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[RP] Isolé dans une chambre...

Liz52
Elle fut réveillée ce matin là par un bruit sec contre la vitre de sa fenêtre. Tout d'abord déboussolée, elle finit par se rendre compte qu'un pigeon cognait avec son bec. Elle le regarda un moment sans bouger ayant reconnu le sceau sur le parchemin qu'il portait.
Killi ....

Que pouvait il trouver encore à lui dire ? Après tout c’était lui qui avait décidé de façon unilatérale de la quitter ! Pourquoi s'acharnait il à lui écrire ? Ne l'avait il pas assez humiliée ?
Elle pousse un soupire et finit par trouver le courage de se lever et d’aller ouvrir au volatile.
Quelques grains de blé dans la main pour le remercier de son voyage ... après tout lui il n'y est pour rien pauvre bête ... et elle prend le message.

Une fois de plus cette missive ressemble aux autres .... Des mots qui laissent transparaitre des sentiments qu'il n'a plus et pourtant .... elle le connait et sait lire entre ses lignes. Elle y perçoit une souffrance qui lui étreint le cœur.
Mais à quoi bon ...

Elle ouvre le tiroir de son chiffonnier et sort les autres lettres qu'elle a gardé. Elle s'habille chaudement car les matins sont encore frais en ce mois de février et le printemps tarde à vouloir venir dire bonjour...
De quoi grignoter ? ... on peut toujours mais à quoi bon ... elle n'a pus d’appétit ...
De quoi boire ? .... elle glisse une bouteille de prune dans sa besace. Autant ne pas mourir de froid !

Elle prend la direction de son endroit favori un peu plus loin sur les falaises et s'assoit sur son rocher fétiche. Là elle observe un moment l'immensité qui lui fait face et hume l'air marin qui habituellement lui fait du bien.
Là.... elle ne trouve étrangement pas le réconfort qu'elle attendait se sentant vidée.
Liz prend une a une les lettres de son mari ... elle frissonne s'entendant penser à lui de cette manière et les relit les unes après les autres sans relâche.

Ayant réussit à cacher les choses à son entourage, elle se retrouve seule face à cette épreuve mais cela vaut mieux. Ses amis ont leurs propres soucis. Il lui faut trouver des réponses par elle même.
au bout d'une einième lecture le constat est toujours le même à ses yeux. Elle ne comprend pas mais à cette certitude qui lui fait plus mal que tout le reste ...

Il l'aime ...

Elle essuie ses yeux une fois de plus humident de larmes qu'elle ne parvient pas a contenir. Jamais elle n'a autant pleurer pour un homme ... pas même Nao et pourtant lui aussi ne saura jamais ce qu'elle a pu éprouver pour lui mais un de plus qui à préféré la fuir... était elle maudite ? Devait elle aller à confesse ? Était elle la source du problème ?
Si Killi l'entendait il lui aurait proposé de la confesser lui même et il s'en serait suivit une foule de jeux plus coquins les uns que les autres et elle ne lui aurait pas résisté elle le savait.
Il avait toujours eu ce pouvoir sur elle d’éveiller ses sens comme personne ...


Liz arrête bon sang !!! Il te l'a dit il veut mettre fin à votre mariage !!! ouvre les yeux !! c'est fini !! FINI !!!

Elle se lève .... et marche jusqu'au bord de la falaise. La jeune femme doit presque lutter pour rester debout tant la houle est forte ... Au fait ? pourquoi lutter ? ... Elle prend les lettres dans sa main et la tend au dessus du vide .... voilà ... Adieu ...


Elle n'a pas pu .... les lettres sont toujours dans sa main et elle toujours au sommet de la falaise ....

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Merci JD Amarante pour la banniere et l'avatar
--Killi
Rohan, morne plaine. Ah non, elle est déjà faite celle-là. Rohan, jour -3 avant de la voir. A moins qu’il ne passe la voir au château. Il lui écrit, tous les jours, mais elle ne répond point. Rien, même pas un courrier d’insultes. Pourtant, il sait qu’il le mérite. Sa froideur de la dernière fois l’a calmé. Il sait qu’il l’a déçue. Il s’est comporté comme les autres alors qu’il lui avait au moins promis l’honnêteté. Il tourne des explications dans sa tête sans en trouver une bonne. Rien qui ne lui fera poser d’autres questions. Il ne veut point lui mentir. Il n’y a point d’autre femme, il veut juste la protéger de ce qu’il a déclenché depuis des années. Il ne peut pas lui faire subir tout ça, et pourtant, elle est déjà liée à lui, ils viendront la voir en premier.

Il fait un bilan avec ses hommes d’abord. La logistique, puis le reste. Ils ont juste à recevoir des ordres, rien de transcendant.

- Ce soir, vous partez à Saint-Brieuc. Vous continuez la mission en prenant toutes les informations. Poulet, tu cartographies tout. Renard, tu t’occupes des vivres, tu stockes un maximum. Aloïs, tu les mènes au point de rendez-vous. Je vous y rejoindrais. Les autres, Allez dans vos groupes respectifs. Aloïs, nous allons régler quelques détails, reste.

Aloïs attend que les hommes soient partis, puis il se rapproche du maître pour parler ;

- Z’allez au château ?
- Je ne peux rien te cacher à toi. Oui, je vais faire un saut à Rennes pour voir la dame Liz. Je ne sais si elle a besoin de mes services, donc, je vais peut-être passer plus de temps que prévu là-bas. Ne t’occupe pas de moi, je vous rejoindrais plus tard. Fais juste attention au blé. Et surveille-les bien, ils n’attendent qu’un faux pas pour se rebeller. Il faut que je les tienne plus.
- Vous inquiétez pas, je m’en charge. Vot’ dame a b’soin d’vous, je vais les remettre au pas.
- Profite de ton voyage, j’ai annoncé ta venue à la Marie
- Oh merci maître !

Killi reprend la route sur Intrépide. Il galope à toute allure, profitant de ne plus être ralenti par la troupe, son déplacement et les différentes vivres qu’ils apportent des villes qu’ils ont traversées. Il a examiné ce qu’il peut lui proposer. Des bougies pour les institutions, c’est toujours utile. Et… en communication…
- C’te bonne blague ! Communiquer pour quoi ? T’es opérationnelle pour un petit coup de …
- Biiiiiip ! La communication n’est pas innée, mais elle lui a appris à parler. Elle peut l’aider à se confier
- Des confidences sur l’oreiller, ouais, si tu veux. Et après ? Elle voudra plus. Il aurait pas dû la marier. Connerie, c’est tout. En plus, elle lui avait pas demandé.
- Y s’est rangé, comme son père l’avait fait, et ça, ça te troue le fondement !
- Dis donc, tu t’lâches ? C’qui s’passe ?
- Le cynisme, ça va bien 5 minutes ! Avec elle, il a trouvé l’équilibre familial qu’il voulait. Dégage, fous-lui la paix.
- Bien bien, je m’en vais ! mais attention, je reviendrais !
- Ca, je sais !

Il est arrivé aux portes du château. Direction, l’aile du bailli et des fonctionnaires. Lui ouvrira-t-elle la porte de son bureau ? Il ne sait. La porte de son cœur, elle est fermée, puisqu’il l’a brisé une nouvelle fois. Lui qui devait lui apprendre à se protéger des hommes. Il lui a donné la plus grande leçon, ne jamais leur faire confiance. Même s’ils vous mènent à l’autel pour devenir votre époux devant Aristote et les hommes.
- Je voudrais voir la bailli, j’ai des bougies à lui proposer.
- Qui dois-je lui annoncer ?
- Euh… Eh bien…
Quelle question ! Qui est-il en vérité ? Il ne sait plus, son mari ? Un fonctionnaire ? Avant, dès qu’il arrivait, on lui ouvrait les portes de son bureau, il avait le petit verre de vin et les pâtisseries, et les autres attendaient que leur longue entrevue personnelle soit terminée. Ou s’ils savaient qui était dans le bureau, ils repassaient plus tard. Aujourd’hui, qui doit lui annoncer ce valet ?
- Dis-lui que c’est son mari
- Bien messire, je dois néanmoins vérifier qu’elle n’est point occupée au point de ne pouvoir vous recevoir immédiatement.
- Fais donc.
Liz52
Killijo de Dénéré entre dans la pièce avec un sourire. Liz de Dénéré ne relève pas la tête de suite entendant la porte sachant qui est entré dans son bureau.



Bonjour mon ange

Bonjour Killi



Killijo de Dénéré s'approche du bureau tranquillement



Je viens te proposer mes services



Liz de Dénéré pose sa plume et s'adosse à son fauteuil



Tu viens me proposer tes services ?

Et je te remercie de me recevoir, je vois que tu es fort occupée



Liz de Dénéré le regarde cherchant à masquer sa nervosité



Liz de Dénéré: Je t'en prie c'est normal de recevoir les visiteurs dévoués ...



Killijo de Dénéré s'assied sur le bureau tranquillement. Liz de Dénéré insiste sur le mot dévoué



Comment résister à une bailli telle que toi ?



Liz de Dénéré le fixe d'un regard noir...



Tu y parviens très bien il me semble non ... Ta balade s'est bien passée ?

Je fais route vers KP, avec du blé pour toi, si tu en as besoin

Je te remercie oui j'avoue que cela va bien m'aider pour la farine. Tu me diras combien je te dois

Pardon ? Pourquoi te ferais-je payer ?

Parce que tu as acheté cela avec tes deniers

Oui, mais je n'en manque point au point de te faire payer ce blé ma douce



Liz de Dénéré soupire et se lève pour lui faire face et l'affronter



Bon Killi on va arrêter cette comédie



Killijo de Dénéré la regarde sans répondre



Tu veux me quitter et reprendre ta liberté j'ai bien compris le message... si c'est ce que tu veux ... mais avant tu m'expliques !



Liz de Dénéré ses yeux verts lancent des éclairs. Killijo de Dénéré avance sa main pour lui caresser la joue. Liz de Dénéré a un mouvement de recul. Killijo de Dénéré est surpris de sa réaction



Killi ... arrête de jouer avec moi s'il te plait ... tu me dois au moins ça non ?

Je ne joue point mon ange, loin de moi cette idée

Alors pourquoi ???



Liz de Dénéré sent ses yeux se mettre à briller des larmes menaçant de perler ... Killijo de Dénéré la prend dans ses bras



Je ne veux point reprendre ma liberté, là n'était point le sujet, ma chérie

C'est pourtant toute ton attitude ...mais j'aurai du m'en douter c'est cela ?



Liz de Dénéré se laisse malgré tout étreindre. Killijo de Dénéré lui caresse tendrement les cheveux



Je suis un mauvais mari tout simplement

J'espere au moins qu'elle en valait la peine .... Quel gâchis ....

Elle ?

Je parierai sur une rousse .... tu as toujours été fasciné par les rousses ... j'ai gagné ?



Liz de Dénéré le provoque. Killijo de Dénéré la serre contre lui.



Il n'y a point d'autre femme mon ange, tu te trompes



Liz de Dénéré le repousse fermement



Alors je t'écoute .... Pour quoi tu as décidé de me quitter ?



Killijo de Dénéré soupire en cherchant ses mots



Je n'étais pas de niveau au lit ?

Je t'ai proposé de reprendre ta liberté

Je suis pas rousse ...

Liz, ma chérie, cela n'a rien à voir avec tout cela, tu es merveilleuse et je le pense toujours... sur tous les plans



Killijo de Dénéré la regarde dans les yeux pour lui montrer sa sincérité



On ne propose pas à l'autre de reprendre sa liberté si on ne le désire pas soi-même ....c'est juste une façon lâche de le faire !



Killijo de Dénéré encaisse sans répondre. Liz de Dénéré ne parvient plus à retenir des larmes qui roulent sur ses joues mais elle ne baisse pas les yeux. Killijo de Dénéré avance la main pour essuyer ses larmes



J'en peux plus Killi .... cela fait des jours que je ne dors plus que j'essaie de comprendre ... alors si il te reste un tant soit peu d'affection pour moi dis-moi la vérité ....



Killijo de Dénéré l'attire contre lui



Moins tu en sais, mieux ce sera ma chérie, je fais cela pour te protéger, même si tu ne le comprends point

Mais me protéger de quoi ? Que veux-tu qu'il m'arrive !! Je suis entourée de gardes !!! Ou alors Bahia est avec moi au bureau ! Je suis la Bailli de Bretagne Killi ! Je suis protégée



Killijo de Dénéré s'assied sur son fauteuil et l'attire sur ses genoux. Liz de Dénéré se laisse faire .... comme avant ... quand il l'aimait. Killijo de Dénéré la serre contre lui



Nous ne parlons point de petits brigands ici, mon ange, mais de plus gros calibres, de ceux qui font même craindre à la royauté

Mais que fais-tu avec ses gens-là ??? Si ils sont si dangereux .. pourquoi ? A cause d'eux .... c'est fini ....



Liz de Dénéré se relève et marche jusqu'à la fenêtre pour s'y adosser



C'est une longue histoire et il vaut mieux que je ne te la raconte point. Pour ta sécurité. Ma chérie, j'ai cotoyé de très près des brigands, tu te doutes que j'ai aussi frayé avec des gens peu recommandables



Liz de Dénéré l'écoute sans le lâcher du regard



Je ne puis t'en dire plus ma chérie, c'est mieux ainsi



Liz de Dénéré baisse les yeux cette fois et détourne le regard ...



Dans ce cas .... tu as fait ton choix .... Eux ...



Killijo de Dénéré la regarde et se lève



Je n'ai point choisi, je ne m'appartiens plus

Et je ne t'appartiens donc plus non plus ..... Tu es libre d'aller les rejoindre puisque c'est ta nouvelle famille .

Mon ange... Je n'ai d'autre famille que toi



Liz de Dénéré laisse libre court à ses larmes. Killijo de Dénéré la prend dans ses bras et la console



Si j'etais vraiment ta famille tu ne m'aurais pas rejetée. Apres tout ....j'aurai dû le savoir ... on ne garde pas le Coq pour soit

Je ne te rejette pas, je te protège



Killijo de Dénéré caresse sa joue tendrement



Tu m'as tout à toi, tu le sais

Mais après toutes les autres. J'aurai du prendre un amant ... ou deux

Tu te trompes lourdement mon ange, je ... quoi ?

Ose me regarder en face et me dire que depuis que nous sommes ensemble tu n'as jamais touché aucune autre femme ....



Killijo de Dénéré pose son front contre celui de sa femme et la regarde dans les yeux



Je n'ai point touché d'autre femme que toi ma chérie

ans ce cas elles t'auront touché contre ta volonté ? Tu me feraspas croire ça

Il peut arriver d'être retenu contre sa volonté, mais là n'est point le sujet. Il n'y a personne d'autre, ma chérie



Liz de Dénéré le repousse une fois de plus.



Tu devrais aller les rejoindre.... ils doivent s'impatienter

Pas maintenant, ils sont sur la route de Saint-Brieuc. Ne pense point à eux maintenant

Pourquoi tu es venu à moi ce soir ?

Je voulais te voir, comme je te l'ai écrit. A moins que tu n'ai point reçu ma missive ?

Je l'ai eu ... je les ai tous eu ...

Alors tu savais que je passerais te voir

Je ne savais rien.... Tu etais censé etre mon mari ... et tu m'as quitté alors ... non je ne savais pas quelles seraient tes intentions .. et surtout pourquoi tu voulais me voir ....

Parce que... Pour...

Pour ?



Liz de Dénéré le fixe à nouveau



Savoir comment tu vas, puisque tu ne répondais point

Comme tu vois ... je survis ... je suis entourée



Killijo de Dénéré a un triste sourire



Alors je n'ai plus à m'inquiéter

Donc cette fois c'est fini ?

Quoi donc ?

Tu dis ne plus avoir à t'inquiéter pour moi ...

Tu sais bien que je m'inquièterais toujours pour toi et que je veillerais sur toi



Liz de Dénéré s'approche de lui ... et touche sa joue. Killijo de Dénéré pose sa main sur la sienne



Je voulais juste que tu sois heureux ... j'ai échoué ...

Ne pense point cela mon ange, tu m'as rendu plus heureux que jamais

Tu es libre ....



Killijo de Dénéré la regarde tristement



Et pourtant tu as pas l'air heureux

Je ne le suis point

Si un jour tu changes d'avis ... peut-être nous retrouverons nous ... ou pas ...



Killijo de Dénéré la regarde sans répondre, les yeux attristés



Tu arriveras quand à KP ?



Liz de Dénéré essaie de détourner la conversation



D'ici 3 jours je pense, si on arrive à bien avancer. Je pourrais m'y installer à mon arrivée

Dans ce cas on se reverra là-bas



Killijo de Dénéré l'attire à lui



Je ne supporterais point de te voir avec un autre

Et je devrais supporter de te voir toi avec une ou des autres ?

Il n'y en aura point, ma douce

La vie fera ce qu'elle veut de nous ...

Ne m'en veux pas, ma douce

Sois heureux ...



Killijo de Dénéré lui caresse la joue



Je dois retourner à mon travail .....

Laisse-moi juste faire une dernière chose et je te laisse travailler

Si tu veux



Killijo de Dénéré la prend dans ses bras et la serre fort contre lui, se retenant de l'embrasser. Liz de Dénéré l'etreint aussi et fini par faire ce qu'elle n'aurait jamais du faire .... lui donne un baiser "adieu"... Killijo de Dénéré répond à son baiser avec passion. Liz de Dénéré sent les frissons familiers lui parcourir l'échine et s'abandonne dans ses bras une dernière fois.



Je puis rester ce soir si tu veux mon am... mon ange

Tu sais où j'habite .... la décision t'appartient .. je n'ai à présent plus rien à exiger

A toi de m'inviter, je ne t'oblige à rien

Le coq ne sait plus reconnaitre une invitation déguisée ? Faut te reprendre !



Killijo de Dénéré sourit



Je t'adore, tu le sais ?

Fais attention à toi .... je voudrais pas qu'il t'arrive quelque chose avant d'avoir officialisé notre divorce .. on m'accuserait d'avoir voulu tes biens ! Je dois retourner travailler à présent

Alors tu veux divorcer...

Il me semblait que c'est ce que tu voulais

Je repasserais plus tard ma chérie, je vais te laisser travailler. Décidément, je n'aurais jamais dû t'envoyer ce courrier

Mais tu l'as fait ...

Malheureusement, et je le paie... cher

Encore merci pour le blé Killi ....

Tu me remercieras quand tu l'auras



Liz de Dénéré va le raccompagner jusqu'à la porte. Killijo de Dénéré lui donne un dernier baiser langoureux. Liz de Dénéré lui rend malgré ses bonnes résolutions



A plus tard ma chérie

Au revoir Killi ....

RP à 4 mains avec JD Killi

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Merci JD Amarante pour la banniere et l'avatar
--Killi
Le lendemain, il se réveille sa femme dans les bras. Il a passé la nuit avec elle. Il sourit, comme s’il avait retrouvé le quotidien qu’il aimait sans le savoir. Il l’embrasse doucement sur la joue et se lève discrètement pour ne point la réveiller. Il prend un morceau de parchemin et une plume, peu difficile à trouver chez une bailli. Il lui écrit une courte missive.

Citation:
Très agréable service rendu à ma jolie bailli.

A ton service dès que tu as besoin de moi.

Ton dévoué Killi


Il s’habille et file avant qu’elle ne se réveille et qu’il ne la redemande en mariage. Ou tout au moins en…

Je l’savais ! Pas dieu possible ! Comment elle fait ?
Ben oui, c’est sa femme…
Et alors, c’est pour ça qu’il se les fait couper ?
J’abandonne…

Killi part rapidement vers Saint-Brieuc, il a confiance en Aloïs, mais il est son homme de main pour les autres, pas le chef. Il les retrouve au campement où ils ont dormi, certains pas seuls, les catins s’enfuient rapidement en le voyant arriver, certaines qu’il connait viennent s’accrocher à son cou sans succès. Il n’a que faire d’elles. Il veut savoir ce qu’ils ont fait pendant son absence. Il va envoyer un rapport à Paris suite à leurs investigations. Le pigeon parti, il va errer à la plage. Il regarde la mer, celle qui passionne tant sa douce. Qu'il lui tarde de l'emmener se promener sur le rivage, main dans la main.

Tu peux pas mon gars ! N'oublie pas ton engagement !

Il se morigénère intérieurement. Il ne peut plus faire de projet avec elle. Il lui a proposé de reprendre sa liberté, elle lui a parlé de divorce même si elle lui a ouvert sa porte le soir. Il ne sait plus quoi faire et encore moins penser. Elle lui reproche d'avoir choisi les membres de sa confrérie. Quelle est la parole qui lui a fait le plus mal ? L'histoire de l'amant ou le divorce ? Il ne saurait le dire. Il ne peut supporter l'idée de la voir dans les bras d'un autre, mais il sait qu'elle ne restera longtemps seule. Elle plaît, il le sait. Lui rendre sa liberté inclut bien sûr qu'elle refasse sa vie, il le sait. Et pourtant... Il veut rester le seul pour elle. La douleur qu'il y avait dans ses yeux hier, sa tristesse suite à cette foutue lettre, il n'aurait jamais dû l'envoyer, il aurait dû parler avec elle. Mais la courte entrevue dans la taverne, la tension qu'il y avait entre eux... Il ne sait plus. Il marche le long de la mer, ruminant ses idées et la scène de la veille. La partie où il est allé la rejoindre la veille est sa préférée, bien sûr. La passion qui les animait, leurs corps qui se retrouvaient, des gestes naturels mais qui leur manquaient. Autant à l'un qu'à l'autre, apparemment. Il veut la retrouver à KP. Peu importe s'il doit repartir vite, il veut vivre auprès d'elle. Tant pis pour le reste, il ne peut la laisser partir. Il trouvera une solution.

Enfin une résolution sage… Je n’y croyais plus !
T’as gagné une bataille mais pas la guerre, il est là le coq, et il va revenir, il peut pas disparaître comme ça.
Oui, mais il sera avec elle, et elle saura le garder dans le droit chemin.
Tu parie ? Atta, rends-moi les commandes.
Non, il ne va pas la perdre encore !
Il saura bien la récupérer. Hier, il n’a eu qu’à tendre la main pour la cueillir.
Oui, mais…
Casse-toi, à moi de m’amuser

Autour de lui, alors qu’il marche, les bateaux arrivent avec les poissons et les pêcheurs. Et pêcheuses… Même s’il réfléchit toujours à sa femme, leur vie commune, leur avenir incertain et le mal qu’il aura à la reconquérir, ses yeux s’attardent sur les filles qui arrivent du bord de mer. C’est vrai que c’est bien les filles du bord de mer, tsoin tsoin. Il s’approche tout doucement, tel un chat qui approche de sa proie et jauge laquelle sera la plus accorte. Pêcheuse, pécheuse, allez, il a pas perdu la main, il va le montrer. Pour le sport, par reflexe. Parce qu’il est seul et qu’il a besoin de sentir qu’il est bien le même.
--Aldegonde
Aldegonde est occupée à vomir dans la rivière alors qu’elle fait la lessive avec les autres. L’une d’elle vient lui tenir les cheveux pour l’aider et lui demande, sur le ton de la confidence.

- T’as un polichinelle dans l’tiroir ?
- Oui, enfin non, enfin… Je sais pas, il faut que je vois un médicastre
- Ecoute, suis pas médicastre, mais un truc est sûr, t’es trop malade pour pas avoir un gamin dans l’bidon. L’es d’qui ? J’t’ai pas vu avec un homme depuis longtemps.
- Sais pas… J’ai été avec un homme, mais ça fait longtemps, et j’ai pas pensé que…

Elle espère que son petit mensonge évasif va fonctionner, mais elle se doute bien que la commère ne va pas la lâcher comme ça. Il est connu qu’elle travaille pour le coq et que malgré son mariage, le doute subsiste toujours sur son attitude avec les servantes. Elle a beau garder le doute et maintenir qu’il s’agit d’un soldat qui était en mission, mais son amie qui était venue avec elle profiter du beau maître n’est pas dupe. Elle n’en a rien dit, enfin elle espère, mais elle ne sait comment elle a pu être interrogée par les autres servantes. Elle se sent seule. Elle n’a pas voulu retourner voir la faiseuse d’anges, parce qu’elle a peur. Mais quelle solution lui reste-t-il ? Elle a entendu que le maître est sur le chemin du retour. Peut être acceptera-t-il de l’aider. Elle craint un mariage, mais si elle le fait passer, elle sera damnée. Alors que faire ? Elle est perdue. Elle retourne laver son linge, blanche comme neige, tentant de dissimuler son malaise. Les autres la regardent, elle les voit bien marmonner entre elles, mais elle préfère ne point s’occuper. Elle prie. Aristote l’aidera bien à trouver une solution.
Liz52
Alanguie dans son lit, elle ouvre doucement les yeux ... Un rayon de soleil vient lui chatouiller le bout du nez et un chant d'oiseau guilleret achève de la réveiller ... Elle regarde le plafond et replonge un moment dans la soirée de la veille et ce qui s'en était suivi...
Il était venu .. ils avaient parlé ... elle lui avait fermé son cœur un moment puis insidieusement il avait pénétré ses défenses .. Elle avait pourtant ete claire ... il voulait sa liberté .. qu'il la reprenne !
Et pourtant ....

Elle ne l'avait pas repoussé lorsqu'il était venu la rejoindre chez elle... Elle ne lui avait pas fermé la porte de sa chambre lorsqu'il était venu la rejoindre .. elle ne lui avait pas refusé sa couche lorsqu'il s’était glissé contre elle .... et .... elle ne s’était pas refusée à lui lorsqu'il lui avait fait part de son désir ...

Oui mais voila ... il ne s'agissait que de désir. Il n'y avait plus d'amour si elle en croyait ses mots du moins c'est ainsi qu'elle voyait la situation. Il était libre depuis leur entrevue à son bureau et elle n'avait été cette nuit qu'une parmi d'autres pour le coq ...
Une nuit ... juste une nuit ... un souvenir ...

Elle se lève d'un bond et malgré l'air vif, s'enroule d'une couverture et file jusqu'à la plage en contrebas par le petit sentier dérobé qui passe derrière chez elle ... Là elle fixe l’océan et .... se dénude avant d'aller se jeter à l'eau . Elle nage nage et nage encore jusqu'à ce que ses bras lui fassent mal. Sur le dos elle se laisse porter un instant .... le soleil la réchauffe mais il est temps de rentrer ... Elle avait du travaille au château et il était temps de tourner la page sur la veille ... sur les mois passés .... c’était fini ... elle n’était plus Liz de Dénéré .... du moins pour lui. Sa nouvelle famille etait ailleurs....

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Merci JD Amarante pour la banniere et l'avatar
--Killi
Tréguiers… La ville où… Les filles du bord de mer sont chouettes, tsoin tsoin. Il est parti errer un peu dans la ville, regardant les gens, surtout de la gente féminine se dépêcher d’aller profiter de la marée haute pour pêcher. Ce soir, elles voudront peut-être pêcher.
- Pour sûr, vais les aider ! Puis on les con-fessera
- Mais c’est pas possible, t’es intenable !
- Fous-moi la paix, c’est mon tour, demain, je vais encore devoir la fermer.
- Tu trouveras bien le moyen de te manifester, t’es pire que les morpions.
Killi se promène le long des remparts, nostalgique des moments passés. Il décide de s’arrêter un moment pour lui écrire une courte missive.
- Encore ? Mais c’est du vice !
- Le cœur parle, que veux-tu, il ne veut pas qu’elle l’oublie
- Après la nuit qu’il lui a fait passer, ça sera difficile
- On ne fonde pas un couple sur les parties de jambe en l’air.
- Il ne doit plus exister ce couple
- Il est et il restera. Tu ne peux rien y faire.
- Tant qu’elle le laisse s’amuser à côté…
- Pffff

Citation:
Mon ange,

Je suis à Tréguier, demain, je serais à KP auprès de toi. Je me disais que je pourrais emmener ma bailli préférée en repos ici dans cette ville où je serais tout dévoué à elle.
Nous pourrions redécouvrir les remparts si tu veux. Je les ai inspectés et réapprovisionnés pour notre prochaine visite. Il est des petites choses que tu voudras y voir, je pense.
A moins que tu ne veuilles me faire découvrir les remparts de ta ville ?

A très vite ma douce,

Ton dévoué Killi


Le rassemblement a sonné à midi pile pour les membres de la bande. Ils sont dans une taverne peu fréquentée, fermée à coups d’écus et de garde devant la porte. Killi déplie une carte sur la table.

- Demain, nous serons à Kastell Paol. Ce sera le lieu du nouveau siège. Vous allez miner et pécher pour aider la ville. La mission continue et vous viendrez rendre rapport régulièrement. Aloïs a acheté une taverne un peu reculée qu’il tiendra. Avec la couverture habituelle.
- Ah, on sera bien chauffés ? Mais comment il a trouvé une couverture de cette taille ?
- C’est pas faux
Killi ignore les deux intervenants parce qu’il ne veut pas creuser avec eux.
- Vous allez donc suivre le convoi une dernière fois et vous vous disperserez dans la ville pour vous installer.
- Mais comment on va pouvoir se parler si on est dispersés ? On ira à la mine en même temps ?
Regard courroucé à Aloïs. Le taux de boulets était de 0,5. Pas plus.
- Allez préparer le chargement les deux philosophes.
Il explique encore quelques menus détails à ceux qui restent et qui semblent mieux comprendre ce qu’il raconte, à moins qu’il n’y en ai un qui lui demande s’il n’y a pas de lapins agressifs là où ils vont.
- Aloïs, reste, les autres, vous pouvez aller miner un peu pendant la journée. Tendez l’oreille
- Mais pas trop loin, sinon, on saura pas la récupérer !
Quelques rires gras pour ceux qui ont compris. Killi se dit qu’il va falloir peut être faire un peu de ménage aussi dans cette troupe, mais paraît-il, il a gardé les plus futés. Il attend qu’ils aient quitté la taverne pour commencer.
- Quand nous allons arriver à KP, nous devrons être plus discrets quand je serais installé avec la dame Liz. Je vais acheter un moulin dès que j’aurais vendu le blé. J’aurais les fonds nécessaires, je pense.
- Bien messire
- Tu vas installer la taverne sous un faux nom comme d’habitude et tu la tiendras le soir. T’as trouvé des filles ?
- J’ai vu avec Paris, ils vont m’en envoyer quelques-unes qui veulent un peu plus de verdure.
- Tu les tiens et tu prends une part sur leurs gains, sinon, ça sera louche.
- Vous inquiétez pas, ça va le faire.
- Pas un mot à la dame Liz, quoiqu’elle te dise.
- Comme toujours messire, comme les trois sages, je ne sais rien, je ne dis rien, je n’ai rien vu.
- Bien, vas. Je suppose que t’as quelques visites à faire ?
- Oh oui messire !
- Ne te fatigue pas trop, on a encore de la route
- Je resterais allongé, messire.
--Killi
Kastell Paol, dernière étape ?

- Comment ça pas assez d’argent ? Que s’est-il passé ?

L’intendant des finances coquesques n’ose lui parler de ses visites aux filles du bord de mer. (tsoin tsoin tsoin ?) Généreux le coq, mais ses finances ont été pompée par ses différentes maladies, la viande nécessaire pour le soigner, les potions, les prières et dons d’Aldegonde à l’église pour le guérir.

- Combien manque-t-il ?
- Une quarantaine d’écus pour l’achat du moulin. Si vous vendez tout.
- Impossible, j’ai promis à la dame Liz quelques sacs pour l’aider.
- Si elle vous les rachète au-dessus des prix du marché, vous pourriez la…

Il s’interrompt. Les yeux du coq lui ont donné la réponse.

- Je ne quémande point auprès de ma femme, compris ?
- Juste quelques jours messire, le temps de meuler une première fois
- Qui suis-je pour réclamer des écus comme vagabond ?
- Bien messire
- Cherche au cadastre s’il y a une place près de la maison de ma dame. La suite, je m’en arrange. Les ouvriers auront tôt fait d’abattre le mur.
- Tout de suite, messire

Après la discussion avec cet intendant qui n'a pas su le modérer pendant son voyage vers KP, Killi décide qu'il patientera plusieurs jours avant que d'acheter ce fameux moulin. Donc, il peut aller se promener un peu, le temps que l'argent nécessaire arrive avec le travail des mines, et peut être un peu de prestation de bougies. En séance privée avec la bailli, merci. Direction le castel ducal, donc. Il va pouvoir emmener sa petite femme en promenade avec lui. Il va même lui offrir mieux que ce qu’il lui avait promis dans son courrier. Si elle se souvient qu’il lui a parlé de lui rendre sa liberté, elle doit bien se rappeler des autres courriers qui ont suivi, dont celui où il lui a promis une jolie soirée d’anniversaire pour se rattraper de ne point avoir été là quand elle le fêtait. Enfin elle lui avait dit qu’elle n’était point seule, mais rien ne remplace son mari. Il se dirige tranquillement vers le château en chantonnant une chanson qu’il a entendue sur la côte.

« Je me souviens du bord de mer avec ses filles au teint si clair
Elles avaient l'âme hospitalière, c'était pas fait pour me déplaire
Naïves autant qu'elles étaient belles on pouvait lire dans leurs prunelles
Qu'elles voulaient pratiquer le sport pour garder une belle ligne de corps
Et encore, et encore, z'auraient pu danser la java

C'était chouette les filles du bord de mer, tsoin tsoin tsoin
C'était chouette pour qui savait y faire, tsoin tsoin tsoin

Y'en avait une qui s'appelait Liz c'était vraiment la fille d'mes rêves
Elle n'avait qu'un seul défaut elle se baignait plus qu'il ne faut
Plutôt qu'd'aller se cacher, elle laissait le premier baigneur
A regarder son joli corps, en douceur, en douceur
En douceur et profondeur

C'était chouette les filles du bord de mer, tsoin tsoin tsoin
C'était chouette pour qui savait y faire, tsoin tsoin tsoin

Lui pardonnant cette manie j'lui propose de partager ma vie
Mais dès que revint l'hiver je commence à m'inquiéter
Car sur les bords d'la Mer du Nord elle se remit au duché
Je tolérais ce violon d'Ingres sinon elle devenait attristée

Puis un beau jour j'en ai eu marre c'était pis que la mer à boire
J'lui ai rendu sa liberté et j'ai nagé vers d'autres eaux
En douceur, en douceur

C'était chouette les filles du bord de mer, tsoin tsoin tsoin
C'était chouette pour qui savait y faire, tsoin tsoin tsoin »*


- Je sais, je connais la route.
- Mais messire, on ne rentre pas comme on veut chez...
- Demat mon ange ! Tes malles sont prêtes? Quand partons-nous à Tréguier?

Le valet n’a point eu le temps de se mettre sur le chemin du coq, qui l’a devancé en utilisant ses grandes jambes, il arrive dans le bureau, l’air effaré de voir l’homme prendre la bailli dans ses bras, gestes intimes qui n’ont point leur place dans un bureau officiel. Se préoccuper de vérifier si elle a des visiteurs ou pas, rien, il ne respecte rien cet homme. Il regarde la conseillère avec un air contrit, ne sachant quoi lui dire.


*librement modifié selon la chanson d’Adamo, reprise ici par l’excellent Arno
Liz52
Citation:
Mon ange,

Je suis à Tréguier, demain, je serais à KP auprès de toi. Je me disais que je pourrais emmener ma bailli préférée en repos ici dans cette ville où je serais tout dévoué à elle.
Nous pourrions redécouvrir les remparts si tu veux. Je les ai inspectés et réapprovisionnés pour notre prochaine visite. Il est des petites choses que tu voudras y voir, je pense.
A moins que tu ne veuilles me faire découvrir les remparts de ta ville ?

A très vite ma douce,

Ton dévoué Killi



Elle chiffonne la missive et la jette. Comment ose t-il !!!
Parce qu'elle a passé la nuit avec lui il s'imagine que tout redevient comme avant et qu'en prime il peut aller se pavaner partout !!!
Elle est dans une colère noire. Ses mains tremblent alors qu'elle essaie tant bien que mal de se concentrer à nouveau sur son travail.
Rien n'y fait ... ses pensées reviennent sans arrêt à la même personne .... Son "Mari"

Elle s'adosse en soupirant contre le dossier de son fauteuil cherchant à reprendre un semblant de calme.
La jeune femme ne peut occulter les mots qu'elle a entendu le matin même lorsqu'elle passait au marché... Elle ne peut oublier les regards qu'elle a surpris sur elle et les chuchots qui s'en sont suivis ...
Un mauvais rêve ... elle devait faire un mauvais rêve .... le tout était de savoir quand elle allait se réveiller ...


- Regarde ... c'est elle ... la pauvre .... si elle savait ..

- Parait qu'elle est déjà bien grosse en plus ...
- Chutt elle va t'entendre la pov mignonne ... c'est ti pas malheureux ...
- Bah ... elle devait s'en douter ... il les engrosse toute ...


Elle n'avait pas pu faire autrement que d'entendre les femmes qui la dévisageaient ... Ce qu'elle avait craint par dessus tout était arrivé ... il l'avait trompée apparemment et bien même si il avait semer une fois de plus .... Comment avait il pu ... Il avait promis ...

La jeune femme s’était engouffrée le plus vite possible jusqu'au château et s’était enfermée dans son bureau où elle avait pu laisser libre court à toutes sortes d’émotions ... la tristesse, la colère , la frustration, l'indignation, la résignation ... puis ... le vide.
Il avait réussi à l'atteindre comme personne n’était parvenu à le faire mais il lui fallait redresser la tete
...

Elle ecrit .. elle compte .. elle griffonne ... Rien .. elle n'arrive à rien ... Sa tête lui fait un mal de chien et les bruits qui lui parviennent du couloir ne font qu'accentuer cette impression d'etaut qui lui enserre le crane...

- Je sais, je connais la route.
- Mais messire, on ne rentre pas comme on veut chez...
- Demat mon ange ! Tes malles sont prêtes? Quand partons-nous à Tréguier?

Elle manque de s’étrangler lorsqu'elle le voit débarquer dans son bureau comme en terrain conquis ... Elle congédie son intendant d'un sourire le rassurant sur le fait qu'elle ne lui tiendra pas rigueur de cette intrusion et lorsqu'elle se retrouve seule face à cet homme ... ce "mari" ... elle lui lance un regard glacial et répond de façon tranchante tout en continuant son travail ...


- Avec moi ... plus jamais .... tu n'as qu'à aller visiter les rempart avec la future mère de ton futur enfant ... moi je n'y ai plus ma place ....
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Merci JD Amarante pour la banniere et l'avatar
Killijo_de_denere
- Liz ma chérie, je vais trouver une solution pour te faire protéger mais crois-moi, tu préfères ne rien savoir
- je te le repète je ne risque rien
Killijo de Dénéré lui caresse la joue tendrement, tandis que Liz ferme les yeux à ce contact tremblante.
- Il ne tient qu'à toi que nous avions à nouveau notre foyer, lui dit-il doucement
- c'est trop facile Killi ... tu vas pas t'en tirer avec une pirouette ... je ne suis pas une de tes poules ....
- Je t'ai dit qu'ils ne sont point des simples brigands ceux qui s'en prendront à toi
- Fais le ménage dans tes affaires de fesses d'enfants et d'hommes et on en reparlera peut être. Je connais moi aussi bon nombre de ces personnes et alors ... je suis toujours en vie
- Tu es ma femme, je le sais. Celle qui me condamne sans savoir
- je ne demande que ça ... de savoir
- Que veux-tu savoir?
- Tout ... et surtout la vérité ... même si elle doit me faire mal... Mais ...Là s'il te plait ... laisse moi ... j'ai besoin d'etre seule et j'ai encore du travail
- Non, il peut attendre. La vérité ma chérie est que je t'ai écrit ce courrier parce que je voulais te protéger. Les activités que je mène sont dangereuses. S'ils veulent m'atteindre, ils viendront te chercher toi en premier
- ils devront pour cela franchir ces murs et je suis tres bien gardée en permanence et jamais seule meme dehors .... Killi ...
Elle soupire.
- J'ai pensé que si la rumeur disait que nous avions rompu, ils te laisseraient tranquille
- tu devrais plutôt protéger tes filles ... moi ... je n'ai pas besoin d'etre protegée
- Ma chérie, ce ne sont point des petites mains mais des hommes aguerris, habitués à protéger des têtes couronnées. Le nécessaire est fait pour mes filles.
Liz de Dragoste se prend la tete à deux mains lasse
- Tu es plus exposée parce que conseillère ducale
Killijo de Dénéré l'enlace doucement
- et mieux protegée aussi ... Roxanne ne permettrait pas qu'il m'arrive quelque chose encore moins Gwen ou Bahia. Killi .... je suis fatiguée
- Je suis ton mari je te dois protection
- Règles tes affaires et considère que la rumeur est vraie nous concernant ... vis ta vie .. je vais vivre la mienne et on verra
- Alors tout est fini... Comme ça
- j'en sais rien ... je ne sais plus rien .. je suis vide
Killijo de Dénéré encaisse le coup sans réagir. Liz lève un regard anéanti vers lui.
- La Duchesse m'attend je dois y aller à présent ..
- Mon ange, laisse-nous du temps, tu ne peux pas tout remettre en question ainsi, lui dit-il en la prenant dans ses bras Elle attendra. Liz se laisse étreindre mais le repousse doucement ensuite...
- Je dois y aller Killi .... mais ... D'accord ... je te laisse du temps
Liz de Dragoste s'ecarte pour prendre ses affaires
- Embrasse-moi
Liz de Dragoste se retourne et le regarde surprise par sa demande
- pardon ?
- Viens m'embrasser ma chérie, pour le plaisir
Liz de Dragoste s'approche de lui ses levres frôlant les siennes et lui depose un imperceptible baiser .... sur la joue.
- Tu reste ma nymphe mon ange
Liz de Dragoste ne peut s'empêcher de sourire doucement à cette evocation qui leur est propre
- je dois y aller pardonne moi
- Je te montrerais que je suis digne de ta confiance
Liz de Dragoste prend sa main et y depose a l'intérieur un baiser avant de le laisser là dans le bureau ... seul. Killijo de Dénéré la regarde tendrement partir... Avant d'avoir le regard qui se durcit sur la garce qui propage des mensonges. Il sort à grands pas du bureau de sa douce pour rejoindre son valet. Il le trouve occupé à dresser une liste du matériel nécessaire pour entraîner les hommes pendant qu'ils seront à KP. S'ils ne se battent point, ils vont perdre leur hargne. Il a besoin de les tenir et de les rendre toujours plus agressifs. Surtout s'ils doivent protéger la bailli sans qu'elle le voit.
- Aloïs, as-tu entendu parler des rumeurs me concernant ?
- Bah messire, j'en sais trop rien, j'étions pas trop sorti ce jourd'hui.
- As-tu vu l'Aldegonde ces derniers temps ? Elle est la seule qui m'a approché.
- Bah euh non, j'croyons qu'elle restait à Rennes, moi.
- Du tout, elle devait rester ici et préparer les lieux et me trouver une maison avec les commodités habituelles suite à ma demande.
- Pensez qu'c'est elle qui dit qu'elle a été arrangée par vous ?
- Il paraîtrait qu'elle est enceinte de mes oeuvres.
- Ah, vous l'avez tronchée ?
- Non, elle m'a nettoyé quelques fois le bas-ventre avec la bouche lors de mon bain, mais rien de plus. A moins qu'elle n'ait avalé plus qu'elle ne le devait et que du coup, elle est enceinte, mais je lui ai parlé de la tisane par sécurité.
- Sais pas messire, j'vas m'renseigner et j'vous la ramène si y'a besoin
- C'est très urgent en effet. La dame Liz m'a informé de ces rumeurs.
- Ah oui ! Elle pardonnera point.
- Tu as tout compris.

Le valet file rapidement à la recherche de la jeune servante pour vérifier déjà si les rumeurs sont vraies. Il n'y a point d'fumée sans feu, disait sa pov'mère, mais l'maître est sérieux avec sa dame. Il ne voit pas pourquoi il aurait fauté avec elle.

*Ecrit à 4 mains avec JD Liz*
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Chez moi
Killijo_de_denere
Ah ben voilà ! 20 bougies en institutions ! Château ducal, tôt le matin ? Non, le coq a besoin de dormir. Il a encore dormi tout seul ce soir-là, sous la tente, se demandant comment la convaincre de passer une nouvelle nuit avec lui. Il avait passé la soirée avec Naelig qui, à l'évocation de son nom, s'était mise à l'invectiver. De fantôme à mauvais mari qui fait pleurer sa femme et met des servantes enceintes. Il avait tout eu. Sauf que : il a fait pleurer sa femme, il le sait, et pas uniquement en ayant voulu rompre leur mariage, il a été trop absent, il le sait aussi, mais il a voulu honorer une dette d'honneur qui lui a pris plus de temps que prévu et a trouvé le moyen de tomber malade dans la foulée. Enfin s'il arrive à mettre la main sur la menteuse qui raconte à qui veut l'entendre qu'il l'a mise enceinte, elle passera un sale quart d'heure. A cause de cette pouf, il dort seul et abandonné. Bien sûr, il pourrait trouver un trou où nicher. Mais si elle l'apprend... Il est déjà sur la sellette... Il ne donnerait pas cher de son mariage avec sa belle. Parce que finalement le mariage, il y tient. Bien plus à la femme qui est son épouse, bien sûr. Il veut la garder. A tout prix. Même de quelques sacrifices. Les moines arrivent bien à survivre, non ? Il se précipite au bureau de sa belle, ravi de pouvoir lui montrer son utilité. Il arrive en ouvrant grand la porte, les bras ouverts tel un sauveur.

- Mon ange! J'ai le plein de bougies en institutions! Tu n'as plus a t'inquiéter je suis là

Liz relève la tête...

- Tiens donc .... le sauveur de ces dames ... Je t'écoute
- Ca mérite un bisou ça, je puis t'en fournir 20 ! D'un coup !

Liz pose sa plume lentement et le regarde ...

- pas de bisous et j'en ai besoin de 10 cela suffira ....
- Ah ? Moi qui croyais t'aider
- mais tu le fais, j'en ai besoin .... Mais que de 10
- Même pas un tout petit, sur la joue avec un câlin pour le déplacement?

Liz lui fait signe d'approcher. Killi approche avec un grand sourire. Liz lui fait signe de se baisser. Killi la regarde, surpris.

- Pourquoi donc ?
- parce que tu es debout et que moi assise
- Moui.... Mais si je m'assieds, tu peux venir sur mes genoux. Ou tu peux te lever pour le câlin, ce sera plus pratique. Ou mieux, tu me fais un câlin sur les genoux

Liz le regarde fixement ....

- je travaille ... tu ne veux pas de ton bisou donc ?

Killi lui caresse le cou.

- Bien sûr que si, assorti d'une promesse d'une ballade avec moi ce soir, sur les remparts
- je ne fais pas de promesse que je ne puisse tenir moi ... mais ta derniere poule pondeuse serait surement ravie de cette proposition..

Liz tire sur sa chemise et l'embrasse sur le front

- Ma chérie, je n'ai pas encore tiré cette histoire au clair, mais je te promets que je n'ai rien fait. Il doit s'agir d'une fille perdue qui veut faire passer sa grossesse à sa famille pour être sauvée
- ben voyons .... ce n'est plus mon soucis mais le tien à présent

Killi se penche et lui vole un baiser dans le cou. Liz frissonne et le repousse

- file ! j'ai du travail....
- Et s'il s'avère qu'elle a menti, me pardonneras-tu ?
- et ... merci pour les PE. On en est pas de là .. loin de là meme... Ouste !
- Je puis bien plus pour toi, je t'attendrais au pied des remparts ce soir, viens, juste pour profiter ensemble de la pleine lune

Liz lui montre la porte en souriant tout de même ...

- tu as du travail il me semble toi aussi alors dehors
- Oui ma jolie patronne, à vos ordre, patronne. Un petit baiser d'encouragement ?
- DEHORS !!! rooooo

Liz ne peut s'empecher de rire alors que Killi lui sourit et file.

- A ce soir mon ange


*Ecrit à 4 mains avec JD Liz
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Chez moi
--Aldegonde
- Ma fille, vous ne pouvez commettre ce crime !
- Je sais, mais que puis-je faire ?
- Ayez cet enfant, le père vous aidera probablement, si c'est un noble

La jeune fille regarde le curé, les yeux écarquillés. Le secret de la confession ne semble point si bien gardé. Elle s'est aperçue qu'il y a eu fuite et que la commère des lavandières a parlé. Son ventre est bien visible maintenant, elle ne peut plus cacher qu'elle est grosse des oeuvres d'un homme. Et la liaison s'est vite faite entre son service pour le coq et sa grossesse. Elle ressort de l'église bouleversée. Que va-t-elle faire? Elle n'a pas osé se présenter au maître. Il le verra immédiatement. Il va vouloir qu'elle aille voir la faiseuse d'anges pour s'en débarrasser. Elle a peur. Il sera fâché contre elle, c'est sûr, mais elle ne veut pas mourir. Elle ne sait même pas si elle a envie de perdre cet enfant. Elle erre dans la rue, le châle sur le dos. Elle a mis une coiffe couvrant ses cheveux et allant loin sur ses yeux pour mieux cacher son visage, mais elle sent encore les regards sur elle. La servante que le coq a engrossée. Elle n'a rien dit mais il ne la croira pas. Il est très à cheval sur la discrétion. S'en rappelle-t-il d'ailleurs ? Son amie dit qu'il semblait bien réveillé pour leur faire ce qu'il a fait mais elle ne sait pas. Ses yeux étaient ouverts mais son âme était ailleurs. Elle regarde les murs des maisons, cherchant à s'y cacher pour ne pas voir ces regards compatissants ou haineux. Elle qui brise le mariage du coq. Enfin qui rend Liz malheureuse surtout. Le coq, on s'en doutait, la coupable, on l'attendait pour la détester. Elle entend une réflexion désobligeante de trop et regarde la femme en criant :

- Si j'avais pas été là, il serait mort, son coq de mari ! Mais ça, tout le monde s'en fouuuuuut !

Cela se termine par un hurlement de rage mêlé au désespoir de l'impuissance. Elle court plus qu'elle ne marche maintenant, cherchant à fuir les mégères qui semblent prêtes à la lyncher dans un coin. D'un côté, les hommes qui ne sont pas contre récupérer les restes du coq, il leur apprend toujours un petit quelque chose, de l'autre, les mégères qui voient une occasion rêvée de crever une petite garce voleuse de mari. Elle regarde à gauche et à droite, paniquée, se demandant lesquels sont les moins pires entre les violeurs et les bourreaux. Elle trébuche sur une pierre et tombe, à l'entrée d'une ruelle donnant sur la place du marché. Elle se fait relever par des mains brusques, qui palpent sa délicate poitrine en la pinçant. Elle hurle pour se défendre, certaine que cela ne sert à rien, avec l'énergie du désespoir. Les hommes ont gagné, elle espère vite perdre connaissance pendant qu'ils la besogneront.
Naeligdekerrandic
Voilà que j'fais mon tour dla ville, parce que la garde c'est moi cette s'maine.

Alors que jpasse au marché, jvois un attroup'ment d'aotroùs* dans un coin sombre dla place.
C'est pô courant ça par chez nous, alors j'm'en vas voir cqui s'passe et quand j'arrive, jconstate quy sont en train de....de..... oulà.....
J'suis un pô gêné, j'ai jamais vu des aotroùs dans c't'état, et jpense soudain à cque Coyote m'a dit.....

Ben ça doit être normal, alors que jme dis en moi même, en tirant mon épée.
Pis d'un seul coup, j'dis simplement :

Demat d'an holl.
Faudrait surtout pô vous gêner Aotrous*....... Mais jcrois quvous pourriez faire ça ailleurs.

J'jette un r'gard vers la Dim'zell qu'a l'air d'jà bien grosse, pis pô vraiment d'accord de cque lui font ces aotroùs*, en plus, et jgrogne un pô en ajoutant :
A moins quvous vouliez tâter dmon épée, jvous conseille d'rentrer bien gentiment auprès dvos itrons**......

J'attends quy s'en vont et j'range mon épée. Jsuis bien content parce qu'elle m'a pô servi, heureus'ment, car jsais à peine la t'nir en vrai.

J'tends ma main à la Dim'zell, lui d'mandant un pô gênée :

Mon a ra ?
Si tu veux porter plainte contre ces aotroùs, j's'rai témoin, et comme jsuis la Maréchale/Douanière cette semaine, jpense qu'on m'écout'ra.


J'la r'garde encore, pis dnouveau jlui d'mande :
Tu vas pouvoir rentrer chez toi ?
T'as un chez toi au moins ?

Soudain, jcomprends qui elle est. Comme tout lmonde j'ai entendu des choses, et jme dis qu'elle d'vrait pô trop trainer comme ça dans les rues, surtout en cmoment.

Alors, comme j'aimed'aider les gens, jlui dis gentiment, d'une voix douce, dans laquelle il n'y a nulle trace d'arrière pensées :

Si tu veux, tu peux v'nir au Moulin des Kerdren, jusqu'à la fin ......
J'ai d'jà aidé l'docteur à accoucher Mômfée, alors si tu veux j't'aid'ra......


Jlui tends ma main, parcque jsuis comme ça.
Pis jme dis qupersonne va oser v'nir la chercher chez moi, dtoute façon, alors elle s'ra un pô comme protégée, et p'têtre qu'on saura enfin vraiment l'fin mot d'c't'histoire.


Ha au fait, Naelig de Kerrandic eo ma anv***, mais tu peux m'ap'ler Naelig et mdire tu.
J'voudrais bien lui sourire pour la rassurer, mais jsais pô encore trop bien faire ça......


*aotroùs = hommes
**itrons = femmes
***Naelig de Kerrandic eo ma anv = Naelig de Kerrandic est mon nom

Ben vi, jme suis invitée, parce qu'il n'y a pas écrit qu'c'est fermé, et puis, ça vous f'ra du bien dpas rester juste à 4 mains !

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Liz52
Une journée de paperasse de chiffres ... une de plus ... mais au fond elle aimait ça et cela lui permettait de penser à autre chose qu'à ses soucis personnels. Oh elle ne se plaignait pas car elle devait bien se l'avouer ... il savait trouver les arguments qui touchent le Coq ... dans tous les sens du terme.
Il avait été touchant lorsqu'il était venu la voir et qu'il lui assurait de la véracité de ses sentiments et de sa fidélité .... Elle avait presque été tentée de le croire ...


Liz !!! il va encore t'avoir avec ses belles paroles !!! Reprends toi !!

Elle essaie de se faire une raison mais bon ... elle l'a aimé et l'aime probablement encore mais la plaie qui fait saigner son cœur est béante et elle ne peut pardonner comme ça ... encore moins si ... si enfant il y a ...

La jeune femme marche au hasard des rues sans vraiment savoir où elle va ... le marché .. elle y est passée le matin même pour y entendre chuchots et médisances ...
Elle s’arrête entendant des voix dans la ruelle voisine ... Cette voix ... mais ... Nael ?
Sans réfléchir elle se dirige là d'où viennent les voix en question et se retrouve nez à nez avec son amie arme à la main et ... une jeune femme ... qui doit pas être plus vieille qu'elle et qui semble avoir été malmenée ...


- Mon dieu mais que c'est -il passé ici ? Vous allez bien toute les deux ?

Elle se retourne vers les gardes qui l'accompagnent partout et leur ordonne d'aller sécuriser les lieux .. puis s'agenouille vers la jeune femme au sol.

- Vous allez bien ? Nael ?

Soudain elle se fige ... elle la reconnait cette jeune fille ... Non ... Aldegonde ... Elle était à leur service à la maison Dénéré ... Ses yeux tombe sur son ventre qui ne laisse aucun doute sur son etat et devient plus blême qu'une morte ...
Ses mains tremblent alors qu'elle se redresse.. ses yeux ne peuvent contenir ce que son coeur saigne et elle part en courant les laissant là ...

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Merci JD Amarante pour la banniere et l'avatar
Naeligdekerrandic
Arf voilà Liz qui déboule, et j'essaie tant bien qu'mal de m'mettre entre elle et la dim'zell*, parce que jpense que c'est celle qu'elle doit pô rencontrer.....

Bref, alors qu'elle m'questionne, j'lui réponds sans qu'elle semble m'entendre vraiment :

Des aotroùs** malmenaient cette dim'zell*.
Comme que jsuis la Maréchale cette s'maine, ben jsuis v'nue l'aider.
Ca m'a paru .....normal dremettre dl'ordre et d'secourir cette dim'zell*.


J'regarde Liz un moment pis j'ajoute :
J'vais bien, mais la Dim'zell*, jsuis pô sûre.
J'vais l'em'ner chez moi et j'f'ra cqui faut pour quelle va bien.


Jla r'garde encore, la défiant du regard. Y a rien à r'dire dma décision, même si ça lui plaira p'têtre pô.
Elle est mon amie, mais cette fille si c'est vrai qu'elle s'est fait avoir par l'Coq, c'est pô sa faute d'elle. C'était sa servante et lui son maître..... On sait bien qu'ça spasse souvent comme quça.
Bref......

Bien sûr Liz fini par voir l'visage dla dim'zell*, et pô ddoute, elle la r'connait parce qu'elle la connait, et du coup, ben, quand elle voit son bidon un pô rond, elle finit par s'enfuir.
D'un côté jla comprends un pô..... mais jpeux pô laisser la dim'zell* comme qu'ça, moi. Tant pis si elle m'en voudra......
Pis en plus l'Coq, y pourra bien la chercher partout, mais y l'a pô intérêt d'venir chez moi. Sans quoi y va être drôl'ment r'çu, lui, dlaisser ses gens sfaire malmener dla sorte, dans MA ville !



*dim'zell = demoiselle
**aotrous = hommes

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