Killijo_de_denere
Plus tôt dans la semaine...
- Hors de question ! Je ne vais point mettre ça !
- Tu sais que la robe, c'est très pratique pour voyager ? C'est bien aéré, c'est agréable. Les gens te traitent avec respect et gentillesse.
- Et les femmes vont me prendre pour un eunuque !
- De toute manière, si tu reprends ton rôle de diacre, cela arrivera, oui
- Damnation... Je vais voir, donne-moi ton costume.
La roulotte s'ébranle avec un Killi endormi à l'intérieur. Une bonne sieste avant de commencer le travail. Le valet à l'avant, en le nom d'Aloïs, son fidèle comparse, chante une petite chanson qui met déjà dans l'ambiance des futures confessions.
- Le curé de Camaret...
Killi se réveille et frappe à l'avant de la roulotte.
- On se calme, mon brave ! S'agit de ne pas les faire fuir non plus.
Le valet s'arrête à l'entrée d'un village et s'étire de tout son long. Il se verse une rasade de vin et descend de l'attelage. Il va ouvrir la porte à son maître.
- On fait une pause ici ?
- Cela me semble bien, oui, notre arrivée a été annoncée ? Confessions féminines exclusivement ?
- Ouaip, on va aller jusqu'à l'église, ils vont venir en masse, l'curé est mort depuis peu.
- Il a été enterré ?
- J'crois, oui, par l'curé du duché, 'fin le grand chef
- L'évêque, oui, bien. Je n'ai point envie de célébrer un enterrement non plus
Ils arrivent tranquillement jusqu'à l'église où attendent quelques fidèles. Killi reste dans la roulotte et prend un air pieu. La première femme arrive et fait le signe de croix.
- Laissez tomber, on est entre nous. Qu'est-ce qui vous amène ?
- Vous ne direz rien ?
- Nous sommes dans le secret de la confession, ma belle. Enfin ma fille. Il ne faut pas avoir peur, Aristote est avec vous en permanence.
Elle s'assied et le regarde d'un air timide.
- j'ai fauté mon père
- Racontez-moi, si cela a été fait avec plaisir, Aristote comprend. Et moi encore plus.
- Le Jean m'a arrangé dans la grange
- Oui, je vois
- Plusieurs fois
- Sur une journée ?
- Oui, pendant la récolte
- Quelle santé ce Jean ! Et donc ?
- Eh bien, euh... je regrette
- Etait-ce fait avec plaisir ?
- J'y suis retournée le lendemain, mon père
Il lui prend la main et la regarde gravement.
- Aristote vous pardonne. Veillez juste à être discrète pour que l'officiel ne voit rien. Changez de grange régulièrement et faites attention à continuer votre devoir conjugal avec votre mari pour qu'il ne s'aperçoive de rien.
Il la baise doucement.
- Allez en paix ma jolie et profitez.
La jeune femme repart, ravie de cette absolution.
- Suivante !
_________________
Chez moi
- Hors de question ! Je ne vais point mettre ça !
- Tu sais que la robe, c'est très pratique pour voyager ? C'est bien aéré, c'est agréable. Les gens te traitent avec respect et gentillesse.
- Et les femmes vont me prendre pour un eunuque !
- De toute manière, si tu reprends ton rôle de diacre, cela arrivera, oui
- Damnation... Je vais voir, donne-moi ton costume.
La roulotte s'ébranle avec un Killi endormi à l'intérieur. Une bonne sieste avant de commencer le travail. Le valet à l'avant, en le nom d'Aloïs, son fidèle comparse, chante une petite chanson qui met déjà dans l'ambiance des futures confessions.
- Le curé de Camaret...
Killi se réveille et frappe à l'avant de la roulotte.
- On se calme, mon brave ! S'agit de ne pas les faire fuir non plus.
Le valet s'arrête à l'entrée d'un village et s'étire de tout son long. Il se verse une rasade de vin et descend de l'attelage. Il va ouvrir la porte à son maître.
- On fait une pause ici ?
- Cela me semble bien, oui, notre arrivée a été annoncée ? Confessions féminines exclusivement ?
- Ouaip, on va aller jusqu'à l'église, ils vont venir en masse, l'curé est mort depuis peu.
- Il a été enterré ?
- J'crois, oui, par l'curé du duché, 'fin le grand chef
- L'évêque, oui, bien. Je n'ai point envie de célébrer un enterrement non plus
Ils arrivent tranquillement jusqu'à l'église où attendent quelques fidèles. Killi reste dans la roulotte et prend un air pieu. La première femme arrive et fait le signe de croix.
- Laissez tomber, on est entre nous. Qu'est-ce qui vous amène ?
- Vous ne direz rien ?
- Nous sommes dans le secret de la confession, ma belle. Enfin ma fille. Il ne faut pas avoir peur, Aristote est avec vous en permanence.
Elle s'assied et le regarde d'un air timide.
- j'ai fauté mon père
- Racontez-moi, si cela a été fait avec plaisir, Aristote comprend. Et moi encore plus.
- Le Jean m'a arrangé dans la grange
- Oui, je vois
- Plusieurs fois
- Sur une journée ?
- Oui, pendant la récolte
- Quelle santé ce Jean ! Et donc ?
- Eh bien, euh... je regrette
- Etait-ce fait avec plaisir ?
- J'y suis retournée le lendemain, mon père
Il lui prend la main et la regarde gravement.
- Aristote vous pardonne. Veillez juste à être discrète pour que l'officiel ne voit rien. Changez de grange régulièrement et faites attention à continuer votre devoir conjugal avec votre mari pour qu'il ne s'aperçoive de rien.
Il la baise doucement.
- Allez en paix ma jolie et profitez.
La jeune femme repart, ravie de cette absolution.
- Suivante !
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Chez moi