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[RP] D'un retour aux sources

Killijo_de_denere
En Poitou

Killi ne pouvait chanter, il accompagnait une jeune dame, qu'il avait battue sur la lice sans le vouloir. Il ne savait comment se faire pardonner de ce faux pas, car elle lui en voulait aussi fort que les bleus qu'elle soignait suite à cette courte altercation. Il lui avait pourtant promis de faire attention et de tenir compte qu'elle était une femme, mais dans les mouvements, acclamé par la foule, certains coups étaient partis plus fort qu'il ne l'aurait voulu.

Puis cette lettre, inquiétante, de sa fille, qui était approchée par des brigands. Il ne voulait point qu'elle voyage seule, attristée par la perte de son unique amour, mais en plus, voilà que des rustres voulaient l'entraîner dans le côté obscur. Il n'avait plus réfléchi et avait décidé de partir la rejoindre au plus vite pour la protéger. Et peut être aussi la couver. Mais quand on est un père Coq, certains réflexes deviennent naturels. Surtout lorsqu'elle n'a plus de mère pour tenir ce rôle.

Il avait été tenu par une femme exceptionnelle, qu'il regrettait toujours. Elle laissait un vide dans son coeur et un regret encore plus immense de n'avoir point donné la chance qu'elle méritait à leur histoire. Ils auraient pu former une famille heureuse tous les quatre. Et peut être même plus, s'ils avaient donné naissance à des petits brigands. Mais il n'aurait pu assumer cette vie auprès de sa mère et de sa famille noble. Aujourd'hui, elle était morte et enterrée, certainement auprès de Tobias, le fiancé de sa fille qui lui avait volé sa place d'homme dans la vie d'Atthénaïs.

Killi était jaloux de cet homme que sa fille regardait avec adoration, car il ne voyait plus sa fille le regarder ainsi, même s'ils restaient très proches. Il n'aimait point partager le coq. Ni ses conquêtes, ni ses amies particulières, jamais ses filles. Il avait cédé, pour elle, car il voyait qu'elle était vraiment heureuse auprès de lui. Il l'aurait même menée à l'autel, même si l'envie de tuer l'opportuniste qui lui volait sa poulette dorée l'aurait habité plus que la joie de voir sa fille convoler. Malheureusement, ce ne serait point le cas. Il était mort lui aussi, il avait rejoint Rod. Ils devaient veiller sur eux, de là où ils étaient. Aristote devait être séduit par sa Rod, à qui personne ne résistait et peut être s'occuper un peu des humains sur la terre.

Tous ces souvenirs affluaient en lui alors qu'il rejoignait Niort. Puis finalement, il avait dû laisser Nena et son groupe repartir seuls vers la bretagne, puisque sa fille s'était retrouvée à La Rochelle sans comprendre ce qu'il s'était passé. Leurs conversations au coin du feu lui manqueraient. Ils avaient devisé sur la vie des couples, les attentes de chacun et la possibilité de faire durer un couple. Chacun avait ses idées, mais il aimait aussi avoir les points de vue des autres surtout que souvent, ils différaient. Il la reverrait certainement à Vannes. A son retour.
A Niort
Un retour qui semblait encore retardé. Killi était en taverne, à regarder sa bière perdre ses bulles alors qu'une jeune dame était entrée. Ils avaient discuté un peu, elle lui avait parlé d'escorte, ce dont il avait besoin, surtout qu'il voulait protéger sa Poulette. Une paire de bras supplémentaires ne seraient point de trop. Mais la damoiselle avait déjà planifié son retour vers La Rochelle. Une promesse de promenade au bord de la mer plus tard, le Killi planifiait aussi son retour en arrière vers La Rochelle. Après tout, ils n'étaient plus à deux jours de voyage supplémentaires près. Et puis il aurait l'occasion de pêcher, de goûter aux joies de La Rochelle. Il est des propositions que l'on ne refuse point.

Killi n'avait point pris la peine de prévenir sa fille. Cela occasionnerait des questions, des suspiscions sur les raisons de ce retour en arrière. Avec un peu de chance, elle serait occupée durant la journée et il pourrait aller vaquer à ses occupations tranquillement. Sans avoir à justifier de son temps passé. Et puis peut être que La Rochelle lui plairait assez pour qu'elle le remercie d'y être retourné. Qui sait si d'autres surprises ne l'y attendaient point ?

Citation:
Helwena

[ Quelque part en Poitou ]

Une taverne vide, une chope pleine et une marraine à qui parler de tout et de rien, voila comment se présentait la soirée de la jeune fille avant qu'une étrange missive lui soit apportée.
Ecriture inconnue, expéditeur mystère et contenu fort surprenant pour la brune qui ne connait l'homme ni d'Adam, ni d'Eve alors que lui semble la connaître. Ses aventures avaient été colporté ? Mais qui avait put le faire ? Et surtout pourquoi ?
La jeune fille n'était pas connue pour être bavarde et encore moins pour raconter sa vie à tout va alors comment avait-il put avoir vent de quelque chose et surtout de son nom ?

Une lettre avait rapidement été rédigée à destination de l'homme suivit de près de quelques autres, entretenant ainsi une petite correspondance dans l'optique de préparer leur rencontre pour ensuite partager un bout de chemin ensemble. Leur destination était commune, ils n'avaient plus qu'à se rejoindre...



La Rochelle

Arrivé dans la ville, après une nuit à la suivre, à explorer des endroits connus comme des nouvelles destinations à découvrir, il se met en quête d'un petit repas parce que son estomac gronde déjà. Dans sa besace, il trouve un morceau de viande qu'il a acheté la veille sur le marché de Niort. Il fera bien l'affaire pour lui donner des forces, avec un peu de maïs. Il lui faut reprendre des forces. Surtout après la journée qui l'attend.

Il va en taverne pour demander à une servante de lui préparer le tout, avec un verre de bière pour faire descendre l'ensemble. Il mange tranquillement, en pensant à ce qu'il va faire durant la journée avant de repartir. Un joli programme, entre la promenade sur la plage, le bain, puis le retour vers la Bretagne, enfin ! Mais, en y réfléchissant un peu plus loin... Où est Atthé ? Il ne lui semble point l'avoir vue sur la route, trop occupé qu'il était à suivre l'ombre de la rousse, maintenant qu'il y pense...

Il finit son écuelle, laissant quelques pièces sur la table avant de sortir précipitamment. Où est-elle passée ? Il va chercher son nom à la mairie, aucune trace, son groupe n'est même plus référencé dans leurs listes. Il est seul à La Rochelle. Enfin seul... Tout est relatif, mais la principale intéressée à laquelle il pensait depuis des jours n'était plus dans les parages. Il va interroger le garde d'une des portes.

Mon brave, as-tu vu une jolie blonde arriver avec un chargement ?
- M'sire, si j'avo vu un' jolie blond', j'm'en r'pellerais

Même réponse à toutes les portes. Inquiet, il continue sa recherche. Il ne s'est même pas fâché sur le fait qu'un des gardes aurait pu reluquer sa Poulette. C'est vrai qu'elle est bien jolie et qu'elle attire les convoitises masculines. Mais justement... Elle voyage seule. Elle ne semble pas avoir pris la même route que lui. Il espère juste qu'elle n'avait point continué sa route seule sur un noeud, sinon... En voyant un oiseau voler, il se rappelle qu'il a aussi proposé à une jeune inconnue de le rejoindre. A La Rochelle, la ville de beaucoup de promesses. Même lorsqu'il n'a que des intentions honorables comme de trouver une dame de compagnie à ses filles, il se retrouve à fixer un rendez-vous à une inconnue qui lui affirmait ne jamais avoir entendu parler de lui et s'étonner de recevoir un courrier de sa part. Mais où avait-il bien pu entendre son nom ? Impossible de dire à la jeune fille qu'il ne se souvenait plus. Elle en prendrait ombrage. Il lui a donc proposé de porter une rose, fixée à son pourpoint pour la retrouver, sa description de grand homme le plus beau de la ville ne lui convenant point.

Il erre sans but sur le marché, à la recherche de parchemin, d'encre et de plume pour écrire à sa fille en espérant qu'elle est bien en ville, ou au mieux, qu'elle s'en endormie à Niort. Il la saura dans la sécurité des murs de la ville plutôt qu'à la merci des brigands des grands chemins sur un noeud, seule et abandonnée de son père. Cette pensée l'obsède. Dans son courrier, il faudra aussi lui expliquer pourquoi il est revenu sur ses pas. Trouver aussi une raison pour son retour sur La Rochelle. Une jolie Rousse à escorter, parce qu'elle voulait voir la mer ? Non, elle comprendra bien vite ce qu'il allait lui montrer. Elle n'est plus assez jeune et encore moins naïve sur les goûts paternels. Elle sait bien qu'il fait goûter aux dames du Coq à la sauce Angevine dans le secret des nuits ou des maisons ou encore des tavernes isolées. Mais... Il veut toujours donner cette image de... Point de mensonge, elle sait qu'il n'est heureux que libre, errant là où l'envie lui prend, volant d'une poulette à une autre. Elle lui a assez reproché de ne pas se marier et de mener une vie simple auprès d'une femme. Et maintenant qu'il est fiancé... Il profite de ses derniers instants d'homme libre avant de... Après tout, pourquoi ne point juste lui demander où elle se trouve ? Puis dans la foulée, une lettre à Annelyse. Il y avait bien longtemps qu'il n'avait point eu de nouvelles de sa fille cadette.

Ses pensées s'emmêlent, il ne sait plus où donner de la cervelle, entre la rousse, la blonde, la brune... Quel mélange ! Lorsqu'on est un homme à femme, il faut assumer. Il faudrait tout de même qu'il se décide à tenir un calepin pour se rappeler de tout. Il a toujours refusé d'écrire quoi que ce soit, préférant garder le secret sur ses rencontres ou ses conquêtes. Aucune liste, aucun trophée. Juste du plaisir. Mais aujourd'hui, il se demande s'il va bien se rappeler de tout. Ne point oublier d'en retrouver une ou d'écrire à l'autre. Quelle vie ! Il faudrait qu'il se trouve une secrétaire qui ait une belle écriture. Et des beaux atours. Après tout, autant lier l'utile à l'agréable. Une échope avec une plume dessinée. Il s'y arrête.

Niort
Niort

Une lettre de sa fille pour le rassurer. Elle allait bien, elle se trouvait sur un noeud pendant qu'il était toujours en ville. Sa visite des mines lui était profitable, il avait réussi à acheter un beau morceau de viande à nouveau. En Bretagne, il pourrait se plonger dans les études et peut être enfin réussir à étudier la navigation.

Sa fille était passionnée de navigation, elle lui en avait déjà parlé à plusieurs reprises. Ils pourraient déjà s'installer et prendre le temps de réunir le nécessaire pour fabriquer un bateau et voyager. Une autre allait voyager en bateau. Elle allait commercer. Il l'aurait bien suivie, juste pour l'aventure, mais il ne pouvait plus tout quitter sur un coup de tête. Il veillait déjà à ce que ses petites aventures ne prennent pas une tournure trop sérieuse et ne lui cause encore des ennuis.

Il avait rencontré plusieurs personnes en taverne. Des femmes charmantes, donc l'une, Lhouyse, à qui il avait donné ses heures de participation à la mine. Ainsi, elle pourrait gagner sa place au podium. Et il aurait peut être aussi une nouvelle admiratrice à ajouter à sa quête.

Direction la Bretagne, bientôt, il allait retrouver sa fille. Bientôt, il allait retrouver une vie plus rangée, plus calme. Il allait jouer au père de famille modèle et au fiancé attentionné qui trouverait le nid d'amour parfait pour accueillir sa belle. Pour l'heure, un courrier à sa fille. Juste prendre de ses nouvelles et s'assurer qu'elle allait toujours bien. Il ne voulait point que son incartade ne lui cause des blessures physiques.
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Chez moi
Killijo_de_denere
Sur les noeuds entre Niort et Rieux

Killijo avait profité du calme de la campagne pour découvrir de nouveaux paysages en compagnie de son escorte. En journée, elle devenait son escorte personelle. La nuit aussi parfois, pendant qu'Helwena dormait. Cette dernière était très discrète, au point que Kiki croyait qu'elle la fuyait. Quelque part, il ne lui en avait rien dit, mais il préférait qu'elle reste loin d'eux, ainsi, il n'avait point d'excuse vaseuse à trouver pour qu'ils s'éloignent juste tous les deux, comme l'étude de plantes rares qui pourraient fuir à l'approche d'un nombre trop grand d'humains.

Rieux se rapprochait de plus en plus. Terminé pour lui de passer pour un petit couple mignon avec Kiki. Il allait reprendre ce manteau de père de famille, fiancé, qui retrouve sa fille après plusieurs mois d'absence d'abord, puis plusieurs jours. La raison serait tout aussi vaseuse que les marais qu'ils avaient traversés le long du chemin. Il avait reçu une lettre de sa fille qui l'avait rassuré. Elle était arrivée sans encontre à Rieux, elle était temporairement installée à Rieux. Restait à la retrouver, et ils partiraient tous à Rohan. Chacun allait-il poursuivre sa route ? Il n'en savait rien encore. Une dernière petite visite discrète avec Kiki et déjà les remparts de Rieux apparaissaient.

Rieux

Killi avait une femme à chaque bras, comme toujours, diraient certaines mauvaises langues, mais parfois, il s'agissait aussi simplement de ses filles. Ici, il ne pourrait dire qu'il s'agissait de ses filles, il connaissait bien plus l'une que l'autre, mais il l'avait peut être un peu éduquée aussi à sa manière. L'autre damoiselle, il faisait sa connaissance en douceur, il espérait qu'elle élirait la même ville que sa fille et lui pour mieux la découvrir. Autant qu'elle se dévoilerait. Il avait fait un doux baise-main à chacune et les avait laissées vaquer à leurs occupations mutuelles alors qu'il allait à la recherche de sa fille. Sa poulette dorée qu'il lui tardait tant de retrouver.
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Chez moi
Kiki9
Dans la municipale de Niort.

Comme à son habitude la rousse aimait aller boire sa pinte, c'est pourquoi une fois de plus elle poussa la porte de la taverne, Niort n'avait pas changé depuis le temps qu'elle n'y avait pas mis un pied, pas grand monde pour discuter, sauf que ce jour là, elle tomba sur un voyageur, un homme brun qui lui avait même tapé dans l'œil, car il faut bien le savoir, la rouquine depuis son divorce n'arrivait plus à s'accrocher.
Au départ, elle lui parla comme à son habitude, puis au fur et à mesure de la discussion, le ton commença à être plus doux et oui cette homme avait réussi à retirer cette esprit sauvageon qui sommeillait en elle.
Il devait retourner chez lui avec sa fille, elle lui avait proposé de les escorter, mais avant cela, il lui fallait retourner à La Rochelle, histoire de récupérer son étalon ainsi que quelques écus pour la route.

Arrivée à La Rochelle.

Une nuit sur la route plutôt prometteuse, une nuit sur cette route entre Niort et La Rochelle, ou ils firent plus ample connaissance, arrivée à LR, chacun étaient allés de son côté, une promesse de se retrouver sur la plage pour un bain de minuit, moment des plus agréable ou leurs corps se laissent aller dans une multitude de symphonie romantique, puis départ pour la Bretagne.
Sa fille n'avait pas suivie, par contre une jeune femme les accompagna, la rousse ne posa point de questions sur le moment et mena simplement le groupe sur les routes.

Sur le chemin et sur les nœuds jusqu'à Rieux.

Feu de camp ou ils se retrouvèrent souvent pour passer des moments de complicités au coin du feu, moment auquel ils apprirent à se connaitre sans que la rousse ne lui dévoile tout sur elle, moment d'amour et de tendresse, cette homme était tout comme elle, un simple séducteur qui aimait prouver qu'il pouvait séduire, les choses au moins devaient être claires entre eux.
Arrivée à Rieux, une blonde en taverne qui jouait les farouche sans pour autant l'être, il avait encore sortie le grand jeu, mais celle avec qui il préféra passer la soirée, je vous le donne en mille, c'était-elle la rousse.
Sauf que Kiki comme il était prévue avait décidé de pousser le voyage jusqu'à Vannes.

Arrivée seule à Vannes.

Kiki avait réfléchit tout le long de la route, rester, partir, l'oublier, ne pas l'oublier....
Une fois qu'elle eut passée les portes, elle se dirigea vers la première taverne, devant sa chope, elle prit son courage pour lui écrire et lui dire que leurs routes se finiraient ici.
Une réponse de sa part, lui demandant de l'attendre, de ne pas précipiter les choses, qu'ils devaient se dire adieu dans de meilleurs circonstances.
Elle mit du temps à lui répondre, redoutant de craquer si jamais ils se revoyaient, peur de ne plus vouloir le quitter, mais il fallait qu'elle aille au dessus de cela, c'est pourquoi elle décida de l'attendre et de lui écrire pour lui dire.
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Killijo_de_denere
Rieux
Killi avait passé la journée à errer dans Rieux en espérant trouver sa fille qui lui disait qu'elle y avait élu domicile temporairement. Personne. Il avait demandé partout, à la mairie, à l'office des arrivants, au marché... Enfin partout. Il était aussi allé à la mine. Les mineuses étaient toujours aussi jolies, avec leur petit faciès noir et leurs jupons qui se levaient dès qu'elles faisaient un mouvement pour atteindre une veine un peu plus loin ou ramasser quelque morceau de fer. Il aimait errer parmi les gens qui venaient travailler pour une heure ou plus. Son valet lui apporta une partie de ce qu'il avait gagné.

- Tu n'as eu que ça ? Mais quand tu bûcheronnais, je gagnais bien plus !
- Mais messire... Il faut compter aussi le matériel et pis que j'fatigue

Son regard l'avait fait taire. Il retourna, la tête basse à la mine, tandis que Killi cherchait sa fille dans les visages des mineuses qui entraient travailler. Enfin c'était l'excuse officielle.

Le soir, en taverne, il s'était dit qu'en restant près de la fenêtre, elle le verrait bien et qu'elle arriverait l'embrasser, mais... A défaut de sa poulette dorée, il avait vu une blonde. Et sa Rousse aussi, qui l'accompagnait, parce que dans leur accord, ils avaient dit jusqu'à Vannes. Il leur restait donc un jour entier. Il aimait ces moments passés avec elle, sans contrainte, sans promesse, sans dispute. Après ce deuil douloureux, ce retour à la vie en apprenant que sa fille était aussi dévastée que lui, si ce n'est plus, il n'avait point le coeur à rire en ce moment. Il avait juste besoin d'une femme comme Kiki, qui lui prodigue câlins et tendresse sans lui demander un remerciement quelquonque. Quand il avait compris que sa poulette ne viendrait point, il s'était laissé aller à prendre la main de sa compagne de route. Et même quelques gestes de tendresse qui trahissaient leur intimité. Mais il n'en avait cure. Seul l'instant présent comptait. Et la voyageuse n'irait point raconter ce qu'elle avait vu partout en Bretagne. Elle avait prévu de repartir le soir, mais, n'ayant point de nouvelles de sa fille, il avait décidé de rester à Rieux. Il ne pouvait la laisser une nouvelle fois ainsi, juste pour suivre sa Rousse. Même si... Il devait reprendre ce rôle de patriarche qui lui pesait. Surtout ce soir. Il l'avait raccompagnée jusqu'à l'écurie, et après de longs baisers, il l'avait laissée partir à Vannes.
Il était revenu à la taverne où il avait un peu parlé avec la damoiselle. Au moment de partir, elle lui avait sous-entendu qu'il pourrait avoir un câlin. Rien que ne puisse plus retenir le Killi que la promesse d'une étreinte, fut-elle fugace. Il lui avait promis que ses mains resteraient en place, là où elle voudrait qu'il les range. En général, les femmes sont rassurées par cette promesse. Même si parfois, ce sont elles qui les déplacent. Et c'est certainement ce qui allait arriver si Kiki n'était point revenue. Killi ne s'était point laissé culpabiliser. Après tout, ils étaient libres d'aller chacun là où ils voulaient. Il était juste revenu auprès d'elle, content de voir qu'elle n'était point encore partie, et... Peut être aussi pour la rassurer, qui sait ? Il profitait simplement du moment présent avec elle, mais leur complicité grandissait à mesure de leurs moments intimes.

Le lendemain, il avait reçu un courrier assez... froid. Qu'il n'avait point aimé. Pourquoi un tel détachement alors que la veille encore, il avait abandonné la blonde pour elle ? Il avait passé une bonne partie de la nuit avec elle avant de la laisser partir. Il relisait le courrier, terminant sur ces mots

Citation:
J'aurai aimé vous dire au revoir, mais le destin en a décidé autrement.
Avez vous retrouvé votre fille et va t'elle bien?
Sur ses derniers mots je vais vous laisser et vous souhaiter bonne continuation.
Bien à vous.

Même son intendant était plus chaleureux... Il ne comprenait pas pourquoi ce départ précipité alors qu'elle lui avait dit qu'elle l'attendrait à Vannes, il ne comprenait pas pourquoi une telle froideur dans sa lettre alors que leurs étreintes avaient été... Bien trop passionnées pour une fuite à l'anglaise. Il lui avait répondu un long courrier où entre autre, il lui demandait de rester. Juste une journée. Pour lui dire adieu. Ils iraient à la taverne de Ninon. Elle serait certainement fâchée de le voir débarquer avec une rousse flamboyante, aux cheveux qui pourraient illuminer la pièce, mais il se ferait pardonner. Plus tard. Un autre pigeon lui avait confirmé qu'elle acceptait de le retrouver à cette auberge. "Pour parler de vive voix". Ce n'était point spécifiquement à parler qu'il pensait, mais il la verrait une dernière fois pour lui faire ses adieux. C'était déjà énorme.
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Chez moi
Kiki9
Toujours à Vannes

Elle devait rester une journée de plus pour s'expliquer avec lui, le soucis c'est qu'il devait être bien plus occupé que cela pour qu'ils puissent se retrouver un moment et enfin pouvoir se dire adieu comme il doit en être.
La rouquine avait donc posé ses fanfreluches à Vannes dans une petite auberge fort sympathique juste à côté du port, sa fenêtre d'ailleurs donnait juste sur les quais et Kiki aimait se poser le soir sur le bord de celle-ci pour pouvoir admirer les navires qui avaient accostés et ainsi laisser vaquer ses pensées.

Quand allait-elle pouvoir enfin parler avec le brun, surtout elle allait devoir s'expliquer sur une parole qu'elle avait eut, mais qu'est ce qui lui était passé par la tête pour lui avouer cela, prendre du bon temps avec lui était suffisant, le faire discrètement pour ne pas froisser sa fille et surtout que ça n'aille pas aux oreilles de sa futur, voilà ce qui devait se faire.....et surtout faire ses adieux, qu'il garde la rousse dans ses pensés et qu'il oubli jamais cette dernière soirée passée dans ses bras, remarque il n'avait pas besoin de se dernier soir pour garder la rousse dans un coin de sa tête, car Kiki quand on y goûte, elle vous reste dans la peau.

En attendant de croiser le brun, la rousse essayait de passer son temps et pourquoi pas aussi du bon temps, une rencontre lui avait plutôt plu, elle avait bien compris que cette homme était un homme à femme, à croire que les nobles aimaient cette étiquette, enfin bref, un très bon contact s'installa entre les deux, sauf que celui-ci ne restait qu'une journée à Vannes et que sa moman les a un petit peu empêché de se retrouver pour mieux se connaitre, pas grave, la Bretagne n'est pas immense et puis c'est un endroit qu'elle connaissait pas, alors pourquoi pas en faire le tour.
Elle fit aussi la connaissance du frère de celui-ci, un blond maladroit, mais sympa, elle se retint de rire lorsqu'il lui dit que son frère était le prévôt de ce Duché, le comble pour une brigande, enfin pourquoi pas ne rien lui dire sur se qu'elle fait et passer un bon moment.
La suite s'écrira avec le temps, disons le temps de son périple Breton.
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Killijo_de_denere
A Vannes - la maison louée l'est pour un moment

Retrouver la maison, installer sa fille, faire un petit point avec le valet sur son travail pendant qu'il était en voyage... Killi avait eu fort à faire. Il n'avait pu voir sa Rousse aussi rapidement qu'il l'aurait voulu, mais apparemment, elle était restée plus longtemps qu'elle ne l'avait prévu. Il en était rassuré, car il voulait tout de même lui donner un adieu digne de leur voyage et digne d'elle. Il devait tout de même rester discret, dans le doute affreux où sa fille sortirait et le verrait un peu trop proche de cette belle femme qui les avait accompagnés depuis La Rochelle. Ou Rieux ? Il ne savait plus, ils ne s'étaient plus quittés depuis qu'ils s'étaient rencontrés en taverne à Niort.

Il l'avait retrouvée en taverne à Vannes, pour s'excuser de n'avoir pu passer la voir comme promis et s'excuser de lui avoir fait perdre une journée. Elle lui avait dit vouloir lui parler et lui avait fait une confession qui lui avait fait couler une goutte de sueur dans le dos. Il l'avait raccompagnée sans lui répondre, ne sachant que lui dire. Il le redoutait ? Bien sûr. Il s'y attendait ? Pas du tout, sa liberté, son indépendance l'avait mis aux antipodes de ce qu'elle lui avait dit. Il est vrai qu'ils s'amusaient beaucoup et que les moments qu'ils passaient étaient très agréables, mais il ne voulait rien de plus. D'ailleurs, il allait prendre ses distances, pour ne pas dire qu'il allait certainement fuir. De toute manière, elle allait prendre le bateau pour commercer avec l'étranger, il ne la verrait plus, elle oublierait ce qu'elle avait dit. Et lui reprendrait sa petite vie de père parfait et de fiancé.... rangé.

Le lendemain, alors qu'il l'attendait en taverne pour la voir, espérant qu'ils pourraient avoir une conversation avant son départ, il avait appris qu'elle voulait aller à Rohan pour aller voir un amI. Il avait bien cherché le "E" dans l'ami, mais non, c'était bien un homme qu'elle semblait vouloir retrouver. Or... Le coq n'aimait point la concurrence. La compétition, toujours, à toute heure, mais savoir qu'il y avait d'autres coqs qui tournaient autour de son poulailler, très peu pour lui. Il se tenait à distance respectueuse, ne lui tenant point la main, pas de baiser, même sur la joue, pour éviter tout soupçon, mais il ne pouvait se retenir sur tout. L'autre qui l'avait insultée lui avait donné cette occasion bénie pour l'entraîner dans une autre taverne où ils étaient libres de... se rapprocher. Parler ? Pour quoi faire ? On parle bien avec les mains, comme les Italiens. Leurs taquineries avaient finalement donné lieu à un défi.

Le choc des titans dans les marais. Elle voulait l'affronter en lice. Il avait bien sûr répondu présent. Surtout lorsqu'elle lui avait parlé de s'affronter avec les mains uniquement. Comment refuser un combat avec elle ? Elle avait titillé sa fierté de coq en le défiant, elle savait qu'il répondrait présent, même si elle voulait qu'ils se battent dans la boue. L'enjeu du pari qu'il avait fixé lui donnait une motivation supplémentaire. Il allait devoir commander une barrique de miel pour honorer son pari. Elle aurait fort à faire pour absorber tout ce miel sur lui. "Le perdant devra lécher le miel sur le corps de l'autre." Quel bel enjeu ! Il était fier de sa trouvaille. Sans compter le plaisir aussi de l'affronter, à moitié nue, dans la boue. Elle lui avait révélé qu'il lui arrivait de se battre. A la dague. Une facette qu'il n'avait point encore vue chez elle. Pourtant, il l'avait explorée de partout. Mais elle lui cachait encore une belle part à découvrir. Restait maintenant à faire construire cette lice spéciale pour leur affrontement.
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Chez moi
Kiki9
A Vannes-Pour quelques jours de plus

Elle était passée en taverne comme à son habitude pour y boire une bonne pinte, il était là en compagnie d'une demoiselle endormie et d'un messire un peu plus bavard.
Comme il lui avait dit, il lui faudrait tenir ses distances avec elle, chose qu'il faisait à la perfection ou presque, car comment pouvait-on résister à son jolie minois.
Un homme entra, il avait l'air mal en point, la rousse ne s'était point moqué de lui, mais lui demanda juste si son mal pouvait s'attraper, après tout avec toutes ses maladies qui courent en ce moment quoi de plus logique que de se protéger et surtout les éviter.
L'homme en question n'avait pas aimé la curiosité de la rousse, la traitant de tache!!!
Killi voyant que les choses s'envenimaient décida de quitter la taverne pour aller en rejoindre une autre afin que cela ne tourne pas vinaigre, il est vraie que la rousse c'était bien calmée, car elle aurait défié en lice ce malandrin pour son insulte ou lui aurait bien mis sa dague sous la gorge pour le faire s'excuser à genoux.

Mais il en fut rien et c'est d'un sourire narquois, qu'elle suivit le brun dans une taverne voisine.
Une fois qu'ils se retrouvèrent enfin seuls, les deux amants se laissèrent aller par multes caresses et baisers qui avaient su calmer l'ardeur sauvage de la rouquine lui expliquant qu'elle aurait bien défiée ce gueux en lice pour lui apprendre la politesse, ce qui d'ailleurs lui donna l'idée de le faire avec ce brun.
Un défis pas des moindres, puisqu'il se passerait dans une lice toute particulière et le gagnant aura la plus belle des récompenses.
Mais n'était ce pas une excuse pour la garder plus prés de lui, car elle lui avait dit devoir partir quelques jours pour Rohan, ou elle devait y rejoindre un homme dont elle avait fait la connaissance à Vannes et qui ne la laissait pas indifférente.
Mais pour l'heure, les amants devaient rejoindre l'auberge prés du port, car cela faisait quelques jours qu'ils n'avaient pu passer du bon temps tous les deux et cette soirée s'annonçait prometteuse.
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Killijo_de_denere
Vannes

Un contrat ? Pourquoi donc un contrat ? Killi n'a pas aimé cette proposition. Ils ont passé tout leur temps ensemble depuis qu'ils se sont rencontrés à Rieux. Elle lui a proposé de l'accompagner sans contrat, sans engagement et là, subitement, pour une raison inconnue, elle lui demande de lui rédiger un contrat. Il s'en est offusqué, ne comprenant pas pourquoi elle veut maintenant qu'ils soient liés par un morceau de parchemin. Pourquoi pas un contrat moral, comme ils avaient jusqu'à maintenant ? Il s'est fâché, fuyant même parce qu'il n'arrivait pas à lui faire entendre raison. De plus, il avait appris que le maire de Vannes voulait qu'elle reste à Vannes alors qu'il voulait lui proposer de la suivre à Fougères. Peut être était-ce pour cela qu'elle voulait un contrat. Elle voulait continuer à être sa garde du corps, très rapprochée, il ne voulait point qu'elle reste à Vannes, qui le réchaufferait durant ces nuits ? Et puis de toute manière, il ne voulait point qu'elle soit loin de lui, il ne pouvait tolérer qu'elle décide de s'installer ailleurs que là où il lui avait proposé, après tout, si elle devait être sa garde du corps, elle devait être en permanence à ses côtés, sinon, à quoi bon ? Ces deux nouvelles lui tombaient sur la tête en même temps. Il en vint à se demander si elle voulait encore qu'il l'accompagne suite à leur discussion animée. Il l'avait laissée dormir seule, restant cloîtré dans sa chambre. Il ne l'avait rejointe que pour le voyage.


Rohan

A Rohan, la crise était calmée. Il l'avait laissée seule durant toute une journée, ayant à faire ailleurs. Le lendemain, il l'avait revue, content de la retrouver, mais elle avait semblé avoir retrouvé son ami. Elle était bien trop proche de lui, cela ne lui plaisait point. Il se demandait maintenant ce qui l'attendait. Allait-elle finalement décider de s'installer à Rohan ? Ils s'étaient à nouveau disputés, faisant fuir Myrdinn qui les avait vus comme un couple. Chaque nouvelle ville, ils étaient vus comme un couple. Ils se disputaient beaucoup ces derniers temps, comme un couple. Il s'était excusé de s'être énervé et de l'avoir blessée. Ils s'étaient réconciliés dans cette taverne. Elle avait finalement décidé de le suivre en lui laissant une petite missive pour l'en informer. Il voulait rentrer pour retrouver son amie Fibi. Il ne l'avait point vue depuis très longtemps. Il lui tardait de la retrouver. Tout serait prêt pour l'accueillir.


A Vannes

En revenant de la mine, puisqu'il n'arrivait point à avoir une hache, il était passé voir du côté des tavernes. Il avait vu sa belle Rousse. Il était entré en taverne, lui faisant une petite bise et faisant un baise-main aux autres dames présentes. Apparemment, cela n'avait point plu à sa garde du corps très rapprochée, puisqu'elle était partie précipitamment sans même accepter qu'il la raccompagne. Décidément, il n'y comprenait rien aux femmes. Même avec les conseils de la damoiselle Misstaire, il se demandait si cela suffirait encore. Il avait décidé d'aller la voir ce soir pour se faire pardonner. Elle comprendrait certainement pourquoi il avait cette attitude envers elle devant sa cousine. Ou pas. Et là... Il aviserait pour se faire pardonner et s'excuser. Encore.
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Chez moi
Kiki9
Vannes...toujours là.

La rouquine devait rejoindre Rohan, elle devait aller rejoindre le prévôt et pourquoi pas profiter d'un bon moment avec lui, après tout, ils s'étaient promis un bon bain et apparemment le barbu avait trouvé un baquet assez grand pour qu'ils puissent immerger tous les deux leurs deux corps nus.
Ce qu'elle n'avait pas prévue par contre c'est que Killi veille l'accompagner jusque là bas, elle ne lui avait donné aucune explication sur la raison qui devait l'emmener jusqu'à Rohan, elle lui avait juste dit qu'elle devait aller rendre visite à un ami.
Comme toujours, ils avaient réussi à savourer un moment d'intimité, savourer est un grand mot car la rousse avait voulu surtout lui parler de ce contrat et le faite que le maire lui aussi désirait l'avoir au prés de lui.
Devrait-elle se couper en deux, elle qui était si célibataire, qui aimait tant sa liberté, elle avait bien changé, mais il faut dire qu'elle avait un projet en tête et que pour le moment elle le garderait pour elle.
La rouquine en avait bien fait plus d'un contrat moral, mais allez savoir pourquoi cette fois elle voulait qu'il soit écrit noir sur blanc, peut-être le faite que ce coq courrait un peu trop après des poulettes qui tombaient comme des mouches à chaque fois, il avait le don de bien les appâter, elle ne voulait surtout pas qu'une autre vienne prendre cette place privilégière qu'elle avait su s'accaparer.
Et ce contrat avec le maire, lui par contre il avait été moral, pourquoi voulait t'il tant la garder à Vannes, elle pourrait très bien faire sa MA aussi à Fougéres et si il avait besoin d'elle, elle ne mettrait pas longtemps à le rejoindre, il faut dire qu'ils avaient un pacte tous les deux, si elle restait, il lui fournirait un navire pour aller chercher ses affaires à La Rochelle, c'est qu'il y en avait pas mal et elle ne voulait pas passer par la route, étant une ancienne brigande, elle voulait surtout ne prendre aucun risque, bon elle trouvait juste dommage qu'il ne puisse pas l'accompagner, ce voyage aurait été encore plus agréable en sa compagnie.
Et voilà que Killi lui propose aussi un navire, celui de son amie qui allait venir lui rendre une visite.......
Que choisir et que faire?????
Après une dispute, la rouquine alla rejoindre sa chambre seule cette fois si, elle s'allongea sur le lit et décida cette fois de ne plus penser, juste se reposer avant de prendre la route, Killi la rejoindra certainement aux portes de la ville.

Arrivé à Rohan

La route avait été bien calme, pas un mot, pas une parole, elle l'avait vexé le brun.
Une fois sur place, la rousse l'avait laissé vaquer à ses occupations, après tout si il voulait bouder, qu'il aille le faire plus loin, elle avait d'autre chat à fouetter pour sa part.
Allez boire un verre pour commencer et là croiser son bel amant qui n'était pas seul et de plus en très bonne compagnie, la rousse rageait, voilà déjà qu'elle devait arriver plus tôt, une autre avait déjà pris sa place et c'est qu'elle n'aimait pas trop la concurrence...
C'était pas n'importe qu'elle concurrente, vu que c'était sa fiancée, il lui apprit dans un courrier, heureusement que la rouquine n'avait point fait de gaffes.
Une journée et une soirée passèrent, pas de nouvelles du brun, il avait la rancune tenace, ou alors il avait besoin de réfléchir, enfin il se pointa tout de même alors que la rousse avait enfin réussi à avoir un moment d'intimité avec le prévôt, en plus il était en train de lui faire une scène, mais qu'est ce qu'il lui faisait le coq, n'avait-il pas pu trouver ici une belle petite poulette pour s'occuper!!!!
Du coup il fit fuir le prévôt, qui préféra les laisser seul pour qu'ils puissent s'expliquer, mais s'expliquer de quoi, ils n'étaient pas en couple et la rouquine était libre, je vous jure parfois les hommes...on peut dire des femmes, mais croyez moi, ils sont aussi compliqué à comprendre qu'elles et surtout ils ont une fierté démesurée, ne pas vouloir avouer qu'il était tout simplement jaloux...
La rousse avait mal pris certains de ses mots, pour qui la prenait-elle, il s'était tout de même excusé et ils finirent la nuit dans une chambre d'auberge à se réconcilier....
Le lendemain, elle décida de lui écrire pour lui dire qu'elle rentrerait à Vannes avec lui et n'irait donc pas à Saint Brieux avec Myd.....

Retour à Vannes.

Le retour avait été bien plus agréable que l'allé, cette fois point de soupe à la grimace, bien au contraire un succulent plat de résistance.
Une fois sur place, tous les deux décidèrent d'aller chacun de leur côté, il devait tout préparer pour l'arrivée de ses ami(e)s d'Anjou, que ne fut pas sa surprise d'ailleurs à la rouquine, car dans cette expédition se trouvait son amie Satinéa, cela lui rappela bien des souvenirs, elle n'avait pas pu trop discuter avec elle, car la cousine de Killi avait accaparé toute la conversation, il faut dire qu'elle avait besoin de bois pour le Duché et ça Kiki le comprenait et puis elle trouverait bien un moment pour se causer.
Un autre passage en taverne mis la rousse dans une colère noire, non mais pour qui il la prenait!!!!! pour une roue de secours ou lorsqu'il ne pourrait pas se soulever une damoiselle, il viendrait la retrouver....
Une bise, il lui avait fait une simple bise, même pas tendre, même pas savoureuse, juste sa joue collait sur la sienne, sans mettre ses lèvres sur sa peau délicate et comme toujours dés qu'il y avait une poulette dans la salle, mossieur sortait le grand jeu, Kiki n'était pas jalouse, ils s'étaient bien dit qu'ils étaient libre l'un et l'autre, mais avoir eut un tel agissement avec elle, alors là s'était trop, l'excuse de sa cousine, elle y croyait pas, il avait bien fait devant elle un baise main à cette inconnue et puis sa cousine ne devait pas être dupe, elle connaissait bien sa réputation.
Kiki décida donc de quitter le lieu et préféra se retrouver seule, il avait du voir qu'il avait mal fait, car il s'était empréssé de la rejoindre dans sa chambrette, il savait comment la prendre et la faire fondre et elle aimait se lover dans ses bras.
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Killijo_de_denere
Killi ne comprenait point Kiki. Il la distinguait des autres femmes en lui faisant une bise, montrant par là qu'il y avait une certaine intimité entre eux. Il n'embrassait que les femmes de sa famille ou éventuellement des amies très proches en public. Mais elle était fâchée. Pourquoi ? Peut être parce qu'elle aurait aussi voulu un baise-main... Alors il lui suffisait de le demander, il le lui aurait fait avec plaisir. Sur les conseils de la demoiselle, il était allé s'excuser. De quoi ? Il n'en avait aucune idée. Il était resté vague sur le sujet et lui avait simplement dit qu'il était désolé. Cela avait apparemment suffit. Il lui avait tendu les bras et l'avait retrouvée directement contre lui, appréciant le moment, et semblant réclamer plus. Ce qu'il lui avait donné avec grand plaisir, puisqu'il ne voulait point la fâcher à nouveau.

Fibi était arrivée, et avec elle, des souvenirs lointains, une complicité toujours présente, des rires, des verres qui s'entrechoquaient. Il l'avait invitée à venir chez lui, autant de temps qu'elle le voudrait, lui avait-il dit. Si elle voulait s'y installer définitivement, il l'aiderait bien à trouver une maison, à moins qu'ils ne se construisent un grand manoir où tout le monde irait et viendrait à sa guise, comme les Rosiers au temps de leur apogée. Il n'avait point encore pu la présenter à sa jolie garde du corps. Il semblerait que les femmes se croisaient. Killi tentait de partager son temps entre les deux, mais pour l'instant, c'était la brune qui gagnait, car il voulait profiter de ce temps qu'il n'avait plus eu avec elle depuis des lustres. Avec elle était venue l'Anjou, celle qu'il aimait, celle qui lui manquait. Celle qu'il ne retrouverait peut être plus. Il avait réussi à la voir en taverne, elle lui avait demandé de l'accompagner pour son déménagement de La Rochelle à Vannes. Il n'avait su le lui refuser. Elle voulait passer du temps avec lui et l'avoir tout à elle. Elle ne demandait rien en contre-partie. Il n'avait plus parlé de cette histoire de contrat. Pour lui, une promesse fait office de contrat. Il lui avait promis de venir avec elle, il viendrait. Elle lui avait aussi demandé d'accepter sans sourciller qu'elle voie d'autres hommes. Il lui avait répondu qu'il ne dirait rien. Mais... En son for intérieur, comme tolérer que sa garde du corps très rapprochée puisse aller faire profiter les autres de ses charmes qu'il gardait jalousement pour lui ? Elle lui était attachée, certes, lui aussi l'aimait beaucoup. Il retrouvait une légèreté qui l'amusait et le vivifiait. Il ne pouvait lui demander de n'être qu'à lui alors que lui... Il se devait d'être honnête avec elle. Il lui avait même conseillé de trouver un homme qui l'aimerait comme elle le méritait. Mais de là à voir le défilé de candidats potentiels... Il y avait un fossé.
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Chez moi
Kiki9
Vannes, départ vers le Poitou.

Kiki se préparait pour le départ vers le Poitou, elle n'avait pas grand chose à préparer, toutes ses affaires se trouvaient en Poitou, d'ailleurs elle allait là bas pour tout récupérer afin d'emménager en Bretagne, mais au font d'elle, elle se demandait si elle allait y revenir.
Cette nuit ne fut pas des plus bénéfique pour la rouquine, elle l'avait passé à pleurer, tourner et virer dans ce grand lit, seule à ruminer, à se ressasser sa soirée d'hier.

Tout d'abord elle était passé au bureau de monsieur le maire, celui ci tenait à la voir, c'est lui qui lui permettait de ce rendre en Poitou par la mer Océane, il avait mis à sa disposition un navire, ce qui faisait parler quelques personnes à Vannes, mais ça la rousse s'en fichait totalement....elle se rendit donc à son bureau à la mairie, souvent d'ailleurs elle y allait pour s'entretenir avec lui, sur ce qu'elle ferait pour ville, quel métier elle devrait prendre, quel culture serait la mieux et bien d'autres choses un peu plus personnelles, mais hier soir celui ci eut des paroles blessantes envers la rousse, ce qu'elle faisait ne regardait que elle et elle ne se considérait point comme il l'affirmait, la rousse partit en claquant la porte, il y aurait quelque temps et vue son sang chaud, car on insulte pas Kiki, elle aurait sauté par dessus son bureau pour glisser sa dague sous sa gorge jusqu'à ce qu'il s'excuse et en pise dans ses braies, mais elle s'était bien calmée, mais à force de la prendre pour ce qu'elle n'était point et ne pas la comprendre, les vieux démons risqueraient de refaire surface.

Puis il y avait eut Killi avec lequel elle avait mal agit, lui envoyant deux lettres d'excuses, excuses qu'elle avait reconduite en taverne, mais apparemment elle l'avait blessé, elle était déjà assez mal par rapport à cela, mais il lui avait juste dit que quelque chose s'était brisé, son cœur l'était tout autant à ces mots et que du coup il ne viendrait pas avec elle à La Rochelle, qu'il attendrait son retour au port, décidément c'était pas la soirée de la rousse qui préféra rentrer à son auberge.
Mais lui, se souvient il de un de ses soirs ou il l'avait tout autant blessé par certaines paroles, ou elle avait eut mal, mais pourtant elle avait su lui pardonner, accepter ses excuses, elle devait être plus compréhensible, oui la rousse devenait trop gentille et le pire dans tout cela c'est qu'elle en souffrait.
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Kiki9
Un retour vers un lieu qui fut le sien.

Elle avait raté l'embarcation....elle n'est pourtant pas blonde....mais elle s'était perdue dans ce bois, pourtant depuis le temps qu'elle y allait, elle aurait du retrouver son chemin et puis les bois elle connaissait, surtout comment se repérer, mais ce jour, elle n'avait déjà pas dormis de la nuit et elle s'était tout simplement perdue dans ses pensées, toutes ses paroles avaient mis la rouquine sans dessus dessous et pour la mettre dans un tel état il lui fallait bien de tel propos.
Entre un maire qui a eut des propos injurieux et un coq qui lui avait dit qui il y avait eut une cassure, la rousse avait beau se rappelait tous ses mots, elle n'arrivait pas à comprendre les hommes....pourquoi tant de haine, car pour elle il ne pouvait en être autant, surtout après toutes ses explications et pourquoi elle devrait se justifier sur son comportement, après tout on devrait savoir l'apprécier tel qu'elle est et non pas la juger, mais cela elle le savait et son ami Pilou n'avait su que lui rappeler.

Le soir, elle passa à sa taverne, éspérant le croiser, mais il n'était pas pour cette fois là!
Elle était là à l'attendre, devant cette pinte et que ne fut pas sa surprise de voir Killi entrer, elle lui sourit, un sourire forcé, car oui la rousse avait sa fierté, celle qu'elle aurait fut un temps laissé de côté pour exploser, mais elle se voulait de changer.
Il lui expliqua lui aussi qu'il avait mal agit, prenant du recul et surtout de la réfléxion sur ses propos...enfin il avait compris et surtout les excuses de la rousse ne resteraient pas en vain!
Mais malgré tout, Kiki reste statique, froide, elle ne pouvait comprendre pourquoi il avait mis tant de temps et suite à cette discussion, il la raccompagna jusqu'à sa chambre et lui fit comprendre que cette soirée ou elle allait quitter Vannes, elle la passera seule dans son lit...cela lui montrait que son pardon n'était qu'éphémère.

Elle se réveilla seule dans son lit bien avant le soleil, ayant une fois de plus passé une nuit blanche, c'est donc aux aurores qu'elle se rendit sur les quais, retrouvant le navire, elle monta sur la passerelle, se retournant juste un instant et se disant qu'elle reviendrait pour lui, cette ami qui avait su l'écouter et la soutenir, celui qui lui avait fait confiance pour lui attribuer la place de tavernière.

Une fois à bord, elle alla rejoindre le capitaine dans sa vigie, celui ci lui proposa le rôle de mousse et elle accepta, après tout il lui faudrait bien apprendre et il fallait bien commencer par cette place....car oui la rouquine voulait avoir un jour son propre navire et vaguer vers d'autres horizons.

A bord il y avait Alan, un breton qu'elle avait connu sur Vannes, un aventurier tout comme elle fut à un moment, un homme qui avait soif d'aventures, cela lui faisait penser à elle, elle aurait aimé partager cela avec lui, mais à un moment il faut aussi se poser et passer à autre chose, en tout cas il était de très bonne compagnie et c'était pour lui son premier baptême sur les mers et ça la faisait sourire...un sourire perdu depuis deux jours et des rires qui revenaient grâce à lui.
Ce court voyage allait être l'occasion de faire sa connaissance et surtout d'apprendre à ce connaitre.
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Killijo_de_denere
Il avait lu et relu son courrier d'excuses. Il était furieux après elle, il détestait les scènes publiques et son attitude en taverne l'avait mis hors de lui. Il ne voulait point que tout ceci arrive aux oreilles de sa fille Atthénaïs et encore moins à celles d'Annelyse. Il y avait déjà bien assez à raconter sur leurs aventures, à travers la Bretagne et à Vannes... Il aurait du mal à leur faire passer qu'elle n'était que sa garde du corps. Elle gardait son corps de manière très très privée, ce qui lui donnait régulièrement envie de se mettre en danger pour qu'elle le protège de ses divines courbes. Mais... Certains pensaient qu'ils étaient en couple. Il est vrai que leur attitude parfois, portait à confusion. Mais elle était sa garde du corps, elle le lui rappelait assez.

Quand elle avait voulu tout savoir, sur ses relations, savoir qui il fréquentait, être présentée aux personnes en question, il avait refusé tout de go. Elle voulait le protéger, il le comprenait, mais il ne pouvait la laisser avoir connaissance de toutes ses activités et de toutes ses visites. Il lui arrivait d'avoir des rendez-vous très privés avec des dames officiellement vertueuses et donnant même l'image modèle des femmes à suivre. Elles étaient mariées, avaient des réputations à sauvegarder. Il leur avait promis la plus grande discrétion. Il ne pouvait courir ce risque. Il ne voulait point non plus qu'elle soit présente lorsqu'il se trouvait avec Fibi. Il gardait son amitié avec cette dernière dans un écrin très précieux. Ce lien que personne ne comprenait, ne pouvait être partagé avec d'autres. Il restait jaloux de ces soirées qu'il passait avec elle, seuls au monde contre tous qui leur prêtaient une liaison comme il semblait en avoir avec d'autres. Il savait les risques de dispute qu'elle encourrait en fréquentant un homme comme lui. Elle était fiancée, juge et droite. Quand à lui... Il collectionnait les aventures et les femmes. Mais ils étaient amis et très proches, prouvant ainsi que les contraires s'attirent. Chaque moment passé ensemble ne pouvait être partagé, personne ne les comprenait et nul n'avait besoin d'entendre ce qu'ils avaient à se raconter. Leur passé et leurs confidences n'appartenaient qu'à eux. Avec elle, Killi se débarrassait de son manteau de séducteur pour montrer une facette que peu d'entre elles avaient entr'aperçu. Même si les mauvaises langues disaient que tout le monde terminait nu dans cette affaire. Et pas au sens figuré...

Il ne pouvait laisser Kiki le surveiller comme elle le voulait. Il ne supportait aucune entrave, sa peur viscérale des liens le faisaient fuir dès qu'il entendait parler d'un engagement écrit. Il lui avait ressorti cette histoire de contrat qu'il ne signerait jamais, et le fait qu'elle ne pouvait lui demander de le suivre partout, tout le temps. Il ne pouvait ni ne voulait avoir une femme attachée au moindre de ses pas, si belle et si désirable fut-elle. Il ne l'accompagnerait point en voyage. Il ne pouvait oublier cette obligation qu'elle lui imposait, par la porte ou la fenêtre. Il avait beaucoup réfléchi alors qu'il était à la mine, allant lui-même prendre les outils, parce qu'il avait besoin de penser et de sentir la matière céder sous son poing. Il avait repensé à sa lettre, voyant qu'elle était sincèrement désolée. Elle semblait vraiment regretter cette attitude qu'elle avait eue. Et lui avait tenté de lui expliquer et de lui faire comprendre qu'il ne pouvait rien faire de plus. Il était resté dans son coin pendant quelques temps, profitant aussi de la présence de son amie et lui consacrant la majorité de son temps libre si ce n'est tout son temps. Du coup, il en avait oublié de répondre à sa Rousse. La pauvre avait dû croire qu'il lui en voulait toujours et qu'il l'évitait en représailles de leur dispute. Même pas. A la réception de son deuxième courrier, il s'était décidé à lui écrire mais en cherchant une taverne où s'installer, il avait vu qu'elle était à sa place de tavernière. Autant y aller directement. Sauf qu'il était resté dans son coin, à attendre. Eviter le conflit. Sa deuxième hantise. Ils avaient fini par parler, mais le ressentiment était toujours présent. Elle avait cassé quelque chose avec ses histoires. Ce contrat dont il ne voulait point, ces attachements à toujours lui rappeler qu'elle était son employée... Il avait l'impression qu'il lui devait quelque chose. Il n'aimait point cette relation qu'elle tentait de mettre en place. Ils avaient démarré sous le signe de la liberté et de l'amusement, il entendait bien continuer. Il l'avait raccompagnée à sa chambre, mais n'était point resté. Il lui semblait qu'elle aurait exigé plus encore après. Il ne voulait plus de disputes, plus d'attentes déçues, et pourtant, ce soir, il savait qu'elle aurait voulu plus. Il l'attendrait donc au port lorsqu'elle rentrerait. Point par devoir, mais parce qu'il avait envie de la voir. Retrouver cette complicité qu'ils avaient perdue.
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Chez moi
Kiki9...
Sur la mer océane prés de la cote Poitevine.

Elle avait embarqué avec une journée de retard sur le bateau.
Elle se retrouvait seule femme à bord en compagnie de deux hommes, Killi n'ayant voulu la suivre après leur dispute, peut être que cela l'arrangeait et que c'était pour lui une bonne excuse pour ne pas venir...il est si facile de faire des promesses!
Alan cette homme se dévoilait au fil de ce périple en mer, tous les deux se rapprochaient, mais la rousse lui faisait comprendre qu'il ne devait pas s'attacher, elle aimait cette liberté qui pour le moment lui plaisait et la laissait à ses charmes, elle lui avait dit de ne pas abandonner pour elle son projet de ce rendre à Bordeaux et surtout ils allaient pouvoir mieux se redécouvrir à Vannes.
Ils s'étaient nais en moins promis une chose, celle de s'écrire et se raconter leur périple.
La rousse aimait en lui cette douceur qui était toute contraire à celle du capitaine, qu'elle préférait éviter pour le moment et sur La Rochelle elle devait retrouver un jeune homme, qui bien sur la suivrait jusqu'à Vannes, ce jeune homme a qui elle avait retiré sa virginité.

Le voyage se passait à merveille, le port de La Rochelle était à vue sur le pont du navire, sauf que l'accostage depuis deux jours ne se faisait pas, la rouquine craignait le manque de place.
Alors qu'elle se tenait là sur le pont, une mouette s'était posée, lui amenant une missive, elle la prit pour la lire, ne s'attendant pas du tout à ce que se soit Eme qui lui écrive, il était parti sans un au revoir, sans un mot.



Expéditeur : Emerye
Date d'envoi : 31/05/1462 - 14:09:23
Titre : Hum
Bonjour Kiki,

Je voulais m'excuser tout d'abord d'être parti sans avoir pu te dire un petit au revoir et à bientôt. Je ne t'ai pas vu et je n'ai pas pu te le dire et j'en suis désolé. Je ne voulais pas partir en voleur. Et tu me manque tu sais ?

Sinon, je voulais te dire, je suis à Rennes en ce moment et je viens de voir ton ami. Ce charmant, ou pas, Killi est en compagnie d'une femme que je n'ai pas rencontrée encore. Il l'a nomme Meleann je crois. Je pensais qu'ilk devais t'attendre à Vannes pour ton retour ?

Donne moi de tes nouvelles,

Emerye


Le début lui plaisait, il s'excusait pour ne pas l'avoir embrassé sur la joue avant son départ, Eme était devenu un ami, il n'y avait pas plus entre les deux compères, celui ci devant se marier, il lui manquait aussi, elle aimait ses moments de fou rire et de paries fou entre eux, mais la suite lui fit de suite retirer le sourire qui s'était dessiné sur ses lèvres, décidément le coq la prenait vraiment pour sa dernière poule, en effet il lui avait promis qu'à son retour il serait sur le port à l'attendre, des promesses en l'air, elle en avait bien l'habitude, bien sur pour une de ses poulettes par dessus le marché, elle n'était point jalouse, car elle ne s'attachait à personne, son cœur était de pierre, mais elle avait sa fierté et elle n'aimait point être prise pour une imbécile.
Elle l'aurait certainement mieux pris si il lui avait écrit, mais elle allait par contre, elle lui écrire et faire comme si elle n'en savait rien.
Elle se dirigea donc vers sa cabine afin de prendre des parchemins et son fusain pour répondre à Eme et surtout écrire à celui qui l'avait prise pour une imbécile.



Bien le bon jour Eme,

Je suis touchée par tes excuses, car oui, cela m'a un peu embêté que tu partes comme un voleur sans mot dire.

J'espére que pour toi tout se passe bien avec ta compagne, je ne comprend pas trop sa jalousie, mais bon que veux tu, je serais toujours jalousée par certaines femmes.
Moi je devrais arriver à bon port pour pouvoir enfin récupérer tous mes biens, le port est à vue mais l'accostage ce fait pas, le chef de port a du s'enivrer et nous oublier ou alors il n'y a pas de place pour nous à quai.

Je suis par contre du moins surprise en quelque sorte par tes mots sur Killi, mais plus rien ne m'étonne sur les promesses, ma fois une nouvelle poulette doit bien l'occuper et comme on dit quand le chat n'est pas là les souris dansent.

Je t'embrasse tendrement et je te dis à très vite pour d'autres fou rire.

Kiki.


Puis une pour ce cher coq....



Bien le bon jour Killi,

Je vous envoie de mes nouvelles sur le navire, nous attendons de pouvoir accoster depuis deux jours, éspérant vu l'attente qu'il y ai de la place pour nous.

Le voyage s'est bien passé, les vents ont été favorable, Alan est de bonne compagnie, je lui raconte mes aventures, le laissant un peu rêveur au vue de ses futur expéditions.
Et vous dites moi, votre séjour sans moi à Vannes n'est pas trop difficile?
C'est vraie que nous nous sommes laissés sur un goût amère, mais au fond de moi je sais que nos retrouvailles n'en seront que meilleur, comme vous me l'avait promis, j'ai hâte de vous retrouver au port, même si vous n'avez pu venir pour m'accompagner comme promis et je puis le comprendre avec cette dispute fâcheuse, vous serez là comme promis à mon retour et nous pourrons savourer nos retrouvailles.

Bien à vous mon cher et à très vite.

Kiki.


Elle ne put qu'avoir un sourire amère à cette missive, attendant bien l'excuse qu'il allait fournir.
Killijo_de_denere
Du fond de sa taverne à Rennes, Killi avait reçu la missive de Kiki. Il avait entendu parler d'histoires, de différentes choses à son propos, mais il ne voulait point prendre parti. Il avait pris conseil auprès de son amie Nena. Ils avaient pris l'habitude de se confier mutuellement depuis ce voyage qu'ils avaient fait en Poitou. Elle lui avait conseillé l'honnêteté. Laquelle ? Devait-il lui dire qu'il l'avait oubliée parce qu'il avait suivie Meleann ? Il savait que cela viendrait à ses oreilles, les gens parlent. Ils connaissaient la nature de leur relation et se feraient un malin plaisir que d'aller lui raconter ce qu'il se passait ailleurs.

Après un moment de réflection, il avait pris la plume et avait décidé d'écrire à Kiki. Il avait écrit quelques brouillons, mais finalement, il avait réussi à lui écrire une lettre.

Citation:
Chère amie,

Quel plaisir d'avoir de vos nouvelles. Je constate que vous n'êtes point partie seule et que vous ne vous ennuyez point.

J'ai choisi de ne point vous accompagner par choix. Nous nous sommes trop disputés ces derniers temps et je craignais si nous avions une nouvelle dispute sur le trajet, que vous décidiez finalement de rester à La Rochelle. Je crois que ces derniers temps, nos attentes mutuelles divergent. Mais je ne veux point en parler par courrier car cela pourrait être mal interprété alors que ce n'est point mon but. J'aimerais comme vous retrouver la douceur de nos débuts. Je ne doute point que nous y parviendrons.

Je ne serais point présent au port comme je vous l'avais promis et j'en suis désolé. Comme vous le savez, je ne planifie point mes semaines à l'avance, et l'arrivée annoncée fut plus rapide que prévu. Je me suis laissé entraîner dans le mouvement et j'ai oublié de vous en informer. Je crois que vous me connaissez assez maintenant que cela fut fait sans méchanceté aucune.

Je préfère vous l'annoncer moi-même, mais les gens parlent et se nourrissent de cancans. je me doute que vous serez fâchée, car vous êtes soucieuse de ma sécurité. Nous sommes actuellement à Rennes, vous pourriez nous rejoindre, si vous le souhaitez. Mais pas parce que vous y êtes obligée, juste parce que vous le voulez. Ou pas.

A très vite,

Killi


Il n'avait plus eu de nouvelles. pas de réponse, rien. Il se doutait qu'elle était fâchée contre lui. Ils s'éloignaient l'un de l'autre doucement mais sûrement. Il espérait simplement qu'il n'y aurait plus de disputes. Il avait quitté Rennes aussi discrètement qu'il était arrivé, suivant Meleann, inquiet pour sa santé. Il ne voulait point la laisser seule. Surtout après l'avoir retrouvée. Après tout ce temps.

Il ne vit que peu la suite de leur voyage, il tomba malade et son valet dû s'occuper de lui. Il passa le plus clair de son temps au lit, à agoniser. La dame Annesolenn l'avait bien conseillé. Il avait réussi à reprendre des forces. Pas assez néanmoins pour s'apercevoir qu'Aloïs avait pris la responsabilité de l'emmener à Fougères pour qu'il retrouve celle qu'il appelait dans son sommeil.
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Chez moi
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