[RP] Dénéré Manor

Ils l’avaient laissé à Fougères. Tout seul, parmi tous ces gens qu’il ne connaissait pas. Chouette donc.

Il avait enfin trouvé son père, il avait même décidé de s’installer près de lui à Rennes. Il était un fils exemplaire, même si illégitime. Il faisait de son mieux pour faire partie à cette famille qui était en désarroi total. Et c’était donc cela sa récompense: être oublié et plongé dans l’irrelevance. Il fallait quoi alors pour être reconnu comme assez important? Faire de crises comme ses demi-soeurs? Car il pouvait, hein. Ils l'avaient sous-estimé, sans aucun doute.

Mais il était donc arrivé à Rennes. En retard, oui, mais cela n’était pas de sa faute. Préparé entièrement pour les faire bouffer leur erreur impardonnable. .

Avec un gémissement il regarda le bâtiment acheté par son père pour y héberger sa famille. Ce dernier mot est relatif, remarquez. Troupeau-de-gens-qui-ont-le-même-sang-mais-qui-préfèrent-de-se-couper-la-gorge serait un mot plus approprié pour leur situation familiale. Il avait voulu réclamer tout un quartier pour lui-même, avec au moins un valet pour le servir. C’était ambitieux, en effet. Mais ils l’avaient donné la contre-balance parfaite: la possibilité du chantage émotionnel. Car on n’abandonnait pas son enfant, et encore moins son nouveau beau-fils, et certainement pas quand cet enfant se nommait Aymin.

Avant d’entrer, il mit quelques pas dans la boue qui se trouvait sur la rue. Ses bottes bien sales, il entra l’hôtel, laissant des traces de boue dans le couloir.

- « Han oui! C’est très, très joli! » Il dit cela à voix haute et en faisant le tour du rez-de-chaussée, dans l’espoir d’attirer l’attention du padre et de Liz, ou au moins d'un serviteur. Il sourit en voyant que la boue était partout.

Revenge.
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Pas la réaction qu’il avait attendue. Crut-elle vraiment que cela c’était fait par accident? Il fit encore quelques pas pour faire signe qu’il était bien conscient de l’état de ses bottines. Ses soeurs elles auraient agi comment pour appuyer leur colère? Certes, sa déclaration de mécontentement était subtile. À ce qu’il avait vu d’Annelyse et d’Atthénais au mariage, il jugea que la subtilité ne faisait pas partie de leur réseau de vertus.

Il continua de se flâner tranquillement, les dents serrées et ses mains jointes derrière le dos, tout en regardant autour de soi.

Alors ceci serait sa demeure pour les mois à venir. Vivre en famille. Depuis les événements qui s’étaient déroulés à Bruges, cette idée avait un goût plutôt amer. À voir si cet épisode familial serait très différent du premier.

Certes, le paternel n’était pas le même et déjà, après quelques semaines, il avait l’impression d’avoir un meilleur lien avec celui-ci qu’il avait eu avec le faux père flamand qu’il connaissait depuis sa naissance. Ce n’était pas étonnant, par contre, prenant en compte le fait que ce dernier était un avare stoïcien qui aimait plus ses écus que sa femme ou même ses enfants. Aymin avait été dans une position privilégiée , étant l’héritier. Ses soeurs et son frère cadet n'avaient pas reçu cet honneur.

Il fixa les yeux sur Liz pour quelques instants et après les écarta de nouveau pour étudier le bâtiment. Serait-elle capable de bâtir une nouvelle famille pour lui avec son père? Et même si elle l’était bien, le voulait-il? Pour le moment il était le seul fils et même si cette donnée était entachée par l'illégitimité, cela lui donnait quand même un certain dégrée de confort. Du moment qu'elle procure son père d'un hériter ou une héritière légitime, tout cela prendrait fin surement. Il se forçait de rester vigilant.

- « Vous m’avez abandonné à Fougères. », il lui dit sans la regarder.

Deuxième essai donc pour provoquer une réaction. Il sut très bien que ce n’était pas entièrement de la faute de son père et encore moins d’elle. Il avait bien reçu la lettre l’avertissant de leur départ, mais trop tard. Comme d’habitude il s’était enivré et le message l’avait raté - ou plutôt lui qui avait raté le message. L’avouer, par contre: jamais.
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Elle regarde Aymin qui a l'air bougon comme un gamin contrarié. Il les accuse de l'avoir laisse à Fougères mais elle lui avait laissé un mot l'informant de leur départ. Il avait du s' ennivrer et finir dans les bras d'une demoiselle etne l'avait pas vu sans doute.
Un sourire aux levres, elle lui fait un gros bisous afin de se faire pardonner une faute qui n'est pas sienne mais peu importe. Elle connait bien cette race de coq fier et le laisser croire qu'il a le dessus est un art qu'elle cultive subtilement.

- Je te presente mes excuses Aymin, j'aurai du m'assurer que tu avais bien eu mon message. Promis je ferai plus attention la prochaine fois.

Elle l'entraine dans les diverses pieces, faisant la visite lorsqu'elle entend son mari arriver et venir l'embrasser. Elle est heureuse de le voir car ils n'en ont pas eu beaucoup l'occasion depuis leur retour de voyage.
Liz se place entre les deux Denere mâles, les prenant par le bras.

- Je vais tres bien mon amour et je faisais visiter le manoir a ton fils afin qu'il sache qu'il y a sa chambre que nous sommes une vraie famille.

Elle les entraine dans la pieces qui servira aux rencontres familliales... le salon où elle a deja demandé à Alois de reconstituer autant que possible les Rosiers ici.
La jeune femme les laisse admirer le travail effectué avantde prendre Killi à part...

- Mon coeur, il faut que je te parle de quelque chosd d'important..... voila, comme tu le sais puisque tu fais partie du conseil municipal, Nao laisse le poste de maire pour les prochaines élections.... il m'a demandé de me présenter car il a confiance en moi pour continuer son travail....j'ai reflechi et .... j'ai accepté.

Elle a parlé d'une traite sachant que celui ci va tiquer, elle le regarde avec son plus joli sourire et des yeux brillants d'exitation à l'idee de ce challenge.
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Elle se doutait que la nouvelle ne le ravirait pas car il etait du genre protecteur et legerement matcho qui voyait la femme à la maison. Mais c'etait mal connaitre Liz qui deja engagee politiquement meme avant de connaitre Killi, n'entendait pas renoncer à sa "carriere".

Il lui apporte tout de meme un arguement ... le bébé ...

Il avait raison elle devait bien l'admettre, la fatigue des premiers moments était présente meme si elle faisait tout pour le cacher. Elle n'avait pas envie de prendre le moindre risque, ils revaient deja à ce petit etre qui allait etre légitime. Front contre front, les yeux dans les yeux, elle lui sourit se voulant rassurante.

- Ecoute ... il reste un peu de temps ... laisse moi réflechir mais deja je peux te faire une promesse, je ne mettrai jamais la vie de notre bébé en jeux et surtout pas pour la politique.

Elle se serre contre lui et l'embrasse afin de sceller sa promesse avant de l'entrainer avec lui ...

- Assez parlé de cela.. viens avec moi que je te montre notre domaine mon amour. J'espere que tu vas aimé mon choix de décorration qui dervrait te rappeller quelque chose.

Elle avait fait venir tout les meuble de la chambre Appolon des Rosiers et ceux de Cuisse de Nymphe et en avait fait un mélange harmonieux. Restait à attentdre sa réaction.
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Elle le laisse s'impregnier de l'endroit qu'elle a pensé pour lui ... pour eux. Satisfaite de sa réaction elle profite de ses baisers et de son etreinte mais ne peut s'empecher de se raidir en l'entendant résumer sa vie future à "s'occuper de la maison et du futur bébé". Si il croyait sincerement qu'elle serait du genre épouse soumise obeissante et rangée à la maison attendant patiemment son époux le soir, il se fourvoyait et beaucoup.
Liz se détache doucement de ses bras et plante son regard vert emeraude dans le sien sans sourciller afin qu'il comprenne bien ce qu'elle s'appretait à lui dire meme si cela devait lui deplaire.

- Mon amour .... je ne vais pas renoncer à ma carriere juste parce que je suis enceinte ou ta femme et il faut que tu saches que je suis sur la liste de Grannass pour les prochaines ducales.

Elle le laisse intégrer ses paroles et poursuit calmement en lui prenant la main...

- Je suis active Killi, je m'investis pour ma ville et pour la bretagne ... mais je te fais une promesse... Mon enfant, toi ... la famille resterez mes priorités. Par contre ne me demande pas de rester sagement à la maison sans rien faire ....

Liz le regarde et essaie de se préparer à l'orage qui menace ....
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La jeune femme s'attendait à ce qu'il discute son choix mais pas à ce qu'il prenne la fuite devant la discussion qui s'imposait. Elle le regarde partir et la laisser là ... La tristesse qu'elle ressent à cet instant lui etreint le coeur. Il ne l'a pas comprise et n'a pas cherché à le faire .... c'est la première fois ....
Jusqu'à maintenant elle s'etait toujours efforcée de l'écouter et de lui parler lorsqu'il lui demandait son avis sur ses soucis avec ses filles. Elle n'avait jamais eu l'impression de le juger à la va vite ou de l'accabler dans ses choix meme si ce n'etait pas les siens et lui ..... il la plante là.... sans parler ... sans reflechir ... sans penser à elle ...

Elle etait déçue plus qu'elle n'etait en colère ... en fait non elle n'etait pas en colere du tout. Divers sentiments se bousculaient en elle à cet instant mais une chose était sure elle ne changerait pas d'avis .... pas dans ces conditions. Bébé ou pas ... Epouse ou pas ... elle restait une femme à part entiere et entendait bien continuer de l'etre . Ne lui avait il pas dit que c'etait une des choses qu'il aimait chez elle ? Quelle ironie aujourd'hui puisque c'etait ce qui les separait à l'instant précis.

Lasse et une migraine la menacant, elle decida qu'elle ferait mieux de s'eloigner pour laisser passer l'orage car sinon des mots pourraient etre dit et regrettés par la suite mais laisseraient des traces et elle ne le voulait pas ... Il lui reprochait d'avoir la conception de couple lorsque cela l'arrangeait mais il oubliait que lui aussi la tenait à l'ecart de ses décisions.... Elle repense alors aux rosiers et son coeur se serre de tristesse. Que faire ....

La jeune femme, tres affectée par le comportement de son mari se sentait perdue. Pour rien au monde elle n'avait voulu le blessé mais son attitude lui avait vraiment fait du mal et de cela il lui fallait se protéger. Elle laisse un mot en evidence sur le bureau de Killi " Ton épouse ne va pas t'importuner .... elle va se faire tres discrette comme cela tu ne te sentiras mis à mal dans ta position de Coq ... Bonne nuit. Liz"
Le ton etait sec ... c'est ce qu'elle ressentait mais cela n'aiderait pas ... elle dechire le mot et tente d'en ecrire un autre ... "Ton lit est pret, tes affaires aussi, ton repas a été commandé tes ordres on été suivi à la lettre .... Bonne nuit." .... elle grimace ... Liz voyons ! Décidement non elle n'arrive pas a etre ce qu'elle n'est pas meme pour ecrire un mot.

"

[i]Voilà .... Elle le dépose bien en evidence et part sans faire de bruit se réfugier au calme dans sa cabane pres de la villaine.
Elle prend sa capeline et sort doucement du manoir sans que personne ne la voit ne préférant pas allimenter des ragots qui diraient déjà que le couple bat de l'aile. Elle passe par la cuisine vite fait et prend un peu de nourriture et de l'eau avec elle et quitte la demeure en direction de son refuge .... Elle avait besoin de réfléchir à son avenir ...
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L'astre de jour commenceait sa lente descente et elle .... elle l'imitait dans les idées sombres. Marchant sans entreint vers son petit refuge pres de la riviere elle ne cessait de revoir la scene au ralenti et ne comprenait touhjours pas l'attitude de Killi. Il n'avait jamais ete aussi injuste avec elle qu'à ce moment là.
Elle avait toujours été une femme active en quoi cela le choquait il à présent ? Parce qu'elle etait enceinte ? Cela n'affectait en rien ses capacités cérébrales !

Son coeur se serre car malgré l'incomprehension totale, elle l'aime. Sa fierté est grande de porter son héritier et d'etre son épouse.Pourquoi faut il que les hommes soient bornés et plein de préjugés sur les femmes ?
Toute à ses pensées, elle arrive à la cabane. Posant les affaires à l'intérieur, elle va se refugier sur la grosse souche d'arbre et perd son regard dans l'eau bercée et reconfortée par les bruits de la nature.

Que fait-il à cet instant ? Pense t-il à elle ? Regrette t-il de ne pas avoir discuté ? Elle secoue la tete completement perdue .... Et les rosiers .... Elle ne sait toujours pas ce qui s'est passé et pourquoi il n'est plus le seigneur .... Se serait elle trompée en acceptant de l'épouser ? Aurait elle mieux fait de rester une maitresse ? Elle prend sa tete entre ses mains et pleure.... elle sait que cela ne sert à rien mais elle en a besoin. Se liberer de toute cette tristesse pour essayer de réfléchir et trouver une solution. La seule qu'elle voit malheureusement lui briserait le coeur ....
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Depuis combien de temps etait elle assise ici ... elle n'aurait su le dire ... Elle avait mal au crane ses yeux la brulaient et elle etait engourdie de froid. Le feu qu'elle avait allumé était mort depuis longtemps mais elle n'avait pu trouver le sommeil trop affectée par les évènements.

Elle cru entendre les pas d'un cheval mais dans sa torpeur elle ne réagit meme pas. La jeune femme etait anesthésiée .... Lorsqu'elle senti quelque chose lui couvir les épaule et sursauta et le vit à ce moment là.
Les yeux encore embués de larmes elle le regarde sans réagir. Elle se leve et se laisse guider à l'intérieur gardant toujours le silence.

Une tisane ? oui .. pourquoi pas .... Elle aquiesse et tente un léger sourire tremblantede froid de fatigue ? elle était épuisée. Que dire ? Etait il là pour lui dire que finalement il voulait annuler leur mariage car elle l'avait déçue ?

- Killi .....

LEs sanglots menacent de la reprendre, elle respire profondemment avant de s'effondrer les jambes ne la portant plus.
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Il est là ... il n'est pas parti sans lui dire au revoir ... il lui sourit .... Rien que ces faits l'aide a ressentir de la chaleur au fond d'elle meme . Elle s'en veut d'etre aussi fatiguee de ne pouvoir lui parlerlà et lui dire qu'elle regrette cette dispute qu'elle l'aime et qu'il faut qu'ils se parlent.... Les mots ne franchissent pas ses levres et ses paupieres sont lourdes. La jeune femme a du mal à rester eveillée à le regarder s'affairer autour d'elle ... pour elle .... Elle lutte voyant bien qu'ol n'est guerre plus vaillant qu'elle et lorsqu'il s'allonge à ses cotés en la serrant contre lui, elle peut enfin lacher prise et fermer les yeux et dormir.

Le temps semblait s'etre arreter pour eux les retenant là pour que rien de mal ne leur arrive. Combien de temps resta t-elle ainsi à dormir dans ses bras elle n'en eu aucune idee, mais lorsqu'elle rouvrit les yeux il etait toujours là, à la tenir contre lui avec douceur. Liz l'observe pendant son sommeil qui semble profond. Elle degage ses yeux de la meche rebelle qui couvre le frond de son mari et sourit. Il n'y a pas a dire ... quoique peuvent en penser certaines personnes, c'est bien un vrai mariage qui les unis. avec les joies les disputes mais aussi et le plus important un grand amour.

Elle se degage doucement de son etreinte sans le reveiller et va raviver le feux. Le moins qu'elle puisse faire, est de lui preparer un petit dejeuner .... frugale car elle n'avait pas prévu à la baase de rester trop longtemps à la cabane mais avec ce qu'elle avait emporter cela devrait suffire. Sans bruit elle prapare tisane, pain beurre fruits et va meme jusqu'à rajouter une rose .... oui ... un rosier sauvage poussait le long du refuge. Un signe ?

Voila ! tout est pret !

Elle s'agenouille devant lui et tout en l'embrassant avec une grande douceur, elle lui murmure des mots doux essayant de le faire revenir pret d'elle dans le monde des vivants.
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Ses mots portent leurs fruits sur l'esprit de son mari qui reagit aussitot mais pas comme elle l'aurait pensé. Là où elle croyait l'eveiler doucement pour partager les petit dejeuner et parler, elle se retrouve allongée à ses cotés dans l'attente des délices que seul lui est capable de lui procurer.
Ses baisers ses caresses et son etre tout entier ne laissent planer le doute sur les sentiments qui l'habitent à ce moment. Il est un homme à part entiere et elle une femme ... sa femme ...
Leurs corps et leurs coeurs se rejoingnent fievreusement comme si cela faisait des siecles qu'ils etaient privés l'un de l'autre. Le bonheur intense qu'elle ressent n'est en rien altéré par la discussion qui devra suivre... Elle profite de l'amour qu'ils echangent.

Le corps fatigué de plaisir reçu et partagé, elle se laisse a fermer les yeux, allanguie contre le corps de son mari. Elle ecoute les battement précipités de son coeur qui cherche la normal apres leurs ébats. Se redressant sur un coude comme elle le fait souvent dans l'intimité, elle l'observe cherchant comment commencer ...

- Mon amour ... je suis désolée ... Je ne voulais pas que nous nous disputions, je ne voulais pas que tu partes .... j'aurai aimé qu'on parle, qu'on essaie de se comprendre pour que ce genre de chose n'arrive plus... Je t'aime ...j'ai cru que ....

Elle ne fini pas sa phrase... et se leve tel venus à sa naissance et va jusqu'à la porte de la cabane qu'elle ouvre en plein. La nymphe reprend ses droits... elle se retourne le regarde en souriant et court se jetter à l'eau...
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L'eau fraiche est un ravissement sur sa peau et salvatrice sur ses sens encore engourdis. Elle nage, plonge et réapparait un peu plus loin. LE voyant la rejoindre, elle s'avance vers lui et l'entoure de ses bras. Connaissant son "amour de l'eau" elle salue l'effort par un baiser et se laisse entrainer sur la berge. Liz sait pourquoi il veut se depecher de sortir... il est jaloux.... Elle se garde bien de lui dire qu'à cette heure là personne ne vient jamais et sourit tenant sa main.

Le voila qu'il veut lui faire creuser un étang à la maison !!! Cette idée la fait sourire car dans sa tete, ormis le fait qu'elle pourra se bainer nue à loisir, cela tend à dire qu'il ne veut pas la quitter .... Reste qu'ils doivent quand meme parler afin que tout rentre dans l'ordre entre eux.

Elle frissonne car une fois hors de l'eau, le fond de l'air est frais. Il la dorlotte la rechauffe l'aide aà se rahbiller ne manquant pas de la caresser à loisir. Cette insouciance lui rappelle le début de leur relation, lorsqu'ils se cherchaient sans savoir où cela les conduirait. Ils ne pensaient surement pas au mariage .... surtout pas lui !

Ils sont pret .... ils sellent les chevaux, elle referme la porte de la cabane .... et voila ... Quand il faut ... il faut. Reste le temps de la route qui les mènent au Manoir avant que l'orage ne gronde à nouveau se dit-elle, evitant de le regarder, masquant son inquietude.
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Ils ne tardent pas à arriver au Manoir ... Elle regarde la grande battisse qu'elle aime déjà beaucoup et sent ses mains trembler sur les rennes se demandant ce qu'il va se passer car ... il faut qu'ils se parlent.
Il l'aide à descendre faisant une pointe d'humour quand à son état de grossesse et ne peut que le trouver encore plus séduisant. Cet homme a un pouvoir sur elle ... quelque chose de magnétique mais pas question de se laisser enfermer dans un carcan de femme à la maison car cela elle ne le supportera pas même pour lui.

Il la porte dans ses bras comme une jeune mariée qui aurait les joues rosies de plaisir qu'elle ne connait pas encore ... Il est tendre et attentionné, elle sait qu'il ne veut que son bien mais lui de son coté il faut qu'il comprenne qu'elle n'est pas une de ses filles et qu'elle a sa force de penser bien à elle . La jeune femme ne veut pas de suite relancer les hostilité et se laisse bichonne car de ce point de vue là, il a raison.. elle est exténuée.

Tu as raison mon amour je suis fatiguée j'avoue.... cette nuit blanche et .....

sa voix se brise à nouveau .. Décidément elle est incorrigible... Elle ne peut se taire ...

Killi il faut qu'on se parle ...sans colère... juste en essayant d'exprimer ce que l'on a dans le cœur ... si on commence notre couple par des secrets ... il ne durera pas et cela je ne le supporterai pas...

Elle plonge son regard dans le sien voulant lui faire comprendre à quel point elle peut l'aimer et qu'elle souffre de son silence...

Parle moi des rosiers s'il te plait ....

La lettre n'était point usée de ses différentes lectures et pourtant ! Il était amoureux d'elle, le bougre ! Et il s'en cachait à peine. Son invitée, oui,bientôt invitée dans sa couche ! Il le prenait pour un lapin de 6 semaines ou quoi ? Killi tournait dans son bureau quand il entendit que l'on frappait. Il avait pourtant dit qu'on ne le dérange pas.

Quoi !

La tête était quand même passée pour se montrer.

Dame Liz...

Son oeil noir ne la désarma point, cette peste. Il ne savait où elle l'avait dégottée, celle-là, mais elle en tenait une couche... Elle ne voulait point l'aider à prendre son bain et se tenait toujours à une grande distance. Son châle était bien rabattu sur ses poumons, une nonne n'aurait point fait pire.

Eh bien parle donc !

Elle vous attend dans sa chambre. Elle souhaite vous parler immédiatement.

Il la suivit, empressé, car sa femme n'a point pour habitude de le faire mander pour une urgence. Son fils serait-il déjà pressé de sortir ? La chambrière s'était effacée derrière la porte où sa douce l'attendait. Il avança à grands pas pour venir l'embrasser. Il tenait la lettre du marquis de joli-coeur en main, mais la déposa sur le bureau pour prendre sa femme dans ses bras.

Que se passe-t-il ma chérie ? Est-ce notre fils quifait des siennes ?

Couleurs verte et rouge réservées à la censure, modif en olive.
{Dracia}
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Chez moi

Killi l'écoute, les problèmes de fer, ça n'est pas nouveau, en effet, il en avait entendu parler depuis un moment, comme les mines et le reste, mais bon... L'avenir de la Bretagne, certes, le duché, tout ça... Les membres du CD. Hum ? Il la regarde plus attentivement et commence à comprendre.

Miner ? Tout le monde ? Et toi, tu vas les superviser, je suppose, tu ne vas point miner dans ton état ?

Il réfléchit un peu, histoire de montrer qu'il se penche sur la question, même s'il se contrefout du duché au regard de sa femme et de leur enfant à naître. Les mines pourraient s'effondrer qu'il ne les regarderait pas. Même si des minières rousses et peu habillées... Passons. Il lui fait un sourire un peu dépité.

Mon ange, j'ai racheté des vaches parce que nous étions rentrés et que tu voulais aussi travailler à ta boucherie. Rennes aussi a besoin de toi et je suis un tribun qui tribune plus dans les autres villes que là où je devrais me trouver.

Il lui prend la main et l'embrasse tendrement, un peu de pommade ne fait jamais de mal quand on a un gros clystère à faire passer.

Nous pourrions partir dans quelques jours, et je viendrais aider activement ainsi. Un homme remplacera bien facilement une femme enceinte. En attendant, tu pourras travailler à ta boucherie et te reposer l'après-midi.

Il regarde la servante qui arrive avec les verres et le vin. Il lui demande sèchement.

Et les beignets ? Mangés en route ?
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Chez moi

Des spéciaux... Moui, il la soupçonne d'y mettre des mixtures de vieilles sorcières pour le tenir calme. Et puis sa copine maintenant, avec qui elle peut jouer la vamp. Et si on disait du mal du Killi ? Ah ben oui ! Z'avez vu comme il la reluquait, la diaconnesse ? Sûre qu'il va chercher à la revoir. J'savais bien qu'y tiendrait pas. Ah ben moi non plus, mais j'vais l'surveiller. Killi l'ignore, tout comme il ignore la remarque de sa femme. Il prend le verre qu'il ne boit pas et la regarde.

Tu veux donc partir seule ? Sans moi ? Mais pourquoi donc ?

Il a plus l'air désemparé que fâché. Elle veut l'abandonner avec ses vaches, Blanchette, Marguerite, Noiraude et Azalée. Que va-t-il faire sans elle ? Elle lui laissera certainement la vieille, et peut-être même la jeune vamp s'il n'a pas de chance, mais il préfère qu'elle soit escortée d'Aloïs que de la jeune pimbêche qui ferait geler un brigand en s'asseyant sur ses genoux. Il pose sa tête contre elle en lui sussurant

Ne peux-tu point attendre que j'ai fini d'abattre les vaches, cela ne prendra que 4 ou 5 jours.
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Chez moi

C'est moi qui devrais t'accompagner, mais je suis bloqué avec mes vaches. Et je ne comprends point que tu fasses passer le duché avant ton couple.

Ca, c'est fait... Il reste contre elle, comme si elle devait partir dans l'instant, tentant de la retenir par tous les moyens. Il se dit que si elle assiste à ses cours... Hum... Pas une bonne idée, ça... Trouver une parade, vite et bien.

Tu veux venir aux cours ? Mais ils sont donnés tard et tu as besoin de te reposer, déjà que tu vas passer la journée à travailler en surveillant les mineurs, il vaut mieux que tu dormes le soir.

Et que tu n'ailles surtout pas non plus en taverne où tu pourrais parler à des hommes, qui vont te courtiser. D'ailleurs, Aloïs y veillera. Il connaît les techniques. Il continue.

Le mieux est que tu emmènes au moins Aloïs et quelques hommes d'armes qu'il engage à l'occasion quand j'ai besoin de... Il connaît les routes, ce sera plus facile avec lui.

Il dorlote sa douce alors que la Titine vient déposer discrètement les beignets. Faut pas oublier les choses importantes dans la vie.


Quelques jours plus tard

Azalée est partie, 5 carcasses, une belle bête. Puis la petite Blanchette, 2 carcasses, un peu moins charnue, celle-là, mais ça paie au moins les seaux à usage unique. Il reste Marguerite, à qui il fera sa fête lui-même, puisqu'il ne doit point aller travailler au duché. A moins que...

Abbygaile, ce soir, je vais aller à mon bureau au duché. Ne demande rien en cuisine, je mangerais en taverne.

Et hop... Comment on la calme, l'espionne... Comme s'il n'avait pas vu qu'elle tient un journal sur ses faits et gestes, il en a vu d'autres, déjouer l'attention de la Mamounette, c'était une autre paire de manches.

Et tu nettoieras l'attelier après le passage de l'ouvrier qui a zigouillé la Marguerite.

Il sort dans son champs et va planquer la vache pour avoir le temps de la tuer un peu plus tard. De toute manière, il y a bien assez à faire pour qu'elle soit occupée ce soir.
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Chez moi