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[RP] Le repaire du coq

--Killli
Killijo_de_denere a écrit:
La porte s'est ouverte sur... Liz. Son coeur bondit d'allégresse, même si, en ces circonstances... Mais elle est là. Malgré leur séparation, elle est toujours là. Ils se voient bien plus que lorsqu'ils étaient encore officiellement ensemble. Ils se parlent comme avant, ils s'amusent comme avant, elle est là dans les mauvais moments comme toujours. Sa fille avait couru vers elle, mais... Ce n'était pas sa Grand-Mamou, même si elle était blonde comme elle, politicienne comme elle et rassurante comme elle. Killi la regardait intensément, voulant lui montrer sa gratitude en ce moment. Elle était présente, c'est tout ce qui comptait. Il avait ses femmes auprès de lui. Même s'il en manquerait toujours une désormais. Atthénaïs avait résumé ce qu'il ne voulait reconnaître. Il avait besoin d'elle. Encore plus en ce moment. Il s'approcha vers elle et lui sourit. Il lui prit la tête entre les mains et lui donna un doux baiser. Sur les lèvres. Ils étaient séparés ? Ah oui, c'est vrai. Tant pis, de toute manière, il serait bien temps d'expliquer à sa fille la situation compliquée dans laquelle ils étaient. Elle devait déjà accepter la mort de sa grand-mère. Il avait réagi par reflexe, comme il agissait ces derniers temps. Un être sans pensée réelle, étourdi de sentiments et de sensations qu'il voulait fuir. Il posa son front contre le sien et lui murmura

Merci d'être venue mon ange, tu ne peux pas savoir comme...

Les mots ne venaient plus. Il la prit dans ses bras tendrement pour un câlin quand sa fille parla à nouveau. Il la regarda et lui tendit le bras pour qu'elle vienne les rejoindre dans le câlin.

Ma chérie, j'ai reçu courrier de sa suivante. Je ne vois point pourquoi elle m'aurait menti. Ce ne sont pas des informations diffusées pour tenter de nous nuire. Malheureusement...

Il lui montra le vase précieux où restaient les cendres de sa défunte mère et le courrier qui était resté sur la table où il travaillait.

Elle a tout expliqué ici. Nous partons en Anjou dès demain.

Il regarda Liz


Je ne sais si tu peux te joindre à nous ?
--Killli
--Joffrey.. a écrit:
Elle voguait entre deux mondes depuis.... Elle ne le savait, mais Jo se sentait bien, légère, sereine.

Tout à coup, sans rien comprendre , elle se retrouva dans une chambre. Des voix lui parvenaient, et elle vit son fils, sa dame et sa petite fille.

Jo ressentit fortement leurs peine, leurs douleur. et elle se rappela....

Ainsi, elle entamait son dernier voyage.

Telle une bulle invisible, elle les entoura, tous les trois, de son aura. Elle souria, du moins en eut-elle la sensation.

Avec force , elle plongea dans ses souvenirs , les bons , les merveilleux . La naissance de ses enfants , leurs rires , leurs bêtises. Tout ce qui dispensait, Amour , Sérénité, Tendresse.

Dans un souffle, Jo remit en place une mèche de cheveux, à Athé, déposa un baiser-papillon sur le front de son fils.

Elle lui murmura:" Soit fort mon Killi car malheureusement je ne pars pas seule","Saches aussi que de là haut , je veillerai toujours sur vous. Soit heureux et je le serai aussi"

Elle ne saurait certainement jamais si ils l'avaient entendu, mais espéra de tout son coeur que sa présence icilieu, avait fait l'effet d'un baume sur leurs douleurs.

Une douce brume l'entoura et Jo continua son voyage.
--Killli
Liz52 a écrit:
Combien de temps est t-elle restée dans l'ouverture de la porte à observer le père et la fille ? Elle ne saurait le dire. C’était comme si le temps avait cessé de s’écouler. La Tornade qui vient à elle puis s’arrête la ramène à la réalité.
Tant de désarrois dans le regard de la jeune femme.... le même que celui de son père. Elle est perdue .. ses repérée s'effondrent les uns après les autres et elle n'est pas au bout de ses peines. Lorsqu'elle apprendra que son père et elle ne sont plus ensemble .... comment réagira t-elle ?

L'heure n'est pas a ce questionnement et Liz s'approche donc vers Killi qui semble content de la voir ... on penserait presque qu'il est soulagé. Il lui donne un baiser sur les lèvres mais la blonde bretonne ne le repousse pas au vue des circonstances. Ce geste est plus symbolique du besoin qu'il a d'elle de sa présence qu'une marque autre se dit elle.
Lorsqu'il lui demande si elle se joindra à eux, Liz hésite un instant car elle à alors une sensation étrange ....

Une onde de chaleur l'envahi l'espace d'un instant avec un sentiment de paix .... elle regarde autour d'elle comme pour chercher la source de ce bien être soudain sans succès... un courant d'air fait alors voler le voilage de la fenêtre entre ouverte ....
Son regard se porte alors sur le Coq et sa fille qui semblent comme elle un peu ébahis
...
Joffrey ..?

Elle prend la main de Killi la la presse dans la sienne avant de faire de même avec Atthenais...


- Si vous avez besoin de moi je serai là ... toujours... quoiqu'il arrive ma porte vous sera toujours ouverte et si ma présence est souhaitée alors oui ....
--Killli
Atthenais a écrit:
Les paroles de son père glacèrent la jeune fille. Son regard tomba sur le vase funéraire et sur la missive sur la table. Elle s'approcha de la lettre et la lut. Ce fut comme un coup de poignard dans son cœur. Un vide énorme s'insinua en elle comme à la mort de Rod et Tobias. Non ce vide était encore plus intense. Sous le choc la blondine ne bougeait plus telle une poupée de faïence au teint blanc. Elle laissa tomber le courrier sur le sol. Elle ne se sentait pas bien du tout prête à s'effondrer. Quand tout à coup, une brise légère, apaisante envahit la pièce. Un souffle replaça la mèche tombée sur son front. Elle avait l'impression de sentir le parfum de sa grand-mère.

Elle toucha son front là où sa mèche était.

Grand-mamou ?

Ce sentiment de bien-être ne dura malheureusement pas. Le vide revint.

Attends grand-mamou !

Elle se précipita à la fenêtre

Je t'aime grand-mamou et je t'aimerai toujours. Tu vivras toujours dans mon coeur.

La poulette dorée espéra de tout coeur que sa grand-mère avait entendu son message.

Elle se retourna ensuite et se dirigea vers son père et Liz.

Celle-ci leur prit la main et Atthé serra bien fort cette main tendue. Les larmes ruisselaient à présent sur son visage, libérant la tristesse qui l'étouffait. Elle attrapa l'autre main de son père.

Papa ! Il faut continuer à vivre pour grand-mère ! Il faut tout faire pour qu'elle soit fière de nous et je suis certaine qu'elle est au pays des anges et qu'elle veillera sur nous. Et quand le jour viendra de la rejoindre elle sera là à nous attendre.

Puis se tourna vers Liz, elle lui sourit à travers ses larmes.

Tu fais partie de la famille Liz, ensemble nous surmonterons ce malheur qui nous touche. Grand-mère ne voudrait pas qu'on se laisse aller, alors on va se secouer et ne pas nous lamenter sur notre sort. Je suis certaine qu'elle est heureuse là où elle est.

Elle savait quoi faire à présent. Elle était toujours très triste et sa grand-mère lui manquerait toujours. Mais elle lui parlerait chaque soir en regardant les étoiles. Ainsi elle serait toujours vivante pour elle.
--Killli
Killijo_de_denere a écrit:
Killi ressentit aussi cette sensation de bien-être lorsque l'esprit de sa mère se montra. Le réconfort que cela lui apporta s'apparentait à celui qu'il avait lorsqu'il la prenait dans ses bras quelques mois plus tôt. Il était devenu un homme, elle ne le prenait plus contre lui comme avant, mais leurs étreintes étaient toujours nimbées de tendresse et de compréhension même si les choix de chacun n'étaient pas toujours ceux qu'ils auraient voulu. Il lui murmure

Tu pars trop tôt Mamou, mais je suppose qu'Aristote a voulu ta sagesse auprès de lui. Sois heureuse avec Papou. Je t'aime ma mère.

Il serra la main de Liz et lui sourit.


Oui nous avons besoin de toi, même si je ne sais pas toujours te le dire.

Il sourit à sa fille, une main tenant chacune de ses femmes.

Tu as raison ma chérie, elle ne voudrait pas que nous passions notre temps à la pleurer. Nous lui rendront hommage d'une autre manière, en buvant un verre à sa mémoire déjà.

Il embrassa tendrement la main de chacune et les entraîna vers la taverne.
--Killli
Kiliane_mc_korty a écrit:
Et si d'un coq ,on faisait un chapon

Cela faisait plusieurs jours qu'elle le surveillait. Aussi dès qu'il quitta sa demeure, Kiliane le suivit. Restant invisible, elle campa près de l'auberge "Feu de camp", attendant son heure.

-Hummm, il semble perturbé, cela me facilitera la tâchepensa-t-elle.

Dans la soirée , elle émit un sifflement proche de celui d'un oiseau des environs , et très vite sa remplaçante fut là.

- Je vais me reposer un peu , préviens moi si ça bouge,murmura t elle en reprenant son arc et replaçant son carquois.

Elle n'attendit pas de réponse et silencieusement rejoignit leur abri. Nours, un grand danois bleu la suivit.


Kiliane ne put dormir que 2h, Elle revint donc se poster non loin de la taverne.

Son estomac gargouilla et elle sursauta.

- Arf , je vais me faire repérer pensa t elle.

Sans vraiment réfléchir , elle se dirigea vers l'établissement, Nours sur ses talons.

Poussant la porte avec force , elle entra et jeta un regard circulaire.

Ayant repéré un table libre juste derrière lui, elle s'y assit sans un regard vers eux.

Kiliane s'adressa au tavernier puis au danois.

- Pour moi , ce sera le plat du jour. .....Ah Nours , au pied ... et vous lui servirez la même chose. dit elle ,en faisant un signe vers son chien.
--Killli
Aislin_mckorky a écrit:
Le Plan était simple, comme d'habitude, Kiliane agit, Aisline surveille les affaires.
Depuis peu, elles avaient un nouveau but dans leur vie, les jumelles.
Complices et brouilleuses de cartes, souples comme des lianes, elles allaient de l'avant, sans plus se retourner sur le passé.
Mais ce soir, Aisline avait une furieuse envie de dégourdir ses jambes.
Il n'était pas certains qu'elle tienne bien sagement jusqu'au retour de sa sœur tant la curiosité la taraudait .
--Killli
Killijo_de_denere a écrit:
Killi parlait avec sa fille de Joffrey. Ils s'amusaient à expliquer à Liz des souvenirs qu'ils avaient en commun. Killi n'avait pas eu beaucoup l'occasion de parler de sa mère à sa femme, surtout dans les circonstances de leur première cérémonie de mariage ratée. Mais sa mère était femme de pardon. Si elle était fâchée de la manière dont il lui avait annoncé leur mariage, le fait de lui rendre les Rosiers pour épouser sa belle, elle savait qu'il était vraiment décidé pour franchir un tel cap. Elle lui avait donné sa bénédiction de mère et de suzeraine. Ils devaient contacter la hérauderie pour qu'il redevienne officiellement seigneur des Rosiers et sa dame aussi, par la même occasion. Mais le temps leur avait manqué. Il ne s'était point occupé du chien qui était rentré dans la taverne, encore moins de la rousse qui l'avait amené. Lorsque l'homme avait apporté les assiettes, une pour le bestiau, une pour la maîtresse, Killi l'avait interpellé pour qu'il leur apporte une nouvelle bouteille de vin. L'alcool lui permettait d'exorciser la douleur.

Lorsque les verres furent à nouveau remplis, il prit les mains de ses femmes et leur dit d'une voix plus basse.

- mes chéries, j'ai eu le temps de réfléchir en attendant mon Atthé. Je vais organiser une chasse aux brigands. Je vais demander à Mely-ania où cela s'est produit et je tuerais tous les brigands que je trouverais.

Il regarda sa fille et Liz dans les yeux.


- vous êtes les bienvenues bien sûr. Je vais envoyer quelques pigeons pour contacter des amies qui nous aideront certainement.

Il se redressa quelque peu et vida son verre.

- Ce sera ma priorité ces prochaines semaines.
--Killli
Kiliane_mc_korty a écrit:
Kiliane mangeait avec appétit, le regard posé sur son dos, attentive à ce qu'il disait.

Elle ne comprit pas tout mais jugea que le moment était venu.

Par la fenêtre, elle fit des signes à sa soeur. Se servant de leur code, elle lui "dit" d'entrer dans la taverne. De s'asseoir à la table libre , face à lui et de se sustenter.

Son assiette vidée, Nours s'étira avant de se recoucher.

Bon chien lui dit elle il est tant de s'abreuver , maintenant.

Tavernier , un godet de chouchenn ou de whisky irlandais .... et pour Nours , de l'eau
continua t elle , jetant sur la table quelques écus.
--Killli
Atthenais a écrit:
Parler de sa grand-mère avec son père faisait un bien fou à la jeune fille. Elle avait l'impression que sa grand-mamou était près d'eux. Elle raconta quelques anecdotes à Lys. Elle narra que petite elle entrait dans la chambre de sa grand-mère pour essayer ses robes et mettre son parfum. La duchesse était toujours très belle même en braies. Elle était un modèle pour Atthé et celle-ci avait toujours choisi le même chemin.

La Tornade but plusieurs verres de vin. Cela lui réchauffa le coeur.

Elle regarda son père avec une grande attention en l'entendant parler de venger la mort de Joffrey. Elle lui répondit du même ton que son père, en murmurant.

Tu peux être certain que j'en serai, rien ne m'arrêtera. Ils vont le payer très cher !

La jeune fille avait hâte de partir. Elle regarda son père.

Tu devrais peut-être avant te procurer de nouveaux vêtements et prendre un bon bain. As tu pris tes armes ? Il va falloir bien nous organiser et prendre de quoi tenir un bon moment.

Atthenais repoussa la mèche rebelle de son front puis sourit.

Je pense que j'ai besoin d'une bonne toilette moi aussi.

La blondine était toujours triste bien sûr mais ils avaient un objectif à présent et ça allait les occuper un bon moment et quel objectif ! Ils allaient massacrer ceux qui avaient osé leur prendre leur mère et grand-mère adorée.
--Killli
Aislin_mckorky a écrit:
La haie dans laquelle Aislin avait pris place depuis le début de la soirée ne maquait pas d'animation.
Il y circulait une foule incroyable d'insectes, des petits rongeurs, quelques escargots étaient collés sur des pierres, y laissant leurs traînées brillantes.

Toute absorbée dans sa contemplation récréative, Aislin n'aperçu les signes de sa soeur que brièvement.
Elle en déduit qu'il lui fallait maintenant agir.

Aiïeeeeee

dit-elle en étirant ses membres endoloris par la position.
Puis, lentement, elle se redressa pour ne pas attirer l'attention, tout en continuant à grimacer au réveil une à une de ses courbatures.

Elle décida que son pipeau serait son meilleur atout une fois dans la taverne.
En jouer pour gagner quelques piécettes puis s’attabler et manger, voilà ce qu'elle allait faire n'ayant pas tout compris du message de sa soeur.

Elle pris un pas assuré emboucha son pipeau, et entra tout en jouant une jigue irlandaise pleine de vie.
--Killli
Kiliane_mc_korty a écrit:
Au son du pipeau, Kiliane se redressa et se positionna le dos raide , les bras légèrement tendus vers l'arrière, poings fermés et se lança dans une jigue. Elle démarra du fond de la salle et ses pas la rapprochèrent du Coq.

Visage impassible, son regard planté dans celui de sa soeur, Kiliane continuait sa danse.

Petit sourire carnassier . Et alors que son double continuait à jouer du pipeau, elle se tourna vers la table du poulailler.

D'un geste brusque, elle lança devant lui un écusson. Ce dernier représentait un blason bien connu du Coq. C'était le sien.

- Hèè , le Chapon futur, n'auriez vous pas perdu ceci , il y a 16 ans.
Perdu ou oublié dans une de vos fuites réputées dès que consommation est faite
--Killli
Liz52 a écrit:
Ils sont là à évoquer des souvenirs que Liz ne peut que partiellement partager n'ayant rencontré Joffrey que lors de son mariage "raté "..
Les lumières dans les yeux de Killi et d'Atthenais trahissent l’émotion qui les tenaille.
Connaissant très bien le Dénéré, elle se doutait qu'il envisagerait un projet de vengeance.


Elle regarde le "manège" des deux jeunes filles rousses dans la taverne mais n'y prete pas attention plus que cela, préoccupée par la suite.
Les accompagner ?
Elle aimerait les soutenir mais cela lui sera impossible, elle ne peut quitter la Bretagne avant 2 mois au mieux.

- Killi ... j'aurai aimé être là mais tu sais que je ne le pourrai pas ... interdiction de quitte le sol breton pour moi avant au moins 2 mois.. Mais .... même si je comprends tout à fait ce qui vous anime tous les deux ...

elle craint pour leur vie mais comment leur faire entendre sans qu'ils s'offusquent ...

- vous partez sans savoir rien ... c'est dangereux ... vous pouvez pas partir comme ca juste parce que la colère est grande ... faut vous préparez ... je sais pas moi !

Elle voit bien que ses paroles sont veines et que de toute façon ils partiront quand même... elle boit une gorgée d'alcool qui lui brule la gorge.
Les paroles de la rousse viennent alors frapper à ses oreilles et elle regarde killi interdite .
--Killli
Atthenais a écrit:
Tu devrais peut-être avant te procurer de nouveaux vêtements et prendre un bon bain. As tu pris tes armes ? Il va falloir bien nous organiser et prendre de quoi tenir un bon moment.


Killijo sourit à sa fille lorsqu'elle parle de nouveaux vêtements. Elle a raison, il commence à avoir plus de tâches que d'endroits propres sur sa tunique, et le reste de son état général laisse tout autant à désirer. Le deuil lui va mal, tout comme le chagrin.

Je n'ai rien pris ma chérie, je suis parti comme j'étais pour l'Armagnac. Nous allons devoir organiser un peu cette expédition, tu sais.

Il lui fait un clin d'oeil, connaissant l'énergie de sa fille. Il sait qu'elle serait prête à partir le soir-même. Sa femme aussi s'inquiéte de toute cette affaire. Elle ne dit rien, mais il voit bien qu'elle n'est pas aussi emballée que sa fille à l'idée de les savoir sur les routes à poutrer du brigand.

Liz52 a écrit:
- Killi ... j'aurai aimé être là mais tu sais que je ne le pourrai pas ... interdiction de quitter le sol breton pour moi avant au moins 2 mois.. Mais .... même si je comprends tout à fait ce qui vous anime tous les deux ...


Il prend la main de sa chérie et lui sourit tendrement.

Ne t'inquiète pas ma douce, nous ne partirons point trop légers. Et je compte bien emmener ma bande avec nous. Il ne nous arrivera rien. Ce sont des guerriers expérimentés qui nous aideront et nous protègeront des dangers, je n'emmènerais point ma fille dans une expédition risquée sans un minimum de précautions.

Il tourne la tête lorsque la porte s'ouvre sur une autre arrivante. Il croit voir double. Deux rousses flamboyantes ? Comment est-ce possible ? Elles sont identiques. La nouvelle se met subitement à jouer du pipeau, il regarde la danse de la jeune fille qui se comporte comme si elles étaient seules au monde. Elles semblent connectées, comme si elles n'avaient point besoin de parler. Le coq les regarde comme s'il allait lui tomber quelque chose sur la tête.

Kiliane_mc_korty a écrit:
- Hèè , le Chapon futur, n'auriez vous pas perdu ceci , il y a 16 ans. Perdu ou oublié dans une de vos fuites réputées dès que consommation est faite


Une rousse ? Killi en a culbuté des rousses. Mais aussi des brunes, des blondes, des jeunes, des vieilles, des grandes, des peti... Bref !
D'où viennent-elles les gamines ? Depuis 16 ans ? Euh... Non, pas possible, il ne se rappelle point. L'époque où il se baladait les braies en bas des pieds n'est pas si loin. Sa pauvre mère, si elle voyait ça, une fois de plus... Enfin, il ne peut pas être responsable non plus de tous les enfants dont les mères ont été perdues. Il était généreux, mais il y a des limites aux capacités d'un coq. Il toise la gamine et regarde l'objet sans le prendre en main. Liz le regarde, surprise de ce qui vient d'être annoncé. Il l'est tout autant.


D'où tenez-vous cet objet jeune fille ? Je vous rappelle que nous n'avons point élevé les cochons ensemble alors doucement.

Il prend la main de Liz pour la rassurer. Ils sont séparés à sa demande, mais il continue à lui rendre régulièrement compte de sa vie. Antérieure et actuelle. Même si aujourd'hui, il ne sait rien lui expliquer. Pas plus qu'à sa fille qui n'a pas besoin d'entendre encore d'autres mauvaises nouvelles pour cette journée. il prend aussi la main de sa fille pour la rassurer aussi, bien que chacune d'entre elles savent déjà que leur coq a semé à tout va et qu'il est bien probable que ces deux rouquines soient le fruit de ses amours avec une rousse. Elles connaissent toutes deux sa grand passion pour les rousses. Il veut protéger ses poulettes de l'attaque des nouvelles arrivées, mais il ne sait qu'ajouter. Murphy ou sa loi de l'emmer*** maximum est en marche. Il aime pas trop beaucoup ce qui va suivre. Il redoute encore plus la colère des poulettes, les blondes comme les rousses.
--Killli
Atthenais a écrit:
Liz à première vue devait toujours être dans la politique. Ce qui expliquait la raison pour laquelle elle ne les accompagnerait pas.

A la remarque de son père qu'il allait falloir bien se préparer et attendre du monde, Atthé soupira. C'était maintenant qu'elle avait envie d'en découdre, maintenant qu'elle avait envie de partir par monts et par vaux, maintenant qu'elle avait envie d'action. Au moins en étant occupée elle pouvait éviter de penser à la grande perte qu'ils subissaient.

La blondine avait bien vu la rouquine assise avec un chien à ses pieds. Elle avait longuement admiré le beau canin. Du coup c'était le bel animal qu'elle avait le plus regardé.

Quand l'inconnu rousse se leva et jeta un écusson sur la table, la poulette dorée crut voir double. Elle avait sans doute trop bu car la belle rousse s'était dédoublée.

Elle reposa son énième verre vide et se frotta les yeux. Mais en vain il y avait toujours deux rousses devant elle.


Son regard fixa ensuite le blason. Et oui on ne savait jamais, peut-être était il en double aussi. Mais non, il était tout seul donc... deux jumelles se tenaient devant elles.

Elle détailla à nouveau l'objet sur la table. C'était bien l'emblème de son père.

Elle ne put dire un mot, éberluée. Le coq lui prit la main à nouveau, pas bon signe ça. Elle avait l'impression de revivre encore et encore ce qui lui était arrivé à elle. Voir débarquer un jour un homme se disant son père, un homme qui avait aimé sa mère qui servait dans son château, un homme qui l'avait enlevé du monde campagnard où elle se sentait bien. Elle n'avait que cinq ans. A présent elle en était heureuse car elle avait pu connaitre sa magnifique grand-mère.

Elle fixa les deux soeurs, cherchant des ressemblances avec eux. Difficile avec leur chevelure rousse de trouver des traits familiaux. Après tout c'était peut-être des usurpatrices.

Elle regarda Liz et haussa les épaules en soupirant, ne sachant quoi en penser là.

De plus là c'était trop de nouvelles à digérer. Et si ces filles faisaient partie des brigands qui avaient tué sa grand-mère. Elle mit sa main sur le pommeau de son épée prête à tout.

Son père demanda aux rouquines comment elles avaient eu l'écusson.

Atthé se pencha vers lui et lui murmura :

Méfie toi papa ! Peut-être l'ont elle trouvé sur le corps de grand-mamou... Elles font peut-être parties de la bande de brigands qui veut détruire notre famille.

Dans les circonstances actuelles mieux valait se méfier.
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