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[RP] Isolé dans une chambre...

Killijo_de_denere
- L'mait' va m'tuer... L'mait' va m'tuer... Cette regaine sonne à ses oreilles. Mais ne doit-il point obéir à sa dame ? Il se comporte comme un automate bien réglé. Il darde les alentours pour voir si quelqu'un les voit. Protection de la nudité de sa dame? Instinct de survie aussi. Même s'il ne donne pas cher de sa peau si le coq l'apprend. Tout excuse sera refusée. Niée. Révoquée. Sa dame est une idole. Personne ne peut la toucher. Encore moins la sécher ou autre

- Suis fou mais d'toute manière, suis déjà mort.

Il attrape le drap et en enroule la dame. Ce fessier arrondi, que ne rêve-t-il de le parcourir de ses mains à défaut de baisers comme son mari le faisait. Heureux homme. Fut-il fou pour la rendre si malheureuse ? Elle est faite pour l'amour. Elle le sait. Il voit ses yeux qui cherchent à vérifier l'effet de sa nudité sur son anatomie tendue à rompre le tissu des braies. Il se tient bien droit lui aussi, tendu comme la corde d'un arc. Il passe sa main dans son dos délicatement et, prenant son attitude pour une invitation à aller plus loin, il dépose un baiser un peu brusque, enfantin sur son épaule. N'a point l'habitude d'les embrasser. D'habitude, il arrive, elles son prêtes et hop ! L'affaire est faite. Il continue de caresser son dos plus qu'il ne l'essuie, son souffle devenant de plus en plus court. Comment qu'c'est dans une noble ? Est-ce c'est aussi bon qu'dans une catin ? Il descend la main dans le creux de son dos avec délicatesse, admirant la courbe de ses épaules et son cou délicat. Il hésite. Il s'agit tout de même de la femme de son maître, celui qu'il sert depuis l'enfance. Il est comme un père pour lui. Il est même devenu un modèle depuis qu'il a découvert l'amour physique avec Hildegarde, la belle Prussienne blonde comme les blés. Blonde comme la dame qu'il sert actuellement. Sa main descend sur le fessier presque malgré lui. Il doit l'essuyer partout sinon, elle va avoir des crevasses.

Elle sent les lèvres fébriles du valet se poser sur son epaule mais ne bronche pas.. Il l'essuie doucement mais elle n'est pas dupe et sait bien qu'il en profite pour la caresser ... La jeune femme n'en éprouve pas vraiment de plaisir si ce n'est que celui de savoir qu'elle le tient en son pouvoir. Décidée à le mettre au suplice elle lui fait face subitement ...

- Il faut m'essuyer partout ....
- ma dame... Sais pas... C'pas sérieux...

Il pose les mains sur ses hanches fines, hésitant.

-tu ne voudrais pas que j'ai la peau d'habimee Alois ...

Elle le regarde

- nan mais bon, c'est ouvrage de servante. L'mait' va m'tuer. Voulez pas qu'j'aille chercher une fille ?
- il n'y a pas de raison que ton maître s'amuse et pas moi ... mais si tu ne veux pas m'obéir je vais bien trouver un autre homme qui acceptera de me sécher par...tout !

Il promène ses yeux sur elle, serrant les poings pour retenir ses mains.

- non dame, j'vais faire! Promettez qu'y le saura jamais?

Elle lui offre un doux sourire ...

- tout comme il m'a "promis" qu'il n'etait pas le père de l'enfant d'aldegonde ...

Elle se positionne afin qu'il puisse à pleine vue .. profiter du "spectacle"
Tout en essuyant avec des effleurements ciblés, il continue.

- Savez, d'puis qu'y est marié avec vous, l'est bien pu sage. C'pas lui l'pere. Une catin c'te gamine. J'l'ai prise aussi. On peut pas dire qui qu'est l'pere dans l'bande

Elle ne l'ecoute pas vraiment se concentrant pour rester face à lui et pas fuir ...

- Alois je le connais

Ses yeux brillent, sa bouche bave. Il ne sait plus quel jour on est. L'essuyage continue même si tout est sec.

- y est sincère
- moi aussi ... je le suis .. Essuie un peu là je sens encore des gouttes .

Elle lui indique un sein. Aloïs se met à trembler

- oh dame... Non...

Il tapote doucement le sein en jetant des regards inquiets autour de lui

Z'allez vous rhabiller hein. Pis on va oublier ça. Faut vous réconcilier, l'est trop malheureux. Y vit même pu dans sa maison

Un sourire se dessine sur les lèvres de Liz...

- passe moi mon corsage et lace le s'il te plait ... ah oui ? Il a troivé refuge chez une de ses poules je presume

Aloïs l'aide a enfiler son corsage et lui fait tenir le corset.

- chez la maréchale. Elle veut pas qu'j'viens chez elle.

Liz de Dragoste deglutit lentement essayant de garder son calme

- passe moi ma houppelande ...

Aloïs lui donne sa houppelande et l'aide à l'enfiler.

- L'a une chambre' pour lui, qu'y m'a dit. Elle lui fait à manger et lui prête des vêtements, qu'y m'a dit, mais y va pas rester pour par faire d'histoires

Liz ne relève pas et lisse sa robe ... parfait ...elle est prête ... Elle regarde le valet et lui donne un petit baiser ... histoire de le remercier de sa peine ...

- Allons à la taverne veux tu ... on ne sait jamais sur qui on va tomber ici ...
- 'fin, j'vous dis ça... Savez rien,hein !C't'entre nous ! Euh... Euh... Oui, m'dame

Il se demande encore ce qu'il lui est arrivé et la devance vers la taverne pour lui faire place.

** Ecrit à 4 mains avec JD Liz pour pas perdre les saveurs d'un RP en live**
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Chez moi
Naeligdekerrandic
[Au Moulin des Kerdren, au matin]

Y s'fiche dmoi, lui.
J'm'en fiche moi de cque vont dire les autres, tant qu'Liz comprends que jfais ça pour elle.
J'le r'garde et jdis :

Jte l'ai dit j'ai qu'une parole, tu peux rester autant qutu veux.
Qu'les bruits cours, j'm'en fiche, jsuis sourde quand jveux bien.
Tant qu'Liz comprends, l'reste ça a pô d'importance pour moi.


J'grimace quand y mparles de Coyote, c'est vrai que j'y ai pô penser en l'em'nant ici.
Vi ben jsuis comme qu'ça, vive dans mes décisions et spontané. Pis surtout j'ai pô dcompte à rendre à personne, jfais cque jveux, ça a toujours été, et s'ra toujours.
J'regarde donc l'Killi :

Si Coyote comprends pô, ben tant pis, c'est qu'y m'aime pô pour du vrai.
Parce qu'd'aider les autres c'est toute ma vie.....


Alors que j'l'entends parler dson valet qui a toute sa confiance, pis après du reste, jme rembrunis soudain, et jlui dis encore :
Dis c'est qui qu't'aime ? Liz ou ton servant, l'Aloïs ?
Nan, parc'qu'à t'entendre ap'ler Liz, Donzelle, alors qutu dis qul'autre y l'a toute ta confiance, jme d'pose des questions quand même, hein !

J'fulmine en moi même, tout en m'promettant dpô en montrer davantage.
Jme dis quy mérite pô tout cquy l'a et quy sais pô voir nan plus cquy l'a....
Bref....

Ha vlà qu'y veut bien main'nan des vêt'ments d'Toto.
Alors sans un mot jme dirige vers la malle dans l'fond dla chambre, jlui sors tout cqui conient. Une ch'mise, une braie, une paire de bas et même un mantel.
Ben vi, Toto y l'a plein d'habits main'nan qu'il est Vicomte......

Tiens, j'espère qu'ça t'ira.....
Au moins tu s'ras présentable pour aller au Chateau voir Liz.....
Parc'que tu vas pô mfaire croire qu't'iras pô !

Jpose tout sur l'lit bien plié, et jme dirige vers la porte sans prononcer un mot d'plus.

Au moment d'sortir j'hésite un instant, mais jbaisse la tête et mes épaules svoutent un pô.
Jle r'garde pô et jsors dla pièce.

Jsuis un pô déçue mais j'en dis pô un mot. J'ai bien compris qu'y va partir, et jsais pô pourquoi mais j'aura préféré qui reste à Kastell....
J'l'aime bien dans l'fond....Y l'a quelque chose d'attachant.

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Killijo_de_denere
[Dans la fin d'après-midi, en taverne à KP]

Killi boit seul en taverne, ruminant devant son verre de bière. Liz arrive devant la taverne municipale accompagnee d'un Aloïs qui n'a toujours pas digéré le spectacle auquel il a eu droit ...

Alois ... tu peux ouvrir s'il te plait ?

Aloïs s'exécute et devient blanc comme un linge en voyant son maître en taverne

- Euh... J'vais filer, moi....

Liz voit le valet prendre les jambes à son cou

- Bonjour Killi ...
- Bonjour Liz

Liz elle entre retire sa cape et vient s'installer en face de lui

- Je peux ?
- Pourquoi mon valet a-t-il fui comme s'il avait croisé la mort elle-même ? Fais donc, ceci est un endroit public, à ce qu'il me semble

Liz commande à boire pour deux ...

- Je crois qu'il a peur de toi

Killi la regarde, étonné.

- Pourquoi donc ?
- Parce qu'il m'a aidé tout à l'heure

Liz remercie la serveuse et tend une choppe à Killi.

- Oui, et ?

Killi prend la chope et la remercie sans un sourire. Killi boit lentement sa chope.

- Avais-tu un travail dur à faire ?
- Disons qu'il m'a aidé à comprendre certaines choses..

Liz le regarde

- Ah ?
- Oui ... je comprend mieux à présent l'intéret de se faire aider par un serviteur ...

Liz boit lentement tout en le regardant

- Qu'a-t-il fait pour toi ?
- Oh si peu ... mais il m'a bien aidé ... je suis allee me baigner et je lui ai simplement demandé de venir m'assister pour me laver le dos puis me sécher et m'habiller ... rien de transcendant en somme tu connais ça ...

Killi se lève violemment et balance la table sur le côté d'un geste.

- QU'A-T-IL FAIT ?

Liz le regarde. Killi est furieux.

- Je viens de te le dire... sur mon ordre... il m'a assistée. J'ai dû l'obliger j'avoue
- Je m'en moque, il est mort

Liz se leve aussi brusquement que lui.

- Ne t'avise pas de le toucher ! Il n'a fait qu'obéir à mes ordres !

Killi la fusille du regard.

Il fallait y penser avant, ma grande
- Parce que toi tu y as pensé peut être avec tes servantes ... dans ton bain .. dans ton lit ...

Liz ne baisse pas les yeux.

- Il n'y en eu plus dans mon lit. Aucune que j'invitais
- Je les laissais me baigner, et alors ? Tu ne disais rien à ce propos, mais j'ignorais que ce mariage serait un tel bagne

Killi la regarde les lèvres serrées au point qu'elles blanchissent.

- Dans ce cas il n'y a pas de soucis puisque je ne l'ai pas invité dans mon lit ... et Alois n'a rien fait de deplacé il a été un vrai gentlman et n'a fait que me parler de toi
- Je m'en moque, il connaît les règles
- J'oubliais ... puisque ce mariage est un tel fardeau à tes yeux visiblement ... je t'en prie vois donc ton homme de loi ...

Killi la fusille du regard à nouveau.

- C'était ton idée, ma belle, à toi l'honneur
- Humm rappelle moi une certaine lettre ... voyons ... que disait elle déjà ..?
- Liz, fais-moi plaisir, brûle cette lettre, oublie-la. Ne t'ai-je point prouvé par après que je regrettais mes écrits ?
- Ne t'ai-je point écrit tous les jours ? Pour te rassurer sur mon voyage ?

Liz détourne le regard.

- Je le reconnais

Killijo se rapproche et ne peut s'empêcher de lui caresser la joue.

J'étais sincère, ma douce, je regrette ce foutu courrier. Tu ne sais pas à quel point.
Surtout après une absence aussi longue, je le reconnais, mais j'avais entendu que tu organisais ta vie, et après tout, elle était certainement plus heureuse sans moi

Liz ferme les yeux profitant de son contact ...

- Tu m'as fait du mal ...

Killijo continue à caresser sa joue tendrement.

- Je ne supporte point l'idée qu'un autre te touche, tu le sais
- Alors pourquoi faut il que je supporte que tu touches d'autres femmes ? Où est la difference ? Explique moi je ne comprends pas
- Parce que ce sont des servantes, c'est leur travail ! Et je ne les touche point, elles m'aident à m'habiller, voilà tout

Liz recule

- Lorsqu'elles te goûtent dans ton bain cela fait aussi partie de leur travail ?
- Me goûtent ?

Liz soupire ...

- Mon ange... Voyons, cela n'est plus arrivé depuis longtemps. Je vais laisser la Titine les recruter si tu veux. Ne t'inquiète pas, aucune ne me touchera

Liz se recule le regard triste.

- Je pars pour Brest ce soir ... et je sais aussi que tu as trouvé un nouveau toit
- Combien de temps ?
- Le temps d'aller livrer des vetements à mon fillots
- C'est un hébergement temporaire. Elle m'a retrouvé ivre mort en taverne le soir où... Enfin tu sais. Naelig m'a épaulé et écouté. Elle m'a raccompagné chez elle parce qu'elle avait peur de ce que je pourrais faire.
- Je ne sais plus rien Killi ... tu dis tout et son contraire .. ce qui s'applique à toi n'est pas valable pour les autres alors où est la limite ? Concernant Alois il n'a rien fait de mal .. il m'a juste essuyée et aidée à m'habiller ... rien de mal ... alors que je n'apprenne pas qu'il lui ai arrivé quelque chose car je te promets que autant je puisse t'aimer autant je n'aurais pas de scrupule à user de mes prérogatives d'élue ducale pour te le faire payer

Killijo la regarde gravement

- Je suis ton mari, mon ange, je ne comprends point qu'un autre homme puisse te toucher. Vous les femmes, vous ramenez tout aux sentiments.
- Et toi pas assez apparemment

Liz se detourne afin de recuperer sa cape

- J'ai culbuté des milliers de femmes juste pour leur donner du plaisir sans même me demander si je l'appréciais. Mais leur corps me plaisait. Que veux-tu ? Que je n'en touche plus une ? Que je les rejette toutes ? Même tes amies qui m'ouvrent leur devant dès que tu as le dos tourné ?
- Je ne t'ai jamais reproché d'avoir eu du plaisir avec toutes celles qui l'ont bien voulu... mais je suis ta femme... et si tu ne peux concevoir cela par rapport à la fidelité alors effectivement nous n'avons plus d'avenir ensemble... Mes amies t'ouvrent leurs bras dans mon dos ? Dans ce cas elles ne sont pas mes amies ...

Liz sent la colere monter en elle

- Je ne voulais point te promettre la fidélité car je ne sais si je pourrais tenir ma promesse. Tu as déjà mon cœur, ma chérie, je ne puis te promettre de ne pas céder à la tentation. Et pourtant, sache que jusqu'ici, j'ai réussi à tenir
- Dans ce cas je ne vois pas pourquoi tu as voulu m'épouser. Tu savais ce que cet engagement représentait pour moi

Killijo l'attire contre lui et pose son front contre celui de Liz.

- De toute façon tu vas pouvoir t'amuser librement je ne serai pas là pour voir ou entendre
- Parce que je t'aime, et parce que je voulais m'engager envers toi. Et parce que je ne renie point cet engagement, contrairement à ce que tu penses

Liz relève la tete et le fixe.

- Si mes sentiments n'avaient pas ete si fort je n'aurai pas aussi mal

Killijo lui caresse la joue.

- Je sais mon ange, et j'en suis désolé. Je regrette de t'avoir fait souffrir

Killijo la serre contre lui tendrement.

- Si j'avais su que ce mariage te rendrait si malheureuse, je t'aurais juste proposé de continuer à partager une chambre aux Rosiers
- Je n'etais pas malheureuse Killi... jusque là

Killijo caresse sa joue et l'embrasse dans le cou.

- Je dois partir Killi ...
- Alors reprenons à avant cette foutue lettre

Liz le repousse gentiment.

- Prends soin de toi
- Tu pars à Brest... Sans moi. Tu as déjà commencé ta vie sans moi, tu vois
- Oui cela nous fera du bien
- Ecris-moi s'il te plaît
- Tout comme toi tu as "ta nouvelle famille"...

Killijo l'attire à lui pour un dernier baiser.

- Je le ferais ..

Liz lui rend son baiser ....

- Merci mon ange, prends soin de toi. N'oublie pas que je t'aime.... toujours
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Chez moi
Killijo_de_denere
Jour 1 loin d’elle.

Après une nuit mouvementée , Killi se lève au moulin. Il y est resté pour la (sur)veiller. Elle ne peut point rester seule. Les ragots, il n’en a cure, elle a besoin d’une épaule sur laquelle se reposer. Il n’a pas décoléré pour autant de l’attitude d’Aloïs envers sa femme. Gentilhomme… Se baigner avec elle et se comporter en gentilhomme… A d’autres ! A moins d’être eunuque ou bougre, qui ne voudrait point la lutiner ? Il dans dans la chambre de Naelig sur la pointe des pieds. Elle dort encore. Il lui laisse un petit mot sur l’oreiller.

Citation:
Petite,
Je suis parti régler une affaire urgente. Je reviendrais ce soir. Sois sage et repose-toi. Je te verrais en taverne et nous aurons une explication.
Killi


Il prend son manteau et sa besace restés dans la cuisine et part. Il le trouvera le valet. Il va le peler comme un oignon.

Il n’a point dû aller bien loin. Même pas inventif, le bonhomme. Killi l’a attaché à un arbre bien solide, le dos nu. Le valet est face contre l’arbre, un bâton entre les dents. Par bravade, il lui a dit qu’il n’en avait point besoin, mais Killi veut la discrétion. Il ne veut point que les cris du valet ameutent les villageois. Quoiqu’ils auraient autre chose à raconter sur son dos. Il sort les verges et énonce telle une sentence, l’objet de la punition, car il sait être observé par ses hommes.


- Aloïs des Rosiers. Tu as gravement fauté. Sur ton aveu propre. Tu auras les verges jusqu’à ce que mon bras fatigue. Tu ne verras plus cette dame. Tu n’es point son valet, tu es le mien. Elle n’a rien à te commander. Tu l’as offensée. Tu dois purger ta peine.


Le valet acquiesce, tel un martyre. Oh oui il a fauté, mais il reprendrait des verges juste pour toucher à nouveau son corps. Il sait qu’il a déçu son maître, au pire moment, qui plus est. Mais… S’il savait comme il a résisté à ses pulsions… Il le comprendrait peut être. Enfin. Il ferme les yeux en attendant le premier coup. Son maître n’a puni lui-même que rarement, mais l’offense ici est très grave. Il espère juste qu’il réussira à retrouver sa confiance. Killi frappe violemment. Il ne retient point son bras. Il déchaîne sur l’infortuné toute sa colère et sa rage. Il murmure avec hargne.
« Gentilhomme ! J’t’en foutrais ! Tu n’avais pas à la toucher ! Même pour la servir ! Tu connais les règles ! Toi plus que les autres ! »
Il frappe à nouveau après une courte pause pour reprendre son souffle. Le valet n’a point eu de gémissement. C’est qu’il n’a pas frappé assez fort.
« Es-tu femme de chambre ou homme de confiance ? »
Personne n’entend ses paroles. Il se les marmonne. Il a sa fierté. Les hommes savent qu’il a fauté. Personne ne sait quelle faute. Aucun des deux ne parle mais pour que le valet soit puni même en privé, l’offense doit être grave. Certains ont poussé la témérité jusqu’à aller voir. Pourtant, ils savent ce qu’ils risquent. Ils voient les coups tomber, le dos du lieutenant saigner. C’est normal. Il a failli. Il est puni. C’est ainsi dans leurs règles. Ils ne cherchent point à savoir pourquoi. Ils ne sont point femmes pour cancanner. Mais ils savent qu’y plaisante pas, l’coq. La gamine, le valet homme de confiance… Y vont s’tenir à carreau.
- Tu n’avais pas le droit. Elle est ma femme. Tu es le seul à qui je l’aurais confiée les yeux fermés. Tu la laisses se montrer nue, tu l’essuie… Parle de moi… Et puis quoi encore ? Tu voulais qu’elle compare ?


Les coups tombent toujours plus nombreux par à coups. Il n’en éprouve aucune satisfaction. Il est blessé. Déçu. Sa femme qui ne croit point en lui. Son homme de confiance qui prend le parti de sa femme. Il se sent seul. Il n’a personne sur qui se reposer. Plus personne. Il considère Aloïs comme le fautif mais il sait qu’il est seul responsable de toute l’affaire. Il l’a dit dans le courrier qu’il a écrit le matin à son réveil. L’enverra-t-il à Liz ? Il ne sait point. Il ne veut plus la blesser et encore moins la faire pleurer. Mais il ne peut continuer ainsi. Il reste debout, face au dos du valet lacéré de lignes rouges. Son bras lui fait mal. Aloïs semble attendre la nouvelle salve en serrant les dents. Killi ne sait plus. Il reste stoïque, comme si la foudre lui était tombé dessus ou Aristote lui-même venait lui parler.

- Tu n’avais pas à faire ça. Plus jamais, tu m’entends ? Je t’épargne parce que tu m’as été fidèle jusqu’à maintenant. Mais la prochaine fois, je t’arrache les attributs et je te les fais manger, tu m’entends ? Et tu ne pourras point le raconter. Tu es à mon service exclusivement. D’ailleurs, tu vas rester ici désormais. Tu vas t’occuper d’eux. Je leur ferais savoir mes ordres par ton intermédiaire. Il est temps que je reprenne une vie plus conventionnelle.
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Chez moi
Naeligdekerrandic
Jme baladais, comme jle f'sais bien souvent en cmoment ,dans les bois derrière Kastell.
Les bois m'apaisent toujours, et en cmoment mon crâne et mon coeur y vont bien finir par exploser, jpense bien....
Bref....

J'ai l'impression qu'y spasse quelque chose....
J'ai jamais vu autant dmonde dans mes bois.

En mode silence, comme m'l'ont montré mes coupins lutins des bois, pour pô déranger les animaux, jm'approche, pis j'vois un truc qui m'plait mais alors pô du tout.

Du coup, toujours sans bruit, j'rive derrière Killi et jlui prends lbras au moment qu'y s'apprête d'frapper une fois dplus, l'Aloïs, et jlui dis :

C'est ça la mission s'crète d'Aloïs ?
Tu t'foutrais pô dmoi par hasard des fois ?

Bon j'vais voir quy va bien pouvoir trouver dme répondre.

J'jette un coup d'euil au dos du pauv'Aloïs pendant c'temps.
Bien musclé, y l'est pô si moche l'bougre, que jme dis... Jcomprends mieux pourquoi Killi a peur qu'tout lmonde l'aime bien..... en vrai y l'a peur quy d'vient l'prochain Coq, p'têtre.
Pffff, c'est toujours pareil les aotroùs* sont tous des jaloux.....
Bon jconnais les simples un pô et y m'fait un pô pitié dvoir son dos dans c't'état, alors par bravade j'ajoute à l'intention d'L'Aloïs cette fois :

Aloïs tu pourras v'nir au Moulin si tu veux, jte soign'ra ton dos.
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Killijo_de_denere
Naeligdekerrandic a écrit:
C'est ça la mission s'crète d'Aloïs ? Tu t'foutrais pô dmoi par hasard des fois ?


Les yeux de Killi lancent des éclairs à nouveau. De quoi vient-elle se mêler ? Que fait-elle ici ? Il retient son bras qui allait repartir sur elle, frustré d'avoir été retenu dans son geste précédent.

Que fais-tu ici, Naelig ? Tu dois partir !

Et cette peste d'ajouter à son valet :

Naeligdekerrandic a écrit:
Aloïs tu pourras v'nir au Moulin si tu veux, jte soign'ra ton dos.


Le valet a été prévenu, il sait que s'il fait l'andouille, que ce soit avec Liz ou avec une autre, il pourra les manger. Et même s'il aura un sursis le temps que la Maréchale le soigne, il ne durera pas assez longtemps pour apaiser la colère du coq. Il n'espère même plus rien déjà. Il s'agite autant qu'il peut pour lui adresser un regard de remerciement et il tente de dire comme il peut


On on on !

Il crache le bâton pour lui dire mieux, même si ce qu'il vient de faire n'est point digne d'une jeune fille.

Je vous remercie damoiselle. J'ai fauté et j'ai mérité cette punition. Alde... Euh... Une servante me soignera. Une moche envoyée par la vieille.

Killi tourne la tête pour sourire. Il est vrai que la Titine a un grand talent pour trouver des laiderons de première.

- Tu vois ? Tout va bien. Il va être détaché et il sera soigné par ses compagnons. Point de femme parmi vous. Tu partiras en mission sitôt soigné. Ce n'est point profond, cela ira vite.

Il frappe dans ses mains, sachant très bien que les plus téméraires de la bande vont montrer le bout de leur nez. Il siffle pour les autres. Le signal de ralliement est donné. Les deux premiers détachent le valet et l'entraînent au loin sans demander leur reste. La punition est terminée. L'affaire est oubliée. Pour les membres de la bande. Killi entraîne Naelig dans la direction opposée pour retourner vers la ville.

- Je t'aime bien, mais ne pousse pas les limites, Petite. Tu ne te mêles plus jamais de mes histoires avec mes hommes. Compris ?

Il ne rajoute rien, furieux, ne laissant point de place au dialogue. Il déploie ses longues jambes pour marcher, ne se préoccupant plus si Naelig sait le suivre ou pas.
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Chez moi
Killijo_de_denere
Citation:
Bonjour Killi ...

Tu vois malgré tout ce qui se passe en ce moment entre nous je tiens ma promesse et je t'envoie ce mot pour te rassurer.
JE vais bien et suis arrivée à Brest sans soucis.
Nous ne nous comprenons pas ces derniers temps et cela m'affecte plus que tu ne le crois.
Lorsque je rentrerai il faut que nous parlions ... je ne sais si tu es toujours chez Naelig et d'un autre coté je n'ai pas a te le demander mais passe me voir à la maison demain ou après suivant lorsque tes nouvelles occupations te laisserons du temps.
Transmet mon affection à Alois et lui aussi je souhaite le voir ainsi que Aldegonde .... une réunion de famille en sommes ....
Prends soin de toi ...

Celle qui est encore ta femme ....
Liz


Citation:
Mon amour,

J'ai beaucoup réfléchi depuis notre dernière rencontre d'hier. Je pense que ce courrier ne te plaira pas non plus, mais je crois en effet qu'il faut que nous mettions certaines choses au point. Déjà sur le papier, par cette lettre puis en se voyant si tu veux. Seuls à seuls. De toute manière, Aloïs est en mission pour moi, et Aldegonde partie dans une famille Angevine, elle a déjà quitté la Bretagne. Je ne veux plus qu'il y ait de malentendu entre nous. Et ce courrier, je ne te demanderais point de le brûler.

Tu parlais de conception du mariage, et qu'apparemment, nous n'avons point la même. Depuis que nous sommes mariés, j'ai l'impression d'avoir une corde au cou qui se serre de plus en plus. Avant, nous étions libres tous les deux, mais nous nous aimions et je ne me sentais point un quelconque devoir de ne regarder que toi. Parce que pour moi, il n'y avait que toi. Et cela me suffisait complètement. Aujourd'hui, c'est devenu un contrat, une obligation. Pourquoi ?

Mon ange, lorsque je t'ai demandée en mariage, je savais à quoi je m'engageais. Je connaissais l'importance du mariage pour toi. Tout comme tu connaissais l'importance d'une famille unie. Je voulais te faire des enfants légitimes, vivre avec les filles et toi, et la progéniture qu'Aristote nous aurait donnée. Tout simplement. Je ne voulais point de ce rôle de maîtresse pour toi. Tu méritais bien plus.

Parce qu'à une époque, pas si lointaine que cela, tu acceptais de rester ma maîtresse. Celle de l'ombre, tu acceptais même que je puisse aller en lutiner d'autres à condition de le savoir. Juste pour moi, parce que tu m'aimais. Aujourd'hui, tu me quittes parce que tu as appris par des lavandières qu'une servante est grosse de mes oeuvres. Mais ma chérie, tu en entendras encore des histoires comme ça. Tu as épousé un coq mon ange, de celui qui entretenait un poulailler digne d'un roi. Et tu le savais. Je ne t'ai rien caché. Tu l'as voulu. Aujourd'hui, tu remets tout en cause et tu voudrais que je rentre comme un gentil toutou qui vient se coucher à tes pieds quand tu rentres du castel. Crois-tu que nous allons tenir ensemble dans ce type de vie ?

J'aborrais le mariage, tu le sais, je te le disais aussi à toi, que cela ne sert à rien qu'à emprisonner les gens et à les faire souffrir. Et aujourd'hui, nous en sommes au même point. Cela me désole. Il faut que tu comprenne qu'il s'agit d'un revirement intégral pour moi. J'ai été fiancé moulte fois et j'ai toujours trouvé le moyen d'éviter la cérémonie. Même avec des femmes que je connaissais depuis longtemps et que je savais perdre définitivement en brisant ma promesse. Je t'ai menée à l'autel, Liz, je t'ai fait des promesses que je n'ai faite à nulle autre. Pour toi. Je ne t'ai point fait de promesse de fidélité classique lors de notre mariage, car je ne savais si je pouvais la tenir. Les voeux que je t'ai faits ce jour sont sacrés. Je ne pouvais te promettre quelque chose que je ne savais tenir en la maison d'Aristote.

Je crois que nos choix de vie y sont pour une grande partie responsables. Tu as le duché et moi... Des activités dont je ne veux te parler pour ta sécurité. Il n'y a point de femme et ils ne sont point de ma famille. Je suis leur chef et je te promets que je dois être plus dur avec eux qu'avec un animal sauvage. Dès que j'ai le dos tourné, ils regardent comment ils peuvent m'agresser. Alors imagine ce qu'ils feraient à ma douce femme s'ils en avaient l'occasion. Fut-elle si défendue, aussi forte que tu l'es. Je puis en changer une partie et je m'y attèlerais rapidement. Car je suis responsable de notre éloignement. Et j'en souffre. Tu me manque mon ange. Je voudrais revoir ton sourire et entendre ton rire. Je ne veux plus faire voler les tables ou te crier dessus lorsque je te vois.

Je reste encore auprès de Naelig car, sous ses dehors de sauvageonne, elle a besoin d'être aidée. Je veux juste lui rendre la pareille, comme un ami. Aussi parce qu'elle t'aidait lorsque je t'avais abandonnée. Et à ce que j'ai vu jusqu'à maintenant, elle a été ta meilleure avocate.

A très vite ma chérie,

Ton Killi


Citation:
Killi...

J'ai bien eu ton pigeon qui fait échos au mien.
Je suis d'accord sur le fait qu'il faut que nous parlions de nous ... de ce que nous attendons l'un de l'autre si tel est encore le cas.
Tu me dis être prisonnier depuis notre mariage ... je peux le concevoir te connaissant et je m'en excuse car je ne pensais pas que tu le voyais ainsi.
Oui avant j'acceptais certaines choses je le reconnais ... Pourquoi ce n'est plus le cas ? Parce que au fond je ne l'ai jamais réellement accepté et fort heureusement tu ne m'as jamais donné l'occasion de me dévoiler jusqu'à ...

Je ne vais pas te faire de long discours mais il nous faut trouver une solution pour arrêter de nous déchirer ainsi.
Je sais que l'amour est toujours là mais il fait si mal ...

Je reprends la route ce soir et serai à kp demain à l'aube... Si tu veux me voir ... rejoins moi au moulin peu importe l'heure.

Ta femme ...

Liz

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Chez moi
Killijo_de_denere
Doux retour dans les pénates

Elle avait chevauché toute la nuit pour rentrer le plus rapidement possible à St Pol et n'avait qu'une hâte rentrer chez elle dans son moulin. Son voyage n'avait duré que le temps d'une journée mais il y avait trop de chose à dire à son mari pour qu'elle se permette de rester plus longtemps que nécessaire à Brest.
Sa mission accomplie elle avait aussitôt repris la route même si pour cela elle se mettait quelque peut en danger ... personne le ne saurait de toute façon....

Elle reconnait les falaises au loin et la ville qui apparait devant elle à la lueur du petit jour. Sans bruit elle traverse les rues désertes encore à cette heure plus que matinale et se dirige vers son moulin à l'extérieur de KP. Une silhouette familière se dessine devant elle alors qu'elle est au bout du chemin d’accès ... Elle ne peut se tromper .. elle sait que s'est lui qui l'attend. Il a eu son pigeon ...

Stoppant son cheval elle le regarde un instant ses yeux s’étant habitués à l'obscurité et se décide à descendre ... Il a du s'assoupir car il ne bouge pas .... Elle prend le temps de mener sa monture à l'etable attenante et de le nourrir avant de revenir devant la porte. Là elle s’accroupit devant lui ... il ressemble presque à un enfant ainsi endormi ... elle ne peut se retenir de caresser sa joue en murmurant doucement ...


- Killi ....

La douceur de sa main, le son de sa voix... Même s'il était prêt à lui dire qu'ils s'étaient trompés et qu'il valait mieux qu'ils prennent le temps de réfléchir à leur avenir, il n'a qu'une envie actuellement, c'est de l'embrasser et la serrer contre lui. Il lui prend le bras en ouvrant les yeux et la regarde, fiévreux, attirant sa tête vers lui avec son autre main. Il l'embrasse passionnément, prolongeant le baiser pour le plaisir de la sentir contre lui.

Il se lève doucement, laissant la couverture par terre et la porte pour l'emmener vers l'écurie.
Il entend un murmure. La porte... Et de lever la barre de fer pour s'apercevoir que le moulin était ouvert... Il lui sourit tendrement et avance dans le noir, tentant de trouver sa route à l'aveugle sans cogner trop de meubles. Il réussit à monter jusqu'à sa chambre avec plus de mal que de peur, mais il trouve son chemin.

Il dépose sa douce sur son lit et veut s'installer à côté d'elle pour la couvrir de baisers et l'aimer jusqu'au chant du coq... De la semaine prochaine. Il dénoue son corsage et glisse déjà ses mains sous ses jupons, s'allongeant sur elle pour lui murmurer.


- Nous parlerons demain, je veux juste te montrer comme tu m'as manqué, mon ange.

Lorsqu'il ouvre les yeux et la regarde comme la dernière merveille du monde, elle sent son cœur battre et s'affoler comme avant ...
Lorsqu'il la touche et l'embrasse, elle s'embrase ..comme avant ...

Lorsqu'il l’emmène à l'intérieur lui faisant la promesse de l'aimer comme avant ... elle ne le repousse pas ...


Elle sait que cela n'est qu'un interlude entre eux que leurs démons respectifs referont surface dès le jour venu mais là ... là elle a juste envie d’être une femme et d’être aimée car malgré tout elle sait qu'il l'aime à sa façon. Il dépose son fardeau avec délicatesse mais la fébrilité de ses mains trahit son impatience qui fait échos à la sienne.

La jeune femme cherche déjà elle aussi à dénouer ses braies et à le débarrasser des vêtements qui les entravent tout deux pour se donner l'un à l'autre .


Un tourbillons de souvenirs remontent et elle se revoit se laissant aimer et aimant elle aussi lors de leur retrouvailles à Treguiers ... puis les rosiers ... sa chambre, la sienne, la roseraie ... Elle lui murmure dans un souffle qui se fait caresse ..

- Killi ... aime moi ....

- Avec grand plaisir mon amour


Les mots sont inutiles. Ils ne sauraient décrire la félicité de retrouver ce corps qui vibre sous ses baisers. Il brûle de reprendre la vie à ses côtés, dormir auprès d'elle, se réveiller à ses côtés, voir son beau visage endormi et serein comme aux premiers temps de leur mariage. Pour l'heure, il n'est point rassasié d'elle. Leurs rencontres fugaces pour le duché ou celles durant lesquelles ils se disputaient et où il brûlait de lui faire entendre raison en l'embrassant à lui faire perdre le souffle.

- Tu m'as tellement manque ma chérie, pourquoi avoir attendu si longtemps ?

Leur complicité est retrouvée. Il ressent les émois de leurs premières étreintes lorsqu'elle se donnait entièrement à lui comme si ce moment était le dernier. Le sera-t-il ? Il n'en a aucune idée. Il vit le moment présent. Blottie contre lui elle s’éveille peut à peut .... engourdie d'amour elle ne bouge pas ne sachant si il est réveillé... Killi dort du sommeil du juste après cette nuit intense. Elle réfléchit à ce qu'il vient de se passer et ferme les yeux .... Mais pourquoi elle a cédé !! Il faut qu'ils parlent ! Killi se retourne et la serre contre lui. Liz frémit et se retourne doucement.

- - Bonjour ....

Killi se rapproche pour l'embrasser dans le cou

- Bonjour mon ange

Liz essaie de garder la tête froide ...

- Bien dormi ?

Killi lui sourit.

- Fort bien auprès de toi

Liz sourit doucement mais le regarde et ..

- Killi .... il faut qu'on parle
- Je t'écoute ma chérie

Liz se redresse et s'assoit recroquevillant ses jambes. Killi la regarde, attendant la suite.

- Je reconnais que cette nuit était fantastique ... mais ..

Liz le regarde.

- Ca change pas qu'il y a quelque chose de cassé
- Entre nous ? A cause de ce courrier ?
- Le courrier a été le declencheur mais tu me l'as ecrit toi meme lorsque j'etais à brest .... tu es en prison avec moi

Killi se redresse et caresse sa joue tendrement.

- Mon ange, tu le savais en m'épousant, pourtant, je t'avais prévenue
- Je t'ai rendu malheureux je m'en suis rendue compte

Killi se rapproche d'elle et la prend dans ses bras.

- Tu te trompes ma chérie. Si je devais recommencer, je t'épouserais sur le champs
- Je savais oui ..qu'on emprisonne pas un coq .. qu'on le garde pas que pour soi

Liz essaie de pas pleurer.

- Je t'avais dit aussi que je serais un piètre mari et que je te rendrais malheureuse, mon ange, lui dit-il doucement
- Il n'y a qu'une seule chose à faire ....

Liz le regarde. Killi la regarde.

- Est-ce vraiment ce que tu veux ?
- Tu vois une autre solution ?
- Tu veux rompre notre mariage, Liz ?, lui demande-t-il en la regardant tristement

- Je veux pas être responsable du fait que tu n'es plus toi

Liz essuie une larme qu'elle n'a pu contenir. Killi la serre contre lui tendrement.

- En quoi ne suis-je plus moi ?
- Tu n'es plus libre. Et cela te rend malheureux
- Tu m'as rendu malheureux lorsque tu n'as point voulu me croire avec cette histoire de servante, ma chérie. Je croyais que notre relation était au-dessus de tout ça
- Je le croyais aussi mais au vu de tes silences et de tes disparitions apparemment on s’était fourvoyé toi et moi

Killi lui caresse la joue
- Je sais, j'ai eu tort. Je ne donnais plus de nouvelles, puis la maladie m'a empêché de t'écrire, et lorsque j'ai retrouvé des forces, je crois que j'ai écrit la pire bêtise de ma vie

Killi lui baise doucement les lèvres

- Je voulais juste que tu continue ta vie librement ma chérie, loin de moi et des ennuis que je pouvais t'apporter
- Non ce n'etait pas une betise car tu as de nouveaux dit ces choses dans ta dernière lettre killi ... celle que tu m'as dit de ne pas bruler. Tu n'es pas mon toutou qui rentre gentiment au castel ... tu as raison
- J'ai voulu te faire comprendre les choses, ma chérie. Lorsque nous étions ensemble sans engagement, nous étions heureux, nous nous voyions, nous profitions de la vie ensemble sans nous poser de questions. Aujourd'hui, j'ai le sentiment que je dois tout t'expliquer en permanence. Que s'est-il passé ?

Killi la garde contre lui comme si elle allait s'enfuir.

- Sans que tu te poses de questions .... je m'en suis toujours posées mais je ne t'ai jamais rien dit. On n'a pas la même conception du mariage c'est certain mais je ne t'en veux plus au fond car c'est de ma faute.

Liz le laisse la bercer.

- Pourquoi ne m'as-tu rien dit avant mon ange ?

Liz le regarde.

- Parce que jusque là je n'avais rien besoin de te demander ... tu me disais tout

Killi baisse la tête tristement.

- Tu as raison. C'est moi qui suis la cause de cet énorme échec
- Reflechis à ce que tu souhaites .... Je reste à KP jusqu'à la fin du mandat après je ne sais pas encore .... je suis fatiguée et je n'ai plus goût à rien
- Que veux-tu au fond de toi mon ange ? Sois sincère
- Si je le savais ..... Je suis completement perdue je n'ai plus confiance en mon jugement
- Que te dit ton cœur ?
- Il ne me dit plus rien Killi .... il est comme vide .... et cela me fait peur ... j'ai peur de le reveiller pour souffrir encore .... je sais pas quoi faire ... je ne sais meme pas toi au fond ce que tu veux non plus alors comment tu veux que je te reponde
- Je croyais t'avoir fait comprendre que je tenais à notre mariage, et à toi bien plus encore. Je ne sais plus quoi faire pour te montrer que je ne veux point rompre avec toi
- Je crois qu'il nous faut du temps .... j'ai besoin de temps ...
- Prends le temps qu'il te faut mon ange, je t'attendrais
- En attendant ... tu es libre ...je fermerai les yeux

Killi la serre contre lui.

- Il n'y a que toi mon ange, tu le sais, au fond de toi
- Restons marié mais vivons ce que nous avons à vivre pour le savoir alors. Chacun de son coté

Killi la regarde.

- Tu laisseras d'autres hommes te courtiser ?
- Tu laisseras d'autres femmes te courtiser ?
- Non mon ange, je suis marié, lui dit-il en souriant
- Je te connais killi tu aimes trop seduire pour cela. Etre courtisée ne veux pas dire se vautrer dans les bras du premier venu.
- Entre séduire et m'inviter dans sa couche, il y a un grand pas que je ne franchis plus depuis longtemps ma chérie
- Tu as donc la reponse à ta question
- Et si nous sommes ensemble dans le même lieu ? Comment dois-je me comporter avec toi ?
- Tout dependra si c'est mon mari ou le coq que j'aurai en face de moi
- Et si c'est le coq qui veut te reconquérir
- On empeche pas un coq de seduire j'en sais quelque chose
- Oui, mais ce coq est tombé éperdument amoureux, tu sembles l'oublier
- Il l'a quelque peu oublie aussi sinon nous n'aurions pas cette conversation. Mais qu'il tente sa chance à l'occasion.

Killi lève un sourcil

- Tu disais à l'instant que le coq pourrait vouloir me reconquerir ... non ?
- Et toi tu me parles de tenter ma chance à l'occasion... Au gré de tes envies ?

Liz esquisse un sourire.

- Fort bien, alors faisons un duel ma douce, toi et moi
- Lequel serait il ?

Killi réfléchit à quelque chose l'arrangeant, en l'embrassant dans le cou.

- Un mois d'amour si je gagne... Tu viens vivre chez moi, comme ma maîtresse ou ce que tu voudras. Je veux juste ma Liz auprès de moi
- Et si tu perds ?
- A toi de décider
- Non je t'en prie a toi de dire tu as lancé l'idee va au bout
- Eh bien... Je te laisse tranquille durant un mois si tu veux. Aucun contact, rien point de castel... Tu ne me verras point
- Et si moi j'ai envie de te voir
- Eh bien tu me le demandes et je viens, mais je ne t'importunerais point
- Et si on laissait les choses se faire d'elles même si elles doivent se faire ?
- Parce que je te perdrais
- Parce que tu trouveras un meilleur homme que moi qui saura te rendre heureuse
- Et qui te dis que ce ne serait pas l'inverse ?
[- Parce que je ne veux point d'autre femme, ma chérie
- Pas d'autre femme à marier mais dans ton lit ... peut être
- Je ne puis rien te promettre, la chair est faible
- Je ferai de même alors

Killi a le regard qui se durcit.

- Nous parlions de courtiser et maintenant, tu parles d'accueillir dans ton lit ?

Liz le renverse sur le dos et le chevauche...

- Je ne suis point jaloux. La chair masculine, oui, mais il n'y a point de sentiments
- Ben voyons
- Vous les femmes, vous avez besoin d'aimer pour copuler
- La chair feminine peut être la même. J'ai eu un bon prof

Liz ondule doucement sur lui. Killi la regarde froidement.

Cela doit-il donc toujours finir en pugilat ?
- Je ne vois pas de pugilat ... on a meme pas haussé le ton. Mais si tu n'as pas envie de moi soit je ne t'obligerai pas ...
Tu sais bien que je ne veux point qu'un autre homme te touche ma douce

Liz s’écarte de lui et se lève.

- Tout comme je ne desirait pas qu'une autre femme te touche

Liz marche jusqu'à la fenetre en tenue d'Eve et regarde l'ocean. Killi se lève et la rejoint.

Je ne veux te faire une promesse que je ne saurais tenir mon ange

Killi se colle contre elle

- Tu vois tu sais déjà que tu fauteras ... alors jouons à jeu égal au moins tu comprendras ce que je peux ressentir lorsqu'une autre te touche là ....

Liz pose sa main sur son entre jambe

Mon ange, tu sais fort bien que je suis un homme de parole. Je ne puis te promettre quelque chose dont je ne suis point sûr. Mais tu sais bien que je n'en regarde aucune autre que toi

Liz se colle à lui laissant ses mains parcourir son corps

- Là n'est pas le soucis... Je ne regarderai que toi alors

Killi se sent de plus en plus attiré vers elle

Garde-moi cette nuit et celle d'après ma chérie
- Profitons du fait que je ne parte travailler que dans une heure deja ... apres on verra .... il me semble que tu as une nouvelle élève en plus ...

Liz lui mordille le cou

ah oui, qui donc ?

Killi se laisse faire en fermant les yeux et lui caresse le fondement. Liz presse sa poitrine contre lui.

- Nael voyons ... ne me dis pas que tu ne l'as pas remarqué je ne te croirais pas
- Ma douce ! Tu me rends fou... C'est une gamine, elle me voit comme une idole, cela lui passera

Liz leve une jambe la remontant le long de celle de Killi.

- Une gamine qui veut voir le loup ... ou plutôt le coq

Killi rit.

- J'en connais une qui a bien pris en main le coq

Killi l'embrasse dans le cou avec passion.

- J'ai déjà reçu mon apprentissage ... elle non
Il existe d'autres professeurs bien plus doués que moi
- T'en sais rien .... et elle ... elle serait peut être une superbe élève qui te ferait passer le gout des blondes
- Pour l’heure, c’est de ma femme blonde dont j’ai le goût.

Il la porte jusqu’au lit pour donner libre court à leur désir mutuel.


** Ecrit à 4 mains avec JD Liz
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Chez moi
Liz52
Dans la chambre qu'il occupe au moulin de Naelig, il pense à sa dernière rencontre avec sa femme. Il lui semble bien qu'il lui manque aussi. Plus qu'elle ne le laisse entrevoir. Mais l'intensité de leurs retrouvailles en dit long. Elle est une jeune fille entière, il le sait. Peut être est-ce aussi ce qui l'a séduit chez elle, entre autres. Un moment rien que tous les deux, sans discussion. Sans perspective d'avenir. Juste Killi et Liz qui profitent d'un moment ensemble. Ils en ont besoin. Il prend un parchemin et lui écrit sans réfléchir.


Citation:
A ma dame Liz de Denere,

Celle qui ne quitte plus mes pensées et mes envies. Que ne serais- tu disponible ce jour pour travailler de concert avec toi a fournir des bougies pour le duché entre deux baisers. Ou entre deux câlins car il faut motiver ses fonctionnaires. Enfin un en particulier mais tu l'avais compris. Celui-ci mérite un traitement de faveur pour sa constance dans l'effort et peut-être aussi sa dextérité a satisfaire la bailli.

J'ai vu tes cernes ma douce et je doute qu'ils soient dus à notre nuit passée. Bien que je t'en aurais bien augmenté quelques-uns si tu veux me rendre visite au moulin. J'ai un lit a essayer si tu veux. Avec une table, des chaises (6) et un fauteuil bien confortable. Puis nous pourrons songer a la cuisine ensuite.



Mais ce n'est point ici l'objet de mon courrier. Rien de désagréable, a moins qu'un moment avec ton vieux Killi ne le soit mais il me semble que notre dernière entrevue fut simplement... A renouveler.
J'arrête ici ma douce, point de pression. Viens juste partager un pique-nique avec moi.

Ce n'est point le mari qui demande à sa femme, ni l'amant a sa maîtresse bien que le coq en moi trépigne a l'idée de retrouver sa nymphe, mais simplement un homme qui veut retrouver sa complice et partager un moment agréable à ses côtés. Tu pourras me raconter ta vie au duché et nous causerons tranquillement.

Je te propose un RDV demain a 12h00 devant ton moulin, en espérant que tu pourras te libérer.

A très vite,

Ton Killi



Il relit. Parfait. Il fait partir le pigeon. Nous verrons, se dit-il.

[Le lendemain...]

- Augustinette ! Dépêche-toi, elle va m'attendre!
- oh, on va se calmer, c'est vot' femme qu'vous allez voir, pas l'reine !
- j'eus préféré, elle est certainement moins exigeante. Elle ne me passe rien.

- ah ça... Fallait pas courir la gueuse en forêt et en mettre une en cloque.

La deuxième phrase n'est pas dite à voix haute, bien sûr.
La Titine a eu vent de tout. Elle aime la dame Liz et elle sait qu'elle est parfaite pour lui. La preuve, elle a réussi à faire en sorte qu'y lui mange dans la main et lui réclame un surce parce qu'il a été sage. Habile jeune fille sous ses dehors de jeune femme douce. Mais il faut au moins ça avec le coq. Ou il a tôt fait de trouver une nouvelle poule à conquérir. Elle vérifie sa chemise, inspecte ses braies.

- Z'êtes parfait. D'toute manière, c'est vot' femme, el' vous trouv'ra beau.
- Justement, pour elle, je dois être plus beau.


Alors que toutes les femmes se retournent sur lui, quémandant un regard ou un sourire, elle qui est sienne officiellement daigne à peine soupirer lorsqu'il lui baise la main. De toute manière, ce pique-nique n'est point organisé pour la courtiser. Juste pour lui donner un peu de repos. Qu'elle puisse se régénérer quelques heures auprès de lui. Et de la mer ? Certainement. Une crique tranquille où elle pourra se baigner à son aise.

- J'vous ai trouvé une cousine qui va viendre dès d'main s'occuper d'vous pour les bains et tout ça
- Encore un laideron que t'as sorti de nulle part ?
- Au moins cel'-là, la mettrez pas enceinte... marmonne-t-elle
- De toute manière, je n'ai point besoin d'aide pour mon bain. Elle s'occupera du ménage et de tenir la maison.
- Bien messire, répond-elle en pensant avec respect à Liz.

[A son bureau]


Les demandes de mandats ... c'est fait .... le bailliage ... c'est fait ...
Liz est en train de terminer ses taches matinales lorsqu'on frappe à sa porte.
Son secrétaire lui apporte un plateau d'argent sur lequel repose un pli qu'elle prend le remerciant.
Elle attend qu'il soit sorti pour le lire ayant reconnu le cachet qui le scelle ... Killi


On ne peut pas dire que les choses soient simples entre eux ni si elles vont s'arranger ou pas ... ils sont en désaccord sur leur devenir mais si en osmose sur d'autres ...
Elle prend une inspiration et décachette sa missive se demandant ce qu'elle peut bien contenir cette fois .... les papiers de son homme de loi ?


Non ... il n'en est rien et cela est sans doute du à la nuit qu'ils ont passé ensemble même si pour elle il n'est toujours pas question de réconciliation définitive. Certes leurs corps et leurs sens ont obtenus satisfaction mais son cœur est meurtri et sa confiance trop émoussée ...

Un pique nique ... il lui propose un pique nique ....


Elle sourit en le lisant.. il a toujours su se sortir du fatra qu'il semait le bougre il fallait bien lui reconnaitre cette qualité en plus d’être un amant exceptionnel ... !
Liz !!!! c'est pas le moment !


La blondinette écrit succinctement une réponse donnant son accord et appelle son secrétaire afin qu'il fasse le nécessaire pour que la missive soit apportée à son mari rapidement.
Il lui faut aussi se préparer ... Elle a toujours de quoi se changer ici vu qu'elle y passe les trois quart de sa vie ... Un coup d’œil rapide et elle s’aperçoit qu'elle n'a que sa robe rouge à disposition .... cela fait peut être un peu trop habillé pour un pique nique mais comme elle a une réunion en fin de journée .... tant pis cela fera l'affaire ...


Aidée par sa suivante du castel, elle termine de se préparer lorsqu'on frappe à nouveau lui indiquant qu'il est arrivé.


ecrit à 4 mains avec jd Killi

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Liz52

Lorsqu’il la voit sortir, vision angélique, ses yeux s’a, agrandissent, sa mâchoire manque de se décrocher, on pourrait presque y voir un filet de bave en couler. Il s’avance et pose un genou à terre, la main tendue vers elle pour qu’elle s’avance à lui.

Ma dame, je suis tout à toi, permets-moi de te dire à quel point je te trouve appétis… magnifique dans cette robe. Ce n’est qu’un petit pique-nique, sais-tu…

Il lui baise tendrement la main en la regardant dans les yeux, son regard en disant long sur les pensées qui traversent son esprit à ce moment-là. Il lui tend le bras pour l’emmener vers la plage où il a tout fait installer pour eux. Il se penche pour lui dire


- J’ai choisi une crique discrète pour que tu puisses te baigner si le cœur t’en dit. Je me ferais un plaisir de t’aider à retirer la robe.


Il lui sourit et lui glisse un bisou sur la joue, tenant toujours sa main pour l’emmener.

« - Au nom des burnes d’Aristote, c’est vrai qu’elle est belle !

- Surtout dans cette robe… Tu te rappelles comme elle était nerveuse la première fois qu’elle la mise pour lui ?

- Me rappelle surtout quand il lui a enlevée. Bien pratiques ces rubans.


- Mais t’arrêtes pas une minute !

- Ben quoi ? Si elle met cette robe, c’est qu’elle en veut, non ?

- Et si elle n’avait que ça sous la main, d’abord ? Ou qu’elle voulait lui montrer qu’il existe toujours une chance entre eux ? et que…

- Qu’elle a aimé la dernière nuit, c’est bon, on a compris. Elle a du temps à rattraper, c’est qu’il faut entretenir la machine, la huiler…

- CA VA ! Je ne veux plus rien entendre ! »


Killi les entraîne rapidement vers la plage, la petite crique qu’il avait choisie la veille, espérant qu’ils ne seront point dérangés par des villageois qui voudraient porter leurs doléances au bailli. Il fait attention à ce qu’elle ne salisse point sa jolie robe, surveillant les chemins qu’il prend, et veillant à ce qu’elle ne touche point terre. La robe, pas Liz. Actuellement, c’est lui qui ne touche plus terre. Il s’use les yeux à la regarder avec un sourire qui en dit long, tentant de garder la tête froide et de se morigénérer sur la teneur de ce pique-nique. Etre sage, oui, mais avec cette robe… un supplice !


- C’est vrai, y a peut-être un petit bosquet ou kekpart où…

- CASSE-TOI ! Il doit passer la journée en ami avec elle !

- Oui mais… Elle est si… elle f’rait damner un saint ! Pas…

- Tu sais où est la porte ?

- Allez… Juste un petit coup, discrètement… Sans même froisser la robe…

- Je vais me fâcher ! Je vais te taper !

- Mais c’est vrai quoi ! Bon, d’accord, je …

Ils sont arrivés à la crique où tout est installé. Une nappe les attend, tenue par des piquets en bois pour empêcher le vent de la faire voler, deux verres et une bouteille de vin enfoncée dans le sable. Le panier est posé un peu plus loin. Il a fait aussi disposer deux petits sièges pour que sa dame puisse s’asseoir si elle le préfère. Il lui tend la main pour l’aider à s’installer à son aise.

- Que préfères-tu, mon ange ?

Posté à la demande de Jd Killi

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Lorsqu'elle voit ses yeux se poser sur elle en entrant dans le bureau, Liz comprend de suite que sa tenue est plus que du gout de son mari et elle n'est pas sans le savoir mais elle doit bien se l'avouer ... elle doute d'elle ces derniers temps.
Il lui offre le bras et l'emmene sans la quitter du regard comme hypnotisé par le decolleté vertigineux qu'offre cette toilette...

Elle songe qu'il a dut mettre les petits plats dans les grands trop heureux d'avoir l'occasion de se faire un peu pardonner ses incartades des semaines précédentes mais elle n'est pas décidee pour autant à passer l'eponge. Il sait l'attendrir et percer ses defenses mais elle lutte ! La nuit derniere a été un regal poour leurs sens mais son coeur est meutrit et pas enclin à pardonner.

Ils arrivent dans une petite crique qu'elle connait pour s'y baigner souvent à l'abris des regards. Il ne sait pas cela mais c'est une des choses qu'elle fait lorsqu'elle est mal... la mer est son remede... Nue entre les vagues elle retrouve liberté des sens de l'ame ....
Il a tout prévu ... le vin la nourriture .. la nappe et meme les sieges. Elle tourne vers elle un regard qu'elle veut tendre et le remercie de ces attentions. Il fait beaucoup d'efforts pour lui etre agreable et utile. Elle en est consciente et se dit qu'il merite peut etre une chance
?

- Killi .... c'est superbe ... merci de ton invitation ! C'est la Titine qui a préparé le repas ? j'en salive d'avance !!

Riant et courant sans se préoccuper de sa tenue qu'elle doit pourtant menager pour etre présentable à la reunion du soir, elle se laisse tomber sur la nappe et lui tend la main l'invitant par le fait à venir pres d'elle.

- Il faut que je trouve un moyen de te remercier car j'admet et reconnais que tu as un comportement exemplaire envers moi ces derniers jours .

Alors qu'il approche elle tire sur sa main l'entrainant à elle et roulant avec lui au sol. Prise d'un fou rire en voyant sa tete , elle l'enserre de ses bras l'invitant à partager un baiser en guise de hors d'oeuvres ... Elle a songé à d'autres façon de passer un agreable apres mmidi en sa compagnie mais elle ne lui en dira rien laissant place à l'improvisation et l'inspiration du moment qui sera le leur.
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Killijo_de_denere
Son sourire le ravit. Bataille bien enclenchée, mon capitaine ! Il regarde la robe s'étendre autour d'elle, accentuant la blancheur de sa peau et dévoilant juste ce qu'il faut de sa gorge pour lui donner envie d'aller...

- les manger tout de suite maintenant, ses beaux melons !
- Barre-toi !
- Mais el'd'mande qu'ça, r'garde comme y sont beaux...

Il aurait été peinte qu'il aurait voulu immortaliser ce moment de grâce et de beauté. Il se contentera certainement de le sculpter sur une plaque en souvenir de cette journée d'accalmie.

- Tu n'as point à me remercier, ma chérie, ce n'est qu'un moment pour ma...

Il se retrouve entraîné au sol sans même comprendre ce qui lui arrive qu'il reçoit un de ces baisers qui fait envoler toutes ses pensées et bonnes résolutions en fumée.

- Nom d'une boule d'Aristote... Comment qu'tu veux que...
- laisse faire !
- Allez, juste la robe... C'est vrai quoi, faut pas la froisser. Elle doit pouvoir servir à nouveau.

Il délace les rubans de la robe d'une main habile, l'embrassant dans le cou.

- Il ne faut point froisser cette jolie robe, mon amour... Je veux encore pouvoir t'admirer dedans, te courtiser... Si belle... Il en perd ses mots, tout en lui parcourant le cou, il commence à s'empresser et manque de la déchirer avec un geste un peu trop brusque. Quelle tentation pour moi... Je ne voulais qu'un moment avec toi, mais je suis désarmé devant tant de charme...

Il réussit à se reprendre quelques secondes pour l'aider à l'enlever délicatement et se lève pour la poser sur un des sièges. Le valet vient déployer un paravent. Il a les yeux à moitié fermés pour ne point voir la dame. Y paraît qu'un valet l'a vue dénudée mais il n'est jamais revenu après avoir pris une volée. Nul ne sait s'il vit encore. Killi lui sert un verre de vin et lui tend.

- A ma jolie bailli

Il trinque avec elle en la regardant tendrement. Il la laisse boire une gorgée et s'assied derrière elle, collé à son dos pour une douce étreinte. Sa main libre est déjà posée sur son épaule et l'autre dépose rapidement le verre et se pose sur sa main où il entrelace ses doigts.

- Je suis heureux que tu sois venue ma chérie. Merci...


Il l'embrasse sur la joue et pose sa tête sur son épaule en regardant la mer.


Elle en était sûre .... pas deux secondes qu'il a tenu !!! Au moins elle est rassurée sur l'effet qu'elle lui fait si elle en avait besoin.. Cette robe représentait quelque chose entre eux et la retirer aussi ....

Il la dévore et la couvre de baisers doux et elle se laisse faire. Elle n'est pas sa femme là ni la Bailli.
Elle se veut juste une femme qui profite ! Cela choque ? Tant pis !


Depuis le temps qu'elle subit elle va agir, la belle blonde au regard émeraude ..... Messieurs tenez vos braies !!!


[Ce moment est interrompu par une courte chanson de troubadours sur l'ode à l'amour car une partie est censurée aux moins de 35 ans et encore, les auteurs ont hésité...]

**Ecrit à 4 mains avec JD Liz
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Chez moi
Killijo_de_denere
Il la fait glisser dans ses bras et lui donne quelques morceaux de pâté du panier qu'il a rapproché d'un geste.

Il te faut manger mon amour, tu dois reprendre des forces. Surtout si tu veux continuer à profiter de cet après-midi.

La dernière phrase est chuchotée dans son oreille. Il l'embrasse doucement dans le cou et glisse sa main libre dans ses cheveux. Il ne lui dira point comme elle lui manque et comme il se sent seul sans elle. Mais il peut au moins lui montrer comme il organise sa vie pour elle. Pour demain, lorsqu'ils seront redevenus eux. Il lui explique le moulin, qui commence à prendre vie doucement. Le valet qui a renversé du blé en voyant un rat filer.

Il a hurlé comme donzelle. Je n'avais jamais vu homme si couard.

Il rit de bon coeur avec elle. Sa main a glissé dans celle de Liz, nouant ses doigts pour les lier.

J'ai eu des nouvelles de mes hommes par l'Aloïs. Ils avancent bien. Je les vois directement au Quartier Général mais ils comprennent que je ne les guiderais plus à chaque étape. J'ai trop à faire ici.

Il regarde la mer pensivement. Ses mains reviennent sur elle, caressent ses bras.

Il y a une dame ici qui occupe mes pensées et que je ne veux plus laisser seule. Avec sa robe rouge qui fait tourner les têtes.

Il lui murmure à l'oreille pendant que ses mains la parcourent avec passion.

Laisse-moi t'en offrir une autre avec mes prochaines ventes. Je vous inviterais, la robe et toi, à un dîner ou une nuit, selon ton désir.

Ils sont là dans les bras l'un de d'autre ne se souciant pas de l'avenir ni même de demain .... Ils parlent comme avant, ils rient comme avant .. et elle est bien.

Elle l’écoute et rit avec lui des anecdotes qu'ils se racontent mutuellement. C'est cela le bonheur. C'est cela l'amour ....
Ils admirent le soleil venant se coucher sur la mer et l'embraser de couleurs chaudes .... Liz serre la main de Killi sachant pertinemment que cet intermède va prendre fin bientôt. Son regard se perd dans le sien cherchant un refuge pour eux ....


- Killi .... il se fait tard ... je vais devoir rentrer j'ai une réunion de travail ....

Elle se blottit dans ses bras frissonnant et se rendant compte qu'ils sont toujours nus l'un contre l'autre.


Il la serre contre lui et l'embrasse sur la joue.

- nous aurons d'autres moments comme celui-ci

Il lui sourit en se levant. Il va directement reprendre la robe de sa douce, étalée sur les chaises. Il l'aide à l'enfiler, profitant pour la caresse quand il tire sur le tissu pour l'ajuster. Il la serre à nouveau dans ses bras avant d'aller derrière elle pour tirer sur les lacets et resserrer la robe sur sa belle. Il s'amuse à découvrir ses épaules à nouveau pour les embrasser, il baisse la robe et repasse devant pour embrasser sa gorge sur toutes ses rondeurs. Un baiser dans le cou, il réajuste le tout et serre son corsage à regret.

- Je préfère quand je la retire...

Un regard passionné, un baiser volé, il récupère sa chemise et ses braies pour s'habiller à son tour rapidement.

Je vais te raccompagner ma chérie.

Il lui tend le bras tout en surveillant avec l'autre main que la robe ne traîne point. Ils causent sur la route de tout et de rien, comme s'ils se racontent leur journée. Devant le castel, il lui fait une révérence et lui baise tendrement la main. Elle est redevenue bailli et lui, un fonctionnaire-meunier-étudiant parfois. Un doux regard souriant, il repart vaquer à ses occupations.

**Ecrit à 4 mains avec JD Liz
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Chez moi
Killijo_de_denere
Killi a accepté de donner cours. Il n'a point eu de nouvelles de sa belle depuis le pique-nique. Il lui a laissé un mot pour la prévenir qu'il doit donner ce cours mais en passant au bureau des fonctionnaires dans la journée, il n'a point vu de candidatures. Il espère qu'elle réussira à trouver un fonctionnaire qui lui fournira les bougies nécessaires. Comme Naelig lui a dit, ils sont peu nombreux à proposer leurs services. Il l'a constaté ces derniers jours. Il lui semble qu'il est presque souvent seul à venir prester. Pour tout avouer, il le fait essentiellement pour sa femme, et plus encore depuis qu'ils sont en froid. S'il vivait avec elle quotidiennement, et qu'il n'était point sur la sellette, irait-il la soutenir ainsi ? A tout bien considérer...

Bonjour... Mon ange...

Il s'avance pour l'embrasser... Sur la joue, puisqu'il est son professeur aujourd'hui. Hier, il était son fonctionnaire, aujourd'hui, il est son professeur, quand redeviendra-t-il son mari ?

Entre et installe-toi, nous allons attendre pour voir si d'autres élèves vont se présenter. Sinon, je te proposerais bien un cours particulier... Sur mes genoux, si tu préfères.

Il lui vole un baiser dans le cou quand un nouvel élève arrive. Il lui sourit et lui glisse à l'oreille.

Que dirais-tu de cours particuliers ? Je pourrais faire des heures supplémentaires, si tu veux.
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Chez moi
Killijo_de_denere
Liz a écrit:
Elle a choisi d’étudier la voie de l’État ... logique pour celle qui est à présent Bailli de Bretagne depuis 2 mandats ducaux ... ce qu'elle n'avait pas spécialement prévu c'est qu'elle se retrouverait une fois de plus élève de Killi.

Pas de cours de séduction cette fois mais il est question de connaissances des institutions de bases ... tout un programme !!
Elle prend une grande inspiration avant de rentrer dans la salle où se déroulera la leçon .... ils ont passé un après midi de rêve la veille fait de douceur de volupté mais là ... que vont-ils se dire ? Autant ils n’étaient qu'homme et femme à la crique que là ...
Trop de questions se bousculent dans la jolie tête blonde.


Il aborde un sourire triomphal comme à son habitude... comme un coq au milieu de la basse cours il fait son paon lorsqu'il vient l'embrasser. Un autre élève fait son entrée et heureusement sinon le cours aurait surement tourné court ...


- Bonjour "Professeur" ....

Elle n'aura pas le loisir de lui répondre sur son envie de leçons particulières et c'est préférable pour son équilibre précaire du moment. Elle sort de quoi prendre des notes et s'apprete à recevoir la leçon .... quoique ... elle jouerait bien un peu aussi. Il sait la déstabiliser mais parviendrait elle de son coté à le faire ?

De drôles d’idées passent dans la tête de la jeune femme qui se laisse à sourire en le regardant .... elle échafaude un plan qui devrait permettre de ne pas voir passer le temps ce soir ...



_ Professeur ... pour les heures supplémentaires ... il faudra qu'on parle de votre rémunération aussi ....

Regard de velours, tête légèrement penchée suggestive et lèvres légèrement entrouvertes elle attend ....


Il regarde sa douce alors que ces autres entrent dans la salle avec une forte envie de leur dire que le cours est annulé. Il a une conférence privée avec la bailli. Très très privée. Mais cela ne nous regarde pas. Tout a fait Thierry, alors notre coq va-t-il savoir donner cours auprès de cette affriolante jeune femme ? Eh bien elle ne porte point la fameuse robe rouge, il devrait réussir à se reprendre, mais il est accroché à ses lèvres et cela présage qu'il pense bien à autre chose qu'au cours qu'il doit donner. Il la regarde et ne se préoccupe que d'elle.

- cours particuliers ? Paiement ? Pour toi, ce sera gratuit, voyons mon ange

Puis il se retourne et voit les autres élèves, hilares. Certains ont assisté à sa grande démonstration de cours, ils le voient ici charmé au plus haut point par la bailli. Il se redresse et se racle la gorge.

- tout le monde est présent ? Bien, reprenons. Donc, le fonctionnement des institutions
- l'institution de la femme, oui !

Il n'ose regarder en direction de sa femme et continue.

- donc, chapitre suivant.

Il commence son cours en évitant de croiser le regard de son élève particulièremen qu'il imagine allonger sur un des bureaux pour la savourer ou sur le fauteuil de professeur ou encore...
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Chez moi
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