Gwenchlan
Gwen avait reçu une autre lettre sans aucun doute sur l'expéditeur. Dans un premier temps, il l'ouvre et voyant la plâtrée qu'il doit lire, il l'approche de la flamme. Mais ce dit que c'était pas correct si ça se trouve, ce qu'il avait dit avait fait écho et il se devait donc de lire la lettre.
Il pris son courage à deux mains, après l'avoir longtemps cherché parce que c'est pas simple de l'attraper ce couillon là. Mais il a du y arriver ou à défaut il tenait la lettre aller savoir, c'était peut-être ça le courage en fait tenir la lettre.
Alors il lit, et il se cause tout seul. Enfin il se croit tout seul, il a oublié que Cyprien est là et que ce dernier ce demande si le maitre est pas entrain de tourner fou, quoique dans la famille la folie a été élevée au rang d'art plutôt que de tare. C'en est presque normale que de l'être l'inverse étant inquiétant. Ce serait un peu comme le calme avant la tempête vous ne voulez ni voir le premier et si vous le voyez, vous fuyez.
Je juge, je juge, pfff, je juge pas je constate. On se voit jamais on se parle jamais, encore moins concernant les druides, c'est quand même louche que la lettre arrive à point nommé quand Bahia est revenu chez lui.
Il continue même si le début l'a déjà passablement énervé et qu'il se doit de résister à l'envie de tout cramer mais vraiment tout, village compris.
A la lire, je suis responsable de son échec, Bahia à Vannes ou à Saint Pol l'aurait pas fait gagner une voix, il peut pas voter chez les dingues. Mais, en plus, elle ose me dire que Bahia est là par obligation parce que je suis élu sinon il se serait barré.Cela fait plaisir de penser que mon meilleur ami n'est là que pour remplir une obligation et n'ont pas par envie d'être chez lui.
L'énervement du Bleizhmorgan est plus que palpable au fur et à mesure qu'il continue de lire, d'ailleurs Cyprien présent mais totalement silencieux préfère reculer de quelques pas, on sait jamais.
Et blablabla, le couplet sur les sentiments, si je cédais à chaque fois que je croisais une jolie fille. Quand on se fiance toutes les deux secondes et qu'on va voir ailleurs juste après on parle pas de sentiment mais de feu au cul c'est pas pareil. Et puis quand on est druide on sait que l'amour c'est comme un arbre dans une forêt, si on vient après une tempête, il est facile de le déraciner et d'en prendre une partie. Mais il est compliqué de garder la dite partie et de le refaire pousser ailleurs.
Gwenc'hlañ continue mais il se force pour aller jusqu'au bout de la lettre, commentant le druidisme selon Chiméra, le vivre ensemble selon Chiméra, l'innoncence selon Chiméra.
Il va falloir aller voir le pape, j'ai trouvé une sainte à canoniser, la bonté et l'innocence incarnée, un blanc mouton que je veux sacrifier moi l'horrible personnage dont la famille est responsable de la mort de son frère. Son frère a fait ses choix tout comme elle, venir dire que c'est ma famille qui est responsable de ça c'est comme dire que le coup de marteau que j'ai donné ce matin dans mon atelier est responsable d'une avalanche dans les alpes. Il avait été fiché par Nilas d'Artignac lui et pas un autre, mais quand on refuse de se battre pour que justice soit rendu, c'est surement plus simple ensuite d'accuser les Bleizhmorgan, des boucs émissaires en puissance...
Le patriarche attrape un parchemin, et commence à rédiger une lettre. Il écrit à son ami Bahia. Il lui explique le contexte des lettres, lui donne son avis sur la dernière lettre, et surtout qu'il en a marre d'entendre partout que Bahia n'est là que par obligation, qu'il n'a pas envie d'être là, qu'il n'attend qu'une occasion pour se barrer et repartir à Vannes. Il se rend compte que ces commentaires à hautes voix ça fait une sacré plâtré un fois écrit.
Cyprien, tu me fais porter cette lettre à Bahia, il doit être au port à surveiller l'avancement des travaux, enfin sauf s'il essaye encore de piquer des truelles, et dans ce cas là cherche une bouée canard, il devrait rappliquer, tu pourras ainsi lui remettre ce pli. Et tu lui donneras aussi celui de Chiméra, qu'il puisse le lire.
Cyprien est complètement surpris, persuadé que sa présence était passé inaperçu pour le Bleizhmorgan. C'est mêlé de crainte qu'il s'éloigne mais avec une grande fierté que de se dire que le maitre n'hésite pas à dire ce qu'il pense en sa présence. Il se presse d'aller remettre tout cela au Chef du port de Saint Pol, se demandant bien ce que c'est que cette affaire de truelles et de bouées canard...
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Il pris son courage à deux mains, après l'avoir longtemps cherché parce que c'est pas simple de l'attraper ce couillon là. Mais il a du y arriver ou à défaut il tenait la lettre aller savoir, c'était peut-être ça le courage en fait tenir la lettre.
Alors il lit, et il se cause tout seul. Enfin il se croit tout seul, il a oublié que Cyprien est là et que ce dernier ce demande si le maitre est pas entrain de tourner fou, quoique dans la famille la folie a été élevée au rang d'art plutôt que de tare. C'en est presque normale que de l'être l'inverse étant inquiétant. Ce serait un peu comme le calme avant la tempête vous ne voulez ni voir le premier et si vous le voyez, vous fuyez.
Je juge, je juge, pfff, je juge pas je constate. On se voit jamais on se parle jamais, encore moins concernant les druides, c'est quand même louche que la lettre arrive à point nommé quand Bahia est revenu chez lui.
Il continue même si le début l'a déjà passablement énervé et qu'il se doit de résister à l'envie de tout cramer mais vraiment tout, village compris.
A la lire, je suis responsable de son échec, Bahia à Vannes ou à Saint Pol l'aurait pas fait gagner une voix, il peut pas voter chez les dingues. Mais, en plus, elle ose me dire que Bahia est là par obligation parce que je suis élu sinon il se serait barré.Cela fait plaisir de penser que mon meilleur ami n'est là que pour remplir une obligation et n'ont pas par envie d'être chez lui.
L'énervement du Bleizhmorgan est plus que palpable au fur et à mesure qu'il continue de lire, d'ailleurs Cyprien présent mais totalement silencieux préfère reculer de quelques pas, on sait jamais.
Et blablabla, le couplet sur les sentiments, si je cédais à chaque fois que je croisais une jolie fille. Quand on se fiance toutes les deux secondes et qu'on va voir ailleurs juste après on parle pas de sentiment mais de feu au cul c'est pas pareil. Et puis quand on est druide on sait que l'amour c'est comme un arbre dans une forêt, si on vient après une tempête, il est facile de le déraciner et d'en prendre une partie. Mais il est compliqué de garder la dite partie et de le refaire pousser ailleurs.
Gwenc'hlañ continue mais il se force pour aller jusqu'au bout de la lettre, commentant le druidisme selon Chiméra, le vivre ensemble selon Chiméra, l'innoncence selon Chiméra.
Il va falloir aller voir le pape, j'ai trouvé une sainte à canoniser, la bonté et l'innocence incarnée, un blanc mouton que je veux sacrifier moi l'horrible personnage dont la famille est responsable de la mort de son frère. Son frère a fait ses choix tout comme elle, venir dire que c'est ma famille qui est responsable de ça c'est comme dire que le coup de marteau que j'ai donné ce matin dans mon atelier est responsable d'une avalanche dans les alpes. Il avait été fiché par Nilas d'Artignac lui et pas un autre, mais quand on refuse de se battre pour que justice soit rendu, c'est surement plus simple ensuite d'accuser les Bleizhmorgan, des boucs émissaires en puissance...
Le patriarche attrape un parchemin, et commence à rédiger une lettre. Il écrit à son ami Bahia. Il lui explique le contexte des lettres, lui donne son avis sur la dernière lettre, et surtout qu'il en a marre d'entendre partout que Bahia n'est là que par obligation, qu'il n'a pas envie d'être là, qu'il n'attend qu'une occasion pour se barrer et repartir à Vannes. Il se rend compte que ces commentaires à hautes voix ça fait une sacré plâtré un fois écrit.
Cyprien, tu me fais porter cette lettre à Bahia, il doit être au port à surveiller l'avancement des travaux, enfin sauf s'il essaye encore de piquer des truelles, et dans ce cas là cherche une bouée canard, il devrait rappliquer, tu pourras ainsi lui remettre ce pli. Et tu lui donneras aussi celui de Chiméra, qu'il puisse le lire.
Cyprien est complètement surpris, persuadé que sa présence était passé inaperçu pour le Bleizhmorgan. C'est mêlé de crainte qu'il s'éloigne mais avec une grande fierté que de se dire que le maitre n'hésite pas à dire ce qu'il pense en sa présence. Il se presse d'aller remettre tout cela au Chef du port de Saint Pol, se demandant bien ce que c'est que cette affaire de truelles et de bouées canard...
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