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[Rp] Porte de Joinville : Nouveau, Voyageur ? Présentez-vous

Halgarde
- Vous allez bien ? Je veux dire... Je suis le nouveau médicastre de la ville donc je me demande c’est tout..

Le vieux Hal trembla tant à ses paroles qu'il glissa lentement au bas de la planche à laquelle il se cramponnait. Ses yeux brillaient, imaginant la jolie voyageuse le tripoter avec soin...
Cette pensée le vrilla d'un vertige brûlant et il faillit perdre connaissance sous l'afflux de sang rapide à... divers endroits.Endroits qui avaient oublié que le sang pouvait passer par là.

Cela faisait si longtemps qu'une femme ne l'avait pas touché...
Lorsqu'il était jeune, la compagnie féminine ne manquait pas. Il était alors un vaillant soldat, un colosse aux cheveux flottants, et il lui suffisait d'un petit mouvement de sourcil, accompagné par une petite danse des pectoraux innocente -mais ostensible- pour trouver de quoi s'occuper lors des longues nuits dans les camps de bataille.
C'était quand la dernière fois ? Manon ?... Ah non, Manon, c'est le nom qu'il avait donné à son balai... Peut-être Rosalyne ?... Ah non, bien qu'elle lui léchait divinement la joue, Rosalyne était une vache. Et Séverine ?... Ah non, ça c'était le barbier, bien que sa poitrine opulente n'avait rien à envie à la plus plantureuse des damoiselles.

Haletant, le vieux Hal s'empressa de saute sur la petite table où traînait le registre des indésirables, et implora :

- Oooh, aefin eun maedicaestré ! Siou chaeviez d'puye le taemps qué n'ae pwint de maedecwim ichi !
Yé maol partwou ! Les chawchettes, les chourchils, les taetons, oh oui, chourtaot les taetons !


Le garde se trémoussa sur la table, au bord de l'explosion, le coeur débordant d'espoir et de vie.
Kallana
Elle se retint de rire avec un telle difficultés qu'elle du se mordre l’intérieur de la joue pour rester calme. elle avais vu juste, le vielle homme c’était trouvé des maux partout jusqu’à ses chaussettes c'est pour dire...

Ah... Je suis désolée mais , je ne peux malheureusement rien faire pour vos chaussettes, voyez plutôt un tisserand pour cela.


Elle sourit en le voyant s'allonger et se trémousser sur sa table.

Je suis désolée mais.. je ne pense pas pouvoir faire grand chose ici. D'abords parce qu’il fait trop sombre et ensuite parce que le lieu n'est pas adapté... Mais quand le dispensaire sera ouvert, je vous invite à vous y rendre...

Elle lui sourit doucement.


Je venais surtout me présenter, qu'il n'y ai pas de méprise..
Halgarde
A ces mots, le vieux Hal se figea soudainement, le corps tortillé dans tous les sens, un sourire béat sur le visage, et resta interdit pendant un long moment.

Puis il sauta de la table, et garda la tête haute, dans une posture altière, rattachant les liens de ses braies comme si de rien n'était.

- Hon, win win, bin sûr, ch'est vrae qué le liou n'aest pwint aedaepté... concéda-t-il d'un ton ferme, avec des sanglots dans la voix.

Une fois le plastron remis en place, Hal frappa le talon sur le sol, se mettant au garde à vous, et clama :

- La Biaenvendue à Choinville, jaolie et creuelle Kallana !
J'vous souhaetons eun baon saejour paermi nos ! Maerchi d'aetre ichi !




... Plus tard, lorsque la jao... euh la jolie brune s'en fut allée, Hal inscrivit le nom de Kallana dans le registre des visiteurs, et susurra avec une lueur énigmatique dans les yeux...

- Leu daespensaere, hin...
Polianna
Poli chassait une autre larme.

Elle était assise, enveloppée dans sa couverture de laine, Nuage sur les genoux pour lui tenir compagnie, à l'intérieur de la palissade, dans l'obscurité d'une alcôve, où elle ne pouvait être vue, mais où elle pouvait surveiller les portes de la ville.

Le campement des impériaux s'étendait par-delà. Mais ce n'était pas eux qu'elle voulait guetter. Elle ne savait pas ce qu'ils voulaient, ce qu'ils faisaient là, et elle s'en fichait.
La châtaine surveillait la route. Elle attendait, sans ciller, sans quitter un instant l'entrée de la ville. Le coeur étreint de peur et d'inquiétude.


- Idiot, idiot, idiot, idiot, idiot, idiot, idiot, idiot...

Elle resserra son jeune bouvier bernois contre elle, ainsi que sa couverture de laine, laissant une autre larme tomber de ses cils, clignant à peine des yeux pour éclaircir sa vue qui s'embrouillait.
Elle ne quittait pas la route des yeux, une route plongée dans les ténèbres de la nuit.
C'était tout ce qu'elle pouvait faire.
Ne pas quitter la route des yeux et... et espérer.
Espérer qu'il réussisse à passer, à rejoindre Joinville, à échapper à la vigilance des teutons.

La châtaine chassa une autre larme.


-... Idiote...

Ne pas quitter la route des yeux.
Et espérer.

Espérer le voir arriver.

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Clavyguy
Il était arrivé en ville cette nuit et comme il n'était jamais venu à Joinville, il se présenta à la tour de garde.

Il frappa à la porte entrouverte mais personne ne répondit.

Il passa alors la tête par l’entrebâillement de la porte mais il était un peu inquiet. Sa bien aimée l'avait prévenu que le garde en pinçait un peu pour elle, alors il se disait qu'en se présentant ici, il risquait de ne pas être reçut de la meilleure des façons.


Bonjour. Il y a quelqu'un?

Je suis Clavyguy, un nouveau venu à Joinville.
Alexandre.olund
C'est lors d'une sortie afin de s'aérer et, gardons cela pour nous, repérer les faiblesses du Nonnastère afin de le prendre d'assaut pour aller passer discrètement du temps avec l'escargot qui s'y trouvait, que le Vicomte s'était rendu aux portes de la ville, consulter comme chaque jour le Registre des arrivées et des sorties.

La routine ! Voila ce qu'il fallait conserver pour garder son esprit, une routine. La Brune loin de lui peu à peu il craignait de voir réapparaitre les fantômes de son passé. C'est tout en cherchant à trouver une solution pour palier à cette absence, qu'il arriva, le pas lent, les bras croisés dans le dos, à la tour de garde et, au registre. Il aimait venir à cette heure, pile pendant la relève, personne pour lui poser des questions sur quoi et comment faire, personne pour lui faire perdre du temps en discussions stériles. Et pourtant... Cette fois la porte était entrebâillée et par l'ouverture un homme semblait observer.


Si c'est les latrines que vous cherchez, c'est trois étages plus bas.

Ou comment s'annoncer, avec classe.
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France : Ailleurs :
Clavyguy
Il regarde l'homme en se disant qu'il ne devait pas être le vieux garde dont on lui avait parlé.

Si c'est les latrines que vous cherchez, c'est trois étages plus bas.

Il se demande si l'homme l'avait écouté où s'il se moquait de lui. Toujours est il qu'il ne souhaitait pas palabrer pendant des heures. L'homme voulait rester tranquille et bien soit.

Merci du renseignement Messire et merci pour votre bon accueil...

Il ressortit de la tour de garde et regagna le centre de la ville en se disant que ça commençait bien...
Alexandre.olund
Et le Sombre de Hausser les épaules, continuant son chemin pour venir chercher l'état des frontières. Ecouter ? Qu'aurait-il pu écouter ? Il était arrivé après la palabre du ser. Non, il n'avait absolument rien entendu. Par contre se moquait-il ? Peut-être un peu. Mais cela avait-il encore de l'importance ? Non car en aucun cas il n'irait courir après quelqu'un. Courir, c'est épuisant.
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France : Ailleurs :
Harhilde
Joinville. La rousse était arrivée en début d'après-midi, porte Nord. Depuis combien de temps marchait-elle dans la campagne environnante ? « Des lustres ! Une é-ter-ni-té ! » répondrait-elle si on lui posait la question. Mais pourquoi marcher autant si c'était pour se plaindre ?

Ça sentait le roussi en Champagne. Au sens propre comme au figuré. La guerre, cette foutue guerre qu'elle détestait tant et puis, la maison familiale avait brûlée dernièrement, les champs alentours avec. Elle n'était pas sur les lieux quand un groupe de brigands avaient décidés de semer la terreur parmi les paysans de Reims, terreur qui existait déjà auparavant avec les armées traversant la campagne. La vie n'était plus paisible, la sécurité n'existait vraiment plus, à présent.

Harhilde était partie livrer un sac de blé à un meunier à quelques lieues de là. Mais au retour, le désastre s'étendait devant elle à perte de vue. Les flammes continuaient de lécher les murs noircis des bâtiments détruits à son arrivée. Elle était restée hébété devant ce qui était sa vie qui partait en fumée, et puis elle eu l'espoir de voir apparaître la silhouette de son père mais, il n'y avait nulle trace de lui aux alentours. Les paysans voisins, dont certains avaient perdus des leurs, l'avaient alors informée qu'il était parti en direction du sud, inquiet pour elle, espérant la croiser sur le chemin dallé en pierre, pour ensuite partir tous les deux en direction de la Bourgogne. Par malchance, ils ne s'étaient pas croisés, il ne restait plus qu'à faire demi-tour pour tenter de le retrouver, de le rattraper au plus vite.

Et c'est ce qu'elle avait fait. Mais aucun signe de vie de sa part, malgré les nombreuses questions posées aux gens dont elle croisait la route. Aucune retrouvaille n'avait eu lieu et Harhilde se retrouvait au pied des remparts de Joinville, épuisée par tout ce chemin parcouru, la gorge nouée. Les brigands, les conflits armés… Mais pourquoi donc ? Les hommes étaient fous. Les femmes aussi, certaines étant affublées d'armures pesant deux fois leur propre poids.

La vente du blé lui avait permise de gagner des écus, qui s'étaient vite envolés comme elle avait dû acheter des vivres à prix cher car la nourriture était rare en cette période. La rouquine devait s'arrêter quelques part pour travailler et gagner quelques écus pour s'en sortir. Ce quelque part serait Joinville, puisqu'elle se trouvait juste devant.


- Hé, il y a du monde ici ?

Sans plus attendre, elle s'avança vers la grande porte.
Killijo_de_denere
Il a redoublé de précautions pour sa douce. Il a appris la raison pour laquelle elle était allée se reposer chez les moines, déçu de ce secret, inquiet, il a veillé à ce qu'elle soit bien installée dans la charrette et ne l'a plus quittée jusqu'à ce qu'elle s'endorme. Il a veillé sur son sommeil, la tenant contre lui, Il a fini par s'endormir à son tour. Jehan doit être déjà sur place. Il a été rejoint par l'allié. Il lui demandera d'aller chercher la Titine pour que sa douce puisse manger des bons petits plats. Puis l'intendant aussi, puisqu'elle semble tenir à ce qu'il vienne aussi. Si elle lui prépare des mets appétissants, elle pourra d'autant plus manger. Un medicastre. Non, un médecin, il doit en trouver un compétent, Un scientifique qui va vraiment la guérir de tout cela, faire partir le tout, quitte à ce que cela dure plusieurs semaines. Il n'aurait pensé que son état était si grave. Elle semblait s'être requinquée aux Rosiers. Il se dit qu'il va faire plus attention à la ménager. Plus de repos, moins de mine, moins de siestes crapuleuses, Moins intensives, déjà. Il la ramène tendrement contre lui.

- nous voici arrivés mon trésor.

Il l'embrasse doucement sur la tempe, se tenant dans son dos.


- tu vas pouvoir te reposer dès que nous aurons trouvé une maison pour Avant et toi.

Ils passent les portes, il regarde la ville où ses filles sont installées. Une vie en famille va pouvoir commencer.
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Chez moi
Ava_francesca
A trop vouloir affirmer son indépendance, Ava s'était égarée. La jeune fille avait aussitot envoyé un message à sa mère pour les rassurer. Elle les rejoindrait à Joinville, elle n'était pas si loin. Elle avait parcouru bien plus de toute toute seule que ce seul bout de chemin, ce n'était pas un problème.

Le lendemain en milieu de matinée, elle avait enfin passé les portes de Joinville. Killijo en avait parlé, vaguement, et Ava avait surtout retenu que ses filles, probablement d'un âge approchant du sien, vivaient ici. Y emménageraient-ils ? Elle n'en savait rien. Ils s'y installeraient pour quelques temps et ils décideraient ensuite.

Elle s'arrêta à l'entrée de la ville et observa. Il lui fallait retrouver Killijo et Sashah. Mais où pouvaient-ils bien être ....

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En Refonte ....
Sashah
Le bercement de la charrette avaient eu raison des dernières forces de la journée, elle avait fini par s'endormir. Ou bien étaient-ce les bras protecteurs de Killijo ? Elle n'aurait su le dire, mais le voyage touchait à sa fin et elle en fut heureuse. Jamais elle n'aurait pensé qu'il lui pèserait tant. Mais elle fut ravie d'être sur la route de Joinville.

La veille elle avait gaffé en relevant à demi qu'elle avait eu un étourdissement et que son état de fatigue l'avait contraint à lui faire prendre du repos. D'abord inquiet puis un peu coléreux d'avoir été tenu à l'écart Killijo se montrait à présent attentif, trop peut être ? Oui surement comme tout homme qui mesure qu'il y a un danger sous-jacent pour un des siens.
Elle n'allait pas s'en plaindre et avait fini par s'endormir sereine.


- nous voici arrivés mon trésor.

La voix douce de son aimé lui parvint à l'oreille, telle une caresse et elle ouvrit les yeux. Instinctivement elle se lova contre lui, nicha sa tête dans son cou, sentit sa chaleur et se réveilla ainsi doucement. Sa couverture écarlate l'avait protéger du froid de la nuit.

Un baiser sur sa tempe plus tard, elle s'étira et l'embrassa avec tendresse.


- Je crois que j'ai dormi ! murmura-t-elle en lui souriant encore toute ensommeillée.
- Où est Ava ? J'ai faim, nous devrions trouver une auberge pour manger avant non ?
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Killijo_de_denere
Il lui sourit. Manger et sa fille... Ses priorités. Enfin, il n'allait point se plaindre, il avait reçu un baiser aussi. Maintenant, il allait faire son rôle d'homme. Lui chasser une taverne où manger et chasser la gamine pour savoir où elle se trouvait et pourquoi elle n'était pas dans la charrette avec eux ou derrière avec le reste de leurs membres ? Priorité, nourrir sa belle, elle avait bien besoin de manger, le médecin l'avait dit. Ensuite, Titine se chargerait de l'engraisser. Il l'emmena dans l'auberge de sa fille où elle pourrait manger à son aise. Il en profita pour manger aussi une bonne portion de pain et boire une bonne rasade de vin pour commencer la journée. Il l'emmena se reposer dans un vrai lit pour quelques heures, le temps de retrouver Ava. Où avait-elle pu passer ? Il s'inquiétait pour elle, elle était encore fort jeune à ses yeux, malgré la confiance de Sashah. Il trouvait qu'elle la laissait bien trop faire à sa tête, mais il ne voulait se mêler de son éducation avec une jeune fille presque femme.

Il erra dans les rues à la recherche d'une jeune fille masquée, mais personne... Il lui envoya un pigeon par acquis de conscience, se demandant si elle avait bien suivi l'escorte, après tout. Puis il vit Bonnet Blanc et Blanc Bonnet comme les appelait Jehan.

- Des nouvelles ?
- De ?
- De ta soeur !
- Ben j'en ai pas, cap'tain...


Ne pas faire de deuxième degré avec eux, s'en rappeler...

- de la petite masquée que je vous ai envoyer chercher ! Idiot !
- Ah euh, non...
- Et vous ?


Garder son calme... Respirer, compter jusqu'à trois... Il avait vu un pigeon passer et se diriger vers la chambre où il avait laissé Sashah. Il avait planté les deux idiots là sans un mot et était allé retrouver sa belle qui dormait toujours. Il avait attendu qu'elle se réveille pour savoir ce qu'elle voulait, prêt à repartir le soir-même pour aller chercher sa fille. Elle avait lu le courrier et lui avait dit qu'elle la laisserait venir seule, qu'elle avait l'habitude de voyager seul. Il avait accepté, dubitatif. Elle était confiante, fort bien. Il avait envoyé les deux Gérard et quelques mercenaires veiller sur elle durant sa route, sur des chevaux, par sécurité.

La nuit passa dans l'auberge, tranquillement. Il avait partagé la couche de sa belle, dormant contre elle, profitant de sa chaleur. Sa fille arriverait bien assez tôt.

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Chez moi
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