Killijo_de_denere
Killi s'est remis en route vers Vannes. Il a écrit un courrier à sa fille, Atthénaïs pour la rassurer sur son voyage, et lui parler de la prochaine étape. Il ne savait ce qu'il se passerait, il anticipait quelques réactions de sa fille, et chacune était plus violente que la précédente. Son dernier courrier était assez virulent, elle parlait de la fiente avec laquelle il vivait. D'ailleurs, sa compagne, elle avait juste eu un mot rapide qui lui disait qu'il était parti retrouver sa fille. Rien de plus. Il n'avait plus rien à dire.
Il marchait, de plus en plus vite, furieux, tenant son cheval qui le suivait tranquillement. Marcher le calmait. De tout d'ailleurs, d'avoir accepté ce mariage arrangé, qui avait déclenché tout le reste. Lors du retour de Fanta, la situation était plus dégradée que jamais, et finalement, avec Temary... Tout allait de mal en pis. Il s'était dit qu'en cherchant plus de stabilité auprès d'une femme, il pourrait enfin trouver une vie familiale avec ses filles, qui devenaient adultes, mais qui trouveraient en les Rosiers un foyer reposant où elles pourraient venir se revigorer.
Mais rien ne se passait comme il l'espérait. Tous ses efforts tombaient à l'eau, noyés dans les sentiments divers et variés où il ne se retrouvait plus. Tout était si simple à l'époque où il se contentait de courir les routes et le jupon. Ses filles souffraient de voir un défilé, et encore, si elles savaient tout... Le seul inconvénient était les petits Dénéré qu'il avait semé, et qui énervaient sa mère. Les derniers ne portaient point son nom. Il utiliserait les fourreaux que Satinea lui avait conseillés. Et ferait boire des tisanes aux dames en les courtisant. Finie la vie rangée, terminé le petit Killi qui rentre gentiment le soir. Dans la malle la vie statique à Angers, dans les livres ou les documents du duché.
Il s'arrêta et regarda autour de lui, surpris de ne voir que des arbres qui l'entouraient. La route était restée, mais il ne reconnaissait rien, et il n'avait plus de repère, perdu au milieu des arbres. Il avança toujours, pour tenter de retrouver quelque chose de familier, mais il ne vit que des volutes de fumée qui s'échappaient d'un bosquet plus loin. Des bruits familiers et à la fois inhabituels dans cette forêt. Il pourrait au moins chasser pour se nourrir, mais il ne l'avait point vue sur sa carte. Il retourna sur ses pas, mais il se retrouva face à un lac. D'où était-il apparu ? Il ne comprenait plus. Il s'assit, fouilla dans sa besace et étudia sa carte pour voir où il avait bifurqué. Son cheval avait avancé pour boire.
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Chez moi
Il marchait, de plus en plus vite, furieux, tenant son cheval qui le suivait tranquillement. Marcher le calmait. De tout d'ailleurs, d'avoir accepté ce mariage arrangé, qui avait déclenché tout le reste. Lors du retour de Fanta, la situation était plus dégradée que jamais, et finalement, avec Temary... Tout allait de mal en pis. Il s'était dit qu'en cherchant plus de stabilité auprès d'une femme, il pourrait enfin trouver une vie familiale avec ses filles, qui devenaient adultes, mais qui trouveraient en les Rosiers un foyer reposant où elles pourraient venir se revigorer.
Mais rien ne se passait comme il l'espérait. Tous ses efforts tombaient à l'eau, noyés dans les sentiments divers et variés où il ne se retrouvait plus. Tout était si simple à l'époque où il se contentait de courir les routes et le jupon. Ses filles souffraient de voir un défilé, et encore, si elles savaient tout... Le seul inconvénient était les petits Dénéré qu'il avait semé, et qui énervaient sa mère. Les derniers ne portaient point son nom. Il utiliserait les fourreaux que Satinea lui avait conseillés. Et ferait boire des tisanes aux dames en les courtisant. Finie la vie rangée, terminé le petit Killi qui rentre gentiment le soir. Dans la malle la vie statique à Angers, dans les livres ou les documents du duché.
Il s'arrêta et regarda autour de lui, surpris de ne voir que des arbres qui l'entouraient. La route était restée, mais il ne reconnaissait rien, et il n'avait plus de repère, perdu au milieu des arbres. Il avança toujours, pour tenter de retrouver quelque chose de familier, mais il ne vit que des volutes de fumée qui s'échappaient d'un bosquet plus loin. Des bruits familiers et à la fois inhabituels dans cette forêt. Il pourrait au moins chasser pour se nourrir, mais il ne l'avait point vue sur sa carte. Il retourna sur ses pas, mais il se retrouva face à un lac. D'où était-il apparu ? Il ne comprenait plus. Il s'assit, fouilla dans sa besace et étudia sa carte pour voir où il avait bifurqué. Son cheval avait avancé pour boire.
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