Anna_mael
"Je ne suis que ton frère Anna. " De Galadryan d'Ambroise.
La journée ne pouvait pas mieux commencer, la jeune Ambroise s'était réveillée dans les bras de son frère, le sourire ne l'avait pas quitté. Elle était heureuse, insouciante... Cette relation devait rester cachée, elle le savait. Mais cet amour qu'elle porte à son frère, n'a rien de fraternel, il est celui qu'elle souhaite avoir, elle le sait, il le sait... Mais la suite de la journée ne s'est pas déroulée comme elle l'aurait imaginé.
Ils étaient tout deux descendu pour grignoter un petit quelque chose, Anna voulait passer la journée avec lui et personne d'autres, ne pas le quitter. Mais vous savez, on obtient pas toujours ce que l'on veut. Et ça, la jeune femme allait l'apprendre à ses dépends.
Après s'être nourrie, les voilà qu'ils remontent tout deux à l'étage... Passer du temps rien que tout les deux, se retrouver, rien de plus. Oui sauf que la conversation dans les couloirs dérape. Mais que s'était-il passé pour en arriver là ?
"Je ne suis que ton frère Anna. C'est juste ce que je veux dire. Tu es encore si jeune, tu as tant de choses à découvrir."
Non mais comment pouvait-il lui balancer tout cela, juste comme ça ? Elle en était blessée intérieurement... Le cur qui se serre, non elle ne veut pas être simplement sa sur. Il est son tout... Mais alors pourquoi ?
"Un jour ... Tu comprendras."
Elle savait tout au fond d'elle, qu'il avait raison. Qu'ensemble, ils n'auraient aucun avenir, que leur relation devait et resterait pour toujours cachée. Qu'ils ne pourront jamais se montrer aux yeux de tous, que leur amour restera cloîtrer entre quatre murs et que jamais il n'en sortira... Oui elle le savait... Mais cela, l'a blessé au plus au point.
Comme une chance ? Non mais il se moquait vraiment d'elle, comment pouvait-il voir cela comme une chance ? Aimer son frère, le voir et comprendre qu'il finira par la pousser dans les bras d'un autre un jour ou l'autre, l'entendre dire qu'il ne la voit que comme sa sur et une amante, comprendre qu'il cherchera lui une femme pour faire sa vie, qu'il l'aimera, l'épousera et la chérira... Oh oui c'est une magnifique chance, qu'elle chérie de tout son cur, qu'elle apprécie, qui la réchauffe...
Comme une sur, elle l'avait très bien compris... Et s'en est allée à l'opposée de cette chambre, vers celle de son ami, celui qui sera là pour elle, qui la consolera... Les larmes coulent, sans pouvoir les retenir.
Elle s'arrête un moment devant la porte, Georges devait-il la voir comme ça ? Comment allait-elle lui expliquer ses larmes ? Et si elle lui disait la vérité, il serait à même de la comprendre... Après tout, lorsqu'elle avait mis le feu au couvent anglais, il ne l'avait pas jugé, bien au contraire, il lui avait prouvé qu'une fois de plus, il était le seul sur qui elle pouvait compter.
Mais n'était-il pas dangereux de lui avouer cette relation, qui n'en était pas vraiment une en écoutant les dires de son frère ?
Un murmure...
Il est certain qu'il ne l'entendrait pas ainsi... Et sans crier gare, la voici qui pénètre dans la chambre de son ami, en larme, tant pis.
"Georges... J'ai besoin de toi..."
"Il faut que tu m'aides..."
"Je ne sais plus quoi faire..."
"Je ne sais plus quoi penser..."
"Prends moi dans tes bras... S'il te plait..."
La journée ne pouvait pas mieux commencer, la jeune Ambroise s'était réveillée dans les bras de son frère, le sourire ne l'avait pas quitté. Elle était heureuse, insouciante... Cette relation devait rester cachée, elle le savait. Mais cet amour qu'elle porte à son frère, n'a rien de fraternel, il est celui qu'elle souhaite avoir, elle le sait, il le sait... Mais la suite de la journée ne s'est pas déroulée comme elle l'aurait imaginé.
Ils étaient tout deux descendu pour grignoter un petit quelque chose, Anna voulait passer la journée avec lui et personne d'autres, ne pas le quitter. Mais vous savez, on obtient pas toujours ce que l'on veut. Et ça, la jeune femme allait l'apprendre à ses dépends.
Après s'être nourrie, les voilà qu'ils remontent tout deux à l'étage... Passer du temps rien que tout les deux, se retrouver, rien de plus. Oui sauf que la conversation dans les couloirs dérape. Mais que s'était-il passé pour en arriver là ?
"Je ne suis que ton frère Anna. C'est juste ce que je veux dire. Tu es encore si jeune, tu as tant de choses à découvrir."
Non mais comment pouvait-il lui balancer tout cela, juste comme ça ? Elle en était blessée intérieurement... Le cur qui se serre, non elle ne veut pas être simplement sa sur. Il est son tout... Mais alors pourquoi ?
"Un jour ... Tu comprendras."
Elle savait tout au fond d'elle, qu'il avait raison. Qu'ensemble, ils n'auraient aucun avenir, que leur relation devait et resterait pour toujours cachée. Qu'ils ne pourront jamais se montrer aux yeux de tous, que leur amour restera cloîtrer entre quatre murs et que jamais il n'en sortira... Oui elle le savait... Mais cela, l'a blessé au plus au point.
"Prends le comme une chance."
Comme une chance ? Non mais il se moquait vraiment d'elle, comment pouvait-il voir cela comme une chance ? Aimer son frère, le voir et comprendre qu'il finira par la pousser dans les bras d'un autre un jour ou l'autre, l'entendre dire qu'il ne la voit que comme sa sur et une amante, comprendre qu'il cherchera lui une femme pour faire sa vie, qu'il l'aimera, l'épousera et la chérira... Oh oui c'est une magnifique chance, qu'elle chérie de tout son cur, qu'elle apprécie, qui la réchauffe...
"N'oublie pas que je t'aime."
Comme une sur, elle l'avait très bien compris... Et s'en est allée à l'opposée de cette chambre, vers celle de son ami, celui qui sera là pour elle, qui la consolera... Les larmes coulent, sans pouvoir les retenir.
Elle s'arrête un moment devant la porte, Georges devait-il la voir comme ça ? Comment allait-elle lui expliquer ses larmes ? Et si elle lui disait la vérité, il serait à même de la comprendre... Après tout, lorsqu'elle avait mis le feu au couvent anglais, il ne l'avait pas jugé, bien au contraire, il lui avait prouvé qu'une fois de plus, il était le seul sur qui elle pouvait compter.
Mais n'était-il pas dangereux de lui avouer cette relation, qui n'en était pas vraiment une en écoutant les dires de son frère ?
Un murmure...
"Georges..."
Il est certain qu'il ne l'entendrait pas ainsi... Et sans crier gare, la voici qui pénètre dans la chambre de son ami, en larme, tant pis.
"Georges... J'ai besoin de toi..."
"Il faut que tu m'aides..."
"Je ne sais plus quoi faire..."
"Je ne sais plus quoi penser..."
"Prends moi dans tes bras... S'il te plait..."