Aymin
Rennes, capitale du duché dans lequel il venait de sinstaller. Il avait presque oublié le but de son voyage vers la Bretagne. Presque. Ou au moins cest ce quil sétait dis, plusieurs fois, légitimant la manque de résolution dont il avait fait étalage.
Cétait la confrontation en Rieux qui avait transformée son attraction naturelle envers le confort quemportait ne rien faire et la procrastination. Puis, après quelques instants de clarté et de motivation, il sétait dis de nouveau quattendre encore un peu serait peut-être la meilleure chose à faire. Ainsi il avait attendu et attendu encore avant de prendre la décision daller visiter Rennes pour le voir. Lhomme qui lavait fait venir en Bretagne.
Romantique hein, cher lecteur ? Sauf que non ; ceci nest pas une histoire damour.
Il se trouvait là donc, quelque mètres de lappartement qui appartenait à lhomme qui avait esquissé les contours du sort dAymin sans le savoir.
Qui est ce donc, ce personnage fort mystérieux ? Cétait la question quAymin se posait aussi depuis plusieurs mois. Il voulait savoir. Il voulait avoir des réponses. Il voulait aussi connaitre. Et en même temps il en avait peur. Il ne craignait pas la déception, non, car il n'attendait pas trop. Il ne craignait pas la confrontation réelle non plus. Ce quil craignait plutôt, cétait lui-même. Il serait beaucoup trop facile dattribuer sa recherche et sa venue à lhonneur, lesprit familial. Cétaient des notions quil jugeait futiles et insignifiants.
Paralysé par ses pensées et ses doutes, il restait sur place. Inerte, se roulant inconfortablement dans son hésitation.
Deux pas en avant, nouveau pause. Un pas en arrière. Quallait il dire ? Et lui, lautre, quelle serait sa réaction ? Allez hop, deux pas en avant, un en arrière. On continue, jusquà ce quil était arrêté par le bois de la porte du bâtiment.
- « Killijo ? »
En chuchotant. Aymin sen damnait. Histoire de faire une première impression qui laisserait des traces dans le mémoire et qui montrait quil était en contrôle, hein.
Il reprit donc, à haute voix.
- « Hé ! Dénéré ! »
Voilà. Impossible de reculer maintenant.
Cétait la confrontation en Rieux qui avait transformée son attraction naturelle envers le confort quemportait ne rien faire et la procrastination. Puis, après quelques instants de clarté et de motivation, il sétait dis de nouveau quattendre encore un peu serait peut-être la meilleure chose à faire. Ainsi il avait attendu et attendu encore avant de prendre la décision daller visiter Rennes pour le voir. Lhomme qui lavait fait venir en Bretagne.
Romantique hein, cher lecteur ? Sauf que non ; ceci nest pas une histoire damour.
Il se trouvait là donc, quelque mètres de lappartement qui appartenait à lhomme qui avait esquissé les contours du sort dAymin sans le savoir.
Qui est ce donc, ce personnage fort mystérieux ? Cétait la question quAymin se posait aussi depuis plusieurs mois. Il voulait savoir. Il voulait avoir des réponses. Il voulait aussi connaitre. Et en même temps il en avait peur. Il ne craignait pas la déception, non, car il n'attendait pas trop. Il ne craignait pas la confrontation réelle non plus. Ce quil craignait plutôt, cétait lui-même. Il serait beaucoup trop facile dattribuer sa recherche et sa venue à lhonneur, lesprit familial. Cétaient des notions quil jugeait futiles et insignifiants.
Paralysé par ses pensées et ses doutes, il restait sur place. Inerte, se roulant inconfortablement dans son hésitation.
Deux pas en avant, nouveau pause. Un pas en arrière. Quallait il dire ? Et lui, lautre, quelle serait sa réaction ? Allez hop, deux pas en avant, un en arrière. On continue, jusquà ce quil était arrêté par le bois de la porte du bâtiment.
- « Killijo ? »
En chuchotant. Aymin sen damnait. Histoire de faire une première impression qui laisserait des traces dans le mémoire et qui montrait quil était en contrôle, hein.
Il reprit donc, à haute voix.
- « Hé ! Dénéré ! »
Voilà. Impossible de reculer maintenant.
* Stromae, évidemment.