Killijo_de_denere
- Allons les gars, dépêchez-vous ! Ca traîne !
Il frappe dans ses mains pour les activer.
- Une prime si vous avez fini ce soir !
Il tourne et retourne, empêchant parfois les ouvriers de travailler car il veut aussi examiner leur manière de travailler le bois ou le fer. Il a été forgeron dans une vie antérieure, à Angers, il y a bien longtemps, et va critiquer telle ou telle partie liant les différentes parties de cette lice spéciale.
- Aloïs ! Il faut que rien ne coule, n'oublie pas, la boue doit rester DANS la lice. Et la baignoire, est-elle prête ? Vous aurez assez de seaux pour la remplir rapidement ?
Aloïs court dans tous les sens, responsable de la précieuse lice. Il aurait préféré rester au domaine, mais le maître en a décidé autrement. Ce qu'il envie le César... A garder une entrée à son aise, sans pression... Il a compté les seaux, tout va bien, normalement, les servantes sont synchronisées de telle manière à ce que la dame n'ait qu'à entrer dans la baignoire dès le combat terminé. Le plus dur a été de trouver une baignoire assez grande pour contenir deux personnes, notamment un homme de la taille du maître. Mais il a réussi. Parfois, il se dit qu'Aristote aime ce diacre atypique et lui donne toujours la possibilité de réaliser ses folies. Il a réussi à faire patienter le maître en lui expliquant que le forgeron a encore besoin de materiaux pour agrandir sa précieuse baignoire, utilisant celle qu'il avait fait réaliser lors de son arrivée à vannes quelques mois plus tôt.
Le coq se tient debout, les bras croisés avec un air méchant, laissant les serviteurs déverser la boue qu'ils sont allés chercher près de la plage de Vannes. Il reste beaucoup de sable, mais le calcul mathématique fait par le coq a permis que la boue soit majoritaire dans cet étrange mélange. Son adversaire spéciale va certainement arriver bientôt. Il attend, tentant de se concentrer. Penser à l'enjeu de leur pari... Non... penser à l'enduire de miel n'est peut être pas la meilleure idée. La voir arriver vêtue de haillons, quelques morceaux de tissus élimés sur cette peau de porcelaine... Le maigre tissu qui couvre la seule partie qui doit être couverte menace déjà de tomber. Penser à... Sa mère ! Si elle le voyait ainsi, à moitié nu, attendant debout d'affronter une femme dans une lice de boue... Eh bien voilà comment se faire rafraîchir les idées...
Y aurait-il des admiratrices pour venir les acclamer ? Bienvenu au choc des titans ou quand deux libertins se défient. L' oeil de coq tigré l'attendait, la cherchait à l'orée de cette forêt où ils n'attireraient point trop de regards. Elle allait voir de quel bois le coq se chauffait.
Va la chercher, Aloïs, elle doit être prête. Prends une cape aussi, il ne faudrait point que la ville la voit se promener ainsi.
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Chez moi
Il frappe dans ses mains pour les activer.
- Une prime si vous avez fini ce soir !
Il tourne et retourne, empêchant parfois les ouvriers de travailler car il veut aussi examiner leur manière de travailler le bois ou le fer. Il a été forgeron dans une vie antérieure, à Angers, il y a bien longtemps, et va critiquer telle ou telle partie liant les différentes parties de cette lice spéciale.
- Aloïs ! Il faut que rien ne coule, n'oublie pas, la boue doit rester DANS la lice. Et la baignoire, est-elle prête ? Vous aurez assez de seaux pour la remplir rapidement ?
Aloïs court dans tous les sens, responsable de la précieuse lice. Il aurait préféré rester au domaine, mais le maître en a décidé autrement. Ce qu'il envie le César... A garder une entrée à son aise, sans pression... Il a compté les seaux, tout va bien, normalement, les servantes sont synchronisées de telle manière à ce que la dame n'ait qu'à entrer dans la baignoire dès le combat terminé. Le plus dur a été de trouver une baignoire assez grande pour contenir deux personnes, notamment un homme de la taille du maître. Mais il a réussi. Parfois, il se dit qu'Aristote aime ce diacre atypique et lui donne toujours la possibilité de réaliser ses folies. Il a réussi à faire patienter le maître en lui expliquant que le forgeron a encore besoin de materiaux pour agrandir sa précieuse baignoire, utilisant celle qu'il avait fait réaliser lors de son arrivée à vannes quelques mois plus tôt.
Le coq se tient debout, les bras croisés avec un air méchant, laissant les serviteurs déverser la boue qu'ils sont allés chercher près de la plage de Vannes. Il reste beaucoup de sable, mais le calcul mathématique fait par le coq a permis que la boue soit majoritaire dans cet étrange mélange. Son adversaire spéciale va certainement arriver bientôt. Il attend, tentant de se concentrer. Penser à l'enjeu de leur pari... Non... penser à l'enduire de miel n'est peut être pas la meilleure idée. La voir arriver vêtue de haillons, quelques morceaux de tissus élimés sur cette peau de porcelaine... Le maigre tissu qui couvre la seule partie qui doit être couverte menace déjà de tomber. Penser à... Sa mère ! Si elle le voyait ainsi, à moitié nu, attendant debout d'affronter une femme dans une lice de boue... Eh bien voilà comment se faire rafraîchir les idées...
Y aurait-il des admiratrices pour venir les acclamer ? Bienvenu au choc des titans ou quand deux libertins se défient. L' oeil de coq tigré l'attendait, la cherchait à l'orée de cette forêt où ils n'attireraient point trop de regards. Elle allait voir de quel bois le coq se chauffait.
Va la chercher, Aloïs, elle doit être prête. Prends une cape aussi, il ne faudrait point que la ville la voit se promener ainsi.
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Chez moi