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[RP] Isolé dans une chambre...

Killijo_de_denere
Quelques jours plus tard

Elle lui manque... Bien plus qu'il ne veut le reconnaître, mais il lui a promis l'éloignement pour qu'elle puisse se retrouver, il tient cette foutue promesse qu'il aurait mieux faire de ne jamais faire. C'qu'on est bête quand on discute avec sa femme et qu'on veut se faire pardonner ! Elle lui aurait demandé la lune ce soir-là qu'il aurait trouvé le moyen d'aller lui décrocher. Pourquoi elle et pourquoi pas une autre ? Et pourquoi pas ? Elle le voulait, elle le lui montrait assez. Fut un temps où dès la première nuit à son moulin, elle aurait pensé à son pucelage comme un souvenir perdu. Bon, le lendemain peut-être, vu comme il était fait. Il est un trophée, même aujourd'hui. La petite Aldegonde le lui avait bien montré, elle aussi. Elle l'a payé cher, mais on ne joue pas avec les boules du coq, c'est connu. Sauf s'il l'autorise, mais c'est une autre affaire.

Il a fait construire en quatrième vitesse une barque. Nommée Liz de Dénéré. Il l'a peaufinée lui-même, avec patience, en y incrustant quelques petits conforts en métal, issus de sa forge. Il a eu le temps, puisqu'il ne travaillait plus au duché ! Il a même déserté l'université pour ne point la voir. Mais elle est toujours présente, qui dans une taverne où il voit sa blondeur à travers la fenêtre, qui au marché, où il la voit sourire aux marchands. Et aujourd'hui... C'est le grand jour ! Il a pris un bain, s'est fait étriller le dos - par un homme - au point qu'il est encore un peu rouge, coiffer, habiller en tenue correcte. Que veut-elle dire par là ?

Et sa trêve ? A quoi correspond-elle ? A leur éloignement ? A leur trêve de mariage ? Sur le papier, ils le sont toujours, mais s'il peut rester quelques minutes avec elle seul à seul, il va pouvoir lui montrer qu'il faut aussi la pratique. Et c'est en forgeant qu'on devient forgeron. Et le forgeron, ici, il a la forge à bloc. Surtout s'il la voit nue. Elle aime à se baigner nue, mais s'ils vont au bord du lac, il est hors de question pour lui de tolérer que le premier pelé venu ne voit son épouse dans le plus simple appareil. Ou il ne sera plus vivant pour s'en vanter.
Tout le matériel est prêt, une canne, du fil, une épuisette qu'un de ses serviteurs a terminée hier... Pêcher, quelle idée ! Pourquoi ne pas aller dans les bois, c'est tout de même plus confortable pour les moments intimes, alors que sur une barque... Ils auraient pu chevaucher ensemble, elle l'aurait chevauché comme elle le fait si bien, mais...


- Ce qu'elle va prendre si elle fait une trêve complète !
- Ne crois-tu pas qu'il faut aussi parler d'amour entretenu ?
- Ah ben il va l'aimer comme il faut, à grands coups de butoir
- Avec tendresse ?
- Il y pensera à la troisième salve. Faut pas l'laisser sans rien comme ça
- Il tient son engagement, et il le lui prouve
- Y va bientôt pu pouvoir marcher tellement elles sont pleines !
- pffff
- Bah quoi ? Il lui demande pas son avis, un gadin et hop ! Fin de la trève, et hop !
- Dégage...

Elle aime l'eau. Bien trop à son goût, lui qui l'apprécie de loin, sur un bateau bien solide. En parlant d'eau... Il va chercher quelques bouteilles de vin qu'il va caler dans un coin de la barque. De l'Angevin uniquement. Le reste est de la pisse de baudet.

- En avant ! La dame de Dénéré nous attend !

Les valets portent l'ensemble, la barque, le panier, un petit paquet qu'il a fait préparer pour elle. Ils arrivent bien vite au bord du lac, sur l'embarcadère, puisque Killi leur a donné un rythme assez rapidement pour essouffler un coureur de marathon.




---- à Liz ---

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Il avait tenu parole et l'avait laissée prendre un peu de repos et de recul après qu'elle ait rendu les clé du castel et laissé derriere elle les soucis de la charge ducale. Elle avait profité de ces belles journees de printemps à se balader avec son ami Robin avant que celui ci ne parte lui meme en voyage.

Elle ne connaissait pas encore la date de son départ à elle mais elle commencait à se sentir un peu mieux. La perspective de prendre la route l'avait toujours excitée et réjouie et là elle partait avec quelqu'un qui comptait beaucoup pour elle afin d'aller voir une autre personne chère au coeur de Bahia.

Le jour de la trêve était arrivé vite sans qu'elle ne s'en rende compte mais appréciait l'idee de passer la journee avec Killi. Malgré ce qui les séparait en ces moments il avait su rester là à ses cotés l'entourant d'attention d'amour .... car oui elle le savait bien il était fou d'elle bien qu'il ne sache pas tenir ses attributs d'homme en museliere lorsqu'un joli fessier passait ..... leur problème était là ...

Une entente parfaite au lit de meme qu'en esprit mais la fidélité était le point de brisure du couple.... Elle y songeait bien plus qu'elle n'osait l'avouer mais là elle allait simplement savourer sa journee. Une petite surprise attendait son prince charmant du jour car si lui aimait les clins d'oeil en verbes ... elle allait lui en donner un en vêtement ....

Elle lisse les plis de sa robe .... blanche ... comme la pureté des sentiments et le coté solennel de l'engagement mais aussi ... une copie identique à la rouge qu'il aime tant et qui le pousse au péché de chair ....
Boucles blondes bien en place elle est prête à affronter son regard qu'elle espère ... comment dire ... béat ....
Il lui a fait envoyé une calèche et lorsque le domestique frappe à sa porte elle sort de suite ne voulant pas le faire attendre.

Devant l'effet produit sur ce dernier elle sourit se delectant par avance de sa petite mise en scène diabolique il faut bien l'avouer car demander à un coq de museler ses ardeurs et se pavaner devant lui en incarnant la tentation .... elle y allait fort mais elle l'assumait.

Arrivé sur les lieux elle aperçoit Alois qui s'occupe du cheval de Killi et sans demander rien s'empresse d'aller le rejoindre afin de le saluer... Ce brave Alois ....


- Alois !! Je suis contente de te voir !! Je m'inquiétais de ne plus avoir de tes nouvelles depuis que tu étais venu me preter main forte l'autre jour.

Elle lui dépose une bise affectueuse sur la joue et file sans attendre plus de réponse vers le lieu de pique-nique et pêche de la journée.
Killi est là qui regarde le lac l'air pensif . Elle s'avance sans chercher à taire sa présence et l'appelle ...


- Bonjour Killi ... je vois que tu as respecté la consigne ... tenue correcte exigee ... que penses tu de la mienne ?

Elle le laisse se retourner et attend de lire dans son regard sa réaction.




---- à Killi -----

Lorsqu'il se retourne, Killi a les yeux écarquillés et la bouche ouverte à se décrocher la mâchoire. Il met un genou à terre et attrape les mains de sa douce pour les baiser.

Mon ange... Ce n'est point une tenue correcte... Si je ne t'avais déjà épousée, je crois que je le ferais de suite. Tu es magnifique.

Il la dévore des yeux en se relevant et lui demande

Il me semble qu'elle ressemble à une autre robe rouge que j'apprécie tout autant si ce n'est plus, ou je me trompe ?

Il la prend tendrement dans ses bras et lui glisse à l'oreille

J'espère que tu n'as fixé aucune limite a ta trêve car tout de suite, ce ne sont point des pensées d'un complice avec qui pique-niquer qui me viennent à l'esprit.

Il la penche vers l'arrière dans un mouvement souple et lui vole un baiser dans le cou.

Il me semble que je devais avoir récompense pour mon dernier jour de travail à ton service.

Puis un autre sur le côté gauche, en prenant son temps de lui déguster le cou plus longuement en remontant vers son oreille.

Et voilà la deuxième...

En la relevant doucement, il lui sourit.

Pour le reste... Te voir heureuse me récompense largement ma chérie.

Il lui prend les deux mains et recule d'un pas vers l'arrière pour la regarder.

Tu es magnifique, c'est un fait, mais tu as l'air bien reposée aussi. Mais cette tenue... Elle n'est point adaptée à une promenade en barque, ma douce... Je t'aurais emmenée au bal avec si bel habit. Ou au castel, que sais-je... Je ne mérite point si belle tenue pour une simple promenade.

Il lui tend le bras pour marcher avec elle le long de la berge.

Alors, comment se passe ta vie de jeune retraitée ?




----- à Liz ---

L'effet est plus que concluant lorsqu'elle voit les étoiles s'allumer dans son regard et déjà ses mains qui l'attrapent et sa bouche qui l'embrasse avec douceur. Elle ne lui parlera pas des "limites" de la trêves en question afin de ne pas assombrir ce qui s'annonce être une belle après midi. Certes la blessure n'est pas oubliée ... le sera t-elle jamais .... mais pour l'heure elle veut se sentir bien et qu'il comprenne vraiment ce qu'il est en train de perdre.

Sa tenue n'est pas innocente et pour cause, elle est consciente de son pouvoir de séduction sur lui et de l'attrait de ses atouts sur les hormones mâles de son Coq .... La provocation est vile mais nécessaire pour la cause qu'elle veut défendre. Elle est la seule qui doit compter à ses yeux et qu'il doit honorer si il veut la récupérer et la garder un jour.

Elle le laisse l'admirer tout à son aise main dans la main et lui sourit heureuse oui de le voir se tenir car elle le testait évidemment en apparaissant ainsi vêtue devant lui. Il a visiblement pris sur lui mais a résisté à la tentation de la dévêtir de suite là et de la coucher sur l'herbe ce qui .... n'aurait pas été désagréable si elle doit être honnête avec elle même.

Sourire aux lèvres, elle prend son bras afin de faire quelques pas à ses cotés tout en bavardant comme de vieux amis ...


- La jeune retraitée va bien même si tu t'en doute on ne décroche pas facilement .... j'ai du aider à la formation de ma remplaçante qui la pauvre s'est trouvée parachutée a ce poste sans rien y connaitre.

Elle pose sa tête sur son épaule tandis que son bras se loge autour de sa taille. Des petites choses qu'elle aime encore avoir et sentir ne serait ce que le temps d'un bel après midi printanier.




----- à Killi ----

Il l’attire contre lui dans un geste familier. Il est heureux de la retrouver, sa femme, sa complice. Il sourit en l’embrassant sur la tête.

- On m’aurait raconté l’inverse que je n’aurais point voulu le croire... Ils réussissent encore à te faire aller au castel alors... Eh bien si tu as besoin et si tu veux aider ta remplaçante, dis-lui que ton mari... Ton Killi, enfin, tu as compris, se tient à sa disposition le temps nécessaire. Je viendrais travailler pour elle.

Tout en continuant à marcher, il appuie légèrement sur sa taille où il a posé la main.

- L’implication sera néanmoins très différente, car les attraits de la bailli auront bien changé...

Il se moque et lui taquine le nez.

- Je serais obligé de supporter ce vieux grincheux, à moins que je ne soudoie le valet qui attribue les bureaux de m’en trouver un disponible et de m’apporter, durant mon travail, les parchemins et le vin nécessaire.

Il expire doucement et continue plus bas.

- Par contre, je ne promets point de rester le temps complet du mandat... Ce sera... le temps que tu seras présente mon ange, après, je ne promets rien. Il faudra qu’elle réussisse à trouver d’autres fonctionnaires qui se rendent disponibles pour le duché.

Il surveille que sa robe ne soit point tâchée et relève à l’arrière les jupons, voyant qu’ils arrivent dans une zone assez boueuse, qui n’a point encore séché de la dernière pluie tombée. Il l’entraîne pour un demi-tour, protégeant ainsi sa belle tenue. Ils marchent doucement, il la serre toujours contre lui, préférant ne point aborder le sujet de son voyage. Il ne veut point gâcher cette journée qui se présente à eux et préfère profiter de sa présence et de leur moment de détente commun.

- Sais-tu que mon moulin prend à nouveau la poussière ? Je passe mon temps au castel... Et lorsque je veux étudier, le moulin ne tourne point non plus. Enfin, pour le peu de cours que j’ai réussi à prendre ces derniers temps... N’ai-je point droit à une compensation, ma bailli retraitée ?

Il s’arrête devant la barque et se présente devant elle, lui tenant les mains. Il lui sourit avec un air taquin et se penche pour lui déposer un tendre bisou dans le cou.

- Rassure-toi, ce n’est qu’une avance...

Il la prend doucement dans ses bras pour la porter, alors que la barque est déjà dans l'eau, prête à être utilisée. Les valets attendent de l'avancer plus loin dans le lac.

Il ne faudrait point abîmer cette si jolie robe, mon ange.

Il l'installe comme une personne précieuse et veille à ce qu'elle soit bien à l'aise avant de monter lui-même. Il intime à ses valets de pousser la barque, tenant les rames en l'air pour partir.




---- à Liz ---

A les voir se promener ainsi tendrement enlacés, les ignorants de leur situation pourrait croire à la représentation du bonheur de couple.
Complicité .. rire .. tendresse ...
Et pourtant .... Ils ne sont pas dupes ni l'un ni l'autre et savent pertinemment que le mal qui les ronge est toujours là.
Donnant le change ils évoquent leurs soucis quotidiens, lui avec ses hommes et elle avec le castel.

Elle sait qu'il n'est resté que pour elle, uniquement pour l'aider dans sa tache mais qu'il n'en aurait plus le cœur ou l'envie une fois qu’elle aura prit la route.

Liz sourit lorsqu'elle l'entend dire que les attraits de la nouvelle Bailli ne lui conviennent point et se dit "tant mieux" au fond d'elle même sans l'exprimer à haute voix ; il aurait été trop content et aurait pu imaginer qu'elle lui pardonnait ses frasques alors qu'il n'en était rien même si leur rapprochement était bien réel lui.


- Merci encore pour l'implication dont tu as fait preuve et de ta fidélité envers le Duché que je représentais....

Elle met bien l'accent sur le mot fidélité car elle sait qu'il l'a en horreur surtout en ce moment, mais elle se serre contre lui voulant lui montrer son affection.

Il prend soin d'elle, est plus prévenant que n'importe qui envers elle. Il lui tient sa robe la couvre de baisers qui la font chavirer chaque fois un peu plus mais elle tient bon .... La barque est là, et c'est comme une jeune mariée qu'il la porte pour l'y installer avec une extrême délicatesse qui l’émeut. Elle sait les efforts qu'il fait au quotidien ...

Les valets poussent la barque qui s’éloigne de la berge, emportant un Killi tout sourire et une Liz perdue dans le tumulte de sentiments contradictoires.

Elle laisse sa main caresser la surface de l'eau tandis qu'elle sent son regard posé sur elle. Un coup d’œil à la dérobée lui confirme qu'il la dévore des yeux. La jeune femme ne peut alors que lui rendre un sourire radieux et une idée germe alors dans son esprit.

Sans le lâcher de ses prunelles vertes alors qu'il est occupé à ramer et à maintenir l’embarcation, elle dénoué les liens qui retiennent son corsage puis très lentement fait glisser sa robe en douceur pour ne pas chavirer de suite .... Il est béat... sans voix devant le spectacle et continue comme un automate à ramer.

La nymphe lui fait face dans le plus simple appareil et soudain sans crier gare.... plonge dans l'eau cristalline du lac. Elle allait lui donner de quoi réfléchir durant son absence à ce qu'il risquait de perdre à jamais par ses dernières bêtises.

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Chez moi
Killijo_de_denere
Fidélité, fidélité, concept de femme pour mieux attacher leur homme, bien plus qu'avec une saleté de bague à porter ou une corde au cou ou plus bas... Il ne relève point. Elle sait qu'il l'a fait pour elle et pour lui apporter le soutien d'un mari qui s'énervait à l'idée qu'elle aille en politique plutôt que de s'occuper de ce qui devait être son unique préoccupation : lui. Dans la barque, il apprécie le doux spectacle devant lui et plus encore lorsqu'elle ouvre cette robe qui libère sa gorge oppressée, les libérant, prêts à être cajolés d'avoir été maltraités ainsi, puis ses épaules blanches, son ventre où il aime poser la tête, son triangle... Non, ne pas penser... Il ne sait retenir ses yeux et encore moins ses pensées

Oh bordel ! Par toutes les catins du royaume, mais qu'est-ce qu'elle fait ? Enfin sur une barque après tout, y doit y avoir moyen... Elle n'a qu'à venir sur lui et...

Il rame de plus en plus fort, ne pas y penser, trêve, mais pas d'abus... Enfin, une petite entorse au contrat, ça ne fait jamais de mal, surtout si c'est elle qui la propose et puis...

Elle va en déguster du coq ! Ga'de-moi ça... Elle a embelli d'puis la dernière fois, elle a repris un peu de viande, ça lui va bien comme tout, tourne-toi un peu que j'vois ton fondement ? Mais !


Elle est à l'eau, nue comme Eve. Elle lui a proposé la pomme et l'a jetée à l'eau. Il regarde l'écume formée par son plongeon, médusé et remet ses rames en place dans la barque avant que de se lever d'un bond car le contrôle est parti.

- Pourtant, j'avais presque réussi... Comment tu fais ?
- Pas de limites avec elle, t'm'as dit, c'est sa femme...
- Pourquoi est-elle nue ainsi ?
- Parce qu'elle le cherche et qu'elle va l'trouver ? T'vas voir c'qu'y va lui mettre...

Il l'appelle

Liz ! Mon ange ! Nous sommes en pleine journée, tu ne peux point te baigner ainsi !

Elle va le faire tourner fou... Une bailli, même retraitée, s'exposer ainsi aux pêcheurs qui vont tous faire la file à l'église pour la confession, devenus pécheurs. Il va te les confesser à grand renfort de baffes pour avoir osé regarder sa femme. Distribution des pains. Il avance et se penche pour récupérer le paquet contenant la tenue qu'elle devait porter pour cacher une partie de son anatomie, voire même toute, parce que s'il pouvait la cacher entièrement, garder ce grand rectangle privé que pour lui, il le ferait. Rien qui laisse deviner ses courbes, l'harmonie de sa taille... La barque est déséquilibrée et tangue sur la droite. Killi, surpris, tente de partir vers... La droite, et accompagne le mouvement de l'esquif déjà bien penché, dans un mouvement souple de plongeon. Il remonte aussi vite que possible comme un chien jeté à l'eau sans prévenir, dans des mouvements de panique. Il tente de reprendre contenance comme il peut, cherchant des yeux la barque qui est retournée. Il peste, jure et s'agrippe à la barque pour la remettre dans le bon sens, mais ses gestes désordonnés n'aident en rien. Il regarde Liz, sa nymphe qui nage dans son élément, pauvre coq qui préfère le sol bien dur.

Je retourne sur la berge, je t'y attendrais. Je crois que la partie de pêche est compromise.

Il contient difficilement sa déception et nage comme il peut vers une partie du lac plus tranquille. Sa femme part dans un grand éclat de rire en voyant la scène. Il peut l'entendre en nageant comme il peut pour rejoindre cette berge qui lui semble de plus en plus loin. Sa vexation atteint des sommets. Il se sèche comme il peut sur la rive, en retirant sa chemise et en l'essorant. Les braies y passent aussi, lorsqu'il voit sa douce émerger de l'écume de l'eau, telle Venus au jour de sa naissance. Le tableau est fabuleux, mais il regarde déjà, les dents menaçantes, les autres amateurs d'art qui pourraient vouloir admirer la scène. Le coq se transforme en lion lorsqu'il s'agit de protéger sa famille. Il reprend sa chemise et la passe sur sa femme pour protéger son corps gracile.

Je suis désolé mon ange, je ferais récupérer ta robe dans ce lac et nous verrons s'ils peuvent lui rendre sa blancheur. Ou je t'en ferais coudre une autre.

Il l'embrasse doucement sur la joue et l'entraîne en lui tenant la taille vers son moulin pour la raccompagner. Elle le remercie d'un doux baiser qui lui ravive les sens et fait glisser sa main de sa taille vers une courbe plus agréable.
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Chez moi
Killijo_de_denere
Retrouvailles en taverne, petit bilan sur ce nouveau conseil dont Liz a aidé la bailli. Il a pu relancer son moulin, puisque le prochain cours qui l'intéresse n'est que ce dimanche. Ils causent tranquillement, mais bien sûr, le sujet brûlant revient sur la table. Sous une forme déguisée d'abord, puisqu'elle lui demande s'il serait disponible pour travailler pour elle à son champs de légumes. Contre la promesse d'un dîner avec elle, que ne ferait-il point ? Surtout si elle lui prépare ses fameux beignets... Ceux qui sont meilleurs que les beignets préparés par la Titine, mais si elle devait l'apprendre... Elle se retrouve vite dans ses bras lorsqu'elle lui parle de lui pardonner son écart. Ses écarts en vérité, la servante, la jeune fille... Un peu trop pour elle, il peut le comprendre. Il la rassure par des câlins et de l'écoute. Beaucoup d'écoute, même s'il aurait bien voulu passer à autre chose. S'en était suivie une discussion sur leur vie, leur engagement... Pourquoi les femmes veulent-elles toujours autant parler ? Elle lui pardonne, ils sont seuls en taverne, ils passent derrière le comptoir discrètement, il l'aide à faire la vaisselle... Sous ses jupons si elle le veut, et voilà !

Mais revenons à cette proposition de travail conjoint dans le champs de légumes... Ils travaillaient - fort bien - surtout dans le bureau fermé à une époque révolue, mais si agréable. Il a renvoyé son valet pour faire tourner le moulin durant deux heures... Quel dommage, ils ont deux heures à combler. Puisqu'il va l'aider à récolter ses légumes, il va aussi lui donner un cours particulier sur les abeilles qui butinent les fleurs. Avec théorie et mise en pratique immédiate... Il a les sens échauffés avec leur conversation sur leur promenade le long d'un lac. Il la porte jusqu'à son moulin, le sourire au lèvres, les yeux dans les siens et ce qu'il se passe ensuite n'appartient qu'aux deux amoureux qui se retrouvent. De belles retrouvailles au rythme des coups de semonces de chacun en cette soirée animée. Auraient-ils assez d'énergie pour ramasser les fameux légumes ? Il aurait bien un valet ou l'autre pour les aider. L'Aloïs étant revenu sur la pointe des pieds, il pourrait se rendre utile. Il sort du moulin et s'étend, la chemise sortie de ses braies à peine rattachées. Il est heureux. L'invitera-t-elle à rester ce soir ? Il ne le sait. Il profite simplement du moment présent avec Elle. Puisqu'elle partira en voyage. Sans lui. Il ne veut y penser. Maintenant, ils vont travailler de concert et passer la soirée ensemble, le reste, il ne veut rien en savoir. Il se retourne vers la porte.


Alors mon ange, quand commençons-nous ? Dois-je demander du renfort ?
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Chez moi
Liz52
Pourquoi lui a -t-elle demandé de venir travailler pour elle ?

La réponse est évidente, il n'est pas facile de bannir le passé que cela soit un mariage ou une trahison. Encore une fois tiraillée, elle a cédé une fois de plus.


Rien de grave après tout ils sont adultes et libres quoiqu'il en pense. Elle ne reviendra pas la dessus. Son besoin d’éloignement est toujours présent pour oublier que son cœur a saigner trop fortement. Rien n'est moins sure quand à la suite mais pour le moment elle n'est qu'une femme libre de donner et prendre.


Allongée au milieu du grand lit qu'il s'est fait installé dans son moulin, elle le regarde se lever et se vêtir à la hâte pour prendre l'air. Il a l'air si heureux en surface ....



Un drap l'entourant elle se lève a son tour et vient le rejoindre dehors sous le regard médusé d'un Alois qui devient aussi rouge que lorsqu'elle lui avait demandé de la laver ....

- Quand commençons nous ? eh bien ... déjà il faudrait nous habiller ... à moins que récolter des légumes nu ne soit une méthode pour qu'ils soient plus nombreux !

Elle a passé ses bras autour de sa taille et laisse reposer sa tête dans son dos.


- Killi ? Dis moi .... accepterais tu de continuer a travailler avec moi jusqu'à mon départ ? Je veux dire ... pour KP.... Gwen a besoin de renfort pour l'agrandissement du port et je me suis portée volontaire... mais à plusieurs cela va plus vite et ... c'est bien plus agréable non ?

Elle dépose un baiser entre ses omoplates et vient se positionner face à lui, offrant un sourire et une promesse muette de continuer la trêve encore quelques jours.
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Merci JD Amarante pour la banniere et l'avatar
Killijo_de_denere
Son oeil est noir à nouveau... Elle a un don pour cela, ou elle en fait un jeu. Il tombe sur le pauvre valet qui prend la poudre d'escampette, se disant qu'il va reprendre une volée, mais son envie est bien plus de fesser sa femme pour jouer ainsi. Il ne dit rien, même s'il n'en pense pas moins. Chaque chose en son temps. Il est attendri par le doux contact de sa dame. Il la regarde tendrement et lui prend les mains qu'il baise doucement.

Femme, vous obtenez ce que vous voulez de moi... Je viendrais t'aider pour ce port.

Encore que ce départ, il l'aurait bien retardé autant que possible. Il démonterait le port pierre par pierre s'il le pouvait, pour qu'elle reste auprès de lui. Leur trêve est si intense, comme aux premiers temps de leurs amours, qu'il ne voudrait qu'elle n'ait de fin. Même s'il sait qu'elle pense encore à ses écarts, il sait aussi que la flamme est loin d'être éteinte. Il brûle de lui demander de reprendre la vie commune, même si cette vie où ils se retrouvent comme des amants lui plaît énormément. Il attendra, lorsqu'elle sera prête, elle le lui proposera. Et ils pourront dormir ensemble à nouveau, se réveiller ensemble... Il n'avait point réalisé comme cela pouvait lui manquer avant de tout perdre. Il retire sa chemise et lui lève les bras pour lui faire enfiler.

A croire que tu aimes me voir torse nu ma chérie...

Il se rapproche pour lui murmurer doucement à l'oreille

Tu es une femme libre, je veux bien, mais n'oublie point que ton mari préfère que ton corps reste à sa vue exclusive. Et qu'il reste le seul, d'ailleurs...

Il l'embrasse doucement dans le cou, en posant ses mains sur son fondement.

Allons nous habiller un peu mieux ma chérie, je doute que notre tenue fasse pousser les légumes, mais par contre, elle alimentera les ragots...
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Chez moi
Liz52
Elle n'a pas voulu le blessé d'avantage en parlant de son voyage mais il faut bien évoquer les choses qui vont se passer ... inutile de se voiler la face même si on peut faire "comme si" en attendant ...
Les derniers jours ont été une parenthèse dans leur dispute ... un petit coin de paradis où ils tentent de se retrouver de recoller les morceaux. Ils y parviennent aisément tandis qu'ils laissent leurs corps s'exprimer mais lorsque le soleil revient .... la lumière se fait et à nouveau la réalité s'offre à eux imposant son lot d'amertume.


Liz essaie, oui elle essaie de ne pas penser à tous les derniers événements qui lui ont fait si mal. Aldegonde ... Nael ...
Le pire c'est qu'elle est certaine des sentiments que son mari lui porte.. là n'a jamais été le problème...
Tandis qu'ils s'enlacent après ce moment d'intimité, elle a le cœur qui se serre en y pensant. Le bonheur parfait auquel elle avait cru s’était effondré comme on souffle sur un fétus de paille. Se sentir trahie n’était pas une première en soit pour la jeune femme puisqu’elle avait déjà été abandonnée une première fois à quelque jour de son mariage par un homme qui disait ne pas se voir prisonnier d'un mariage pour en épouser une autre quelques temps plus tard .


Elle l’écoute lui dire qu'elle est une femme libre mais ....qu'il ne faut pas qu'elle oublie que son mari préfère qu'elle reste à sa vue exclusive et qu'il souhaite reste le seul ...
Un sourire pour qu'il comprenne qu'elle n'est pas non plus une croqueuse d'homme sinon il y a belle lurette qu'elle aurait pu aller se consoler dans d'autres bras, et elle passe son bras autour de sa taille tandis qu'il la raccompagne à l'intérieur afin de revêtir une tenue plus convenable afin d'aller récolter quelques légumes.


Il la couvre de douces caresses alors qu'il lui passe ses vêtements et elle profite de ces instants de douceurs simples et vrais.
Le pardon viendra surement ... mais quand ... même elle ne saurait le dire.
D'ici là il n'y a qu'une chose à faire profiter des instants qui leurs sont offerts sans songer à la suite.....

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Merci JD Amarante pour la banniere et l'avatar
Killijo_de_denere
Le jour est arrivé...

Elle s'est encore sauvée comme s'il avait la lèpre. Alors qu'elle discutait avec Liz.A croire qu'il lui a fait subir une situation honteuse. Pourtant, elle l'a voulue. Son arrivée en taverne est froide. Entre la gamine qui le fuit et sa femme qui part, il n'a point le coeur à rire.Il s'installe néanmoins auprès d'elle et elle réussit à le dérider, comme toujours. Elle est merveilleuse, comme il lui a dit. Elle reviendra, comme elle lui a dit. Il n'en doute plus. Leurs derniers jours passés ensemble, ses nuitées dans ses bras, dans son moulin... Il n'estime plus avoir besoin de l'inviter. Elle est chez elle et elle le sait. Il l'accompagne jusqu'à la porte de la ville où elle part avec Bahia. Il la lui confie les yeux fermés, même s'il préfèrerait les accompagner. Elle lui a dit qu'elle ne dirait rien s'il couchait avec d'autres femmes.

Sur le chemin du retour vers son moulin, il dévie. Il marche d'un pas décidé. Sa besace à l'épaule. Il ne dormira point chez lui ce soir. ni chez elle. Pourtant, il pourrait garder son odeur quelques jours, avoir toujours l'impression qu'elle est avec lui. Il marche plus vite. La séparation leur fera du bien comme elle dit. Il en doute mais il respecte sa demande. Il la laisse partir. Elle pourra se reconstruire après ces derniers évènements.

Il traverse le village et arrive à une autre porte. Intrépide ne sera point utile. Il préfère y aller incognito. Il s'arrête à une auberge pour boire un chouchen, juste un. Il ne veut point être ivre à en perdre la tête. Il veut juste vivre sans elle pendant quelques semaines. Alors qu'il pensait que cela serait possible, quelques mois plus tôt. Il s'est aperçu que la résolution est plus compliquée lorsque l'on revoit l'objet de son amour pour lui confirmer la décision. Il l'a dans la peau. Il va lui dire. Il prend un parchemin et une plume qu'il affine. S'appliquer à lui écrire. Qu'elle n'ait point besoin d'un scribe pour lui lire ce qu'il va coucher sur le papier. En attendant de la coucher sur l'herbe.Il dépose une pièce sur la table pour payer son verre sans même un regard pour la servante qui lui a présenté plus que le verre. Il lui écrit ce qu'il a voulu lui faire comprendre durant leurs dernières conversations. Il ne voulait plus se disputer, il ne voulait plus la voir pleurer. Sécher ses larmes et la faire sourire.


Citation:
Mon ange,

Je ne dors au moulin. Je ne voulais y rester seul après nos dernières nuits ensemble. J'ai refléchi à notre discussion d'hier.Je trouve qu'il est stupide de fermer les yeux sur une incartade ou une autre. Nous sommes mariés tout le temps et pas uniquement lorsque cela nous arrange. Enfin, j'aurais cru que c'était aussi ton idée, surtout lorsque je repense à ta réaction lorsque tu as appris que j'avais culbuté une autre que toi. Je passe sur les détails, bien sûr.
Je me vois mal te raconter à ton retour que je me suis amusé entre deux rousses, ou que je suis allé voir une brune pour changer un peu. Parce que tu sais que si je veux, je puis en changer chaque jour. Même plusieurs fois par jour s'il m'en prend l'idée. Mais alors quoi ? Tu vas reprendre du recul, ou craindre dès que tu sortiras d'en croiser une qui te parlera des performances de ton mari avec elle ? Je ne crois pas que cette situation soit très saine ma chérie. Ni pour toi, ni pour moi. Même si pourtant, je pourrais en profiter plus qu'à mon heure.

Je t'ai épousée, ma chérie, parce que j'ai trouvé une femme merveilleuse que je ne voulais point laisser partir, et encore moins voir dans les bras d'un autre. Je voulais te garder pour moi tout seul. Voir ton sourire chaque matin et fonder une famille avec toi. J'ai bien conscience d'avoir tout gâché, par mon absence prolongée sans même un courrier, par mes incartades avec d'autres qui t'ont blessée. Mais je veux que tu saches que pour la servante, je ne suis en rien responsable de ce qu'il s'est passé. J'étais malade, elle est venue se servir et s'amuser, je ne suis qu'un homme et je ne puis toujours tout contrôler. Pas plus que je n'ai reussi à me contrôler lors de cette promenade en forêt avec Naelig.

Cela n'était point planifié, il n'y eut point de sentiments de ma part. Mon ange, je te l'ai dit, je ne mélange point les sentiments et le reste, tu le sais, je te l'ai inculqué à toi aussi. Ce fut un moment d'égarement que j'assume. Ma nature de coq a repris le dessus face à cette jeune fille qui réclamait à qui voulait l'entendre qu'elle voulait connaître les plaisirs de la chair. J'ai cédé, tout simplement, car je savais principalement à qui la demande était adressée, même si je faisais la sourde oreille. Les détails sont peu importants. Je veux juste que tu saches que cela n'avait rien à voir avec toi, notre mariage ou ma satisfaction dans nos rendez-vous nocturnes. J'étais pleinement satisfait, et même plus, car nous partageons bien plus, la complicité, l'amour et l'amusement. Ce que je ne recherche avec aucune autre, car tout cela n'appartient qu'à toi mon amour. Cela a anéanti ta confiance en moi, ce que je puis comprendre. Aujourd'hui, je ne désire qu'une chose, reprendre la vie commune avec toi, continuer à avoir des petits rendez-vous avec ma nymphe et surtout te revoir sourire comme tu souriais en me retrouvant au moulin ces derniers jours.

Je ne veux te promettre la fidélité absolue, car je ne suis un vieux coq, qui a vécu trop longtemps ainsi, qui a brisé trop de coeurs pour changer si radicalement du jour au lendemain. Par contre, je te promets de ne point tenir compte de cette permission de coup(s) d'épée dans notre mariage car je sais que malgré ce que tu me dis, tu espère au fond de toi que je n'en ferais rien. Je puis bien attendre quelques semaines sans femme surtout si je puis partager des moments privilégiés avec la mienne. La seule que je veux désirer.

Profite de ton voyage mon ange, prends soin de toi, et dis à Bahia de te chérir comme tu le mérites, comme un frère, en attendant que je te retrouve.

A très vite,

Ton Killi


Il envoie le pli vers sa destination. Elle est probablement à Tréguiers, leur ville. Celle où il l'emmènera à son retour. Il se lève et salue l'assemblée. Il va rejoindre la bande. Il est temps de leur trouver uen mission. Ils vont se dégourdir les jambes. Et les bras probablement. A la taverne de l'orée du bois, il écrit un nouveau courrier, plus formel, celui-ci.

Citation:
Damoiselle Bailli,

J'apprécie de travailler pour vous, presque autant que j'ai pu apprécier de dépanner ma douce lorsqu'elle en avait besoin.

Elle est partie hier, comme vous avez dû l'apprendre, pour quelques semaines. Vous comprendrez que mon envie de rester seule en Bretagne décroit avec les heures qui passent. Je ne pense point rester dans le secteur le temps de son absence.

Tout ce que je puis vous promettre, c'est de vous informer du jour de mon départ pour que vous voyiez si vous avez assez de fonctionnaires pour tourner. Les gens semblent bien disponibles pour fournir des bougies, je pense donc que mon départ sera à peine remarqué.

A bientôt,

Killi

_________________

Chez moi
--Aloisse
- C'est trop calme, j'aime pas trop beaucoup ça. J'préfère quand c'est un peu trop plus moins calme.

Passe-partout et passe-moil'sel reviennent de mission. Comment expliquer au lieutenant ce qu'il s'est passé ?

- Toi et ton art du combat !
- c'est une bonne idée, mais il faut que je la perfectionne, c'est tout.
- deux chevaliers... Deux !
- avec les armures, ca fait 4. Avec les épées, ça fait 5 ou 6
- Puis le chien, y compte pour deux ?
- T'as vu ses crocs ? Oui, au moins
- Bon, on monte à 20, là, non ?
- je pense, oui

Devant le lieutenant, Passepartout commence.

- Nous étions seulement deux et le soleil était haut dans le ciel. Il faisait peu de nuages ce qui laissait présager qu'on allait avoir une belle journée. Et pour une journée de printemps, cela permet aux paysans d'aller cultiver des légumes dans leur champs, les légumes, c'est bien, mangez-en. Dix fruits et légumes par jour qu'y disaient. Bien arrosés aussi parce que la pluie, c'est aussi important quand même, mais bon, on sait pas il va tomber et
- Abrège !
- Euh oui... Ils étaient supérieurs en nombre, au moins 20
- avec leur molosse
- quel molosse, le cavalier king charles ?*
- hum ! Y avait pas de cavalier à ce que j'ai vu
- Ils n'avaient que leurs armures
- Foutez de moi ? Z'avez bu quoi ?
- Ben rien, que de l'eau de la rivière, pourquoi?
- On passe de 2 à 20 ? D'où vous avez compté 20 chevaliers et un molosse ?
- Fallait voir ses dents, chef !
-Z'aller voir mes chausses déjà. Déguerpissez !

Aloïs se demandait déjà comment présenter le rapport de ces deux zouaves au coq... Ils sont envoyés pour rouster deux écuyers et ils reviennent tremblants comme pucelles...
Liz_
Elle était partie .... elle prenait de la distance avec lui elle en avait besoin elle lui avait dit . On ne pouvait pas dire que cela signifiait la fin de tout, non cela aurait été mentir, mais cet éloignement lui était nécessaire pour savoir où elle en était dans leur relation.... leur mariage.

A peine partie, elle avait reçu un pigeon éloquant de sa part. Comme toujours il savait trouver les mots qui l'atteignaient en plein cœur et qui malgré la douleur de la trahison, s’insinuaient en elle. Tremblante, elle prend de quoi lui répondre tandis qu'elle est seule dans une taverne à Rieux. Les mots ne viennent pas de suite tant ils sont contradictoires à l'heure actuelles.

Elle relit et relit une fois de plus sa missive .... il dit que cela n’était rien ... qu'il n'avait jamais été question de sentiments ... en fait cela était juste une question de sexe d’après lui ... cette pensée lui fait froid dans le dos. Comment peut on faire l'amour a quelqu'un sans rien éprouver ? Un concept qu'il avait d’après lui tenté de lui inculquer mais elle n'avait jamais réussi .... devait elle tenter l'expérience elle aussi ?
Il ne peut lui promettre fidélité absolue .... mais qu'il ne veut pas de la liberté qu'elle lui donne pendant son absence ... il est dans la contradiction la plus totale.


Citation:
Killi,

J'ai bien reçu ton pigeon qui tu t'en doute m'a touché une fois de plus. Tes mots sont fort et soies en sure m'atteignent au plus profond de moi malgré que je ne puisse pardonner. Tu le sais je n'arrive pas a concevoir les choses du cœur et du sexe de la même façon que toi .... je crois que je n'y parviendrai jamais ... à vrai dire je n'ai même jamais essayé. ... j'ai peut être tord qui sait.

Je t'ai rendu ta liberté durant mon voyage et tu dis ne pas en vouloir ... malgré tout tu me dis aussi ne pas pouvoir museler ta nature de coq ... j'avoue que je ne te comprends pas ... mais de toute façon je ne comprends plus grand chose en ce moment.
J'ai claqué la porte du Conseil Ducal avant de partir mais tu dois en avoir entendu parlé par la Bailli puisque c'est suite à ses paroles que je suis partie.
Tu vois ... il fallait que je parte pour cela aussi ... je ne suis plus en adéquation avec les événements du moment.

Rassures toi ... Bahia ne permettrait pas qu'il m'arrive quelque chose et nous veillons l'un sur l'autre.
Pardonnes le ton un peu sec peut être de cette lettre en comparaison de la tienne mais cela va de paire avec mon état d'esprit du moment. Tu n'est pas en cause réellement saches le.

S'il te plait.... si tu pars ... Fais attention à toi.

Liz
--Killijo
Killi s'ennuyait ferme à KP sans elle. Le moulin qui n'avait point besoin de tourner, la farine débordait, le blé était inexistant sur le marché. Il allait parfois à la mine, la taverne, il la désertait pour laisser Naelig tenir sa permanence et éviter tout problème. Xalta avait été claire sur le sujet. Il le savait aussi, il valait mieux tout effacer, s'il était encore possible de le faire. Tout au moins, ne rien entretenir. Ca, il savait faire. Il avait décidé donc de partir à son tour. Pour aller où ? Aucune idée. Il devait déjà remplacer sa femme qui ne pouvait assurer son cours sur les fondements. Il faut en effet une certaine pratique et une grande expérience pour enseigner cette matière.

Direction Rohan donc, pour prendre la route vers une autre destination par la suite. Dans la forêt, en compagnie de quelques-uns de ses hommes qu'il avait emmenés pour qu'ils se décrassent un peu de leurs habitudes, il avait reçu un pigeon. Pas des plus agréables, et pas vraiment ce qu'il attendait. Elle devait se revigorer durant ce voyage et ce qu'il en comprenait, c'est qu'elle était plus mal qu'avant son départ. Il profita donc d'un moment de pause où les chevaux buvaient pour lui répondre.


Citation:
Mon ange,

Je sais que d'obtenir ton pardon sera long et difficile, surtout que j'ai trouvé le moyen de cumuler deux problèmes l'un après l'autre. Je savais que mon passé de séducteur et ma vie me rattraperaient, mais je n'avais point pensé que cela pu atteindre de telles extrémités. Tu te doutes bien que je préfère que tu ne t'essaie point à séparer les choses du coeur et le sexe avec d'autres hommes. Il fut un temps très lointain où je t'y aurais encouragée, mais il est révolu. Bien avant notre mariage, d'ailleurs. Je sais que tu te donnes de manière entière et je ne veux que tu te donnes ainsi à un autre que moi.

Concernant ma nature de coq, je t'en parles, car tu la connais aussi bien que moi. Je ne sais si je saurais toujours être aussi sage que tu l'attends. Durant ton voyage, je pense que je saurais me tenir, mais je ne puis présager de rien. Je préfère juste être honnête avec toi, entre ce que ma tête me dit, et ce que le reste peut faire parfois. Mais sache que je veillerais à me tenir dignement, malgré cette liberté qui m'est si chère.

Je suis triste que tu te sentes si mal ma douce, j'aurais voulu être à tes côtés. Pas uniquement pour être ton mari charnellement, mais aussi pour te prendre dans mes bras et t'écouter. Surtout que non, je n'ai rien entendu de la Bailli, ni d'autres personnes d'ailleurs. Je ne savais point que tu avait coupé tout lien avec ce conseil ducal que je soutenais à ta demande. Je n'avais voté pour personne, ne pouvant
donner ma confiance à personne lorsque je vis les programmes et les disputes incessantes, et je vois qu'en effet, même lorsqu'ils ont le siège, ils trouvent le moyen de se disputer avec les anciens expérimentés qui pourraient les aider. Profite de ta retraite ma chérie, et de ce voyage, même si tu restes loin de moi. Sentir un autre air que celui de la Bretagne ne pourra que te faire du bien. Qui sait, peut être que nous pourrions nous retrouver ailleurs ? Juste tous les deux.

Je vais rester quelques jours en Bretagne encore, puisqu'il y a des cours qui m'intéressent qui sont donnés. Après, je partirais, puisqu'il n'y a rien d'intéressant à faire ici, et puisqu'ils ont réussi à se priver de ton soutien, ils n'auront point le mien non plus par procuration. Tout ce qui m'importe est que tu ne sois point amère avec ces évènements et que tu te sentes bien. Prends soin de toi mon ange et change-toi les idées. Le reste peut bien attendre.

... Et ne m'oublie point

Ton Killi


Retour vers sa belle. Il brûlait de la rejoindre pour la prendre dans ses bras, effacer ses frustrations à force de baisers et de caresses. Mais elle lui avait demandé de la laisser seule. Le cours de fondement, les autres cours à suivre, ensuite, il aviserait.
Liz_
Quelque part apres Thouard .... autour d'un feu de camps ... Elle a mit un lapin à rotir pour le repas du soir tandis que Bahia est parti chercher du bois et des champignons. Ils sont seuls et n'ont rencontré aucun soucis sur la route jusqu'a présent .Elle profite de ce voyage pour faire le point sur sa vie sur ses attentes ses desirs. LA tache n'est pas simple car tous les jours des éléments contradictoires viennent contrebalancer les decisions qu'elle prend.

Par moment elle voudrait tout oublier et repartir de zéro comme si ne rien n'etait.Comme si Killi n'avait jamais rompu sa promesse du mariage et n'vait pas fauté par deux fois .... Puis ensuite le mal de son coeur reprend le dessus et là elle veut s'enfuir et partir pour ne plus revenir. Dans les cas les solutions sont extremistes et elle ne peut se resoudre à en prendre une quelqu'elle soit.

LA distance creee l'apaisement de son ame mais pas de son coeur pour le moment. Elle prend de quoi ecrire et livvre ses etats d'ames ...


Citation:
Killi,

Me voici un peu plus loin que Thouars à présent. Rassures toi, je vais bien et Bahia aussi. Nous nous appretons à manger un lapin que j'ai préparé autour d'un feu de camps.
Il me rappelle celui que nous avons partagé un jour ... cela me semble si loin ... et à la fois si proche. Ce temps ou nous pensions etre seul au monde, ou il etait si facile de s'aimer ...

Lorsque je t'ai libéré de ta promesse de fidélité, je l'ai fait consciement .... Comment faire taire ta nature de coq alors que je ne suis pas là ?
Tu n'en as pas été capable alors que j'etais à tes cotés .... Je ne peux pas exiger de toi quelque chose qui de ce que tu me dis est contre nature. J'essaie d'intégrer chaque jour cet élément sans trouver de solution pour le moment je t'avoue.

Le temps efface ls blessures parait il ... j'espere que cela est vrai et que mon coeur finira pas ne plus saigner lorsque je songe à nous.
Moi aussi j'aimerai que tes bras m'entourent et que tu me dises des paroles rassurantes mais si je cedais à l'envie de te dire de venir me retrouver tu croirais que le pardon est accordé et il n'en est rien.

Tu as sans doute raison de t'eloigner un peu aussi de la bretagne et des tenteations que je pourrai finir par apprendre. Au moins ailleurs tu serass anonyme et libre de faire tes choix. Quoiqu'il se passe .... pour toi ou pour moi .... je te le demande ... plus de mensonge. ...
La confiance reviendra avec la vérité car ce feux couve encore en moi tu le sais ....

Si tu decides de te diriger vers l'anjou ....penses à te munir d'un laissé passé ...et soies prudent. Je n'ai pas envie qu'on t'abime ... loin de la ....

Je t'embrasse ...
Ta Liz
--Killijo
Un courrier, des regrets. Des retrouvailles en taverne, une famille éclatée. Quelques paroles, beaucoup de non-dits, une tention à couper au couteau. Pourquoi ? Killi n'en sait pas plus, préoccupé par ses propres problèmes. Il rentre dans sa taverne, là où sa chambre est installée. Vide. Elle contient un lit, une table de travail et une tablette pour une bougie. Rien de plus. L'endroit est fonctionnel. Il prend la plume pour lui répondre.

Citation:
Mon ange,

Je redoutais ce qu'il nous arrive. Bien plus que le reste et si tu te souviens bien, je t'en avais parlé justement, car je savais que cela poserait problème entre nous. Je t'ai égoïstement épousée, car je voulais te garder pour moi seul. Mais je ne sais rester seulement pour toi. C'est un énorme pas pour moi. Je ne veux rien te promettre, car je crains de te décevoir à nouveau. J'ai toujours vécu ainsi ma douce, tu le sais, je ne t'ai jamais rien caché.

Je ne dis point que ma nature est la meilleure ou que tout le monde doit la suivre, mais elle est là, j'ai vécu si longtemps ainsi que la séduction est un réflexe chez moi. Il n'y a point à être capable de faire taire ma nature lorsque tu es près de moi ou pas. Je ne sais quoi faire ou quoi te dire mon ange. Je veux simplement que tu ne te sentes point trahie, car telle n'était point mon intention. Mais je sais que ton coeur te dit autre chose que ce que te dit ta tête. J'ai bien eu la leçon par Xalta sur ce sujet. Je ne te demande point de pardon, puisque je sais que tu ne peux me le donner, mais te tenir dans mes bras et partager des moments avec toi est déjà beaucoup.

Je suis à Rohan actuellement, ma douce. Et je sors peu. Ce n'est point uniquement pour éviter la tentation, mais aussi parce que la vie me semble terne sans le sourire de ma blonde. Tu me manques ma chérie.

J'ai vu Chimera, ta tante, et Adenora. Elles vont bien. Elles vont vivre en Alençon désormais. Elles m'ont demandé de tes nouvelles. Je crois pour ma part que je vais repartir un peu en Anjou, tu devines bien. Je ne sais combien de temps j'y resterais, nous verrons selon vos projets de voyage.

Prends soin de toi et demande à Bahia de bien s'occuper de mon ange, car il aura à répondre devant moi de toi.

A très vite ma douce,

Ton Killi


Il fait partir le pigeon en espérant que ce courrier la rassurera autant qu'il est possible. Sitôt le volatile parti, il repart lui-même. Il va voir Aloïs pour avoir un dernier rapport des activités de ses hommes.
Liz_
La journee de la veille a ete riche en evenements ...
Elle est sur les route depuis quelques temps mais etrangement elle n'arrive pas a se sentir bien. Cela est il du à la politique , à sa vie de couple à ses doutes sur son avenir ?
Elle ne saurait le dire tout est si confu en elle.La recherche de l'apaisement l'epuise ...Bahia lui a dit qu'il l'a trouvait changee qu'elle avait perdu son sens de l'humour... qu'il voulait qu'elle soit bien et heureuse ...
Elle avait reflechit toute la nuit à cela et devait reconnaitre qu'il avait raison mais que faire pour remedier à cela ...Le matin venue, elle a besoin d'ecrire ... elle n'a pas grand chose à dire en fait mais elle a juste besoin de lui "parler" un peu.


Citation:
Killi,

J'espere que ce pigeon te trouvera en bonne santé, et en paix avec toi meme malgre les evenements qui nous on separés.
Rien n'est facile ... et pas plus pour moi que pour toi. Je suis tout aussi perdue que je l'etais à KP malgré la distance.Je n'ai pas gout a grand chose et pour tout t'avouer ... meme Bahia s'inquiete de mon attitude. Rassures toi quand meme je ne suis pas malade ... juste un peu faitguee. 

Nous sommes arrivés a Bourganeuf ce matin et je vais lui demander si nous pouvons rester une journee que je puisse me reposer et reprendre quelques forces.Donnes moi quelques nouvelles de la Bretagne.... ma terre me manque ...et tu me manques aussi. 

Nous n'avons pas  su nous comprendre mais je sais que tu fais des efforts. J'espere que Xalta t'aidera à voir plus clair en toi.Je devrais peut etre faire de meme qui sait . Je me sentirais peut etre moins perdue.

Pourquoi c'est si dur d'aimer ? Je  ne t'oublie pas ...

 Celle qui est encore ta femme
--Killijo
Départ de Vannes. Fait. tout est prêt. Un simple balluchon, quelques affaires, le nécessaire pour écrire à sa femme et aux autres. Besoin de rien de plus. Il part seul. La bande le rejoindra plus tard. Ils ont à faire à Vannes, le port, les renseignements utiles, les informations des marins, il préfère voyager léger. Direction Angers. Ou Saumur ou il ne sait. Chez lui. Son duché natal, sa terre. Il marche après avoir quitté la taverne où il a médité seul. Point besoin d'être avec du monde, leur parler, leur expliquer sa venue, ce voyage seul. Il veut juste la paix. Il est allé à la mine pour quelques précisions, le temps de passer un noeud ou deux pour rejoindre l'Anjou. Sa terre. Il y aurait bien repris une vigne pour faire du vin à nouveau, ce trésor sorti de la terre. Il a le coeur léger, heureux de retrouver ses racines.

Il chantonne, reprenant sa chanson sur les filles du bord de mer, s'amusant des spectacles qu'il a encore vus cette journée. Les jupons des femmes qui minaient, leurs sourires, les décolletés qui s'ouvraient à son arrivée. Regarder sans les mains ? Difficile. mais ce n'était que pour les aider après tout. Il sourit en regardant un arbre qui s'agite avec le vent. A moins que ce ne soit... Une donzelle ? Il garde son sourire pour être engageant mais le temps qu'il réagisse, il est à terre, dépouillé et frappé. Ils sont trois. Il ne peut rien faire. Il a rendu les coups aux hommes mais ils étaient mieux préparés, armés de bâtons alors qu'il avait une bête pioche. A quoi bon ? Il sait qu'il va perdre, mais à vraincre sans péril, on triomphe sans gloire. Il se relève tant bien que mal alors qu'ils partent en courant et en riant. Que faire ? La ville de Rieux est proche. Il est dans un mauvais état, squelettique, mal en point, sans argent et sans provisions, si tant est qu'il en avait. Il lui reste ses plumes, son encre et son parchemin. Il ne sait s'il va écrire à sa femme ce qu'il s'est passé. Elle s'inquiète déjà assez pour lui. Il ne veut point que son voyage se passe mal alors qu'elle est loin.

Première étape, trouver un médicastre pour le soigner. Deuxième étape, trouver de l'argent pour continuer. Ce n'est qu'une étape malheureuse dans son voyage. Il pense être assez vaillant pour continuer. Il mettra juste un peu plus de temps à voyager. Et alors ? Personne ne l'attend. Par contre, celle qu'il attend lui, lui a écrit. Il s'arrête au pied d'un arbre pour lire sa missive.


En bonne santé, ce n’est pas vraiment le mot. Il est mal en point, le coq. Vraiment pas bien, même, mais il se traîne jusqu’à Angers. Aucune envie de rester à Rieux. Chez lui, il se revigorera bien mieux et bien plus vite. En paix avec lui-même…

"- Elle est malheureuse, faut qu’il aille la voir. Elle a besoin de lui
- Arrête… Combien de donzelles il pourrait culbuter s’il n’était pas si stupide avec sa promesse de mariage ?
- Elle est fatiguée, elle n’a goût à rien. Au moins, quand elle était ici, elle retrouvait le sourire.
- Surtout quand y la…
- Suffit ! Il n’y a pas que ça dans…
- Pourtant, elle en redemandait
- Il faut qu’il lui réponde, maintenant

Citation:
Mon ange,

Toi aussi tu me manques. Tu sais bien que tu n’as qu’une parole à dire et j’arrive te rejoindre. Je ne suis pas dans un super état pour faire un voyage pareil tout de suite, mais il suffira que je me trouve une petite infirmière qui s’occupera de moi et dans deux jours, je suis sur pieds.


"- Retire le petite infirmière, elle va mal comprendre"

Citation:
Un médicastre qui s’occupera de moi.

Je ne suis particulièrement perdu, par contre, je t’avoue que voir Xalta et ne pas la toucher, ça, c’est dur, c’est sûr. Enfin surtout en bas, mais bon, je lutte autant que je peux, parce qu’elle était une bonne maîtresse, la coquine et…


"- Ca va pas non ? Rature ça !
- Bah quoi ?
- Abruti ! Il faut surtout trouver quelque chose pour l’envoyer voir quelqu’un d’autre qu’elle !
- Pourtant, une petite soirée à trois, elle pourrait y prendre goût…"

Citation:
Les entrevues avec Xalta m’aident à surtout comprendre tes attentes ma chérie. Même si pour une partie, je pense ne point avoir besoin de ses conseils, car il me semble que je les comble même au-delà de ce que tu voudrais.


"- Retire ça !
- Ben quoi, c’est sa femme, non, y peut lui dire ça, attends…"

Citation:
D’ailleurs, il me tarde de te retrouver pour te montrer à quel point tu m’as manqué. Je ne te laisserais plus partir sans moi.


"- Ajoute mon ange au moins, barbare ! Et ne lui parle pas de sa démarche après… Un peu de décence !"

Citation:
Tu dis que tu es toujours ma femme et tu sais à quel point je tiens à toi, et à ma grande surprise, à notre mariage. Je crois que tu te poses trop de questions. Je suis plus engagé envers toi que je ne l’ai jamais été. Pourquoi ne reprenons-nous point où nous en étions, un homme et une femme qui s’amusent et qui profitent de la vie. Un homme fou de toi qui voudrait simplement t’aimer comme tu le mérites, même si dernièrement, j’ai oublié que je dois me contenter d’une seule femme.


"- Je vais corriger quelques petites choses
- Bah pourquoi ?
- Parce qu’il ne peut pas corriger les écrits, et qu’il lui a déjà fait bien mal aussi avec des courriers que je t’ai laissé écrire
- Quel rabat-joie... Si t'm'avais laissé faire, y s'rait dans les bras d'une infirmière en ce moment, et y s'rait en meilleur état
- Silence"

Citation:
Je crois que tu as vu avec les efforts dont tu parles, que je veux que nous restions ensemble, et plus que tout, que nous retrouvions notre bonheur perdu de nos fiançailles. Pourquoi ce mariage a-t-il tout changé ? Tu as beaucoup d'attentes mon ange, et je doute de pouvoir les combler si vite ou autant que je le voudrais. Pourtant, tu sais que je suis fou de toi et que je ne souhaite qu'une chose, c'est que nous reprenions la vie commune. Même si, je t'avoue, j'aime aussi l'idée de venir te rejoindre subrepticement pour t'honorer là où tu me le demandes. Quoiqu'il en soit, ton voyage, à part te rendre plus triste, ne me semble guère positif. Au moins, quand tu étais encore en Bretagne, nous pouvions passer du bon temps ensemble et nous pouvions parler. Ici, tu es loin, nous nous manquons et je ne vois rien de positif dans cette fuite. Reviens vite mon ange, je me dirige vers Saumur où j'espère retrouver un peu de cet Anjou qui ne m'a jamais vraiment quitté.

A très vite mon ange.


"- Bon, ça donne quoi ?
- Sais pas, faut relire, mais ça finit à l'eau de rose quand même !
- On n'attrape pas des mouches avec du vinaigre
- Puis le miel, on peut en glisser partout et venir l'essuyer délicate...
- Silence !"

Citation:
Mon ange,

Toi aussi tu me manques. Tu sais bien que tu n’as qu’une parole à dire et j’arrive te rejoindre. Je ne suis pas en état de faire un voyage pareil tout de suite, mais il suffira que je me trouve un médicastre pour prendre soin de moi et je serais sur pieds.

Je ne suis particulièrement perdu, par contre, les entrevues avec Xalta m’aident à surtout comprendre tes attentes ma chérie. Même si pour une partie, je pense ne point avoir besoin de ses conseils, car il me semble que je les comble même au-delà de ce que tu voudrais.D’ailleurs, il me tarde de te retrouver pour te montrer à quel point tu m’as manqué. Je ne te laisserais plus partir sans moi, mon ange. Tu dis que tu es toujours ma femme et tu sais à quel point je tiens à toi et à notre mariage. Je crois que tu te poses trop de questions. Je suis plus engagé envers toi que je ne l’ai jamais été envers une femme. Pourquoi ne reprenons-nous point où nous en étions, un homme et une femme qui s’amusent et qui profitent de la vie. Un homme fou de toi qui voudrait simplement t’aimer comme tu le mérites. Je crois que tu as vu avec les efforts dont tu parles, que je veux que nous restions ensemble, et plus que tout, que nous retrouvions notre bonheur perdu de nos fiançailles. Pourquoi ce mariage a-t-il tout changé ? Tu as beaucoup d'attentes mon ange, et je doute de pouvoir les combler si vite ou autant que je le voudrais. Pourtant, tu sais que je suis fou de toi et que je ne souhaite qu'une chose, c'est que nous reprenions la vie commune. Même si, je t'avoue, j'aime aussi l'idée de venir te rejoindre subrepticement pour t'honorer là où tu me le demandes. Quoiqu'il en soit, ton voyage, à part te rendre plus triste, ne me semble guère positif. Au moins, quand tu étais encore en Bretagne, nous pouvions passer du bon temps ensemble et nous pouvions parler. Ici, tu es loin, nous nous manquons et je ne vois rien de positif dans cette fuite. Reviens vite mon ange, je me dirige vers Saumur où j'espère retrouver un peu de cet Anjou qui ne m'a jamais vraiment quitté.

Nous pourrions nous y retrouver pour que je te fasse visiter mon village natal,

A très vite mon ange.

Ton mari, Killi
--Killijo
Citation:
Killi,

Je suis contente pour toi que tu soies arrivé sans soucis sur tes anciennes terres.Je sais qu'il y a des soucis à la frontiere angevine alors te savoir entier me rassure.
Pour ma part je suis à Nevers ... Dimanche nous serons a Semur normalement. Quand à la suite je n'en ai aucune idee je t'avouerai.

Ainsi tu as repris contact avec des anciennes amités . C'est bien tu retrouveras un peu de ton chez toi du coup ... comme avant. Je sais que l'anjou te manque et que tu n'es resté en Bretagne qu'a cause de moi. Si l'envie de revenir à tes premiers amours est le plus fort je ne t'en voudrai pas ... je crois que je comprendrais.

Tu dis dans ta lettre que la jeune mere que tu as rencontré a elle été "aussi" attaquée. Dois je en deduire que tu as subi le meme sors ?
Es tu bléssé ? Me voici inquiete ...
Quand la la présence de cette Dame si tu estimes qu'elle a besoin de soins evidemment qu'il faut l'aider apres ...je me doute que tu sauras la rémunerer.
Si elle veut venir à KP elle est libre.Personnellement je n'ai besoin de personne mais si de ton coté sa présence te semble utile.Je ne trouve pas que la ville soit calme lorque j'y suis taverniere mais ce n'est que ma vision des choses.

Il est fort probable que nous passerons par Angers pour rentrer mais il m'est impossible de te dire quand, donc pour les présentation de ta nouvelle amie, je ne saurai te dire à quel moment cela se fera car oui je souhaite la rencontrer.... evidemment.

Je t'espere entier et en bonne santé ... je pense souvent à toi ... à nous ... tu me manques aussi mais je ne suis pas encore prete a rentrer et à faire comme si il ne s'etait rien passé. Tu ne le comprendras peut etre pas mais c'est ainsi. Ne m'en veux pas.

Celle qui est toujours tienne et uniquement tienne ....

Liz



Citation:
"Mon amour,

Je suis content de savoir que votre voyage se passe bien. Je continue à compter les jours avant de te serrer dans mes bras.

Je ne te cache pas que l'Anjou m'a manqué bien plus que je ne le pensais. Je ne me sens point Breton, et j'ai toujours été Angevin même si je voyageais beaucoup. Mais nous sommes mariés, mon ange. Je t'ai promis de passer ma vie auprès de toi et je ne me dédie loin de ma promesse. Je sais que je suis un piètre mari. Je suis avant tout un homme qui t'aime et qui veut continuer à vivre à tes côtés même si nous ne partageons plus le même toit. A moins que tu n'acceptes de passer quelques temps en Anjou à mes côtés. Ne t'inquiète point pour moi ma chérie. Ton coq est solide. Je ne suis point blessé et tu me retrouvera en forme, prêt à te chérir autant que tu m'en laisseras l'occasion.

Tayla, la jeune mère se remet doucement. Elle restera à Saumur et tu auras l'occasion de la rencontrer. Elle est charmante, tu verras mais ils ne l'ont point épargnée. Je vais contacter une ou deux guérisseuses de ma connaissance pour la soigner puisqu'il n'y a ni infirmière ni médicastre à Saumur. Je lui ai promis de l'aider, je le ferais mais elle a surtout besoin de repos. Quand à son installation à KP, je pense que nous pourrons aussi lui présenter du monde. Tu connais des gens ma chérie, tu sauras l'aider à s'y sentir à l'aise comme tu sais si bien le faire. Ton rôle de tavernière te va à ravir et je ne doute point que tu continueras à être une excellente tribun.

Dès que tu connais ton plan de voyage pour le retour, dis-le moi, je m'arrangerai pour te retrouver si vous ne passez point par Angers. Car tu me manque mon ange. Peu m'importe si tu refuses de vivre avec moi pour le moment, tant que nous continuons à passer nos nuits ensemble et que tu sais que ta place est aux Rosiers. Nous pourrions y passer quelques jours tous les deux. Seuls au monde. Un homme aimant une femme sans autre considération. Accepte au moins cela mon ange, pour nous. Et pour le simple plaisir de partager un moment ensemble sans se préoccuper du reste. Nous avons tout le temps d'envisager notre avenir. De toute manière, rien ne presse et tant que mes bras te manquent et que tu y viens avec plaisir, le reste viendra tout seul.

Et toi, comment vas-tu ? As-tu retrouvé ton sourire ? Celui qui irradie sur ton visage et que j'aime voir. Prends soin de toi ma chérie, ne t'inquiète pas pour ton vieux Killi. Je vaque aux occupations habituelles, je visite les mines de Saumur et peut-être que je travaillerai pour le duché s'ils ont besoin. Ils doivent aussi souffrir du manque de fonctionnaires à moins que cela ne soit qu'un mal Breton. Ainsi, j'occuperais mon temps en attendant ma femme. Celle a qui je pense en permanence et à qui j'écris de longues lettres car cela me donne l'impression d'être auprès d'elle pendant ce temps.

Tu me manque terriblement mon amour, reviens vite.

Ton Killi"
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