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[Archive] Isolé dans une chambre...

killijo_de_denere
Killijo a écrit:
Il est attablé devant un verre de vin qu'il n'a point touché. Il est partagé entre différentes pensées. Il n'a point remarqué le manège de la servante qui est venue essuyer la table, le poitrail bien présenté. Deux fois. Elle est venue lui proposer aussi à manger, mais il n'a point faim. Il attend. Peut être arrivera-t-elle plus tard. Un simple "j'arrive". Au moins, elle veut le voir et parler avec lui. Pour le reste...

- Il l'aime tellement, c'est beau...
- S'il la voit, l'autre chambre sert à rien. Il va lui donner quelques coups de rein et c'est reparti !
- Arrête un peu, ils ont déjà besoin de se dire des choses
- Oui, comme il a envie de la voir... Nue et sur lui ou sur...
- Tais-toi ! Il va...
*
- Killi...

Il se lève, faisant tomber sa chaise. Il s'avance vers lui avec un sourire radieux. Il l'embrasse tendrement sur la joue et lui prend les mains.

- Mon ange ! As-tu fait bonne route ? Veux-tu te rafraîchir dans ta chambre ?

Il voit bien qu'elle est assez nerveuse, il ne veut point la braquer outre mesure. Il a déjà fait bien assez de dégâts. Il ne peut s'empêcher de lui caresser la joue doucement en la regardant.


- Je suis désolé. Pour tout.

Il appelle la servante d'un claquement de doigts. Elle arrive tout sourire mais se raidit lorsqu'elle voit Liz. Voilà la deuxième chambre. Il lui dit sans la regarder, les yeux toujours sur Liz.


- Va montrer sa chambre à la dame. Elle aura besoin d'un bain. Fais le nécessaire.

Alors qu'elle attend droite comme un i après la dame en question, Killi demande à Liz.

- Qu'en penses-tu ma douce ? Tout de suite le bain ?


Citation :
Leurs yeux se trouvent et se reconnaissent. Il lui a manqué elle doit bien l'avouer mais il ne faut pas qu'elle cède à son regard brulant. Il a toujours su y faire avec elle pour la faire fondre .
Ses lèvres se posent sur sa joue et déjà elle se sent fébrile. Se ressaisir ne rien laisser paraitre !
Elle n'a pas le temps de dire "ouf" qu'il l’inonde de questions et d'attentions au grand damne de la servante qu'il a appelé et qui a n'en pas douter a succombé aux charmes du mâle des lieux de ce soir. Liz remarque qu'il a l'air fatigué. Si il dort aussi peu qu'elle ces derniers temps il n'y a rien d’étonnant à cela. Malgré tout cela la réconforte quelque peu de savoir que dans tout cela il n'y a pas qu'elle qui a souffert même si sa souffrance à lui n'est rien en comparaison de la trahison dont elle a été victime.
C'est inévitable ... à chaque instant cela revient en elle comme un refrain ... la trahison ...

- Merci Killi je vais bien et non je ne souhaite pas prendre de bain.

Elle remercie la servante d'un signe de tête qu'elle veut poli mais ferme cherchant bien à montrer qui est en position de force à cet instant. Dénouant sa cape qu'elle pose sur une chaise, elle ne cesse de regarder Killi, cherchant comment ils vont aborder LE sujet. Doit elle le lancer ? Doit elle attendre ? Non cela n'a que trop durer....
La jeune femme s'approche de lui et prend sa main dans la sienne pour l'entrainer près de la cheminée et s'assoir . Ils sont en désaccord sur ce que représente le mariage certes ... mais ils ne sont pas ennemis pour autant .... loin de là si elle écoute les battements désordonnés de son cœur qu'elle muselle pour son bien.
Liz interpelle la servante lui demandant si elle peut leur apporter de quoi boire et manger quelque peu avant de retourner son attention vers son mari.


- Killi .... tu sais pourquoi je suis ici ..... et oui il fallait qu'on se parle vraiment. Tu veux que je commence ?


Elle est prête à lui laisser la parole même si elle ne croit pas qu'il parviendra à la faire changer d'avis

Il s'installe face à elle et la regarde.

Je voudrais déjà te dire que je suis vraiment désolé de t'avoir infligé pareille souffrance mon ange. Je porte la responsabilité de tout cela. Jamais je n'ai voulu te blesser.

Il lui prend les mains et les baise doucement en la regardant dans les yeux.

Et je suis désolé aussi pour ce courrier qui t'a blessée aussi. Telle n'était point mon intention non plus. C'est juste que... Je... Enfin tu comprends... Tu me...

Il baisse la tête.

Vas-y, je crois qu'il vaut mieux que tu parles.


Citation :
Elle a du mal a le reconnaitre a cet instant. Lui si sure de lui et de son bon droit habituellement... il s'exprime comme l'enfant pris en faute ... ce qui au fond est le cas ! Sa voix est méconnaissable et elle sent son inquiétude fasse à ce qui va suivre. Liz n'est pas forcement mieux mais elle a tant pleurer avant qu'elle fait face cette fois et cela est sa seule chance de ne pas faiblir que de parler sans attendre.

- Je sais ... je sais que ton intention n’était pas de me blesser ... cependant, tu l'as fait .. et par deux fois. J’aurai peut être pu passer Aldegonde comme je te l'ai dit et j'y songeais jusqu'à ce que tu ... avec Nael... J'ai essayé Killi ... mais je n'y arrive pas. Je ne pourrai jamais faire comme si rien n’était arrivé. Tu m'avais prévenue oui ... tu es un coq .. j'aurai peut etre du refuser de t’épouser et rester ta maitresse ... mais je t'aimais trop.

Elle marque un temps d’arrêt dans ses paroles sentant sa voix vriller sous l’émotion.

- Tu ne peux pas aller contre ta nature et vouloir te changer ne vaut pas mieux. J'ai pas le droit de faire ça Killi ... tout comme tu n'as pas le droit de tromper ta femme .... c'est une impasse ...

Elle retire ses mains des siennes et vient les serrer entre elle sur sa poitrine qui lui fait mal.


* Les deux consciences de Killi s'affrontent

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killijo_de_denere
--Killijo a écrit:
Il secoue la tête en signe de déni. Le plafond de la taverne vient de lui tomber sur la tête. Les mains de sa femme sont reparties contre elle. Il la regarde, muselé par ce qu'il vient d'entendre. La douleur qu'il ressent lui lacère le coeur. Il ne sait que dire. Il pose ses mains sur ses genoux et la regarde, la tête toujours baissée.

Liz ma chérie, je t'aime toujours. Je vais être honnête avec toi. Vraiment honnête, si tu veux bien.

Il réajuste sa chemise et se redresse sur son siège.

Depuis que je suis avec toi, aucune ne m'intéressait comme toi. Je suis tombé sous ton charme depuis Tréguiers, comme tu le sais. Et je n'ai plus eu d'aventures. Avec personne. Alors qu'à cette époque, nous étions libres. Et même après, lorsque nous avons parlé de nos sentiments, j'aurais pu. Et tu sais le succès que j'avais, même sans rien demander. J'ai continué à véhiculer mon image de coq, mais en vérité, je n'en touchais plus d'autre. Aucune à part toi. L'autre garce de servante a profité de moi et du fait que j'étais malade. Je délirais, Liz, je ne voyais que toi, ton visage... Elle ne m'a point détrompé. Et je ne l'ai appris que bien plus tard... Peut être même quand tu l'appris toi-même.

La servante apporte le plateau avec la boisson et les plats. Il la regarde froidement.

Laisse-nous.

Il attend qu'elle soit partie et continue.

Le fait de continuer à fréquenter Nael a été une grave erreur de ma part. Je savais qu'elle était attirée et qu'elle trouvait tous les moyens pour rester avec moi seule et attirer mon attention. J'ai juste pensé que cela lui passerait. Et qu'elle reviendrait à la raison. C'est moi qui l'ai perdue, la raison, parce que je me suis laissé aller à mes vieilles habitudes.

Il se rapproche pour lui parler

Et tout à fait entre nous, je ne sais si cela te plaira d'entendre cela, mais je n'ai point éprouvé de plaisir particulier à le faire. J'étais en mode automate, mon corps réagissait mais mon esprit était ailleurs.

Ses mains sont toujours sur ses jambes mais elles se joignent comme pour prier. Qui va-t-il prier ? Sa femme ? Aristote de ne point lui infliger telle épreuve ? Les deux ? Il ne sait le dire. Il les frotte nerveusement l'une contre l'autre.


Je sais que je n'ai point le droit de te tromper mon ange. Je me suis voilé la face pendant la cérémonie de notre mariage. Je me suis pris une soufflante par Xalta aussi à ce propos. Vous avez raison toutes les deux. Je ne puis m'engager envers toi si je ne suis entièrement tien. Mais sache que même si je ne te l'avais point promis, je n'ai jamais voulu te tromper. Et encore moins eu l'intention de continuer à mener la vie que je menais avant notre rencontre.

N'y tenant plus, il se lève, il doit bouger car la tension est trop vive en lui. Il lutte, mais il ne peut retenir toutes les émotions qui le traversent.


Je ne sais si je puis changer. J'ai toujours ri de ces hommes qui ne se vouaient qu'à une seule femme. Y compris mon père, qui menait la même vie que moi avant de rencontrer ma mère.

Il tourne tout en continuant de parler, les mains dans le dos, comme s'il faisait la leçon.


Je ne sais pas mon ange, je ne veux point te faire de promesse que je ne pourrais tenir. Mais sache simplement une chose. Lorsque je t'ai épousée, je savais ce que cela impliquait.

Il s'arrête et la regarde, dressé devant elle.

J'ai beaucoup réfléchi avant de te demander en mariage. Parce que je ne voulais point que nous formions un de ces couples classiques où l'homme mène sa petite vie et la femme attend. J'ai eu un modèle de couple durant ma vie. Un de ces couples que je pensais impossible, Liz. Mes parents. Pour moi, je ne pourrais trouver une telle femme. Et pourtant je l'ai trouvée. Je l'ai épousée. Mais maintenant, elle veut me quitter.

Il se rassied brusquement pour masquer son émotion.


Liz a écrit:
    Elle a mal de devoir lui parler comme ça. Le regard qu'il a alors, contraste avec l’éclat de ses yeux lorsqu'il l'a vue arriver.. Les mots ont été dit de façon posée pour ne pas faire d'avantage de dégâts mais elle savait bien que cela ne serait pas facile ni pour l'un ni pour l'autre.
    Liz a essayé de lui faire comprendre ce qu'elle a dans le coeur mais il ne comprend pas ... Elle sent à la tension qui l'anime qu'il a encore des choses à lui dire et le laisse s'exprimer.
    Tout d'abord des mots d'amours qui la touchent mais aussi les regrets, la prise de conscience et pour finir la fatalité.
    Il est Coq et restera Coq à n'en pas douter même si il a envie de changer là maintenant alors qu'ils parlent ... mais il l'admet lui même ... il n'est sure de rien et elle ... elle n'a pas envie de revivre ce qu'elle vient de subir ces derniers mois.



    Elle l’écoute expliquer encore ses agissements qui ont mis leur mariage à mal ... elle sait qu'il souffre mais elle souffre tout autant. Il tourne comme un lion en cage cherchant ses mots, et cachant sa nervosité par ses pas et ses mains croisées dans son dos. Elle ne peut rester de marbre face à sa détresse mais ne veut pas lui donner d'espoir vain.
    Alors qu'il s’écroule a ses pieds abattu, elle s'agenouille devant lui et encadre son visage de ses mains pour lui parler doucement.

    - Killi ... moi non plus mon but n’était pas de te faire du mal .. ni de me venger ... Non ... c'est juste qu'on s'est trompé toi et moi. On y a cru et cela a ete merveilleux. Mais nous en avions souvent parlé avant ... Tu aimes séduire, c'est en toi ... et moi je pensais pouvoir te partager mais ... quand on aime on partage pas.

    Elle ne peut résister à l'envie qu'elle a de poser ses lèvres une dernière fois sur les siennes. Ce baiser est la douceur même. Elle lui sourit cherchant à l'apaiser un peu avant de poursuivre.

    - Je sais que tu vas peut être trouver cela trop dur ou ridicule mais .. je ne veux pas pour autant que tu sortes de ma vie Killi .... On a partager trop de choses... ma demande est prématurée je ne rends compte mais .... je voudrais encore être ton amie, ta confidente comme avant ... avant Treguiers ...

    Elle sent des larmes d’émotions perler au coin de ses yeux mais ne fait rien pour les retenir.

    Il la regarde, désemparé. Il essuie doucement ses larmes, avec tendresse.

    Tu te rappelles de la salle d'armes. Je te l'avais dit, nous aurions dû rester amants, mais je voulais plus pour toi. Tu as été une merveilleuse épouse. Je n'ai point su t'aimer comme tu le méritais.

   Il ne peut s'empêcher de la serrer contre lui. Une dernière fois. Il ne la regarde point mais lui glisse à l'oreille.

    Ta demande est impossible, mon ange. Je suis venu ici pour nous donner une chance, parce que je crois que tu n'a pas compris que j'y tiens à notre mariage, malgré les apparences. Je suis prêt à n'être qu'à toi, mais tu ne le veux point.

    Il se lève, il la regarde, hésitant... Il l'embrasse tendrement sur le front.

    Je te souhaite d'être heureuse, ma douce nymphe. Les Rosiers te sont toujours ouverts bien sûr, fais-moi juste prévenir lorsque tu y passes.

    Il s'éloigne vite, sentant une larme couler sur sa joue.


HRP : Posté avec l'accord de JD Liz
Fin de cette étape de leur vie.

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