Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >   >>

[RP] La Blonde contre-attaque.

Yohanna.
[En cherchant un plan, le lendemain de la lettre, si j'ai bien tout suivi]


Regarde ! Il est tout seul ! J'propose qu'on lance des cailloux pour attirer son attention et...
*

Non, en fait j'ai absolument rien d'autre à proposer. C'est naze des cailloux, je l'admets, mais faut bien lancer la machine à idées pour que Déa me ponde l'idée lumineuse ! Alors j'attends. C'est elle qui rayonne de propositions d'habitude ! Jusqu'AU Plan. Pas moi. J'attends en regardant par dessus les fougères enneigées le petit attroupement en cours de voyage. Peut-être une pause pipi pendant que Benjen est seul à garder les ch'vaux. C'normal, des filles, ça a toujours besoin d'faire des pauses. J'en peux plus de celles de la Princesse. Même les cheveaux en ont marre, ça se voit. Bon, faut quand même vérifier que le mioche qui bave partout et qui a des joues grosses comme celles d'un hamster n'est pas dans le coin à surveiller tonton Ben. J'me méfie toujours des marmots. Bien plus que des oncles géants. C'est sournois et vicieux les choses à quatre pattes. Mais malgré mon regard acerbe, je ne vois rien. Il doit dormir. C'est là qu'ils sont le plus dangereux d'ailleurs. Parce que quand ils dorment, on ne sait jamais ce qui va les réveiller ou quand ils vont se réveiller. C'est insupportable les machins à quatre pattes qui essayent de parler humain.

Pendant qu'elle réfléchit et que je scrute le décors à la recherche de menace potentielle, j'me permets de revenir rapidement sur la lettre. Effectivement, ces pigeons magiques trouvent toujours leur chemin. Celui-ci s'est posé sur le crâne de mon canasson épuisé pour me délivrer son message. J'étais en pleine pause pipi Déatesque... Ou Déastreuse. C'est pas mal comme mot, j'vais l'noter dans mon carnet pour la prochaine fois. Déastreuse, donc... Et j'avais l'temps d'lire. Bah ouais, le temps qu'elle enlève ses couches, ses recouches, ses.... J'ai lu, j'me suis marrée, et là, Copine s'est rendu compte qu'elle n'avait rien pour s'essuyer. J'suis gentille, pour une fois, je lui ai proposé de l'aider. Je lui ai tendu la lettre. J'sais pas si elle l'a lu avant, mais j'sais qu'elle est resté sur le tas. Et qu'elle n'avait pas pondu qu'une petite commission, la Chiasse. Ou la Chieuse. Au choix.
Façons, la lettre, j'avais déjà oublié ce qu'elle disait. C'était même pas drôle, sans le moindre intérêt et surtout, c'était écrit par une fille, donc par une catin. J'avais déjà pris le temps de répondre à la première pour lui dire que j'arrivais, j'allais pas lui faire le plaisir de recommencer, à cette catin.
Oui, toutes les filles sont des catins, pour moi. Et si elles ne le sont pas encore, c'est qu'elles ne vont pas tarder à le devenir. Cette blonde, c'pas parce qu'elle a moins que l'âge de mon fils qu'elle en est pas une. Bien au contraire. Y'en a qu'une qui ne l'est pas. C'est Andréa. Elle, c'est une ex-catin. La seule fille qui a réussi à tenir deux ans par amour sans jamais écarter les cuisses. Pour moi, c't'une sainte. Elle a même refusé d'épouser mon Emil. Si ça c'est pas une preuve de sainteté ! Si elle ne cracherait pas partout et que ses bottes sentaient pas le vomi, même neuves, j'vous sassure, on lui donnerait le bon Dieu sans confession. J'ladmire. Bon rassurez-vous, j'l'ai sauvé de son état de grasse... de Grâce, pardon. Mais c'est la seule femelle au monde qui n'est pas une catin à mes yeux. Elle, c't'une femme. Une vraie.

Enfin, j'dis tout ça parce que je ne sais pas encore ce qu'elle va me faire subir. Parce qu'elle est très fortiche pour faire du mal aux catins. Et moi, je suis une catin. J'assume. Au fond de moi je sais qu'elle va se venger de notre petite escapade où j'ai passé mon temps à gueuler ou faire la gueule. Mais j'l'aurais sans doute mérité. Donc j'l'aimerais quand même autant. Parce que Déa, c'pas une catin.

Bon, je lui laisse la parole parce que je crois qu'elle a une idée. Et j'suis prête à tout pour récupérer Benjen aujourd'hui.

Sauf que souvent, j'oublie que les idées de Déa, ce sont souvent des idées de m*rde...



*Petit clin d’œil aux plans foireux de Perceval dans Kaamelott Livre I Episode I

_________________
Andrea_
Juste avant l'attaque, c'est déjà un peu l'attaque.


J'pars du principe que dès qu'on a l'idée d'attaquer, l'attaque a commencée. Faut pas croire que ça commence dès qu'on se tape dessus, y a tout un travail derrière, y a toute une réflexion. Y a d'abord une envie, puis une idée et ENFIN y a l'attaque, le moment M.


Regarde ! Il est tout seul ! J'propose qu'on lance des cailloux pour attirer son attention et...


Chez certaines personnes l'envie est là, on ne peut pas en douter, mais ... Mais ça s'arrête là. Yohanna, elle a toujours plein d'idées, mais [s]souvent[/s], tout le temps, ces idées sont moisies. Et moi, j'me dis qu'elle ferait mieux d'appliquer le dicton bien connu que " l'amour c'est comme les idées, si tu te forces c'est souvent de la merd' ".
Pourtant ça commençait bien, elle s'est mise sa collègue -moi- dans la poche, en me donnant de quoi essuyer ma grosse commission -ça faisait 2 heures que j'avais le bobsleigh* en dernier virage, j'peux vous dire que j'en ai rayé l'fond d'mes braies alors j'étais bien contente quand elle m'a donné un torchon, ou torcheballe dans ce cas précis-. Puis elle a repéré les lieux en trouvant le campement, et même compris que si Benjen était seul, ça serait plus simple.
Seulement je crois qu'elle n'a pas compris l'utilité des cailloux : On peut s'en servir pour attirer l'attention de quelqu'un, oui, dans les contes, quand le prince vient chercher la princesse pour une folie nocturne, en les balançant sur une fenêtre. Seulement dans la vraie vie, les cailloux, tu les choisis plus gros et tu les balances dans la gueule des parents. C'plus efficace.
L'idée était donc... à moitié merdique. Heureusement pour elle -nous- : je suis là.

J'ai moi aussi fait un repérage, beaucoup plus impressionnant. J'ai remarqué qu'un homme était seul, en effet, que ça gloussait pas loin -les dindes sûrement. J'ai vu un chat passer, poursuivi par un gosse et vraisemblablement, ce soir, au dîner, c'était ragout de lapin. Puis j'ai vu un sapin de Noël. Super bien décoré, le truc qui respire la bonne humeur et les bons moments. Les repas gargantuesques autour du feu de camp, les cadeaux, du bon vin rouge... Et j'me suis dit que c'était sûrement pas le bon campement. Fallait un truc qui sente la tanière de rombières voleuses de mari, de celles qui ont peur d'user les leurs alors qui prennent celui des autres. Donc j'ai de nouveau fait du repérage et en effet : campement suivant. C'était calme, RAS comme disent les autres. Benjen seul, triste à crever -sisi-, la Rousse qui lit en boucle la seule lettre que son soldat lui a envoyé, la blonde qui traficote sûrement un autre enlèvement.
Puis j'ai pensé à Yohanna, parce que c'est moche c'qui lui arrive, alors j'ai repris mon plan en main.

J'ai quand même remarqué ce merveilleux tas de paille pas loin du campement -celui des Russes-.
J'ai regardé Yo, elle m'a regardé. On a regardé ensemble dans la direction du tas de paille. On s'est regardé à nouveau. Elle avait les yeux qui brillaient, je sais pas trop si c'était dû à l'idée que je venais d'avoir ou au rhume qu'elle avait choppé de dormir seule depuis quelques jours. J'ai quand même plus pensé que c'était le rhume parce que Yohanna, même quand elle a THE idée du siècle devant le pif, elle met un moment à comprendre.
J'ai profité du fait que l'information : " on va mettre le feu à ça" mette du temps à arriver dans la caboche de Yohanna pour tenter de donner les grandes lignes du plan que j'avais eu, en prenant en compte les difficultés qu'on rencontrerait : distribution des informations dans l'ordre, en articulant bien et sans entrer dans les détails pour que Yohanna n'oublie pas trop de choses trop vite, tout en sachant pertinemment qu'une fois dans le vif du sujet, elle ferait ce qu'elle sait faire de mieux : Gueuler, injurier et taper. De toute façon avec Yohanna, quand on lui demande de faire quelques choses, mais en lui expliquant que c'est pour son bien, elle n'en fait qu'à sa tête, je sais d'avance que je ferais mieux de pisser dans un violon -j'vais finir par en acheter un d'ailleurs, je serais moins chiante avec les pauses pipi...-

J'ai donc dégainé ma panoplie :
- Le bonnet de Noël que j'affectionne tant, pour que Yohanna, dans le feu de l'action me reconnaisse et évite de me refaire le portrait
- Un fusain et un vélin dans la poche : si jamais on arrivait à un accord entre les Russes et nous, il faudrait acter tout ça -mais je doute de m'en servir, soyons honnête.
- Quelques bouts de viande empoisonnés, pour le chien, s'ils en ont. Sinon ça sera pour le gosse.
- Des boules de neige : ça peut servir.
- Quelques coutelats disséminés ça et là, contre un molet, un avant bras, en haut des... J'vais pas tout vous dire hein.
- Mon super ruban magique : celui qu'on met dans les cheveux, on peut tout faire avec, des couettes, des chignons, des tresses et même des gaufres, j'avais trouvé ça sur un marché et...

Et ça sent l'roussis...


Yo, t'as d'jà du mal à suivre quand tu fais rien, mais en plus tu.... Mais Putain?! Mais.... Mais t'as allumé la pai... Mais... Tu t'es mise assez près pour l'allumer et t'as pas vu que... Mais puta*n c'pas d'la paille c'du fumier! Tu pouvais pas attendre que je peaufine mon plan? Tu sais à la vitesse que ça crâme ce genre de choses? Tu sais que ton inconscience nous tuera un jour? Tu le sais? Tu sais qu'y a plus discret comme début d'attaque?


Bon, bah ça c'est fait, j'ai bien l'impression que cette fois encore on va se lancer sans plan défini. Moi j'avais en tête d'abord d'attaquer, puis à un moment clé de lancer une flèche enflammée -autant que ses tournois d 'archerie payent- DANS le tas. Mais j'le savais qu'avec Yohanna on ne pouvait pas dépasser le stade des idées!
Y a pas à tortiller du cul pour chi*r droit, son truc à elle c'est l'attaque. La prochaine fois je l'attache jusqu'à ce qu'elle connaisse le plan. En entier. C'est notre destin : attaquer à l'arrache avec en odeur de fond... la merd'.
N'vous inquiétez pas hein, j'ai mon bonnet. Vaut mieux des Russes jalouses qu'une Yohanna blessée.
Bon bah, y a plus qu'à espérer qu'après le roussi, ça sente le Russe...




* bobsleigh : Et si toi aussi tu ne l'aurais pas du tout écrit comme ça tape dans tes mains!

_________________
[img]http://hpics.li/04ec47e[/img]
Viktoria.novgorod
VIKTORIA ADELAÏDE NOVGOROD !!!

C’est exactement le début de phrase qui me fait flipper au maximum de ma flippette attitude. Mais attention, uniquement quand ils sont prononcés par un homme grand, très grand, blond, à la voix assurée et rocailleuse quand il se met en rogne. Pour ce qui n’aurait pas compris : l’Oncle. Ceux qui négligent l’oncle sont des inconscients. Déjà, il est assez imposant pour pas qu’on l’oublie… et puis ben voilà, c’est notre oncle… les valeurs familiales ça nous tient à cœur… J’vais prendre cher sur ce coup je crois bien.

Tu me les brises ! D'ailleurs, vous m'emmerdez toutes les deux, entre une qui bave sur des courriers et l'autre qui chiale pour rien!

Là, ça pue carrément, il a mentionné les courriers ! Et pas parce qu’un con, ou une conne, va savoir, a eu l’idée de poser un tas de fumier ici. Non non, ça pue parce qu’il a parlé des courriers, pourtant j’ai fait gaffe hein. Enfin je crois. Sasha aurait il vendu la mèche ? non, pas possible. Remarquez, il me le dirait lui-même que je ne le croirais pas le petit tsar. Niki Jolie ? Impossible. Non, je ne vois qu’une solution : j’ai juste manqué de discrétion. Voyez, j’ai même pas pensé que Ben aurait pu me balancer.

Tu t'bouges le fion et tu carres tes courriers dans une poche avant que j'décide d'les lire aussi !

Aleeerte générale ! Medey ! Medey ! Allo Houston nous avons un Big Problème (avec des majuscules !!!) ! Si jamais l’oncle met le nez dans mes courriers, je suis juste morte, éparpillée façon puzzle qu’on va me retrouver. Si jamais il lit les mots, les déclarations d’amour et qu’il comprend que la forêt est bien plus vierge que moi. Je suis … enfin non, je ne suis plus.

Du coup, je songe même à brûler les dits courriers. Sérieusement hein ! tout cramer, éliminer les preuves du forfait. Qu’il n’en reste plus rien. Plus une trace. Walou, que t’chi… Et puis nous, les rousses, on a un rapport au feu tout particulier. Peut être se rapport entre la couleur des tifs et la couleur des flammes… et dire que certains en font tout un foin de la rousseur. Mais ça me ferait trop mal au cœur de les cramer mes lettres. Alors, je m’assure qu’elles sont bien calées dans mon corsage, au pire, je prends un carreau dans la poitrine, le sang se repend, Le vélin le pompe… et ça efface l’encre. Même morte, il saura pas. Ça serait con de mourir comme ça… mais voyons le côté positif des choses.

Bref, tout ça pour dire que j’ai eu chaud aux miches et que depuis, je me suis bien re-concentrée sur l’oncle, les ordres et tout ça. Le plan, les intentions… et au final aux détours des chemins, voilà que le truc commence à puer vraiment. Encore se foutu tas de merde. Quelle idée aussi de se poser ici. Bref, v’la t’y pas que le feu prend.

Heureusement que ce n’était qu’une petite halte hein. Et comme l’oncle sait bien roder les choses, chacun sait ce qu’il a à faire.

Enfin, après qu’il nous ait remis une beuglante. Faut ce qu’il faut. Je récupère donc les chevaux. Enfin, le poney de sasha. Et la troupe léve le camp, sans préavis… et les préavis ça sert à rien. L’oncle a donné ses ordres et ça ne souffre aucune discussion. Le temps de redonner les rênes du poney que je prends un chemin de traverse. Oui, je quitte le groupe. Mais avec une nouvelle mission en tête, et quelle mission ! Et curieusement, là, je ne pense plus vraiment à mon soldat. C’est un autre instinct qui se rappelle à moi. Et quelque part, ça me fait beaucoup de bien.

_________________
Benjen
    [Le surlendemain, et le sursurlendemain et vers l’infini et au-delà. Oui je suis à la traine et j’assume !]

    Bref, j’ai été enlevé. Mais attention, c’est pour mon bien ! J’en étais pas si sûr au début …

    Le lendemain, on m’a enfin détaché et essayé de m’expliquer le pourquoi du comment. Sauf que moi aussi j’essayais d’expliquer ! Mais personne ne voulait m’entendre … Elle m’a quitté ! Ca ne sert à rien de m’enlever. Elle ne reviendra pas, c’est fini et je lui en veux à mort ! Parce que moi, j’ai pardonné ces écarts et elle, elle m’allume au premier petit faux pas !

    Du coup … J’étais triste et ronchon, bon ronchon ça ne change pas vraiment de mon état habituel. Mais j’avais besoin de réconfort … J’ai zieuté à gauche, l’Oncle et le morveux, enroulé dans leur couverture … Non. J’ai tourné la tête à droite, là j’ai vu la blonde … Ca faisait quelques minutes qu’ont parlaient plus, parce que comme d’habitude, nous avions dû nous disputer sur je ne sais même plus quoi. J’ai donc osé l’impensable, certain de me faire incendier et fracasser !

      -"Niki’ … J’peux dormir avec toi ?"
      -"D’accord ! Mais c’est moi derrière parce que …"


    La stupéfaction Asticotale passée, les conditions territoriales sous la couverture furent établies. Je devais regarder la nature, elle mon dos, et pas question de me retourner ! Moi, je lui ai interdit de me coller quelque partie de son corps gelé que ce soit dans le dos pour se les réchauffer … Je les connais les femmes maintenant …
    Par contre, aucun souvenir de ma nuit, j’ai dormi comme un bébé. Tu m’étonnes vu le chaos de la nuit précédente ! Du coup, faudra attendre qu’elle veuille bien en parler pour savoir ce qui s’est passé ! Parce que moi … A part que j’ai eu chaud et que j’ai pressé quelque chose de ferme dans ma main gauche … Je me souviens de rien du tout !

    Le lendemain du lendemain, après une discussion tout en douceur, chose rare, avec sa majesté la blondeur. Elle m’a montré un courrier de mon ex-femme qu’elle avait reçu la veille. A la lecture du dit courrier, j’ai était content, touché, outré, agacé, énervé, vous l’aurez compris, je peux vous faire tout le dictionnaire comme ça !
    Son amour pour moi égale son orgueil ! Mais je vais le lui carrer là où je pense son orgueil !
    « Mes affaires », mais bordel ! Elles n’ont pas toutes finis de me prendre pour un jouet ! Je suis un homme ! Une personne ! m*rde !
    « Poupée », « toutou », non mais là c’est trop ! Elle aurait pu faire une jolie déclaration d’amour au lieu de se la jouer machowomen !
    Mais Niki m’a bien aidé à comprendre, j’étais pas sûr que certaines tournures de phrase soit à mon avantage mais elle m’a assuré qu’elles l’étaient pas!
    Bizarrement, elle est sympa en ce moment la blondeur. Ça change !

    Mais là tout de suite, il y a comme une odeur bizarre …

      -"Sniff … SniffSniff … Mais … Sniff … Niki ? … Tu trouves pas que ça sent la merde ?"

_________________
Nikita.novgorod
    Le jour J, instant T moins quelques miettes...


- VIKTORIA ADELAÏDE NOVGOROD !!!


La caboche qui rentre dans les épaules... l'ambre zieute discrètement vers la voix, ou plus sûrement, se pose sur Sa Rousseur avec compassion. Sous la tignasse blonde, c'est la panique « comment je m'appelle ? J'ai rien fait ? J'suis innocente ! Et non, je ne chiale pas pour rien namého !»... ouais, bien sur et la marmotte emballe le chocolat blabla...
Bref. La cousine ne la ramène pas, la Blondeur ne s'offusque pas davantage d'être prise à partie... l'instinct de survie, on vous en a déjà parlé et là, face au Tigre un brin fumasse, une seule issue : faire profil bas ! Elles ont développé la technique avec brio et bientôt, l'Oncle s'éloigne pour disparaître totalement du champ de vision. Un soupire de soulagement échappe à la lippe pendant qu'elle reprend une activité quelconque, jetant un œil attentif au petit Tsar qui s'amuse non loin.

Il prend la tangente en grondant, l'ire contenue qu'il en aurait assommer une. L'acier suit le vol du rapace qui glatit, révélateur d'un danger, d'une présence, d'un indésirable et le Sombre se meut sans bruit jusqu'aux montures qu'il détache. Le frison renâcle d'impatience à l'approche de son maitre, il flatte l'encolure puissante d'une large paluche, l'animal se calme d'obéissance comme il s'enfonce dans la végétation hivernale afin de rejoindre l'aigle criard qui vole en cercle. Les prunelles métalliques discernent des silhouettes, un rictus apparaît aux traits masculins et le Slave de reconnaître la femelle, celle du service d'étage, qu'il devine aisément les embrouilles. Les bottes caressent les flancs équins d'autorité naturelle, il approche de la famille et gueule:


- On s'arrache ! Niki... l'minot ! Viki... les canassons !

Quant Nikolaï parle, on l'écoute... quand Nikolaî beugle, on obéit. Donc là, on se fixe et, surtout, on réagit au quart de tour et on trisse ! Pas le temps de répondre à Benjy, que oui, ça pue la merde, et la Punaise de sauter sur son cheval... Il prévoit tout l'Oncle, l'est trop fort, c'est un héros d'abord !
Trop beau aussi, et là, dans l'élan, il est juste magnifique de splendidité... il attrape l'Asticot au vol, en plein galop et le gicle à la croupe. Ni une, ni deux, la Petite Perle fait la même, choppe son petit Tsar et file comme le vent en riant, le moufflet tout aussi hilare qu'elle d'ailleurs. Derrière, elle sent sa cousine d'amûr, pendant un temps seulement mais l'esprit reste fixé à l'Ainé, faut pas merdouiller


- Nikoooooo... pourquoi qu'on décanille si vite ?
- Deux grognasses, une qui fout l'feu au purin, ça t'parle ma Douce?
- Erf... la rombière qui croyait m'voler mon Mien ouais...


Là, elle doute la Blondeur. Pas de ses mots, mais du silence Nikolaien... En même temps, il fout vraiment les jetons, et pire quand il dit rien. Alors ça galope derrière, déjà bien contente qu'il se soit occupé de Benjen... parce que non, elle lâchera rien!

A 4 mains

_________________
Andrea_
J'vais vous dire un truc, quand j'ai vu les Russes partir sur les chevaux à toute vitesse, la première chose à laquelle j'ai pensé c'est : ils sont riches. Parce que j'en connais pas beaucoup des couillons qui abandonnent TOUT dès qu'y a l'feu à un tas de fumier. Dans l'pire des cas ils avaient l'temps de plier un minimum et d'laisser la place propre, le respect, les Russes, ils connaissent pas.
Ensuite j'me suis dit que c'était terriblement lâche. Mais ingénieux. Ingénieux pour eux, ils prennent de l'avance, et ingénieux pour nous, ça nous fait gagner du temps pour élaborer un plan, un vrai. Enfin ça ME laisse surtout le temps d'expliquer le plan à Yohanna.
Bref, elles sont partis, avec lui et lui, et aussi Ben.

J'p'ensais vraiment que ça signait la trêve hivernale. Qu'on reprendrait au printemps, être tranquille, avoir la paix, on le laissait partir et on avait la paix. On serait allé se coller dans une taverne Yo' et moi : elle aurait pleuré, j'aurais picolé, on aurait mangé, tranquillement, les panards hors des bottes, les orteils en éventail mais non, elle m'a regardé, la panique aux yeux, elle a courru, a piqué un des chevaux du campement voisin et s'est tiré au triple galop. Le tout en trois secondes. Ascenceur émotionnel, pendant trois secondes tu penses que tu vas ENFIN pouvoir t'asseoir sur le côté, faire respirer ton séant, et trois secondes plus tard, tu comprends que toi aussi tu vas piquer un cheval, toi aussi tu vas galoper, toi aussi tu vas avoir mal au cul, toi aussi tu vas...


Raclures! Vous allez morfler, j'vous jure que vous allez morfler, BEEEEEEEEEEEEEEEEEENNNnn D'un cri plaintif douloureusement désastreux Allez Dea avance! Râclure de mes deux, pine d'huître, BLONDASSES, pleutre.. Mais.... Déa pourquoi tu vas plus vite que moi??


Parce que oui, le temps qu'elle gueulait ses grossièretés sans originalités, j'avais moi aussi sauté comme je pouvais sur un canasson, laissé une bourse pour dédommager les propriétaires endormis -et bientôt empestés par le feu au tas de fumier-, et... Et pris un second cheval au cas où...
Parce qu'encore une fois...



P't'être parce que t'es tellement pressée que t'avais pas vu que t'avais volé un âne et non un ch'val!

Parce qu'encore une fois, Yohanna a agi avant de réfléchir.
Bref, je vais pas ENCORE épiloguer là dessus, je voulais juste que vous compreniez pourquoi je dis c'est un boulet. Au triple galop, une fois que Yohanna ai lâchement abandonné son bourrin pour predre mon cheval de s'cours, j'lui ai tendu une bourse d'écus et un lance écu. J'ai pas b'soin d'vous faire de dessins. Il pleuvait des écus et j'ai remercié les Dieux, parce que les ch'vaux qu'on avait volé... Bah ils étaient bien plus frais que ceux des Russes!



Ecoutez nous bande de charognards, l'plus correcte ça s'rait au moins de le laisser décider c'qu'il veut faire de sa vie nan?
On sait bien qu'vous êtes pas très évolué mais quand même, ça s'rait la moindre des choses si vous, vous le respectez tant!
Je m'étonne moi même, je dois être une sorte de temporiseur, d'avocat du diable, de... bref, je suis super sociable nan?


Puta*n Yo t'as plus d'munitions? M'dis pas que t'es tellement radine que tu les gardes pour toi au lieu d'attaqu... Yo?! YO ! T'es pas possible, tu pousses le bouchon de mamie un peu trop loin dans les orties ! Ah j'vais t'le ramener ton mec, comptes là dessus et ensuite j'me ferais greffer la peau de son cul sur le mien!

Disons que je ne suis pas du super humeur mais que ça changera peut être, quand les zouaves qu'on suit ce seront arrêtés.


Ecrit en accord avec l'autre Jd
Sasha_novgorod
J'aime bien les voyages en famille, il se passe toujours de trucs pas possibles. Et là ma cousine d'amUuuur elle n'a rien trouvé de mieux que de récupérer son chéri.

Si si parce que moi je le sais que c'est son chéri, personne il voit rien parce que tout le monde il a des crottes dans les nyeux. Mais moi je l'ai vu. Depuis le début qu'ils sont des namoureux.

Moi je vois tout. J'suis comme popa. J'ai des nyeux dans le dos aussi, oui m'dame, vous avez bien entendu, des nyeux dans le dos.

Enfin bon, là on étaient tranquillement en train de manger, de se reposer quand y'a eu une drôle d'odeur. J'ai d'abord cru que c'était Benjen, parce que bon..faut l'avouer, parfois il fait du bruit discrétos sous sa couverture mais on le sent bien !, mais non c'était pas lui parce que là, ça sentait vachement fort, comme chez le gros Barnabé, l'élever de cochon de Saumur !

C'est là que tout est allé très vite. Popa il a crié qu'on s'arrachait ! Mais non j'avais rien fait ! Bon des fois j'essaie d'arracher la chemise de Vik la nuit pour voir si elle est faite comme Niki, mais là j'avais rien touché.

C'est à cet instant que je me suis senti attraper par Niki. Heureusement que j'avais Boudin et Picot dans mon sac contre moi.

Mais c'était drôlement marrant. J'ai volé youhhuhhhhhhh et hop en selle avec Kita. Je riais tellement que j'arrivais même pas à reprendre mon souffle.

Quand enfin j'ai pu respirer normalement, j'ai vu les deux autres vieilles qui nous suivaient au loin. L'autre elle était montée sur un âne !

- 'Kita tu sais quoi bah la vioc de Benjen elle a les pieds qui touchent par terre, le pauvre bourriquet, elle va l'écraser la dodue !

Et je suis reparti dans un rire qui n'en finissait pas..
Arcane
[La tête dans l'cul, l'cul dans l'brouillard... Quelque part avant le fameux enlèvement]



S'il y a bien une chose dans cette vie qu'il faut redouter le plus au monde, entre les guerres de royaumes, les maladies radicales qu'on peut choper sur un coup de pine une fois sur dix, et les joyeusetés des voyages avec de viles gredins qui vous attendent de pied ferme derrière un arbuste qui a bien choisi son lopin de terre : c'est bien les femmes.

Le Vaurien a pu l'apprendre à ses dépends à plusieurs reprises, on peut ressortir pour tout exemple les coups de hache qui volent, et menacent de vous arracher un bras, ou bien une annonce comtale pour mobiliser la garde et vous interdire de bouger votre cul d'une ville un peu chiante, sous peine de crever...

Cette fois ci, il n'était pas l'objet d'attentats ou autre méprise, le bougre, quoi qu'il n'aurait pas désapprécié dans un certain sens, mais ce n'est pas le sujet. Tout se passait tranquillement un soir, veille d'un départ d'une certaine blonde aux origines assez farfelues, ayant participé à une petite beuverie joyeuse, pour ensuite embarquer sa bonne compagnie vers ses horizons familiers, son palace : quelques pauvres mètres carrés d'espace, une paillasse la plus pourrie niveau qualité, un meuble estropié et un baquet troué pour la toilette.

Tout ce qu'il y avait de plus charmant et "poétique" en somme. Mais vu l'état des deux, et dans le feu de l'action, la complicité, les regards échangés, tout s'était vite emballé, pour... s'emballer, c'est le mot en fait. La silhouette du gredin s'était jetée contre le corps quelque peu pudique, sans pour autant l'être à titre exceptionnel sur le moment, dans une étreinte qui commençait bien. Qu'il s'était régalé le salaud, le perfide, sous la vue d'une jolie paire qui se faisait désirer. Son nez n'avait pas tardé à aller butiner, tenter de s'approprier cette nouvelle contrée sauvage.

Mais voilà qu'une voix retentit dans le couloir de ce qui sert de logis, première chose qui l'énerve, c'est que ça commence à gueuler dans le voisinage... Il comprend qu'on la cherche, elle, la Nov... truc, oui il a encore oublié ce nom étranger, mais il y parviendra, un jour. L'effet boule de neige ne tarde pas à s'enclencher, la belle commençant déjà à baliser, à s'affoler, voir faire les cents pas dans la pièce. Le brun s'échauffe, certes il l'était déjà, mais pour d'autres raisons cette fois, il veut castagner, ce gueulard là... Il est prêt, son torse est bombé, mais voilà qu'en toute circonstance, il se retrouve écraser par un baiser totalement spontané, ce qui le stoppe net dans son élan, restant sur place alors qu'un souffle, un murmure mette quelques minutes à grimper jusqu'à son esprit :


...D'solé...
Qu'est ce que...


A peine le temps de marmonner, qu'elle avait déjà filé, la porte grande ouverte pour se retrouver déjà au dehors dans la rue, en toute hâte, accompagné d'une espèce de colosse massif. Les dents se se serrent, il voit rouge, l'animal, seulement le temps de mettre ses bottes, ouvrir la porte, descendre quatre à quatre les marches et partir à leurs trousses, il n'a que le temps d'arriver aux portes de la ville pour voir au loin la petite famille se réunir, et embarquer un gus dans leur convoi, ayant comme une drôle d'impression familière par ce bout d'ombre qui a vite disparu de son champ de vision.

L'Arcane n'était pas certain de ce qu'il avait vu, mais ce qui était sur, c'était sa conclusion : les femmes sont parfois fatales, la preuve il l'avait eu sous le nez, pauvre gus...

En tout cas, de son côté, le réveil de la force dissimulé sous le renflement des braies n'avait été que bref, la frustration ayant pris le pas, et encore d'avantage par la suite lorsqu'il l'apprendra l'identité du petit rebelle prisonnier.

_________________
Benjen
    [Le jour J – A l’instant T]

    Mazette ! J’ai rien pigé là … Ca puait la bouse cramé à vous en piquer les yeux, telle l’oignon que j’ai épluché ce matin et qui m’a fait chouiner comme une madeleine – Oui je suis sensible, j’y peux rien … L’auriez-vu tout tremblotant dans mes mains … pauv’ ti ‘gnon …- . Et l’instant suivant, j’entendais le grand slave beuglait qu’on s’arrache !

    Hein ? Où ? Pourquoi ? Comment ? On vient à peine de se lever, il rit ou quoi lui ?

    Apparemment non … Parce que mon poids plume, sur une échelle Nikolaïesque bien sûr –Faut pas croire ! Je pèse mon poids keumême !-, s’est soudain envolé ! Oui,oui ! Envolé ! J’étais au sol, puis j’y étais plus ! Je vous la fait au ralentit … J’ai entendu des bruits de sabots, puis j’ai senti un truc s’agripper à mon col. J’ai juste eu le temps de relever la tête et d’écarquiller les mirettes –Vous voyez un peu le genre de scène au ralentit comme dans les cartoons- et vlan ! J’ai décollé en glapissant comme une donzelle et je me suis retrouvé sur le derche du cheval !

    Bon là, j’ai dû faire appel à une bonne dose de courage et surtout de chance ! J’ai tenté un truc, parce que la position était plus qu’inconfortable … Couché sur le ventre, je vous raconte pas, j’avais l’impression d’être un checker ! J’ai donc poussé sur mes bras et balancer ma guibole pour me retrouver assis derrière l’oncle que … J’ai entouré de mes bras ! Et j’ai même posé ma tête contre son dos tellement j’ai eu les pétoches de tomber !
    J’ai même pas cherché à m’excuser ou quoi, j’ai juste retiré mes mains et joué l’équilibriste alors que j’étais secoué dans tous les sens.

    J’osai enfin me retourner et là j’ai aperçu la blondeur, cheveux aux vents et tout, avec un air de … J’ai secoué la tête et j’ai aperçu la rousse, mais vu qu’elle m’agace en ce moment, j’ai cherché quelque chose d’autre à regarder et mes yeux sont tombés sur la maudite Déa et … Mon ex-femme ! En plus de ça, elles montaient des canassons à turbo propulsion parce qu’elles nous ont rattrapé en deux deux !

    Et voilà qu’elle se met à beugler des insanités la princesse bouge-toi de là que je pose une pêche ! Le minois d’Asticot s’assombrit et il beugle en retour …

      -"Ah vous deux j’vous ai asse vu ! V’la la réputation que vous m’avez faites en une soirée ! Ouste ! Du balai ! "


    Dans le feu de l’action, j’ai voulu retiré mon anneau de mariage pour essayer d’en viser une des deux entre les deux yeux, mais non, j’y tiens encore quand même ! Du coup, j’ai pas réfléchit et j’ai attrapé ma botte pour la balancer dans leur direction !

      -"Je vous déteste !"


    Comment ça j’ai l’air c*n ? Et alors ! C’est pour ça qu’on m’aime !

_________________
Yohanna.
Bon, j'vous reraconte pas tout, vous avez déjà compris, surtout la honte que j'me suis payée à monter sur un âne, mais franchement, il avait un pelage d'argent, une croix magnifique sur le dos Et pour une fois, il était à ma hauteur ! J'l'ai forcément pris pour un pur sang !

J'me retrouvais donc assez rapidement sur un cheval digne du cul d'Andréa, avec une bourse d'écus dans une main, un lance écus dans l'autre, et des insultes plein la bouche. J'voudrais en revanche revenir sur ce petit détail qui vous a échappé. Vous, mauvais lecteur que vous êtes !

Andréa, dont je parle bien trop en ce moment – mais j'ai une excuse, c'est la seule 100% dans mon camps – a souvent des idées de m*rde. Et parfois, une illumination divine. Quand l'illumination s'éternise, ça peut parfois données des idées génialement merdiques. J'en avais une entre les mains.
Le lance écus.
Un peu une sorte de lance pierre. Mais en lance pièces. Avec un format parfaitement adapté et qui fait siffler les pièces dans un son digne de la voix de la Castafiore.

ZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzziiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiPAF !
Dans les cheveux d'la rousse !
ZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzziiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiPAF !
En plein entre les deux épaules du gigantor.
ZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzziiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiPAF !
J'ai failli viser l'gamin, mais j'ai de l'éthique malgré tout. J'ai visé d'cul de leur poney.

Chaque pièce était un coup de perdu vu le peu de résultat. Et juste au moment ou j'hésitais entre l'oeil de Ben ou le genoux du cheval de tête... Paf, j'ai perdu ma dernière pièce.


J'suis pas radine, bougre de blonde ! On s'est fait volés tous nos écus sur la route ! Alors c'pas parce que TOI t'as vendu une chaise à bascule que....
Hum... J'me trompe de cible. Regarde plutôt devant avant de te prendre une branche.

Ouste ! Du balai ! 
D'accord. C'est bon, j'en ai ma claque ! Quand c'est trop, c'est trop ! Gros coup d'éperon au cheval en sueur, comme dans les western, et je les double. Par la gauche, oui monsieur. A droite c't'interdit. Je les devance et je freine. Ça vaut environ deux points sur le permis, mais j'ai le permis de chasse de James Bond. Crédit illimité.


''Ouste" ? T'es sûr ?! Vraiment ?! Tout ça parce que t'as pas eu les c**illes de te la défendre, ta réputation ?! T'as besoin d'une famille de ruskovs pour te la réparer ta réputation ? C'est sûr que filer à l'anglaise avec des gamines, ça va t'la sauver ta P[bip]N de réputation !

Ils auront beau essayer de me lancer tout ce qu'ils veulent, bottes, couvertures ou autres gadgets à portée de leur main, ça n'changera rien!

On n'se débarrasse pas de deux berniques aussi facilement !
Bon, elle arrive la douane, là ? Parce que les chevaux vont pas tenir longtemps à c'rythme... Et puis j'suis pas sûre qu'un dialogue à dos de ferrari soit bien constructif...



Edit pour plus de cohérence..

_________________
Nikita.novgorod
    Jour J, Instant T plus quelques miettes


Parce que l’ego, ça compte aussi. Un peu... d'accord, beaucoup quand il s'agit d'Elle et, surtout, parce qu'il faut affranchir les lecteurs afin qu'ils situent mieux l'action...
Déjà, s'imaginer que les Slaves puissent monter le bivouac près d'un tas de fumier, ça tient carrément du fantasme... Autant dire que c'est impossible. Si la famille s'était posée à cet endroit plutôt qu'un autre, c'est juste qu'une pause pipi s'imposait. Quelle vessie était en cause, qu'importe... l'Oncle accusera les filles, les filles accuseront Benjy, Benjy accusera Sasha et ainsi de suite... sans doute.
Tout le monde l'aura compris... le départ était prévisible et, même, on ne peut plus normal. Ce qui l'était moins, c'était la légère précipitation due à la perspicacité du Tigre. Sur l'instant, les cousines, et les autres aussi, n'avaient pas bien compris le pourquoi du comment mais, rapidement, les cris hilares du petit Tsar eurent tôt fait d'informer... Les deux rombières étaient arrivées. Ce que la Blondeur avait mal interprété, en revanche, c'était le silence Nikolaïen... il ne tarda pas à l'éclairer sur le sujet, dans un grognement explicite concernant l'humeur.


- J'en ai rien à branler d'savoir si c'est la reine de France ou des pouffiasses, ce qui n'est pas incompatible. J'ai mon idée là-dessus, faut être complètement con pour foutre le feu à du fumier !
- Ben... pourquoi on est parti si vite alors?
- T'as envie d'puer la merde pendant des semaines ? Putains d'femelles, elles s'croient capables de penser mais c'pas pour rien qu'on leur d'mande juste d'faire la bouffe et d'écarter les cuisses. Ces deux là, vont pas s'faire tirer d'sitôt, sauf d'être mort de faim!
- ...


Le rire guttural résonne, à faire frémir tant c'est rare. A cet instant, elle réflexionne entre vexation concernant le rôle des femmes, selon l’Aîné, et le soulagement de n'être pas concernée, par l'avis de ce dernier, justement. Parce que elle, c'est sa Petite Perle et, forcément, il la considère comme une femme et non pas comme serpillière. De plus, s'il est une pucelle en ce Royaume, c'est bien elle !

Bref. Elle en est aux questions existentielles quand Benjy donne de la voix, couvrant les timbres égrillards des poursuivantes... Un sourire amusé en le voyant jeter sa botte et la Slave se félicite d'avoir abandonnée la charrette dans la première ville croisée... ben ouais, ils ont l'esprit pratique, contrairement à ce qu'on raconte. Les fontes étaient chargées, les chevaux reposés, parce qu'encore une fois, ils sont pas si abrutis qu'on veut bien le sous entendre et, surtout, ils prennent soin de leurs montures.
Nul autre projectile ne sera lancé par ce groupe, parce que ouais, ils sont riches mais n'aiment pas gâcher... Alors même si canarder les greluches pourrait être drôle, y'a pas moyen. N'empêche qu'elle a beau brailler la vioque, la Blondeur l'avait prévenue qu'elle ne pourrait pas lutter.

En fait, dans l'histoire, la seule chose que les Russes ne pouvaient pas prévoir... c'est d'être poursuivis par Wonder Yo' et sa copine Super Déa !
Ça surprend ouais... et là, tout de suite, elle s'inquiète la Punaise. Va-t-elle pouvoir livrer les fromages avant qu'ils ne bougent tout seuls !


Edit : légère modification pour cohérence RP

_________________
Benjen
    [Laisse pas traîner Benjy, si tu veux pas qu’il file !]

      A l’aube de cette poursuite pour Benjen c’est plus l’même deal, pour celles qui traînent comme pour ceux qui filent tout droit !
      De toute façon il n’y a plus de discussion, la boucle est bouclé cette relation à la tête sous l’eau !
      Et Benjen est saoulé, sali sous les insultes ...


    Oui ! Vous l’aurez compris, je passe en mode gangsta ! –Sisi la famille !-

    Non mais j’aime pas du tout, mais alors pas du tout qu’on insinue que j’ai fui, alors que ce n’est pas le cas ! Il faut que je remette les pendules à l’heure, j’ai été kidnappé ! J’ai plein de défaut, je suis un couillon, j’ai parfois l’esprit lent, je suis adepte de la facilité mais j’ai pas fui là ! C’est elle qui s’est fait la malle la première.
    J’ai donc prit mon air de ronchon, ceux qui me connaissent voient de quoi je parle, ça fait pas peur, mais on sait que je ne suis pas content ! Et j’ai tapoté l’épaule dure comme l’acier de l’Oncle pour demander qu’il s’arrête, on va régler ça une fois pour toute ! Ou pas …
    Le canasson stoppé, je sautais à terre, opérant une réception maladroite sur mes jambes qui flageolaient suite à l’inconfort de la chevauché. Mais je me suis repris bien vite et je me suis avancer d’un pas décidé vers l’objet de mon courroux qui s’était arrêté un peu plus loin …

      -"Alors déjà ! J’ai pas fui ! Ils m’ont enlevé !"


    J’ai donc désigné le groupe de slave derrière moi … Avant de la pointer du doigt …

      -"J’ai pas besoin de m’défendre ! Vous aviez pas besoin de m’la faire cette réputation pour commencer !
      Et puis qu’est-ce que tu fais là hein ! Je croyais qu’on en avait fini ! C’est juste question d’orgueil si t’es venu ici ? Je me trompe peut-être ?"


    Oui, oui, elle l’a dit dans la lettre et je m’en souvenais parfaitement !

      -"Je suis l’objet de personne ! Je fais mes choix moi-même ! Et j’avais de toute manière choisit de me tirer de cette ville puante puisque je n’avais plus rien à y faire !
      Je t’ai tout donné et tu m’as claqué la porte à la figure ! Tu ne le feras qu’une seule fois !"


    Et là, je me suis assombrit d’un coup, parce que oui, ça me fait un petit quelque chose de le dire …

      -"C’est fini !"


    Je n’avais pas mentit, je lui avais tout donné de moi, j’ai abandonné « ma famille d’adoption » pour elle et j’ai récolté une porte en guise de remerciement …


      J’avais pas l’impression d’être plus côté qu’une charrette à l’argus.
      Donc j’ai dû renoncer ! Trouver mes propres complices, mes partenaires de glisse.
      Désolé si j’immisce …

      Mais laisse pas traîner Benjy, si tu veux pas qu’il file …


NTM - Laisse pas traîner ton fils

_________________
Yohanna.
L'orgueil. Ce fléau. 
Il vous fait devenir ce que vous n'étiez pas. Il vous fait perdre ce que vous aimiez. Vous en oubliez jusqu'à votre humanité et ce, sans même vous en rendre compte. Sans en souffrir. Avec le sourire, parfois.
J'aurais pu prendre soin de Dea sur la route, ça ne m'aurait pas coûté trop cher. Surtout pour ce qui m'attendait à la sortie. J'aurais pu prendre soin de Benjen aussi. Ça m'aurait évité cette cavalcade. Enfin, j'aurais pu prendre soin de snober la lettre qui a tout déclenché.
Mais voilà. J'ai de l'orgueil. A revendre. Profitez, je fais une petite promo sur le lot parce que c'est bientôt noël. Et l'orgueil m'a souvent empêché de faire les bons choix. Enfin, pour moi ce sont les bons choix. Disons que je n'ai pas fait les choix les plus judicieux.
Il est là, devant moi, de son imposante stature, et je me sens petite, même malgré mes talonnettes. Surtout qu'elles s'enfoncent dans la boue. Je le dévisage comme si c'était la dernière fois... Comme si tout allait se jouer maintenant. 
Et les mots fusent. Ils brûlent. Ils brûlent ses lèvres, mes oreilles, mon orgueil. Ils me consument et réveillent ma rage. Mais je ne m'enflamme brutalement qu'avec 2 grammes d'alcool dans le sang. Et là j'ai cuvé depuis un moment. C'est donc une colère froide qui lui répond. Un regard qu'il saura décrypter. Il en a déjà fait l'expérience cette journée où il est rentré ivre après une nuit passée à l'attendre, lui et sa promesse. Cette nuit qu'il avait passé chez une autre. Ivre, je lui aurait tranché la tête. Mais j'étais sobre. Uniquement ivre d'amour. Alors je suis partie pour lui éviter une autre colère. Et il semble que pour lui c'était le signe de mon abandon. 
Il demande pourquoi je suis là. Il ne comprend donc pas? 


Mais... Ben... C'est pour toi que je suis là....


Mais plus tranchant que ma lame, son ton. Plus pénétrant que la flèche qui m'a blessé la cuisse, ses mots. 
C'est fini. Alors soit. Il a fait son choix.
Je me noierai bien volontiers dans une tirade pour le faire changer d'avis, pour le récupérer, pour lui prouver à quel point j'ai besoin de lui, mais... J'ai mon orgueil, toujours. Je ne veux pas paraître faible pour tout l'or du monde. Même pour lui. Et mes noisettes tournant alentours tombent tour à tour sur les spectateurs. Ils sont venus le chercher, lui qui a tout sacrifié pour moi. Ils l'ont sauvé, contre son gré, certes, mais il semble avoir fini par accepter. Il leur doit une belle chandelle de l'avoir sauvé de la dragonne que je suis. Ouf, encore un pauvre enfant qui survivra, grâce à eux... 


Je me doutais que ton départ précipité était un peu forcé, même si rien ne te retenait là bas. Certainement pas moi... Je voulais toutefois t'entendre le dire. Ne plus avoir à me demander 'si'... Et 'pourquoi'. Voilà qui est fait.
Je n'ai qu'une parole. Et je ne voudrais pas plus longtemps te priver des tiens. 


Le ton est infiniment calme, un peu ironique sur la fin. Ma main brûlée se charge de libérer sa jumelle de cet anneau d'argent que j'ai tant aimé porter. Je le lui lancerais volontiers à la figure si j'étais sûre qu'il ricoche ensuite sur tous les autres visages alentour en leur cassant les dents et leur crevant les yeux... L’irréelle image me fait à peine sourire et j'opte pour la solution de facilité. Abandonner.

Je suis venue parce que je t'aime. Et que j'ai cru a tes promesses. Enfin... J'ai voulu y croire. 
Mes yeux se plongent dans les siens et je lui souris un peu.
C'était beau. Trop beau. Merci. Parce que pendant quelques temps, tu m'as fait oublier la réalité.

Réalité qui a bien vite repris le dessus. Qu'il me sera nécessaire de ne plus oublier pour de simples paroles prononcées par un visage d'ange. La bague est lâchée au sol comme on se débarrasse d'un vieux mouchoir. je laisse aussi le dernier bracelet de bois qu'il m'avait confectionné. Plus de lien. Plus de souvenir. Les talons sont tournés et quand je frôle Andréa, je me penche pour chuchoter lui:
Et un pari de plus de gagné ! L'amour, c'est pour les faibles, et le mariage pour les paumés ou les nobles. Plus jamais ces mots à mon intention. Maintenant, allons de taire épouser Marc. Nous allons être en retard.

La tête haute, les yeux pleins d'orgueil, je remonte sur mon animal en sueur pour lui faire faire demi-tour, attendant qu'Andréa fasse pareil. Plus un seul regard n'est offert à la troupe. J'ai baissé les armes, avouant ma défaite.

L'orgueil, bien dosé, c'est aussi savoir perdre une bataille.
Mais la guerre continue.

_________________
Viktoria.novgorod
[Puisqu’il n’y a plus de règle…]

J’ai quitté le groupe seulement parce que j’ai reçu des ordres. Et encore, je ne suis pas allée bien loin. A la faveur d’une bifurcation, j’ai bifurqué justement. Et à la nouvelle faveur, c’te chance, d’une branche propice que j’ai repéré de loin –œil du chasseur oblige – j’ai grimpé sur sa selle de ma jument. Pieds joints, j’ai attendu le bon moment, me laissant aller à ces sensations si particulières. La voltige, vous connaissez ? Une autre de mes spécialités, merci Maman. C’est technique et épique. Tout votre corps est sollicité. Il faut un bon équilibre, de bon appuie et aussi un lien particulier avec l’animal. Autant dire que je ne m’y risquerais pas avec un cheval inconnu. Pour le coup ça serait vachement couillu. Dans ce type d’action, tu n’as aucune latitude : Tu te loupes, c’est comme si tu étais mort.

Quand ma belle atteignit la dite branche, je n’eu aucune hésitation. Il faut dire que tout ça, cette aventure, cette tension a quelque chose de grisant pour moi. Le saut fut quasi parfait. Je prends appuie sur la branche avec mes deux bras, j’oscille légèrement et je remonte la jambe droite, la passe autour de la branche et me redresse rapidement afin de grimper plus haut dans cet arbre qui m’offre un jolie promontoire. Vous voyez les balcons quand vous êtes au théâtre ? Et bien là, c’est un peu pareil : j’ai juste la meilleure place, ligne directe sur la scène de théâtre où se joue une sorte de tragédie ou plutôt une comédie dramatique. Bref, je me concentre et j’attends les ordres de l’oncle.

Au final, même si j’ai un peu suggéré l’idée d’enlever le Benjy, au fond, je m’en tamponne un peu beaucoup cette histoire de barbu qui est à 2 personnes en même temps. Mais maintenant que l’affaire est commencée, je ne peux pas me désengager. Esprit de famille quand tu nous tiens. Comme si je pouvais dire à ma chère cousine de récupérer SON sien toute seule. Et le piment dans tout ça ? Vous en faites quoi ? Alors, forcément, j’mets mon grain de sel ! Juste ça, parce que tout le reste, les promesses, les bagues tout ça tout ça, je m’en fout, faut bien le dire.

Et puis, et puis… c’était là une merveilleuse occasion de montrer à mon oncle que je suis une vrai Novgorod, qu’il peut me faire confiance et que son cousin, il n’a pas lésiné sur l’entrainement de sa seule fille. Et pour ce genre de mission il faut être un brave petit soldat : Exécute l’ordre, ne réfléchit jamais. Et quand l’ordre vient de l’oncle, évidement que tu ne réfléchis jamais.

Bref, me voilà planquée sur mon arbre et bien planquée en plus. L’arc en main, bandé prête à faire feu. La flèche vise alternativement la brune et la blonde. L’œil ne quitte pas les proies, comme on me l’a bien appris. L’oreille reste attentive au bruit et surtout au sifflement qui donnerait le signal : qui de la proie, qui du moment. Et dans ces moments là, je ne peux pas me permettre d’être distraite par les états d’âmes d’untel ou untel…Même pas les miens. Agir et ne pas réfléchir… encore et toujours.

La position est dure à tenir, j’sais pas trop si vous vous rendez bien compte. Tous les membres de votre corps sont tendus. Mais on m’a appris la douleur, cette douleur là et surtout on m’a appris à ne plus en tenir compte. A l’oublier, à en faire une alliée presque. « Tant que tu as mal, c’est que tu es vivante » Merci papa ! ça m’a toujours encouragé ça. J’en ai versé bien des larmes pour ça. Pour cette putain de position parfaite. A affuter l’œil mieux que la lame d’une dague. Au final, je me suis endurcit, j’ai appris à vivre avec ça et aujourd’hui, je peux rester immobile, dans cette position bien des heures. Enfin, faut juste pas que j’ai trop bu avant.

Et maintenant, me voilà rendu à attendre le signale… et je sent bien que c’est parti pour une plombe. Mais ça a un petit côté excitant : qui sera la victime ? Quelle sera la blessure infligée ? Et si c’était la mort qui tombait ? Me demanderez vous peut être… Alors, je m’emploierais à la donner : sans pitié, sans scrupule, sans compassion, sans indulgence… mais pour le coup, j’avoue bien volontiers qu’aller ne serait ce que planter une flèche dans le cul de la brune et de la blonde…surtout la blonde en fait… ça me ferait un bien fou. Question d’orgueil aussi surement… va savoir.

_________________
Nikita.novgorod
    Jour J, Instant T plus quelques miettes et miettes de miettes. Maintenant quoi !


L'égo donc, c'est quasi maladif dans cette famille. Avec plus ou moins de réussite... forcément, c'est plus facile d'en avoir quand t'es galbé comme l'Oncle mais, elle ne doute jamais de rien la Punaise. L'orgueil démesuré, planqué derrière des couches de connerie, candeur, blondeur... Imaginez l'étendue des dégâts !
Bref. La course effrénée, finie. La Harpie fait barrage après une queue de poisson qui avait déclenché l'attitude "Carpe asphyxiée" au minois blondesque.

Et c'est pas fini !

Là, elle s'attend à voir le Tigre démonter. L'insulter. Lui dérouiller la tronche. Débiter le canasson pour en faire de la bidoche. Remonter. Repartir... Le genre de situation, que tout voyageur aura rencontré au moins une fois dans sa vie, victime ou pas, sauvé par la garde ou pas... bref, les dangers de la route toussa. Et ben non ! Le grand Slave reste sur sa monture, en spectateur. Tranquille.

Et c'est pas fini !

Devant ses mirettes écarquillées, c'est l'Asticot qui abandonne le rempart Nikolaien, de son plein gré... c'est qu'il serait mauvais en plus. Il était une fois dans la Pampa ! Youhou, c'est la fête... Le tête à tête qu'on n'imagine pas, qui fait presque peur, parce que bon, c'est pas une oie blanche la rombière et Benjy, c'est Benjy quoi.
Justement. Il est lui... La Blondeur lève les yeux au ciel en entendant la défense, ô combien virile, à savoir le "c'est pas moi, c'est eux"... non mais à l'eau quoi ! Qu'on le noie namého ! Il n'est pas prisonnier non plus... à peine. Et la mauvaise foi s'invite à la caboche dorée.


- Hannnn l'autreuhhhh !
- Ta gueule Niki !
- ...


Evidemment, elle ne fait pas écho à la tendresse toute personnelle de l'Ainé. L'attention se reporte sur la joute, juste quand il donne le coup de grâce... Estomaquée par un courage qu'elle ne soupçonnait même pas, elle le contemple comme si elle le voyait pour la première fois. Elle trouve qu'il a grandi, qu'il est moins... ou plus... Une légère confusion s'invite sous la tignasse et de poser l'ambre sur le Novgorod en souriant bêtement. Comparaison improbable mais c'est le neurone blondin.

Et c'est pas fini !

Yohanna abdique. Sans cri, sans coup, comme ça. Médusée qu'elle est la kidnappeuse... Le minois a subi tant de changement d'attitudes qu'elle en a mal aux muscles faciaux. Le morphing médiéval, ça claque ouais ! Elle en chialerait pour un peu, l'émotion d'assister à un instant culte ou, plus simplement, la perspective d'avoir gagné une bataille... C'est confus dans l'esprit dérangé, mais l'assurance de livrer les fromages, morts. C'est avec une bonne tête de vainqueur qu'elle suit le départ du duo infernal, avant de s'interroger


- Mais elle est où Vik' ?

Et c'est pas fini...
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)