Insanius
La Poutre avait triste mine, ensevelie sous la poussière, désertée et fuit comme la peste.
A part quelques rats qui dansaient ça et là sur des tables collantes, il n'y avait guère de visiteurs.
D'ailleurs qui aurait pu entrer ici? Lui même avait dû défoncer la porte pour pénétrer dans ce sanctuaire.
Les volets clos lui donnaient l'impression de se trouver dans la crypte d'un vieux seigneur.
La table principale se découpait dans l'ombre, ressemblant au sarcophage d'un géant mort depuis des millénaires.
La fresque peinte sur le mur était couverte de poussière, on en distinguait à peine quelques contours, mais rien ne pouvait laisser paraitre ce qu'elle pouvait représenter, créature fabuleuse? Femme langoureuse?
Il faudrait un long décrassage des murs des meubles et des sols...
Un travail de longue haleine, peut être même trop long.
Les poutres étaient sèches, il suffirait d'un rien pour y bouter le feu. Il avait construit la taverne de façon à pouvoir la faire flamber quand l'envie le prenait.
Mais aujourd'hui rien ne brulerait. La taverne renaitrait, mais pas de ses cendres.
S'enfonçant dans l'obscurité il se dirigea vers les cuisines, craignant de découvrir leur état. La vermine avait du en faire son repère. Les stocks avaient été vidés avant que les clients et la tavernière fuient, mais il devait toujours rester de quoi attirer les rongeurs. Ne serait ce que l'odeur.
Saisissant un tabouret, il poussa la simple porte et pénétra dans ce qui avait été son domaine. aussitôt une quarantaine d'yeux se tournèrent vers lui, luisant dans le maigre rayon de lumière provenant de la porte ouverte défoncée. Il entendait de petits pas courir ça et là, des ongles griffant le sol en bois, des dents grignotant les sacs de jute.
Sans une hésitation il abattit son arme de fortune autour de lui, sentant les corps craquer à mesure qu'il brisait les os des habitants de son bouge.
De petits couinements résonnaient à mesure qu'il frappait. Certains rats arrivaient à gagner la sortie, courant en zigzaguant autour des meubles couverts de toiles d'araignées. Mais la plus part finir leur misérable vie, brisés par le bois d'un tabouret fracassé.
Le ménage était commencé, il ne se finirait surement pas de sitôt, mais la Poutre renaissait, tout comme le village...
Se servant des restes de son arme improvisée il défonça les volets bloqués, invitant soleil et air à revenir prendre possession des lieux.
Puis avisant un vieux parchemin craquant et grignoté à ses extrémités il y jeta quelques mots.
A part quelques rats qui dansaient ça et là sur des tables collantes, il n'y avait guère de visiteurs.
D'ailleurs qui aurait pu entrer ici? Lui même avait dû défoncer la porte pour pénétrer dans ce sanctuaire.
Les volets clos lui donnaient l'impression de se trouver dans la crypte d'un vieux seigneur.
La table principale se découpait dans l'ombre, ressemblant au sarcophage d'un géant mort depuis des millénaires.
La fresque peinte sur le mur était couverte de poussière, on en distinguait à peine quelques contours, mais rien ne pouvait laisser paraitre ce qu'elle pouvait représenter, créature fabuleuse? Femme langoureuse?
Il faudrait un long décrassage des murs des meubles et des sols...
Un travail de longue haleine, peut être même trop long.
Les poutres étaient sèches, il suffirait d'un rien pour y bouter le feu. Il avait construit la taverne de façon à pouvoir la faire flamber quand l'envie le prenait.
Mais aujourd'hui rien ne brulerait. La taverne renaitrait, mais pas de ses cendres.
S'enfonçant dans l'obscurité il se dirigea vers les cuisines, craignant de découvrir leur état. La vermine avait du en faire son repère. Les stocks avaient été vidés avant que les clients et la tavernière fuient, mais il devait toujours rester de quoi attirer les rongeurs. Ne serait ce que l'odeur.
Saisissant un tabouret, il poussa la simple porte et pénétra dans ce qui avait été son domaine. aussitôt une quarantaine d'yeux se tournèrent vers lui, luisant dans le maigre rayon de lumière provenant de la porte ouverte défoncée. Il entendait de petits pas courir ça et là, des ongles griffant le sol en bois, des dents grignotant les sacs de jute.
Sans une hésitation il abattit son arme de fortune autour de lui, sentant les corps craquer à mesure qu'il brisait les os des habitants de son bouge.
De petits couinements résonnaient à mesure qu'il frappait. Certains rats arrivaient à gagner la sortie, courant en zigzaguant autour des meubles couverts de toiles d'araignées. Mais la plus part finir leur misérable vie, brisés par le bois d'un tabouret fracassé.
Le ménage était commencé, il ne se finirait surement pas de sitôt, mais la Poutre renaissait, tout comme le village...
Se servant des restes de son arme improvisée il défonça les volets bloqués, invitant soleil et air à revenir prendre possession des lieux.
Puis avisant un vieux parchemin craquant et grignoté à ses extrémités il y jeta quelques mots.
Citation:
Réouverture de la Poutre.
Tavernière recherchée.
Réouverture de la Poutre.
Tavernière recherchée.