Killijo_de_denere
- Qu'est-ce qu'ils veulent encore dire avec ces mots ?
Il connaît bien gwastell* ou bara**, de ces choses utiles qui permettent de se nourrir, mais ici... Incompréhensible ! Il se demande comment faire pour s'intégrer mieux en Bretagne. Il a bien entendu parler de demander la citoyenneté pour faire partie du conseil, mais à cette heure, il est encore bien tôt pour savoir s'il a de nouveau envie de faire de la politique ou pas. D'ordinaire, lorsqu'un conflit se présente à l'horizon, il est vite réglé sous l'alcôve, et même à plusieurs reprises si besoin. Dans un conseil... A moins de parvenir à n'avoir qu'un conseil de femmes, l'enjeu est beaucoup moins intéressant. Il froisse le parchemin, tournant en rond comme un coq en cage.
- Gwenchan ! Viens ici !
Le valet Gwenc'hlan, habitué à ce que son maître écorche son nom, arrive de son pas nonchalant. Il lui apporte une bouteille de chouchenn pour l'adoucir un peu, car le ton qu'il a entendu lui présage encore une colère du coq dont il aperçoit déjà la couleur rouge cramoisie de sa crête.
- oui maître ?
- Tu sais lire ?
- Peu de mots, maître, mon paternel a jugé plus utile de m'apprendre le métier de bûcheron que le métier de la lecture, mais je peux peut être vous aider.
- Traduis-moi ça !
Le valet prend le parchemin froissé, le lisse un peu sur sa cuisse et, n'y voyant qu'une suite de caractères incompréhensibles, se dit qu'il vaut mieux demander de l'aide à l'extérieur plutôt que de tenter de faire le savant et de récolter une raclée si le maître s'aperçoit de la supercherie.
- C'est du Breton savant, maître, je ne saurais vous le traduire correctement. Il vaut mieux que je demande de l'aide à un clerc de vous venir en aide.
Il s'incline bien bas, autant que ses vieux reins le lui permettent.
- Et Rozenn, sait-elle lire ?
Il se retient de lui dire que ses seuls talents sont ceux que le maître apprécie à toute heure de la journée dans sa chambre ou dans un tas de foin ou ailleurs à sa convenance, mais sa tête de poule ne saurait retenir un mot correct.
- j'ai bien peur qu'elle n'ait point ce talent, messire.
- Bien. Trouve-moi un scribe ou toute autre personne sachant lire.
Il continue de marcher à grands pas, les mains dans le dos, comme si le mouvement pouvait l'aider à se remettre les idées en place.
- Et demande-lui de m'apprendre le Breton. Je ne dois pas être le seul à n'y rien comprendre, bon sang !
Le valet s'en va donc, l'échine un peu courbée, reculant doucement pour ne point se cogner, en acquiescant.
- Oui maître, bien maître. Dois-je vous envoyer Rozenn ?
*gâteau **pain
La notion de rp ouvert n'existe pas.
Tout les rp le sont.
J'ai modifié cette petite précision donc, qui était inutile.
Je vous souhaite un bon jeu et une bonne soirée,
{La_mignonne}
_________________
Chez moi
Il connaît bien gwastell* ou bara**, de ces choses utiles qui permettent de se nourrir, mais ici... Incompréhensible ! Il se demande comment faire pour s'intégrer mieux en Bretagne. Il a bien entendu parler de demander la citoyenneté pour faire partie du conseil, mais à cette heure, il est encore bien tôt pour savoir s'il a de nouveau envie de faire de la politique ou pas. D'ordinaire, lorsqu'un conflit se présente à l'horizon, il est vite réglé sous l'alcôve, et même à plusieurs reprises si besoin. Dans un conseil... A moins de parvenir à n'avoir qu'un conseil de femmes, l'enjeu est beaucoup moins intéressant. Il froisse le parchemin, tournant en rond comme un coq en cage.
- Gwenchan ! Viens ici !
Le valet Gwenc'hlan, habitué à ce que son maître écorche son nom, arrive de son pas nonchalant. Il lui apporte une bouteille de chouchenn pour l'adoucir un peu, car le ton qu'il a entendu lui présage encore une colère du coq dont il aperçoit déjà la couleur rouge cramoisie de sa crête.
- oui maître ?
- Tu sais lire ?
- Peu de mots, maître, mon paternel a jugé plus utile de m'apprendre le métier de bûcheron que le métier de la lecture, mais je peux peut être vous aider.
- Traduis-moi ça !
Le valet prend le parchemin froissé, le lisse un peu sur sa cuisse et, n'y voyant qu'une suite de caractères incompréhensibles, se dit qu'il vaut mieux demander de l'aide à l'extérieur plutôt que de tenter de faire le savant et de récolter une raclée si le maître s'aperçoit de la supercherie.
- C'est du Breton savant, maître, je ne saurais vous le traduire correctement. Il vaut mieux que je demande de l'aide à un clerc de vous venir en aide.
Il s'incline bien bas, autant que ses vieux reins le lui permettent.
- Et Rozenn, sait-elle lire ?
Il se retient de lui dire que ses seuls talents sont ceux que le maître apprécie à toute heure de la journée dans sa chambre ou dans un tas de foin ou ailleurs à sa convenance, mais sa tête de poule ne saurait retenir un mot correct.
- j'ai bien peur qu'elle n'ait point ce talent, messire.
- Bien. Trouve-moi un scribe ou toute autre personne sachant lire.
Il continue de marcher à grands pas, les mains dans le dos, comme si le mouvement pouvait l'aider à se remettre les idées en place.
- Et demande-lui de m'apprendre le Breton. Je ne dois pas être le seul à n'y rien comprendre, bon sang !
Le valet s'en va donc, l'échine un peu courbée, reculant doucement pour ne point se cogner, en acquiescant.
- Oui maître, bien maître. Dois-je vous envoyer Rozenn ?
*gâteau **pain
La notion de rp ouvert n'existe pas.
Tout les rp le sont.
J'ai modifié cette petite précision donc, qui était inutile.
Je vous souhaite un bon jeu et une bonne soirée,
{La_mignonne}
_________________
Chez moi