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[Archive] Vous avez tué ma mère ? Vous en répondrez de votre vie

killijo_de_denere
Le début de l'histoire ici

Citation :
A ceux qui liront et qui entendront,

Je veux venger la mort de ma mère Joffrey de Beaufort-Dénéré, Duchesse de Beaufort en Vallée. Ma mère a été assassinée par des brigands. Je veux les retrouver, les juger coupable et les exécuter moi-même. Je pars avec une bande déjà constituée et bien entraînée, mais ceux qui veulent me rejoindre sont les bienvenus.
Qui vient avec nous ? Des combats, du sang,des entrailles vont couler.

Contactez Aloïs de la famille Dénéré pour toute information. La nourriture est fournie, ainsi que les armes et une rémunération est possible selon les morceaux de brigands rapportés.

L'annonce a été diffusée partout dans le royaume, le coq cherche des personnes avides d'aventure et de combats. Il veut punir les brigands qui ont froidement assassiné sa mère. Il a aussi envoyé son valet à Paris pour rameuter du monde. Le groupe commence à se monter tranquillement. Sa fille est avide de partir, l'épée à la main, la hargne . Killi l'a aussi la hargne, la haine. Le reste aussi. Tout est une question de temps.

Il est attablé dans la taverne qu'il tient dans une forêt, en Bretagne avec son valet Aloïs, dans un endroit isolé de la vue de tous. Elle abrite une bande d'hommes, anciens soldats, mercenaires, issus de la cour des miracles qu'il a recrutés au cours du temps. Ils ont été tous entraînés, chacun est prêt pour la mission. Ils demandent à en découdre eux aussi. L'inaction commence à leur peser et la dernière mésaventure du cap'taine les avait bloqués un moment sur place. Il était temps de retourner se battre.

Killi rédige quelques courriers à ses amies pour leur demander leur aide, Niwiel, en souvenir du bon vieux temps, Alexandria, Rod... Toutes répondront à son appel, il en est sûr. Il leur indique le lieu de rassemblement. L'Anjou, sa terre natale, là où il va pouvoir faire reposer sa mère auprès de son père. Ils resteront sur place le temps de réunir tout le monde avec Atthé et Rod. Aloïs a géré la logistique, il a réuni des chevaux pour tout le monde, l'Armagnac, c'est pas tout près, comme on dit. Il a aussi prévu de la nourriture pour toute la troupe, les dames du coq et des imprévuséventuels. Les armes sont dans les chariots, il a aussi des équipements de remplacement en cas de casse.

Il rédige un mot à celle qui reste sa femme, avant tout sa Liz, celle qui veille sur lui.

Citation :
Ma douce,

J'ai réuni du monde pour partir en expédition punitive. Nous partirons dès que Atthé et Rod seront prêtes.

Ne t'inquiète pas, je respecterais ma promesse d'être prudent, je ne veux avoir à affronter ta colère. Et nous avons encore beaucoup de choses à faire, des rondes sur les remparts de KP ou ailleurs.

Je t'écrirais quand nous serons en Anjou où je laisserais ma mère reposer auprès de mon père avant que nous repartions en Armagnac.

A très vite ma douce, prends soin de toi,

Killi


Les différents courriers partis par pigeon, Killi fait réunir les hommes. Certains sont déjà en première ligne pour l'inspection. Pass'partout et Pass'moil'sel se tiennent bien droits, leur chemise sort de leurs braies, ils ont un air assez comique et tentent de se montrer à leur avantage, ce qui n'arrange rien. La revue des troupe va être difficile. Killi se frotte la barbe à l'avance d'un air pensif. Qu'est-ce qu'il va faire de ces individus ? Reste à attendre les filles, Atthé et Rod. Ils pourront ensuite se mettre en chemin pour l'Anjou. Killi n'a pas le coeur à rire. Mais au moins, il aura sa tornade auprès de lui. Sa brigande pourra les aider à repérer des traces ou à trouver des indices sur les malandrins. En bref, voilà un plan qui se déroulera sans accroc.


HRP : Ceux qui sont intéressés peuvent se joindre à nous.
Le topic de régulation se trouve ici

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killijo_de_denere
Atthenais a écrit:
La Tornade se hâtait dans ses préparatifs. Elle avait aiguisé son épée et ses dagues, préparé sa besace avec de quoi tenir un siège. Son superbe étalon blanc avait été bichonné et bien nourri. Il piaffait d'impatience tout comme sa maîtresse.

Il est temps d'y aller. J'ai hâte de venger grand-mamou.

Elle caressa l'encolure de son meilleur ami et se mit en selle.

Allez mon beau ! direction l'auberge de mon père.

Elle talonna sa monture et partit au galop, les cheveux aux vents. Les lieues défilaient à grande vitesse au grand plaisir de la jeune fille.

Le lieu de rendez-vous fut vite atteint. Atthénais mit pieds à terre, attacha son cheval à la barrière et entra.

Me voilà papa ! et je suis prête à tous les tuer. J'espère qu'on va vite partir.

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killijo_de_denere
Niwiel a écrit:
C'est sur les routes de Flandres qu'un pigeon vint la trouver. Pigeon qui venait de fort loin et qui arracha divers sentiments contradictoires à l'Italienne. Le plaisir de voir Killi la contacter, la peine d'apprendre les raisons qui étaient à l'origine de ce pigeon. Elle même avait fait le deuil de sa mère dix sept années auparavant, mais rien de comparable... Elle frissonna. Quelle horreur. La capitaine, à l'ombre de sa tente, fit appeler son second.

Il faut que je parte. Vous prenez ma place pour quelques temps, je vous nomme capitaine de remplacement. Je vous enverrai mes ordres régulièrement.

Puis elle ordonna qu'on lui fasse préparer son cheval pendant qu'elle rédigeait une missive.

Citation :
Killi,

Je te présente mes plus sincères condoléances. La cruauté avec laquelle ta mère t'a été arraché ne me laisse pas indifférente, et comme tu peux t'en douter, je prends la route dès que ce pigeon partira pour te prêter main forte.

Je te souhaite bien du courage à toi et ta famille en attendant que je puisse me joindre à vous.

Tendrement,

Niwiel

Et elle suivit le pigeon du regard tout en grimpant en selle avant de suivre la même direction au galop. Au moins, le fait d'être en mission avec l'armée lui permettait une réactivité inattendue.

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killijo_de_denere
Triora a écrit:
Un corps difforme arpentait la nuit et les bois autour de la taverne. Observant l'établissement de bois de ses deux yeux brillants de folies. Produisant de temps a autre des bruits de bêtes incontrôlé elle restait de marbre. Immobile derrière son puissant arbre qui luttait contre les vents de Bretagne.

Sifflant comme un serpent d'une voix très basses elle grinçait pour sa personne.

Si infantile ... On vous vole une sucette et vous agitez poings et pieds ... Ta mère meurt et tu cris vengeance et forme une armée pour ton plaisir personnel ... Peut être voulait tu une raison simple pour découvrir ce que sa fait de tuer ? oooh ...

Gloussant a demi pour éviter de se faire repérer alors que ses mains osseuse dotée de longues serres d'oiseaux caressaient l'arbre qui l'abritait en produisant de léger craquement. Sa lourde tenue brune couverte de tâche de sang et de plante la cachait aux yeux des hommes.

Tuer ... Il n'y a rien de plus innocent que de tuer ... La nature tue ... Les dieux ... Les bêtes ... Les enfants tuent leurs parents a petit feu ... Et le père et la mère tuent leurs bâtards pour que personne n'en entend parler ... Même le rat tue ses enfants pour s'en nourrir ... Chose si simple et si compliquée ... Oooh ....

Posant son front tordu contre l'arbre elle inspirait profondément l'odeur de pins et de sève que dégageait l'arbre. Réfléchissant aux voies qui se proposent a elle. Savant que ce pouvait être un travail rentable et que les hommes en colère sont manipulable. Elle redressait sa tête pour mieux se cacher sous l'arbre en croassant un sordide.

La nuit est le domaine des rats ...

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killijo_de_denere
Grenat_alexandria a écrit:
d]Savoie je m'ennuie à mourir ]

Une journée banale dans la vie de la jeune Vicomtesse, pourquoi banale ? Car elle s'ennuyait à mourir... Ces dernières semaines étaient dés plus néfaste pour elle, trop d'inactivité... L'inactivité qui la tue à petit feu... Elle a besoin de bouger...Se changer les idées... Besoin d'action.... Et l'action ce n'est pas en Savoie qu'elle en trouvera... Mais qu'elle idée la Savoie...
Elle allait mourir d'ennuie en Savoie ça c'était certain...
Victor vint frapper à la porte du salon et entra .


Vicomtesse une missive pour vous.

Je regarderais plus tard pose là !

Vicomtesse à votre place je la lirais tout de suite, c'est le sceau du Messire Killijo de Dénéré...

Tu pouvais pas le dire tout de  suite?

Son humeur était des plus massacrante et c'est ainsi depuis qu'elle est en Savoie, comme quoi la Savoie est vraiment pas bonne pour Alexandria... La blondinette prit la missive des mains du vieil homme, brisa le sceau et la lu rapidement.

Elle regarda Sharl et Ali qui étaient présent avec elle au salon, les mettant au courant de la situation leur proposant de venir. Pourquoi demander alors qu'il est évident qu'ils vont accepter ? Tout simplement car elle propose toujours.



Victor! Qu'on scelle ma monture, celle d' Aliizea et de Monsieur le Baron et qu'on prépare notre armement nous partons à la chasse !

Dit aussi à Maria de veiller sur Vince!



L'Artésienne attrapa de quoi écrire et rédigea trois missives.


Citation :
A vous mon cher ami Killi,


Je suis sous le choc de la nouvelle, veuillez recevoir mes sincères condoléances. Je prend la route de ce pas afin de vous rejoindre le plus vite possible en Anjou.

Je viens avec ma belle fille la jolie Aliizea et son père Sharlnak mon futur époux.

J'ai envoyé une missive en mes terres du Languedoc afin de quérir des hommes supplémentaires, ils feront marchent vers l' Anjou dés réception de ma missive.

Si jamais il faut autre chose n'hésiter pas mon ami.


Amicalement

Alexandria.


Citation :
A vous le Capitaine de ma garde en notre Vicomté de Joyeuse,
De nous Alexandria de Nivellus de Noùmerchat

Nous vous informons que l'heure est grave! Un de nos amis a besoin de nous, de ce fait vous avez ordres de réunir une dizaine d'hommes armées jusqu'aux dents nous partons à la traque aux brigands!

Dés réception de cette missive, vous leur donnerez les ordres et un départ immédiat.


Alexandria de Nivellus de Noùmrchat


Citation :
A vous le Capitaine de ma garde en notre Baronnie de Peyre,
De nous Alexandria de Nivellus de Noùmerchat

Nous vous informons que l'heure est grave! Un de nos amis a besoin de nous, de ce fait vous avez ordres de réunir une dizaine d'hommes armées jusqu'aux dents nous partons à la traque aux brigands!

Dés réception de cette missive, vous leur donnerez les ordres et un départ immédiat.


Alexandria de Nivellus de Noùmrchat


Elle mit son sceau sur chacune des missives et les tendit au vieil homme.

Envoie 3 coursiers, ces missives doivent parvenir rapidement à leurs destinataires.


Bien Vicomtesse.


Le vieil homme se retira, la blondinette les regarda, son regard pétillait de nouveau. Alex leur fit part qu'elle allait se changer, puis  gagna sa salle d'arme et prépara ses armes ainsi qu'une armure légère. Voici une bonne chose de faîtes ensuite elle gagna la salle de repos des gardes.


Arthur , choisit dix hommes nous partons à la traque aux brigands! Il me faut les meilleurs. Ils doivent être armés jusqu'aux dents et nous partons dans peu de temps, le temps qu'ils se préparent , que les montures soient prête et départ!


Les ordres étaient tombé aussi elle alla se changer et retrouva son brun qui se préparer également. Quel bien fou que d'enfiler un pantalon et l'amure légère cela faisait combien de temps? La dernière fois c était en Béarn... La paire de botte mise, la voici fin prête, elle descendit en courant les escaliers pour gagner la grande cour.

Là elle revivait, là était elle tout simplement ... Là c'était un visage rayonnant...Alexandria se sentait vivante! Ces hommes l'attendaient, ils étaient en selle. Ali était présente également. Alex enfourcha sa monture avec l'aide de Sharl. Celui ci donna le signe du départ, direction l' Anjou !



] Voyage et souvenirs ]

Une horde de cavaliers sillonnaient la Savoie arborant les couleurs de leurs maîtres. Durant leur longue chevauchée elle se remémora sa rencontre avec Killi.

A cette époque elle avait rallié l'armée Bretonne à Saumur y retrouvant Sharl, rejoignant les rangs des Bretons pour combattre les Royalistes. L'armée Bretonne était montée défendre Angers durant plusieurs jours et c est là qu'elle connu Killi.

Que de souvenirs de l' Anjou....Que des bons souvenirs en fait lorsqu'elle y repensa. Elle était nostalgique de l' Anjou... Alex allait revoir l' Anjou cela lui rendit le sourire, certes c'était dans de triste circonstances mais elle y revenait pour un temps... Et puis elle n'y allait pas seule, Ali et Sharl était là.

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killijo_de_denere
Kiliane_mc_korty a écrit:
On ne peut aimer que ceux que l'on connait, on ne peut venger que ceux que l'on aime.

Kiliane avait rejoint l'expédition , non par vengeance mais par pur esprit d'aventure.

Elle ne connaissait pas la Duchesse et à peine le coq, même si il était son père.

Par contre elle aimait beaucoup la chasse et celle-ci promettait d'être intéressante.

N'étant pas des plus sociable, Elle s'installa à l'orée du bois.

Après avoir allumé un feu, Kiliane  affûta ses poignard, compta ses flêches, et régla la corde de son arc.

Puis elle chercha du regard sa soeur.

Aislin..as-tu encore... cette potion diabolique.  lui demanda t elle.

Tu sais , celle pour les flêches et les lames.continua t elle très bas.

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killijo_de_denere
Aislin_mckorky a écrit:
Aislin était assise en tailleur avec sa robe rouge en corolle étalée tout autour d'elle non loin de sa soeur;

Elle suçait méticuleusement chacun de ses doigts pour les débarrasser des moindre traces de nourriture qu'ils pouvaient encore avoir.
 Le gibier cuit au feu de bois avait décidément un goût inimitable.

Killiane lui parla

Citation :
Aislin..as-tu encore... cette potion diabolique



    Ben tiens, j'ai bienfait de me lécher les doigts maintenant, tu as de drôles d'idées Killiane,  au moment de manger tu parles de poison.


Puis elle fourragea dans son sac et en tira un tout petit pot en terre cuite tout enveloppé d'un vieux chiffon brunâtre.


    Le voilà, fait bien attention,  ne touche jamais le pot ou l 'onguent directement avec tes doigts.


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killijo_de_denere
Aliizea a écrit:
[rp][...Quand une aventure en engendre une autre !...]

Cela faisait maintenant quelques semaines qu'Alii avait retrouvé son père Sharlnak
Des hauts des bas, surtout avec ce qu'elle n'appelait jamais, sa belle mère...
Des bas au début, la brune ayant du mal à accepter qu'un femme plus jeune qu'elle, ait pu avoir le cœur de son père...
Puis au fur et à mesure et surtout une cuite en cave, elles ont parlé, se sont rapproché et sont devenues aujourd'hui inséparables..
La blonde et la brune ne se quittaient plus et elle n'était pas une belle mère mais une grande amie une confidente... Dur de voir une belle mère plus jeune que soi non ? ^^

Tout ça pour dire que tout allait bien dans le meilleur des mondes dans la vie de la brune.. peut être même trop bien... L'ennui commençait à se faire sentir... Alii voyait qu'Alex bouillait de l'intérieur et elle la comprenait très bien car elle même était une femme d'action qui détestait s'ennuyer... Elle aimait être active pour aider ou faire chier, ça dépendait de son humeur...

Ce jour là c'était une autre journée d'ennui mais Alii était avec son père et Alex et c'était tout ce qui importait
Ce jour là, Alex reçu une lettre très grave... Voyant sa tête, Alii prit la lettre et la lut... Quelle infamie.... Alii ne connaissait pas cet homme mais la colère monta en elle... Comment réagirait elle si son père venait à périr dans ces circonstances... Surement pareil que fameux Killijo
Déterminée et les yeux brillants parce qu'il y allait avoir enfin de l'action, elle rendit la lettre et se dirigea vers la porte du salon

"Evidemment que je t'accompagne.. Ca va faire du bien de punir du brigand, ca me vengera aussi de la jolie somme qu'ils m'ont volé et j'aiderai ton ami avec plaisir"

Un bisou à son père, un sourit à Alex, elle partit se changer dans sa tenue de voyageurs bien près du corps mettant en valeur ses formes avantageuses et surtout très confortables
Une fois prête, elle rejoignit son père et son amie près des chevaux et monta sur sa monture noir, Azur

"Partons pour l'aventure ! Allons tuer du brigands mouhahaha"

Petit brun d'humour dans ce genre de situation triste... la bataille allait être dure elle le savait mais il ne fallait jamais oublier de rire ou de sourire pour ne pas sombrer, c'est une leçon que la brune avait apprit par coeur avec le temps



[...Sur la route...]

Le chemin était long jusqu'en Anjou
Certaines chemins étaient familier à la brune pour avoir beaucoup voyager mais l'Anjou elle ne connaissait pas.. Faut dire qu'elle en avait pas eu de très bons échos... Au moins elle verrait de ses propres yeux
Trottinant à côté de sa blonde qu'elle voyait nostalgique, elle la sortit de sa rêverie

"Alors ma blonde tu me racontes un peu ? Qui est ce Killijo ? Tu le connais depuis longtemps ?"

Oui la brune était toujours aussi curieuse. On change rarement ses défauts ^^
[/rp]

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killijo_de_denere
Triora a écrit:
Elle s'était assise dans les herbes en attendant l'heure venue. Toujours plus de monde arrivait. Surtout des femmes en réalité. Elle observait cet attroupement de loin avec mépris ... Flèche, arc, arbalète, épée, gourdin. Elle trouvait ces armes primitives. Son corps difforme et bossu ne la permettait pas de les manier. C'était pourquoi ils étaient barbare a ses yeux. Elle s'impatientait de voir toujours plus de personne arriver et la journée se faire longue. Un ennui pour une créature nocturne. Une torture. En plus certains êtres ayant joint la chasse s'était allumé des feux et partageait,ce qu'elle croyait, être des décoctions. Elle se voyait déjà insulter sommairement toute personne ayant fait des poisons primitive car seule elle savait créer une boisson mortelle a la fois douloureuse et mortelle...

Un outil dont elle mourrait envie d'user... Elle s'était déjà mise a soupirer et a s'agiter avant de mettre une étrange infusion dont elle a mit le liquide sous les aisselles ... Peu de temps après elle sentait les douleurs de son corps laid et contrefait disparaître ...Et son corps se réchauffer lentement jusqu’à bouillir .... Puis plus rien... Elle sentait son âme glisser hors de son corps par tout les pores de sa peau et s'envoler en traversant arbres et feuillages aussi facilement qu'une brise d'été.

Le ciel qu'elle apercevait était sans nuage et sans soleil et pourtant elle brillait. Sous elle les demeures filait comme le temps et les saisons. Les dieux faisait leur chemin en tuant d'une main et en donnant vie de l'autre. mais elle n'observait pas tout ce qui se passait. Elle observait ce ciel sans soleil en inspirant pleinement. Nulle contrainte a cause de ses organes malades. Elle agitait ses doigts sans sentir le vent, s'il y'en avait.


... Et sur terre ... Une enfant était couchée sous des buissons et des feuilles mortes loin de la route ... Immobile et respirant difficilement. Les yeux grands ouvert et le coin de la bouche couvert de bave ... Bougeant ses doigts de temps a autre. Les lèvres croassant un hideux bruit animal de crapauds.

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killijo_de_denere
Alors qu'ils attendent l'arrivée de Rod pour démarrer vers l'Anjou, Killi reçoit des courriers. Il sourit en les lisant. Son amie Italienne volcanique, rencontrée en Anjou. Alexandria, qu'il a aussi rencontrée

en Anjou. Il embrasse doucement le front de sa fille avant d'aller s'isoler pour leur répondre rapidement et leur donner un lieu de rendez-vous en Anjou.

Ma chère Niwiel,

Quelle joie d'avoir de tes nouvelles. Je sais que l'aventure sera plus mouvementée encore avec toi. Je vais en plus pouvoir te présenter ma fille aînée, mon Atthé, qui se joint à nous aussi, bien sûr.
Nous allons nous mettre en route aussi pour l'Anjou. Te rappelles-tu de l'auberge de Saumur dont je te parlais souvent ? Le Poulailler sans soucis. Nous pourrons nous y retrouver. Il y a aura aussi d'autres personnes, car j'ai demandé l'aide de nombreuses amies qui se joindront à nous. Mais cela ne nous empêchera point d'avoir un moment pour discuter tranquillement ensemble.

A très vite ma belle,

Killi


Il fait partir rapidement le pigeon, en prenant bien soin d'en choisir un qui fera bien son travail, ayant entendu les moqueries de sa fille rapport aux emplumés qu'il avait dégotés pour communiquer avec elle en Bretagne. Il sort un autre parchemin de sa besace et commence à écrire un courrier pour son amie Alexandria

Ma chère Alexandria,

Je suis heureux qui vous veniez accompagnée. Plus nous serons heureux, plus nous serons efficaces. J'arriverais aussi accompagné, de ma fille aînée, Atthénaïs et d'une amie chère, Rodrielle. Une autre amie doit nous rejoindre à l'auberge du poulailler sans soucis de Saumur, Niwiel. Vous vous en rappelez certainement.
Venez au plus vite, ce sera déjà très bien, pour le reste, nous prendrons le temps d'en causer à notre arrivée.

Prenez soin de vous en attendant,

A très vite,

Killi

Le voyage jusqu'en Anjou se passe paisiblement. Ils discutent de choses et d'autres sur la route, ils font des pauses dans des auberges, le père et la fille dorment dans la même chambre. Il veut la rassurer et passer le plus de temps possible avec elle. Elle a besoin de sentir sa famille auprès de lui. Il a besoin de les reconstruire. Tous les deux. Il fait en sorte que le voyage se déroule rapidement. Ils n'ont point de temps à perdre sur la route. Ce n'est point un voyage d'agrément. Il doit rencontrer des amies sur place et certainement d'autres encore en Armagnac. Il mène donc sa petite troupe jusqu'à l'auberge du Poulailler sans Soucis. Juste après être allés devant l'arbre de sa mère, à Saumur, là où elle avait fait enterrer son père. Il a dispersé les cendres après quelques paroles sur celle qui sera toujours le modèle de sa vie. Il est reparti après une longue étreinte de sa fille pour temporiser son chagrin et l'adieu qu'il a fait à sa mère. Il sait qu'elle veille sur eux. 
 
Arrivés à l'auberge du poulailler sans soucis, il voit que les lieux n'ont pas changé. Tout est toujours confortable, avec des tabourets rembourrés, le fauteuil du coq qui l'attend, trônant dans un coin comme s'il l'attendait. Il y était passé lors de son dernier voyage, mais s'y était peu attardé. Cela lui semble si loin tout cela, maintenant. Il s'installe dans son fauteuil, confortablement assis, et y invite sa fille à s'y asseoir aussi. Il lui sourit.

Sur mes genoux, comme lorsque tu étais petite !

Il hèle le tavernier.

P'tit Jacques, apportes-nous ton meilleur vin, celui que je te fais livrer !

Il sourit à ses dames et leur dit.

Que voulez-vous manger ? Des pâtés ? La Titine a appris à sa femme à les cuisiner. Profitez-en.

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killijo_de_denere
Sharlnak a écrit:
[La Savoie une terre pas aussi ennuyeuse que cela]

Contrairement à son épouse, de l'activité il en avait, entre le conseil ducale, le mariage ou la gestion de ses diverses terres il n'avait plus trop ou donner de la tête. Pourtant il trouvait le temps de partager des moments avec sa futur épousé et sa fille, il était étonné de voir qu'elle s'entendent si bien, il soupçonnait quelques histoires bucoliques et froufroutesque pour ce rapprochement, mais il n'irai pas farfouiller la dedans.

Quand il entendit le nom de dénéré, sharl fronça les sourcils, que pouvait bien vouloir les Dégénéré Angevins ? Quand elle leur raconta les fait, bien que cela ne l'emballent pas il se prépara lui aussi. Ils étaient évident qu'il suivrait le chemin. Jadis en Anjou il avait perdu une fille adoptive, de ce fait tuer du brigand en Anjou ? Cela l'amuserait beaucoup.

Il se vétut d'une armure légère pour faire la route rapidement, décidément, les armes, les traques et autres guerres ne le quitterait jamais véritablement, même quand il se posa, déscendant dans la cour il aida sa fiancée a grimper en selle, sa fiancée aimait le sang c'était certains, cela se voyait à son visage...


[Sur la Route, des souvenirs et l'arrivée en Anjou]

La position d'ambassadeur permis a leur troupes de passer rapidement els frontières sans être inquiété outre mesures, leur hordes dévalant terres Impériale et Françoise sans trop de risque.
Sa dernière en Anjou ? Le tournant de sa vie, la dernière guerre auquel il avait participé en tant que Breton, membre des Trente il avait été rejoins pas celle qui serait son épouse, son ex femme et aujourd'hui sa futur épouse.
Etait il nostalgique de l'Anjou ? Non du tout, les angevins et les Bretons avait une longue histoire d'alliance/trahison, mais les choses finissait toujours bien entre eux, pourtant il n'aimait pas outre mesure cette région.
Regrettait-il son départ de Bretagne ? Dans le fond non pas du tout...mais il serait surement tenté de faire un croisement vers la Breizh ensuite...
Il laissait les femmes discourir entre elle, comme a son habitude il préférait regarder les alentours, jamais rassuré même escorté par leurs gens.

IL reçurent une missive en route, direction Saumur et un quelconque bauge qui se perdait dans sa mémoire, il finirent par y arriver, point de ralliement entre leurs troupes venues de Savoie, de celle venues du Languedoc et d'une horde de Breton qu'il avait fait venir de sa Baronnie... il devait être près d'une soixantaine... la battue du siècle se préparait-elle ?

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killijo_de_denere
Grenat_alexandria a écrit:
d]Sur la route ]


Elle chevauchait près de sa brune. Au début ce n'était que rivalité entre les deux mais le hasard voulu qu'elles se retrouvent coincé durant des heures ensemble sans personne d'autre pour faire tampon. Nul échappatoire à ce tête à tête. Au début elles se disputèrent puis elles en virent à se raconter leur vie...
Et là coïncidence, elles avaient un passé assez similaire... Là elles se comprirent ... Ce jour là naîssat une amitié entre les deux jeunes femmes.

Elle regarda sa brune quand celle ci lui demanda comment ils s'étaient rencontré, Killi et elle.
Comment oublier cette rencontre ? La blondinette lui raconta l'histoire de leur rencontre.


Je venais de quitter l' Alençon répondant à une levée de ban pour l' Artois, Nébisa venait de déclencher la guerre contre le Ponant. Puis j'ai rejoins ton père à Saumur avec mes hommes. Y avait ma soeur aîné Lennia et son époux Cendre...

Parler de Lennia voila son regard...
Alexandria n'avait jamais fait le deuil de sa soeur et en parler lui serra le coeur mais elle ne s'attarda pas sur le sujet...


Il y avait Samia et Hanna également sans oublier Chris... Bref !

A Saumur nous avons intégré l'armée de ton père... Nous sommes rester à Saumur plusieurs jours puis nous avons reçu une alerte pour Angers et l'armée se mit en marche pour défendre le Château.

Un soir ou j'étais en taverne avec les filles, Killi est arrivé. Nous avons discuté et je dois t'avouer que je l'ai apprécié de suite.  Il a ce côté charmeur qui me fait sourire mais il est très respectueux et ça j'apprécie. Il est de bonne compagnie, loyal et c est un homme sur qui on peut compter.

J'ai pu m'en apercevoir durant le temps de la mobilisation sur Angers. Nous avons quitté Angers pour aller sur le front Poitevin ou nous avons défendu Poitiers...

On peut dire que je connais depuis plusieurs années à présent.


Elle souria à sa brune puis son regard se posa sur Sharl qui se tenait loin d'elles. Alex secoua la tête dépité mais ne dit mot.
Ses pensées parlaient pour elle, " Sharl était il heureux avec elle ? " " Veut il vraiment ce mariage?"
Si elle se posait des questions c 'était simple, il lui avait dit détester des endroits ou ils avaient pourtant de merveilleux souvenirs....
Elle soupira .

Après quelques minutes de silence elle dit à Ali :


Tu sais ce qui arrive à ton père ?

Ils reçurent un pigeon indiquant le lieu du rendez vous, ils poursuivirent leurs routes. La blonde pensive pour changer.
Alexandria chevauchait toujours près de brunette.



] Anjou nous voici ]

Ils arrivèrent en vu de l' Anjou, son visage s'illumina, l' Anjou ou comment se sentir chez soi pour une Artésienne ! Rien de plus normal.  La jeune femme regarda son barbare de fiancé, oui barbare car il a tendance à décapiter des hommes , se disant que là pour décapiter des gens il pourrait s'en donner à coeur joie.

Elle avança dans la ville se dirigeant vers ledit point de ralliement, devant la porte de l'établissement elle sauta de cheval sans aucune aide , laissa les rennes à un de ses hommes puis entra .

L'Artésienne balaya la pièce du regard puis aperçu le coq dans un coin, elle se dirigea vers lui .


Bien le bonjour mon ami ! J'ai fait aussi vite que possible.

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killijo_de_denere
Atthenais a écrit:
Blottie dans un coin à affûter encore et encore ses armes, son père l'embrassa sur le front et s'absenta pour écrire des missives.

Des gens arrivaient de toute part pour les aider à la vengeance qu'ils préparaient. La blondine fut étonnée que le coq connaisse autant de monde.

Sauvage, Atthé resta dans son coin, saluant d'un signe de tête les personnes qui entraient. Il commençait à y avoir beaucoup trop d'étrangers à son goût, aussi se leva-t-elle pour sortir, laissant son père parler à des personnes qui semblaient d'une grande noblesse. Elle ne se sentait pas à sa place en communauté.

La porte franchit elle respira un bon coup et avisa un arbre près de l'auberge. Elle alla s'installer contre et écouta la nature. Elle n'avait qu'une hâte : partir venger sa grand-mère et en découdre avec ses assassins.

Kiliane_mc_korty a écrit:
Aislin a écrit:
Le voilà, fait bien attention, ne touche jamais le pot ou l 'onguent directement avec tes doigts.

Kiliane prit précautionneusement  le pot et y trempa ses flèches. Avisant la jolie Atthenais, elle se leva et lui en proposa. Et oui , ils étaient en Anjou, l'expédition avançaient. Le nombre de "chasseurs" était impressionnant.

Kiliane n'avait pas encore décidé si elle se rapprocherait de son père , mais sa fille Atthénais, l'interressait. Son caractère farouche, sa détermination à venger sa grand-mère.... elles se ressemblaient.


-vos lames seront plus efficaces avec cet onguent lui dit elle en souriant

Mais surtout évitez d'y toucher. Vous risqueriez de souffrir beaucoup avant de mourir ajouta t elle .

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killijo_de_denere
Killijo_de_denere a écrit:
En voyant arriver son amie, Killi se leva pour aller l'accueillir. une bise vite déposée sur la joue, il connaissait la jalousie du fiancé. Lui-même appréciait peu que l'on approchât sa femme de trop près. Il salua donc le fiancé d'un signe de tête et la damoiselle qui les accompagnait. Prenant le bras d'Alexandria, il l'entraîna vers la table où il lui présenta... Rod et l'ombre de sa tornade blonde qui fuyait déjà de la taverne. Trop de monde, trop d'inconnus. Il glissa à Alexandria discrètement.

Elle est assez sauvage, elle n'aime point être dans une société trop large. Contrairement à son père.


Il les fit installer à leur table et servir, vins, pâtés, pains... Tout y était. Ils mangèrent en discutant de la mission et de leurs détails. Killi prit aussi le temps de prendre des nouvelles de son amie et d'être présenté aux deux autres convives. Il n'était point aussi enjoué que d'ordinaire. Cette perte l'avait beaucoup affecté, il semblait ne plus vivre que pour cela. Ils mangèrent et burent. Killi plus que de raison, mais il restait maître de lui-même. Il les invita à aller se reposer quelques heures avant de se mettre en route pour l'Armagnac. Tout avait été fait en Anjou. Pour le moment.

Il alla rejoindre sa fille qui était dans le bois quand il vit qu'elle était avec les jumelles. Ainsi, elles avaient suivi de loin. Il les laissa discuter entre elles, préférant aller rejoindre ses hommes qui avaient établi leur campement un peu plus loin. Sa tente était installée. Son lit de fortune serait tout aussi confortable que celui de l'auberge.

La route vers l'Armagnac fut entrecoupée d'une ou deux étapes de repos, et pour les hommes, et pour les chevaux. Elle ne fut pas particulièrement animée, Killi restant assez discret, préférant rester seul durant la route. Ils furent menés vers la dernière ville où sa mère se trouvait. Killi avait choisi une auberge assez tranquille, en bordure de village, laissant ainsi la possibilité à ses hommes d'aller établir leur campement, en bordure avec celui des hommes d'Alexandria. Les informations qu'il avait obtenues par pigeons l'avait aidé à établir une carte. Il entra dans l'auberge et s'annonça.


Ola mon brave ! le boire et le manger pour mes compagnons et moi !

Il avait regardé ses filles, la blonde et les rousses.

Venez au moins manger avec nous. Ensuite, vous pourrez retourner en forêt si le coeur vous en dit. J'ai fait monter une tente près de la mienne si vous voulez un peu plus de confort.

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killijo_de_denere
Rodrielle a écrit:
Voilà des aventures qu'elle n'avait plus l'habitude de vivre. Une bonne année s'était écoulée sans que la Tatouée ne voit qui que ce soit ; ni famille, ni ami, ni connaissance. Elle s'était limitée à des discussions banales avec les marchands, achetant de quoi survivre alors que son esprit était lié au vide, au silence. Pourtant, elle n'avait pas oublié ce qui l'avait animé durant toute sa vie. Le combat, les contrats, le clan et, surtout, cette liaison si particulière qu'elle entretenait avec la Mort. Faucheuse l'avait longtemps désignée comme sa lame sur terre et Rodrielle avait tout fait pour agir en son nom : tuer sans scrupules. Jusqu'à ce qu'elle soit dépassée par les événements, par la jeunesse du clan qui lui avait fait perdre les repères qu'elle avait si durement construit. La Matriarche avait alors été "azbine" et sentait qu'il était temps pour elle de partir. Encore une fois, plongée dans ses pensées, elle avait remercié Amalio de l'avoir aidé, d'avoir manigancé un si beau "départ". Elle avait une immense confiance en son neveu et savait qu'il n'avait avoué à personne, ni même à Lili, Azurine ou Gabriel, qu'elle était encore en vie, cachée ailleurs, loin de tout le monde, pour son bien-être à elle. Elle comprendrait certainement l'incompréhension des membres du clan, leur colère aussi, mais, dans le fond, s'en moquait réellement : elle ne comptait plus y retourner.

Sa vie à Vannes avait donc été d'une simplicité déconcertante pour la Tatouée qui avait mené une vie débridée pendant une trentaine d'années. L'âge l'avait rattrapé, ses cheveux avaient blanchi et des rides étaient apparues sur son visage déjà marqué par les combats passés. Mais malgré le temps incrusté sur chaque parcelle de sa peau, l'italienne été restée en forme, réalisant les entraînements et exercices habituels. Pendant un an, ou plus, elle s'était battue contre ses propres démons. Et, aujourd'hui, le passé redevenait présent et dessinait un futur différent de ce qu'elle prévoyait. Elle avait revu Killijo, l'amant ultime, l'époux qu'elle aurait pu avoir et son Regret Éternel. Elle avait bien vécu les retrouvailles, était peinée par les changements de la vie du Coq et était -verbalement - désolée par la perte de sa mère qui, pourtant, avait été la cause de leur non-union passée. Rodrelle n'avait que rarement vu cette dame et n'avait donc aucun sentiment envers elle et son décès. Pourtant, elle avait dit oui au Dénéré quant à sa quête de vengeance, pour deux raisons : pour l'amitié qui les unissait et pour l'envie de reprendre du travail.

La Tatouée avait donc affûté ses armes, remis la rapière et la dague dans leurs fourreaux, attaché un poignard à un brassard de cuire à son mollet, et était retourné auprès du Dénéré. La surprise de ce voyage était également la présence de la Tornade blonde, retrouvailles sentimentales, intenses. De la joie entre tous ces moments de questionnement, d'appréhension et de colère pour la famille Dénéré qui ne pensait qu'à la vengeance de la défunte. Ils s'étaient donc retrouvés et Rodrielle avait enfin esquissé un nouveau sourire, sincère. Puis les festivités commencèrent, le ralliement des troupes, les nouvelles têtes qui se regroupaient en taverne autour de Killijo. L'italienne avait gardé le silence, n'offrant que des signes de tête polis en guise de salut. Comme Atthénaïs, elle voyait trop de monde en un seul instant, trop habituée à sa solitude reposante de ces derniers mois. Pourtant, elle ne s'enfuyait pas, observait toutes ces mains unis par le seul but de venger une personne qu'ils ne connaissaient pas. Pour Killi.

Le voyage avait alors débuté. Rodrielle avait pris le temps de racheté un cheval, d'un noir aussi profond que Bäal avait été d'un blanc immaculé ; il ne fallut alors que peu de temps où l'italienne et l'étalon s'apprivoisèrent pour qu'elle lui trouve son nom : Aken. Ils avaient donc rejoint l'Armagnac en silence, chacun dans ses propres pensées. Une fois à destination, le camp fut installé et Rodrielle avait laissé son nouveau compagnon près de sa tente avant de rejoindre tout le monde dans l'auberge. Elle commanda un verre de vin et jeta un regard au Dénéré.

Alors, Tesoro. Que faisons-nous ? Manger et boire, c'est bien, mais il serait temps de passer aux choses sérieuses.

Elle lui offrit un sourire et but son vin, prête à l'écouter.

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