Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Oh mon dieu !

Killijo_de_denere
Dans les rêves des petits enfants, il existe un pays, où tout le monde est bel et bon, c'est le pays de Zar... Meleann. L’endroit est prêt. Pour elle. Rien n’est trop beau, il la sait, sa petite princesse aime le luxe, la volupté et surtout savoir qu’il lui a été trouvé le plus beau et le plus cher mobilier. Il est allé faire quelques affaires à Paris pour avoir les finances nécessaires, mais l’ensemble devrait lui plaire. Les meubles sont en merisier, la couchette à la Romaine recouverte de satin, comme aux Rosiers, mais elle n'en connût que la Roseraie. Il a fait rajouter quelques coussins doux en plume d’oie pour qu’elle puisse s’installer tranquillement. La couchette est assez large pour accueillir deux personnes et même quelques extravagances. Killi a longuement discuté avec la diaconesse Else, à propos de la pastorale, de ce qu’elle doit en retenir et ce que cela lui apportera cette préparation.

Il a fait prévenir Meleann et lui a demandé de prévoir de rester plusieurs jours. Une pastorale bien faite, il faut au moins tout ce temps. Dans la jolie maison de Meleann, dans la jolie chambre de Meleann, Dans la jolie jolie voiture, dans la jolie jeune et jolie Meleann, dans le joli carosse de Meleann, sur le joli piano de Meleann, il y passe ses nuits. Ils ne se quittent plus. Il a même abandonnée une pulpeuse Rousse pour elle. Elle a une p´tite paire de roberts, quelle conversation, et l'autre idiot qui joue les fiers ne lui prête aucune attention. Ils seront seuls cette fois-ci personne pour les déranger ou monopoliser l'attention de sa jolie blonde. Pour le plaisir, pour le frisson, elle lui a prêté sa lune, c´est comme ça que il a su pour de bon
que Meleann était... Ca ne se dit pas. Mais il est allé regulièrement vérifier si la couleur avait changé depuis.


Il regarde les documents que la terrible diaconnesse Else lui a fait parvenir. Les vertus... Rire. On peut être vertueux en menant une vie de diacre... Ah, c'est lui qui enseigne. Donc, comment apprendre à Meleann à devenir vertueuse...


Citation:
Partie première – Les Vertus

L'objectif de tout Aristotélicien pour sa vie terrestre est d'atteindre le soleil, le paradis. Pour y parvenir, il doit s’efforcer de vivre une vie vertueuse. Aristote, l’un des deux prophètes de la religion aristotélicienne, nous enseigne que le Très-Haut a donné l’esprit à l’humain afin qu’il soit capable de distinguer le bien du mal.
  • l'amitié consiste à se préoccuper des autres, à avoir de l'empathie et à faire preuve de charité.
  • la conservation consiste à œuvrer à sa propre survie.
  • le don de soi est la capacité de se sacrifier pour le bien d'autrui, que ce soit pour le reste de la communauté aristotélicienne ou pour la société laïque, la république.
  • la tempérance est la capacité à se modérer et à faire preuve de compréhension.
  • la justice est la faculté de faire preuve de magnanimité, de reconnaître la valeur d’autrui et d’agir dans son intérêt.
  • le plaisir est la faculté d’œuvrer à réunir les conditions de son propre bonheur. Il est la conscience de soi, de son corps, de son âme, et des besoins à satisfaire pour chacun des deux afin de rendre son existence heureuse et facile.
  • la conviction est l’espérance en un avenir plein de promesses. Elle est, plus largement, la conscience des besoins et des intérêts futurs de la communauté des croyants et des nécessités de la conservation de l’espèce. Son contraire est la luxure, qui est le vice de celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair non pour l’avenir, mais pour sa satisfaction présente.


L'amitié, hum... Ils le sont, oui, officiellement, ils sont des amis proches. Officieusement... Ce qu'il se passe sous les toits, les étoiles et ailleurs ne regarde personne. La conservation, pas de problème... Le don de soi, ben on va dire qu'il vient des deux côtés, la tempérance, avec Meleann, tu oublie, la justice aussi... Ah ! Le plaisir. Ca oui, elle connaît. Mais il faudra en remettre une couche, parce qu'elle doit bien apprendre. La conviction, moui... Le contraire, ça, il raye. Bande d'idiots, l'abus des bonnes choses de la chair pour la satisfaction présente... Si tu ne t'entraînes pas, comment peux-tu procréer correctement après ? Il continue sa lecture,


Citation:
Partie deuxième – La Spiritualité

On s'en fout

Citation:
Partie troisième – la Profession de Foi

Eh bien... Il faudra bien qu'il en cause un peu, sinon, Else va bien voir qu'il a un peu oublié d'en parler. La spiritualité, il peut dire qu'il a perdu le parchemin, mais deux en même temps, ça fait beaucoup. C'est bien beau tout ça, mais où est la partie qui l'intéresse ?

Citation:
Le credo est le texte fédérateur de notre Eglise.


Citation:
Outre la récitation du credo, le fidèle en quête du paradis solaire peut intégrer la spiritualité à son quotidien de plusieurs manières. En voici quelques exemples.

Moui, et... ?

Citation:
[list][*]La confession est l'acte par lequel le fidèle ayant commis une faute demande le pardon au Très Haut. L'homme ne peut certes pas parvenir à Sa perfection ; toutefois, celui qui assume ses erreurs au cours d'une confession sincère peut purifier son âme. Pour s'assurer le pardon divin, le fautif devra parfoi faire acte de pénitence (voir ci-après).


Ah ! Voilà ! Il glisse le parchemin en premier, ça c'est la base. Le fondement de tout. Le sien est pas mal non plus d'ailleurs. Il regarde le dernier...

Citation:
Partie quatrième – le droit canon

Qu'il roule et range dans un coin. Elle en aura déjà bien assez comme ça. Elle s'ennuiera la blondinette, après qu'il lui ai fait sa fête dans son joli palais. Ben il recommencera ailleurs.

HRP : librement inspiré de la célébrissime chanson Moi et Zarbie d'Elmer Food Beat
_________________

Chez moi
Meleann
« Baptise-moi ! Oh, baptise-moi ! »
Oh, oui. Le baptême. Étrange cérémonie durant laquelle on vous fait croire que vous entrez dans le monde des saints, en acceptant le Très-Haut a l’intérieur de vous, en vous comportant correctement, vous obtiendrez le paradis solaire et caetera, et caetera. C’est bien beau de baigner dans cet univers depuis la naissance, mais concrètement, si Blondie a toujours cru en Dieu – comme tout le monde, oui – elle a toujours été persuadé qu’il se moquait royalement du commun des mortels. Après tout, quand vous êtes aussi haut que lui, pourquoi baisser les yeux vers des fourmis insignifiantes ? Que vaut la vie d’un homme, ou de l’humanité toute entière aux yeux d’un personnage immortel et doté du pouvoir de faire du monde ce qu’il veut ? Pas grand-chose sans doute. Alors à quoi bon entrer dans ce moule préfabriqué, les vertus, les pêchés, quelle importance, après tout ? On ne fait rien d’un paradis quand on est mort.

Ainsi songeait Méléann, sagement assise sur un fauteuil confortable de la chambre généreusement prêtée par le Dénéré. La philosophie n’étant finalement pas à l’ordre du jour, la belle épicurienne se leva, s’étira et se mit en tête de retrouver le Coq avant l’heure du dîner. Son corset resserré pour ne pas laisser voir cette odieuse bosse sur son abdomen, Blondie enfila une robe et s’apprêta sans l’aide d’une quelconque domestique. Durant le voyage, elle avait fini par s’habituer à ce qui était pour elle, quasiment contre-nature. Ses boucles blondes savamment coiffées, son visage blanchi par quelques poudres magiques, sa peau délicatement parfumée au réséda, Letissier sortit de sa chambre élégante, comme toujours. Elle marcha de longues minutes dans les pièces du château à la recherche d’un quelconque valet pour lui indiquer la direction qu’avait pris le maître de maison, quelques heures auparavant. L’église sans doute, finit-elle par supposer, après n’avoir trouvé aucune âme qui vive dans le manoir de l’amant. Parce qu’il faut bien appeler un chat, un chat, ils sont amants, à défaut d’être aimants. Il a quitté le lit tôt pour préparer l’éducation religieuse de la demoiselle, et quelle éducation ! Killijo est un bon professeur. Du moins, il l’était lorsqu’il enseignait l’amour à la jeune Mainoise, il y a quelques années. La pastorale sera-t-elle aussi intéressante que les heures qu’ils ont passées dans la roseraie du domaine ? Question qu’elle poserait sous peu à l’intéressé.

« Bonjour … »

Le calme pénétrant du saint lieu força Blondie à murmurer. C’était peut-être la seule chose que la jeune femme respectait. Elle avait le sens du sacré, malgré tout, et une profonde considération pour les temples, sanctuaires religions où les âmes en détresse venaient parfois se confier auprès des envoyés du Très-Haut, cherchant ici-bas un peu de calme et de paix, voir de réconfort auprès du silence divin.
L’engrossée avança vers Killi, à pas de loup, soudain honteuse de sa condition qui, bien que cachée aux yeux du monde, ne l’était pas aux yeux de Dieu. Elle pourrait dire, un jour, qu’elle avait oublié de rester pure jusqu’au mariage. L’excuse passerait peut-être ... Pas très pieuse au quotidien, Blondie se sentait pourtant, à chacun de ses pas, rapetisser au fur et à mesure qu’elle s’approchait du diacre qui ne semblait pas l’avoir remarquée. C’était peu commun. D’habitude, le menton relevé, l’allure fière et hautaine de Méléann ne la laissait pas passer inaperçue. Elle-même s’étonna en baissant les yeux, et le ton, en s’adressant enfin à celui qui la baptiserait. Il était bien temps d’aller au catéchisme …

« Quand commençons-nous les leçons ? »


Et un curieux sourire éclaira son visage, un mélange de douceur et d’humilité. Diable ! Tout cela allait nous changer la délicieuse et vicieuse Letissier … Ou pas.

_________________
Killijo_de_denere
« Bonjour … »


Killi se retourna en entendant un murmure. Il n'était pas particulièrement en train de prier. Il était juste dans l'église, occupé à vérifier si tout était en place. Le Très-Haut et lui avaient une relation particulière. Il lui envoyé des pépés à damner ses saints, Aristote lui-même, et Killi honorait ses dons comme il le devait. Avec dévotion et application. Il regardait sa douce amie qui se ratatinait à mesure qu'elle avançait. Se pouvait-il qu'elle soit humble dans cette église ? Il ne parvenait à y croire, il ne la reconnaissait point. Il lui sourit pour la rassurer et lui prit la main.

Allons dans la pièce que j'ai réservée à cette intention, ma jolie, elle est bien plus confortable que cette église.

Lui prenant la taille pour l'emmener, il lui glissa à l'oreille.

Vous êtes très en beauté, ma douce, il me tarde de voir si vous m'avez réservé quelques surprises en dessous.

Il l'entraîna dans la pièce, qu'il la laissa apprécier à son aise, restant debout, comme un soldat attend l'inspection de sa chambre par son supérieur hiérarchique. Il attendait la critique, sachant la blonde très exigeante sur son confort.

Installez-vous à votre aise, ma belle, je pourrais commencer par vous confesser, ou voulez-vous démarrer par une leçon ?

Il la regarde avec un demi-sourire. Entre eux, la leçon peut être d'un style pédagogique ou une leçon Killiesque, de celles qu'elles préfèrent en général. La douce semble aussi préférer le deuxième genre. Il la regarde avec attention. Rien ne se voit, s'ils arrivent à trouver une date pour la cérémonie rapidement, personne ne verra ce qu'elle cache sous son corsage.
_________________

Chez moi
Meleann
Allons dans la pièce que j'ai réservée à cette intention, ma jolie, elle est bien plus confortable que cette église.

Docile, Blondie se laissa entrainer, le regard trainant sur le saint lieu. Réflexion faite, ce n’était pas si impressionnant, finalement, lorsque leurs pas résonnaient entre les murs immenses, troublant ainsi le calme religieux. Elle préféra se concentrer de nouveau sur son interlocuteur, et professeur pour les prochaines heures. Elle espérait néanmoins que cela ne prendrait pas trop de temps. Méléann, loin d’être bête, pouvait être une élève assidue lorsque le sujet l’intéressait, or, l’éducation religieuse l’avait toujours particulièrement ennuyée. Peut-être parce qu’enfant, elle n’avait eu comme enseignants que de vieux curés postillonnant. Enfin …


Vous êtes très en beauté, ma douce, il me tarde de voir si vous m'avez réservé quelques surprises en dessous.

Un fin sourire étira les lèvres carmines, mais la jeune femme ignora la remarque. Il serait inconvenant de se laisser trousser si près de lieu de culte. Elle n’était pas vulgaire à ce point, tout de même. Quoique … Elle faillit y songer. Mais non. Cela retarderait ses leçons, sa pastorale, son baptême, et cela elle ne saurait le souffrir. Non, Blondie préférait de loin les leçons d’herboristerie à celles d’Aristote. Elle se répéta, pour se consoler, que c’était indispensable à sa culture et à son épanouissement personnel d’être baptisée, ainsi que pour son enfant à venir.
Elle s’assit délicatement sur un divan en satin, croisant les jambes, le dos droit, le regard passant sur l’ensemble de la pièce, joliment décorée, jugea-t-elle. Effectivement, elle n’avait strictement rien à redire. Du moins, pour l’instant. La salle de classe était bien agréable, cela rendrait sans doute l’apprentissage moins ennuyeux.

« Je préfèrerais que nous commencions par une leçon, voire que nous finissions avec toutes ! Je ne tiens pas à m’y attarder. Et puis, je n’ai rien à confesser, de toute façon, je n’ai rien à me reprocher. »

Oh la menteuse, c’est une grande pêcheuse ! Vilain mensonge, ton nez s’allonge …
Du tout pas. Méléann Letissier remit distraitement une boucle blonde derrière son oreille, l’air le plus angélique du monde. La vicieuse aux yeux d’opale sourit et se détendit lentement, reposant son dos contre quelques coussins. Le poids de la vie devenait de plus en plus lourd à porter. Elle se demanda quelques instants, tout de même, ce qu’on était censé dire lors d’une confession d’adulte. Bien sûr, enfant, lorsqu’elle allait à la messe avec sa famille, on l’envoyait à confesse. Elle racontait qu’elle avait volé les bonbons de sa petite sœur, mais qu’en même temps, elle était trop jeune pour en manger, ou alors qu’elle avait partagé une part de gâteau avec l’un de ses voisins mais lui avait donné la plus petite moitié … Ce genre de chose. Gamine, Méléann était très gourmande. Enfin bref. Qu’aurait-elle dû dire au Dénéré, aujourd’hui, et donc au Très-Haut ? Logiquement, autant l’un que l’autre connaissait les pêchés de la blonde. Alors quel intérêt, en même temps ? Elle se voyait assez mal déclarer quelque chose comme « Je suis enceinte d’un homme marié, j’ai soumis à l’esclavage une belle jeune fille qui ne se doute de rien, je ne suis toujours pas marié, et en plus, je ne suis toujours pas baptisée. » L’amant risquerait de le prendre mal, et elle ne voulait surtout pas l’agacer.

« De quoi traitera l’enseignement d’aujourd’hui ? »

_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)