[RP] Le Marais Poitevin

Petitjehan

Jehan rêvait et entendit une voix lui parler...

Il sourit en reconnaissant Messire Sarmite, heureux de découvrir que l'homme tout comme lui goutait le calme et les mille et un secret du marais.

Ah déjà? bigre le printemps n'est donc pas loin et le marais va changer de robe. Des touches de couleurs et surtout oui des habitants encore plus nombreux. Vers le moulin dites vous? mmm j'irai déposer du pain broyé avec de la graisse cela les aidera à terminer l'hiver...

Tiens regardez, des traces de loutre là sur le bord du rivage. les traces sont profondes peut être porte-t-elle...

J'ai vu tout à l'heure un vanneau huppé qui faisait sa parade d'amour. C'est drôle les cabrioles qu'il fait dans l'air pour séduire sa belle. En ça il est assez proches des hommes qui font de drôles de choses pour séduire aussi...

Vous venez souvent par ici? Moi j'aime ce lieu c'est là que je réfléchis isolé du monde je m'y sens proche de la nature.
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Petitjehan

Pffft...le temps de tourner la tête et le triple seigneur était parti comme il était venu...presque par magie...
Jehan s'assied dans sa barque et réfléchi...
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Thomaslatapie

Thomas vit son parrain sur une barque. Il regarda la magnifique soleil. Il retira son écu son heaume, son épée son gilet et son mentel et plongea sans un bruit dans l'eau. Tel un poisson il s'approcha de la barque. Il se propulsa d'un coup et se tien au bord de la barque. Celle manqua de chavirait mais Thomas se mit dessus sans qu'elle ne se retourne. Thomas cracha le reste d'eau dans sa bouche, tel une fontaine.

- Salut parrain sa va ??? tu t'ennuie pas là ???
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En deuil de sa sœur, Myssie
Je remercie pas ceux qui on oublié mon anniversaire. 20 ans ça se fête

Damian.de.cheroy

Un nuage vint projeter son ombre fraîche sur la chariote bâchée marquée par les intempéries. Le printemps s’annonçait lorsque Damian de Cheroy et son homme à tout faire Thibaut arrivèrent dans le comté du Poitou.
Le premier plongé dans un livre. Le second menait l’attelage au travers du marais poitevin, se divertissant en observant les changements de paysages.
Longeant tantôt de longues étendues d’eau quasi stagnantes. Franchissant de temps à autre de fragiles ponts de bois, où plus d’une fois il adressa une prière muette au Très Haut.

Frênes, saules, peupliers dominaient la région, tandis que les oiseaux étaient les maîtres des cieux. Plus d’une foi Thibaut pu ainsi contempler des escadres d’oies, cigognes. Des hérons les observant d’un air curieux passer devant leurs territoires. En sus de toutes la faune grouillantes et pullulantes abonnée aux marais.

Soudain, Thibaut s’exclama : « Regardez cette abbaye, maître ! Si elle est pas dans un triste état… »

« Hum… » ronchonna Damian, levant à peine son nez de son livre.

Thibaut, piqué au vif, insista : « Vous devriez profiter du paysage, plutôt que de passer votre temps à lire vos bouquins. Ils ne vont pas s’envoler. »

Damian leva un sourcil. Puis consenti à considérer son compagnon de route, autant que son domestique.
« Fichtre, vous savez pertinemment qu’une fois que j’ai débuté la lecture d’un livre, je ne m’arrête qu’une fois la dernière page atteinte. Et il se trouve qu’il s’agit d’une traduction unique d’Itineraria de Jean de Mandeville. Bien plus intéressant que les ruines que nous pouvons croiser. »

Thibaut souffla bruyamment. « Lisez donc alors. Et ne venez pas vous plaindre si vous vous êtes usé les yeux avant l’âge. Juste que j’étais étonné de voir cette si belle abbaye dans cet état là. »

Damian jeta un œil au bâtiment délabré source de leur nouvelle dispute.
« Ce n’est guère étonnant en vérité. Beaucoup d’abbaye dans le coin sont tombées à l’abandon avec la guerre de cent ans. Si je me souviens bien ce que l’on m’avait expliqué, beaucoup d’entre elles furent données par des seigneurs du Poitou afin qu’elles s’occupent d’assécher le marais. »

« Assécher le marais ! Vous vous moquez, maître. »

« J’en ai l’air ? Bon ! Laissez moi donc finir, si vous vous désirez satisfaire votre curiosité.
Bien. Donc, je disais, qu’une fois la guerre venue, les abbayes n’ont plus pu poursuivre leur œuvre de titan, et la nature à petit à petit regagné ses droits. Et les moines sont partis ailleurs.
Voilà pourquoi aujourd’hui, vous en verrez d’autres sur notre chemin. »

« Ma foy… Assécher le marais… Quel idée saugrenue. » murmura Thibaut.
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"Umbra ac Lumen"

Damian.de.cheroy

Quelques lieues plus loin, un sinistre craquement de bois tétanisa les deux acolytes.

_ « Ha non ! Pas encore ! » s’écria le jeune homme.
Comme en réponse à sa complainte, l’essieu des roues arrières céda et la chariote s’affaissa sur elle. S’immobilisant en pleine marche.
Tous le contenu de la chariote se renversa. Le bourrin hennit pour exprimer son mécontentement.
Et un flot ininterrompu de jurons se déversa de la part des deux hommes.

_ « Ha ! Le faquin de charretier ! » tempêta le juriste. « « vous verrez, elle est prête à vous emmener jusqu’en Terre Sainte, si vous le voulez » qu’il disait ! Fichtre, on est même pas arrivé à Paris !
Le charlatan ! Je lui ferai rendre des comptes pour cette entourloupe ! »

En effet, suite à un accident en Guyenne, Damian avait du faire réparer la chariote. L’essieu en question. Cependant, si d’apparence le véhicule semblait comme neuf, en réalité le charretier utilisa un essieu de seconde main. Et ayant déjà fait son temps.
Malheureusement pour nos deux compères, l’humidité du marais poitevin eut raison de lui, et les força à une halte bien malgré eux.

Ainsi bloqué, ils tentèrent de voir ce qu’ils pourraient faire. Voyant qu’ils n’y entendaient rien à l’affaire, leur seconde idée fut d’attendre qu’une main secourable passe sur la route afin de lui demander d’aller prévenir un charretier d’un village voisin. Mais la route resta désespérément déserte.

Le soleil fut déjà bien avancé dans sa course journalière, qu’ils se résolurent à aller en quête d’eux même de secours. Mais là encore, il fallu aux deux jeunes hommes de décider qui irait.
Damian refusant de laisser seul ses livres, en proie à l’avidité de quelques bandits. Bien qu’en réalité, ses livres n’avaient aucune valeur pour la plupart des gens, et que les bandits auraient plus que probablement laissé là une cargaison aussi encombrante que difficile à revendre.
Mais cela lui était moralement impossible. De plus, il voulu que ce soit Thibaut qui resta là, car bien plus fort que lui, il saurait mettre en échec d’éventuels bandits, du moins dans son idée.

_ « Maître… Vous n’y songez pas… J’irais plus vite… Vous le savez bien. » lui objecta Thibaut, faisant implicitement référence aux pieds bots de Damian, qui l’obligeaient à se mouvoir muni d'une canne.

_ « Là n’est point la question, Thibaut. Et puisque vous pointez élégamment ma tare, c’est justement celle-ci qui guide mon choix. Vous serez plus à même à défendre mes précieux livres si d’aventure des pourceaux désireraient se les approprier. Alors que si c’est moi qui me dresse comme rempart, je crains que cela ne renforce davantage leur détermination. »

Thibaut tenta vainement de protester une seconde fois, arguant que la journée se trouvait déjà fort avancée, et qu’il n’atteindrait peut être pas le prochain village avant la tombée de la nuit. Mais Damian fit la sourde oreille, et finit par mettre un terme à la discussion en prenant la route.

Partant en direction de Niort, il commença par avancer à bon train, galvanisé par la colère de son infortune. Mais les heures s’écoulant, son énergie s’amenuisa. Les rayons du soleil passèrent par-dessus les cimes des arbres. L’ombre de la nuit étendant sur la région.
Sans doute Thibaut avait il eut raison…

Quelques heures plus tard, toujours aucun village, ni hameau en vue. La fatigue se lisait à présent sur les traits de Damian. La lune et les étoiles éclairaient à peine la route. Les bottes crottées de boues, le jeune homme pestait tout haut.

Soudain, au moment même où le désespoir étreignait son cœur, le jeune homme vit au loin d’un carrefour perdu dans des nimbes de brouillard, un splendide cheval noir de jais muni d’un harnachement, mais néanmoins, comble de la curiosité, sans cavalier juché sur ses reins...
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Damian.de.cheroy

D’abords surpris, Damian observa aux alentours si le propriétaire du cheval ne se trouvait pas dans les parages. Mais il aurait encore pu le chercher longtemps, car le cheval, encore jeune et fougueux, à peine dressé, l’avait envoyé dans les fossés à des lieues d’ici. Et s’était échappé à grand galop jusqu’au carrefour où notre juriste se trouve en ce moment précis.

Ne voyant, ni n’entend personne, Damian se mit à approcher précautionneusement l’animal. A pas lents et mesurés. La bête hennit provoquant un sursaut du jeune homme, mais ne bouge point. Se laissant approcher, et permettant même à Damian de flatter son encolure. Rassuré, il souffla même à l’oreille :

_ « Et bien, mon beau, qu’est-ce que tu fais ici tout seul ? Où est ton maître ? »

Le coursier renâcla bruyamment en guise de réponse.
Damian observa une fois de plus les alentours. Prenant son courage à deux mains, se résolvant à rompre la quiétude nocturne des lieux, il lança : « Il y a quelqu’un ? »
Mais nul écho ne vient.

Se retournant au bout d’un moment, vers la monture, continuant de la caresser, il lui dit : « Bon, il me semble que nous sommes seuls ici. Je ne sais pas ce que je vais faire de toi, mais je ne vais pas te laisser ici, n’est-ce pas ? » finit il, non sans avoir une idée derrière la tête. « Qui sait quel animal sauvage pourrait te prendre comme déjeuné… Et il se trouve que je suis moi-même perdu au milieu de ce marais. On peut donc dire que tu tombes à point nommé. Que dirais tu que nous nous rendions au prochain village ? ». Parlant d’une voix rassurante, Damian tentait d’apprivoiser sciemment la bête.
Il ne savait si elle se laisserait monter par un inconnu. Mais la fatigue du voyage, et la perspective de pouvoir en finir plus rapidement le poussaient à prendre quelques risques.
Et bien qu’ayant des pieds bots, il avait appris à monter à cheval en surmontant son handicap.

Estimant la monture réceptive à sa présence, il saisit la selle. Fit un bond pour grimper dessus. Et se retrouva en un tour de main juché sur les reins de la bête. Celle-ci protesta en hennissant, mais agrippant les rennes, il la prit en mains.

_ « Tout doux, tout doux, mon beau. On va juste faire un petit bout de voyage ensemble. »

Mais l’animal ne l’entendit pas de cette oreille. Une fois dessus, Damian fut pris au piège.
Le cheval hennit violemment. Se cabra. Puis se rua à vive allure sur la route en direction de Niort.
Damian hurla de terreur. Tenta de manœuvrer les rennes. D’un mouvement de tête, le cheval les lui fit échapper des mains. Il ne pu à ce moment là que se tenir à toute force sur sa selle, priant qu’il ne rompe pas les os en tombant.

La bête continua de galoper à perdre haleine sur la route. Le vent cinglant le visage du jeune juriste. Hurlant à la bête de s’arrêter. En vain.

S’en suivit une course effrénée en pleine nuit qui dura un temps que Damian ne su déterminer, tant il pria le Très Haut de l’épargner. Lui promettant de ne plus pécher, de se conduire mieux, de faire des offrandes aux plus démunis, d’aller à la messe toutes les semaines, et surtout d’enfin réaliser son baptême. Récitant toutes les prières de son répertoire.

Qui sait si cela le sauva ? Ce qui est certain en tout cas, c’est qu’arrivé à un étang, la monture, lassée de son cavalier impromptu, projeta d’une ruade l’importun dans l’eau stagnante.
Cri venant des tripes. Clash. L’eau glacée.

Remontant à la surface, la respiration haletante, il vit le cheval s'en aller au loin.

_ « Maudit bourriquet ! Peste soit ceux de ta race ! » le tança-t-il, furieux de sa mésaventure.
Mais dans son malheur, il s’en sortait indemne. Bien que trempé jusqu’aux os. Tremblant frigorifié.

Des rires fusèrent de l’autre côté de l’étang.
Se retournant pour voir d’où cela provenait, il ne vit personne.

_ « Vous trouvez ça drôle ? Venez voir ici, nous verrons si cela vous amuse encore ! »

Les rires repartirent de plus belle.
« Ha oui ? Vous trouvez ça drôle, on va voir ! » grogna Damian, sortant péniblement de l’étang. Glissant à quelques reprises sur la berge. Mais une fois debout et boitant vers l’origine des rires, le silence avait déjà repris ses droits.
Le jeune couple venu chercher le calme et l’anonymat au bord de l’étang préféra éviter les problèmes, et déguerpit en gloussant. Si bien qu’une fois de l’autre côté de la berge, Damian ne trouva personne, ni traces dans l’obscurité.

Rongeant son sur frein, il se cala dans un bosquet le temps de reprendre son calme et de sécher un peu.
Puis, ne pouvant dormir dans ces conditions, malgré sa fatigue, il se releva et parti en direction de Niort…
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Petitjehan

Jehan était assis dans sa barque qu’il laissait doucement errer au gré non pas du courant mais de la brise…Par expérience il savait que cela ne l’éloignerait pas des masses de son point de chute…
Lorsqu’il entendit une voix qu’il reconnaîtrait entre mille…

Citation:

- Salut parrain sa va ??? tu t'ennuies pas là ???

Jehan se retourne et voit Thomas, son filleul sur la berge.
A l’aide de sa perche il se rapproche de la rive et le rejoint.

Tu veux faire une ballade Thom ?
C’est le printemps et le marais est tout simplement merveilleux.
Souvent je viens comme là réfléchir et me ressourcer ici.
Il n’y a pas longtemps j’ai même aidé un couple a arranger sa charriote…
Allez montes…

Une fois les deux hommes embarqués Jehan parla à son filleul des Hospitaliers puisque le cadet tentait de rejoindre son aîné dans cet Ordre…Les paroles qu’ils prononcèrent ne regardaient qu’eux et elles furent emportées dans la brise qui faisait frissonner la surface de l’onde et les poussait pendant qu’ils discutaient…

Jehan, habitué des lieux cru entendre, portés par le vent, des rumeurs de voix…

Il tenta de se guider et de se rapprocher de l’endroit d’où les vois semblaient venir.

En général le marais était désert et rares étaient ceux qui s’y aventuraient. On y trouvait essentiellement des amoureux de la nature comme Thom et lui, ou alors des brigands prompts à détrousser les voyageurs égarés.
Ces derniers avaient en effet une fâcheuse tendance à croire qu’ils pourraient se tirer seuls d’affaire une fois dans le marais.
Autant ce dernier pouvait être source de joie et de surprises agréables pour un habitué autant il pouvait aussi receler des pièges quasi mortels pour qui s’y aventurait à la légère.
Il fallait en ces lieux faire preuve d’humilité et ouvrir ses cinq sens à la nature. C’était à ce prix que le marais se livrait à vous semblant dire « Respectez moi et vous serez respectés ».

Jehan savait par expérience où il se trouvait. Oh pas au mètre près certes mais bon assez pour déterminer si son fidèle Tempête, laissé libre pourrait le rejoindre ou pas. Cet animal aurait pu retrouver sa route même en enfer…enfin s’il avait accepté le cavalier. Cela donnait parfois du mal à des malandrins qui le voyant seul pensaient pouvoir se l’approprier… Tempête, depuis son plus jeune âge ne reconnaissait qu’un seul cavalier et nul autre…Il se laissait approcher, caresser et même autorisait, une fois sellé, qu’on l’enfourche mais là… Tout simplement le destrier – un pur non coupé – faisait étalage de son caractère et en général le voleur se retrouvait cul par-dessus tête…En général l’animal hennissait et repartait, au petit trot, retrouver Jehan qu’il saluait en encensant du col faisant ondoyer sa lourde crinière…

Une fois la barque à fond plat immobilisée les deux hommes écoutèrent muets de sorte à déceler le moindre bruits. Thomas bien que plus jeune que Jehan, était habitué à ces longues attentes silencieuses car autant il était fougueux au combat, ce qui avait sans doute, sauvé la vie de son parrain un certain soir dans les rues Pictaves, autant il était capable de demeurer parfaitement immobile et silencieux lorsqu’il voulait s’approcher d’animaux sauvages qu’il affectionnait tout particulièrement.
Pas pour les chasser non, Thomas, sous des dehors guerriers n’aurait pas fait de mal à une mouche, respectant trop Dame nature.
Pour les hommes il en était autrement…Il considérait que l’homme était un prédateur et tant pis pour celui qui venait lui chercher noise…

Dans le silence donc les deux hommes écoutaient…

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Damian.de.cheroy

Quelques enjambées plus loin, sortant d’un bosquet, Damian tomba nez à nez avec un homme vêtu de frusques. Tous deux poussèrent un hurlement et bondirent en arrière.

_ « Haaa ! Mais qu’est-ce que vous faites là ? Qui êtes vous ? »

_ « Haaa ! Mais qu’est-ce que vous faites là ? Que voulez vous ? »

S’observant, se scrutant, se jaugeant, ils mirent un temps à estimer qu’ils ne représentaient pas un danger l’un pour l’autre. Se décontractant, Damian reprit la parole le premier.

_ « Je suis Damian de Cheroy. J’ai eu… comme qui dirait quelques problèmes avec ma chariote et… un cheval sauvage. Je me rends au prochain village afin d’y trouver un charretier.
Pourriez vous m’aider ? »

Le quarantenaire au visage buriné, ne répondit pas immédiatement. Ses yeux, encore méfiants, montaient de haut en bas de Damian. Le voyant trempé jusqu’au os, il se demandait ce qu’il avait bien pu se passer. Puis, rompant le silence à son tour : « Ben… J’peux vous conduire jusqu’à Niort, oui. Mais le charretier il dort sûrement à c’te heure. Faudra attendre jusqu’à demain. Pour sûr. »

_ « Oui. Ce serait aimable de votre part. Je tenterai d’aller frapper à une auberge pour y dormir. »

L’homme continuait de l’observer. La curiosité le tenaillait, et finalement, ne tient plus et lui posa la question qui lui brûlait les lèvres.

_ « Mais… Qu’est-ce qui vous est arrivé ? On dirait que vous vous êtes jeté dans une marre… »

Damian baissa la tête. Il eut préféré ne pas en parler. Néanmoins, il ne pouvait décemment ne pas répondre à cet homme qui l’aidait à retrouver son chemin.

_ « Et bien… J’ai rencontré un cheval à un carrefour un peu plus loin. Il n’avait pas de cavalier sur lui. Et lorsque j’ai appelé tout autour, personne n’a répondu. Donc j’ai pensé utiliser ce cheval afin d’aller jusqu’à la ville et le remettre ensuite aux autorités qui se chargeraient de le rendre à son maître. Et moi, j’aurais fait d’une pierre deux coups, en arrivant au plus vite à Niort…

Malheureusement le cheval s’est emballé une fois que je fus monté sur lui, et il m’a entraîné jusqu’à une marre où il m’y projeta sans autre forme de procès. Ensuite il s’est enfui je ne sais où… »

Les yeux de l’homme s’écarquillèrent au fur et à mesure que Damian lui conta sa mésaventure.

_ « Boudiou de boudiou ! Vous avez rencontré le Cheval Mallet !!! » acheva-t-il dans un souffle.

_ « Le Cheval Malé ? C’est quoi ça ? Vous le connaissez ? »

_ « Le Cheval Mallet ! Ben pour sûr que je le connais, le Cheval Mallet ! Il était noir, non ? » Damian acquiesça, étonné. « Et il vous a laissé le monter sans broncher. » Damian confirma encore. « Puis, il vous entraîné dans une course folle dans la nuit »

_ « Ma foi, oui… » rétorqua Damian, bluffé que l’homme sembla aussi bien connaître l’animal. « Et à qui appartient il ? »

_ « C’est le coursier de… » se rapprochant de l’oreille de Damian pour y murmurer le nom du propriétaire « la Bête Sans Nom… »

Damian se redressa de toute sa hauteur. Choqué par ces révélations. « Vous vous moquez ! »

_ « Je me permettrais pas messire. Je vous assure. C’te bête est très bien connue dans la région. Elle a déjà fait quelques malheurs. Et pour tout vous dire, vous avez bien eu de la chance de vous en tirer à si bon compte. Certains ont ainsi été retrouvé morts complètement désarticulés sur la route. »

Damian regardait les traits de l’homme. Il lui semblait sincère. Ou tout du moins croire à ce qu’il disait, tant ils paraissait effrayé.

Et le voilà à présent en train de scruter les environs afin de voir si le cheval ne réapparaissait pas. Peut être même cherchait il après la Bête Sans Nom. Puis, brusquement, se retournant vers lui, il lui demanda : « Et n’avez-vous pas senti la présence de… l’Autre ? »

Incrédule, Damian lâcha simplement : « Heu… Non. J’ai juste entendu des rires. »

_ « Haa ! J’en étais sûr ! C’était Lui qui se moquait de vous, son méfait accompli. A ça ! Pour sûr ! Vous avez eu de la chance de vous en tirer à si bon compte… Croyez moi ! »

Le silence s’installa entre eux. Damian ne savait s’il devait croire ou non à son histoire. Il n’était pas superstitieux habituellement… Mais là… Avec ce qui lui était arrivé cette nuit et l’ambiance glauque des marais, ses certitudes fondaient comme neige au soleil.

_ « Peut être vaudrait il mieux pas rester dans les parages, et rentrer en ville. Ne croyez vous pas ? » clama Damian.

_ « Si, si. Vous avez parfaitement raison, mon seigneur. J’allais vous le proposer. »

Les deux hommes voulurent se mettre en route vers Niort, lorsque soudain, les nerfs en pelote et les sens en alerte, ils entendirent un flac d’eau provenant d’une berge non loin.

La voix nerveuse, Damian cria : « Qui va là ? »
Se faisant, il lança un regard furieux en coin à l’homme qui lui avait flanqué une frousse bleu avec toutes ses histoires de Cheval Mallet, là perdu seul dans la nuit, en plein milieu des marais poitevins…
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"Umbra ac Lumen"

Petitjehan

Jehan et Thom écoutaient les voix…cheval Mallet…bête immonde…

Jehan haussa les épaules car il connaissait cette vieille légende mais pour sa part n’avait jamais rencontré l’animal.
Certes il était croyant et pratiquant cela avait peut être une influence…va t en savoir…
Par contre ce qui l’inquiétait c’était que son destrier, Tempête, put être pris pour un suppôt de la Bête.
Faut dire que l’animal avec une crinière opulente et des touffes de poils longs au bas de chaque jambe avait parfois des allures inquiétantes pour qui ne le connaissait pas. Le tout allié à un caractère ombrageux mais doué d’une intelligence rare pour un tel animal pouvait le desservir dans le cas présent…
Jehan fit signe à Thom de ne point bouger lorsqu’ils entendirent un « Qui va là » interrogateur mais néanmoins teinté d’un peu de crainte…

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Damian.de.cheroy

Les oreilles aux aguets, Damian écoutait le moindre son. Mais rien, sinon le silence de la nuit et le croassement de crapauds et assimilés.
Un effet de leur imagination sûrement.

_ « Rien. J’avais cru entendre un bruit.
Bon, ne traînons pas ici. Je voudrais bien me sécher convenablement et me coucher. »

Le quadragénaire acquiesça sans peine, et partirent ensemble du même pas vers Niort.
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Petitjehan

Jehan se leva dans sa barque et chercha à voir...

Jehan va là dit-il sans vraiment espérer de réponse. Le marais aprfois vous jouait des tours
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Damian.de.cheroy

Le sang de Damian ne fit qu’un tour. Ses poils se hérissèrent.

Un danger ? Un homme ou un groupe hostile ?
La Bête Sans Nom ? Non ! Là, c’est aller trop loin.
Cela ne se peut ! Si ?
Penser à rosser cet impudent qui lui a raconté cette histoire à dormir debout.
S’ils s’en sortent toutefois.

Damian se retourne vivement en direction de la voix. Mais dans la pénombre, il ne distingue qu’à peine une silhouette se détachant du marais.

_ « Que voulez vous ? » lâcha-t-il, non sans trahir une certaine panique. La main fermement accrochée à sa canne. Arme qui s’avérerait certainement futile contre d’éventuels maraudeurs, si c’était bien cela qui s’avançaient vers eux.
Et si c’est l’Autre… N’en parlons même pas…
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"Umbra ac Lumen"

Thomaslatapie

Thomas regarda son parrain et obéit a ses ordres. Il se tendit prêt a l'action au cas ou. Il avait reçu une formation de soldat mais préférait ne pas se battre. Il écouta son parrain en entendant ses ordres.
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En deuil de sa sœur, Myssie
Je remercie pas ceux qui on oublié mon anniversaire. 20 ans ça se fête

Petitjehan

Citation:

Que voulez vous?...

Bonne question songea Jehan...il se leva et répondit...

Ami ou ennemi?

Cela n'engage à rien et on verrait bien la suite. Avec Thomas à ses côtés pas d'inquiétude.
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Damian.de.cheroy

Ami ou ennemi ?
Bon, visiblement, si c’était la Bête Sans Nom, elle ne poserait même pas la question.
Du moins, je le suppose.
De même pour des brigands.

Damian, un peu plus rassuré, lança d’une voix claire : « Ami ! »
Puis, fit quelques pas en direction de la voix, avec une main levée la paume tendue en signe de paix.
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"Umbra ac Lumen"

Le Marais Poitevin

Petitjehan

Recommandation : ce post est ouvert à tous les habitants du Poitou sans distinction.
Une seule obligation…amusez vous, faites nous découvrir la faune et la flore sauvage de notre marais…
Pas de flood ici on raconte des histoires on met en scène que ce soit tragédie ou comédie, humour ou galéjades.
Svp on situe la scène les personnages et en avant libre cours à votre seule imagination seule la décence et la courtoisie sont des règles absolues…
Bon RP et profitez en ce sujet est à vous pas à moi je ne suis que le déclencheur initial…

Il était une fois un paysan nommé Grandgousier qui épousa Gargamelle la fille du roi des papillons….

Gargamelle tomba enceinte et porta son enfant durant onze mois…

Elle fait abattre des centaines de milliers de bœufs pour mardi-gras, et elle invite des amis pour ce repas trop imposant pour elle. Malgré son état et les remontrances de son mari, Gargamelle ne peut résister aux tripes et au vin. Ils dansent, chantent, commencent à se disputer.

Ivres, ils tiennent des propos incohérents. Pendant la beuverie, Gargamelle ressent des contractions et met au monde de manière insolite Gargantua.
Il sort de l’oreille de sa mère et réclame aussitôt à boire…
L’enfant est un géant, pour l’allaiter, il faut le lait de dix-sept mille neuf cent treize vaches…

Bien plus tard ,alors que ce dernier sillonnait les campagnes en direction du pays Niortais, il sentit venir un besoin si pressant qu'il ne put le contenir bien longtemps.

Posant un pied gros comme une baleine sur la cathédrale de Luçon, et l'autre, aussi pesant qu'un rocher, sur celle de Niort, le monstre s'accroupit pour assouvir sa pulsion ô combien naturelle.

La catastrophe qui résulta de cet acte pourtant bien innocent ne se fit pas attendre : la région toute entière fut inondée jusqu'à la mer !

Selon la légende ainsi est né notre marais…Le marais Poitevin.

Du temps des Romains le marais était ainsi…

De nos jours beaucoup de nobles Seigneurs essaient de nous faire assécher ce marais mais la nature reprend rapidement ses droits…

[Sur les bords du marais où vous voudrez]

Jehan se promène sur les bords du marais et rencontre un vieil homme…celui ci bougonne dans sa barbe et semble râler après son embarcation…

Jehan n’a encore jamais rien vu de tel.
Ici point d’étrave pour fendre les flots impétueux comme en Bretagne son pays de naissance…

Sacré bon diou …jure le vieil homme ben v’là biau !

Que vous arrive-t-il mon brave ? un souci avec votre embarcation ? Je suis Jehan charpentier de mon état et ma foi les bateaux je connais un peu…

Ben v’la qu’elle prend l’eau et qu’j’ai pu la force de la réparer…c’est y donc qu’tu voudrais m’l’a réparer toi ?

Ben écoutez je veux bien si cela peut vous aider…

Ben combien c’est y qu’tu vas m’demander hein c’est qu’je suis point riche moin !

Jehan part d’un éclat de rire…

Ben vous ne me devrez rien juste m’apprendre les choses qu’il faut voir dans le marais cela vous va grand père ?

Grand-père mais c’est y donc qu’tu veux mon pied au cul ? J’suis point grand père moin suis encore jeune…

Jehan répara la barque et le vieil homme tint parole jusqu'à sa mort hélas trop vite survenue...

Depuis ce jour Jehan parcourt le marais en barque et découvre des merveilles...

Chaque jour lui apporte de nouvelles choses

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Bertal

Bertal aimait à se promener dans les marais poitevins qu'il avait découvert par hasard, ainsi que beaucoup d'autre choses, comme la galinette cendrée, comment laver ses vêtements, qu'une ronce ça pique, le cocktail de Léo, que sous une barque ce n'est pas toujours la mer, ça peut-être un lac ou une rivière aussi (si, si, je vous jure), que les grenouilles c'est trompeur, mais qu'il y a pis encore, les crapauds ! Remarquez comme la hasard fait bien les choses, n'est-ce pas ?

Ce jour là, il avait emprunté une barque à son voisin car il se refusait à employer la sienne pour autre chose que le stockage de paperasse obsolète.

Au cours de sa ballade, il ne rencontra que ces animaux :

Rien d'original quoi...

Massue

Super bonne idée Jehan en plus c'est bien construit félicitations ! Mais attention au flood!^^

Petitjehan

Oui Massue merci et attention au flood...

Jehan donc découvre chaque fois que ses activités lui en laissent le temps, ce paysage étrange et changeant à chaque saison. Il apprend à aimer ce marais que d'aucun trouvent malsain et nauséabond.
Il découvre ainsi la flore du marais comme l'Iris faux-acore

...ou les orchidées sauvages

... il déguste à la fin de l'été les mûres qui poussent sur les ronces

...

Mais surtout Jehan y trouve la solitude à parcourir le marais avec sa barque...Il réfléchit à son passé, sa vie à La Trémouille, ce qu'il va devenir avec sa petite famille et cette Douce Mina qui lui a donné sa vie son cœur et son âme et pour qui il éprouve un incommensurable amour sans bornes.
Il songe qu'il se doit à sa famille même s'il souhaite s'occuper de ses semblables mais au final sa famille ce sont aussi ses semblables non?

Il songe à une question qui lui a été posée un soir en taverne par un homme devenu son ami et un peu plus...

"Préfères tu défendre ton village ou ton Comté?"

Cruel dilemme en fait, Jehan a répondu, il s'en souvient, défendre le Comté car ainsi je défend aussi mon village...

Cela il se rend compte est un engagement assez lourd car cela implique de quitter souvent son village et donc les siens...

Mais comment faire? Comment protéger son Comté en restant chez soi?

Jehan a beau tourner et retourner le problème il n'a pas encore la réponse à cette question...Il pense, peut être à tort, que c'est ici dans ce marais à force de réfléchir à force de vivre ce marais qu'il parviendra à répondre un jour...

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Bertal

Ce jour là, au cours de mon excursion habituelle dans les marais du Poitou avoisinants, je vis qu'avaient poussées non loin de mon embarcation, des hottonie des marais (Hottonia palustris). Celles-ci, au lieu de se contenter d'être d'un bleu-pourpre habituel, affichaient clairement leur distinction d'un blanc éblouissant.

Tout en continuant, de découverte en découverte, je finis par arriver bien loin de mon lieu d'origine, tant et si bien que je me perdis. Par chance, je croisais bientôt une autre barque et en hélais le rameur.

"Ola mon brave !, lui dis-je, la mine réjouie de voir mon sauveur.
Ne peux-tu me dire où nous sommes ? j'ma perdu il me semble...

Découvrant avec stupeur moins que gêne, sous les railleries du maraicher, que je me trouvais à quelque lieues seulement de mon point de départ, je décidais de flâner encore un peu et de rentrer plus tard, quand le risque de croiser mon sauveur, un tantinet moqueur, se feraient plus minimes.

J'entendis alors un bruissement de branchages et découvris rapidement ce qui semait la pagaille sur la berge proche.

Une loutre m'observant d'un courroucé de celui qu'on a dérangé, je ne mandais pas mon reste et filais, sans autre formes de procès, au travers de lentilles d'eau verdissant la surface.

Wolrajh

Wolrajh ne comprenait pas comment il en était arrivé là. Il avait pourtant tout préparé, chaque détails, chaque secondes... Il avait été trahi... Trahi par sa confiance en son plan et trahi par son complice.

Il marchait dans la nuit, la main sur sa hanche ensanglanté, il était fatigué.

Il décida de s'assoir au pieds d'un arbre. Il était heureux, il avait trouvé un bel endroit pour terminer son histoire.

Il prit un peu de terre dans sa main puis il ferma les yeux...

Petitjehan

Jehan se promenait en barque, laissant son regard errer sur le marais qu'il commençait à adorer.
Il s'y sentait chez lui et les heures passées ici lui faisaient oublier les tracas quotidiens qu'ils soient liés à la gestion de la Mairie de La Trémouille, ou à l'attitude bornée de certains Hospitaliers Angevins avec qui il avait discuté à Chateauroux.
C'est ici qu'il réfléchissait et aussi priait mais cela il ne s'en vanterait jamais car c'était son jardin secret à lui...

Son regard admirait ce ciel fait de rouge de bleu et de jaune se mélangeant avec bonheur embrasant le marais au moment du coucher du soleil.
Pas un bruit si ce n'est celui de sa frêle embarcation glissant sur le marais.

Il vit un arbre de belle taille mais n'aurait su dire à quelle espèce celui-ci appartenait...le tronc lui parut bizarre car il avait une drôle de forme...
Jehan dirigea sa barque vers l'arbre pour essayer de voir cette curiosité.

A mesure qu'il avançait ses yeux scrutaient ce tronc étrange et sa vision se précisait.

Il distingua une forme au pied de l'arbre et descendit de sa barque sur la berge.

Continuant à s avancer il voyait de mieux en mieux cette forme...c'était un homme sûrement un vagabond venu gouter le calme du coucher de soleil.

Jehan allait repartir mais resta à avancer car l'allure de l'homme lui disait quelque chose...

Arrivé tout prêt il reconnu son ami Wolrajh et le héla...

Wol! vieille fripouille que fais tu ici?

Il n'obtint aucune réponse et en s'approchant s'aperçut que son ami avait les yeux fermés et tenait dans sa main, à demi ouverte, de la terre.
Jehan s'inquiéta et posa sa main sur l'épaule de Wolrajh lequel glissa doucement sur le côté...

Jehan essaya de le prendre à bras le corps et sentit sous ses doigts une matière gluante qu'il reconnut pour être du sang.

Cela semblait venir du côté de Wol et Jehan le relâcha le regardant attentivement.

Le teint déjà pâle au naturel de son ami était à présent blafard, pourtant Jehan luttait contre la certitude qui doucement mais insidieusement s'insinuait en lui.

...Wo...l ? interrogea Jehan en se baissant, tu vas bien?

La réponse ne vint jamais et Jehan caressa la joue de son ami.
Déjà celle-ci était quasi glacée..

Jehan tomba à genoux et prit son ami dans ses bras...

Non pas toi Wol, pas encore un ami...

Le temps qui passa ainsi seul l'arbre pourrait vous dire combien il dura...Wolrajh vous dirait sans doute l'éternité, vu son état, mais Jehan lui ne sut jamais combien de temps il passa à pleurer solitairement cet ami.
Un ami assez particulier, avec des habitudes bien à lui comme celle de s'isoler dans un coin de la taverne hurlante pour y fumer sa pipe sans gêner les autres, ou comme cette habitude d'écrire des récits et de jouer les conteurs en taverne.

Oriana lui avait même offert un écritoire pour qu'il puisse coucher sur parchemin ses récits incroyables...

Un ami très proche dont Jehan n'avait jamais pu dire ce qu'il était vraiment. Un solitaire? un savant? un utopiste? un médicastre des plantes?

Mina elle même l'avait énormément fréquenté au point que Jehan une seconde s'était imaginer qu'elle et Wolrajh...avant d'abandonner cette idée stupide après avoir compris que c'était juste l'art du mystère qui les avait rapproché.

Mais connait-on vraiment ses amis? leurs peurs, leurs angoisses, leurs petits travers?
En général nous ne voyons que leur coté plaisant nous masquant les autres soit par lâcheté soit par, plus simplement, pudeur de ne pas fouiller leur vie...

Celle de Wolrajh était à présent éteinte ou en passe de l'être d'où la douleur de Jehan...

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Petitjehan

Un homme frappa à la porte de la Mairie et apporta une missive pour le M. le Maire Petitjehan. Cet homme, vêtu simplement de braies et d'une cape de voyage, ne dit pas mot et tendit une missive. Une fois remise, il tourna simplement le dos et s'en vint. On pouvait lire sur ce parchemin :

Mon ami,

Si tu lis ces quelques lignes, c'est que j'aurai échoué et que je ne suis plus.
Je voulais simplement te remercier de ton amitié et des moments particuliers que nous avons partagés.
Je te lègue le peu que je possède que tu trouveras dans ma maison à LT.
J'aimerai que tu donnes mon grimoire qui se trouve à la Taverne Hurlante à Oriana qui semblait être friande de ces histoires. J'aimerai aussi que tu lui transmettes également toute mon amitié ainsi qu'à ta femme.

Je te souhaite de réussir et salut les Trémouillois pour moi.

Salutations.

Wolrajh

Jehan avait sommairement dissimulé le corps de son ami pour le mettre à l'abri des animaux sauvages.
Il revint et le retrouva...raide.
Il lui fit une rapide toilette et caressa le visage de son ami...
Puis il resta à genoux à le regarder ne priant pas puisque son ami refusait l'église en général...
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Bertal

Bertal était enfin de retour dans son cher Poitou. La première chose qu'il fit, sitôt arrivé, fut de déposer sa barque dans le premier marais qu'il trouva, aussi putride et nauséabond soit-il.
Fort heureusement les lieux qu'il trouva étaient plutôt accueillants.

L'homme se prélassa quelques minutes sous les rayons du soleil couchant avant de rentrer, de crainte de n'y plus rien voir et de se perdre.
Ses yeux s'attardèrent sur le paysage tandis que ses pensées se tournaient vers son village et ses amis qui l'attendaient là-bas.

Petitjehan

Jehan prépara les adieux que lui avait demandé son ami...cela était un peu spécial mais on ne plaisante pas avec les dernires volontées surtout celle d'un ami aussi proche...

Jehan, en charpentier qu'il était, commença par confectionner un radeau de bois. Du bois bien sec qu'il lia avec des cordes de chanvres apportées expres. Il recouvrit ce radeau d'une couche de petit bois sec rangé avec soin de manière a faire comme un matelas d'une vingtaine de centimètre d'épaisseur.
Dessus il déposa une couche épaisse de feuilles séchèes de diverses essences ce qui devrait plaire à Wol l'herboriste.

Jehan avait fait part du décès de Wol en ville et certains avaient manifesté le désir de venir lui faire un dernier adieu...
Jehan était d'ailleurs assez étonné que personne ne soit encore venu mais il est vrai que dans ce marais on pouvait facilement se perdre...

A plusieurs reprises il avait arrêté son travail de préparation et s'était assis à côté de Wol lui parlant comme si ce dernier pouvait encore l'entendre et essayant surtout de comprendre ce qui avait bien pu lui arriver...

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Cibeline

Cibeline avait erré dans ce marais et elle s'était reperé grâce au bruit que jehan avait fait en faisant le radeau
Elle portait sa besace et avait à l'intérieur un cadeau pour le départ de Wolrajh, son départ pour longtemps
En arrivant elle sourit à Jehan et s'approcha du radeau qu'il avait constitué
Elle sortit le guy qu'elle avait récolté et le mis sur le radeau
Elle sourit et s'approcha de jehan et s'agenouilla prés du radeau.

"Voilà je suis venu vous dire au revoir, même si je ne vous connaissez pas beaucoup je vous ai rencontré une ou deux fois je vous ai rapporté cette herbe si étrange qui est tant recherché par les herboristes.
Je vous donne les dernières branches qui me restait et je vous dit au revoir et prenait soin de nous de là ou vous êtes."

Cibeline releva la tête et demanda à jehan :
As tu besoin d'aide ?

Petitjehan

Jehan continuait de s'affairer pour son ami...dans quelle galère as tu été te mettre mon bon? pffft c'est malin regardes où te voila arrivé à présent tu trouves ça malin de nous laissez seuls?
Il entendit arriver quelqu'un et se tut...

Ah bonjour Cibe c'est gentil, oh du guy! Wol va...euh aurait adoré...
Ben si tu veux m'aider c'est pas de refus il faut terminer le radeau et ensuite nous y déposerons notre ami et nous le laisserons partir...
Jehan se tourna pour que Cibe ne voye pas les larmes qui brusquement lui échappèrent...

la tension accumulée depuis ces derniers jours rendait Jehan plus fragile aux émotions...Le départ de Wol lui rappelait la précarité de notre passage sur cette terre.
Il se libéra en pleurant, car qui a dit qu'un homme n'avait pas le droit de pleurer? d'exprimer ce qu'il ressent vraiment?

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Olivier_de_flandre

Cela faisait plusieurs jour que le jeune homme marchait. Une seule idée en tête, retrouver sa demeure qu'il avait quitté depuis déjà pas mal de temps et revoir tout ces Trémouillois qui lui étaient chère à son cœur. Cela le réconforterais un peu, pour cause il avait laissé celle qu'il aimait derrière lui à Thouars.
Mais Il n'était pas seulement perdu dans ses pensées, l'épais brouillard l'avait totalement désorienté. Il n'y avait pas de doute la zone devait vraiment être marécageuse.
Soudain il entendit un claquement d'aile, Il reconnu alors la silhouette d'oies sauvages traversant les léger rayons de soleil.
Se déplaçant groupée, le jeune homme retrouva le sourire en comprenant qu'elles entamaient leur migration. Elles se dirigeaient vers le sud, la direction de LT!
Il se dit qu'il avait de la chance et repris sa marche avec hâte.
Il entendit à présent un nouveau bruit au loin. Un nouveau claquement. Quelque chose tapé sur du bois... Un pivert? Non les tapements étaient trop réguliés.
Curieux il s'avança. Le bruit s'arrêta laissant place à des sanglots. Plus de doute il y avait quelqu'un, pourvut que se ne soit pas de brigand.
Il hésita à s'avancer davantage. Quand soudain les sanglots s'effacèrent également et laissèrent place à un chant mélancolique. Cette voix... Olivier la connaissait... un frisson l'envahis quand il compris de qui il sagissait. Il se mit à courir, ses jambes lui semblaient si légère d'un coup, emporté par sa joie il en laissa même tomber son baluchon.

Jehan!!!!! Jehan!!!! mon amis je suis si content de te voir!!!!... mais que t'arrive t'il?!?!?

Il aperçus également Cib derrière Jehan.

Oh cib !!!! toi aussi tu es là !!!!! Je suis si heureux de vous voir!!!

Malgrès qu'il arrivait dans un mauvais moment il ne pu s'empêcher de les prendre dans ses bras, cela faisait plus d'un jour qu'il marchait seul. Il nous pouvais espérer meilleure rencontre, son coeur allait exploser de joie.

Cibeline

Cibeline avait bien vu que Jehan s'était tourné pour cacher ses larmes et elle avait respécté ce fait.

Elle le regarda et lui dit :
Pas de soucis mon ami
A deux nous aurons plus de facilité pour lui faire le radeau dont il révait.

Elle se mit au travail avec lui et entama une chanson douce pour les aider dans leur travail.

Tout d'un coup elle entendit quelqu'un qui arrivait derrière en criant leurs prénoms.

Elle se retourna et reconnu Olivier.
Elle était heureuse de le revoir et en vie.

Elle le prit dans ses bras et remercia le très haut de lui permettre de le revoir.

"Olivier je suis très contente de te revoir"

Willelmina

Mina s'approcha de l'endroit où Jehan lui avait dit par pigeon de venir.

En sachant ce qui s'etait passé, son coeur avait failli s'arrêter.

Elle vit Jehan et Cibe, puis Olivier. Silencieuse, elle prit Cibe dans ses bras et la serre doucement contre elle, puis s'approcha de Jehan dans les bras duquel elle éclata en sanglots.

Après avoir déposé un baiser salé de larmes sur ses lèvres elle regarda son ami sur le radeau et serra les dents pour étouffer les sanglots.

Elle s'accroupit près du corps de son meilleur ami et mit dans sa main une grosse bague avec une pierre rouge qui avait appartenu a son père pour lequel Wol avait toujours eu beaucoup d'admiration.

Se relevant, elle croisa les bras, les larmes ne cessant de couler.
Elle n'avait rien dit... Elle n'avait rien à dire...
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Petitjehan

Jehan songeait qu'il avait vu ses amis partir et certains même manquer de mourir.
Wol était la seconde personne qui lui était chère à disparaitre s'il ne comptait ses parents.
La première, une jeune fille qu'il considérait comme une sœur avait perdu la vie bêtement mais la perd t on intelligemment? Puis à présent Wol...

Jehan s'entend interpeller et se retourne pour voir arriver droit sur eux le jeune Olivier de Flandre, son Lion comme Jehan aime le surnommer...
Le jeune homme le serre dans ses bras en même temps que Cib qui a entamé une douce chanson en l'honneur de Wol.

Jehan sentit plus qu'il ne vit arriver Mina et la prit dans ses bras en pleurs.

Là là ma douce calmes toi il est heureux à présent et je pense qu'il ne voudrait pas nous voir pleurer...

Jehan sèche les larmes de Mina et tandis qu'elle se penche pour dire adieu à son ami il explique à Olivier la situation.

Olivier excuses moi si nous sommes triste mais nous venons de perdre Mina et moi un ami très très cher.
Je l'ai découvert mourant pas loin d'ici et la nous allons respecter ses dernières volontés.
Lui dire adieu en le brulant sur un radeau.
Il ne croyait pas en Dieu mais je sis sur qu'il est prés de lui à présent si Dieu existe....

Jehan va alors vers le corps de Wol et le soulève le portant dans ses bras vers le radeau.
Son regard dissuade ses amis de l'aider car il considère que c'est à lui de porter le défunt vers son dernier refuge son ultime présence sur cette terre...
Il dépose le corps en douceur et arrange les vêtements de son ami.
Il noue le pendentif de Mina entre les mains du défunt et dépose sur ses paupières un écu d'or.
Jeha rajoute autour de Wol, un grimoire identique à celui offert par Oriana symbolisant les contes que ce dernier aimaient à écrire. Il rajoute une plume d'oie finement taillée et commence à recouvrir le corps avec des branches sèches.
Puis il fait signe à ses amis d'en faire autant...
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Olivier_de_flandre

Olivier réalisa se qui était entrain de se passer, il ne connaissait pas cet homme mais ressentit beaucoup de douleur en assistant à cette scène.
Sa joie se transforma en tristesse, il n'arrivait pas dans un bon moment...
Il prononça une prière qu'il avait appris sur le champ de bataille, et laissa une miche de pain au défunt en guise d'offrande.
Il savait qu'il n'était plus très loin du village, et préféra se retirer pour laisser ses amis se recueillir.
Il les salua ,ramassa son baluchon ,se remit en chemin et disparut dans le brouillard aussi furtivement qu'il était arrivé

Petitjehan

Jehan regarde une dernière fois son ami et allume une torche avec laquelle il enflamme le radeau aux quatre coins avant de le pousser loin de la rive.

Vas mon ami, pars sur le marais et va dire aux esprits que nous t'aimions comme un frère...Dis leurs de veiller sur toi en attendant que tu rejoignes le soleil...
Je ne te dis pas adieu mon ami Wolrajh mais à bientôt car nous ne sommes que de passage sur cette terre et je suis sur que nous nous retrouverons un jour...

Jehan ne pleure plus mais il regarde le radeau s'embraser, il lui semble voir une silhouette de fumée s'élever du radeau et sourire avant de disparaître dans le soleil couchant.

Jehan prend sa Mina dans ses bras et ensemble, comme isolés du monde, ils regardent le dernier voyage de Wolrajh, le conteur mystérieux...

Le souvenir de cet homme est resté à jamais gravé dans le cœur de Mina et Jehan. Ils l' évoquent entre eux le soir à la veillée au coin du feu et se relisent certains de ses contes. Dans ses moments là Jehan jurerait voir une ombre avec une pipe se caler dans l'embrasure de la fenêtre...mais cela est surement une fantaisie de son esprit rêveur...

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Petitjehan

Jehan se promène en barque sur le marais puis s'arrête.
Il songe que cet endroit est propice pour rêver et réfléchir.
Il imagina ce que pourrais être la vie à La Trémouille si tout se passait bien durant le mandat qui semblait s'avancer vers lui...il rêvait de gens heureux et en paix sans souci...mais la vie parfois vous ramenait brutalement à la réalité il l'avait encore vérifié...

Jehan resta assis dans sa barque jusqu'à la tombée de la nuit...
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Zeze5

Zézé avait laissé Sandino avec sa plume et son parchemin pour une promenade dans les marais. La journée était brumeuse, le paysage sauvage et d'un calme inquiétant, enfin tous les éléments étaient réuni pour la suite.
Assise au bord du marais qui était recouverte d'une couverture verte, Zézé regardait cette eau que rien ne troublait. Un bruit derrière elle l'a fait se retourner, un vieil homme d'un âge incertain, s'approche d'elle et sans un mot s'assied à ses cotés.

- On vous a parlé du "Bras rouge" ? lui dit l'homme rompant le silence.
- Non !! lui répond Zézé
- Vous voyez sur l'eau cette couche verte ?!! ici nous appelons ça des lentilles d'eau, beaucoup d'enfants se sont noyés en voulant y marcher dessus, pensant que c'était de l'herbe, mais ce que peu savent et que je vais vous révéler, c'est que le Diable vit sous l'eau de ces marais et lorsqu'un enfant s'apporche de la rive, il sort son bras rouge sang et les attrape pour les attirer au fond .

Zézé frisonne en écoutant l'histoire, elle regarde l'eau en pensant aux enfants qui s'étaient noyés dans ces marais en marchant par imprudence sur ce tapis vert.

- Vous voulez voir une des nombreuses portes de l'enfer ?!! si celà ne vous fait pas peur, suivez-moi Dame ?!!

L'homme se lève et tend la main vers Zézé. Sans savoir pourquoi, elle la lui donne et il la guide vers une barque à fond plat, l'aide à monter, puis à s'asseoir, lui reste debout à l'arrière , il a dans les mains une grande perche qui sert à faire avancer la barque.
La brume se faisait de plus en plus épaisse, la barque glisse sur l'eau, sans bruit. Zézé regarde les arbres sur les rives, leurs branches comme des longs bras lui caressent le visage sur son passage.
La barque s'arrête, le vieil homme avance au milieu, la perche dans une main et dans l'autre un bougie allumée.

- Vous allez voir Dame, je vais un peu taquiner le Diable avec ma perche !

L'homme plonge la perche dans l'eau à plusieurs reprises puis approche la bougie et là ..... une flamme danse à la surface de l'eau.
L'homme regarde Zézé qui sourit

- N'avez-vous pas peur du Diable, Dame ?!!
- Non !! pourquoi le devrais-je ?!!

L'homme sourit à son tour et reprend sa place à l'arrière de la barque pour revenir au point de départ.
Zézé remercie son guide qui lui avait fait passé un si bon moment. En retournant à la Carriole pour y retrouver son compagnon, elle était quand même contente de n'avoir rencontrer ni le Diable, ni son bras rouge.
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Guana

guana avancais sur son radeau quand tout un coup quelque chose le heurta il tombit dans l'eausentant quelque chose lentrainai au fond en plus de son armure
a laide aidez moi pitié

Petitjehan

Jehan, comme à son habitude, se promenait en barque quand il entendit un appel...

Citation:

a laide aidez moi pitié

Aussitôt il s'active et se dirige au son vers l'endroit d'où vient la voix...

Il aperçoit alors des remous et un homme qui semble se débattre dans l'eau...

Restes calme mon ami ou tu vas aller au fond avant que j'arrive...

Jehan lui lance une corde et se dirige vers lui.
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Guana

merci mon amie ma barque avancait quand une chose heurta la barque et en plus de me faire basculait cette chose m'entrainait au fond du lac des heure que je remue dans le marée en essayent de sortire de la flotte enfin j'y suis arrivé oula fatigué moi
puis terrasé par le derniere effort guana tomba dans les pomme ou plutot dans le jus de pomme

Willelmina

Mina, qui était venu voir ce que faisait son jeune époux, entendit, elle aussi l'appel au secours.

- J'espère qu'il n'est rien arrivé à Jehan, supplia-t-elle.

Elle courut vers le son de l'appel et retrouva, evidemment, l'amour de sa vie mêlé a cette histoire.

Voyant un homme a terre, elle rejoignit son Jehan en trottinant, Geo dans les bras, tandis que Gaby et sa petite soeur Isa courraient derrière elle. Gabriel se débrouillait pour que sa petite soeur ne tombe pas : Un grand frère modèle.

- Que s'est il passé ? Qu'a cet homme ? Est il blessé ? Puis je faire quelque chose ?

Comme toujours, elle parlait trop, mais l'inquiètude rendait sa langue folle et alors elle ne pouvait plus s'arrêter.

Elle vérifia, bien entendu, que son ange etait indemme : un peu sale peut être mais sinon il semblait entier.

Après avoir déposé un baiser sur les lèvres de son aimé, elle s'accroupit près de l'homme et lui fit boire quelques gorgées d'eau pure pour libérer un peu sa gorge de toute cette vase...
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Guana

guana se reiveillant grace a l'eau de mina se reiveilla mais etait devenue amnesique il ouvit lentement les yeux et dit
ou suis je?

Willelmina

- Vous êtes aux marais poitevins messire, je crois que vous avez pataugé longuement dans la vase. Mon mari, Jehan de Proisy vous a sorti de l'eau et ramené à terre. Je suis Willelmina de Proisy. Pouvez vous me répétez où nous sommes ? Vous souvenez vous de votre nom ?

Elle attendit calmement, neanmoins inquiète pour l'homme.
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Petitjehan

Jehan avait ramené tout le petit monde sur la terre ferme et Mina en infirmière zélée s'occupait de l'homme.
Toute en surveillant du coin de l'œil les enfants, Jehan débarrassa l'homme de sa cuirasse de métal.
Et bien mon ami avec ce truc là c'est la mort assurée par ici on ne vient pas en armure dans le marais c'est le plus sur moyen d'y rester savez vous?
Jehan regardait et écoutait Mina. Il était heureux qu'elle soit venu le rejoindre dans le marais où il adorait se réfugier pour réfléchir.
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Willelmina

En regardant autour d'elle, elle atendait toujours les reponses de Guana, elle remarqua qu'elle n'avait jamais vu ce coin...

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Petitjehan

Guana délesté de sa cuirasse et allongé sur l'herbe tendre semblait reprendre doucement des forces.
Jehan en profite pour enlacer sa tendre épouse et regarder leurs enfants jouer non loin en sureté.

Comment trouves tu mon "refuge" mon ange? J'y viens souvent y réfléchir pas mal de décisions importantes ont été prises ici enfin pas forcément à cet endroit mais dans le marais je veux dire...
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Willelmina

Mina sourit et se blottit contre son aimé.

- Très joli, Je me plais bien ici. C'est... vert !

Elle rit et rougit déposant un doux baiser sur les lèvres de son époux.

- La prochaine fois, emmène moi tout de suite. J'en ai marre d'être toute seule a la maison.

Faisant une mine penaude, elle avança la lèvre inferieure comme une petite fille.

- Tu seras plus a la maison hein dis ?
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Guana

nous somme au marais poitevins et je suis je suis zut mon nom je lai oublié je me souvient d'enormement de chose les conte que je racontais quand jetait troubadour mon amante yaminala mais jai tout oublié sur moi je ne s'est meme plus ou jhabite et vu que je n'habite pas avec yam et que je ne me rapelle plus ou elle habite

Petitjehan

Jehan allait répondre à sa tendre douce, que son mandat finissant il serait surement plus souvent chez eux quand Guana parla...

Bien cela vous reviendra mon bon, allez et si nous rentrions tous à La Trémouille?

Jehan prépara sa barque en commença à faire embarquer sa tribu et attendit que Guana se décide à les rejoindre...

En fait il avait hâte de rentrer avec les enfants le marais étant, selon lui, assez dangereux pour eux, déjà que pour certains adultes...
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Guana

bon ben aurevoire enfin jsai pu ou il est mon village jfai comment moi?

Petitjehan

Jehan éclate de rire...

Ben Messire je ne vais pas vous laissez ici apres vous avoir retiré du marais vous seriez bien capable d'y replonger!
Allez en route montez vite il commence à faire froid ici.

Une fois Guana à bord Jehan prend la route de La Trémouille en sifflotant
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Thomaslatapie

Thomas arriva pour venir voir son anciant ami. Il marcha vers Jehan quand il s'enfonça dans un marécage. Il regarda autour de lui est rit mais continua son avancai. Il arriva a une berge est sortie du marécage.

- Niarf ça arrive qu'a moi ça... Hey Jehan commant vas??? Je venez pour te demander si tu avait besoin d'animal pour repeuplé les marais???
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En deuil de sa sœur, Myssie
Je remercie pas ceux qui on oublié mon anniversaire. 20 ans ça se fête

Petitjehan

Citation:

Hey Jehan commant vas???

Jehan sursauta en reconnaissant la voix du jeune pictave qui lui avait sauvé la vie une nuit à Poitiers.

Thom? que viens tu faire ici mon ami?
restes sur la berge ou tu vas...trop tard!

Jehan rit de voir Thomas dans l'eau et ramène sa barque vers le jeune homme.

Bon allez sors de là mon ami. Tu veux mettre des animaux dans le marais? Pourquoi pas mais il y en a déjà pas mal tu sais, des grenouilles etc...
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Guana

atchaaaa atchaaaaa
zut j'ai attrapée un rhume
enfin faut dire que je suis trempée et qu'y commmence a faire froid
guana començat a claquer des dents

Willelmina

Mina sourit et fit une bise a Thom.

- Je suis contente de te voir !

Puis elle s'approcha de Guana et retira sa cape rouge pour la mettre sur les épaules de l'homme.
C'etait quelque peu ridicule mais bon c'est l'intention qui compte et ça rechauffe au moins.

- J'espère que la mémoire vous reviendra vite.

Puis elle s'assit et prit ses enfants sur les genoux, les serrant contre elle pour les rechauffer.
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Guana

merci *atcha* *atcha* *atcha*guana serra fort la cape contre lui et dittutoyer moi je vous en prie et puis appeler moi au moins guana cest mieu que messire ou l'amie si vous voulez je peux vous raconter une histoire jai etait troubadoure

Willelmina

Mina sourit.

- D'accord Guana.

- Viiiiii une histoire !!! Une histoire ! Une histoire ! Une histoire !

- Chut mon Gaby, on attend d'abord que les eternuements soient finis.

Elle sourit en serrant ses enfants contre elle et embrassa Gaby sur le front.
A présent s'etait elle qui avait froid car ses bras etaient nus.

- Jehan, mon coeur ! Viens me prendre dans tes bras je suis en train de geler !

hrp : j'ai failli dire " viens me rechauffer " mais je connais trop d'esprits tordus hihihi
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Thomaslatapie

Thomas regarda ses amis et l'homme qui venez d'arriver.

- Laisse Mina...

Thomas sorti de sa cape une flasque d'eau de vie.

- Tien boit ça, ça te requinquera ^^
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En deuil de sa sœur, Myssie
Je remercie pas ceux qui on oublié mon anniversaire. 20 ans ça se fête

Petitjehan

Jehan prit mina dans ses bras en regardant avec envie la fiasque d'alcool que tendait Thomas à Guana...

Mon amour nous devons rentrer avec les enfants et ton nouvel ami non?
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Willelmina

- Oui mon coeur, tu as raison. Et ... vas y, si Thom est d'accord tu peux boire à la flasque, je vois que tu en meurs d'envie...

Elle soupira et se blottit contre son aimé en etouffant une legere toux.
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Guana

guana reflechissez quand il trouvit l'histoire
c'est l'histoire du grand franchisseur a l'epoque grand franchisseur etait aussi petit que gaby et s'amusait avec sa soeur quant le vent fut pris de jalousie et enleva sa soeur grand franchisseur prit son courage a deux mains et alla dans l'antre du vent en haut d'une montagne pour recuperé sa soeur grand franchisseur devait arrivais en bas de la montagne avant le vent alors il fis ce qu'aucun homme n'avait fait avant lui il batit le vent a la course maintenant grand franchisseur est un chef de village et quand il a besoin de courage il repense a cette histoire voila

Thomaslatapie

Thomas regarda l'homme et sourit, puis il tourna les talon et sauta dans le marais et reparti vers Poitiers s'occuper de ces animaux. Il se retourna et dit :

- Bonne journée a vous trois et bon retour chez vous

Thomas leur sourit et traversa le marais.
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En deuil de sa sœur, Myssie
Je remercie pas ceux qui on oublié mon anniversaire. 20 ans ça se fête

Nahysse_algedor

Coeur du Marais

Elle avait quitté le chateau abandonné de famille, comme l'on laisserait derrière soi l'enveloppe dépouillée de vie. Un monceau de pierres vide et la nourrice qui la cherchera. Elle a vu sa mère emportée comme une prisonnière.Avec ses blessures et elle est restée dans la pièce silencieuse.
Se sentant si inutile, si insignifiante, presque transparente, reléguée à sa condition d'enfant qui n'acquèrera le droit à l'importance...Qu'une fois devenue grande. Les pas se sont enfuis dans le corridor, plantée dans le lit parental, avec le coeur en friche, regardant son père qui n'a pas eu un geste pour empecher ça et avec dans la gorge tant de questions restées lettres mortes, brisées à l'ecueil de ce monde des adultes et dont les portes se refusent. Comme elle regardait par la fenêtre la voiture s'eloigner, ne comprenant pas, baignant dans cette incompréhension où il est question de Roy, de crime.Gardant sur sa joue cette douce chaleur d'un baiser maternel, une empreinte devenue le seul lien tangible.

La soirée s'est passée immuable entre cajolages de servantes, bol de soupe, le lait chaud et le coucher, la chambre trop grande pour elle, ses ombres sur les murs, animées des griffes qui dansent dehors, juste des branches qui une fois venue la nuit...et le plancher qui grince. Nahysse comme souvent a trouvé refuge sous son lit, avec son poupée pour pas que le monstre puisse la manger ou l'emporter...Comme sa mère qui n'est pas venue la border.
Elle a découvert pour la première fois l'effroyable sentiment de manque, d'abandon et de solitude et a pensé pour s'empecher de pleurer, c'est l'occupation phare de son existence, sevrée d'echanges elle se forge son univers à elle, s'invente des lendemains. Le vieux palefrenier venu réchauffer ses os au foyer de la grande cuisine. Il lui a raconté le Marais, à l'habitude les légendes du pays, ce qu'on peut découvrir dans les brumes, tout ces contes qui forgent l'histoire d'une région.
Alors Nahysse minuscule dans l'aube nouvelle a quitté la maison, pour aller découvrir cet endroit magique. Personne n'a fait attention à la silhouette qui s'eloignait, le pas vif, décidé comme l'enfant qui dans son jeu s'en part à la guerre. Elle a trouvé le vieil homme et son canot, a payé son passage d'une belle tranche de lard. Il n'a dit mot se contentant de rabattre la capuche sur ses cheveux en lui disant en patois qu'elle risquait de prendre froid. Elle entend si souvent les grands parler, imprégnée et témoin de leurs conversations. Elle apprend donc l'oreille avide.
C'etait beau, blanc, gelé et vert parfois dans une trouée profonde d'eau, silencieux, elle a sauté sur l'autre berge s'enfuyant en riant; criant qu'elle allait retrouver sa mère quand le canotier a voulu savoir s'il devait attendre et de quel village ou hameau elle venait, qu'il ne fallait pas tarder trop, la nuit venant tôt. Elle l'a entendu ronchonner sur les marmots galopins et sur les parents...

Et elle a disparu dans la brume de cette humidité, bien décidée à disparaître pour de bon, pleine de rèves, emmitouflée dans sa capeline toute douce dedans et lustrée dehors pour pas que la pluie transperce.
Une enfant du pays venue s'inventer un avenir, croiser le fer avec les esprits mauvais qui hantent ces marais, voir une fée de l'hiver qi sait qi elle a de la chance.
Mais au plus profond, c'est une petite fille de cinq ans désemparée venue faire la guerre à l'ennui profond qui pare son existence.

Moi ze sais que c'etait pas le roi, même que le roi il fait des écus avec sa tête. Ze l'ai vu sur la piece que le curé il donne quand je travaille dans l'église, il a la tête en or le roi!! C'etait pas lui sinon je l'aurai vu briller sa tête dans la nuit. Les grands c'est que des menteurs...

Déjà posée dans cette clairière, laissant son monologue, sa vision des choses, ses déductions propre à son âge, elle s'imagine un décor, de cette buée blanche qui s'echappe elle est devenue Nahysse dragonne, soufflant son souffle de glace. Avec son baton, elle découpe le brouillard, cherchant ce qu'il abrite. Peut être ce qu'elle cherche...

Le vieux palefrenier l'a dit...

Dans les marais Poitevins qui peut savoir ce que les brumes cachent et laissent à découvrir...Pour le moment, une voix claire, flutée, grimpée sur l'un des nombreux rochers, haranguant son armée là en bas.

Je suis Nahysse la Dragonne, regardez comme je souffle la fumée.

Elle expire longuement le flot de l'eau vaporeuse sans savoir combien c'est mauvais pour elle et sa fragile complexion. Les joues roses, l'oeil pétillant.

Gare à toi le montre des chemins ou des marais, z'ai plus peur.
Regarde! Encore un peu je crache le feu sur toi et je fais fondre l'hiver!
A l'attaque! Je veux ma Maman!

Quelques oiseaux sédentaires s'offusquent de cette agitation venu troubler le feutré de la neige mais demeurant invisibles.
La bataille fait rage coulant de l'imagination fertile d'une gamine habituée à jouer seule.
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--Gaby

A la Trémouille, la Trémouille, la Trémouille y en a pas un qu'a la trouille...
euh...

Interrogation...c'est qui?
Oh oh on dirait une fille!
Ben où qui sont son Pôpa et sa Môman?

Psst, psst...tu fais dodo? fait froid dehors...

Mais pourquoi qu'elle répond pas? Mon Pôpa il a raison de dire qu'on doit pas venir seul ici on peut se perdre et voilà on est tout seul après...
Bon ze vais chercher Pôpa ou je lui fais un bisou à la fille qui dort sous l'arbre là? Oh oh elle va croire que ze suis un monstre du marais...

Gabriel a accompagné son père comme il a pris l'habitude depuis qu'il est grand et qu'il est le protecteur de ses cadets Geoffrey et Isabelle.
Ben c'est qu'à cinq ans on est presque un homme c'est Pôpa qui l'a dit et Pôpa il sait les choses lui...en plus il est fort et a tué des méchants, Môman aussi...

Mais là, découvrir une "fille" qui dort sous un arbre, quelle aventure...ben pourtant les filles ça a peur normalement non? Sinon à quoi ça sert que les garçons les défendent?

Pi ze sais pas comment parler aux filles ze connais que Malone et elle est grande, elle, une vieille de 7 ans au moins...
Bon ze vais faire com Pôpa y met souvent sa cape sur le dos des Dames...

Doucement Gabriel pose sa petite cape de laine sur la fillette encore endormi et la regarde se demanda qui se peut bien être...Rapidement Gabriel se dit que maintenant "elle" elle a chaud et lui à froid...il a de drôles d'idée Pôpa des fois mais c'est vrai qu'il craint pas le froid Pôpa même que le matin y va se baigner dans la rivière pour nager. Gaby y va aussi mais là Môman a dit non fait trop froid...

Le garçonnet réfléchit et monte la garde prés de sa découverte, son épée de bois à la main qu'il s'amuse à planter dans la terre.

--Gaby

Il fait froid, le jour se lève en plein et la fillette dort encore...

Gaby toussote espérant que la fillette se réveille car il commence à ne pas être trop rassuré lui non plus et puis en plus il a besoin de...enfin oui de...et Pôpa qui n'est pas la pour lui dire comment on fait pour...euh quand y a une fille pas loin...

Pfft c'est dur la vie de grand finalement avant avec les couches pas de souci mais la ben peut pas faire pipi sur lui quand même il aurait l'air de quoi hein?

N'y tenant plus Gabriel avise un arbre et va se cacher derrière pour se soulager...

Il revient quelques minutes plus tard content d'avoir résolu cet énorme problème de sa vie. Là il a franchement froid...

Elle est zolie en plus pourvu qu'elle soit pas morte hein? Comment on fait pour savoir si on est mort au fait? Ben normalement quand on est mort on est enterré nan? et elle, elle est pas enterrée donc surement pas morte.

--Gaby

L'enfant s'est endormi ne se rendant pas compte que la fillette s'était réveillée et s'en était allée le recouvrant de sa cape...

Petitjehan

Jehan cherchait Gabriel, son fils, depuis un moment et le trouve endormi au pied d'un arbre tout recroquevillé.
Doucement, tendrement il pris l'enfant le souleva et l'emporta vers la barque pour le ramener chez eux...
Surement que son fils allait lui raconter avoir combattu des hordes de monstres dans le marais. Cela fit sourire Jehan...
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Gaelik

Le Comte de Salbart rentrait à Salbart, il venait chercher ses enfants pour rendre visite à leur mère, aux arrêts à Poitiers.
Il trouva rapidement Gauvhin, encore occupé avec Leonia. Tiens, cela faisait plusieurs fois que la demoiselle passait au Château, accordant beaucoup de temps à son fils.
Gaëlik sourit, puis fit signe à Gauvhin :

Gauvhin, je viens vous chercher pour aller voir Maman...

Il marque une pause, sourit à nouveau mais de manière dissimulée pour ne pas mettre mal à l'aise la demoiselle, et reprend, l'air le plus détaché du monde :

Leonia, si vous voulez nous accompagner, n'hésitez pas, ça fera plaisir à Icie de voir son fils soutenu dans cette épreuve...

S'en retournant, il lâcha :

Je vais chercher Nahysse, fais préparer la voiture s'il te plait fiston.

Après avoir cherché sa fille pendant une bonne demie-heure dans le Château, à avoir demandé à tous les domestiques lequel d'entre eux l'avait vu la dernière fois, à avoir cru à une partie de cache-cache de son espiègle rayon de soleil, et bien voilà, il était très inquiet.
Il ressortit prestement, et alla chercher Pharaon sans hésiter, avec la poupée de sa fille. Son lévrier était habitué à jouer avec la petite, il la retrouverait mieux que quiconque dans le domaine :

Allez Pharaon, sens, sens cette poupée, et dis moi où se cache Nahysse, j'ai plus trop envie de jouer là.

Il avait approché le chien de l'entrée principale du Château, mais Pharaon semblait tirer à l'inverse, vers la plaine qui rejoignait le Marais.
Il se laissa guider par Pharaon, qui semblait ne pas hésiter.

J'espère qu'il ne course pas un ragondin... lâcha-t-il...

La brume se levait peu à peu, mais restait épaisse tout le long des conches, devant lesquelles Pharaon du s'arrêter. Il reniflait parmi les frétillaires et l'angélique, et longeait les canaux.
Il posa alors sa patte sur les lentilles. Il était clair qu'il voulait traverser.
Gaelik remonta jusqu'au bateau à chaîne pour les faire traverser, très inquiet que Nahysse aie pu s'aventurer jusque là, et peut-être... tomber !

Il aperçu alors, sur l'autre rive, un pêcheur qui semblait plus occupé à se préparer son casse-croûte de pain aillé aux mojettes, tout en se liquidant au goulot sa boutanche de troussepinette, que de s'affairer à ses anguilles.
Il le héla :

Hola mon brave ! Aurais tu vu une fillette par les environs, pas plus haute que... Gaëlik mit la main au niveau de ses hanches, et attendit réponse.

Le pêcheur s'empressa de ranger sa bouteille, des fois que le Comte de Salbart ne lui réquisitionne, et, la bouche pleine, se contenta d'indiquer de la main la direction de la rive opposée au Comte, à perte de brume...
Le Comte rapprocha alors vivement le bateau de traversée en tirant la chaîne avec violence.

Pharaon saute dans la plate ! lui lança-t-il en tenant bien la barque pour éviter que le chien ne tombe à l'eau.
Une fois dedans, il tira alors avec frénésie l'autre côté de la chaîne arrimée à un chêne têtard, faisant glisser en une onde légère la plate jusqu'à l'autre rivage.
Ils descendirent prestement, et Pharaon reprit alors tout de suite la piste de sa compagne de jeu, en se jetant à travers un champ de jussie, aboyant à qui voulait l'entendre.
Gaëlik se précipita alors à ses trousses, avec un grand sourire de soulagement lorsqu'il aperçut enfin sa fille jouant au milieu de la jussie.

Nahysse, ma chérie, mais que fais-tu ?

Il se dit alors que ce n'était pas le moment de la gronder, elle ne devait pas se rendre comte de tout ce qui se passait la pauvre, et devait même se sentir un peu abandonnée en ce moment.

Mon coeur, cette plante est mauvaise le sais-tu ? Elle ravage notre Marais Poitevin, car elle ne laisse pas leur place à nos autres fleurs, et elle déséquilibre tout le système ! Comme si à partir de demain, il n'y avait plus que du poisson à manger, plus de légumes, plus de viande, plus d'œufs ni de lait, on n'aurait que du poisson à "zarêtes" à manger...
ce serait triste non ?

le Comte de Salbart sortit alors son épée et entreprit de raser la jussie de tout cet immense champ de jachère, ou seul le coquelicot arrivait à faire symbiose avec cette satanée plante jaune

Allez, aide moi jeune fille ! On rase ce champ, et après j'ai une surprise !

S'arrêtant un moment de jouer avec sa fille, il lui dit, l'air plus grave :

Chérie, et si on trouvait un autre champ, avec tout plein de fleurs différentes, des gentilles, et on en fait un bouquet pour Maman...

Il laissa passer quelques secondes...

Et je t'emmène le donner à Maman, tu lui donneras toi-même, c'est promis !
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Gaëlik De Plantagenêt, Comte de Salbart, Baron de Lusignan, Vicomte de Bressuire.

Melancolique

Mélanco entendit parlait du Marais Poitevins, il décida de ci rendre de suite.

En commença a découvrir le Marais Mélanco était attirais par une forme et une couleur qu’il avait jadis connu dans un autre pays, il approcha, et la très étonner il dit a voix très haute:

MAIS OUI C'EST BIEN CA!!!UNE FLEUR DE LOTUS!!

Il les observa avec beaucoup d'amour dans les yeux car c'était ces fleur préféré.
Il pensait qu’il avait bien fait de venir Aux Marais Poitevins, et qu’il n'était pas au bout de ces surprises.

Il ce positionnât en lotus et ce mit a admiré ces fleurs préféré en méditant dessus...

Fanfant

Aux allantours des marais

Fanfant arriva le vent giflet son visage deja bien rougis
Elle n'aimait guere l'agitation de la ville, les marais lui resemblaient bien plus...
Elle trouva un endroit légèrement abrité par un buisson et s'y instala...
Puis elle partit dans ces pensées...
Autour d'elle tout semblait iréelle...

Gauvhin

Regarde son père laissant un léger temps Léonia de côté mais pas trop.

Oui papa dit il avec un grand sourire d’aller voir sa mère.

Bien papa plus tristement, il aimait mieux chercher sa sœur que faire préparer la voiture, il se décida néanmoins à écouter son père et prépara la voiture.

Feegabriella.

Non loin de niort, se trouvait ces fameux marais, dont, beaucoup parlaient de sa beauté et de son calme.
Le couple niortais , decidèrent de s'y promener le froid avait transformé le paysage d'ordinaire si vert.
Elle, Gabriella ,une jolie blonde (doré!) marchait d'un pas leger et gracieux, elle s'etait chaudement vêtue d'une houpelande en laine que son aimé avait fait.
Le froid était rude en cette saison.
Lui, Bogosse dit Bo, un beau brun tout en muscle

vêtue de son mantel marchait à ses cotés.
Gabriella admirait le marai gelé, la glace formée faisait reflèter les quelques rayons du soleil qui transpercaient les nuages. Leur haleines créaient des volutes dans l'air ambiant si frais.
Ils semblaient seuls au monde ... seuls les oiseaux étaient temoins de leur promenade en amoureux. En cet endroi pasible ils prenaient enfin l'air, plus sain qu'à niort, la nature a le don de resourcer ... et elle en avait besoin elle qui était en ce moment sujette a des maux de tête de de ventre ... cela passera se disait-elle.
Près de lui, elle se raprocha et lui prit la main. A cet instant plus rien ne vient a son esprit juste eux deux dans les marais.

Quel calme mon amour n'est-ce pas? je suis bien ici avec toi! toute souriante elle lui dit à l'oreille combien elle l'aime. Puis ils continuèrent leur chemin ...

Nahysse_algedor

Nahysse qui avait reconnu la voix rassurante de son père sortit de sa cachette avec un air de lutin gelé sur les bords et les côtés.

Papa!!

Courant aussi vite que pouvait se réfugier dans les bras paternel, n'ecoutant que le soulagement poignant de sa présence.

Si tu savais!! Z'ai vu! Z'ai vu!

Elle ouvrit grand les yeux, installée bien à l'abri en creux de bras.

Y'avait... Un garçon!

Vi vi vi!! Un Garçon, même qu'il m'a parlé...

Roulant des yeux avec sérieux en rougissant. Puis concluant avec une conviction fière.

Mais j'ai pas répondu...Alors il est parti. Hein qu'il faut pas parler aux inconnus papa ?

La gamine se blottit transie, le nez dans le pourpoint et cherchant tout de même aux alentours une silhouette enfantine.
Curieuse d'avoir rencontré un congénère d 'enfance...
La prochaine fois elle lui tirerait la langue.
Pour pas dire une risette. Un petit garçon c'etait une chose curieuse, ça ressemblait à un Monsieur pas fini.
Il avait l'air gentil en plus. Est ce qu'elle le reverrait ?
Elle reporta son attention sur la plante jaune dont l'entrenait son père...

Pourtant elle est jolie...aussi. Ca veut dire que quand ca à l'air beau c'est pas toujours gentil alors ?

Et elle sauta au sol pour arracher les nuisibles, se réchauffant par là même. Avant de rafler plus loin, de chetifs coquelicots, ridicules et trop courtement cueillis.
Montrant au paternel son bouquet rachitique de tout ce qu'elle avait pu trouver.

C'est des gentilles celles là ? Parceque c'est des pas belles quand même mais avec la neige j'en vois pas d'autres!
Tu crois que Maman elle aimera ?
Dis si on coupe les gentilles aussi.. tu crois qu'on aura quand même du lait de la viande et des legumes ?

Voilà qui etait une question d'importance. Et sa gourmandise préférée ?

Nahysse inquiète attendit avec impatience le verdict sur ce sujet épineux.

Elle demanderait à Margot des graines à planter. Pour faire pousser des arbres à pots...de confitures.

Pardon pour le délai de réponse. Une indispo passagère et plus longue que prévue.

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Petitjehan

Gabriel et Jehan sont revenus en barque vers l’endroit où ils étaient la dernière fois.

En cours de route l’enfant n’arrête pas de parler de la « fille » qu’était endormie…

Dis, pôpa tu croiv pas que c’était une princesse ? j’aurais du y faire une bizouille comme tu le fais à môman et p’têt qu’elle se s’rait réveillée nan ? Tu crois qu’elle va r’venir pôpa ?

Jehan sourit car Gabriel semble tres intéressé par la petite fille qu’il dit avoir vu. Il espère que cela n’est pas pure invention bien qu’il se demande ce qu’aurait bien pu faire une fillette dans le marais toute seule.

Il arrivent à la petite clairière bordant le marais et Jehan s’approche au plus près. Gabriel saute comme un diable et attend que son père lui lance le cordage avec lequel il va accrocher la barque à un buisson.

Jehan descend et après avoir passé sa besace en bandoulière tend la sienne à Gabriel. Une belle besace en cuir toute neuve que lui a confectionnée Daien son ami tisserand. La besace est encore trop grande pour l’enfant mais ce dernier la porte avec fierté comme une « homme ».

Gabriel adore ces sorties entre « hommes » où son père lui apprend aussi bien à respecter et aimer la nature que les choses de la vie comme saluer les amis de son père ou les Dames qu’ils rencontrent. Il a d’ailleurs remarqué que ces dernières fondent devant ses boucles blondes et son sourire enjôleur et qu’il en obtient facilement des bizouilles.

Il sait que son père le surveille et le protège tout en lui laissant une liberté relative lui permettant soit d’aider ce dernier à pêcher ou à travailler le bois, soit à chasser les « meuchants » dragons du marais. D’ailleurs son père lui a fait une épée en bois et les dragons n’ont qu’à bien se tenir…

L’enfant se compare à cet homme qui s’occupe de lui et l’aime en en protégeant. Il aime la franchise de Jehan qui répond à ses questions sans le prendre pour un bébé et lui dire « tu verras quand tu seras grand ». Déjà pôpa lui a appris pleins de choses merveilleuses qu’il n’a pas toujours compris mais qu’il redemandera sans souci quand cela le tracassera.

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Petitjehan

Jehan et Gabriel ont passé la journée dans le marais sans voir l'ombre de la fameuse fillette.
Jehan commence à croire que son fils à rêvé de celle-ci et il décide de reprendre le chemin de la maison.
Il tourne la barque et y fait monter Gabriel qui fait grise mine craignant que son père ne se moque de lui.
Le retour vers La Trémouille est long et silencieux...
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Petitjehan

C'est seul que Jehan revient dans ce marais, son fils étant en pension à Nevers...
Nul ne semble plus s'aventurer en ce lieu pourtant si charmeur et mystérieux...
Même Jehan a de moins en moins le temps d'y venir réfléchir et admirer les cadeaux de Dame nature.
Cela le désole mais c'est ainsi la vie vous pousse doucement...le temps passe...l'oubli vient...grandit et emporte tout sur son passage...
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Sarmite

Alors que les primevères égayaient enfin les taluds et que les jonquilles s'annonçaient pour bientôt, Sarmite vint saluer Petitjehan .

Sais tu que des oies sauvages, arrêtées pas les frimas, se sont réfugiées près du moulin ?
5 becs rouges et une au bec noir.c'est pas banal.
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Petitjehan

Pffft...le temps de tourner la tête et le triple seigneur était parti comme il était venu...presque par magie...
Jehan s'assied dans sa barque et réfléchi...
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Thomaslatapie

Damian.de.cheroy

Petitjehan

Citation:

- Salut parrain sa va ??? tu t'ennuies pas là ???

Damian.de.cheroy

Petitjehan

Damian.de.cheroy

Petitjehan

Jehan se leva dans sa barque et chercha à voir...

Jehan va là dit-il sans vraiment espérer de réponse. Le marais aprfois vous jouait des tours
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Damian.de.cheroy

Thomaslatapie

Petitjehan

Citation:

Que voulez vous?...

Bonne question songea Jehan...il se leva et répondit...

Ami ou ennemi?

Cela n'engage à rien et on verrait bien la suite. Avec Thomas à ses côtés pas d'inquiétude.
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Damian.de.cheroy

--Ghauvin

Ami ou ennemi?
Ami!

Mais qu'est-ce qu'il en savait lui? Si c'était encore la bête sans nom qui parlait? Finirait tout seul lui, noyé au fond du marais, faute de n'avoir pas été tué par le cheval Mallet.
Cet homme, c'est le genre à courir droit dans la gorge de la Grand'Goule sans s'apercevoir du danger.... Sainte Radegonde elle-même aurait reflechi un peu avant de se lancer comme ça! L'autre avanca de quelques pas. Mais lui, en quarante ans, il en avait vu des choses! Des brigands qui se faisaient passer pour des comtes, ou des comtes brigands, alors c'est pas en plein milieu du marais qu'il ne verrait rien!

Euh, ouais, amis... Dites la be... euh m'sieur "Jehan", vous restez où habituellement?

Icie

(hrp:
Merci au joueur du PNJ --Ghauvin, de ne pas choisir le nom d'un perso existant en Poitou. Cela peut prêter à confusion.
Gauvhin .............de Plantagenêt, est un perso poitevin)
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L'insulte HRP ne passera pas!! Qu'on se le dise!!

Petitjehan

Jehan se leva faisant signe à Thom de ne pas broncher pas la peine de faire plus peur aux voyageurs...

Je suis Jehan de Proisy-Fortunat Messire pour vous servir êtes vous perdu?

Il regarda l'homme et attendait sa réponse
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Thomaslatapie

Thomas regarda son parrain. Il lui fit un sourire. Il se leva. Il avait reconnu la voix.

- Je suis Thomas. Et ton bras comment il vas ???

Il regarda l'homme le bras emplâtre. C'etait son œuvre a lui.
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En deuil de sa sœur, Myssie
Je remercie pas ceux qui on oublié mon anniversaire. 20 ans ça se fête

Petitjehan

Jehan s'avança et examina l'homme face à eux...

Oui il semblait plus perdu que dangereux, Jehan sort une bourse de sel et une outre d'eau et les tend à l'homme...

Soyez le bien venu Messire voici l'eau et le sel...Que pouvons nous pour vous?Il est dangereux de se promener seul dans ces marais lorsqu'on ne les connait pas...
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Damian.de.cheroy

Il salua les deux hommes et accepta l‘eau et le sel, ne sachant trop qu‘en faire. Néanmoins, moins méfiant, il leur confia :

En effet, je me suis perdu dans ces marais.
Ma chariote a eut son essieux brisé, et est bloqué à plusieurs lieues d’ici… Enfin, je ne saurais dire en vérité à quelle distance elle se trouve exactement. Mais c’est en direction de La Rochelle.

Après avoir attendu quelques temps avec mon domestique, je suis parti en quête d’un charretier dans la prochaine ville ou village que je rencontrerais…
Malheureusement, le chemin fut plus long que je ne l’imaginais et la nuit est tombée…

Damian, un peu gêné, omit volontairement sa mésaventure avec le cheval, et conclut simplement :

Peut être pourriez vous m’indiquer un endroit pour passer la nuit ?
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"Umbra ac Lumen"

Willelmina

Mina qui, suivant l'inspiration de son époux, avait choisit de venir se promener au marais pour se changer les idées et prendre un peu l'air, eut un large sourire en entendant la voix de son aimé.
Elle arriva donc, à temps pour entendre l'étranger qui parlait à Jehan et qu'elle rejoignit en répondant, comme toujours, comme si elle était sortie de nulle part. Chose qu'elle faisait souvent ses derniers temps car être discrète était un don ou simplement un trait de caractère chez elle. C'était presque se faire invisible qu'elle faisait car parfois elle doutait même de sa propre existance. Tout ça pour dire qu'elle ne parlait jamais mais là, elle répondit à l'homme.

- Vous pourriez venir loger à l'Ecole ? N'est ce pas Jehan Chéri ? Le dortoir est fait pour acueuillir même des étudiants adultes donc les lits seront aisément à votre taille. Qu'en pensez vous ? "La Flamme du Savoir" est tout prêt d'ici, vous n'aurez pas à trop marcher.

Un radieux sourire éclaira son visage et elle regarda son époux, cherchant une approbation dans son regard, enfin elle remarqua Thomas et lui fait un signe de la main en disant joyeusement.

- Coucou Thomas ! Heureuse de te voir !
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Thomaslatapie

Thomas sourit, Mina était arrivé. Enfin sa sauveuse

. Il lui rendit son salue de la main et lui répondit en souriant

- Bonjour Mina, je suis aussi très heureux de te voir. On vas dormir a l'école ???
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En deuil de sa sœur, Myssie
Je remercie pas ceux qui on oublié mon anniversaire. 20 ans ça se fête

Petitjehan

Messire, ainsi que le propose ma Douce épouse nous pouvons vous héberger soit dans son école où elle s'évertue à ranimer la flamme du savoir ou tout au moins plus modestement l'envie du savoir qui sommeille en chacun de nous ou en notre domaine un peu plus éloigné certes mais confortable malgré sa modestie.
Demain, si vous en êtes d'accord, étant charpentier je jetterai un regard à votre essieu de charriote et nous verrons bien si nous pouvons au moins la ramener en ville. J'y connais un bon forgeron qui pourrait nous aider...

Il songea qu'il serait sans doute plus rassurant pour le Sire de se présenter afin qu'il comprenne ne pas être tombé sur la bande de brigands locale avec leur apparition aussi soudaine qu'imprévue...

Au fait je suis Jehan de Proisy-Fortunat, Seigneur de l'Hermenault et vous avez prés de moi la Dame de mon cœur mon épouse Willelmina et ce gaillard n'est autre que mon filleul en Aristote Thomaslatapie. Tous deux appartenons aux Hospitaliers.

Sur ce Jehan siffla entre ses dents et surgissant du marais Tempête vint encenser du col près de son maitre et ami. Jehan le flatta et lui glissa une demi carotte qu'il avait toujours dans sa besace.

Savez vous monter Messire? Si oui je vous propose de vous prêter une de nos montures autrement de monter en croupe...
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Damian.de.cheroy

Damian s’inclina en guise de bienvenue la dame qui venait de les rejoindre.
Son visage s’éclaira face à ce qui semblait être comme une embellie à sa situation qui avait été jusqu’à ce moment précis une suite de déboires.

Cela me soulagerait beaucoup en vérité. Je ne sais comment vous exprimer ma reconnaissance.

Puis se tournant vers PetitJehan, il rajouta :

Alors, c’est le Très Haut qui vous envoie. Et je ne puis qu’accepter votre aide si généreusement donnée.

Les présentations faites, le jeune homme s’inclina à nouveau pour saluer.

Enchanté !
Damian de Cheroy pour vous servir.

Lorsqu’il releva la tête, Damian vit apparaître la monture qui l’avait jeté dans l’étang.
Ne pouvant réprimer une grimace au souvenir de cette mésaventure, il n’en souffla cependant aucun mot. Trop confus qu’il serait de narrer cela.

Hum. Oui, en effet, je sais monter. Bien que je ne sois pas grand cavalier pour être honnête.
Mais je sais tenir sur une scelle, si telle est la question. Finit il en souriant.
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"Umbra ac Lumen"

Isabelle_de_proisy

[A quelques lieux de là ..]

La demoiselle d’Hermault avait eu envie de se promenait ce matin la…
Cela arrivait régulièrement qu’elle parte sur tempête pour aller a la découverte des alentours
Elle arriva dans le marais sans même le savoir, il faut dire qu’elle ne regardait pas vraiment la route..
Un oiseau peu commun avait attirait son attention et doucement toujours sur le dos de l’étalon elle avançait espérant trouvait un nid
L’oiseau n’arrêtait pas de faire des allé retour vers un bord d’un point d’eau et ses yeux rivait sur cette oiseau rose au longue patte elle ne lâchait pas une miette de la scène…
Tout a coup tempête se mit a hénir, l’oiseau se planqua immédiatement apeurait pas le bruit

Mais chuutt rhoo …
Isa fit la moue elle voulais vraiment voir ou l’eau emmenait ses victuailles..
Elle descendit de l’étalon et repartit a pied sur la point des pieds se planquant dans un bosquet pour ne pas être vus..
Le flamant rose après voir attendu que le bruit cesse reprend son manège
Il trempe son bec dans l’eau et en ressors des crevettes, il ne les avale pas et les dépose dans un nid
Les oisillons se rouspète la pitance et isa les entends pialler
Elle sourit jusqu'à oreille et se penche pour mieux les voir

Comme il sont be…..

Elle pose le pied dans un endroit boueux… elle s’avance pour tenter de le retirer… voilà que son deuxième pied entre aussi …
Ses chausses s’enfonce… ses chevilles disparaissent
Elle force encore et encore pour sortir de là et plus elle gesticule plus ses jambes s’enfonce…
Déjà elle est prise au piège jusqu'à la taille

Haaaaaaaaaa haaaaaaaaaaaaaaaa …. Elle accroche au brindille d’herbe met elle cède sous son poids
Tempête et loin, il pètre tranquillement un buisson
Le cœur de la petite s’emballe ses hanches son désormés dans la boue

La petite panique elle gesticule de plus ne plus …

Auuuuu seccouurrrrrsssss papa …… mamannnnnnn… quelqu’unnnn

Sanglot qui s’enlance dans le marais
Elle se maudissant d’avoir prit ce chemin inconnue d’avoir suivit ce stupide animal.
Et plus l’enfant essaye de sortir plus son corps disparaît….elle pleure et crit de plus en plus fort …la peur envahit tout ses membres ..
Et il personne n’entendait .. Et si il n’y avait pas âme qui vivent à des kilomêtre…
Sa poitrine leche la boue…
Bientôt elle ne serait plus visible…

Thomaslatapie

Thomas souriait au sire Damian. Il lui serra la main fraternellement quand il entendu un crie. Peu importe qui c'etait mais cette personne avait besoin d'aide. Il tourna les talon et partie a toute vitesse dans le sens du crie. Il sauta les petit berge et traversa a la nage les trop grandes. Il se conga a plusieurs reprise dans des motte d'herbe ou des tronc d'arbre. Sans écouté la douleur qui lui enflammé ses jambe il continua a courir. Au bout d'un petit temps de course effrénée il arriva au abord d'un sable mouvant. Une jeune fille au milieu.

- Écoute moi fillette. Arrête de gesticulé tu vas t'enfonce plus rapidement.

Il posa son sac qui ne le quittai jamais. Il y fouilla dedans. Et y trouva une corde. Il fit tourné sa corde, essayant de bien vidé.

- Petite attrape la corde que je vais t'envoyer.

Thomas lui lança la corde.
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En deuil de sa sœur, Myssie
Je remercie pas ceux qui on oublié mon anniversaire. 20 ans ça se fête

Willelmina

Mina entendit le cri au même instant que Thomas mais, son ventre s'alourdissant et son corps faiblissant, elle avait courut moins vite et ne rejoint son ami qu'après quelques secondes.
Elle devint très pâle en voyant que le cri qu'elle avait entendu était bien celui de sa fille. Sa tête donnait l'impression d'exploser. ISABELLE !
Portée par ses émotions, elle s'enfonça dans le sable et s'approcha de sa fille, prenant celle ci dans ses bras et la sortant du sable a moitié. Le sable enveloppait le ventre de la jeune femme et elle commencait a avoir l'impression d'etouffer. Elle attrapa la corde et dit, le souffle coupé :

- Sort nous de là Thomas...
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Thomaslatapie

Thomas vit Mina arrivé et tombé dans le sable mouvant. Parfois les femmes était merveilleuse parfois elle était vraiment bizarre. Il essaya de tiré les femme hors de l'eau. Mais impossible elles étaient trop lourde.

- Arg désolé j'y arrive pas je pourrait le faire que un par un.

Thomas sourira en maudissant son manque de force. Il tira de toute ses force pour les faire sortir.
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En deuil de sa sœur, Myssie
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Willelmina

Mina continuait a garder sa fille hors du sable pendant qu'elle s'enfonçait , le sable s'attaquait a ses épaules pendant que Isa était jusqu'a la taille hors du sable.
Elle mit la corde entre les mains de sa fille et dit :

- Serre bien la corde princesse... Thomas ! Tire !

Lachant sa fille, elle s'enfonça un peu plus et tendait le cou pour garder le visage hors de la boue. Le désespoir l'enveloppait et elle dit d'une voix tremblante :

- Sors vite de là ma belle... Je t'aime...
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Isabelle_de_proisy

Isa a le visage baignait de larme seul ca robe flotte sur le sable mouvement
Ses long cheveux blond commence à se couvrir de boue et ses bras son prit dans la prison mouvement
Un homme a entendu son appel et lui lance un corde lui demandant d’attraper une corde elle Elle voudrait mais ses bras n’arrive pas a sortir de l’étreinte
La demoiselle le regarde avec des yeux apeuraient

J’y…. j’y…. arrive pas….

Mais pas le temps que l’homme réponde sa mère déboule de derrière un bosquet et sans même réfléchir saute avec elle dans le sable mouvant
Immédiatement l’enfant entour le ventre volumineux de sa mère et s’agrippe avec angoisse

Maman … c’est pas ma faute.. c’est pas ma faute …..

[i]La petite d’a peine 6 ans croit sa fin arriver elle pleure a chaude larme….

La corde entre ses main elle l’attrape mais refuse de laisser sa mamannn[/i]
Maman j’ai peur

Ses épaules s’enfonce dans la boue seul son visage résiste encore grâce au soutien de sa maman
Elle lâche sa maman a contre cœur et se laisse tirer par le messire…

Thomaslatapie

Thomas tira fort et ferme. Il sortie la fille de Mina des sables. Il la regarda. Elle était sous le choc, mais elle fixait sa mère. Il regarda la dame enceinte. On ne la voyait presque plus. Sa tête sortait tous juste. Elle ne verrai pas la corde ... Thomas jura intérieurement. Il attacha fermement la corde a un tronc d'arbre assez prêt et noua la corde autour de sa taille. Il regarda la petite qui pleurai a chaude larme.

- Surtout ne bouge pas je vais cherché ta maman.

Thomas regarda en direction de Mina. Sa main sortait a peine du sable mouvant. Il vérifia la grandeur de la corde et sa solidité. Il inspira un grand coups et sauta vers Mina. Le sable n'avait la même pénétration que l'eau ... Dans un grand bruit de mat, Thomas entra dans les sables mouvants. Il ceintura Mina en dessous du ventre. Puis en la tenant fermement d'un bras il tira sur la corde. Bien vite il sentit des ongle se fermer sur ses épaule. Mina était bien agrippé. Il se servit de sa deuxième main pour avancé plus vite. Bientôt ils furent la tête hors du sable. Thomas fit un grand sourire a Mina et la hissa sur la berge. Il prit pied lui aussi sur la berge et cracha les quelque grain de sable qui était entré dans sa bouche. Il leur fit un sourire.

- Ditent moi c'est de famille de se mettre dans des guêpier pareil ???

Il regarda les deux dame en leur souriant. Puis il entrepris de se lavé de ce sable qui le collait.
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En deuil de sa sœur, Myssie
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Willelmina

Mina ne retrouva ses esprits qu'une fois sur la berge, Thomas l'avait mise, et sa fille également, hors de danger une nouvelle fois. Elle aurait voulu le remercier mais sa voix ne lui répondait plus et même tout son corps semblait l'avoir abandonnée, si bien qu'elle ne comprenait pas comment elle restait redressée.

Comme en réponse à cette pénsée, son corps se détendit et elle s'écroula, les yeux clos, le souffle difficile, autant à cause de la boue qu'elle avait ingurgité malgré elle qu'a cause de la fatigue et de la panique.
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Isabelle_de_proisy

Elle sort enfin de ce piège caché …
Sous le choque elle ne dit mots et reste là a fixé le sable ou de sa mère il ne reste qu’une main qui chercher à être récupérer
Heureusement le monsieur est là et a la situation en main et après être la chercher avc une corde il ressort touts les deux noirs de boue …
Ses yeux se fixe sur ceux de sa mère qui recrache le fluide avaler
Et l’enfant ne dit toujours mots ses larmes coulent silencieusement
Elle n’arrive pas a se souvenir comment ca c’est passé
Elle ne comprend pas pourquoi ce sable a voulu l’avaler…
Son petit corps hoquète il est recouvert de boue seul son visage ressort car lui a échappait a cette bouche beante

Sa mère s’assoie a coté d’elle et les petite s’accroche a la robe pour être sur que ce monstre ne la hâpe plus
Elle tremble de tous ses membres
Ses lèvres fond un rictus pour s’empêcher d’éclater en sanglot
En plus son genoux lui pique elle a du rencontrer une des dents du monstre car celui-ci saigne
Elle ignore que c’est tout simplement une racine qui a écorchait sa jambe dans le sable mouvant….

Willelmina

Mina étai fort pâle et totalement épuisée mais en sentant dans son inconscient, les petites mains de sa fille s'accrocher à sa robe, elle l'entraina doucement avec elle sur le sol et la serra contre elle.

- C'est fini Princesse... Je suis là...

Enveloppant la petite de sa cape qu'elle avait enlevé avant d'entrer dans la boue, elle se redressa avec difficulté et se leva. Répétant sans cesse les paroles qu'elle venait de dire, elle marcha d'un pas chancelant en portant sa fille vers le lieu où elle avait quitté son mari.

Elle aurait put la perdre... sa petite adorée...
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Thomaslatapie

Thomas regarda les deux dames. Il soupira et s'accroupit pour ce mettre a leur hauteur. Avec un sourire il leur tendis un brioche. Il se releva.

- On doit partir. Je suis sur que Jehan s'inquiète.

Il leur tendis ses bras pour les aidé a ce relevé.

- Si vous le désiré je peut portez l'une d'entre vous.
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Willelmina

Mina donna la brioche à sa fille en murmurant :

-Mange ma chérie... ça va te faire du bien... ( puis à haute voix ) Merci pour tout Thomas. Tu as sauvé la vie de ma fille et la mienne. Je te suis éternellement reconnaissante et redevable... Demande moi ce que tu veux, quand tu veux. Jamais je ne pourrai te repayer pour ce que tu viens de faire.

Elle l'embrassa sur la joue et esquissa un sourire quand il demanda si il pouvait porter l'une d'elles, elle répondit en serrant sa fille contre elle :

- Je ne me sens pas capable de la lacher pour le moment. Et surement pas pour les prochaines 12 années. Par contre ton soutien est la bienvenue, merci beaucoup.

Prenant son bras contre lequel elle s'appuya légèrement, ils repartirent vers le lieu où ils avaient quittés Jehan. Mina avait les yeux clos et marchait comme un somnambule, serrant pourtant sa fille contre elle avec le peu de force qui lui restait et lui murmurant de temps en à l'oreille :

- N'ai pas peur ma belle... Maman est là...
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Thomaslatapie

Thomas sourit a Mina. Il réfléchit un peu. Puis se tourna vers elle.

- Je voudrez tous d'abord un caramel, puis un bisous de la petite, non parce que je sauve pas gratuit moi ^^ et puis je voudrez des cours pour gérer les bambins. Je sais c'est beaucoup mais c'est ce que tu m'a dit. Puis après tu me sera plus redevable, c'est ce qu'on appelle les amis non ???

Thomas lui fit un grand sourire, il voulez juste un caramel pour le donnez a une petite qui risquerai de le racketter d'ici peu. Les cours ben par ce que voila quoi. Et le bisous juste pour le plaisir.
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Isabelle_de_proisy

Isabelle s’accrocha a la jambe de sa mère ses jambes refusèrent d’avançait
Les yeux fixés sur le sol …
Et si .. si a nouveau il se dérobait sous ses pas ..
Si la bête revenait ….
la peur était trop grande pour repartir comme si de rien était ..
Elle était si tendu que sans rendre compte la broche dans sa main fut écraser a miette sur le sol

Maman … le monstre … il va revenir …

Elle voulait marcher mais la peur la tétaniser

Elle tendit les bras a sa maman….. pour qu’elle la porte…

J’ai peur !! ne me laisse pas !!!

Sa mère ne pouvait pas la porter c’était trop d’éffort dans son état
Ses yeux se remplir de larmes
Heureusement thoams proposait de la porter et elle lui tendit les bras …
Se blottissant dans le cou de sire elle le serra puis releva la tête pour le regarder dans les yeux et lui souffle

Merci…

Ses petite lèvre effleure la joue de thomas et elle se blottit a nouveau tout contre lui se laissant guider vers un lieu plus sécurisant

Willelmina

( HRP : Désolée pour ce petit commentaire mais Mina porte Isa hein ^^ Depuis qu'elles sont sorties de là, elle ne l'a pas lachée )

Pas de HRP dans les RP siouplait, il y a les mp pour cela.
Léon
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Thomaslatapie

(Hrp : En même temps on peut comprendre le choc psychologique, c'est normal qu'elle se réfugie dans les bras de celui qui viens de la sortir, après peu être que je réfléchit trop

)

Thomas sourit. Il regarda la petite et lui fit un sourire.

- Mais de rien petite.

Il la souleva et la consola un peu puis la tendis vers sa mère qui était prêt a le manger. Il marcha en tête vérifiant bien de ne pas passez au travers d'un sable mouvant et de continué sur des chemins bien fait et dure.
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En deuil de sa sœur, Myssie
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L'homme solitaire..., incarné par Petitjehan

IL dormait tranquillement lorsque des voix le réveillèrent...

Grrrr qui vient troubler mon sommeil?
Il écouta et entendit des femmes qui causaient ainsi qu'un homme...

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[RP] Le Marais Poitevin