Naeligdekerrandic
En taverne d'vant la Princesse Maryane, Toto Blo m'avait r'mis les clefs du fameux Moulin, me disant qu'il me revenait de droit.
J'lui avais dit que p'têtre des gens voudraient un jour contester son geste et la Princesse avait dit qu'elle s'rait témoin de ce choix. Ca 'avait soulagé un pô, mais pô tout à fait. 'fin, vous m'connaissez hein, j'ai toujours des doutes sur tout, moi..... mais c'est moi !
Pis c'soir, j'avais vu mon Titi Toto ety m'avait dit quy l'était d'accord avec Toto Blo et qule Moulin dla famille d'vait m'rev'nir. Là j'avais vraiment été soulagée du coup.
Alors, l'soir tombé, j'pris l'chemin, qu'javais pô r'fait d'puis si longtemps, mais qu'pourtant jconnaissais toujours par coeur. J'sortis dla ville et j'grimpais sur la colline pour arriver d'vant Notre Moulin, qui main'nan était mien.
J'levais la tête pour l'contempler. Ca f'sait longtemps qu'personne était v'nu là et ça s'voyait, car les plantes étaient en fouilli un pô partout.
Mais moi qui vivais dans les bois, ça m'plaisait bien comme qu'ça.
J'vais vers la porte, qui m'aprait plus si grande qu'avant, pis j'fouille ma besace et en sort la clef.
J'hésite un instant, pis j'la mets dans la vieille serrure, et jla tourne. La porte a du mal à s'ouvrir. L'bois a dû gonfler d'puis l'temps, que jme dis, pô grave, j'en r'f'rai une. Jsais bien travailler lbois. Pis surtout j'adore ça.....
Bon, allez, j'rentre 'fin, et j'm'avance.
Oula, va falloir que j'fais du ménage, moi. Y en a beaucoup b'soin.
Du coup pour c'soir, ben j'vais laisser l'vieux moulin encore une fois en sommeil, j'reviendrais arc'hoazh*, j'ouvrirais tout en grand, pis j'f'ra l'ménage.
Après, 'fin, l'Moulin familial pourra revivre ......
*arc'hoazh = demain
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J'lui avais dit que p'têtre des gens voudraient un jour contester son geste et la Princesse avait dit qu'elle s'rait témoin de ce choix. Ca 'avait soulagé un pô, mais pô tout à fait. 'fin, vous m'connaissez hein, j'ai toujours des doutes sur tout, moi..... mais c'est moi !
Pis c'soir, j'avais vu mon Titi Toto ety m'avait dit quy l'était d'accord avec Toto Blo et qule Moulin dla famille d'vait m'rev'nir. Là j'avais vraiment été soulagée du coup.
Alors, l'soir tombé, j'pris l'chemin, qu'javais pô r'fait d'puis si longtemps, mais qu'pourtant jconnaissais toujours par coeur. J'sortis dla ville et j'grimpais sur la colline pour arriver d'vant Notre Moulin, qui main'nan était mien.
J'levais la tête pour l'contempler. Ca f'sait longtemps qu'personne était v'nu là et ça s'voyait, car les plantes étaient en fouilli un pô partout.
Mais moi qui vivais dans les bois, ça m'plaisait bien comme qu'ça.
J'vais vers la porte, qui m'aprait plus si grande qu'avant, pis j'fouille ma besace et en sort la clef.
J'hésite un instant, pis j'la mets dans la vieille serrure, et jla tourne. La porte a du mal à s'ouvrir. L'bois a dû gonfler d'puis l'temps, que jme dis, pô grave, j'en r'f'rai une. Jsais bien travailler lbois. Pis surtout j'adore ça.....
Bon, allez, j'rentre 'fin, et j'm'avance.
Oula, va falloir que j'fais du ménage, moi. Y en a beaucoup b'soin.
Du coup pour c'soir, ben j'vais laisser l'vieux moulin encore une fois en sommeil, j'reviendrais arc'hoazh*, j'ouvrirais tout en grand, pis j'f'ra l'ménage.
Après, 'fin, l'Moulin familial pourra revivre ......
*arc'hoazh = demain
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