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[RP] La taverne des compagnons, on y boit, on y cause

killijo_de_denere
La taverne a été louée. Killi l'a faite aménager avec tables et tabourets en bois. Certains tabourets sont rembourrés pour les nobles et les dames. Il a même commandé un tabouret au nom de Yris et un autre au nom de Chimera. Elles méritent bien d'avoir leur coussin brodé à leur nom. Les autres... Ils auront des tabourets en chêne, de celui qu'ils coupent aussi en forêt et ça sera bien. Ils seront confortablement installés, mais il faut aussi qu'ils pensent à aller couper, cueillir et pêcher !

Killi monte vérifier les chambres à l'étage. Quelques chambres, avec un lit, un matelas en paille, des draps en lin, un prie-dieu, une bougie posée sur une tablette. Il a aussi prévu une chambre mieux aménagée, avec matelas en plumes d'oie, couverture tissée et brodée, et une baignoire pour les plus exigeants. Il a demandé à Ninon de lui envoyer quelques filles à l'occasion de Vannes pour baigner les compagnons et les dorloter comme ils le méritent. Il lui reste à trouver une serveuse qui pourra s'occuper de la taverne à tout moment. Il ne pourra rester présent en permanence, il aura besoin d'une aide active.



Aloïs ! Ici.

Il lui tend un parchemin où il a écrit son annonce. 


Citation :
Cherche serveuse pour une taverne familiale
Pas d'expérience particulière mais de la bonne volonté et du sérieux
Passez à la taverne des compagnons pour vous présenter

Va le faire copier en plusieurs exemplaires pour le diffuser dans les villes de Bretagne et fais-le annoncer partout.

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killijo_de_denere
Maelys a écrit:
Maelys s'était décidé d'aller faire un tour et fut attiré par l'enseigne d'une taverne, elle allait passer son chemin afin de continuer sa petite promenade mais fut comme à son habitude prise de curiosité.

Elle décida donc de pousser la porte de celle-ci et regarda l'aménagement, qui sait peut être qu' un jour elle ouvrira sa propre taverne sur Brest et pourrait avoir des idées en regardant l'aménagement des autres.

Elle fut surprise par le détail de celle-ci, des chaises en bois brut, et d'autres qui semblaient plus délicats pour le fessier de surement des nobles qui passeront la porte.Cela la fit sourire comme quoi même dans certaines tavernes les détails étaient en conséquence de la notoriété de chacun.

Elle poussa le vice à faire du bruit pour savoir qui avait ouvert ce troquet.

Demattttttt, y a quelqu'un?

--Heavy. a écrit:
Errer sans but, voilà ce qu'elle faisait depuis quelques mois. Loin de tout, de tout le monde, loin des yeux, loin du coeur de ceux qu'elle avait aimé et estimé. Elle savait que quelque chose n'allait pas en elle, que quelque chose empêchait les gens de l'approcher de trop près. On la regardait souvent comme une malade, comme si elle était différente alors qu'elle même se trouvait "normale". Il y avait bien ces pertes de mémoire, ou ces migraines, qui l'assaillaient de temps à autre, mais rien chez elle ne ressemblait à un monstre. Pourtant les gens l'évitaient. Même ceux qu'elle aimait.

C'était donc sans son mentor, sans ses amis, qu'elle était arrivée en Bretagne. Jamais elle n'avait foulé ces terres et elle souhaitait s'y poser, espérant qu'il s'agirait des terres de repos et de méditation comme on lui avait vendu. Elle espérait beaucoup de ce périple, comme un nouveau départ, un renouveau. Une page se tournait pour laisser place à une nouvelle, blanche, neuve, pure. Du moins, c'est ce qu'elle souhaitait.

L'annonce lui sauta donc aux yeux.

Alors qu'elle marchait le long des murs, son regard fut attiré par ce morceau de parchemin accroché à la porte de la taverne. La fine écriture attendait serveuse. Le nom de la taverne semblait prometteur... N'était-ce pas un signe ? Celui qu'elle attendait pour reprendre sa vie là où elle l'avait arrêté. Elle regarda longuement le parchemin puis se lança. Elle ouvrit la porte et entra dans la taverne des compagnons. Son regard observa la salle, s'habituant lentement à la pénombre de l'endroit. Elle s'avança et remarqua une jeune femme déjà présente et, plus loin, un homme élégant. Raclement de gorge.


« Bonjour. Je viens pour l'annonce. »

Son ton était poli mais tout de même sec, elle n'avait plus l'habitude de passer par la courtoisie et la niaiserie pour parler aux gens. Néanmoins, elle affichait un sourire aimable et séduisant. Elle verrait ce qu'il adviendrait d'elle par la suite...




Maelys a écrit:
Demattttttt, y a quelqu'un?

Killi inspectait la cave. Des rayonnages en bois, des bouteilles à profusion, des petites, des grandes, des rondes, des plus fines, des brunes, des blon... non, juste des bouteilles, brisons-là le fantasme d'une allée de femmes rondes et amènes où il pourrait poser ses mains pour en sentir la douceur. Il entendit une voix féminine qui appelait. Une candidate pour l'allée ? Ou peut être pour la place, il remonta les marches quatre à quatre. Sa tête accrocha une toile d'araignée, il avait souvent l'habitude d'épousseter les plafonds bas. Il arriva dans la taverne avec un sourire, se montrant derrière le bar. Il était bien sûr plus habitué à être de l'autre côté, mais il devrait s'en accommoder le temps nécessaire.


Le bonjour damoiselle ! Bienvenue à la taverne des compagnons !

La blonde jeune fille lui rappelait quelqu'un... Etait-ce une de ces jolies filles qu'il avait croisée en taverne ? Il se rappelait toujours les visages. Les prénoms un peu moins, d'où la grande praticité des "ma douce", "ma belle", "ma jolie", j'en passe... Flatteur et bien habile pour qui ne se rappelle point d'un prénom. Alors, taverne ? Ducales ? Chasse au garenne ? Impossible de se rappeller. Il préféra donc passer à l'étape suivante du cérémonial.

Que puis-je vous offrir ? Ce sera le verre de bienvenue du patron.

Un grand sourire accompagna l'offre, quand il entendit la porte s'ouvrir à nouveau. Il regarda qui se présentait, attendant peut être sa cousine ou Yris.

--Heavy. a écrit:
« Bonjour. Je viens pour l'annonce. »

Il jaugea la damoiselle d'un coup d'oeil, habitué à en deviner le poids, les mensurations voire même le temps dépensé à la courtiser avant d'atteindre son but, mais ce n'était point la question ici. Il ne pouvait culbuter tout ce qui passait et encore moins la serveuse de la taverne sous peine de représailles familiales, cousinesques et filiales. Chienne de vie ! La discrétion, il n'y a que ça de vrai. Saisissant l'occasion, Killi se décala de plusieurs pas, émergeant du comptoir.

Eh bien ma jolie, ce sera ici l'occasion de me montrer votre savoir-faire, servez-nous donc une bière. Nous causerons plus tard.

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killijo_de_denere
--Heavy. a écrit:

    L'inspection générale ne lui plut pas. Le "ma jolie" non plus. Pour toute réponse à cette familiarité mal placée, le Chat - tel était son surnom -  haussa un sourcil désapprobateur et en profita pour toiser le brun du regard. De haut en bas, de bas en haut, il avait beau être séduisant, elle n'appréciait pas moins les hommes se croyant tout permis face à une femme. Et pour autre réaction, la brune se redressa encore plus, bomba la poitrine et s'avança d'un pas assuré vers le comptoir que quittait le "patron". Elle avait beau ne pas aimer son attitude, elle avait besoin d'un travail. Dure loi de la jungle...

    « Mon nom est Heavy. Je préfère. »

    Elle ne souriait presque plus, juste le coin de ses lèvres rehaussé par politesse alors qu'elle passait devant le propriétaire des lieux. Son attitude n'était en rien provocatrice mais elle n'arrivait pas à se soumettre à l'Homme. Elle souhaitait mettre les choses au clair dès le début : Heavy n'était pas quelqu'un qui se laissait faire. Point.

    Le Chat passa donc derrière le comptoir et regarda la jeune femme qui était entrée avant elle avec, cette fois-ci, un air poli et tout à fait vendeur. Elle jouait le rôle idéal pour cette scène de serveuse dans une taverne.


    « Bien, je vous sert une bière également. »

    Elle  inclina la tête puis observa rapidement le lieu pour repérer verres, couverts et boissons. Elle n'avait pas beaucoup de mal à se familiariser avec de nouveaux endroits. Elle attrapa donc deux chopes, les remplit de bière, penchant bien les contenants pour que la mousse ne soit pas excessive, puis leur posa devant eux. Voilà qui était fait. Les mains sur les hanches, elle regarda le patron.

    « Que puis-je faire pour vous ? »


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Maelys a écrit:
Maelys allait faire demi tour puisque personne ne semblait être dans les lieux, lorsqu'une autre femme rentra, le regard plutôt dur mais malgré tout elle ne semblait point désagréable.

Puis juste au même moment le propriétaire des lieux apparut comme par magie du fin fond de sa cave.Celui-ci regarda les deux jeunes femmes de haute en bas puis de bas en haut, comme aurait pu faire un vendeur de bétail sur un marché de bovins.

Celui-ci plutôt bel homme, donnait cet impression de tombeur de ses dames prêt à vendre père et mère pour que son troquet fonctionne, mais bon elle aimait bien ce genre de situation, le genre conflictuel ou tout ne coulait pas de sources.

Et bien demat messire? le regarde fixement j'ai comme l'impression de vous avoir déjà rencontré, elle le regarde de la même manière qu'il avait fait en les voyant et sourit.

Hummm ayez je vois, vous faites partis des nobles qui participent aux joutes de Pâques, je suis Maelys de Brest j'y participe aussi mais pas dans le camp des nobles


Puis elle sourit à la jeune femme , alors demat Heavy, je prendrais bien une chope de chouchen vu que le patron est généreux.

Alors comme ça vous cherchez une tavernière, si jamais cette jeune fille ne fait pas l'affaire je serais intéressée, je suis sur qu'il y a possibilité de bien s'amuser ici

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killijo_de_denere
Killijo_de_denere a écrit:
Les dames regardaient le coq. Quoi de plus normal ? Il y avait à regarder, il était bien fait de sa personne, sûr de lui et de sa séduction. Il était disponible à qui voulait en goûter. A toute heure. Il en avait deux bien différentes, une renfrognée, et une blondinette qui était bien plus avenante et qui semblait plus effrontée, ce qui n'était point pour lui déplaire. Il lui sourit en lui prenant la main pour le baise-main habituel, de celui qui les charme toutes. Mais elle demandait déjà un chouchenn alors qu'il proposait une bière... Petite gourmande. Il regarda la jeune fille qui lui demandait ce qu'elle pouvait faire pour lui. Il lui aurait bien parlé d'une petite pi*biiiiiiip!* Non mon vieux, on ne touche pas à la petite. Trop dangereux, la cousine, les filles, Kiki, tout ça... Il se contenta d'un sourire goguenard.

Sers donc un chouchenn à la dame, Heavy.

Insistant sur son prénom, il la regarda avec un sourire.

Je suis Killijo, mais les dames m'appellent Killi.

Pendant que la jeune fille continuait son baptême du feu, il regardait la jeune Brestoise.

Je me souviens très bien de vous aussi, vous avez fort bien défendu votre ville durant ces joutes.

"Quand à la place de tavernière, je tiens une autre taverne aux abords de Vannes et une blonde comme vous aurait son petit succès." Il s'abstint à nouveau de répondre ce qui lui passa par la tête. Education, quand tu nous tiens...  Il regardait la jeune fille oeuvrer, servant le chouchenn qu'elle avait trouvé sans peine. Il prit son verre et trinqua avec la damoiselle.

Je crois que je vais laisser sa chance à cette jeune fille pour commencer. Buvons donc à cette compagnie qui a de beaux jours devant elle

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killijo_de_denere
Maelys a écrit:
Maelys regardait le sourire en coin l'homme qui dégageait une tel assurance de sa personne, elle le laissa faire lorsque celui-ci lui fit un baise main, sur que plus d'une aurait pu succomber car celui-ci semblait maitriser l'art de la séduction.

Elle ne put résister à l'envie de lui répondre :

Un baise main, au vu de votre établissement il me semble que votre aménagement sépare les nobles des simples villageois comme moi, faut croire que c'est trop d'honneur que vous me faites.


Petite révérence pour agrémenter le tout.

Alors comme cela votre petit nom dont vous affublent les dames et Killi, ma foi cela sonne plutôt bien à l'oreille, je suis sure que plus d'une vous l'ont susurrer dans certains moments inoubliables.


Elle le regarde en faisant un clin d’œil et rit.

Et pour ce qui est du poste vous avez eu de la chance ma foi, vous avez une une jeune femme aux formes généreuses qui fera tourner la tête de plus d'un de vos clients, et en plus il s'avère que celle-ci à son caractère qui lui permettra de remettre en place pas mal d'entre eux.


Et vous dites moi, vous n'auriez pu être intéressé par un poste comme tavernier? je pensais un jour ouvrir la mienne sur Brest, peut être qu'avec votre charisme et votre bel gueule, les gentes dames feront le déplacement pour venir vous voir.


Elle le regarda avec son beau sourire, melle Heavy pouvez vous servir une autre tournée, celle-ci sera pour moi.

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--Heavy. a écrit:

    Même si elle restait silencieuse, le Chat s'amusait. Qu'il était drôle de voir à quel point les gens seraient prêts à tout pour user de leurs charmes. La séduction était tout un art avec lequel la brune avait cessé de jouer il y a bien longtemps. Les gens se plieraient en quatre pour décrocher un sourire, un baiser, voire une nuit dans les bras d'inconnu(e) et séduire était généralement le passe-temps favori de beaucoup de monde. L'humain était si drôle à regarder ! Et Heavy profitait de sa position de l'autre côté du comptoir pour observer le maître des lieux et la visiteuse user des mots et des regards comme deux vautours tournant autour d'un morceau de viande fraîche.

    La brune mit donc la deuxième chope de bière de côté, pour elle. Après tout, elle avait bien le droit à un petit remontant aussi, et il ne fallait pas perdre la marchandise, aussi délectable soit-elle. Elle servit ensuite un verre de Chouchenn à Maelys avant que le patron ne le lui demande. Elle redressa d'ailleurs la tête vers lui à l'utilisation du tutoiement. Pour qui il se prenait, celui-ci ?


    « Vous, s'il vous plait. Je ne suis pas si jeune que cela pour mériter une telle familiarité. »

    Elle lui sourit poliment, osa un rapide clin d’œil, faisant passer son pic pour une remarque banale. S'il souhaitait profiter d'être le patron pour se permettre des choses, il était tombé sur un os. Ne te laisse pas faire, attention, c'est un homme... Elle entendait cet avertissement chaque jour depuis une dizaine d'années et le suivait à la lettre. Ne pas avoir confiance, ne pas se laisser faire, même pour un simple tutoiement. Elle avait une fierté à garder coûte que coûte.

    Elle rangeait le chouchen lorsque Maelys parla de femme aux formes généreuses. Elle releva la tête, les sourcils haussés. Parlait-elle d'elle, là ? Ah oui, il semblerait. Elle se permit d'intervenir.


    « Beaucoup d'entre eux, mais tous certainement. Cet emploi est un moyen pour moi de gagner ma vie et de pouvoir me nourrir. Faire tourner la tête des clients est loin d'être mon but, je laisse cela aux dames que ça intéresse. »

    Elle repartit à ses affaires en servant la deuxième tournée. Elle remercierait Killijo pour l'emploi lorsqu'ils ne seraient qu'à deux, jugeant que cela ne regardait pas la clientèle. Une fois les verres servis, elle s'appuya contre le mur derrière elle et dégusta sa propre bière, toujours concentrée par la discussion que les deux personnes avaient en face d'elle.


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Killijo_de_denere a écrit:
Killi sourit à la damoiselle et surtout à sa révérence. Il l'écoutait en se disant qu'elle pourrait aussi lui susurrer son prénom à l'oreille comme elle l'imaginait. Dans des positions qu'elle n'imaginerait point. Point encore. Il lui montra les lieux d'un geste de la main, gardant l'autre pour sa bière, bien qu'elle pourrait vite être déposée pour tenir la taille de la damoiselle et lui faire une visite plus privée.

L'aménagement est juste adapté au rang des visiteurs, ma chère, n'oubliez point que certains nobles sont jaloux de leurs privilèges, mais je n'ai point aménagé une pièce exclusivement pour eux. S'ils insistent... Mais ils préfèreront sans doute une chambre.
Plusieurs sont à leur disposition à l'étage.

Il buvait en la compagnie de la Blonde qui commandait déjà un autre verre. Il trinqua avec elle.


A votre proposition ! Elle est alléchante, damoiselle, je ne doute point d'amener beaucoup de clientèle féminine, et par là, donc, de la clientèle masculine, mais je pense que ma place est encore auprès de ma cousine pour quelques temps. Je visiterais bientôt Saint-Brieuc, durant un Tro Breizh particulier, je viendrais vous rendre une petite visite. Nous pourrons en reparler à cette occasion.

Se tournant vers Heavy qui continuait à imposer ses frontières l'air de rien.

Je te tutoie par habitude, Heavy, j'ai toujours tutoyé mon personnel et ce n'est pas pour autant que je lui mets la main au séant. Ce n'est point une marque de supériorité, d'accord ? Nous discuterons de tes gages et des conditions plus tard, puisque tu ne m'as rien demandé encore. Je comprends que tu veuilles gagner ta croute, mais comprends vite qu'ici, je ne serais point le seul à te tutoyer. Accepte-le au plus vite. Et si l'un d'eux venait à te manquer de respect, envoie-le moi. Il ne recommencera point.

Il se retourna ensuite vers sa visiteuse-future employeuse.

Quand voulez-vous ouvrir cette taverne ? Allez-vous l'appeler "Au coq Flamboyant" ?

Avec un grand sourire, il but une bonne gorgée de ce verre qu'il terminait à son aise.

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Maelys a écrit:
C'est qu'il avait réponse à tout ma foi, son histoire était plutôt bien pensé ma foi, les privilèges comme il dit, certains en étaient friands.                    Mais bon c'est pas toujours ce qui faisait avancer la personne, parfois même cela vous change un homme.

Elle écouta les échanges qui se déroulaient, tout en buvant tranquillement sa chope, sur que celui-ci à un moment donner goutera sa marchandise, le temps fera son effet.

Elle sourit, lorsque celui-ci lui répondit à sa proposition, sur de lui et de son effet , il était rare de trouver encore ce type d'homme, à ce jour seul le nom de Granasss revenait à sa mémoire.

Et ben je vois que votre assurance ne vous laisse pas décontenancer face à ma proposition mais déjà ce n'est point à Saint Brieux que nos routes se recroiseront mais à Brest plutôt puisque j' y habite.

Et pour ce qui est de ma taverne ce n'est point encore à l'ordre du jour, mais ne vous inquiétez pas je garde en ma mémoire votre nom de scène " Killi" dit elle en riant.

Sur ce trugarez pour votre verre, je dois repartir , et vous souhaite bonne chance pour la suite.

Puis elle se retourne vers la nouvelle tavernière, bon courage à vous Heavy, si jamais vous avez besoin n'hésitez pas
.

Elle se leva et se dirigea vers la porte, certaine qu'un jour leur route se recroiseront, mais peut être d'une autre manière mais surement pas celle qu'il pensait

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killijo_de_denere
--Heavy. a écrit:

    Le rôle de tavernière avait du bon et du mauvais. Lorsque la clientèle affluait, Heavy serait sure d'avoir du travail à en perdre la tête, mais là, en cet instant où seulement deux personnes étaient présentes, elle n'avait rien d'autre à faire qu'écouter. Et elle avait du mal, beaucoup de mal, à imaginer son nouvel employeur à son tour en tavernier. Il semblait plutôt homme à s'asseoir, prendre une demoiselle sur ses genoux pour peloter ses rondeurs, et parler affaires plus ou moins sérieuses.

    Elle réagit à nouveau lorsque Killijo s'adressa à elle, usant de ce même tutoiement qui la faisait grincer des dents. Heureusement, encore, qu'il ne s'agissait pas là d'une marque de supériorité ! Le Chat ne fit pas la remarque, se gardant bien de perdre son emploi, et prit la suite du laïus du Patron avec un peu plus de légèreté. A sa dernière remarque, elle sourit plus franchement, se rapprochant du comptoir à nouveau.


    « Je crois que je dois vous en remercier, donc. Et croyez-moi, celui qui me manquera de respect se verra recevoir une double ... "correction". Je pense que vous n'y verrai aucun inconvénient ? »

    Elle but une nouvelle gorgée de bière puis laissa une nouvelle fois la conversation entre la blonde et le brun continuer. Celle-ci ne dura pas longtemps, Maelys s'en allant déjà. Rapide tour dans la taverne, le sieur n'aura même pas eu le temps de poursuivre son jeu de séduction avec celle-là. A cette pensée, la brune eut l'impression qu'elle allait devenir complice des conquêtes du patron : en première loge pour le voir monter son subterfuge contre les demoiselles en manque d'amour.

    Heavy salua donc la demoiselle qui partait d'un signe de tête, attrapa ses verres pour les nettoyer, puis se tourna vers Killijo.


    « Bien. Maintenant que nous sommes seuls, nous pouvons parler... affaire. Qu'en dites-vous ?  »

    Elle lui sourit alors, une lueur malicieuse dans le regard. Dis-moi ce que tu m'offres pour savoir ce que je te donne en retour. Ou pas. Elle souhaitait déjà parler rémunération, gîte et couvert. Le reste n'était que des options pour l'instant non négociable.


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killijo_de_denere
Killijo_de_denere a écrit:
--Heavy. a écrit:
« Je crois que je dois vous en remercier, donc. Et croyez-moi, celui qui me manquera de respect se verra recevoir une double ... "correction". Je pense que vous n'y verrez aucun inconvénient ? »

Il lui sourit.  Elle lui faisait penser à sa Rod. Elle aussi n'aimait point qu'il intervienne dans ses affaires et réglait ses comptes elle-même. Il la regarda avec un demi-sourire.

Laisse-moi au moins le privilège de donner la plus grosse partie, hum ? Je tiens à ma réputation de patron méchant...

Il lui fit un clin d'oeil tandis que Maelys prenait congé. Déjà partie ? Même pas le temps de lui fixer un petit rendez-vous ? Trop rapides, ces jeunes, décidément, il leur fallait toujours tout faire au plus vite... Il lui fit un petit signe de la main, il la verrait certainement lors de son Tro Breizh privé avec Meleann. A moins que cette dernière ne veuille le garder que pour elle... Ce qui était bien plus son genre.

--Heavy. a écrit:
« Bien. Maintenant que nous sommes seuls, nous pouvons parler... affaire. Qu'en dites-vous ?  »

Tandis qu'elle essuyait ses verres, il prenait place au bar face à elle. Il se frottait le menton en réfléchissant. D'ordinaire, ses femmes de chambre, il les payait mi en nature, mi en gîte - couvert - blanchisserie. Il la regarda pensif et lui dit.

Ecoute ma... Heavy...  D'ordinaire, je rémunère mes servantes avec le gite, le couvert, la blanchisserie partagée et quelques avantages en nature. Elles peuvent aussi avoir un supplément en fin de semaine, en colifichet ou en monnaie selon leur préférence. Etant donné que j'attends plus de toi, je vais devoir, je pense, mettre la barre un peu plus haut et te proposer une rémunération supplémentaire.

Il se pencha plus près pour parler.

Tu as une chambre, personnelle, qui sera entretenue par une de mes filles. Enfin je veux dire par les servantes de la maison. Mais point d'homme. Je ne veux point que tu ramènes le gros ventre et que tu t'attires des ennuis de cet acabit. Petit raclement de gorge avant de continuer. Et... Je vais te faire visiter pour que tu connaisses les lieux.

Il l'emmena d'abord à la cave, qui faisait toute la taille de la taverne en sous-sol. Elle comportait deux pièces, assez grandes, déjà remplies d'étagères et de bouteilles de toutes tailles, tous types.

Ici, ce sera ton domaine, je veillerais à l'approvisionner aussi régulièrement que possible, avec les meilleures bouteilles. Une belle variété de proposition fait un client content.

Il l'invita à remonter par l'escalier de pierre pour lui montrer l'arrière-cuisine.

Ici, Titine ou une de ses mochetés viendra pour s'occuper des repas. Elle est revêche, mais si tu réussis à la conquérir, elle te fera tes plats préférés. Maintenant... Il y a l'étage avec les chambres...

Il l'entraîna à nouveau, lui montrant l'escalier dans lequel il la suivit.

Voilà, ces chambres vont servir aux compagnons qui voudront se reposer. Parfois, ils te demanderont peut être de la compagnie. Ce n'est point la tienne qui est requise.

Il leva la main pour se défendre déjà d'une attaque.

Tu n'es point maquerelle non plus, ni moi d'ailleurs. Mais il ne faut point se voiler la face, même si c'est une taverne familiale, parfois, un peu de réconfort peut les aider lorsqu'ils sont loin de leur famille. Cette partie-là, ce sera Ninon qui gèrera. Elle connaît son affaire.

Il la laissa regarder un peu le corridor, faire le tour des chambres si elle en éprouvait le besoin. Il la rassura avec un demi-sourire.

La tienne sera en bas pour ta tranquilité après la fermeture de la taverne.

Une fois la visite terminée, il l'invita à redescendre pour continuer à discuter dans son bureau. Une clochette indiquait une nouvelle visite.

Ce bureau, tu pourras aussi y venir si tu as besoin de tranquilité. Alors, est-ce que ce que je te propose te convient ? Quelles sont tes conditions ?

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killijo_de_denere
--Heavy. a écrit:
Les choses sérieuses commençaient. Face à Killijo, Heavy essuyait ses verres et écoutait ce qu'il avait à lui dire. "Laisse-moi au moins le privilège de donner la plus grosse partie, hum ? Je tiens à ma réputation de patron méchant... " La brune lui sourit. Peut-être allait-elle pouvoir se détendre et créer un lien de complicité avec cet homme qui semblait plus sérieux qu'elle ne le pensait. Elle lui fit donc un clin d’œil, plus complice.

«  D'accord, marché conclut. »

Elle l'écouta ensuite donner ses idées de rémunération. Le Chat haussa un sourcil lorsqu'il parla d'avantages en nature. Alors il couchait vraiment avec toutes ces donzelles ? Et ses servantes, en plus. Elle haussa légèrement les épaules, après tout ce n'était pas ses affaires. Il ne s'agissait que de son patron et elle n'avait ni le droit de dire quoique ce soit, ni de le juger. Après tout, peut-être avait-il de bonnes raisons, psychologiques, pour être un Don Juan. Surtout qu'il avait le physique pour. Elle se demanda tout de même de quoi il parlait lorsqu'il dit attendre plus d'elle, mais elle attendit qu'il termine. Elle acquiesçait lorsqu'il lui parla de sa chambre, comprit presque qu'il ne veut pas qu'elle tombe enceinte, puis lâcha verres et torchon pour le suivre.

«  Bien. Je vous suis.  »

Elle le suivit alors. Elle regardait autour d'elle, la cave, la réserve de nourriture et d'alcool, en profita pour une petite blague : «  Et en tant que tavernière je pourrais avoir une bouteille personnelle de mon domaine ?  » Elle remonta à sa suite et ne fit pas de remarques sur l'arrière-cuisine pour ensuite avancer à l'étage. Et là, c'est le drame. Une maison close ? Discrète ? Sérieusement ?

«  Hum... Bien. »

Sa voix était sèche. Pourtant, elle visita les chambres avec curiosité. Surement les hommes qui viendraient ici prendre du bon temps n'allaient pas être des pauvres gens. Elle allait voir passer du beau monde... De quoi se rincer l’œil un minimum. Et peut-être même en profiter... Ca nous changerait Froncement de sourcils. Certainement pas. Elle comptait bien profiter de sa tranquillité un bout de temps, que ça plaise ou non Elle redescendit ensuite, entra dans le bureau et se tourna vers Killijo.

« Parfait, cela me convient. Pour le reste... Je m'y habituerai, tant que je ne suis pas incluse dans cette histoire. J'aurai besoin du gîte et du couvert, ne serait-ce que pour un temps ; je viens de loin et, surtout, sans rien. Il faut que je remette les choses en place... Bref. Quelques écus ne seraient pas de refus non plus, d'ailleurs, histoire de pouvoir être présentable pour les clients.  »

Elle lui sourit et attendit de voir s'il était d'accord avec ses maigres conditions.

«  Je suppose que je commence aujourd'hui ?
Et vous, vous avez une demeure non loin de cette taverne ? 
»

Autant à apprendre à connaitre son patron.

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killijo_de_denere
Killijo_de_denere a écrit:
Killi s'installa dans le fauteuil du patron, bien rembourré, assez confortable pour un fessier, recevoir deux personnes, des confessions, tout ça, en gros, le fauteuil étudié pour les activités du patron. Il l'invita à s'asseoir sur un tabouret recouvert d'un coussin face à lui, derrière son bureau.

Le reste, comme tu dis, ne sera qu'occasionnel. C'est un essai que je fais. Peut être n'y aura-t-il jamais de demande, peut être y aura-t-il un défilé, je ne sais l'envisager précisément. Ne t'inquiète point pour cela, ils ont aussi un escalier dérobé par où ils peuvent passer pour la discrétion. Tu n'en sauras presque rien, mais je préfère t'en informer.

Il versa du vin d'une bouteille qui trônait sur le bureau et lui en donna un verre.

Je vais te fournir un trousseau pour commencer. Je ne puis te laisser sans rien. Nous parlerons d'un salaire en pièces lorsque le trousseau sera terminé. Mon tisserand prendra tes mesures tout à l'heure pour une première robe.

Une petite pause...

Par contre, les bouteilles sont réservées aux clients

Il lui fit un sourire complice.

Tu peux commencer aujourd'hui si tu veux, j'espère déjà recevoir quelques compagnons, puisque nous avions parlé de l'ouverture de cette taverne. Nous pourrions peut être organiser une fête pour l'inauguration...

Il but une longue gorgée de vin, de celui qu'on se garde sous le coude au lieu de le servir aux clients, et continua à répondre à ses questions

Je vis dans une maison que je loue près d'ici, en effet, où je vis avec ma fille. J'ai deux filles, une qui me maudit à chaque pas sur les routes, et une qui vit avec moi, qui est en deuil. Elles sont toutes deux adultes. Annelyse devrait rentrer bientôt. Je ne sais si elle occupera sa chambre dans cette maison.

Il s'interrompit et la regarda dans les yeux.

Tu sais, Heavy, je puis être généreux, mais j'exige en échange une loyauté sans faille. Je ne te demanderais point de partager ma couche, je ne couche point avec mes employés, sauf si... Enfin bref. Tu entendras beaucoup de choses sur moi, beaucoup plus de mauvaises que de bonnes, d'ailleurs. Certaines seront vraies, d'autres non. Je ne suis point particulièrement discret sur ma vie ni mes nombreuses fréquentations féminines. Mais je veille à ce que cela se passe hors de chez moi et cela ne se passera point ici non plus. Par contre, si une de mes filles devait t'interroger, ou d'autres personnes, tu ne sais rien. Tu n'as rien entendu, tu n'as rien vu. Je ne te demande point de mentir. Juste de ne rien raconter. Je suis un homme qui plaît et qui aime plaire. Je profite de la vie et des bienfaits qu'elle m'apporte. Mais cela n'est point du goût de tout le monde, surtout des vertueuses qui s'imaginent que tout se passe comme dans leurs livres de preux chevaliers imaginaires. Elles occupent leurs après-midis dans les salons avec les cancans. J'y ai certainement une grande part. Mais je ne veux jamais que mon entourage les alimente.

Il but une nouvelle gorgée, savourant ce vin.

Je ne fais jamais signer de contrat, j'ai une sainte horreur des engagements écrits. Pour moi, une parole a valeur de contrat. Tout accord que nous prenons ici est définitif sauf avec accord des deux parties.

Il lui tendit la main pour sceller l'accord.

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killijo_de_denere
Hoeldetrajan a écrit:
Hoel de  noir vêtu, se pointa à l'auberge sachant qu'il y trouverait peut-être Yris, mais surtout Killijo ! Un autre amateur de boissons.
Il entra donc dans la taverne ou sur le sol, on avait pris soin de mettre des herbes coupées.
Penaos man! Comment ça va la compagnie ?

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killijo_de_denere
--Heavy. a écrit:

    Le Chat s'était assise, prête à écouter les dernières recommandations de son nouvel employeur. Elle hochait de la tête à chaque parole, évitait toujours de contester quoique ce soit, jugeant qu'elle ne s'en sortait finalement pas trop mal. Les activités annexes de cette auberge ne la regardaient guère et elle espérait simplement ne pas avoir à s'en mêler d'une quelconque manière. Finalement, il ne s'agissait que d'un moyen comme un autre de faire fructifier les affaires de Killijo. Elle haussa donc les épaules lorsqu'il la prévint qu'elle ne serait pas dérangée par cette affaire là et se concentra sur la suite.

    Elle avait le droit donc à un trousseau et à une nouvelle robe, ce qui la fit sourire en coin, satisfaite. Il y avait du bon de travailler pour un noblion comme lui ; elle allait pouvoir recommencer sa vie, tourner la page. Cette opportunité sonnait comme un renouveau pour Heavy et elle en était ravie. Presque fière. Après tout, pourquoi pas la Bretagne, pourquoi pas être tavernière et pourquoi pas poser ses valises pour une durée indéterminée ici ? Cette occasion était le signe qu'elle attendait pour terminer son périple et pour oublier, d'une certaine manière, le passé.


    «  Je me doutais que je ne pouvais toucher ua bouteilles... Ainsi soit-il.  »

    Elle lui rendit son sourire, tout aussi complice, puis acquiesça l'idée d'une fête d'inauguration. C'était un excellent moyen pour rencontrer de nouvelles personnes et se familiariser avec son nouveau lieu de résidence. La suite, elle l'écouta avec intérêt et sérieux. Il semblait vouloir cacher l'activité "annexe" de l'auberge à son entourage, ce qu'elle comprenait plus ou moins ; pourquoi ne pas assumer totalement ? Elle n'avait pas la réponse et ne cherchera pas à le savoir. Elle acquiesça donc une nouvelle fois, d'un air grave.

    «  Vous pouvez me faire confiance.  »

    Elle lui serra la main ensuite. Affaire conclue. Elle sourit à Killijo et but son verre de vin d'un trait.

    «  Je suis ravie de cette affaire.  »

    Elle n'eut pas le temps d'en dire plus que la clochette de la porte d'entrée cliquetait déjà. Elle sourit à son employeur et se leva avec un sourire : «  Je crois que mon travail commence maintenant. » Puis elle tourna les talons pour rejoindre la salle principale où un homme patientait.

    «  Bien le bonjour. Je suis Heavy. Je peux vous servir quelque chose ?  »

    Et voilà le début d'une nouvelle aventure.


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