Nikkita
[Pendant ce temps-là, à Montpellier... Quel temps ? Ah oui, celui-là]
Le temps s'écoule de manière aléatoire, mais il s'écoule. Devant, derrière, dessus, dessous, en désordre ou au pas de l'oie, le temps s'écoule toujours.
Et la vagabonde commençait à trouver qu'il s'écoulait quand même vachement, ce temps. Ou plutôt, et pour remettre les choses dans l'ordre, que cette vache de temps s'écoulait un peu trop silencieusement. Ou pas assez lisiblement. Bref, on lui avait promis des nouvelles... Elle n'en manquait pas. Elle avait des nouvelles de ce foutu silence, et ce, à foison. Le silence parle parfois bien plus que les mots. Il suffit de savoir l'écouter. D'avoir l'oreille silencieuse, comme d'autres ont l'oreille musicale. Peut-être est-ce la même chose.
Vik l'avait peut-être, cette oreille-là, elle qui savait entendre derrière les mots. Mais Vik n'avait pas répondu à son courrier. Le silence en avait pris une tonalité particulière. Une petite stridence silencieuse, qui plantait une aiguille au creux de l'oreille, pour aller gratouiller voire chatouiller quelques méandres au plus reptilien du cerveau.
Quand une parole donnée s'entoure de silence, la discordance entre dans la danse.
Et la vagabonde avait suffisamment affûté son oreille dans l'année écoulée, pour savoir reconnaître les faux accords.
C'était le temps de la saint Noël, celui où on se farcit une dinde.
Si elle acceptait d'être caille, oiselle, voire même colibri, elle rejetait la taille supérieure avec autant de vigueur qu'un cul-de-jatte à qui le chaland moyennement inconsidéré proposerait une paire de bottes pour l'hiver.
La dinde est dans le plat. L'oiselle, elle, sait mettre les pieds dans le plat.
M'enfin, Ignaaaaace, j'fous quoi sur c'bateau !
Non, parce que Genève, promu pour un temps Eden des règlements de compte en tous genre, c'était dans l'autre direction...
Le temps s'écoule de manière aléatoire, mais il s'écoule. Devant, derrière, dessus, dessous, en désordre ou au pas de l'oie, le temps s'écoule toujours.
Et la vagabonde commençait à trouver qu'il s'écoulait quand même vachement, ce temps. Ou plutôt, et pour remettre les choses dans l'ordre, que cette vache de temps s'écoulait un peu trop silencieusement. Ou pas assez lisiblement. Bref, on lui avait promis des nouvelles... Elle n'en manquait pas. Elle avait des nouvelles de ce foutu silence, et ce, à foison. Le silence parle parfois bien plus que les mots. Il suffit de savoir l'écouter. D'avoir l'oreille silencieuse, comme d'autres ont l'oreille musicale. Peut-être est-ce la même chose.
Vik l'avait peut-être, cette oreille-là, elle qui savait entendre derrière les mots. Mais Vik n'avait pas répondu à son courrier. Le silence en avait pris une tonalité particulière. Une petite stridence silencieuse, qui plantait une aiguille au creux de l'oreille, pour aller gratouiller voire chatouiller quelques méandres au plus reptilien du cerveau.
Quand une parole donnée s'entoure de silence, la discordance entre dans la danse.
Et la vagabonde avait suffisamment affûté son oreille dans l'année écoulée, pour savoir reconnaître les faux accords.
C'était le temps de la saint Noël, celui où on se farcit une dinde.
Si elle acceptait d'être caille, oiselle, voire même colibri, elle rejetait la taille supérieure avec autant de vigueur qu'un cul-de-jatte à qui le chaland moyennement inconsidéré proposerait une paire de bottes pour l'hiver.
La dinde est dans le plat. L'oiselle, elle, sait mettre les pieds dans le plat.
M'enfin, Ignaaaaace, j'fous quoi sur c'bateau !
Non, parce que Genève, promu pour un temps Eden des règlements de compte en tous genre, c'était dans l'autre direction...