Killijo_de_denere
Killi doit donner cours sur les institutions ce jour. Il l'a accepté, étant quelque peu en manque de liquidités ces derniers temps. Il a potassé son sujet, s'étant plus intéressé au techniques de communication ces derniers temps. Celles qui concernent la communication ducale, lautre, il na pas encore compris les principes. Il arrive dans l'amphithéâtre à l'heure convenue et voit, à sa grande surprise, qu'il est plein d'étudiants masculins. Il monte sur l'estrade en sifflotant, à son aise, le temps que tout le monde s'installe. Il se verse un verre de vin pour se rincer le gosier avant de commencer.
- Bien, si tout le monde est prêt, nous allons commencer. Parlons donc des institutions. Une qui nous intéresse particulièrement, le grand...
- les femmes !
- Cette institution est aussi passionnante, non, bien plus intéressant que le duché mais ce n'est point ici l'objet de ce cours.
- alors pourquoi on est là ? Remboursés !
- vous voulez un cours sur les femmes ? S'étonne Killi
- bah oui, pourquoi sommes-nous venus sinon ?
- Fort bien. Ma foi, je ne pensais point... Mais soit. Donc, parlons de l'institution qu'est la femme. Mais c'est un vaste sujet, deux heures de cours n'y suffiront point. Même Aristote qui les a conçues s'y perd. Il comprend rapidement lengouement pour ce cours, un malin a dû leur vendre que le sujet officiel nétait point le sujet réel.
- messire le coq ?
- oui ?
- comment les séduit-on ? Avez- vous des conseils à nous donner ?
- il faut s'adapter à la dame en question. Elles sont toutes différentes, enfin elles se croient différentes, mais elles rêvent toutes au prince charmant. Il faut leur en donner pour leur argent, mais avec parcimonie.
- mais encore ? Comment les mène-t-on à la couche très vite ?
- en étant le coq qui entretient une garçonnière, leur répond-il, goguenard
- elle existe encore, même aujourd'hui, avec la dame de Dénéré ?
- bien sûr voyons. Voici donc la première leçon à retenir de ce cours, le fossé entre ce que vous pensez et ce que vous dites. Mais attention les amis, il faut y aller en finesse, la garçonnière a été déplacée dans un coin discret. Autre leçon. La discrétion. Les femmes ne peuvent être considérées comme des trophées de chasse
- N'avez pas de carnet ? Un petit souvenir, quelque chose ?
- non. Jamais. Certaines m'ont laissé un souvenir plus encombrant comme un enfant, mais il faut tout garder dans la tête. Et pour ne pas se tromper, donnez- leur le même surnom. A toutes. Si vous entretenez plusieurs liaisons, cela vous évitera des disconvenues.
Il regarde l'assemblée qui boit ses paroles et continue, enhardi par des élèves si attentifs.
- Considérez la femme comme une institution sur laquelle tout repose. Elle est à la fois la duchesse de votre maison, ou aspire à le devenir. Elle est une commissaire au commerce car elle négocie les denrées et leurs prix. Parfois, elles font des échanges aussi. Je me rappelle d'une jeune bergère à qui j'avais forgé un bâton pour ses gardiennages de moutons. Elle m'avait généreusement payé en nature. J'ai même eu les intérêts.
Des rires gras fusent dans la salle. Pendant ce temps, dans la tête du Killi...
- Cquil est bon ! Jen pleurerais si jétais humain ! Cest du grand Coq, cque chus fier de lui !
- Ca va, hein ! Il va réussir à revenir à de meilleures dispositions maintenant quil est installé auprès delle !
- Oui oui, on dit ça Mais chassez le naturel
- Bien, reprenons. La femme a tous les rôles, elle est procureur, et lorsquelle vous charge, elle vous fait un dossier de plusieurs années qui remet la situation exacte dans son contexte, jusquà la tâche quil y avait sur vos braies lors du méfait. Bien sûr, lorsquelle vous juge, vous êtes condamné sans défense, et vous navez quà purger votre peine et en gros, vous laccrocher derrière loreille. Cest une prévôt, elle a ses copines pour vous surveiller au point quelle a un compte-rendu heure par heure de vos activités. Lorsquelle vous charge en tant que procureur, courbez léchine et acquiescez, il ne reste que ça à faire. Parce quelle est aussi connétable, utilisant ses armes féminines qui nous laissent sans bouclier aucun. Les larmes, les cris, les papillonnements de cils et jen passe. CAC, nous en avons parlé déjà, elle est aussi capitaine, bien sûr, et saura guider une armée de femelles remontées comme des pendules à 13 coups à vos trousses. Vous voulez les séduire, les gars, daccord, mais restez toujours sur vos gardes. Vous ne pouvez jamais savoir ce quelles vous réservent. Même lorsque vous croyez que vous avez gagné. Vous navez remporté quune bataille et point la guerre. Sachez quelle la gagnera, quoiquil en soit. Et vous en serez quittes pour aller à la mine, sous la surveillance de la CAM. Quant au rôle de bailli Il est du même acabit que les autres, bien sûr.
Et sa propre bailli lui donne du fil à retordre ces derniers temps. Lui qui se croyait en pays conquis Il pleure après une petite lettre, une petite attention. Il continue à parler, ne point laisser savoir ses propres expériences, ils sont là pour apprendre de leurs propres leçons. Les élèves écoutent, se tapent dans les côtes en faisant des commentaires, parfois salaces.
- Nallez pas à la première cruche venue vous abreuver. Il faut prendre un peu le temps de jauger lanimal, pour être sûr déjà quelle ne vous les brisera pas à la première occasion, et surtout, le pire, vous passera la corde au cou.
- Ca, faudrait bannir le mariage ! Sert à rien ces conneries !
Et là, tous se lèvent en signe de soutien pour grogner leur accord.
- Avez-vous des questions ?
Les portes se sont ouvertes à mesure de son discours, au point que certaines personnes sont assises dans les escaliers pour écouter le coq.
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Chez moi
- Bien, si tout le monde est prêt, nous allons commencer. Parlons donc des institutions. Une qui nous intéresse particulièrement, le grand...
- les femmes !
- Cette institution est aussi passionnante, non, bien plus intéressant que le duché mais ce n'est point ici l'objet de ce cours.
- alors pourquoi on est là ? Remboursés !
- vous voulez un cours sur les femmes ? S'étonne Killi
- bah oui, pourquoi sommes-nous venus sinon ?
- Fort bien. Ma foi, je ne pensais point... Mais soit. Donc, parlons de l'institution qu'est la femme. Mais c'est un vaste sujet, deux heures de cours n'y suffiront point. Même Aristote qui les a conçues s'y perd. Il comprend rapidement lengouement pour ce cours, un malin a dû leur vendre que le sujet officiel nétait point le sujet réel.
- messire le coq ?
- oui ?
- comment les séduit-on ? Avez- vous des conseils à nous donner ?
- il faut s'adapter à la dame en question. Elles sont toutes différentes, enfin elles se croient différentes, mais elles rêvent toutes au prince charmant. Il faut leur en donner pour leur argent, mais avec parcimonie.
- mais encore ? Comment les mène-t-on à la couche très vite ?
- en étant le coq qui entretient une garçonnière, leur répond-il, goguenard
- elle existe encore, même aujourd'hui, avec la dame de Dénéré ?
- bien sûr voyons. Voici donc la première leçon à retenir de ce cours, le fossé entre ce que vous pensez et ce que vous dites. Mais attention les amis, il faut y aller en finesse, la garçonnière a été déplacée dans un coin discret. Autre leçon. La discrétion. Les femmes ne peuvent être considérées comme des trophées de chasse
- N'avez pas de carnet ? Un petit souvenir, quelque chose ?
- non. Jamais. Certaines m'ont laissé un souvenir plus encombrant comme un enfant, mais il faut tout garder dans la tête. Et pour ne pas se tromper, donnez- leur le même surnom. A toutes. Si vous entretenez plusieurs liaisons, cela vous évitera des disconvenues.
Il regarde l'assemblée qui boit ses paroles et continue, enhardi par des élèves si attentifs.
- Considérez la femme comme une institution sur laquelle tout repose. Elle est à la fois la duchesse de votre maison, ou aspire à le devenir. Elle est une commissaire au commerce car elle négocie les denrées et leurs prix. Parfois, elles font des échanges aussi. Je me rappelle d'une jeune bergère à qui j'avais forgé un bâton pour ses gardiennages de moutons. Elle m'avait généreusement payé en nature. J'ai même eu les intérêts.
Des rires gras fusent dans la salle. Pendant ce temps, dans la tête du Killi...
- Cquil est bon ! Jen pleurerais si jétais humain ! Cest du grand Coq, cque chus fier de lui !
- Ca va, hein ! Il va réussir à revenir à de meilleures dispositions maintenant quil est installé auprès delle !
- Oui oui, on dit ça Mais chassez le naturel
- Bien, reprenons. La femme a tous les rôles, elle est procureur, et lorsquelle vous charge, elle vous fait un dossier de plusieurs années qui remet la situation exacte dans son contexte, jusquà la tâche quil y avait sur vos braies lors du méfait. Bien sûr, lorsquelle vous juge, vous êtes condamné sans défense, et vous navez quà purger votre peine et en gros, vous laccrocher derrière loreille. Cest une prévôt, elle a ses copines pour vous surveiller au point quelle a un compte-rendu heure par heure de vos activités. Lorsquelle vous charge en tant que procureur, courbez léchine et acquiescez, il ne reste que ça à faire. Parce quelle est aussi connétable, utilisant ses armes féminines qui nous laissent sans bouclier aucun. Les larmes, les cris, les papillonnements de cils et jen passe. CAC, nous en avons parlé déjà, elle est aussi capitaine, bien sûr, et saura guider une armée de femelles remontées comme des pendules à 13 coups à vos trousses. Vous voulez les séduire, les gars, daccord, mais restez toujours sur vos gardes. Vous ne pouvez jamais savoir ce quelles vous réservent. Même lorsque vous croyez que vous avez gagné. Vous navez remporté quune bataille et point la guerre. Sachez quelle la gagnera, quoiquil en soit. Et vous en serez quittes pour aller à la mine, sous la surveillance de la CAM. Quant au rôle de bailli Il est du même acabit que les autres, bien sûr.
Et sa propre bailli lui donne du fil à retordre ces derniers temps. Lui qui se croyait en pays conquis Il pleure après une petite lettre, une petite attention. Il continue à parler, ne point laisser savoir ses propres expériences, ils sont là pour apprendre de leurs propres leçons. Les élèves écoutent, se tapent dans les côtes en faisant des commentaires, parfois salaces.
- Nallez pas à la première cruche venue vous abreuver. Il faut prendre un peu le temps de jauger lanimal, pour être sûr déjà quelle ne vous les brisera pas à la première occasion, et surtout, le pire, vous passera la corde au cou.
- Ca, faudrait bannir le mariage ! Sert à rien ces conneries !
Et là, tous se lèvent en signe de soutien pour grogner leur accord.
- Avez-vous des questions ?
Les portes se sont ouvertes à mesure de son discours, au point que certaines personnes sont assises dans les escaliers pour écouter le coq.
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Chez moi