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[RP] Loin, en Armagnac...

killijo_de_denere
Rodrielle a écrit:
Alors, Tesoro. Que faisons-nous ? Manger et boire, c'est bien, mais il serait temps de passer aux choses sérieuses.


Il regarda Rod et lui sourit à son tour.

- Tu as raison ma belle. Il nous faut un plan d'attaque. Je pense que le mieux est de se séparer en plusieurs groupes. Nous pourrons utiliser les pigeons pour communiquer et se donner des informations. Je m'occuperais de tout diriger d'où je serais.

Il posa sa main sur celle de la brigande, l'air plus sérieux encore.

- J'aimerais que tu t'occupes d'Atthé. Cela vous fera du bien de vous retrouver toutes les deux, surtout après tout ce qu'il s'est passé.

Il expliqua à Alex et à ses compagnons ce qu'il attendait d'eux. Ils purent manger et discuter des différentes hypothèses de découvertes qu'ils pourraient faire durant cette chasse. Une fois le tout mis en place, Killi prit congé. Il partait le soir même pour une autre ville.

- Aloïs sait où me trouver. Il recevra les pigeons.


[Plus tard]


Killijo est attablé à une taverne en Armagnac, seul. Il lit des courriers qui viennent d'arriver.


- Mais c'est la petite Jessilisa !
- Elle est gentille elle
- Oh oui, puis rousse et tout comme il faut
- non...
- Allez, elle demande que ça !
- non !
- Mais si!
- Ils sont amis. Elle ne le fera pas
- C'est son confident. Une petite confidence sur l'oreiller après quelques coups de rein
- Ca va pas non !
- Ben quoi ? Faut bien qu'il fasse dégorger le poireau un peu ! Y va exploser !
- Hors de question
- Pis elle demande que ça
- D'où tu tiens ça d'abord ? Quand il enlève sa chemise, hein !
- T'as vu ses yeux ?
- Oui, je sais. Ca t'amuse hein !
- Non, c'est pour la bonne cause. Elle a besoin d'un homme qui la câline et lui a besoin de...
- De dégorger ? Et tu prends son amie comme sac à foutre ?
- Comme t'y vas ! Elle aime bien s'occuper de lui, non ?
- Le raser, c'est différent !
- Eh ben il peut avoir une peau de bébé partout...
- N'importe quoi !
- Parie 10 bières que j'y arrive
- la ferme !

L'autre courrier est déroulé. Il lit patiemment les nouvelles qu'on donnerait à une connaissance. Sans intérêt, pour remplir du parchemin.

- Pas elle ! Pas de nouvelles pendant des jours puis... Oh Killi ! Viens faire de la politique avec moi !
- Oui et alors ? Elle s'inquiète pour lui, non ?
- Rien à foutre. Elle était où pendant tout ce temps ? Pas un courrier rien. Puis, oh Killi, j'ai besoin de toi.
- T'as rien compris
- Je comprends qu'il ferait mieux de revenir en Anjou ou d'aller ailleurs epicetou
- Bien
- De tout manière, tu veux lui répondre ?
- Ce serait la moindre des politesses
- Alors dis non
- Et ?
- Et c'est tout. Et c'est déjà beaucoup comparé à ses courriers
- Oui et ?
- Elle a juste besoin d'un nom
- pfff ! N'importe quoi !
- Tu lui pardonnes tout aussi !
- ça s'appelle l'amour !
- ça s'appelle la connerie qu'il n'aurait jamais dû faire ! Bon, faut qu'il réponde à la petite Jessilisa ! Laisse-moi faire
- Non
- Pourquoi ?
- Parce que ! T'as vu les dégâts quand tu prends les commandes ?
- Ben quoi ? Elle réclamait que ça la petite ! Un bon dépucelage... Bien fait... Avec talent... Elle s'est plainte ?
- T'as vu le désastre ?
- Ca va hein ! Fallait mentir. Je le dis depuis le début. Allez, laisse-moi écrire à la petite Jessilisa... Puis il y a sa reine, la rouquine... Hum... J'en salive rien qu'à y penser.
- Mais arrête ! Ca ne se fera pas !
- Pourquoi ? Ca me manque moi ! le sentir frétiller sous leurs doigts, les entendre crier son nom, ...
- Non.
- Rabat-joie ! Allez, je peux écrire un peu !
- QU'est-ce que tu fais de l'amour ? De la communion entre deux êtres
- Ah oui, c'est vrai qu'elle communie bien avec lui la blonde quand ils sont ensemble ! On l'entend bien !
- Ca va hein ! C'est normal !
- Et voilà... On a remis un sou... De toute manière, elle en veut plus. Terminé. Elle a été claire sur ça
- Et alors ? Il n'empêche qu'ils restent en contact, non ?
- Quand elle a besoin oui ! Faut qu'il tourne la page, rideau ! Bientôt, il aura un courrier pour l'audience de divorce alors arrête ton char, Ben Hur.
- Je te dis que non. Ca ne se fera pas
- Ecris à la petite barbière déjà. Elle le mérite, elle, elle donne des nouvelles, elle.
- J'écrirais aux deux. C'est normal de lui répondre
- ... D'aller se faire foutre, oui. En effet. Il y a beaucoup d'autres choses à faire, aller visiter sa filleule, passer au journal pour voir la patronne, puis...
- visiter la patronne en profondeur et
- ... Mais la ferme ! Il ne se passera rien ! Ni avec l'une, ni avec l'autre
- Parce que tu me laisses rien faire ! Il va finir par se dessécher et tomber à force de plus servir !
- Et alors ?
- Ben même la blonde n'en voudra plus, même s'il peut plus rien leur faire !
- Eh bien il deviendra un vrai moine alors !
- La ferme !

Killi écrit alors le courrier à Jessilisa, se remémorant la dernière soirée dont elle parle, un petit sourire aux lèvres.

- C'est vrai qu'elle est adorable quand même
- Puis il peut lui prouver son amitié avec quelques petits coups de rein, ça leur redonnera le sourire
- Mais t'arrêtes jamais !
- Bon non, pourquoi faire ? Si je n'étais pas là...
- Il serait marié et heureux en ménage !
- Tu parles, elle l'aurait pas voulu la bourgeoise... Il l'aurait ennuyée. Tu crois qu'elle aime pas quand il l'emmène partout pour l'honorer ?
- Et alors ?
- Ca va, tu sais que j'ai raison...

Le pigeon part de la fenêtre ouverte vers sa destinataire. Il reprend un parchemin pour commencer à écrire

- Non j'ai dit !
- Mais arrête ! C'est pour la politesse !
- Il a autre chose à faire ! S'il la voit, c'est reparti !
- Et alors ?
- Tu sais où tu peux te le mettre ton "et alors ?" Arrête de faire la midinette !
- De toute manière, tu sais bien qu'il faut y aller
- Non
- Pourquoi ?
- Parce que. Elle a besoin que d'un nom et moi, je veux revoir mon coq
- Ecoute, on répond, tu te lâches aussi, mais pas trop et
- ... Et ce soir, on va courir la gueuse ?

- Cap'tain ! Cap'tain !
- Quoi ?


Il relève le nez de son parchemin où les ratures sont plus nombreuses que les lignes. Pourquoi est-ce encore si difficile de lui écrire pour lui dire non ? Il regarde les deux hommes qui s'agitent comme des poules autour d'un ver de terre bien juteux.

- On en a gros !
- Encore ? Qu'est-ce qu'il se passe cette fois-ci ?
- On veut du gras
- Vous en avez une fois par semaine !
- C'est pas assez. Je me dessèche, ça affecte mon intelligence
- Alors on ne craint rien. Quoi d'autre ?
- On a vu que vous avez recruté des barbares
- Oui et alors ?
- Ils font peur
- C'est le but
- Même aux hommes, ils osent plus dormir
- Ah oui ? Je n'ai rien vu. Ils s'entraînent ensemble pourtant.
- Pas avec tout le monde
- Non pas avec vous, en effet. Pourquoi ?
- Parce qu'ils n'ont pas les mêmes règles de combat que nous.
- J'entends bien. Ils se battent, eux !
- C'est une technique qui a fait ses preuves.
- Avec qui ? Des femmes ?
- Non, elles sont trop fragiles pour ça.


Killi se retient de rire. Il les a vus à l'oeuvre et à part les faire mourir de rire, les ennemis ne risquent pas grand chose.

- Allez voir Aloïs votre lieutenant, il va trouver une solution.
- Il nous a envoyés à vous !


Ah le rosse ! Ses yeux lancent des éclairs.

- Eh bien allez chercher la clé du champs de catapultes
- Mais cap'tain, on n'a pas de cata...
- Filez !
- Bien cap'tain
- Tu veux en prendre une autre ?
- Non mais on n'a pas de catapultes à part les miniatures pour les explications
- Ca doit être pour celles-là alors. On va bien trouver. C'est peut-être une mission secrète.



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killijo_de_denere
Killijo est dans sa tente, attablé à son bureau. Il s'est fait installler une table où il a sculpté rapidement des personnages qui représentent ceux de la troupe qui sont à la recherche des brigands avec eux. Il étudie sa carte pour voir les avancées de chacun et les rapports qu'il a reçus de ses informateurs. Il attend l'un d'eux qu'il a envoyé à l'est de leur campement. Aloïs entre dans la tente.

- Jacques est là.
- Fais-le entrer.

Aloïs se glisse dans l'ouverture de la tente et fait un signe à l'homme d'approcher. Killi est assis sur son tabouret, l'air grave, les coudes posés sur le bureau, les mains l'une contre l'autre, les doigts noués. Il regarde l'homme et d'un premier coup d'oeil, sait voir d'où il vient et ce qu'il y a fait. Il écoute.

- C't'un p'tit groupe. Pas bien nombreux. A peine 30 brigands à ce que j'ai compté. Sont pas bien épais. y mangent des herbes et des champignons qu'y ceuillent. Braconnage parfois.

Killi le regarde et attend qu'il ait fini.

- Nom du chef ?
- Petit Jean. A pas l'air commode. Y les fait s'entraîner tous les jours. Y a une cicatrice.

Killi écoute. Il retient attentivement les détails que l'homme lui a donnés. Il continue à poser quelques questions pour la forme, mais il recoupe intellectuellement les informations tandis que l'homme parle toujours. Il s'agit probablement d'eux. Il ira les retrouver plus tard. Une fois qu'Aloïs sera aussi parti de la tente.

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killijo_de_denere
Une lettre rapidement griffonnée à Liz. La rassurer. Elle lui a offert un poignard avant qu'il ne parte pour le protéger. Geste symbolique, certes, mais elle lui a montré ainsi qu'elle tient à lui. Toujours. Il caresse le poignard d'un doigt, songeur, puis il appelle un pigeon pour faire partir le courrier.

Il marche plusieurs heures, ayant laissé Intrépide, IIIè du nom au campement. Plus discret. Il aperçoit des hommes qui s'entraînent avec un arc et des flèches. Piètre équipement. Ils ne semblent pas vêtus richement. Arcs vieillissants, vêtements élimés... Des brigands qui ne doivent pas avoir grand chose. Il les observe un petit moment, attendant qu'ils retournent à l'endroit où ils dorment. Il en voit d'autres, mais vu le nombre de tentes, ils ne doivent être plus d'une quinzaine. Qui est le chef de cette bande de crève-la-faim ? Il reste encore de longues heures à attendre et observer. La nuit tombe. Personne. Rien d'intéressant.

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aloïs
Aloïs est au campement. il cherche le cap'tain depuis des heures mais il est introuvable. Aurait-il décidé d'aller pour une courte mission avec quelques hommes ? Pourquoi ne rien lui avoir dit alors ? En même temps, depuis la mort de sa mère, il est un autre homme. Cela affecte tout le monde qui l'a connue. Lui-même est triste de cette perte et affecté de la douleur de son maître et de la damoiselle Atthé. Elle est partie avec la Brigande. ELle sera mieux là qu'au milieu d'hommes, mercenaires compris. En marchant dans le campement, il repense aux paroles de l'éclaireur. Un homme avec une cicatrice. Le maître a posé des questions très précises sur le sujet. Le connaît-il ? Il frappe une pierre d'un air songeur. Pourquoi le tenir éloigné de ses histoires ? A-t-il perdu toute confiance en lui ? Vraiment ?
killijo_de_denere
Killijo est si concentré à regarder celui qu'il a reconnu immédiatement qu'il n'a pas entendu les deux brigands derrière lui marcher à pas de loup.

- Un geste, le coq, et tu es mort.


Pendant qu'ils l'emmènent à leur campement en se congratulant, il se rappelle ce jour. Celui où il blessa son ami à vie. Son frère de coeur. Ils en avaient ri, affirmant que cela ajoutait à son charme pour courtiser les dames. Sauf que... Killi n'avait pu retenir son coup d'épée, entraîné par sa chute. Le temps qu'il la lâche, il était trop tard. Il avait vu le métal déchirer la joue avec horreur. Le médicastre avait fait son possible pour le soigner, la priorité avait été d'empêcher que la gangrène ne s'y installe et ne le tue. Killi avait passé des jours et des nuits à le veiller. Il ne l'avait plus quitté d'une semelle jusqu'à ce qu'il soit sur pieds. Leur amitié n'avait en rien été entachée par l'accident.

- On y est !

Killi sort de ses souvenirs en regardant le campement assez miteux, surpris que son ami, Johan, ait si peu de moyens avec sa bande. Comment a-t-il réussi à tomber si bas ? Il est entraîné dans une tente rapiécée, ligoté aux mains. Ils le bousculent pour le déséquilibrer et l'attachent aux pieds. Killi est furieux. Contre lui-même d'avoir été aussi imprudent, et contre ces deux lâches qui ont bien pris soin de l'immobiliser pour ne courir aucun risque. Il ne lui reste qu'à attendre la sentence. Leur amitié est éteinte depuis bien longtemps.

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killijo_de_denere
- J'ai toujours su que je réussirais à retrouver ton séant de très près.

Killi fait un bond en entendant cette voix familière mais oubliée depuis longtemps.

- Tu n'as pas changé, toujours aussi fier.
- Et toi, toujours du mal à t'asseoir ?
- Tu serais étonné des positions que j'arrive à prendre maintenant. Je ne pensais point que le corps était aussi souple.

Killi ne peut s'empêcher de sourire. Il se rappelle de ces conversations où il parlait de filles avec lui. Sauf que... Son sourire fait place à un rictus de dégoût.


- On ne peut changer sa nature tu sais.
- Il suffit de la combattre
- Ou de l'accepter et de vivre avec
- A n'importe quel prix ?
- Au prix d'une vie normale, oui
- Et vivre comme un réprouvé. Mieux vaut tenter la vie normale.
- Sans être heureux ?
- Ecoute, on a déjà eu cette conversation. Plusieurs fois parce que tu n'avais point compris la première fois. Je t'ai déjà tout dit à ce propos. Est-ce pour cela que tu me retiens prisonnier ici ?
- Mes hommes sont très fiers d'une telle prise. Je ne puis les priver d'un tel plaisir. S'ils avaient un peintre sous la main, ils se seraient faits immortaliser avec toi. T'imagines ? Le coq !
- Merci, je sais
- Comment as-tu fait pour te faire prendre si facilement ?
- Erreur de débutant. TU m'achèves maintenant, qu'on en finisse ?
- Je n'ai point l'intention de te tuer Killi
- Tu ferais mieux
- Après toutes ces années. Tu sais, j'ai trouvé d'autres compagnons de jeux. Si tu savais comme ils sont délurés après une drogue ou deux.

Killi lui jeta un oeil dégouté.

- Toujours le même regard... Je ne les ai forcés en rien. Ils se sont juste sentis libérés du carcan de leur éducation et de la peur du bûcher.
- Oui et alors ? Tu vas me droguer à mon tour ?
- Non, je te préfère conscient ou tu perds tout ton charme
- Je serais plus charmant une épée à la main pour un bon duel.

Jehan éclate de rire.

- Et tu ne perds pas ta verve même en situation aussi délicate.

Il s'assied auprès de lui. Killi ne peut s'empêcher d'avoir un réflexe de recul.


- Je ne ferais rien que tu ne voudras
- On croirait m'entendre avec une fille !
- Je sais. Mais tu sais, l'acte de confiance est universel. L'acte charnel à la base, est le même. L'approche et les paroles aussi.
- Pas avec moi
- Je sais. Bon causons. Qu'est-ce que tu fous ici ? T'es parti depuis des années. Tu veux un peu de vin ?

Killi le regarde avec un air suspicieux.

- Killi... Il n'a rien. Fais-moi confiance comme au bon vieux temps.
- J'espère pour toi car mes hommes ne feraient qu'une bouchée de toi
- Oui et je ne suis pas fou au point de les provoquer. Il n'y aurait pas qu'eux qui voudraient me tuer par ailleurs. Tu vaux plus cher vivant que mort de toute manière. Et quand je pratique l'amour, j'aime des partenaires consentants... Et lucides.

Il lui verse un verre de vin et le fait boire sans lui demander son avis.

- Ma mère est morte
- Joffrey ? Comment ?
- Tuée par des brigands

Il se leva, outré

- Qui a osé ?
- C'est pas ta bande ?
- Killi, si c'était pas toi, t'aurais pris une baffe pour y avoir pensé. Joffrey... Elle qui me recueillait et m'élevait comme un fils !

Les larmes coulent toutes seules.

- Arrête, un homme ne pleure pas. Encore moins un brigand.
- Dis-moi que t'as pas pleuré
- Quand je suis seul, oui. Quand j'ai relu sa lettre des centaines de fois, quand...

Jehan l'étreint dans ses bras. Killi résiste à peine.

- Comment ont-ils pu ?
- Je veux les tuer un à un
- J'en suis
- Je ne suis pas sensé être ton prisonnier ?
- Diantre oui. Mais c'est un cas de force majeure. Tu paierais ?
- Ce que vous me demanderez
- Je vais négocier le prix et on se joint à vous.
- Jehan, merci
- Je fais pas ça pour toi. C'est pour Jo

Assis dans sa cellule en pestant contre sa propre stupidité, Killi repense à tous ces souvenirs qui abondent. Jehan est parti négocier avec sa bande.


Les épées s'entrechoquent. Les pas sont vifs, les gestes presque cadencés. Les respirations sont haletantes. Il tente une botte. Jehan le regarde avec un air amusé.

- Bien tenté mon grand mais je te vois venir
- Alors pare-la

Il s'avance, l'épée devant lui avec un air concentré mais Killi attaque à nouveau. Il tente de le déséquilibrer par un mouvement vers la gauche. Ils entendent.



- Killi ! Jehan ! Venez !

Ils s'arrêtent, et regardent, l'épée vers le sol. Deux filles. Des jumelles.

- Les jumelles Rivière, on peut pas rater ça ! s'exclame Killi
- On a le temps cet après-midi !
- On peut y aller et on revient s'entraîner...
- Non tu seras trop crevé d'avoir donné et tu voudras dormir
- Tu vis trop comme un moine
- Je suis juste prévoyant
- D'accord, va pour l'entraînement mais ce soir, on va les voir pour un massage
- Si tu veux

Killi fait un signe aux deux jeunes filles pour leur indiquer qu'ils viendront plus tard. L'entrainement reprend. Il dure plusieurs heures. Killi a oublié les jumelles. Il s'arrête, boit une grande lampée de vin.

- Stop, je suis mort.
- Déjà ?
- Tu te moques de moi ? Vêpres a sonné depuis longtemps déjà
- Je n'ai point fait attention
- Allez, c'est tout pour aujourd'hui. Nous reprendrons demain.
- Bien, allons nous rafraîchir
- Oui, un bon bain à la rivière

A la rivière, ils nagent tranquillement. Killi reste près du bord où il a pieds, peu rassuré par l'eau. Il regarde le clapotis des gouttes sur la surface.

- Ca manque de filles ici
- On n'est pas bien tous les deux entre hommes ?
- Oui, mais avec quelques filles pour égayer la baignade, ce serait plus attrayant
- J'aime cette tranquillité sans gloussements

Killi le regarde, interrogateur

- Pourquoi donc ?
- Parce que j'ai toute ton attention pour une fois
- Arrête... C'est pas une fille qui va m'empêcher de t'écouter
- Tu ne te vois pas. Tu me les préfère souvent
- N'importe quoi. Lorsqu'une fille est là, je lui fais croire qu'elle est la personne la plus importante pour moi, c'est tout.
- Je t'aime tu sais, je ne veux pas qu'une fille nous sépare



Killi se lève d'un bond.

- Quoi ?
- Ben oui je t'aime comme le frère que je n'ai pas. Je te confierais ma vie
- Moi aussi mais du calme !
- J'avais juste besoin de te le dire
- C'est fait. Autre chose ?
- Killi, je sais que tu n'es point à l'aise avec tout ça mais respire !

Il le regarde, dubitatif, toujours debout dans l'eau.

- Alors quoi ?
- Un homme ne peut pas parler à coeur ouvert à un autre ?
- Point de ce genre de choses. C'est tout
- Coincé. Allons-y. Tu n'aimes point les sentiments je sais.
- Jehan, tu es ma famille et ma famille est tout pour moi. Mais un homme qui dit à un autre qu'il l'aime, c'est bougrerie pour moi.
- Tu vois les choses de manière simpliste. Pourquoi rejeter cela en bloc ?

Il le regarde, effaré et replonge dans l'eau comme si elle allait le protéger.

- Quoi donc ?
- Non rien.


[Plus tard]

Il tente de délasser ses jambes lorsqu'il entend des bruits. Il reste à l'écoute prêt à défendre chèrement sa vie même s'il est entravé comme cochon qu'on veut tuer.

_________________

killijo_de_denere
Allongés à la belle étoile, tandis que des hommes de chaque faction montent la garde, ils s'enfilent une bouteille de vin. Cabernet bien sûr, le seul vin qui trouve grâce aux yeux de Killi. Jehan fait goûter d'autres alcools exotiques qu'il a trouvés au cours de leur voyage.

-on s'est fait voler. Et encore, on a réussi à se refaire là.
- oui, j'ai vu ça. Je vous ai pris pour un camp de paysans qui préparaient une révolte au début.
-on a un coup bientôt, et avec ce que tu vas donner pour la chasse... Ça va aider à racheter du vrai équipement.
-ils auront une prime s'ils me ramènent la tête d'un des participants.
- dis pas ça, ils vont tuer tous ceux qu'ils trouvent.
-preuve à l'appui, bien sûr !

Killi rit. Il s'enfile une bonne lampée et le regarde.

- je vais te présenter du monde à Paris. Après tout ça.
-j'en connais, ne t'inquiète pas. C'est juste une question de temps... Je traîne aussi à Paris, j'ai suivi un peu ta carrière officieuse, tu sais.

Killi se redresse brusquement et se décalé tandis que Jehan le calme d'un geste.

- arrête, Killi, c'est fini. Je savais que c'était une erreur de te le dire. Je savais que tes sentiments n'étaient pas les mêmes et que c'était impossible.
- imagine après, quand je pense que je dormais dans ta chambre, les bains, tout ça...
- je sais. Mais qu'est-ce que je me suis rincé l'œil...

Killi le regarde avec méfiance. Jehan éclate de rire.

- ben oui mon grand, il n'y a pas qu'aux femmes que tu plais.
- je sais mais c'est fini ce temps-là.
- j'ai appris, oui. Elle doit vraiment être spéciale...
- Je ne sais pas. Physiquement, elle est... 'Fin tu vois. Et... Elle a ce petit truc spécial en plus...
- pour que tu l'épouser, oui ! Je me doute ! Et même plus... C'est vraiment ta cousine ?
- oui mais je n'ai vraiment fait sa connaissance que depuis quelques mois.
- tu sais la déception que t'as causée partout dans les chaumières ?
- je sais, elles viennent encore me relancer maintenant.
- surtout depuis qu'elle est partie, je suppose ?
- c'est pire oui
- la laisse pas partir si tu l'aimes. T'auras pas d'autre chance
- je sais

Johan s'enfile une bonne gorgée de vin et le regarde.

- j'y pense, l'Alois est toujours avec toi ?
- oui toujours, c'est mon homme de confiance. Lieutenant ici
- toujours avec ses ragondins ?

Killi rit.

- les ragondins, les chevaux, les femmes...
- il s'y est mis ?
- il a rattrapé le temps perdu, mon gars... Elles viennent pour me voir, il les console... Et voilà...

Jehan éclate de rire.

- tel valet, tel maître ?
- apparemment oui.
- il a encore des ragondins ? Tu te rappelles l'élevage en l'honneur d'Alatariel ?



Killi rit et ressert du vin dans les deux verres.

- fameuses bestioles... Elles faisaient peur à beaucoup de monde... Je me devrais peut-être relancer l'élevage, tiens
- oui, tu les nourrirais avec de la viande aussi ?
- même recette, mêmes bestioles. Alois m'a fait une de ces déprime quand ils sont morts...
- me doute oui. Ils sont morts de quoi ?
- maladie. Tombés comme des mouches. L'un après l'autre. Il a pleuré comme gamin en les enterrant aux rosiers.
- c'était ses enfants, il dormait avec eux
- on va faire ça tiens... Je lui en parle quand on a fini cette mission.
- tu crois qu'on va retrouver quelqu'un ?
- mon vieux... Je crois que personne ne va venir se vanter qu'ils ont tué la mère du coq.
- ils doivent se planquer ou avoir changé de royaume.
- je veux au moins essayer.
- c'est normal oui. On va voir ce qu'on peut faire.
- Jehan, merci
- me remercie pas. C'est normal, mon frère.

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killijo_de_denere
Killi a reçu une lettre de Liz qui lui annonce qu'elle est devenue duchesse et qu'elle a besoin de lui. Il remonte en Bretagne pour l'aider après avoir confié les affaires à Aloïs et à Jehan.

[En Bretagne]


Killi s'installe sur un tabouret, fourbu
Liz: Liz entre dans la taverne municipale et aperçoit Killi ... elle vient près de lui
Liz: Bonjour Killi
Killijo: Bonjour Liz, comment vas-tu?
Killijo lève et lui tend les bras  
Killijo: Puis-je ?
Liz lui sourit et accepte l'embrassant doucement sur la joue  
Liz: on n’est pas des étrangers quand même !
Killijo sourit  
Killijo: Je ne crois pas non
Killijo la serre tendrement contre lui  
Killijo: Tu m'as manqué tu sais
Liz s'installe sur le tabouret voisin  
Liz: pardon pour hier... j'aurai pensé qu'on aurait pu se voir plus mais je suis tombée sur le Grand-Duc .... Donc voilà ...sourit contente de voir que tu es entier... Alors... racontes moi tout
Killijo: Ce n'est pas grave. Tes responsabilités vont faire que tu seras beaucoup moins disponible ces prochains temps. Eh bien... La chasse n'a pas été vraiment fructueuse malheureusement
Liz: je croyais que tu avais une piste ? Et oui j'ai des responsabilités mais je serai toujours disponible pour les gens qui comptent pour moi Killi
Killijo: Je n'abuserai point. Mais sache que je suis là pour toi et t'aider comme je t'ai écrit. Cette piste s'est avérée... Décevante. Tu veux boire quelque chose?
Liz acquiesce  
Liz: avec plaisir. Donc tu n'as pas retrouvé les assassins de ta mère ?
Killijo claque des doigts pour faire venir le tavernier  
Killijo: Non... Apparemment pas. Ils étaient suspects, mais ce n'est pas eux
Liz: tu arrêtes les recherches ?
Killijo: Il va m'aider à chercher. Il est sur place. Ce sera plus simple. Je doute de les retrouver un jour mais je veux tout tenter
Liz: Si via le réseau des services secrets j'entends parler de quelque chose je te tiendrais au courant de mon coté
Liz pose sa main sur son bras  
Liz: pas trop déçu ? Et Atthé ?
Killijo: Atthé est partie
Liz: partie ?
Killijo: Si je suis déçu et malheureux, mais bon, ça va passer. Elle n'a pas voulu rester en Bretagne. Elle ne s'y plaît pas
Liz le regarde  
Liz: et toi ? Que comptes-tu faire ?
Killijo: Rester le temps de ton mandat.
Liz: Merci ... c'est gentil... je sens que je vais avoir besoin d'amis oui ! On va relancer les discussions sur Tréguier ....
Liz: pas simple de concilier tout ça mais j'assumerai
Liz le regarde  
Liz: et Rod ? Ça a donné quoi avec toi et Atthé ? Tu ne m'as rien raconté
Killijo: Parce qu'il n'y a rien à dire. Elles se sont retrouvées mais nous avons été occupés par les recherches
Liz: cela ne s'est pas bien passé ? Elles n'étaient pas heureuses ?
Killijo: Je les ai laissées seules se retrouver. Émues surtout, mais ma fille ne se livre pas facilement
Liz: oui je sais .... Et je suis étonnée qu'elle parte au final ... elle avait l'air si heureuse de retrouver «sa mère"
Killijo: Elle veut s'installer en Bourgogne. Elle a trouvé une place de dame de compagnie ou quelque chose comme ça
Killijo la regarde gravement  
Killijo: Rod a de nouveau disparu de la circulation, Liz
Liz grimace  
Liz: je suis désolée pour toi Killi ... je sais qu'elle a toujours compté
Killijo: Oui. Mais je la connais. J'ai l'habitude, tu sais
Liz: il est des rencontres qu’on n’oublie jamais
Killijo: En effet. Mais c'est le passé. Même si je suis heureux de la savoir en vie
Liz: je me doute oui ! Quelle surprise surtout !
Killijo renfrogne  
Killijo: C'est une manière de voir les choses oui. Bon, elle arrive cette bière ?
Liz: on remonte sur KP ce soir. Déposer le bois
Killijo se lève et va les servir directement au comptoir  
Killijo: Bien. J'ai 79 stères pour toi. Tu as reçu l'autre?
Liz sourit  
Liz: oui. Merci
Killijo amène les bières et s'assied  
Liz: tu sais on a bien avancé sur le projet ! On a eu un coup de chance on a pu trouver 400 stères !
Killijo: Je mérite un bisou quand même!
Liz rit se lève et vient lui faire un gros bisou sonore  
Killijo rit  
Killijo: Tu es toujours aussi belle. Surtout quand tu ris
Liz rougit légèrement  
Liz: merci ...
Killijo: Je suis content que ton projet avance. Je comptais faire le fonctionnaire le temps de ton mandat. Je pourrais passer te voir à ton bureau parfois
Liz: ahh dans ce cas tu vas être content !!! Eliotte est une jolie petite rousse !!
Liz lui fait un clin d'œil  
Liz: oui je suis toujours dans le coin tu sais
Killijo: Je la connais oui
Liz: te trompe pas de bureau sinon tu vas tomber sur Az qui est CaC ...rit et il n’est pas roux lui
Killijo rit  
Killijo: Bon, j'aurais l'air fin si je lui amène. Des beignets
Liz: détrompes toi !!! Il est gourmand !! Il les mangerait !
Killijo: Ou si j'arrive avec un pique-nique...
Liz: les hommes et leur estomac !!!
Killijo: Pour ma duchesse adorée, vilaine
Liz: rit
Liz: ahhhh dès que j'aurai un peu plus de temps pourquoi pas un repas champêtre amical !
Killijo: Oui, en bonne compagnie, avec ton vieux Killi
Liz: arrêtes avec ton âge roooo !
Killijo caresse sa main  
Killijo: Je suis tout de même un peu plus âgé que toi non ?
Liz: certes mais bon ...cela n'a jamais été un souci tu le sais bien. Et tu as toujours autant de succes sinon plus !
Killijo: Ah ? Je n'ai pas fait attention
Liz éclate de rire  
Liz: là tu vieillis alors ! ohhhh j'y pense ! Nael est de retour à KP ! Mariée et enceinte !
Killijo: Non. Je t'ai fait une promesse. Rappelle toi notre dernière entrevue. Et oui je sais pour Nael. Elle me l'a annoncé
Liz: Killi ... je te l'avais déjà dit lors de notre dernière entrevue ... tu n'as plus de promesse à me faire. Tu es libre et je le suis aussi. Mais et ça j'y tiens ... nous sommes amis et je ne suis pas moins fidèle en amitié qu'en amour tu le sais. Sourit doucement on sera toujours lié quelque part toi et moi, différemment de ce qu'on pensait au départ mais lié quand même. Moi c'est comme ça que je le vis.
Killijo: Je ne me sens pas libre mais amoureux. Toujours. Tu me disais que tu n'aimes pas me voir avec une autre. Je t'avais promis
Liz: soupire Je sais Killi mais je t'ai dit que j'étais libre ... je sais que tu as fait des efforts mais ce qui s'est passé .... Cela n'enlève rien au respect que j'ai pour toi ni l'affection mais on ne reviendra pas en arrière .... On doit avancer. On ne le fera pas à la même vitesse et je le comprends puisque la décision de rompre venait de moi. Mais j'ai réfléchis longtemps depuis notre séparation.
Liz: le regarde
Liz: vis Killi
Liz: je serai toujours là pour toi. Mais en amie
Killijo: Tu ne comprends pas. Je t'ai épousée Liz. Je ne regarde que toi. Sans contrainte. Pourtant tu sais que j'en ai des occasions. Même sans les provoquer
Liz: Tu n'as pas à te justifier je t'assure.
Killi...
Elle serre sa main
Liz : Ce mariage n'existe plus que sur le papier tu le sais...
Killijo: Je n'en ai pas eu l'impression la dernière fois que nous nous sommes vus
Liz: Il s'est écoulé du temps. .. Et des événements
Liz: Je te dois la vérité. Je me suis rapprochée de quelqu'un
Killijo: Quoi donc ? Qu'a-t-il pu se passer durant mon absence ?
Killijo encaisse douloureusement et se recule  
Killijo: Ah
Liz: Cela n'est pas dure à deviner
Killijo: Je dois être trop stupide, parce que non, je n'y aurais pas cru si on me l'avait dit
Liz: Il n'y a rien eu de prémédité
Killijo: Bien
Killijo se lève et la regarde  
Liz: Killi...
Killijo: Que veux-tu ? Des encouragements ?
Liz: Tu aurais préfère que je te mente
Killijo serre les poings derrière son dos  
Killijo: Non, j'aurais préféré ne point revenir, qu'ils me tuent plutôt, puisque j'ai tout perdu
Liz: Arrêtés. .. Je suis toujours là
Killijo: Tu sais bien que ce ne sera jamais pareil. Je te l'ai dit, s'il y en a un autre, je m'effacerais. Je vais te laisser le bois, donc
Liz: Ça n’empêche pas que tu comptes pour moi
Killijo: Pas comme je le voudrais puisque tu le préfères lui
Liz: Ça n'a rien à voir. C'est différent
Killijo: Non, cela n'est pas différent. As-tu entamé les démarches pour le divorce ou tu attendais aussi de m'annoncer la bonne nouvelle ?
Liz: Je n'ai rien entame du tout
Killijo: Bien, tu me le feras savoir alors
Liz: Je voulais te parler avant quoique ce soit
Liz: soupire
Killijo: Je ne veux point t'empêcher de trouver le bonheur
Liz: Tu ne m'en empêches pas la preuve. Apres oui il faudra en venir au divorce mais je n'en suis pas encore de la sauf si tu le souhaites
Killijo revient et pose son front contre le sien  
Killijo: Tu sais bien que je ne veux point divorcer de toi, et encore moins te voir dans les bras d'un autre. Tu es et tu resteras ma femme autant de temps que tu le voudras. Mon engagement était et reste sincère
Liz: tant que nous ne sommes pas divorcés je reste effectivement ta femme sur le papier Killi ... mais tu me verras forcement dans les bras d'un autre ... je ne vais pas me cacher même si mon but n'est pas de te faire du mal
Killijo: Je ne peux pas Liz. Je vais partir dès ce soir
Liz: Killi ... je ne t'ai pas dit tout cela pour te voir partir. Je voulais juste être honnête avec toi comme je l'ai toujours été
Killijo: Je t'en remercie, mais comprends ma douleur. Je venais rejoindre ma belle, celle à qui j'ai pensé durant mon voyage, celle dont je relisais les lettres le soir, qui m'a offert un poignard pour me protéger
Liz: je comprends ..... Je l'ai vécu ... et je te le répète .... Ça change pas que tu comptes pour moi .... À vie
Killijo: Je pensais souvent à la douceur du baiser que nous échangerions quand nous nous retrouverions, et voilà que tu donnes tes lèvres à un autre. Je n'avais point de sentiments, et ce ne fut qu'une fois, Liz, cela n'a rien à voir. C'était une triste erreur, qui me coûte encore très cher
Liz: essaies toi de me comprendre aussi ...
Killijo: Je sais ma douce. Et je savais que cela arriverait. Tu es jeune, belle, intelligente... Tu mérites de faire ta vie avec un homme qui ne te trompera pas. Même si je ne l'ai jamais voulu, tu le sais j'espère
Liz: Je sais que tu n'as jamais voulu me faire de mal sciemment
Killijo: Mais voilà. Ce que je redoutais est arrivé... Je te l'avais dit quand nous avons parlé de nous engager l'un envers l'autre. Je suis désolé mon amour
Killijo caresse tendrement sa joue  
Liz l'embrasse doucement sur la joue  
Liz: ne sois pas désolé... je ne regrette rien de ce que nous avons vécu ensemble. N'en doute jamais
Killijo se recule de plusieurs pas  
Killijo: Sois heureuse avec ce type ma douce
Liz: grimace
Liz: ne l'appelle pas "ce type" s'il te plait, il n'y est pour rien
Killijo: je ne veux pas connaître son nom, il pourrait avoir un accident regrettable. Et même si je n'y suis pour rien, tu penseras que j'ai envoyé mes hommes le tuer
Liz: Killi ... je sais que tu ne feras jamais rien qui me blesserait volontairement
Liz lui sourit doucement
Killijo lui sourit tristement : Non, en effet
Liz: tu vois ...
Killijo: Je vais t'accompagner jusqu'à KP pour te laisser le bois et j'y règlerais les dernières affaires sur place
Liz: les dernières affaires ?
Killijo: Oui, le moulin et le reste. Aloïs est resté là-bas alors je m'en chargerais moi-même
Liz: Killi dis-moi que tu ne me rayes pas de ta vie que tu m'écriras me donneras des nouvelles... que je te reverais
Killijo: Toi seule, si tu veux. Laisse-moi du temps, Liz, beaucoup de temps
Liz: je comprends .... Et si cela est plus facile pour toi pour tourner cette page ... peut-être vaut-il mieux engager la procédure ? Je ne sais pas ... qu'en penses-tu ? Je te laisse décider
Killijo: Je n'en sais rien. Je n'étais pas rentré pour divorcer, tu t'en doutes
Liz: je me doute oui et je ne pensais pas non plus qu'il arriverait ce qui est arrivé
Killijo: N'en parlons plus. Nous déciderons plus tard.
Liz: pour le moment rien ne presse mais au cas où tu ne seras pas surpris ainsi
Killijo: oui
Liz: je ne sais pas où tu comptes aller mais promets-moi que tu ne feras pas d'imprudences
Killijo: Je n'en sais rien. Je verrais
Liz: il faut que j'aille au conseil .... On se revoit tout à l'heure ? Liz se lève  
Killijo: As-tu besoin de moi ?
Liz: ce soir ? Ou après ?
Killijo: Ce soir déjà
Liz: non pas de besoin particulier mais juste qu'on peut se retrouver pour boire un verre... on est ami non ?
Killijo: oui
Killijo: A plus tard alors. Killijo quitte la taverne

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killijo_de_denere
Le lendemain, Killi a emballé le peu qu'il avait en Bretagne.
Adieu la Bretagne
Adieu cette vie rêvée auprès d'Elle
Sashah avait raison. Il devait chercher pourquoi son couple n'avait pas fonctionné. Il avait beaucoup de torts. Il avait fui souvent. il revenait parce qu'il l'aimait et ne pouvait se passer d'elle mais cela n'avait point suffi.
Amer, il regarda la route et les maisons qui s'éloignaient.
Adieu mon amour. Notre histoire fut belle. Malgré tout.



Et la suite logique, le divorce

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