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[RP] MARIAGE DE LIZ ET KILLIJO

Jeanlain
Jeanlain a suivi sa mère un peu contraint et forcé maintenant, est entré dans l'église, a essayé de se faire tout petit et bien sage. Il a bougé des lèvres au moment de réciter son credo - il ne le connait pas, la faute de sa mère qui ne le lui a jamais appris. Il a quelques remuements, des balancements de jambe, qui montrent que déjà il s'ennuie. Il joue avec un caillou entre ses pouces, se ronge un peu les ongles et se frotte les yeux. Alors quand la voix interrompt ce mariage en s'y opposant, il ne peut s'empêcher de se tourner vers elle et de lui dire d'une voix mi-forte :

- Mais non tu ne t'y opposes pas ! On expédie ce mariage pour pouvoir sortir de l'église ! Tu le rallonges pas ! Tu te tais, ils se disent oui, amen, ils se léchouillent la langue comme deux adultes trop dégoutants et on se barre. Qu'est ce qu'on s'ennuie déjà, si en plus tu t'opposes à tout on n'a pas fini. j'ai envie d'aller courir un peu, de chasser une volaille ou deux moi.

Et le môme de balancer à l'opposante son caillou dans les genoux, d'agacement.
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Killijo_de_denere
Sa Sainte Mamou a écrit:
-Moi, je m'y oppose.


A ces mots, Killi serra les mains de Liz, l'air furieux. Les éclairs sortaient de ses yeux, quelle était l'impudente qui osait troubler son mariage ? Elle allait prendre cher ! Et pas comme elle le pensait ! Il la regarda en lui souriant pour la rassurer et tourna la tête vers la folle qui avait osé... Quand le sang quitta son visage, il lâcha les mains de sa promise et se retourna complètement vers

Mamou ? Pourquoi...

Le petit Jeanlain faisait des siennes et s'énervait dans son coin. Il regarda le caillou atterrir sur sa mère, ce qui serait loin de calmer sa colère. Imperturbable, du moins en apparence, il se sentait liquéfier sur place en voyant le regard accusateur de sa mère. C'est lui qui allait prendre. Cher n'était point le mot. En existait-il un, d'ailleurs, pour qualifier sa détresse et ce qui l'attendait ?

Jeanlain, ce sont affaires de grands, laisse la dame ma Mère parler.

Et de la regarder comme s'il avait lui-même 5 ans, la crête basse, les yeux sur les chausses. Tiens, Aloïs a oublié une tâche ici...

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Chez moi
Chimera..


    [Appartements Chimériques, Auberge de Wellan]

Alors que Nolwenn est occupée à apprêter l'ancienne duchesse, un petit morceau de vélin est glissé sous l'huis clos. La blonde connaît la curiosité de sa maitresse, et n'attend guère de consigne pour aller s'en saisir et le lui transmettre. Les doigts d'albâtre tremblent presque d'une fébrilité juvénile. La jouvencelle attend mot galant, et les yeux se ruent sur les mots, sans tarder. Le sourire qui s'échappe des lèvres est tendre, mais teinté d'une légère déception. La blonde tente un:

- Lui?
- Adenora. Elle y est déjà. Pressons nous, et passons prendre Lizzie.

Préparatifs s'achèvent sans tarder, l'humilité a ceci de pratique qu'elle permet de faire l'économie des ornements protocolaires. Quand l'appartenance blesse, c'est tout aussi bien, même si l'on se sent nu, un brin.


    [Eglise de Felger]

Marchant du même pas que la blonde Kermorial, la chimère s'est faufilée à l'intérieur avant le début de la cérémonie. Elles se sont glissées au côté de celle qui est leur fille. Ménéac est témoin, et a semble-t-il souhaité pouvoir se consacrer à sa tâche du jour. Elle même n'envisageait pas d'arriver sans la camaraderie, et les voilà bien présentes. Dénéré tend le cou, pour apercevoir le Comte par elle-même poussé en avant. On ne rate pas une union comme celle là. La scelaig, elle, se cherchait-t-elle une excuse pour pouvoir se mettre en retrait tout en étant là? Elle n'avait pas pu jurer, promettre à elle-même ou à autrui qu'elle parviendrait à chasser de ses traits les préoccupations diverses pouvant les assombrir. Aussi, ombre sur ombre, et le pourpre de la tenue, pour la fête, et témoigner que l'intention est là.

Killijo a choisi, plutôt que d'agrandir la famille, de déposséder la branche Dénéré-Malines d'un de ses derniers ajouts. L'Aubépine, tante en formation, a mal vécu l'annonce de l'union. Handicapée des faits accomplis, elle a du repousser acceptation et félicitations. "Composes toi un visage plus joyeux", avaient été les derniers mots, ou pas loin, d'un cousin tout consacré à son union à venir. Repenti des amours passagères dont elle a longtemps fait, elle aussi, son mode de vie. Le bonheur, pourtant, ça ne se commande pas. Ca viendra, elle le sait, parce qu'il faut savoir lâcher prise. Elle assiste donc, piètre soutien, présence discrète, et murmure les credos plus respectueux d'une croyance autre qu'embrassés comme le mot vrai.

Quand soudain... Elle s'oppose. Elle? Non, pas elle! Elle! Mais qui?
Les lippes aubépines s'entrouvrent. Coupables? Non, pourtant non, elles sont encore blanches d'avoir été pincées, censurées par une volonté pas encore assez égoïste pour ruiner les moments heureux. Dieu existe. A-t-elle donc un pouvoir, pour placer dans la bouche d'un autre ce que son corps entier, égoïste, ne voulait qu'hurler? Les spéculations brouillonnes sont rapidement stoppées par l'intervention du candidat à l'union.

Mamou?

Ca pour une arrivée...
Brave femme, dit le démon. En bonne mère, tu me comprends. Elle en fera sa soeur, de cette courageuse personne. Elle l'a décidé!
La raison assène à l'esprit galopant une pichenette décidée, mais il ne faut pas pousser, elle ne se fera pas encore le défenseur du couple Dénéré. C'est là trop lui demander. Etre là soutenir. Et, quand il le faudra, intervenir.


--..joffrey
A peine a t elle lancé son opposition, qu'un jeune garçon lui sort tout un discours de son âge puis lui jette un caillou. Caillou qui atterrit sur sa cape avant de tomber au sol.
Joffrey plante son regard glacial dans celui du garnement puis lui fait un petit sourire avant de reporter toute son attention sur Killijo.


le coquelet redevenu poussin a écrit:
Mamou ? Pourquoi...


En plus il osait....

Ainsi , Sieur Killijo, vous ne comprenez pas le pourquoi ...Vous n'en avez vraiment aucune idée?

-Bien soit , commençons par ...l'annonce de votre mariage.

Aucune présentation de votre fiancée...A mes yeux , vous épousez une inconnue.. Premier manque de respect à mon encontre.

Continuons avec ...votre ....invitation à cette cérémonie....
"J'espère que tu pourras venir" ou pas , aucune importance.... oui, c'est ainsi que je l'ai ressenti. deuxième manque de respect et surtout , vous m'avez fait sentir l'importance et l'amour que vous donner à votre "mamou".


Jo fit une pause essayant de calmer sa colère . Ce qu'il lui restait à dire,l'avait terriblement blessé. Bien plus que tout le reste.
Killijo_de_denere
Vous n'entendez pas l'orage gronder ? Ce n'est même pas le tonnerre, mais l'atmosphère qui annonce quelque chose. Personne ne sait quoi, mais on sait que ça va faire mal. Et que ça va tomber. Sec. Comme un claquement de fouet. Ou comme la sècheresse de la voix de sa mère. Est-ce le vouvoiement qui le choque le plus ? Le gamin a eu le droit à un sourire, lui. Killi a le droit aux reproches.

Je...

Ah non, ça continue... Pardon, j'écoute... L'inconnue épousée, sans présentation, certes, mais bon, il lui a expliqué. Elle est belle, gentille, aimée de tout le monde. Ah, j'ai oublié de parler de son âge ? Suis-je donc étourdi ! Mais quand elle lui parle de l'invitation, certes, il aurait pu lui dire autrement, mais l'importance de son amour...Faut pas pousser le coq hors de la basse-cour, il va se perdre ! Perdu, il l'est, d'ailleurs. Il la regarde, perdu, comme si elle l'avait laissé au milieu d'étrangers qui vont le manger tout cru. Ou est-ce juste elle qui veut le manger ?


C'est parce que cette cérémonie n'est qu'une officialisation toute simple. Rien d'important. La grande fête avec toute la famille et tout le reste, nous le ferons plus tard, tu comprends ? Je voulais juste te prévenir, et après, qu'on prenne le temps d'organiser une fête avec tout le protocole et les falbalas comme vous aimez pour les mariages. Voilà tout.

C'est simple, non ? Oh, c'est calme, c'est trop calme, j'aime pas trop beaucoup ça... Pis on ne lave pas son linge sale en public, ça ne se fait pas, d'abord. Il la regarde, prêt à avancer, mais pas trop.
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Chez moi
--Liz
L'atmosphere etait devenue lourde tout d'un coup. Killi avait laché ses mains et elle avait ressenti un grand froid l'envahir à ce moment là. Elle ne comprenait pas se qui se passait mais en voyant les traits defaits de son Coq elle se douta que quelque chose d'important voir de grave arrivait . Mais qui était cette personne ?

La plus grande crainte de Liz était de voir débarquer une ex conquete de Killi et son plus grand regret était que que celui-ci n'ait ni ses filles ni sa mere à ses cotés en ce jour si important pour eux ...

Lorsqu'elle entendi le mot "Mamou ..." Elle ouvrit la bouche mais aucun son n'en sorti. L'emotion, la crainte, la surprise, .... un savant mélange de toutes ces émotions prenait place dans son etre et un leger tremblement de ses mains la trahissait. Elle les serre contre elle afin de retrouver un peu de constance et laisse le fils et sa mère s'expliquer bien qu'elle mourrait d'envie de prendre sa defense devant les accusations de Jo....

Certe elle n'avait pas tord "Belle Mamou" mais elle ignorait les circonstances qui les avaient menés à la décision de ce mariage. Killi n'avait jamais voulu faire du mal à celle dont il ne tarisait pas d'éloges.... Il aimait profondémment sa mère et avait pour elle le plus grand respect ce qui donnait envie à Liz de faire sa connaissance.....

Là ... elle doutait pour la peine que cela soit réciproque au vue des regards menacants et du ton plein de reproches avec lequel Mamou assenait ses grieffes.

Prenant sur elle, Liz avance vers Killi se placant à ses cotés et sans rien dire, elle glisse simplement sa main dans la sienne et la presse doucement pour qu'il sache qu'elle est avec lui ... meme en cet instant. Elle leve vers celle qu'elle espere pouvoir appeler "Belle Mamou" son regard vert qui n'a rien de menacant ni d'impertinant. Au contraire, pleine de respect pour cette femme elle soutient son regard et la salue avec deférence.
Annelyse.
      « Le silence est l'expression la plus parfaite du mépris. »
        George Bernard Shaw


Elle avait quitté la Bretagne depuis des mois maintenant ignorant avec plaisir les courriers de son père qui lui demandait des nouvelles et lui annonçait le désir d'épouser sa cousine. Il va sans dire que ce genre d'annonce ne plaisait guère au Grain de beauté qui avait vu juste depuis le début dans leur comédie mutuelle. Elle s'était senti une nouvelle fois trahi, elle ne voulait plus à présent subir la vie de son père qui avait tendance à lui donner la nausée, car sa vie était comparable à une toupie qui ne cessait de tourner sans cesse.

Mais, je jour commençait J à peine à pointer le bout de ses rayons... Annelyse déjà levée -oui, c'est qu'il ne fallait pas manquer le début de la cérémonie- elle était vêtue de sa plus belle robe, ses cheveux retombant avec légèreté jusqu'au bas de ses reins, la brunette était pensive.
Pensive car il n'en était rien de ce qui vient d'être décrit, elle était pensive car elle était complètement intoxiquée par les effets que le pavot lui faisait.

C'est plutôt vêtue d'une tenue de cavalière et l'air un peu bien éméché qu'Annelyse se rendit un bon moment après le début de la cérémonie à ce fameux mariage. Ouvrant les grandes portes de l'église elle aurait pu s'écrier d'un Taaadaaaam si elle avait su à quel moment elle arrivait.

Elle se contenta alors d'analyser la situation en deux temps trois mouvements. Un calme absolu régnait. Devant l'autel son père était pantois face à une femme. Elle aborda une personne afin de lui demander ce qui se passait.

- Sa mère s'y oppose.


Elle ria alors ouvertement au fond de l'allée principale. Provocante ? Si peu...
Elle s'était imaginé tout un temps de maitresses sauter au cou de son coq de père pour l'étrangler mais en aucun cas le désaccord de sa grand-mère, elle qui avait dû prier je ne sais combien de millier de fois le bon Dieu pour faire entendre raison à son fils de se ranger et d'arrêter ses batifolages sans cesse.
Décidément la famille Dégénéré ne perdait pas une occasion de faire les choses autrement qu'à l'accoutumée, mais en même temps en regardant le futur marié c'est surtout le contraire qui aurait été étonnant.

Finalement ce mariage aura un goût qui ne risquait pas de lui déplaire et elle comptait bien y mettre son grain de.. folie ? Le Grain de beauté cette fois-ci y mettrait son grain de sel, elle commença alors à longer l'allée jusqu'à hauteur de sa grand-mère dont elle était totalement d'accord avec ses reproches.

- M'enfin, Grand mère, ne sais-tu pas encore que mon père as toujours su y faire avec ses mariages ? J'ai moi même appris celui-ci une fois que mes pieds on quitté la Bretagne avec une invitation identique à la tienne.

Son regard se planta sur son père. Tranchant. Blessée. Elle l'était constamment avec lui de toute manière, alors un peu plus ou un peu moins autant jouer le jeu.

    « Je t'aime mais je te déteste papa. C'est comme si j'avais envie de te pousser d'une falaise et de la descendre en courant pour te rattraper. »


Atthenaiss
La jeune fille encapuchonnée n'avait pas bougé de sa place jusqu'ici et n'avait dit mot. Elle n'avait pas remarqué qu'elle n'était pas seule à se cacher. La cérémonie avait commencé au grand désespoir de la jeune fille. Son père allait avoir une autre vie... et en plus avec une fille plus jeune qu'elle. Quelle horreur ! S'attendait il à ce que ses filles appellent sa femme belle maman ? Ah ! Ah ! Ah ! Laissez moi rire !

Elle pensait que tout était fichu quand une voix bien connue se fit entendre et s'opposa au mariage.

Elle avait envie de crier : "Grand mamouuuuuuuuu !" et de courir vers elle comme dans son habitude. Mais ce n'était pas le moment.

Un sourire heureux aux lèvres, la jeune fille ne perdait pas une miette de la scène : une grand mère furieuse qui rendait son père tout penaud. Ah il aurait bien aimé se cacher dans un trou de souris le papounet.

Elle vit Liz venir lui tenir la main et la jeune fille pensa :

Ah ben ! là oui elle a bien fait ! Car qu'est ce qu'il va prendre le paternel ! Seul sa fiancée le soutiendra... C'est pas la famille qui le fera.

Atthénais se demandait si elle allait intervenir quand la porte de l'église s'ouvrit et oh ! Surprise ! sa sœur faisait son entrée également. Annelyse était beaucoup plus bruyante qu'elle par contre et osait s'avancer ouvertement. Que faire ? Suivre son pas ? ou rester cacher derrière son pilier.

Bien que ça serait marrant d'avoir trois femmes de sa famille faire blocus pour ce mariage.

Prenant son courage à deux mains ou plutôt à deux pieds car ce seraient eux qui la porteraient près de sa grand-mère et sa soeur, elle repoussa sa capuche en arrière, libérant sa longue chevelure blonde et avança d'un pas ferme vers sa famille.

Apparemment nous sommes déjà trois femmes à nous opposer à ce mariage !

Le ton était donné, et elle alla se placer de l'autre côté de sa grand-mère. Un sourire à celle-ci et à sa sœur avant de toiser son père.
Aymin
Profond soupir. Même dans son coin obscur il parait donc impossible d’être tranquille. Merci hein, merci. Comme si ce n’est pas assez d’avoir la tête qui fait impression d’être battue par le grand marteau de Thor toute les deux secondes. Et tout ça à cause de trois femmes, dont une s’avère être sa grand-mère, et des deux autres dont au moins une sa demi-soeur. Pas l’image qu’il a eue en tête d’une première réunion de famille, mais au moins ça donne un peu d’ambiance.
Le party peut commencer, mais pas sans Aymin.

Alors, il se lève, sans vraiment savoir pourquoi. Il peut se présenter à la grand-mère, possiblement. Faudra retenir son souffle quelques secondes, bien sur, pour faire bonne impression. Dommage qu’il n’a pas pris de bain avant de venir. Ou bien il peut dire bonjour aux deux filles. Pas trop moches, d’ailleurs. Jolies, mêmes. Bien que, il soit vrai que sa vision soit encore un peu troublée.

Quelques pas en avant donc, jusqu’à ce qu’il est dans la nef principale.
Large sourire sur son visage, genre ‘tranquille les filles et pas de souci, votre héros vient d'arriver’.
Large sourire qui, après quelques instants, se transforme en trogne choquée en sentant le grondement de son estomac surchargé. De nouveau, son escapade de la nuit précédente - notamment le vin, la bière et le chouchenn - se font sentir.

Panique. Il se retourne, mais sait très bien qu’il n’y a plus rien à faire. Accompagné d’un lourd gémissement, son corps décide qu’il est grand temps de se joindre dans le spectacle de façon peu appétissante. Les pierres sacrées de l’église maintenant enlaidies par le contenu de son estomac.

Il se redresse, troublé, en s’appuyant sur les accoudoirs des bancs, jugeant la profondeur de la tragédie. Comment sauver la situation?

- « Heu… Jolie cérémonie. »

Bien joué, Aymin. Bien joué.
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--Killi
La main glissée dans la sienne le rassura. Au moins une qui le soutenait. Comme toujours, et depuis qu'ils se connaissent ou presque. Chacun prenait soin de l'autre et le protègeait avec ses armes. Elle était à ses côtés, faisant bloc avec lui, comme pour justifier à sa mère qu'elle connaissait bien la situation et qu'elle l'assumait, elle aussi. Par contre... Le rire qui avait brisé le silence de l'église l'avait irrité. Qui se moquait ? Etait-ce si drôle de voir le marié se faire reprendre en public par sa mère ? D'ordinaire, il se serait moqué aussi, mais lorsqu'on se trouve dans la situation, on la trouve déjà beaucoup moins confortable et on se dit que non, même dans 10 ans, on n'en rira toujours pas. En voyant sa fille cadette arriver, il oscilla entre la joie de la voir et l'envie de la frapper une fois de plus. Pourquoi réussissait-elle à provoquer en lui ce sentiment dès qu'elle apparaissait ? Son regard de défi le mettait hors de lui. Il lâcha la main de Liz pour ne point qu'elle en fasse les frais de sa colère qui montait. Que faire ? Lui rappeler les choses ? Que c'était son premier mariage, qu'ELLE est partie ? Il respirait, de plus en plus fortement. Aloïs semblait nerveux et regardait les bancs en bois avec des airs inquiets. Heureusement pour elle, Liz et sa mère étaient présentes, il se contenait. Puis de toute manière, à quoi bon lui hurler dessus une fois de plus ? Quand il allait avancer pour lui dire, Je suis content... Eh bien non, voilà que son aînée venait aussi. Pour s'opposer. Elle ne voulait point venir au mariage ! Et maintenant, la voilà, pour s'opposer ! Etait-ce un complot familial ?

Regard désemparé vers Liz. Que faire ? Il avait déjà posé la question ? Ah, pardon. Eh bien, maintenant, le problème était triple. Les trois femmes de sa vie, la chair de sa chair, le sang de son sang... Opposées à lui, en bloc. Pour désapprouver son choix. Il ne savait plus quoi faire, partagé entre la femme de sa vie et les femmes de sa vie. Il regarda Liz, ses filles et sa mère - Liz versus ses filles et sa mère. Une grosse envie de fuir le taraudait. Comme jamais. Et Fibi ? Si elle le protégeait, et qu'elle l'emmenait loin, rouler dans un tonneau ? De toute manière, au point où la situation était arrivée, il ne pouvait y avoir pire. Regard vers Fibi, chercher une réponse, une aide, un intermède, un câlin, une déclaration que tout le monde s'aime et que le mariage continue, qu'ils se pardonnent et que... Non... Dans les séries ça, ou les chants dont les bardes bercent les oreilles des jouvencelles attendant le prince charmant. Il vit son fils s'avancer aussi. Non, fils, c'est pas l'moment, tu vas te faire écharper, et moi, elles vont me dévorer rôti avec tes restes farcis à l'intérieur de moi. Oh que si ! Tais... Non... pas ça... Trop tard... Ben mes aïeux... Pour un mariage mouvementé... Il se retourna vers Liz, exaspéré.

Et tu veux des enfants ? Prépare-toi, voilà un aperçu de ce qui nous attend.

Il frappa dans ses mains, alors que les personnes présentes se masquaient le nez qui avec un mouchoir, qui avec des fleurs, pour que les valets nettoient au plus vite. Le claquement résonna fortement, mais de toute manière, on n'était plus à cela près... Il regarda son rejeton froidement.

Retourne t'asseoir, Aymin, ça n'est point le moment.

Si avec ce message, il n'avait pas compris... Un baillon ferait tout aussi bien l'affaire. Puis il regarda ses femmes, enfin les deux blondes et la brune, parce que les deux autres, elles étaient de l'autre côté.

Mes chéries, je vous ai comprises. Je sais que j'aurais dû mieux faire les choses, je sais que je n'ai point pris le temps de vous parler comme il aurait fallu, prendre le temps de vous préparer, de vous présenter Liz, pour Mamou qui ne la connaît point. Mais que vouliez-vous ? Des fiançailles interminables ? Un nouveau bâtard dans la famille à accepter ? Pour une fois, j'ai voulu faire les choses dans l'ordre. Je veux l'épouser, et je suis devant l'autel. Je n'attends qu'un mot de vous.

Ben quoi ? On fait c'qu'on peut, d'abord ! Situation de crise, il n'avait point été préparé à se prendre une telle rafale. Le bloc familial en direct. Il ne manquait plus que Chimera qui n'avait encore rien dit et qui pourtant, elle aussi, était opposée à leur union. Pourquoi ? Oh, les raisons étaient nombreuses. Bien sûr. Et si ça avait été un autre qui l'épousait ? Un gentilhomme, bien sous tous rapports, sans passé sulfureux, cousin, oui, mais si gentil... Un peu vieux ? Oui, mais il était si gentil... Mais c'était lui. Le coq. Celui qu'on menaçait dès qu'il approchait une fille, parce qu'on savait qu'elle finirait au mieux déshonorée. Au pire... Avec un nouveau poussin Dénéré... Il les regardait, se disant qu'il mettait son avenir entre leurs mains, mais qu'il ne savait point ce qu'elles allaient en faire. Continuer à l'humilier en public ? Lui accorder cette permission qu'elles semblaient si rétives à donner ? Il ne savait plus. Qui a un tonneau ? Ah oui, au fait, en passant, il y a bien un bâtard à accepter, mais on ne va pas en rajouter. A chaque jour suffit sa peine. Il avait ouvert les mains en signe de paix.
--Liz
Pourquoi ? ... Liz se demandait pourquoi ... Elle vivait la scene comme un cauchemard eveillé. Elle avait betement revé que cette cérémonie de mariage allait se passer dans la sérénité et là ...
Non seulement la mère de Killi qu'elle rencontrait pour la premiere fois s'opposait mais lorsqu'elle vit s'avancer les deux filles de Killi, un etaut vint lui etreindre le coeur. Elle comprenait la démarche d'Annelyse qui ne gardait apparement pas un bon souvenir de leur rencontre alors qu'à l'epoque elle se fourvoyait, mais Atthenais .... Elles s'etaient parlées, confiées et plutot bien entendue ... Liz ne comprenait pas.

Elle regarda tour à tour son amie Lana qui etait aussi decomposée qu'elle devant la tournure des événements et Fibi dans le regard de laquelle elle vit le soutien. Par contre la fureur qu'elle sentait emaner de Killijo l'inquietait. Il etait au bord de l'explosion devant le choix que lui imposait sa famille .... C'etait elle ou eux en sommes ... Lorsque Aymin apparement encore emplit de la fete de la veille vint se liberer de son poids, elle crue qu'elle allait pleurer... La tete lui tournait, elle essayait de reflechir, de trouver une solution mais n'en voyait aucune ... en faite si ... une mais aurait elle le courage ?

Killi essayait de se contenir de parler d'expliquer mais elle lisait dans le regard des femmes qui leur faisait face que les paroles n'atteignaient pas leur cible... LEs coeurs semblaient fermés. Elle n'avait donc plus le choix il fallait arreter le désastre.
Liz prit une profonde respiration, rassembla ses idées et s'avança pour faire face à Killi, ,tournant le dos aux opposantes. Elle prit ses mains dans les siennes le captura son regard.


- Mon amour ... arrete ... tu es en train de te torturer et cela je ne le veux pas. Le choix qu'elles te demandent de faire m'est insoutenable. Personne n'a a gagner à le faire et surtout pas toi .... alors c'est moi qui vais le faire... pour toi ... pour nous ...
Sahe que mon coeur, mon ame, mon etre son à toi quoiqu'il arrive ...


Elle se fait fort de ne pas pleurer et tirant Killi par la main, s'avance vers Jo lentement... ne pas flancher .... Arrivee face à celle-ci, elle donne la main du Coq à sa mère ...


- vous avez gagnez mesdames .... il ne merite pas d'etre traité ainsi et de se couper des femmes qui comptent le plus pour lui à cause de moi meme si je sais qu'il m'aime. Si vous vous arriveriez à vivre avec ça .... pas moi !


Elle se tourne vers Killi les yeux brillants, lui donne un baiser avant de repartir vers le coeur pour rejoindre Bahia Fibi et Lana afin de s'excuser pour tout cela et partir.
Lanaelle.du.chastel
--Liz a écrit:
Pourquoi ? ... Liz se demandait pourquoi ... Elle vivait la scene comme un cauchemard eveillé. Elle avait betement revé que cette cérémonie de mariage allait se passer dans la sérénité et là ...
Non seulement la mère de Killi qu'elle rencontrait pour la premiere fois s'opposait mais lorsqu'elle vit s'avancer les deux filles de Killi, un etaut vint lui etreindre le coeur. Elle comprenait la démarche d'Annelyse qui ne gardait apparement pas un bon souvenir de leur rencontre alors qu'à l'epoque elle se fourvoyait, mais Atthenais .... Elles s'etaient parlées, confiées et plutot bien entendue ... Liz ne comprenait pas.

Elle regarda tour à tour son amie Lana qui etait aussi decomposée qu'elle devant la tournure des événements et Fibi dans le regard de laquelle elle vit le soutien. Par contre la fureur qu'elle sentait emaner de Killijo l'inquietait. Il etait au bord de l'explosion devant le choix que lui imposait sa famille .... C'etait elle ou eux en sommes ... Lorsque Aymin apparement encore emplit de la fete de la veille vint se liberer de son poids, elle crue qu'elle allait pleurer... La tete lui tournait, elle essayait de reflechir, de trouver une solution mais n'en voyait aucune ... en faite si ... une mais aurait elle le courage ?

Killi essayait de se contenir de parler d'expliquer mais elle lisait dans le regard des femmes qui leur faisait face que les paroles n'atteignaient pas leur cible... LEs coeurs semblaient fermés. Elle n'avait donc plus le choix il fallait arreter le désastre.
Liz prit une profonde respiration, rassembla ses idées et s'avança pour faire face à Killi, ,tournant le dos aux opposantes. Elle prit ses mains dans les siennes le captura son regard.


- Mon amour ... arrete ... tu es en train de te torturer et cela je ne le veux pas. Le choix qu'elles te demandent de faire m'est insoutenable. Personne n'a a gagner à le faire et surtout pas toi .... alors c'est moi qui vais le faire... pour toi ... pour nous ...
Sahe que mon coeur, mon ame, mon etre son à toi quoiqu'il arrive ...


Elle se fait fort de ne pas pleurer et tirant Killi par la main, s'avance vers Jo lentement... ne pas flancher .... Arrivee face à celle-ci, elle donne la main du Coq à sa mère ...


- vous avez gagnez mesdames .... il ne merite pas d'etre traité ainsi et de se couper des femmes qui comptent le plus pour lui à cause de moi meme si je sais qu'il m'aime. Si vous vous arriveriez à vivre avec ça .... pas moi !


Elle se tourne vers Killi les yeux brillants, lui donne un baiser avant de repartir vers le coeur pour rejoindre Bahia Fibi et Lana afin de s'excuser pour tout cela et partir.




Lanaelle n’en croyait pas ses yeux, non mais c’était qui cette folle qui venait bouziller le
Mariage de sa meilleure amie. Elle regardait Killijo, lui en voulant terriblement de faire du
Mal à son amie, il ne perdait rien pour attendre celui-là, elle lui dirait sa façon de penser
Lorsqu’on serait tous en dehors de l’église. Non seulement, il était macho mais en plus
Completement cretin, comment son amie faisait –elle pour chaque fois tombée amoureuse
D’abrutis….

Non mais c’est quoi ce cirque , voilà non pas une mais trois folles qui s’opposaient au mariage.
Mais ca n’allait pas se passer comme ca, elle allait mettre un terme à tout ca, les motifs évoqués
n’étaient pas valables du tout.

Elle allait parler lorsque son amie pris la parole…. Hein ? Quoi ? non mais pas question.
Elle cria plutôt que parler

STOP LIZ, TU TE TAIS….

QUAND A VOUS TROIS, VOUS DEGAGEZ DE MON EGLISE. C’EST PAS LA JOURNEE DES FOLLES .
VOS MOTIFS SONT REFUSES .CE MARIAGE VA CONTINUER….


D'une voix un peu moins forte elle ajouta


Je demande aux futurs mariés de se retourner, nous allons continuer. Et le premier qui ose dire
Un mot sans y êtree invité , je le met dehors sans ménagement, je me suis bien fait comprendre.


Elle regarda l’assemblée d’un regard furieux.
_________________
Atthenaiss
Mais qui était cet énergumène qui s'était avancé vers eux et qui avait sali le parvis de l'église ? Atthé regarda son père, puis le jeune homme de plus en plus surprise. Non... Il n'avait pas osé... Mais ce n'était ni l'heure, ni le lieu pour en débattre.

Son père pouvait être content il avait toutes les femmes qu'il aimait auprès de lui à son mariage. C'est ce qu'il voulait malgré le peu de forme qu'il avait mis pour les prévenir de son mariage.

Quand Liz, tristounette, voulait tout annuler. Atthé se dit que son père méritait davantage qu'elle se batte pour son amour tout de même. Quand on aimait on ne baissait pas les bras ainsi.

Elle était prête à arrêter Liz quand des cris retentirent dans le cœur.

Citation:
QUAND A VOUS TROIS, VOUS DEGAGEZ DE MON EGLISE. C’EST PAS LA JOURNEE DES FOLLES .
VOS MOTIFS SONT REFUSES .CE MARIAGE VA CONTINUER….


Alors là ! c'était la goutte d'eau pour la blondine. On ne traitait pas sa grand-mamou ni sa soeur ainsi.

Les joues rouges de colère, les yeux lançant des éclairs, elle ne put se retenir.

NON MAIS ! POUR QUI VOUS PRENEZ VOUS ! VOUS SAVEZ QUI VOUS TRAITEZ DE FOLLE LA ?
SI VOUS NE VOULIEZ PAS QUE LA CÉRÉMONIE NE SOIT INTERROMPUE IL FALLAIT RETIRER LA FAMEUSE PHRASE SUR L'OPPOSITION AU MARIAGE !
ET LES FOLLES COMME VOUS DITES ONT TOUS LES DROITS DE SE MANIFESTER.


VOUS N'AVEZ AUCUN DROIT DE JETER LA FAMILLE DU MARIE EN DEHORS DE CETTE ÉGLISE.

Atthé fit une pause, se disant que la folle n'était pas celle que l'on croit. Elle préféra oublié cette mégère cureton qui n'aimait pas qu'on dérange son train-train. Elle se tourna vers Liz.

VOUS DEVEZ RESTER LIZ ET VOUS BATTRE POUR VOTRE FIANCE ! LES REPROCHES SONT DIRIGES VERS MON PERE QUI DOIT S'EXPLIQUER FAUTE DE L'AVOIR FAIT POUR TOUTE LA FAMILLE AVANT LA CEREMONIE.

Le ton était donné et la blondine n'était pas prête à se calmer...
Annelyse.
Annelyse avait été odieuse vis-à-vis de Liz à leur première et unique rencontre et cette fois-ci elle ne manqua pas de l'être encore mais indirectement, uniquement par pure vengeance envers son père. Toute sa jeunesse avec lui n'avait été qu'un défilé de femmes, de mariages qui n'arrivait jamais à terme, mais surtout, surtout la découverte des multiples bâtards qu'il engendrait ! Elle ne le supportait plus, même si par moments elle voulait taire sa colère rien n'y faisait le sentiment était bien trop fort et la plaie bien trop béante. A chaque fois qu'elle le voyait elle ne pouvait s'empêcher de lui cracher son venin, c'était plus fort qu'elle, c'était comme pour se soulager... alors que cela n'y faisait rien de plus en elle hormis la satisfaction de remuer le couteau dans la plaie de son géniteur.

Les émeraudes de la brune se détournèrent à la voix familièrement, sa sœur était elle aussi présente, cela lui fit chaud au cœur de la voir depuis ces longs mois d'absence et, à la remarque de cette dernière un sourire en coin s'esquissa sur les lèvres Annelysienne. Elle aurait voulu prendre la parole et lui cracher en plein visage des "Tu n'as que le revers de la médaille" "Oooh quelle amabilité de ta part de te soucier d'un énième bâtard ! A combien en es-tu déjà ? 6 ? 15 ? 23 ? 30 ???" "Plus rien n'est crédible chez toi" .. Mais heureusement, ou non, un inconnu complètement rond les rejoignirent. Les sourcils s'arquent, elle le dévisage de bas en haut, ce dernier sourit bêtement, elle se garde de lui dire qu'il parait bien idiot avant de le trouver complètement dégueulasse ayant un haut de cœur.

Décidément ce n'était pas un mariage de rêve.. et s'il le voulait réellement ce mariage alors il en gardera ces mauvais passages. Ou pas puisque la fiancée l'abandonne à son tour. Et quand elle s'adresse à elle tentant de provoquait un quelconque sentiment de culpabilité elle se fourre bien le doigt dans l’œil, car c'était mal connaitre l'Angevine qui ne refoulait pas ce genre de sentiment si facilement. Elle roule alors des yeux d'un air je m'en foutiste avant de baragouiner entre ses lèvres boudeuses.

- J’espère qu'au moins le vin sera bon.. j'ai faim.

Soudain l'hystérique qui officiait le mariage se permit non pas de parler mais de hurler comme une truie qu'on égorge.
Et la diplomatie des mots elle connait ? Quel honte de voir ce genre de personne exercer sa fonction, elle devrait être banni. Annelyse s'indigna avant de se signer et de penser sans honte qu'elle aille en enfer. Le temps à sa tornade de sœur de répliquer comme il se devait. Son regard fusilla la rouquine retenant sa main d'aller lui faire rougir ses deux joues, pour finir par regarder son père.

- Pour ma part, si la cérémonie doit continuer en ma présence, j'exige des excuses de la part de cette déséquilibré que vous avez choisi pour officier votre mariage, son comportement est juste inadmissible et j'ose espérer que tu n'approuvera pas son manque de respect envers notre grand-mère et nous même.

Lanaelle.du.chastel
Lanaelle faillit éclater de rire en voyant les deux jeunes folles s’exciter, mais elle s’en foutait
Royalement, d’ailleurs elle se foutait de ses folles, du marié seul comptait pour elle son amie qu’elle
voyait malheureuse et ça, ça ne lui plaisait pas tout. Elle méritait le bonheur plus qu’une autre.

Non je sais pas qui je traite de folle, aucune de vous trois ne s’est présentée, et sincérement je
me moque de qui vous êtes. Ici c’est un mariage pas un règlement de compte familial.
Vous avez des choses à régler avec le marié, des choses à lui reprocher , faites le en dehors de mon église ; parce que là, ce n’est pas lui que vous humiliez mais la jeune femme qu’il veut épouser et qui
n’a rien à voir dans vos différents familiaux.

Et la phrase sur l'opposition est obligatoire dans un mariage.

Désolée, je ne m’excuse que devant le Grand Duc de Bretagne, le Duc de Bretagne ou un noble breton et devant personne d’autre. Donc soit vous assistez au mariage, soit vous sortez. Et la
déséquilibré ne changera pas d’avis.


Et la rouquine de les regarder franchement sans aucune peur, et sourire aux lèvres.
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