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[Rp/Ig] La Poutre. ***Premier concours Ouvert!***

Hildegardesaintclair
Le céruléen de ses yeux s'estait assombri pour ne devenir qu'un terne cendré. Nonchalamment vautrée en amazone sur Eos, elle faisait route vers Le Puy. La garde du Chancelier les entourait de leur bienveillante présence, à l'affût de quelque dangereux assaillants qui auraient pu en vouloir à l'existence de diplomate et de sa compagne de voyage. Hildegarde suivait, à la faveur des rayons que Phoebus offrait à Seléné miroir bienveillant qui éclairait leur chemin. Ses gens estaient partis en milieu de journée, prenant de l'avance par rapport aux cavaliers qui pouvaient avaler les lieues en à peine quelques heures.

Il estait imprévisible... changeant, ce que la belle estait elle aussi d'ailleurs; mais ceste indépendance inaccoutumée la déstabilisait. Apprivoiser beste sauvage n'estait point aisé, et il leur prendrait du temps pour créer ce rituel qui les ferait se retrouver quelques heures devant l'âtre du salon de son Domaine burgien.
Une brise lui fit lever la teste, et elle ferma les yeux, profitant de la caresse du vent sur son visage... Ses boucles ambrées virevoltèrent, caressant ses joues et ses paupières... L'étreinte de ses doigts se fait plus douce sur la longe, et Eos prit la liberté de se dandiner quelque peu. Quoiqu'elle fasse, toutes ses pensées estaient dirigées vers Mende. Il avait pris possession de son asme, de son coeur, de son corps... Un frolement de lesvres sur son épaule et elle défaillait, un murmure et son dos n'estait que frisson, une main sur sa chair et elle sentait l'âtre au creux de ses reins s'embraser dangereusement.

La voix rugueuse d'un des soldats la fit sortir de ses resveries, et ses doigts se resserrèrent sur le cuir de la longe. Un coup sec et la palomino rentra dans les rangs. La Veuve Sainclair ne savait que penser. Les gens le décrivaient comme une beste, un fort en gueule, et elle n'avait eu devant elle que douceur, tendresse, caresse et attention. L'estudier dans son milieu naturel... Il lui faudrait revenir pour aux costés de cest hosme vivre le quotidien. Se donner ceste chance, ce droit, ce désir.
La pointe de ses seins se dressa au souvenir du contact de ses mains sur ses reins... Et la frustration de ne point partager sa couche en ceste nuitée la faire bruyamment soupirer; Meyya la regarda de biais; l'ébène se rendait bien compte de la morosité de sa maitresse...

Les braseros qui entouraient le pont-levis se détachèrent au coeur de la nuit. Après les présentations d'usage, la herse fut levée et l'équipée éreintée franchit les portes du Puy. Valph les mena à "La Poutre"... et Hildegarde prit la plus spacieuse des chambres pour y passer la fin de la nuit et une partie de la journée.
Point de bain mais une toilette soignée, une houppelande carmin pour attirer les regards sur ses courbes alléchantes et la voluptueuse ambassadrice se perdit en velins diplomatiques. Et puis ceste colombe... Ceste écriture...

Son coeur bondit hors de sa poitrine et elle ouvrit fébrilement le velin de ses longs doigts. Une onde de bonheur la parcourut à la lecture du message, et elle murmura, les yeux mi-clos, les mots d'une révélation à laquelle elle ne s'attendait point. Du moins point aussi vite.

"Je vous aime..."

Comme elle avait bestement douté voyait toutes ses craintes effacées par ces trois mots dont la force l'ébranlait au plus profond de son estre. Après quelques liqueurs elle prit un velin et traça de son écriture aussi incurvée que la courbe de ses hanches une réponse à son doux ami...
Le coeur en liesse, elle passa la soirée à babiller en taverne, goustant une petite liqueur de myrtilles, ses yeux détaillant la séduisante Eithne. Gobelet à la main, la succube apprit qu'elle partait à Mende... Peut-estre espérait-elle le reconquérir?
Un fin sourire ourla ses lesvres... Elle ne doutait plus désormais. L'heure de partir approcha, elle la salua une dernière fois, parcourant une fois encore sa silhouette, peu estonnée qu'elle ait pu partager la vie du tressé tant elle estait belle, puis rejoint ses gens. Le Chancelier avait décidé de changer ses plans, la belle partirait donc seule à Polignac.

Insanius la poursuivrait, fou qu'il estait, pour la rejoindre... Aujourd'hui, demain, dans une semaine? Peu lui importait. Dans son coeur et dans son asme ils étaient deux désormais.

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Mad about... you
--Raymond_le_portier


Tous les soirs la Poutre était remplie. C’est qu’il avait du boulot le géant avec les pestes. Des hommes en vois-tu en voila, des rires et des personnes à vider. Quand elles étaient trop survoltés il leurs faisait prendre l’air. Souvent grognon la petite peste Faisait entendre sa voix mais ce matin, rien.

Pas même les soupirs qui parfois le rendaient sourd. Cette nuit, après le vacarme, c’est la tavernière qui a fermé, Miss Eithne partie, elle était plutôt calme. Il l’aimait bien c’te fille, sous son air peste, elle avait un bon fond et n’oubliait jamais d’avoir un mot pour lui.

Il ne voyait pas ses airs tristes, juste ses longs râlent. T’être que c’est normal, c’est une femme après tout, y’en a tellement qui sont passées par là, qu’elle voudra elle aussi brûler la poutre.
Le soleil bien entamé dans sa course, le géant devait ouvrir la taverne, zieuter c’qui clochait avant l’arrivée de Valendra.

Il allait descendre en cuisine lorsqu’il se rendit compte que les portes étaient ouvertes.
Pas l’temps de réfléchir, en même temps c’est un sanguin Raymond, s’il y avait de la baston, l’était toujours en première ligne avec le patron, cette fois il était seul et ses poings le démangeaient. Pas une brute épaisse comme on pouvait le penser de prime abord, juste un colosse enflammé.
Sur son visage, plus l’air benêt habituel, juste un rictus étrange.

Pas lourd et pesant craquant sur le bois, pas comme s’il était lourdaud, ou comme si on aurait dit un troupeau chargeant le quidam. Les clients, y’en avait plus depuis lurettes, enfin si de passage mais à part la miss en voyage et le patron personne de régulie
r.

Z’elle Eithneuuuu… Z’elle Eithneuuu…

Cri guttural, de l’homme qui veut faire comprendre à qui de droit qu’il est en place.
Corps rigide stoppant sa course devant les appartements du patron. Porte défoncée, gonds envolés. Reniflant bruyamment, il ne sut s’il devait entrer ou pas. Prenant son air le plus féroce, Raymond pénétra tel un taureau dans la pièce. A part la porte, rien ne semblait avoir bougé. Rien à voler dans ce lieu.

Et le colosse allait ressortir lorsqu’il envoya d’un coup de pied un objet métallique. Curieux, il se dirigea vers l’objet du délit pour découvrir un poignard. Il l’attrapa prestement, regarda l’objet d’un peu plus près, il le connaissait mais ne se rappelait pas que le patron l’est porté un jour. Il ouvrit les fenêtres pour avoir plus de clarté. Des cheveux partout jonchés sur le sol. Il en prit une poignée. Bien que lent d’esprit, il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre, ou croire qu’il était arrivé quelque chose à la jeune fille.


PATROOOOOOOOON, PATROOOOOOOOON, euh… Z’ELLE EITHNEUUUUUU, Z’ELLE EITHNEUUUUUU

Son cri se répercutait dans toute la taverne, qu’allait-il faire si la fille avait disparu. Il allait perdre son boulot. Non le patron il le virerait pas. Mais la peste avait disparu. Il fallait aller voir Dame Valendra. Elle devait savoir elle ou qu’elle était.
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