[RP]Guilde des Compagnons de Breizh

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Yris entendit Rokisel venir dans le tout nouveau bureau de recrutement de la guilde. Elle demandait à fanchon son aide de lui lire les demandes de recrutement, car oui il y avait des demandes

- Demat Rokisel, je suis contente que vous soyez venu. Nous allons pouvoir discuter tous les deux de ce projet qui ne l'ai plus d'ailleurs.
J'entends bien toutes vos interrogations, mais il me semble que vous n'ayez pas compris le pourquoi et le comment de cette guilde.

Elle marqua une pose.

- heu.. prenez une chaise ca risque d'être un peu long. sourit-elle. Et prenez deux chopes et une bouteille par la même occasion.

Alors déjà je peux vous dire que la guilde comporte 20 compagnons à ce jour.

Cette idée de guilde est venue suite au projet que la Duchesse Chimera a mis en place voici maintenant 15 jours à la Table Ronde avec les maires. certains ont répondu présents d'autres non, c'était leur choix.

Mais puisque vous me parlez plus du bois prenons le bois .

La semaine dernière, 6 compagnons ont coupé 112 bois qu'ils ont revenu intégralement à la mairie de Rohan qui les a revendus au duché pour le redistribuer aux autres villes.

après 15 jours d'essais avec les mairies, nous avons constaté un manque de volontaires pour le poisson, les fruits et concernant le bois, à Vannes qui n'a pas participé au projet.

Il faut savoir Rokisel , mais celà vous ne pouvez pas le savoir, puisque celà s'est discuté à la Table Ronde qu'une des deux mairies forestières a fait blocage de mettre en prêt des haches dans sa ville car les haches demandent beaucoup de frais d’entretien. Là je ne vous apprends rien vous vous rendez bien compte pour Rohan.

Donc imaginez si toutes les villes décident de faire blocage? celà entraînerait automatiquement des pénuries pour les autres villes.

La guilde est là en soutien envers les villes. Le poisson pêché par les compagnons sédentaire et itinérant sera revendu aux maires où il a été pêché.

je prends un exemple:

le Maire de Tréguier nous annonce que peu de pêcheurs vont à la pêche donc ne peut pas vendre du poisson au duché. Ce qui veut dire qu'il n'y a peu de poisson pour les bretons ? vous me suivez toujours?

Et bien l'équipe itinérante se rendra à Tréguier pour pêcher et revendre le poisson au maire de Tréguier qui le revendra au duché.

les fruits récoltés seront revendus aux maires où les fruits ont été récoltés.

Pareil pour le bois. La plupart des bûcherons ont leur haches et coupent le bois soit pour eux même soit pour faire profit ailleurs .
Les compagnons qui couperont du bois revendra la totalité de leur coupe aux mairies. Et si des maires s'opposent à l'achat des ressources, ces ressources seront d'une façon ou d'une autres revendu au duché pour les autres villes.

Puis se souvient de se que Rokisel avait dit sur le nombre de stères par semaine

La mairie de Rohan vend généralement 100 stères par semaine au duché en temps normal.
Moi même lorsque je fus maire de Rohan, grace au concours, Rohan avait réussi à vendre plus de 190 stères de bois.

Grâce aux compagnons et aux volontaires cette semaine Rohan a vendu 230 Stères de Bois au duché qui sont redistribués aux autres villes.

Le duché ne garde pas le bois en stock, il le redistribue.

Ensuite vous me dites

La Guilde comporte des personnes volontaires, un planning est élaboré en fonction des envies des personnes, rien n'est imposé. Chacun s'inscrit au planning selon ses envies.

Vous avez des personnes qui aiment pêcher et ont envie de faire que ca. et bien ils pêcheront. Si ils ont envie de rester dans leur échoppe ils resteront dans leur échoppe, ils ont envie d'aller à la mine , ils vont à la mine... ainsi de suite

d'autres c'est les fruits , et d'autres c'est le bois.

La Guilde n'est pas là pour faire de la politique,elle ne se présentera jamais aux élections ducales sous son propre nom.

Elle est là pour pallier à un manque de volontaires dans toute la Bretagne.

Mon objectif personnel c'est zéro pénurie en Bretagne.

Elle marqua un pause ne pouvant voir la tête qu'il faisait ..
- heu.. Rokisel vous êtes toujours avec moi?
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Yris resta interloquer ... mais qu'est ce qu'il n'a pas comprit ...elle réfléchit un instant

je ne soutiens pas ce projet , puisque c'est moi qui le lance ... et qu'est ce que le fait que je sois de Rohan perturberai la Guilde ? heu.. je n'arrive pas à comprendre ce qu'il ne comprend, il y a quelques chose qui m'échappe là...
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Yris sourit, sentant Rokisel satisfait.

Et oui qui dit déplacement dit forcément peuplement dans une ville et donc consommation en nourriture et surtout en boisson pour certains..Car les compagnons restent 1 semaine dans une ville.
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Après avoir erré du côté des stands des élections, portant toujours sa jupette Ecossaise (un défi est un défi, quand on a topé, on ne recule pas, même si on a bu plus de bières qu’un corps normal peut en contenir), Killi se promenait dans la ville, il avait trouvé le bureau de recrutement des compagnons Breizh. Il croisa un homme qui sortait et entra avec un grand sourire. On fait ce qu’on peut pour masquer une gueule de bois carabinée. Fêter des retrouvailles en taverne, c’est bien. Se laisser entraîner à boire, c’est mal. M’enfin, même à Angers lorsqu’il était maire, il allait voir Fibi et il s’en mettait quelques-unes derrière la cravate. Ici, il n’était pas grand chose, certaines diraient qu’il excellait dans ce qu’il faisait, d’autres diraient qu’il ferait mieux de se ranger mais tout coq qui se respecte se doit d’avoir un poulailler. Fourni pour la variété, c’est mieux. C’est ainsi qu’il allait à la compagnie, pour aider son duché, bien sûr ! Il salua la damoiselle Ysis et Hoel qui réclamait déjà à boire.

Ohé de la compagnie* ! Je vois qu’elle commence à recruter d’autres personnes ! Z’avez des nouveaux membres ?

Il avança précautionneusement, devant à la fois s’occuper de ce troupeau de chevaux lancés au galop dans sa tête et de cette jupette qui se levait au moindre coup de vent, même si elle était plus lourde que les jupons classiques. Non pas qu’il en portait d’ordinaire, mais il avait une certaine dextérité à soulever un grand nombre de jupons aussi discrètement que possible pour caresser une jambe, une cuisse, et plus si affinités. Il avait attrapé un tabouret et avançait pour s’installer près de la damoiselle, étant déjà membre et futur tavernier.

Dites-moi, j’ai bien une taverne du côté de Vannes, mais il me semble qu’une taverne proche de ce bureau serait plus pratique. On pourrait aussi lui prévoir des chambres, non ? Ainsi, les compagnons pourraient se reposer si besoin.

Il la regardait avec ses petits yeux, tentant de masquer cette nuit difficile qu’il avait passée sur le tapis, parce qu’il n’avait pas réussi à atteindre son lit dans un premier temps.

Croyez qu’on pourra aussi demander aux cueilleurs de ramener des plantes pour la confection de tisanes de lendemain de fête difficiles ?

Regardant Hoel et Ysis, il sortit une bouteille de sa besace pour en servir un verre à tous. Il faut soigner le mal par le mal.

*Quand on a une gueule de bois, on fait des vannes pourries
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Chez moi

Que lui répondre ? Je vais cuver dans un coin après avoir montré à Fibi que j'ai réalisé son défi. Puis, si elle le propose, j'irais soigner le mal par le mal avec elle en taverne, en nous racontant nos derniers aventures pendant ce temps trop long où nous ne nous sommes pas vus. Mais mieux valait éviter d'en ajouter et rester sur ce registre bien sage où il était membre de la compagnie et où il envoyait son valet, Aloïs, celui qui plaisait tant à Kiki, chaque matin, quérir une hache, et couper du bois pour... la mairie ? Le duché ? Il n'en avait cure, il se contentait de faire les comptes et de remonter les quantités accumulées régulièrement à la duchesse. Il lui répondit donc simplement.

Je vais rester sur Vannes quelques temps, mon amie Fibi est venue me rendre visite, donc, je vais profiter pour amasser autant de bois que je peux ici.

Il ne connaissait point encore Rennes, il n'avait point visité ce village. Faire un peu la conversation avec ce mal de crâne carabiné ? Comment faire partir cette armée de chevaux de sa tête ? Il avait servi un verre, mais personne ne semblait y toucher. Il attrapa le sien et le vida cul sec. Un peu de fierté, ne pas montrer à Fibi qu'il aurait bien pleuré après sa mère tant il se sentait malade aujourd'hui. Le traitement commençait. Docteur Killi à votre écoute...

Alors buvons à Rennes ! Et à cette belle compagnie qui a de beaux jours devant elle !
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Chez moi

Elle ouvrit un oeil, puis l'autre , une lumière éblouissante blanche . Elle se redressa, s'assit pour dire finalement :

- ah ben non, je ne vois toujours pas ... puis rit aux éclats..
Quelle chute ! c'était rigolo ..

Fanchon tétanisée aida Yris à se relever.

- - vous êtes pô drole madame ...

- tu as raison Fanchon , je ne suis pas drôle, mais dans ce monde non plus certains ne le sont pas alors essayons d'aller mettre un peu d'ambiance dans cette Bretagne brumeuse...
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[Rennes]

Pourquoi j'ai accepté ça ? Me rappelle même plus comment on fait... C'aurait été une confession encore, mais là... Pffff

Aloïs se tenait en bas, avec son panier, attendant que le maître lui envoie les fruits qu'il cueillait. Il avait insisté pour monter lui-même. Il avait besoin d'exercice, avait-il dit. Il était perché sur son échelle, à maugréer des trucs qu'il ne comprenait pas, mais bon, il ne prenait point parti. Le valet avait appris à se tenir à carreau et ne point interférer dans la vie du maître. Il appliquait la politique des trois sages, il n'entendait rien, il ne voyait rien, il ne disait rien. Ce qui lui valait pour l'instant une tranquilité relative, selon les humeurs et ordres du maître.

Crac !

Le maître n'avait rien entendu, occupé à marmonner dans son coin.

Des lettres... Toujours des lettres pour expliquer. Y'a rien à dire ! Pas mariés !

Killijo cherchait des fruits dans l'arbre, accroché à une branche solide. Il avait réussi à trouver une magnifique pomme et en voyait une autre un peu plus loin. Il s'avançait en douceur pour l'aller trouver, la main tendue vers le fruit.

Craaac !

Aloïs entendait encore un craquement, ça ne semblait plus venir de l'arbre dans lequel le maître était occupé. C'était l'échelle ? Il regarda avec attention, cherchant s'il y avait un endroit qui lâchait. Il avait utilisé cette échelle plusieurs fois, et il n'avait pas eu de problème. Il osa un

Maître ? Tout va bien ?

T'occupe pas Aloïs ! Je sais encore cueillir des pommes !

Il la tenait, la jolie pomme, bien rouge, bien brillante. Il ramena son bras vers lui, la regardant presque tendrement. Elle allait faire belle impression dans son panier.

Craaaaaaaaaaaaac !

Le voilà qui descendit plus vite qu'il n'est monté, l'échelle s'était ouverte en deux.

Nom de dieu de bon sang de bois d'échelle de mer** ! Qu'est-ce qui m'a foutu ...

Il était assis, la pomme avait éclaté dans sa main. Le valet avait décampé loin, avec son panier. Il craignait en entendant les jurons de recevoir aussi sa volée de bois vert. Il avait voulu le prévenir, mais...

Killi s'essuya la main sur la chemise, énervé. Comment était-ce possible ? Le bois était vermoulu ? Il cherchait Alois, son morceau d'échelle à la main. Il était si énervé qu'il lui aurait bien cassé sur le dos. Le bougre le savait.

Aloïs ! Bougre d'orchidoclaste* ! Où te caches-tu ?

En cherchant son valet, il entendit des cris d'une femme en panique. Il s'approcha de la provenance des cris et vit une femme qui relevait Yris, la fondatrice des Compagnons. Il alla à leur rencontre et prit le bras d'Yris.

Demat Yris, êtes-vous blessée ? Tout va bien ?

Il tenait toujours son morceau d'échelle dans l'autre main. Il vit des morceaux d'échelle épars sur le sol.

Vous aussi vous avez cassé votre échelle ?


*casse-c***
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Chez moi

Yris partie avec sa servante, voici que le Killi se retrouve seul avec sa cousine, la chemise sale, le séant abîmé et la fierté cabossée. Il lui sourit et lui tend le bras.

Comment te refuser un petit moment avec toi, ma chère cousine ?

Il s'avance avec elle, cherchant à trouver le petit endroit de rêve où elle veut s'installer. Il se penche vers elle pour lui murmurer.

En espérant que cette fois-ci, nous ne serons point interrompus.

Il profite pour trouver un coin un peu plus reculé, où il a déjà eu l'occasion de se retrouver en toute tranquilité, pendant qu'Aloïs cueillait plus loin. Il surveillait en même temps si le mari n'arrivait point et pouvait donner l'alerte. Il avance doucement avec sa cousine, profitant du soleil qui leur caresse la peau.

As-tu tout prévu ma douce ? Couverture et tout le nécessaire ? Nous pourrions faire une sieste par la suite. Je n'ai plus d'échelle, je ne puis plus cueillir.

Un nouveau sourire, une pause. Il la regarde, l'interrogeant des yeux pour savoir si l'endroit lui convient.
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Chez moi

Il se relève avec des airs de pucelle offusquée tandis qu'elle se moque de lui. Il regarde les braies en question, mais il n'y voir rien à redire, à part qu'elles sont bonnes à jeter et qu'il va pouvoir s'en faire coudre d'autres. Il palpe un peu, pour vérifier un détail quand il sent sa peau, à un endroit où il devrait y avoir du tissu... Ah... Il la regarde, suspicieux.

Et tu ne m'en as rien dit... Ce n'est point digne de toi, Soldate.

Il ne sait plus que faire... Il ne peut point se promener avec des braies trouées. Il s'assied tout de même à ses côtés, la laissant à son hilarité. Puis il lui demande

As-tu des notions de couture pour rattraper cela ?
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Chez moi

Il n'a point le temps de comprendre qu'il se retrouve sans braies. Mais que va-t-elle faire ? Pas si vite ! Il s'assied, laissant la jeune fille faire, se demandant ce qu'elle va faire. Elle rit toujours, il s'attend à un mauvais coup. Il a déjà compris depuis un moment que sous ses dehors de jeune fille sérieuse, elle est une jolie cachotière. Trop jolie pour être honnête. Et voilà qu'en plus, il lui apprend les hommes... L'élève veut déjà dépasser le maître... Elle examine la pièce, il espère qu'elle va pouvoir y faire quelque chose, il ne voudrait point rentrer en chemise à son domicile.

Tu crois que... Mais ! Liz, que fais-tu ?

Il se relève d'un bond, la chemise lui tombant aux genoux. Il regarde ses braies qui partent dans l'eau, emportées par le courant.

Tu mériterais une fessée, Soldate. Attention à toi... Tu pousses le bouchon un peu loin !
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Chez moi

Regardant la pomme après qu'elle ait pleuré de rire, Killi oscille entre la réprimande et a dispute. Il n'aime point être mis en situation de faiblesse ainsi, encore moins devant une femme, qui plus est, sa cousine. Surtout lorsqu'il est sensé l'éduquer. Quel tableau doit-il lui donner après ce dîner où elle le voyait sous son meilleur jour ? Elle s'est adoucie, mais est-ce une manoeuvre pour éviter la fessée ? Il se demande si elle est aussi manipulatrice. Il la regarde, avec ses petits yeux, son air mignon qui le fait craquer.

Je te remercie ma belle, mais je préfèrerais une bonne tranche de pain ou un morceau de viande si tu as cela dans ton panier. Qu'as-tu apporté de bon ?

Il préfère oublier l'épisode des braies pour l'instant. Il n'est point vraiment en position de la ramener aujourd'hui. Il va déjà devoir envoyer Aloïs lui chercher une paire de braies. S'il le retrouve. Enfin, ce sera pour plus tard. Il sourit à sa cousine avec un air gourmand, attendant qu'elle sorte les victuailles de son panier.

Ce n'est point avec l'objet de ma cueillette que nous allons nous nourrir aujourd'hui.
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Chez moi

Il prend le pain et mange la tranche de bon appétit. Il tient la cuisse de poulet de l'autre main, attendant tranquillement de lui faire son sort. Il regarde sa cousine continuer à le servir, un verre de vin, il attend l'autre verre pour pouvoir trinquer, mais il ne vient point. Elle mange du raisin, tandis que lui... mange du pain et s'apprête à manger. Il regarde la cuisse de poulet et s'interrompt.

Mais... Tu as prévu ce repas juste pour toi ? Ma douce ! Il fallait me le dire, voyons !

Il regarde le restant de la tranche de pain qu'il a encore en main, d'un air un peu contrit. Pour le pain, eh bien... Tant pis. Il lui tend le poulet avec un sourire.

Prends le poulet, tu as besoin de forces.

Elle lui montre sa manche qui elle aussi a un accroc. Il rit et la regarde avec un air moqueur.

Je ne vais point te demander de me la recoudre, ou je finirais comme au jour de ma naissance.

Il la regarde avec un sourire enjôleur, se rapprochant d'elle sur la couverture.

Nous pourrions partager le vin si tu veux.

Il lui tend le verre.

A toi l'honneur, ma jolie cousine. Buvons à... A quoi buvons-nous ?
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Chez moi

Killi s’étonne un peu qu’elle ne veuille point manger. Que des fruits ? Qu’est-ce que cette lubie ? Bien sûr, elle préfère boire. Il devait y avoir du chouchenn dans le lait de sa nourrice. Il prend le verre, gardant toujours la cuisse de poulet à la main.

Attention, Soldate, il te faut te nourrir, ou tu rouleras sous la table comme la dernière fois. Je ne voudrais point avoir à te porter.

Il lui sourit.

Buvons au retour aux sources et aux retrouvailles familiales, chère cousine !

Il lui rend son sourire, s’enfilant une bonne lampée de vin, et s’en servant une autre. On va pas s’laisser déprimer tout de même ! Il ressert un verre et le tend à sa cousine qui joue avec sa chemise maintenant. Sans se méfier, il lui donnerait le bon dieu sans confession tout de suite, maintenant, à sa jolie cousine.

[quote=Liz]Dis-moi mon beau cousin... Que vas-tu faire te voilà déculotté et ta chemise est déchirée... Ce n’est guère décent.[/quote]

Elle est déjà en train d’agrandir le trou. Il regarde ce doigt qui s’amuse à le chatouiller, mangeant de l’autre main ce poulet. C’est qu’il s’fait faim quand même.

Ne te fatigues point ma jolie, je ne suis point chatouilleux. Puis je me suis retrouvé dans des situations bien plus délicates...

Il la regarde avec un air moqueur, jetant les os au loin et déposant le verre où il peut.

Mais peut-être l’es-tu, toi ?

Il s’amuse à la chatouiller en taquinant ses côtes sur le corsage, cherchant un endroit plus réceptif à ses gratouilles.
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Chez moi

Hum ! Un point faible ! C'est toujours bon à savoir et à retenir... Il se fait gourmander, mais il n'en a cure. Elle veut lui faire la morale, grand bien lui fasse. Elle veut reprendre le contrôle de la situation, la maligne... Il n'aurait pas fait mieux. Il est fier d'elle sur l'instant. Il ne lui en dira rien, mais elle arrive à bien retourner la situation, tout va bien. Il la regarde, profitant du spectacle de sa poitrine vue d'en bas, et prend un air faussement obéïssant.

Oui ma dame ! Bien ma dame !

Euh par contre, il doit continuer à manger pendant qu'elle va nager ? Il y a une partie qu'il n'a pas dû comprendre là... Il reste comme deux ronds de flan avec son panier encore bien plein et sa bouteille qui l'est bien moins tandis qu'elle est déjà dans l'eau. Il se lève d'un bond et retire sa chemise en entendant un nouveau craquement, mais dans l'état où elle est de toute manière, un peu plus un peu moins... Il court vers la rivière et y entre en criant

Allons soldate ! Du nerf ! Souquez ferme !

Il la rejoint en faisant attention de ne point glisser, manquerait plus que ça... Il arrive vers le milieu où il a assez d'eau pour nager et la rejoindre plus vite sans risque. Il tente même de l'attraper en plongeant rapidement pour un meilleur effet de surprise.
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Chez moi

Il arrive à ouvrir les yeux et voit ses jambes. Il s'y agrippe et les tient toujours en remontant pour la faire tomber. Il pousse un grand cri de victoire et la regarde avec un air triomphant.

Alors Moussaillon !

Il lui tend la main pour qu'elle puisse se relever, profitant par la même occasion du joli spectacle offert à ses yeux. Ah, si elle n'était pas sa jeune cousine... Il préfère choisir le jeu pour ne plus penser à cette jolie jeune fille, seul avec elle, dans un endroit calme et tranquille. Il l'asperge d'eau sans lui laisser le temps de réagir.
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Chez moi

Il ne voit plus qu'un dos, elle ne veut plus jouer ou il y est allé trop fort ? Emporté par le mouvement, il a peut être fait une attaque trop virulente. Il se rapproche doucement, cherchant à éviter une ruse toute féminine, mais non. Il l'entoure de ses bras, se collant contre son dos, il lui murmure.

Veux-tu que nous fassions la course, Soldate ? Tu l'as dit, il faut éliminer les excès.

Il l'embrasse sur la joue et se remet dans l'eau, laissant juste sa tête ressortir. Il a les bras bien écartés, prêt à démarrer la course.

Alors, prête à relever le défi ?

En prononçant ce mot magique, il espère lever la bouderie qu'il voit se profiler.
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Chez moi

Sa réaction ne se fait point attendre. Il a appuyé sur la corde sensible et s'en amuse. Il la trouve très mignonne lorsqu'il pique sa fierté. Elle part déjà en nageant comme une syrène alors qu'il n'a point donné le départ. Il regarde ses jambes quand il se rappelle que... Ah oui, nager, course, la suivre... Pfiou... Si on lui avait dit que cette journée de cueillette se déroulerait ainsi... Il part à la nage, tentant de la rattraper, mais elle a déjà une belle avance.

Hey Moussaillon ! On attend le signal de départ ! C'est quoi ces histoires là !

Mais elle n'en a cure, et elle va toujours plus loin. Quel spectacle vont-il donner, nageant nus dans la rivière... Si les pêcheurs les voient, si cela vient aux oreilles de la prévôte... Bref ! Il la rappelle

Liz ! On fait demi-tour, tu as gagné, ça va, allons nous sécher maintenant
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Chez moi

Allons nous sécher, tu ne peux point te baigner ainsi ! Si des pêcheurs te voient ?

Il la regarde dans les yeux, évitant le reste du spectacle car il ne saura retenir le coq en lui très longtemps. Ils sont seuls dans ce verger, nus ou presque... Il lui tend la main pour qu'ils remontent sur la rive à la couverture. Le mieux est de sécher, il la raccompagne et il ira boire à sa taverne. Retrouver des femmes accessibles, s'amuser, danser... Sans contrainte et juste pour le plaisir. Il regarde droit devant lui, cherchant la couverture des yeux et sa chemise. Plus de trace des braies. Tant pis, il rentrera sans-culotte.

Veux-tu te que je te sèche un peu ?
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Chez moi

Il rit tout en arrivant vers elle, déplumé, le bec fermé ou presque. Il voit qu'elle a déjà froid, mais elle semble préférer continuer à célébrer sa victoire. Il attrape la couverture qu'il secoue d'un grand geste et l'entoure doucement. Il lui frotte le dos alors qu'elle tient toujours sa chemise. Il est affairé à s'occuper d'elle, ne remarquant point qu'elle ne parle plus. Il lui claque une grosse bise sur la joue.

Tu as gagné ma grande et maintenant, tu peux remettre ta houpelande, je vais t'aider.

Il lui reprend la chemise des mains avec un sourire. Il est à peu près sec, la chemise absorbera le reste. il a déjà chevauché bien plus trempé que ça. Il prend la houpelande de Liz et lui tend, déjà mise dans le bon sens, prête à être enfilée et ajustée. Expert dans les vêtements, le coq. Enfilage et deshabillage en quelques secondes. Dans l'ordre ou le désordre.
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Chez moi

La houpelande enfilée, les lacets rattachés, il vérifie que l'ensemble soit harmonieux. Et que l'on ne voit point qu'elle vient de l'enlever. Simple question d'habitude. Il la serre contre lui et lui murmure à l'oreille

c'est un plaisir de te rendre heureuse, ma douce, même si cela me coûte un peu de fierté.

Il l'embrasse tendrement sur la joue et lui prend la main en s'inclinant avec l'allure d'un bossu qui vient chercher sa récompense.

Il faut reconnaître quand l'élève dépasse le maître.

Il se relève et l'entraîne par la main vers des groseillers, des framboisiers, des mûriers pour cueillir des fruits.

Allons chercher notre dessert ma douce.

A défaut d'avoir un autre dessert qui le tente bien plus, il appréciera les rondeurs d'une groseille ou le galbé d'une framboise.
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Chez moi

Quand elle ouvre les yeux, tout est noir et très étroit . Un peu inquiète, elle tente de se lever et elle comprend qu' elle a dormi avec une barque sur la tête. "

- Une barque ?? Mais? qu'est-ce que c'est que ce pays, débile où des barques apparaissent pendant la nuit, sur la tête des gens ?"

Une seule explication venait à Yris : quelque part ailleurs, une anti-barque a dû se matérialiser sur la tête de quelqu'un d'autre, afin que la quantité totale de barques soit conservée au passage de la nuit sur Rohan.

- Fanchon ?? Fanchon??
- mais madame , il fait nuit encore ! toute endormie à cette heure ci de la nuit.

- oui ben excuse moi mais enlève pour cette barque sur la tête ! elle me servira mieux à la pêche que de couvre-chef...

Fanchon regarda sa maîtresse avec un air étrange et approcha la bougie vers celle- ci .

- Mais ... Madame ... ce n'est pas une barque que vous avez une la tête ?! c'est ...
moment de solitude ...

- Madame n'est pas drôle à cette heure -ci , en se retenant de rire tout en enlevant le vase de nuit de la tête de Yris.
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[dans le bureau de la guilde]

- madame , un message de Messir de Trajan !

- tiens donc .. et que me veut-il?

- il demande que vous lui faite parvenir le noms des nouveaux conseillers ducaux , et que .. il est en négociation pour de la pierre.

Yris surprise, réfléchit ... s'interroge.

- il aurait de la pierre ? hmmm je vais lui proposer mieux que de lui donner le noms , je vais aller la chercher moi même cette pierre ... Envoyez lui une missive , je veux en savoir plus, où est -il d'abord, et combien il en aurait et à quel prix . Bon vous lui faite une lettre dans les formes d'accord ..

- oui madame .
- de la pierre ? hmm interressant ca pour la Guilde. songea-t-elle.
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