-même Intrépide (IIIè du nom). Le cheval sent le malaise de son maître. Il pose son museau sur son bras tandis qu'il lui passe les sangles.


"- C'est compliqué les femmes, mon grand. Plus encore lorsque tu l'as épousée"

Il le monte silencieusement et l'élance au galop sur la route. Il fuit ses mots, reproches, couché, engrossée, trompée, jalousie... Celle qu'il ne voulait perdre, celle qui communiait avec lui sans même parler, voilà qu'elle le regardait comme un être à éviter. Il pensait pouvoir la reconquérir, qu'ils vivent heureux à nouveau, mais il se mentait. Il ne lui avait rien caché. Elle le savait qu'elle épousait un coq et que ce ne serait point facile de lui faire perdre ses comportements de libertin. Se seraient-ils mentis à tous les deux ?


Une auberge après l'autre, il continue sa route. Les villages défilent et se ressemblent. Les brigands n'ont point le temps de le voir passer. Il est déjà trop loin, fuyant la réalité. Oublier ce qu'il s'est passé, faire une parenthèse. Ils l'ont déjà fait. Cela ne fonctionne point, la preuve. Il y va pour entendre face à face qu'elle va retourner en Bretagne, seule. Enfin sans lui. Il sera libre de rester dans cette Anjou qui lui est si chère. Ou ailleurs au choix. Mais point avec elle. Il l'a perdue. Il s'arrête dans une auberge sur le bord de la route. Ils ont parcouru un bout de chemin. Sera-ce assez ? Il ne le sait. Il vérifie sur la carte où il se trouve. Il lui fait parvenir un courrier par escorte. L'autre est parti par oiseau pour aller au plus vite. L'aura-t-elle ? Décidera-t-elle de le voir ? Il ne sait le dire. Sans réponse, il ira à Limoges pour la voir. Elle sera contente de le voir, dit-elle. Elle est toujours sienne, avait-elle dit. Mais lorsqu'il lui parle de la reconquérir ou de passer du temps avec elle comme au bon vieux temps, elle retourne dans sa coquille telle un escargot. Il l'a blessée. Elle ne peut plus lui faire confiance. Et pourtant... Si elle savait le nombre de femmes qu'il ignorait déjà depuis son retour de la forêt. Il a suffit d'une fois. Une seule pour briser leur bonheur fragile.

Il monte à l'étage sans voir la servante qui lui présente ses seins entourés de la chambre. Elle s'est presque allongée sur le lit pour lui montrer son moelleux. Il lui sourit et lui glisse :


"- Je suis diacre, je n'ai point la tenue de carnaval, mais garde ton attirail pour le client suivant. Tu prépareras la chambre d'à côté pour une dame. Je veux des fleurs et des draps frais."

Elle le regarde d'un air entendu


"- La porte ici fait communiquer les chambres. On l'appelle la chambre des amants."

Elle lui fait un clin d'oeil et se retire. Il ne sera ni son amant ni son... En fait, il ne sait point. Peut-être redeviendra-t-il simplement son cousin. Un dénéré comme un autre.


Liz a écrit:
Elle faisait les cents pas dans sa chambre depuis un bon moment à présent. La lettre de son mari à la main elle réfléchissait... A quoi ? à ce qu'elle allait faire ?
Elle n'avait pas le choix de toute façon. Elle avait franchi une étape importante envidant son sac après qu'il l'eut fait lui même.
Comment pouvait il retourner la situation de façon à presque la faire culpabiliser !
Presque rien la servante évidemment !!! Et Nael ... juste une petite fois !! Pas de quoi fouetter un chat !!!
Liz .... tu le savais ... il t'avait prévenue .... c'est un coq !!!
Elle enrage à l'intérieur contre sa propre stupidité.


Elle prend sa cape de quoi boire et manger sur la route et décide l'aller le rejoindre pour enfin s'expliquer vraiment. Elle sait qu'il est bléssé par ses propos mais elle n'avait pas le choix !
Elle ne pouvait plus se taire et faire semblant que tout allait bien et qu'ils allaient faire comme si de rien n'etait. Pourtant elle avait voulu essayer avant sont départ. Ils étaient bien elle ne pouvait le nier mais à chaque fois .... il y avait eu ce vide en elle à chaque separation. Quand elle fermait les yeux elle l'imaginait éduquant Nael.


Sans rien dire à personne, elle prend un cheval à l'aubergiste lui promettant de revenir vite et file sur la route. Elle a fait partir un pigeon lui disant simplement "j'arrive" . Comment l'entrevue va se passer ... elle n'en a aucune idée mais elle est nécessaire et il a raison ... fini d'attendre ... Elle chevaucha aussi vite que possible et arriva enfin en vue de l’endroit prévu. Tout était calme en comparaison de son état. Un serviteur vient à sa rencontre et elle lui confie le cheval de l'aubergiste, demandant à ce qu'on le traite bien. Il l'avait bien mérité pour l'avoir supportée elle et ses humeurs sur le trajet.Elle prend une grande respiration et entre dans la taverne déserte. Enfin non ... il est là ... il ne l'a pas entendue perdu dans ses pensées et elle en profite pour l’observer un instant. Des picotements familiers viennent lui chatouiller la nuque mais elle se ressaisi. Ne pas craquer !


- Killi ....

Elle a prononcé son nom avec douceur sans qu'elle ne puisse controler sa voix qui tremble un peu.

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