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[RP] La Blonde contre-attaque.

Nikkita
[Pendant ce temps-là, à Montpellier... Quel temps ? Ah oui, celui-là]


Le temps s'écoule de manière aléatoire, mais il s'écoule. Devant, derrière, dessus, dessous, en désordre ou au pas de l'oie, le temps s'écoule toujours.

Et la vagabonde commençait à trouver qu'il s'écoulait quand même vachement, ce temps. Ou plutôt, et pour remettre les choses dans l'ordre, que cette vache de temps s'écoulait un peu trop silencieusement. Ou pas assez lisiblement. Bref, on lui avait promis des nouvelles... Elle n'en manquait pas. Elle avait des nouvelles de ce foutu silence, et ce, à foison. Le silence parle parfois bien plus que les mots. Il suffit de savoir l'écouter. D'avoir l'oreille silencieuse, comme d'autres ont l'oreille musicale. Peut-être est-ce la même chose.

Vik l'avait peut-être, cette oreille-là, elle qui savait entendre derrière les mots. Mais Vik n'avait pas répondu à son courrier. Le silence en avait pris une tonalité particulière. Une petite stridence silencieuse, qui plantait une aiguille au creux de l'oreille, pour aller gratouiller voire chatouiller quelques méandres au plus reptilien du cerveau.

Quand une parole donnée s'entoure de silence, la discordance entre dans la danse.
Et la vagabonde avait suffisamment affûté son oreille dans l'année écoulée, pour savoir reconnaître les faux accords.

C'était le temps de la saint Noël, celui où on se farcit une dinde.

Si elle acceptait d'être caille, oiselle, voire même colibri, elle rejetait la taille supérieure avec autant de vigueur qu'un cul-de-jatte à qui le chaland moyennement inconsidéré proposerait une paire de bottes pour l'hiver.

La dinde est dans le plat. L'oiselle, elle, sait mettre les pieds dans le plat.


M'enfin, Ignaaaaace, j'fous quoi sur c'bateau !

Non, parce que Genève, promu pour un temps Eden des règlements de compte en tous genre, c'était dans l'autre direction...
Benjen
    [Yohanna]

      Yohanna, tu es belle, mais n’est-il pas temps de nous dire adieu ?
      Yohanna, je t’aime encore, rappelle-toi toutess ces nuits où nous avons pleuré,
      Tous les rêves que nous tenions si près sont semble-t-il partis en fumée,
      Laisse-moi murmurer à ton oreille,
      Yohanna, Yohanna, où cela va-t-il nous mener ?


    Je dois vous avouer, que je me sens con.
    Oui, je n’ai pas le cœur de pierre de l’Oncle, je suis plutôt un cœur d’artichaut voyez … Je donne, par-ci, par-là, à ceux que je juge digne de mon intérêt. Parfois je donne un peu plus, parfois un peu trop. Mais là, j’ai le palpitant transpercé d’un couteau de cuisine …

    Elle était là pour lui ? C’est bien gentil mais il est trop tard … C’est après avoir claqué cette porte à son nez qu’il fallait revenir … Pas lorsqu’elle s’est rendu compte que je n’étais plus là.

    Mais moi aussi je t’aime vieille conne ! Peut-être que j’aurai dû le crier, mais j’ai de l’orgueil aussi. L’orgueil ça vous fait faire des choses dont vous n’avez pas vraiment envie, mais si vous faites pas ce que vous dicte votre orgueil, vous avez l’impression que vous passerait pour un con. En vérité, on se sent plus bête de faire ce que l’orgueil dicte, que ce qu’on aimerait réellement faire.

    Et mes ambres se sont plongé dans ses yeux, mon minois rude c’est détendu alors que nous échangions un sourire de connivence sur la beauté de ce que nous avions vécu.
    Beau, oui … C’était magnifique … J’ai découvert ce que c’était d’aimer, ce que c’est de tout sacrifier pour une personne … C’est merveilleux, ça fait mal, mais merveilleusement mal. Et tout ça, jamais je ne pourrais l’oublier ...

    Et alors qu’elle se tourne après avoir abandonné mes cadeaux et le symbole de notre union, je la regarde s’en aller. Le cœur lourd, mais je souris, oui, je souris. Parce que j’ai pas le même orgueil, et que le miens lui permet une place dans mon cœur malgré tout … Je n’oublie rien, je garde tout, la connaissance, c’est le pouvoir. J’en aurai besoin, pour dominer le monde … Un léger rire me fait tressaillir à cette pensée. Et je me baisse, je ramasse les objets abandonné, les ambres dressé vers le lointain où je devine la silhouette qui s’éloigne … Un murmure …

      -"Merci …"


      Mais Yohanna, Yohanna, n’est-il pas bon d’être en vie ?
      Yohanna, Yohanna, ils ne peuvent pas dire que nous n’avons jamais essayé …



Angie - The Rolling Stones

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