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Info:
La réouverture de la taverne D'Insanius d'Asylum, poutreux du Puy

[Rp/Ig] La Poutre. ***Premier concours Ouvert!***

Insanius
La Poutre avait triste mine, ensevelie sous la poussière, désertée et fuit comme la peste.
A part quelques rats qui dansaient ça et là sur des tables collantes, il n'y avait guère de visiteurs.
D'ailleurs qui aurait pu entrer ici? Lui même avait dû défoncer la porte pour pénétrer dans ce sanctuaire.
Les volets clos lui donnaient l'impression de se trouver dans la crypte d'un vieux seigneur.
La table principale se découpait dans l'ombre, ressemblant au sarcophage d'un géant mort depuis des millénaires.
La fresque peinte sur le mur était couverte de poussière, on en distinguait à peine quelques contours, mais rien ne pouvait laisser paraitre ce qu'elle pouvait représenter, créature fabuleuse? Femme langoureuse?
Il faudrait un long décrassage des murs des meubles et des sols...

Un travail de longue haleine, peut être même trop long.
Les poutres étaient sèches, il suffirait d'un rien pour y bouter le feu. Il avait construit la taverne de façon à pouvoir la faire flamber quand l'envie le prenait.
Mais aujourd'hui rien ne brulerait. La taverne renaitrait, mais pas de ses cendres.

S'enfonçant dans l'obscurité il se dirigea vers les cuisines, craignant de découvrir leur état. La vermine avait du en faire son repère. Les stocks avaient été vidés avant que les clients et la tavernière fuient, mais il devait toujours rester de quoi attirer les rongeurs. Ne serait ce que l'odeur.

Saisissant un tabouret, il poussa la simple porte et pénétra dans ce qui avait été son domaine. aussitôt une quarantaine d'yeux se tournèrent vers lui, luisant dans le maigre rayon de lumière provenant de la porte ouverte défoncée. Il entendait de petits pas courir ça et là, des ongles griffant le sol en bois, des dents grignotant les sacs de jute.
Sans une hésitation il abattit son arme de fortune autour de lui, sentant les corps craquer à mesure qu'il brisait les os des habitants de son bouge.
De petits couinements résonnaient à mesure qu'il frappait. Certains rats arrivaient à gagner la sortie, courant en zigzaguant autour des meubles couverts de toiles d'araignées. Mais la plus part finir leur misérable vie, brisés par le bois d'un tabouret fracassé.

Le ménage était commencé, il ne se finirait surement pas de sitôt, mais la Poutre renaissait, tout comme le village...
Se servant des restes de son arme improvisée il défonça les volets bloqués, invitant soleil et air à revenir prendre possession des lieux.
Puis avisant un vieux parchemin craquant et grignoté à ses extrémités il y jeta quelques mots.



Citation:

Réouverture de la Poutre.
Tavernière recherchée.




Puis il le cloua sur la façade et retourna à son nettoyage.

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Aidez des artistes.
--Raymond_le_portier


Il se faisait foutrement chier depuis un moment. Le patron l'avait renvoyé alors qu'il avait fermé la taverne. Depuis il avait trouvé que quelques boulots pour l'occuper. Tirer des charrues, déraciner les arbres.
Oh il était assez grand et fort pour soulever un bœuf, le travail manquait pas pour les forces de la nature.
Mais son penchant immodéré pour les câlins sauvages devant les portes des tavernes l'avait rendu impopulaire.

Pfff lui qui se sentait seul, il ne pouvait résister à la tentation!
Pas de sa faute s'il aimait retenir dans ses bras les belles dames!

En échange il se faisait taper, arracher les cheveux...
Tout le monde le critiquait... Tout le monde sauf le patron... Il était gentil le patron, il l'avait embauché et il avait empêché qu'on le frappe! Et même que le patron il lui donnait plus de boulot que les autres! Et ça il aimait bien!

Mais dommage qu'il avait fermé... On y était bien à la Poutre...
Pris de nostalgie il décida de s'y rendre, personne ne voulait l'embaucher aujourd'hui... Il irait s'acheter quelques pommes qu'il mangerait sous la statue de Glaviot, les yeux posés sur la taverne...

Il aurait bien voulu avoir la sienne un jour. Pouvoir servir des bières, séduire de belles clientes qui sentent bon... Mais il était bien trop grand et trop lourd. Les chopes cassaient dès qu'ils le prenait entre ses doigts...

Pis t'façon les gens y fuient quand y m'voient...

Mais... Il n'acheva pas la phrase, muet et pantois. Quelqu'un avait ouvert la porte de la poutre et des rats s'en échappaient en courant...
Déjà il apercevait quelques tresses se balancer sur un crane bien connu.
Les larmes montant à ses yeux il s'élança vers la taverne, son pas lourd résonnant sur le pavé, il courait droit devant lui, bousculant au passage les villageois pas assez lestes pour s'échapper.


Un cri montait, étouffé par un sanglot de bonheur :

PATTTRRRROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON!!!!!!!!!!
Insanius
Un cri assourdissant, une tempête humaine qui l'attrapait, des bras énormes le saisissaient, le soulevaient du sol, l'étreignaient à lui briser les côtes.
Une vieille odeur de bière frelatée l'entourait, l'étouffait.

Aucun doute, c'était Raymond; aucun doute c'était sa version à lui du câlin.
Tentant de repousser désespérément ce tourbillon humain, il ne fit que resserrer la prise du géant sur lui.
Un passant un peu curieux aurait trouvé là un spectacle bien étrange.
Une brute massive câlinant un tressé au visage bleuit par le manque d'oxygène.


Ray.. tu .. m'ét.. ou ... ffe... Lâche.... Moi....


Il espérait que le portier avait compris ce qu'il lui demandait, il venait d'épuiser les dernières bouffées d'air que contenait encore ses poumons.
Le contact avec le sol dur et poussiéreux le rassura. Raymond l'avait lâché sans ménagement et affichait une mine contrite.

Le Tressé haletait, son visage passant au rouge avant de reprendre une teinte plus normale... A quatre pattes, les mains appuyés sur le sol il releva la tête vers son ancien employé et éclata de rire envoyant son visage enfantin afficher une mine déconfite.
Le doux géant repoussé par tout le monde pleurait, mais le Poutreux savait pourquoi, il était heureux de retrouver la taverne. Elle était sa vie, autant qu'elle était la sienne...

Se relevant doucement, il fixa le portier et lui tapa amicalement sur l'épaule.


Allez mon gros, ne pleure pas comme ça, viens plutôt m'aider à nettoyer tout ça, plus vite fait, plus vite tu retrouveras ta porte adorée...


Il sourit au géant qui étouffait ses sanglots l'air incrédule.
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Aidez des artistes.
Dorianedeshautbois
Profitant de cette belle journée pour faire du commerce, Doriane partie en direction du marché du Comté, afin de voir ce que les autres proposaient. Rien n'était alléchant toujours trop cher, ils sont radins parfois les maires. Elle décida tant qu'à être là de commercer ses produits, offrant des bons prix pour évacuer, elle fit une belle journée de vente. Ensuite elle repartit en direction du village voir ce qui se passait de nouveau. Avant de faire son tour du village, elle remporta les produits restants et l'argent des ventes. Prenant bien soin de mettre les écus en sécurité dans les coffres et ferma à triples tours.

Maintenant, elle pouvait partir faire sa petite balade, personne ne venait la voir pour son programme, elle avait donc le temps de se promener dans chaque rue. Doriane s'arrêta à quelques reprises pour parler aux villageois présents, il y avait de plus en plus de personnes dans les rues, cela fit vraiment du bien. Après un moment, elle remarqua une nouvelle taverne. Elle s'approcha de plus prêt et quand elle réussis enfin à lire le nom... La poutre... Cela ne pouvait qu'être une seule personne. Voyant que bons nombres de gens s'y trouvaient, elle décida de passer voir tout ce beau monde.

Avant d'entrer, elle remarqua un homme imposant devant l'entrée, elle n'avait jamais vu cet homme avant. Elle le regarda avec un large sourire et le salua, l'homme ne semblait pas comprendre qu'elle le saluait lui. Doriane se dit qu'il devait peut-être être timide, elle entra dans la taverne pour voir qui était là. Comme elle l'avait pensé la taverne appartenait à Insanius et sa tavernière était Venladra. Visiblement il manquait juste Alyra et toutes ses animatrices allaient être tavernières d'une taverne de la ville. Doriane prit place avant de saluer tout le monde, une fois bien installée, elle commença à bavarder.


Bonjour, tous monde,

Comment ça va ?
Dites, Messire Insanius ! Votre portier ne parle pas ? Il ne m'a même pas répondu quand je l'ai salué, je me suis dit que peut-être qu'il avait perdu sa langue... Vous allez être sûr que personne va venir voler avec un portier aussi imposant, les gens y penseront à deux fois avant de vouloir cambrioler.

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Eithne
Elle avait tant de choses à faire et à penser en se moment pour les festivités. Les invitations avaient été lancé et peut être qu’il y aurait du monde ou peut être pas, dans tous les cas, il fallait que tout soit prêt. Alyra s’occupait de la salle pour le bal, Valendra devait être en ce moment même sur la place du marché en train de lancer la tombola et elle…oui elle que devait-elle faire déjà ? Elle sortit de sa besace un vélin où elle avait noté tout ce qu’elle devait organiser. Déjà fallait qu’elle aille déposer certaines choses au neurone avant de continuer ses va et vient. Et aussi retrouve les filles mais elle le ferait plus tard pour l’heure, elle devait trouver un endroit pour accueillir le banquet. A côté du terrain du tir à l’arc ça aurait pu être bien mais l’emplacement en lui-même ne permettait pas d’installer des tentes, et puis avec les risques de vent elle aurait été fine de saccager la fête et d’affamer ses futurs les ponots.

Insanius avait rouvert sa taverne mais depuis le temps qu’il l’avait laissé à l’abandon peut être qu’il ne serait pas d’accord pour l’ouvrir à toute une population venue pour se rencontrer, manger et boire… Et pourquoi il ne voudrait pas d’abord ? Cela voulait dire plus de client, plus d’argent et tout sauvage qu’il se disait, il n’était à l’occasion pas contre voir du monde et qui sait, peut être que les anciens leurs feraient le plaisir de se joindre à eux…Rêveuse un jour, rêveuse toujours. Le pas rapide, la tête dans les nuages, l’emmenant vers l’office, la jeune fille buta contre un mur...Un mur…Elle releva la tête pour tomber nez à nez avec un géant des plus étranges.


Oh…pardon…je…enfin…j’vous ai pas vu…rougit. J’avais… Elle se ressaisit, plongea la main dans sa chevelure avant d’esquisser son sourire le plus charmeur, sa main se tendit vers lui. Je me présente je m’appelle Eithne, nouvelle ponote…

Le colosse semblait plus pataud que brut, il s’essuya les yeux comme si des larmes avaient perlées le long de ses joues. Sans voir la pustuleuse, il sortit un mouchoir pour vider son nez aussi rempli qu'une outre, accompagné d'un son digne du meilleur ronfleur du pays. Il se retourna comme pris en faute(pas comme s’il ne l’avait pas senti le cogner…). Donnant un coup de coude à son patron (ce qui ressemblait plus à une mandale, au vu de sa force), il détailla la jeune femme avec un regard béat, se moquant bien du peu de discrétion dont il faisait preuve, alors que ses yeux glissaient sur ses courbes d'un air ravi. Sans se départir, elle garda ce sourire presqu’angélique qu’on lui voyait souvent arborer.

Hum… Et vous ?

Son regard semblait par moment sortir de ses orbites, le colosse tordit son mouchoir qui fît tomber quelques gouttes de morve sur le sol. Eithne n’osa pas trop regarder pourtant elle ne pouvait faire autre chose qu’assister à ce spectacle. Dansant d'un pied sur l'autre, rougissant, il la regarda par en dessous. Il lui donnait l’impression d’être une belle brune, dont quelques mèches blés se mêlaient à l'adobe clair de ses cheveux.


C... Ca... dit-il dans une déglutition difficile. va bien. Vous v'nez pour l'emploi de tavernière ?

Elle étouffa un long soupire son sourire à présent scotché sur son visage. Elle en aurait pour des heures avant qu’il ne lui dise son nom, et encore d’autres avant qu’elle ne puisse rentrer. Elle aurait voulu jeter un regard vers le propriétaire, un de ceux suppliant, presque larmoyant mais non, elle restait droite et digne devant le gardien (ou portier qui sait) de « La Poutre » Et si par malheur elle l’avait surpris en train de rire elle l’aurait écorché vif.

Oh..euh…Non ! J’étais en train de me rendre…enfin…non ! Mais si la taverne est ouverte, j’vais parler avec votre patron…une affaire à lui proposer.

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Valendra
Valendra ne pouvait le croire! Insa avait réouvert sa taverne!! Décidant de vérifier par elle-même, la bal...euh la future maman se rendit au lieu où elle avait passé de bon moments lors de son arrivée il y a quelques mois.

C'est avec un sourire qu'elle aperçut la silhouette de Ray le portier qui faisait trembler les fauteurs de trouble! Il y avait aussi Eithne et naturellement, Insa. La situation était comique, Eithne essayait visiblement d'obtenir quelque chose de la part du portier célèbre qui ne venait pas. Avec un sourire Val interrompu la "discussion" en faisant la bise au faux-ange et au tressé puis elle salua Ray.


Oh Raymond!!! Quel plaisir de te revoir ici! Elle se tourna ensuite vers le proprio. Alors Insa la Poutre te manquait tant?

C'est à ce moment-là qu'elle vit l'annonce d'Insa.

Insa tu recherches une tavernière à c'que j'vois. Tu as trouvé? Car si tu veux bien supporter une femme enceinte ben ta nouvelle tavernière, tu l'as devant toi!

Insanius accepta la proposition de Valendra.

Bon ben on va pas rester planter-là hein! Moi j'voudrais voir la Poutre mais de l'intérieur, pas de l'extérieur.

Le tressé les fit rentrer dans la fameuse taverne. Elle avait meilleure mine mais pas totalement finie. Bah avec Ray et Insa ça prendrait pas 3 heures! Puis elle aussi aidera un peu pour le nettoyage.

Bon Insa, t'sais où s'trouve les seaux et puis tout c'qui faut pour nettoyer car les chaises et les tables c'est pas très net, net.

Valendra se retint de rire en voyant la tête de son patron, mais il alla quand même lui chercher, si on peut appeler ça chercher, ce qu'elle avait demander.

Ray! Viens voir. Dis tu veux bien m'aider en allant puiser de l'eau en remplissant ses deux seaux?

Elle nettoya ensuite les chaises et les tables avant qu'Eithne et Insa ne s'y installe afin de discuter. Val nettoya après le comptoir en les écoutant discuter à propos du bal pour la Saint-Jean.

Doriane rentra ensuite dans la taverne et Valendra la salua.


Bonjour Doriane! Soyez la bienvenue à La Poutre. Pour ma part ça va bien et vous?

Toujours derrière le comptoir, la tavernière regarda le maire s'installer à la table d'Insa et la peste déguisée en ange.
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~Marraine de Mireka/Yogin/Athlea _ Adjointe à l'animation _ Tavernière de La Poutre_Chipie née~
Insanius
Un moment déjà qu'il astiquait le comptoir.
Ray s'était chargé de débarrasser meubles cassés, cadavres de rats et aliments grignotés. Non sans casses diverses bien évidemment, ce bon vieux balourd avait finit par mettre la patience du Tressé à vif.
Mais quand celui ci l'avait renvoyé devant sa porte le géant avait étouffé un
"Merci" ému.

Il lui avait manqué... Géant de maladresse toujours intimidé par les femmes mais adorable malgré tout. Il devait surement être le seul à l'aimer au Puy...

Peu à peu la Poutre retrouvait de sa splendeur, bien sur les tables collaient, la cuisine était en sale état, mais ça s'arrangeait. Il avait passé un moment à nettoyer le mur, retrouvant avec plaisir et nostalgie la fresque peinte sur l'un des murs. Cadeau de la Polignacoise qui laissait rêveur les soulards lorsque le calme régnait dans la taverne.




Le comptoir retrouvait peu à peu sa splendeur d'antan, la poutre dont il était issu était splendide, du bois d'ébène acheté à un marchand en provenance de Mauritanie il y a des années déjà. Ininflammable, ce comptoir avait survécu à toutes les flambées que la Poutre avait connue.
Une "discussion" le tira de sa rêverie... Une petite voix que l'on aurait pu croire celle d'un ange si on en connaissait pas la propriétaire tentait de lier connaissance avec Raymond.

Étouffant un rire et plus que curieux de voir ça, Insanius quitta son bar et se dirigea vers la porte. Une jeune femme au visage couvert de pustules faisait baver le Portier. Elle semblait toutefois avoir du mal à se faire comprendre...

Se portant à son secours le Tressé posa sa main sur l'épaule de Ray, même si pour ça il devait lever le bras et ne poser que le bout de ses doigts.


Raymond je te présente Eithne, une personne assez spéciale tu t'en rendras vite compte, et je te prierai de lui accorder un traitement de faveur, elle est ici chez elle...


Il sourit devant le hochement de tête frénétique du balourd puis regarda la pustuleuse.

Eithne voici Raymond, mon plus fidèle employé... Un peu rustre mais adorable...

Lui souriant, ravagé par l'envie de l'embrasser il lui demanda, tentant de cacher les sous entendus lui venant en tête:

Je peux t'aider?

Mais avant d'avoir entendu sa réponse tout trois furent assaillis par un tourbillon... En l'espace d'un instant il se retrouvèrent submerger par un flot de paroles, se retrouvèrent embarqué dans une valse menée par Valendra. Elle devenait déjà tavernière, femme de ménage, menant la barque, dirigiste et ferme, ils n'avaient plus leur mots à dire...

Il riait, la voyant déjà s'affairer a nettoyer les meubles, donnant des ordres à un Raymond penaud


En tout cas jamais je n'ai eu tavernière si motivée et entreprenante!!!

Comme il se tournait vers Eithne pour lui demander ce qu'elle avait à dire, il n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche. Doriane arrivait déjà.


Bonjour donà!!!

Bienvenue!!!

En effet Ray est très timide quand il s'agit de parler! Mais quand il s'agit d'agir il est assez prompt, trop peut être au goût de certains.
Mais il n'est pas là pour empêcher de rentrer, seulement pour faire sortir!!!


Le Tressé éclata de rire, repensant au nombre de clients qui se retrouvaient le fondement claquant contre les pavés de la rue.

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Aidez des artistes.
Eithne
Sa main retomba mollement le long de son corps, tempête voilée par un nuage argenté. La pustuleuse décida de changer de façon de faire avec le géant. Il avait l’air plus naïf que brut, son sourire charmeur céda sa place à celui plus amical. Elle avait le verbe facile, une pie qu’elle était il parait, alors elle allait discuter pour deux. Ca le rendrait peut être moins gauche et plus loquace. Sa bouche s’ouvrit pour former un mot lorsque le propriétaire se décidé à intervenir.
Elle le suivit dans ses mouvements, juste avec la tête. Esquissa un sourire de voir la différence de taille entre le tressé et son employé.


Enchantée Raymond…

Elle se mordit la lèvre pour ne pas lui répliquer vertement.

« Une personne assez spéciale tu t'en rendras vite compte » *spéciale…spéciale ? J’vais t’en mettre du spécial moi. Grognait-elle intérieurement. *

De la mauvaise foi de sa part ? A peine… Elle aimait surtout partir au quart de tour, juste pour le plaisir de râler et le provoquer mais elle ne pipa mot car dans sa phrase il n’y avait rien de provocant et se surprit même à garder son sourire devant l’air entendu de son homme de main, dire qu’en cet instant elle avait eu envie de se retrouver seule avec lui eut été inutile. Elle se contenta de le regarder, se perdre en lui, juste une seconde.


En fait…

La pustuleuse allait lui confier sa requête lorsque Val et Doriane firent leur apparition…c’pas comme s’ils étaient en train de flirter ou même en train de se conter fleurette, mais quand même…elle avait besoin de calme et là…bah c’était un peu raté… Son amie devait avoir fait carrière dans l’OST pour être aussi précise et vindicative. Elle renvoya Ray faire quelques tâches pendant qu’elle s’activait et les fit s’asseoir… Et si la jeune fille avait voulu rester dehors au soleil pour parler au tressé ? Et si elle avait eu envie de lui voler un baiser avant de rentrer ? Pour le baiser, elle ne s’était pas gênée. Il lui avait cédé la place et elle en avait profité pour se mettre sur la pointe des pieds pour capturer ses lèvres dans un baiser fugace.
Le sourire aux lèvres, prit place en face d’Insa.


La fête de la Saint Jean débute… j’ai le lieu pour le tir à l’arc…le bal…Valendra a surement le terrain pour les joutes verbales…mais…esquissa un sourire mutin. J’ai besoin d’un endroit pour le banquet…alors comme La Poutre vient de rouvrir…je me suis dit que ce serait bien si…si…Elle respira un grand coup. On le faisait ici… Le lancer de poutre étant ta spécialité…je pense que les villageois jeunes comme vieux…ou même les voyageurs…pourraient se réunir icelieu…un endroit où ils pourraient trouver ce qu’ils cherchent et se rencontrer…j’aiderai Val si tu veux pour animer… t’auras rien à faire… *à part me prendre sur tes genoux, pensa-t-elle alors que son regard brillant.*

Elle allait appeler Valendra pour qu’elle leur serve des choppes bien fraîche lorsqu’elle avisa une fresque. Elle plissa ses yeux, approcha son visage, juste pour vérifier que son imagination ne lui jouait pas des tours…non…c’était bien une femme nue dessiné sur le mur…elle se releva, droitement assise sur sa chaise, le sourcil arqué au dernier degré…s’imaginant tout un tas d’histoire folle entre la femme qui avait servi pour cette effigie et le propriétaire de la taverne.

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Eithne
[petit up en attendant de continuer le rp]
Valendra
Valendra venait de finir de briquer le comptoir lorsqu'elle releva la tête intéressée par la proposition d'Eithne.

Mais quelle bonne idée Eithne! En plus vu que la Poutre est grande il y aura de quoi réunir tout l'monde et au pire on empiétera sur la rue! Et comme dit ma peste tu n'auras rien à faire! Dit ouiiiiiiiiiiiii.

Elle jeta un regard à son amie qui semblait comme figée devant la fameuse fresque! Son attitude changea du tout au tout

Hum Eithne rassure-toi ce n'est rien, c'est une sorte de légende au Puy... Mais Insa t'expliquera mieux qu'moi hein.
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~Marraine de Mireka/Yogin/Athlea _ Adjointe à l'animation _ Tavernière de La Poutre_Chipie née~
Insanius
La peste se faisait soudainement très silencieuse.
Le regard sombre semblait tenter d'incendier la fresque fraichement restaurée.
Ses lèvres s'étirèrent jusqu'à former un sourire hilare, sourire qui s'élargit encore plus en entendant Valendra la qualifier de "légende"...
Naud apprécierait à coup sur pensa t il.


Hum... Une légende oui, ça on peut le dire...

Enfin bon, reprenons le sujet d'origine, la Poutre est à vous mesdames!
Faites en ce que vous souhaitez, Ray vous donnera un coup de main si vous le souhaitez.


Un nouveau coup d'œil à Eithne lui apprit qu'elle ne se détendait toujours pas. Il étouffa un rire avant de se pencher vers elle et lui murmurer:


J'ose à peine imaginer ta réaction si tu l'avais vue poser ici même, un soir où l'auberge était remplis de pauvres bougres bavant plus qu'il ne fallait pour récurer le plancher!

Puis se levant il reprit à haute voix:

Bon ce n'est pas tout, il faut que je réfléchisse un peu maintenant, la Poutre renoue avec ses vieilles traditions, j'ai le client à appâter et un concours à lancer...

Il se saisit rapidement d'un bout de vélin sur lequel il griffonna quelques mots avant de l'épingler en façade de sa taverne.

Citation:

Bientôt la première animation de la nouvelle cuvée de la Poutre,

Artistes, peintres et sculpteurs préparez vos outils,

La Poutre cherche une nouvelle enseigne.

(Plus de renseignements bientôt.)

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Aidez des artistes.
Eithne
Il aurait juste fallu la laisser observer cette fresque sans un mot. La jeune fille tentait de calmer le monstre aux yeux vert caché dans ses entrailles, attisé par l’ornement. Chaque détail était examiné avec trop d’attention, le corps sur le mur avait quelque chose de réel… les formes charnelles…Sourcil presque droit. Il est vrai qu’à un moment donné, opportun, elle aurait demandé, peut être des explications au tressé. Non pas peut être… Là, elle était surtout en train de se tempérer pour ne pas exploser. Elle avait ce corps sous les yeux, celui-là même qui avait du être parcouru avec minutie…des images se succédant dans son esprit, le remplissant, la troublant.

Valendra tenta vainement de la sortir de cette léthargie dans laquelle elle était plongée, absorbée. Soudain, alors que son amie qualifiait l’œuvre de "légende", elle comprit ce qui l’enrageait. Ce n’était pas la peinture ou ce que cela représentait, ni la femme, la vraie qui avait posé, parce qu’elle était bien réelle, elle le savait. Non, ce qui la mettait dans cet état c’était sa propre stupidité. L’image en vecteur. Elle avait été jalouse à en avoir le ventre déchiré pour un événement du passé. Il avait un vécu et elle aussi, elle ne pouvait se mettre des œillères juste parce qu’elle était jalouse.

Pour se rasséréner, la pustuleuse pensait à La Déesse de la chasse. Elle était Diane ! Diane… jouant avec des liens. Entraves devenant siens, tel des ronces sur son être s’enroulant se resserrant jusqu’à l’étouffer, la faire suffoquer. Serait-elle devenue biche ?
Cette peur qui noue l’estomac de voir qu’à nouveau elle pourrait ne plus rien contrôler, se sentir oppressé. Main invisible en étau enveloppant sa gorge gracile. Colère et rage. Prise au piège, elle attendit que le chasseur dans un dernier sursaut vainqueur ne vienne lui ôter son dernier souffle de son poignard.

Une voix, une intonation et le zéphyr pénétra dans ses poumons pour leur redonner forme. Endymion ouvrit les yeux. Il pencha sa tête vers la lune sa protectrice, lui offrit son plus beau sourire.
Elle n’était pas entravée la pustuleuse, juste éperdument amoureuse.

Elle détourna la tempête vers le large pour retrouver ce sourire qui ne la quittait que rarement depuis son arrivée. A la fois espiègle et charmeuse, suivit le bourreau pour lui susurrer :


J’préfère à ce genre de prestations publiques des spectacles beaucoup plus intimes…où il n’y aurait qu’un seul spectateur…enfin acteur…

La jeune fille partit dans un grand éclat de rire avant de retrouver Valendra au comptoir.

Ma baleine, ma chipie, mon amie, il va nous falloir trouver un moyen autre que le feu pour faire sortir les ponots de leur chaumière ! Et les amener ici.

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Insanius
[Quelques jours plus tard.]

L'inactivité de la cité l'avait poussé à accélérer les choses.
Les derniers travaux de la Poutre étaient terminés; prête à accueillir ivrognes, voyageurs ou simples clients affamés, la taverne avait subit un grand nettoyage.
Même l'odeur de brûlé avait finit par s'estomper.

Le Tressé mettait la touche finale au parchemin posé devant lui.
La Poutre renouait avec sa vieille tradition d'animation. Et comme l'enseigne de la taverne avait disparue, il allait de soit qu'elle fasse l'enjeu du premier concours.
Quand il eut finit, il posa sa plume, observa le parchemin étendu et le relu.






Oyé Braves Ponots et Ponotes!

Comme promis voici ouvert le premier concours organisé par la Poutre!
Ce concours vous demandera quelques disposition artistiques, mais n'ayez crainte, il ne faut être ni peintre de talent, ni sculpteur émérite!
Non bien au contraire!

Je demande donc à tous ceux qui seraient intéressés de créer une nouvelle enseigne pour la taverne!
Qu'elle soit sculptée, gravée ou dessinée.
Il s'agit avant tout de refléter la nature de la Poutre, de lui trouver une enseigne qu'il lui conviendra!

Le gagnant se verra offrir un lot spécial ainsi qu'une journée de beuverie!

Je vous laisse quelques jours pour travailler à vos œuvres et me les apporter!

Insa.


A peu près satisfait, il alla placarder le bout de vélin sur la façade de la poutre, remplaçant l'ancien parchemin.
Puis s'en retourna vers son comptoir, guettant les chalands.



Petite précision en hrp!!! Alors comme dit plus haut, concours réservé aux ponots! Pas que je sois contre le fait que les gens de passages participent, mais vu que je ne sais pas quand sera clôturé le concours, je vais pas leur courir après pour le lot!
Ensuite, hé bien je vous laisse libre de créer et de poster ici! En respectant les tailles d'images etc etc etc... Crabi sera d'accord avec moi je pense!
En cas de besoin pour l'hébergement et le post des images, contactez moi je vous filerai un coup de main!
Autre point, essayez de travailler vos images... Me filez pas un truc déjà tout trouvé sur le net...
Et pour la durée, je pense faire ça durer minimum 15 jours... Plus ou moins en fonction de la participation!!!
Alors n'hésitez pas!

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Aidez des artistes.
Laurine.
La Garçonne, de retour de son voyage commercial, on finira par le savoir, décida d'explorer à nouveau le Puy et bien entendu après avoir laissé ses petites affaires en son atelier de boucherie, elle se rendit tout naturellement en direction de la Poutre.

Comme si elle était chez elle, ne l'était-elle pas un petit peu d'ailleurs, elle contourna la porte d'entrée principale et tenta vainement d'ouvrir la porte de service.

De toute évidence, le bâtiment avait subit quelques rénovation en ce y compris la serrure de la porte de service.

Perplexe elle alla tambouriner à la porte principale. Ce faisant son regard se porta sur un écriteau placardé.


Boudiou, v'la Tressé qui est en manque d'inspiration. Travaille trop tard le gamin, murmura-t-elle de manière presque inaudible

Bon la cave attendra, on va lui trouver un enseigne, bien que pour l'inifuger j'aurai besoin d'y aller dans cette foutue cave. Je peux pas tout stocker dans ma boucherie non plus...
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Insanius
L'ennui le guettait, il allait s'endormir quand soudain on tentait visiblement de s'annoncer à coups fleuris sur la porte...
S'arrachant du comptoir où il commençait à s'endormir, le Tressé se dirigea vers la porte et tout en l'ouvrant beugla:


Qui peut être assez con pour frapper à la porte d'une taverne?

Très vite il eu sa réponse, la bouchère, ex locataire de la cave...

Il t'arrive quoi pour frapper comme ça? T'as perdu tes mains? Tu peux plus ouvrir la porte avec tes moignons?


Sans attendre, il retourna à son bar, tira deux verres et une bouteille d'hydromel...
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