Killijo_de_denere
Sur la route
Killi ne pouvait chanter, il accompagnait une jeune dame, qu'il avait battue sur la lice sans le vouloir. Il ne savait comment se faire pardonner de ce faux pas, car elle lui en voulait aussi fort que les bleus qu'elle soignait suite à cette courte altercation. Il lui avait pourtant promis de faire attention et de tenir compte qu'elle était une femme, mais dans les mouvements, acclamé par la foule, certains coups étaient partis plus fort qu'il ne l'aurait voulu.
Puis cette lettre, inquiétante, de sa fille, qui était approchée par des brigands. Il ne voulait point qu'elle voyage seule, attristée par la perte de son unique amour, mais en plus, voilà que des rustres voulaient l'entraîner dans le côté obscur. Il n'avait plus réfléchi et avait décidé de partir la rejoindre au plus vite pour la protéger. Et peut être aussi la couver. Mais quand on est un père Coq, certains réflexes deviennent naturels. Surtout lorsqu'elle n'a plus de mère pour tenir ce rôle.
Il avait été tenu par une femme exceptionnelle, qu'il regrettait toujours. Elle laissait un vide dans son coeur et un regret encore plus immense de n'avoir point donné la chance qu'elle méritait à leur histoire. Ils auraient pu former une famille heureuse tous les quatre. Et peut être même plus, s'ils avaient donné naissance à des petits brigands. Mais il n'aurait pu assumer cette vie auprès de sa mère et de sa famille noble. Aujourd'hui, elle était morte et enterrée, certainement auprès de Tobias, le fiancé de sa fille qui lui avait volé sa place d'homme dans la vie d'Atthénaïs.
Killi était jaloux de cet homme que sa fille regardait avec adoration, car il ne voyait plus sa fille le regarder ainsi, même s'ils restaient très proches. Il n'aimait point partager le coq. Ni ses conquêtes, ni ses amies particulières, jamais ses filles. Il avait cédé, pour elle, car il voyait qu'elle était vraiment heureuse auprès de lui. Il l'aurait même menée à l'autel, même si l'envie de tuer l'opportuniste qui lui volait sa poulette dorée l'aurait habité plus que la joie de voir sa fille convoler. Malheureusement, ce ne serait point le cas. Il était mort lui aussi, il avait rejoint Rod. Ils devaient veiller sur eux, de là où ils étaient. Aristote devait être séduit par sa Rod, à qui personne ne résistait et peut être s'occuper un peu des humains sur la terre.
Tous ces souvenirs affluaient en lui alors qu'il rejoignait Niort. Puis finalement, il avait dû laisser Nena et son groupe repartir seuls vers la bretagne, puisque sa fille s'était retrouvée à La Rochelle sans comprendre ce qu'il s'était passé. Leurs conversations au coin du feu lui manqueraient. Ils avaient devisé sur la vie des couples, les attentes de chacun et la possibilité de faire durer un couple. Chacun avait ses idées, mais il aimait aussi avoir les points de vue des autres surtout que souvent, ils différaient. Il la reverrait certainement à Vannes. A son retour.
A Niort
Un retour qui semblait encore retardé. Killi était en taverne, à regarder sa bière perdre ses bulles alors qu'une jeune dame était entrée. Ils avaient discuté un peu, elle lui avait parlé d'escorte, ce dont il avait besoin, surtout qu'il voulait protéger sa Poulette. Une paire de bras supplémentaires ne seraient point de trop. Mais la damoiselle avait déjà planifié son retour vers La Rochelle. Une promesse de promenade au bord de la mer plus tard, le Killi planifiait aussi son retour en arrière vers La Rochelle. Après tout, ils n'étaient plus à deux jours de voyage supplémentaires près. Et puis il aurait l'occasion de pêcher, de goûter aux joies de La Rochelle. Il est des propositions que l'on ne refuse point.
Killi n'avait point pris la peine de prévenir sa fille. Cela occasionnerait des questions, des suspiscions sur les raisons de ce retour en arrière. Avec un peu de chance, elle serait occupée durant la journée et il pourrait aller vaquer à ses occupations tranquillement. Sans avoir à justifier de son temps passé. Et puis peut être que La Rochelle lui plairait assez pour qu'elle le remercie d'y être retourné. Qui sait si d'autres surprises ne l'y attendaient point ?
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Chez moi
Killi ne pouvait chanter, il accompagnait une jeune dame, qu'il avait battue sur la lice sans le vouloir. Il ne savait comment se faire pardonner de ce faux pas, car elle lui en voulait aussi fort que les bleus qu'elle soignait suite à cette courte altercation. Il lui avait pourtant promis de faire attention et de tenir compte qu'elle était une femme, mais dans les mouvements, acclamé par la foule, certains coups étaient partis plus fort qu'il ne l'aurait voulu.
Puis cette lettre, inquiétante, de sa fille, qui était approchée par des brigands. Il ne voulait point qu'elle voyage seule, attristée par la perte de son unique amour, mais en plus, voilà que des rustres voulaient l'entraîner dans le côté obscur. Il n'avait plus réfléchi et avait décidé de partir la rejoindre au plus vite pour la protéger. Et peut être aussi la couver. Mais quand on est un père Coq, certains réflexes deviennent naturels. Surtout lorsqu'elle n'a plus de mère pour tenir ce rôle.
Il avait été tenu par une femme exceptionnelle, qu'il regrettait toujours. Elle laissait un vide dans son coeur et un regret encore plus immense de n'avoir point donné la chance qu'elle méritait à leur histoire. Ils auraient pu former une famille heureuse tous les quatre. Et peut être même plus, s'ils avaient donné naissance à des petits brigands. Mais il n'aurait pu assumer cette vie auprès de sa mère et de sa famille noble. Aujourd'hui, elle était morte et enterrée, certainement auprès de Tobias, le fiancé de sa fille qui lui avait volé sa place d'homme dans la vie d'Atthénaïs.
Killi était jaloux de cet homme que sa fille regardait avec adoration, car il ne voyait plus sa fille le regarder ainsi, même s'ils restaient très proches. Il n'aimait point partager le coq. Ni ses conquêtes, ni ses amies particulières, jamais ses filles. Il avait cédé, pour elle, car il voyait qu'elle était vraiment heureuse auprès de lui. Il l'aurait même menée à l'autel, même si l'envie de tuer l'opportuniste qui lui volait sa poulette dorée l'aurait habité plus que la joie de voir sa fille convoler. Malheureusement, ce ne serait point le cas. Il était mort lui aussi, il avait rejoint Rod. Ils devaient veiller sur eux, de là où ils étaient. Aristote devait être séduit par sa Rod, à qui personne ne résistait et peut être s'occuper un peu des humains sur la terre.
Tous ces souvenirs affluaient en lui alors qu'il rejoignait Niort. Puis finalement, il avait dû laisser Nena et son groupe repartir seuls vers la bretagne, puisque sa fille s'était retrouvée à La Rochelle sans comprendre ce qu'il s'était passé. Leurs conversations au coin du feu lui manqueraient. Ils avaient devisé sur la vie des couples, les attentes de chacun et la possibilité de faire durer un couple. Chacun avait ses idées, mais il aimait aussi avoir les points de vue des autres surtout que souvent, ils différaient. Il la reverrait certainement à Vannes. A son retour.
A Niort
Un retour qui semblait encore retardé. Killi était en taverne, à regarder sa bière perdre ses bulles alors qu'une jeune dame était entrée. Ils avaient discuté un peu, elle lui avait parlé d'escorte, ce dont il avait besoin, surtout qu'il voulait protéger sa Poulette. Une paire de bras supplémentaires ne seraient point de trop. Mais la damoiselle avait déjà planifié son retour vers La Rochelle. Une promesse de promenade au bord de la mer plus tard, le Killi planifiait aussi son retour en arrière vers La Rochelle. Après tout, ils n'étaient plus à deux jours de voyage supplémentaires près. Et puis il aurait l'occasion de pêcher, de goûter aux joies de La Rochelle. Il est des propositions que l'on ne refuse point.
Killi n'avait point pris la peine de prévenir sa fille. Cela occasionnerait des questions, des suspiscions sur les raisons de ce retour en arrière. Avec un peu de chance, elle serait occupée durant la journée et il pourrait aller vaquer à ses occupations tranquillement. Sans avoir à justifier de son temps passé. Et puis peut être que La Rochelle lui plairait assez pour qu'elle le remercie d'y être retourné. Qui sait si d'autres surprises ne l'y attendaient point ?
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Chez moi