Zhara
Cest quil était vraiment très dur à remettre ce tonneau ! Les lattes étaient, pour la plupart coupées en deux et les deux cercles de fer qui retenaient les planches de bois étaient complètement tordus. Bon bah tant pis, Zhara sassiérait sur le tonneau dà côté et tant pis si un chapeau immense, multicolore et bourré de plumes lui barrait la vue. Elle pourrait entendre les vux des deux futurs mariés parce que cétait ça le plus important dans un mariage, nest-ce pas ? Enfin, elle pourrait les entendre si le vieillard endimanché à la mode dernière et assis trois tonneaux plus loin arrêtait de renifler bruyamment et de faire des bruits bizarres avec sa gorge.
Tellement occupée dans sa tentative de reconstruction, la jeune femme ne se rendit pas compte de la douce voix mélodieuse de Mahaut qui criait à tout le monde quil fallait vite récupérer le précieux nectar éparpillé sur le sol. Une horde dassoiffés se rua vers la source, donc sur Zaza. En quelques secondes pratiquement toute lassistance était agglutiné les uns sur les autres et léchait le sol. La jeune femme était en dessous de tout ce monde. Elle avait un pied qui lui retroussait le nez et plusieurs personnes sur le dos. La brunette essaya dabord de se dégager seule mais vu la masse qui était sur elle aucun mouvement nétait possible. Prenant son mal en patience, elle décida dattendre que ses fous aient fini et quils la laissent enfin se relever, mais en repoussant, de temps en temps, quelques mains profiteuses.
Lancienne Angoumoise sortit de ses gonds quand quelquun commença à lui lécher la jambe vu quelle était trempée à cause de la bière. Zhara commença à devenir toute rouge puis elle lança des coups à laveuglette avec ses jambes, ses mains, sa tête, et toutes les parties du corps qui le pouvaient. En principe elle était contre la violence, mais là sen était trop. Voyant que personne ne bougeait, ou presque, Zaza se mit à crier :
NAN MAIS CEST BIENTÔT FINI OUI ? JE VEUX BIEN ETRE PATIENTE DEUX MINUTES MAIS LA SEN AI TROP ! ALORS VOUS SORTEZ TOUS DE LA ! Zhara reprit son souffle puis regarda le sol En plus vous mavez rien laissé. En plus dêtre des saoulards vous êtes aussi des radins ALLER ! DEGAGEZ !
Voyant quil ne restait plus rien dans les alentours à part les traces de salive et de langue, les gens sortirent de se monticule à coup de « oooh, pardon excusez ! Je navais pas vu votre il » ou bien de « veuillez mexcuser pour votre index ».
La jeune femme se releva comme elle put, les cheveux en bataille et lui venant sur les yeux. Elle entreprit darranger sa robe toute froissée même voyant quelle était déchirée à la doublure et trouée à plusieurs endroits, elle laissa tomber.
Les mariés venaient de prononcer leurs vux. Avec toutes ces bêtises, Zaza navait même pas pu voir le plus important, après la petite fête qui viendrait plus tard. Elle décida donc daller prendre lair quelques instants pour se remettre de ses émotions et puis aussi parce quelle avait très chaud dans cette salle.
Au moment douvrir la porte, un jeune garçon arriva comme une trombe dans la salle tout en hurlant :
COMMENT ÇA VOUS VOUS MARIEZ ICI?! ET J'PEUX SAVOUAR POURQUOUA QUE VOUS M'AVEZ ENVOYÉ A ANGOULESME SI C'ÉTAIT POUR VOUS MARIER ICI HEIN?
Suivit de très près par une horde de professeurs et de manifestants très en colère.
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Hâtons-nous de vivre aujourd'hui ce que nous ne pourrons vivre demain (Corneille)
Tellement occupée dans sa tentative de reconstruction, la jeune femme ne se rendit pas compte de la douce voix mélodieuse de Mahaut qui criait à tout le monde quil fallait vite récupérer le précieux nectar éparpillé sur le sol. Une horde dassoiffés se rua vers la source, donc sur Zaza. En quelques secondes pratiquement toute lassistance était agglutiné les uns sur les autres et léchait le sol. La jeune femme était en dessous de tout ce monde. Elle avait un pied qui lui retroussait le nez et plusieurs personnes sur le dos. La brunette essaya dabord de se dégager seule mais vu la masse qui était sur elle aucun mouvement nétait possible. Prenant son mal en patience, elle décida dattendre que ses fous aient fini et quils la laissent enfin se relever, mais en repoussant, de temps en temps, quelques mains profiteuses.
Lancienne Angoumoise sortit de ses gonds quand quelquun commença à lui lécher la jambe vu quelle était trempée à cause de la bière. Zhara commença à devenir toute rouge puis elle lança des coups à laveuglette avec ses jambes, ses mains, sa tête, et toutes les parties du corps qui le pouvaient. En principe elle était contre la violence, mais là sen était trop. Voyant que personne ne bougeait, ou presque, Zaza se mit à crier :
NAN MAIS CEST BIENTÔT FINI OUI ? JE VEUX BIEN ETRE PATIENTE DEUX MINUTES MAIS LA SEN AI TROP ! ALORS VOUS SORTEZ TOUS DE LA ! Zhara reprit son souffle puis regarda le sol En plus vous mavez rien laissé. En plus dêtre des saoulards vous êtes aussi des radins ALLER ! DEGAGEZ !
Voyant quil ne restait plus rien dans les alentours à part les traces de salive et de langue, les gens sortirent de se monticule à coup de « oooh, pardon excusez ! Je navais pas vu votre il » ou bien de « veuillez mexcuser pour votre index ».
La jeune femme se releva comme elle put, les cheveux en bataille et lui venant sur les yeux. Elle entreprit darranger sa robe toute froissée même voyant quelle était déchirée à la doublure et trouée à plusieurs endroits, elle laissa tomber.
Les mariés venaient de prononcer leurs vux. Avec toutes ces bêtises, Zaza navait même pas pu voir le plus important, après la petite fête qui viendrait plus tard. Elle décida donc daller prendre lair quelques instants pour se remettre de ses émotions et puis aussi parce quelle avait très chaud dans cette salle.
Au moment douvrir la porte, un jeune garçon arriva comme une trombe dans la salle tout en hurlant :
COMMENT ÇA VOUS VOUS MARIEZ ICI?! ET J'PEUX SAVOUAR POURQUOUA QUE VOUS M'AVEZ ENVOYÉ A ANGOULESME SI C'ÉTAIT POUR VOUS MARIER ICI HEIN?
Suivit de très près par une horde de professeurs et de manifestants très en colère.
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Hâtons-nous de vivre aujourd'hui ce que nous ne pourrons vivre demain (Corneille)