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[RP] Ce qui se passe en Berry, reste en Berry...

Johanara
« Avoir famille, est ce que ce fardeau encombrant est bien nécessaire à la félicité d'un homme ? »
Oscar Wilde.



Le Castel désert d'un de ses vassaux décédés avait été réquisitionné pour accueillir famille et amis en cette période festive. Le Plaix se dressait fièrement, non loin de Lignieres, surplombant la campagne berrichonne et le petit village qui avait la réputation d’âtre un nid à brigand et autres magouilleurs.

La Duchesse, suivie de sa plus jeune sœur, avait pour cette occasion, mis les petits plats dans les grands. Un sapin colossal trônait dans le grand hall aux sols marbrés et des dizaines de domestiques s'affairaient à le parer de guirlandes, de houx et de rubans écarlates.

Un mantel de zibeline caressant ses délicates épaules d’albâtre, Johanara donnait des ordres, goutait les plats, exigeait que l'on rajoute quelques buches dans l’âtre.

L'hiver était toujours glacial aux confins du Berry.

Le programme de cette année était particulièrement empli...

Accueil des Ambroise, des Montbazon-Bazaille, et de tout ce qui pouvait se considérer comme proches de la rouquine. Le Castel grouillerait bientôt d'enfants et de jeunes filles bavardes.

Misère.

Distribution de pains et de couvertures aux pauvres.
Grande messe de Noël.
Banquets et festivités en tout genre.
Et baignade dans la rivière glacée qui coulait joyeusement au pied de la Baronnie de Lignieres. C'était une nouvelle fantaisie de Johanara...

La divine en était épuisée d'avance. Pour la cadette des sœurs d'Ambroise qui venait tout juste d’échapper à l’austérité d un couvent anglois, l'agitation qui régnait sur les terres de son aînée, semblait véritable bénédiction.


Cessez de courir et de brailler Anna. Dans quelques jours, il y aura tellement de bruit icelieu, que vous regretterez le silence des grenouilles de bénitiers. Hey vous. Qu'est ce que c'est que cette composition florale affreuse ???? Virez moi le fleuriste. J'avais dit des Lys. Rien que des Lys.
Hors de ma vue. Fissa.


Puis se fut au tour de son écuyer d’être congédié. Il venait de chaparder un plein sachet de guimauves et de macarons destiné aux convives.

Bon sang, que sa valetaille pouvait être indisciplinée...


Tout le monde peut participer, tant que la coherence est respectée.

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Seleys
Le front appuyé contre le montant d'une calèche la transportant vers les siens, une Ambroise un peu moins rousse que les autres s'adonne à l'une de ses activités préférées : rêver.

Avoir voulu voyager par elle-même pour retrouver elle ne savait même plus quelle personne, avait été de loin le pire choix de son encore courte existence. Cela s'était soldé par des mois de faiblesse, clouée à un lit au milieu de religieuses insipides, sèches et autoritaires qui sentaient la soupe et les vêtements mal aérés, loin de tous ceux qu'elle aimait. Elle se souviendrait de son séjour à Bordeaux comme d'un long, très long cauchemar peuplé de fièvre et de délires en tous genres.

Et pas une nouvelle, pas un signe de celui qu'elle pensait être au moins son ami... Lui qui se jouait d'elle et se plaisait à la mettre dans des états d'énervements qui la dépassaient bien souvent.
La main fine et pâle de Seleys se crispa à l'évocation de ce souvenir... Le jeune homme avait sans doute retrouvé sa vie faite de papillonnages et de futilité, après tout c'était son droit. Mais pour une fois que l'un d'entre eux arrivait à percer un peu sa coquille, et pas le plus sage d'entre eux...
Elle chassa son visage de ses pensées d'un profond soupir tout en jetant un regard sur le paysage défilant devant ses yeux. L'arrivée n'était plus très loin, quelques heures tout au plus.

Bientôt elle retrouverait la chaleur des bras de son excentrique aînée. Sa famille était son plus grand réconfort, son monde, son tout. Bien que l'agitation toute d'Ambroisienne régnant autour de Johanara l'épuisât généralement assez rapidement, provoquant chez elle une irrépressible envie de solitude, de lecture et d'échappées dans les frondaisons des arbres.

Dans sa missive, Johanara parlait d'une surprise. Seleys se demandait quelle lubie avait bien pu naître de nouveau au sein de l'esprit productif de son aînée, mais se refusait à faire des supposition, préférant garder le mystère intact.


- Johanara... j'ai hâte de vous retrouver. Vous m'avez tant manqué... Et Rosae ? je me demande bien où elle a pu filer...

Le paysage défile, monotone, et les pensées de la tête rousse s'envolent de plus belle vers les siens, l'impatience de les revoir ne faisant qu'augmenter.
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Eloan

    [Le Louvres]

    "Chaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarles!"
    Un furie blonde qui parcours les couloirs du Louvres en courant, s'arrêtant bien avant de croiser quelqu'un, pour le saluer comme il faut et qui reprends sa course.
    Il est tôt, c'est le matin. Imaginez que la demoiselle fin prête est levée depuis plus d'une heure pour être préparée.
    La tornade entre en trombe dans les appartement du secretaire, et saute sur le lit pour se vautrer sur lui. Les yeux doux, en toute circonstance.
    "Charles debout! Nous allons en Berry! Allez! Dépêchez-vous!"
    Un bisous sur la joue, elle se relève, chipe une pâte de fruit au passage et ressort pour vérifier qu'Hylan et leurs malles sont fin prêtes.

    [Sur la route]


    La voilà endormie, Hylan dans les bras d'une nourrice que l'Eloan avait trouvé urgemment, la blonde, tête posée sur l'épaule du secrétaire. La route était longue. Un soubresaut du coche la fit se réveiller en sursaut, et fis pleurer l'enfant qui dormais lui aussi dans d'autres bras. Elle se hâta de prendre dans ses bras. La voix enraillée par le réveil brusque, le ton de celle qui viens à peine de sortir de son sommeil, elle s'adressa au petit qui se calmais doucement dans ses bras.
    "Chut Hylan, il n'y a rien de grave. Tu es en sécurité."
    Elle ne le montrait pas, mais cet enfant, elle l'aimait. D'un parce qu'il était le fils de sa marraine et ça, ça valais tout l'amour du monde, mais aussi parce qu'il était tout simplement adorable.
    "J’espère que vous ne vous ennuyez pas Charles, et je suis heureuse que vous acceptiez de m'accompagner là-bas. Johanara, la baronne, est celle que j'ai toujours considéré comme ma mère. Elle est très exubérante, mais c'est un amour. Bon, elle a aussi une sacrée poitrine, mais un jour j'en aurais des pareils, c'est sur."
    Petit gloussement, et les voilà partis à parler de tout et de rien.

    [Le Castel]

    Ils étaient enfin arrivés après une longue route. Quand le cocher les avaient avertis qu'ils arrivaient en vu du Castel, L'herisson avait montré une certaine hâte et impatience à arriver.
    Aux portes, des hommes attendaient, le sourire en grand, tenant le bébé contre elle, la demoiselle prit plaisir à se présenter.
    "Faites annoncer Eloan de Montbazon Navailles et son ami Charles Winston. Ainsi qu'Hylan de montbazon-Navailles"
    Puis se tournant vers Charles, pour murmurer :
    "Ils vont croire que cet enfant est le notre."
    Puis elle pouffe et entre quand l'autorisation fut donné.
    Traversant le dédale des couloirs, ils entrèrent dans un salon.
    "Joooooh!!"
    La jeune blondie se precipita pour venir deposer une bise sur la joue de la baronne, puis lui presenter les deux inconnus.
    "Voici Charles, le Secretaire de son Altesse Royale Melissandre, ainsi qu'un ami, et Hylan, le fils d'ange dont j'ai herité. Je suis heureuse de te revoir, tu m'as manqué!"


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Anna_mael
«La famille; Comme les branches d’un arbre, nous grandissons tous dans de différentes directions, mais nos racines ne font qu’un» Auteur inconnu.

Après avoir retrouver ses racines, la jeune d'Ambroise avait eu du mal avec toutes l'agitation, le brouhaha autour de sa grande sœur. Elle qui avait grandi dans le calme d'un couvent, entourée que de femmes, toute plus vertueuses les unes que les autres... Se retrouver dans un lieu comme Lignières, comme le Berry était une toute autre affaire. Déjà, il y avait tout ces domestiques employés par la grande Johanara, les hommes, les femmes, les enfants... Les brigands qui vivaient en Berry, Anna avait eu l'occasion d'en croiser certain. Ils étaient discret, mais Georges lui, il connaissait, il savait faire la différence. Comment ne lui demandait pas, elle ne saura vous répondre.

Quoi qu'il en soit, c'est un jour de fête. Un jour exceptionnel, Joh braillait des ordres à tous les domestiques qui avaient le malheur de croiser son chemin... Des gestes théâtrales par ci, par là de la part de son aînée. La jeune femme, elle, riait aux éclats lorsque Johanara hurlait pour la composition florale qui n'était point à son goût. Elle se tordait de rire lorsque l'écuyer avait volé un sachet de guimauve et macaron, et que ce dernier fût congédier par sa grande sœur. Elle sautillait partout, les yeux plein d'étoiles, lorsqu'elle voyait toute la décoration... Et le sapin ? Il était tout simplement grandiose, magnifique, sublime, à l'image de la maîtresse des lieux, qu'on se le dise.

Oui Anna était émerveillée, heureuse de se trouver en ces lieux, en compagnie de cette famille qu'elle n'avait jamais connue. Et Georges était non loin bien entendu. Il arpentait les couloirs, observer les lieux... D'ailleurs, il était là, présent, debout devant cette énorme sapin. Un sourire à sa sœur.


"Je suis tellement heureuse d'être auprès de vous, Johanara, que je ne peux me contenir. Dites, vous m'excusez une seconde ? Je voudrais parler à mon ami. Je reviens tout de suite, je vous le promet."


Sans attendre réponse, la jeune d'Ambroise sautille vers son ami, son minois illuminé d'un large sourire.

"Georges !"

"Anna."

"Tu as vu ce sapin... Il est..."

"C'est un peu trop si tu veux mon avis."

"N'importe quoi, Georges ! Ma sœur peut se le permettre, et observe le... Regarde comme il commence à avoir fière allure... Regarde comme il est majestueux. Il lui ressemble tant. J'aimerais lui ressembler."

"Anna, tu es ce que tu es. Et pour rien au monde, je ne voudrais que tu lui ressembles. Tu es merveilleuse, tu as ce je ne sais quoi, qui fait que tu es unique... Mon unique, Anna, ne l'oublie jamais."

"Mmm... Merci Georges, mais tu ne m'enlèveras pas de la tête que ma sœur est..."


"Chut !"

"Bien, je vais la rejoindre, nous avons encore tellement à faire pour préparer cette fête. Nous allons nous amuser, Georges."

"Oui, Anna. Va donc la retrouver, je t'attends... Ici ou ailleurs."

"Reste dans le coin, et ne fuit pas surtout."

"Promis."


Un baiser sur la joue plus tard, la jeune femme s'évapore pour rejoindre son aînée. Elle est d'autant plus enjouée, sachant qu'il resterait, qu'il serait présent pour elle, qu'il l'accompagnerait, qu'il serait son cavalier...

Oui il le serait...

"Johanara, dites pourquoi est ce si important que ce soit des Lys ?"

"Johanara, pourquoi ses sachets pour les invités ?"

"Johanara, pourquoi cette couleur et pas une autre ?"

"Johanara, comment faites vous pour vous y retrouver ?"

"Johanara, comment faites vous pour vous faire obéir de tous ?"


Elle lançait les questions sans même en attendre les réponses. Elle était avide d'en apprendre plus, de savoir comment elle gérait toutes ces personnes, de savoir... Oui de savoir tout !

"Johanara, qui sera présent ?"

"Pourquoi une messe ?"

"Pourquoi la distribution de pains et de couverture ? En aurons nous assez pour nous même ?"


Elle avait lu quelque part les plans pour cette soirée... Ou sa sœur le lui en avait parlé ? Elle ne s'en souvient plus tellement. Mais cela n'était pas le plus important.

"Et Johanara, je ne regretterais jamais le silence des grenouilles des bénitiers. Vous savez pourquoi ? Parce que je vous ai retrouvé, parce que je ne veux plus de ce silence, qui me fait penser à trop de chose, trop de souvenirs qui remontent, et je ne veux plus y penser. Alors l'agitation, le brouhaha, oui j'ai eu du mal à m'y faire, mais maintenant je l'aime. Car il m'occupe l'esprit. Il m'empêche de penser, de me souvenir... "

Un profond soupire fend l'air... Puis elle reprend, sourire aux lèvres.

"Cela ne vous gêne pas que Georges soit présent ?"


Tout ce qu'elle souhaitait, c'est qu'il soit là. Elle était attachée à lui, comme jamais. Elle le voulait près d'elle jour et nuit, il savait l'apaiser lorsque les cauchemars étaient trop présent. Lorsqu'elle se levait en hurlant, avec des suées, et les larmes qui noient ses joues, il était là, à la prendre dans ses bras, à la bercer, à la rassurer, à lui faire oublier...

Il était lui... Elle était elle... Ils étaient eux, et pour rien au monde, elle ne voudrait s'en séparer. Et certainement pas en ce jour de fête !
Nathan
-Allez, allez ! Du moins, allons du nerf ! Un deux, une deux tout ça, tout ça et on se bouge le c** !

Après avoir voyagé à travers moult royaumes pestiférés, vogué vers de nouvelles aventures dangereuses et terrassé des dragons licornes en enfer, il avait convenu que revenir en Berry eut été la chose la plus bénéfique pour lui depuis deux ans. En réalité les seuls royaumes pestiférés étaient les bordels qu’il avait fréquenté, ses seules aventures dangereuses étaient de se rendre dans les quartiers malfamés dans le but de donner un sens au fait de tuer des dragons licornes : la drogue. Alors oui, tout est une question de point de vue, mais qu’est-ce un point de vue comparé à l’enthousiasme de raconter des histoires invraisemblable ? À vous de le dire.

Il se dirigeait donc d’un pas hâtif vers le château de Lignières. Il adorait Lignières mais moins son bourg. La racaille y pullulait et malgré de nombreuses années à défendre l’idée qu’en Berry il n’y avait pas que des brigands, il devait bien l’admettre, chez madame sa cousine on manquait de se faire trancher la gorge à chaque coin de rue pour le moindre écu. Alors imaginez ces voleurs lorsqu’un coquelet au plumage doré se pavanait à travers les venelles sinueuses et nauséabondes de ce bourg… Nathan avait un goût immodéré pour le risque et ne remarquait pas les gens qui désiraient le tuer. Il avait de peu échappé à la mort lorsqu’il portait la couronne Berrichonne. En résumé il avait certes les mots et l’esprit, mais il n’en demeurait pas moins con.

Il attirait l’attention malgré lui, chose propre au sang d’Ambroise. Il répétait sa dernière danse en brandissant de haut en bas son épée puis de gauche à droite…


-Allez en haut, en bas ! À gauche, à droite ! On s’ambiance ! Qu’on finisse ensemble toi et moi.

En définitive, dans cette folie, l’Apollon de la danse avait de la chance. De par ses excentricités il avait réussi à faire fuir la vermine. Dans sa tête c’était une vaste fête où tout le monde le suivait en chantant en cœur : en haut, en bas… Il se sentait précurseur dans la matière, mais qui aurait pu le croire.

Arrivant à Lignières, il vit sa cousine dans un état digne de l’Ambroise. Il tomba, littéralement, de nouveau amoureux. Il voyait en elle la femme parfaite et dans ce chaos organisé, il trouva le moyen de tout faire risquer en allant embrasser sa cousine d’un baiser tendre mais passionné.


-Ah cousine, votre beauté m’avait manqué. Mes yeux commençaient à crier famine.

Au moins, il savait encore parler. Mais il était indispensable de savoir qu'il ne se positionnait pas de manière désintéressée, il y avait une motivation derrière cet amour sincère.
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Galadryan.
Les réunions de famille étaient toujours les scènes d'un théâtre au sein duquel la vie bouillonnait. Galadryan, monté sur un cheval d'ébène, souriait à la simple pensée de retrouver cette famille si chère à son coeur. Les derniers évènements l'avait porté à se rendre en Champagne. Il avait eu à y régler certaines affaires un peu sombres. Le genre d'occupation dont il parlait peu. L'homme avait ses secrets, ses déchirures. Alors qu'il arrivait en vue des toures du château occupé pour l'occasion, l'ours s'étira dans un long râle et le claquement de quelques jointures. Après un sourire, Galadryan eut presque envie de se lamenter sur cette trentaine d'années passées trop vite à son goût. Pas qu'il se sentait vieux, il avait encore de la vitalité à revendre, mais les années commençaient malgré tout à colorer, sa barbe et sa chevelure brunes, d'une blancheur éparse.

Arrivé à destina tion, le demi-Ambroise franchit le seuil de la porte sans se préoccuper de rien et se contenta de hèler la première bonne qui passa près de lui.


Faites-moi préparer un bain et aménez aussi ma garde-robe.

Réunion de famille ou pas, il fallait montrer toute la splendeur de la famille. Galadryan avait un ensemble de vêtements qui lui était propre. Comme beaucoup d'autres chose, une garde-robe montre la personnalité de celui qui l'arbore. En ce qui concernait Galadryan, il n'était pas question de s'habiller en noble de salon. Il laissait ça aux jeunes. Lui, préférait les tenues plus strict, presques militaires, qui lui donnait un air plus sérieux et expérimenté. Les couleurs sombres règnaient en maîtresse malgré une certaine fantaisie qu'il gardait pour une vesture bien particulière. Il s'agissait de l'ensemble qu'il porterait ce soir, sa tenue de gala ... Dryan bien sûr.

Il avait fait confectionné, par un certains goût de l'extravagence toute liée à la transmission génétique des Ambroise, un ensemble blanc ciselé d'or. De coupe rappelant l'uniforme des généraux du passé, l'ensemble pouvait détoné au bout milieu des océans de robes à paillettes et de tenues de courtisan. Il avait poussé la fantaisie à nouer un foulard de couleur rose à sa taille, résultat d'un pari perdu avec Johanara.

En attendant, Galadryan entra dans le salon, salua d'un signe de tête les personnes qu'il ne connaissait pas, ne s'arrêtant qu'auprès de sa plus jeune soeur. Il se pencha lentement sur elle et déposa une longue bise sur la joue de la jeune femme.

Bonjour Princesse.

Son attention fut alors atirée par l'aînées des filles Ambroise qui semblait avoir pris les choses en main. Organisatrice de bals émérites, Johanara avec beaucoup de dons que Galadryan ne possédait pas ... L'excellence en société, par exemple. Un sourire légèrement amusé fit frétiller la barbe de l'Ambroise. Il laissa Anna à ses occupations et se rendit aux côtés de la Plantureuse. Il posa délicatement la paume de sa main large sur l'épaule, plus frêle, de sa soeur.

Détends-toi Jo, tout va bien se passer ... Et l'agacement te fait froncer les sourcils.

Ce fut après un grand sourire qu'il déposa une longue bise sur le front de la rousse, juste au-dessus de la ride du lion. Il porta ensuite son attention sur un des buffets. Hyperactif ? Si peu. Le barbu donna une tape sur l'épaule de son cousin, ce genre de frappe amicale qui tient plus de l'empoignement d'épaule que de la claque de beuverie. Il se rendit au buffet et s'y servit un verre de whisky avant de se retourner vers l'assemblée.

Alors, quoi de neuf ?


Les retours de voyage selon Galadryan ...
Johanara


D'un coup, la sculpturale silhouette de la Duchesse se stoppa. Faisant volte-face, sa luxuriante chevelure de feu dessina un arc de cercle rutilant avant de fouetter délicatement le minois de la cadette qui n'en finissait plus de poser des questions.


-Hop. On se fixe. Et on se tait. Plus un mot ma chérie. On profite de l'ambiance de Noël et de tout le tralala.

Elle reprit sa déambulation autour du sapin, surveillant le buffet et sa camériste qui allait et venait avec moult étoffes.

Johanara ignora Georges. Pour le moment. Il serait toujours temps un peu plus tard, de lui rappeler sa place et sa condition.

Le bal des entrées débuta. La divine avait déjà la migraine. Néanmoins, elle colla un sourire réjouit a sa lippe amarante et prit l'air enjoue des grandes occasions pour accueillir la jeune Eloan.


-Bonjour ma très chère Eloan. Tu m'as beaucoup manque également ! Tu vas voir, on va passer une semaine incroyable. Jusqu'au grand banquet, ou tu feras sensation, j'en suis certaine.


Puis ses grands yeux vert de mer se posèrent sur le royalo. Blabla secrétaire royal de mon c... !
Quant au marmot... Cela ne faisait qu'un braillard de plus...

Le ton fut plus froid malgré la voix un brin rauque et naturellement sensuelle de la rouquine.


-Soyez le Bienvenue en Berry. Mon valet va vous conduire a votre chambrée. Blanche ? Tu peux amener le bebe a la nourrice ?


D'un signe du menton, elle invita Anna a se présenter. Avant d'accueillir Nathan d'un tendre baiser.

Tendre et louche.

Monsieur son cousin n'embrassait guère pour rien. L'entourloupe se profilait de façon tout a fait Ambroisienne...


-Mon cousin ! Vous avez travaille votre verbe durant le voyage on dirait. Votre compliment flaire la magouille. Annoncez. Oh mais attendez... Ce n'est pas mon abruti de frère la bas ! Mais !

Il osait l'arsouille ! Réapparaître après des mois... Elle l'avait cru mort ! Et le voilà qui se pointait l'air de rien ! Elle se crispa en sentant la large dextre sur le marbre délicat de son épaule.

-Quoi de neuf ???? Quoi de neuf ??? Mufle ! Maraud !


S'emparant des décorations du sapin, elle les lui jeta a la trogne non sans quelques insultes berrichonnes. La deuxième éclata en mille paillettes sur le pourpoint de Nathan. La troisième brisa un vase a cinq mille écus.
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Galadryan.
Il fallut que la vaisselle vola pour que Galadryan finisse dans un éclat de rire qu'il avait du mal à contrôler. Elle n'avait pas marché, elle avait couru. Le barbu n'en était que plus hilare. Galadryan alla saisir Johanara par les épaules et lui adressa un bise bien claquante sur la joue.

Bonjour ma sœur !

Il avait le regard rieur et n'en pouvait plus de rire intérieurement. Il avait tenté d'éviter la vaisselle en se rapprochant de Johanara, avec plus ou moins de réussite. Verre de whisky à la main, il lui glissa à l'oreille.

Tu es parfaite, Vénus. Je prends un bain et je te rejoins.

Il lui souffla un "je t'aime" au passage, rejoignant les escaliers qui le mèneraient à l'étage, à son bain, et à son truc en plume.
Seleys
Enfin ! La liberté, l'air frais, poser le pied sur le sol pour calmer son estomac retourné par les cahots incessants de la route. Aristote savait que la chevelure d'or rose Ambroise préférait mille fois voyager sur le dos de Narval plutôt qu'en coche... Mais les convenances étaient les convenances, et une d'Ambroise en sortie "officielle" se devait de les respecter. Il en eut été tout autrement dans une autre situation. Là il s'agissait de faire honneur à sa soeur, et quand il s'agissait d'elle, Seleys était prête à bien des choses...

Ses iris bleu clair se posèrent sur la bâtisse réquisitionnée par sa soeur pour l'occasion, une petite moue songeuse venant orner les lèvres rosées au milieu d'un visage de poupée : pas mal. Ce n'était pas Lignières, mais il y avait une foule à accueillir alors cela ferait sans doute mieux l'affaire. Le regard azur embrassa ensuite le parc, y trouvant moultes cachettes et abris, tant dans des groupements de buissons que dans des branches haut perchées. La rouquine n'était plus une enfant, loin s'en fallait, mais elle avait gardé certaines habitudes et un amour immodéré pour les perchoirs improvisés. Après tout, à vingt ans elle pouvait bien encore se permettre quelques fantaisies, non ? En regard de certaines autres fantaisies propres à sa fratrie, les siennes lui paraissaient, somme toute, innocentes.

Il y avait un peu d'agitation du côté du perron, laissant présager un foutoir sans nom à l'intérieur. L'estomac de la cuivrée se noua quelque peu : elle allait passer d'un calme relatif à une ambiance électrique en quelques secondes, et cela promettait d'être éprouvant.

Que faire ? En finir au plus vite avec ça pour ensuite se sauver dans la chambre qu'on lui aura attribué, de sorte de se laver de la poussière du voyage et se rendre présentable ? Ou bien différer un peu la galère et commencer par se ressourcer quelque part, sans que personne ne le sache ? De toute façon personne ne l'avait annoncée, qui donc pourrait savoir qu'elle n'était pas venue tout de suite ? Se mordillant la lèvre, elle hésita un instant puis se résigna.

D'un pas gracieux, autant que discret, elle approcha de la bâtisse, prit une grande inspiration puis y entra, se guidant au brouhaha dont le volume allait croissant.
Une fois sur le seuil de la réception, ses yeux firent rapidement l'inventaire de la scène se jouant à ce moment-là : son aînée mitraillait des ordres plus vite qu'un pic-vert ne frappait un tronc et lançait des objets, l'air furieux vers... GAL ?
La surprise de la journée... du mois... de l'année. Dire qu'on l'avait cru disparu.

Le fin minois se para d'un sourire amusé, comprenant la réaction furieuse de Johanara, et elle s'amusa beaucoup du spectacle, rigolant franchement quand le pourpoint de Nathan échut d'une multitude de paillettes.

Sa voix claire s'éleva, suffisamment fort pour être entendue :


- Décidément, rien ne change avec vous... Je suis contente d'être de retour !
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Nathan
Et c’était raté. Elle avait dès le début découvrir le pot aux roses, douée la fille. Ah la triste affaire, Nathan sentait ses joues se teinter d’une délicieuse couleur rougeâtre qui tendait vers l’écarlate. Il allait commencer à bégayer face à cette situation incontrôlable. Incontrôlable du fait que le courroux de Johanara n’avait d’égal que ses pires tocades à lui. Alors pensez bien que l’événement tournerait bien vite au vinaigre et que le linge sale serait déballé autant que possible. Joies de famille, tristesse de vie.
Tout fut sauvé de justesse par l’arrivée –qui soit dit en passant manquait cruellement de classe- de Galadryan.

Nathan incrédule :
Mais il n’était pas censé être mort ce paysan ?

Tout en finesse, il en profita pour lancer ses quelques attaques gratuites afin de dévier les conversations. Il en profita pour se servir un verre de vin signé : « Décade de la rousseur – Lignières 1430 » rien que l’odeur n’était pas donnée. Il en bu une gorgée avant de se retrouver pailleté de haut en bas.

Il y avait donc à ce stade deux possibilités, la première faire un esclandre et partir en guerre contre les membres de sa famille ou la seconde décréter que la paillette était de rigueur l’hiver durant. Pensez bien que la paillette c’est la vie et qu’en plus c’est stylé. Pour de vrai.

Il reprit une gorgée.


-Mais vous êtes la femme la plus irresponsable que je n’ai jamais rencontré ! Vous mériteriez la potence ! Vous l’avez tué ! Tué vous dis-je ! Vous êtes aussi douée qu’Yvan notre porcelet !


Yvan était un porcelet qu’ils avaient élevé par le passé ensemble et ce durant deux jours, il n’était doué qu’à s’avachir sur le sol et à ne pas bouger. Johanara et Nathan s’en écartèrent pour s’occuper d’un renard albinos qui selon eux miaulait. Yvan était par la suite devenu un saucisson.

-Ah mais qu’ai-je fait au bon dieu pour vous avoir. Qu’est-ce que je fais ici ? Je vous le demande !

Et il cassa à son tour un vase, à 10 000 écus, il le savait puisqu’il lui avait offert il y a quatre ans.

-Ahem… Euh… J’ai cassé un vase à 10 000… Remarquez, ça porte bonheur.

Qui fait le malin tombe dans le ravin.
_________________
Charles.winston
    [Le Louvres]


Le réveil était si doux, si calme. S’étirer, profiter de la chaleur du duvet de cette journée hivernal, sans oublier l’envie de flâner en cette douce matinée. Oui ! Mais voilà, tout ne se passe pas comme on l’avait prévu. Les portes s’ouvrent en trombe bien plus rapidement que les paupières de Charles. La tornade se jette sur le lit, bien plus rapidement qu’il n’eut le temps de se redresser.

Hein, que ? Quoi ? Déjà ? Mais … trop tôt !

Evidemment, il n’était pas question de remettre en cause les désirs de ce trublion aux battements de cils ravageurs. Bon avouons aussi que le bisou sur la joue, l’aide a retrouvé une lucidité plus rapide que le réveil par un coq à l’aube d’une nouvelle journée. Mais …

Bon et bien …

Elle était déjà partie. Et lui devait se lever assez rapidement n’ayant pour l’heure encore rien préparé pour ce voyage. En même temps il n’avait que peu de possession, donc la malle fut très rapidement prête. Le voyage allait pouvoir commencer...

    [Sur la route]


Accoudé contre le rebord, la tête d’Eloan reposant sur lui. Un petit sourire ne pouvant dissimuler de voir cette tornade, non plutôt ce tsunami avoir une bouille d’ange quand elle dormait. Bien évidement cette quiétude ne pouvait vraiment durer, le voyage était long et un soubresaut fut vaciller ce calme en un ouragan de pleure. Le temps n’était pas à la clémence. Mais Eloan était malgré tout si douce et tendre avec Hylan que le sourire ne se dissipa pas de ses lippes.

Oh, ne vous inquiétez pas, au final je n’avais rien de prévu si ce n’est de me rendre chez mes parents. De ce fait rencontre du monde ne me fera pas de mal. Et puis au moins je ne suis pas seul.

Puis dans un murmure, que seule peut-être Eloan est capable d’entendre suite à la proximité.

Regardez dans les yeux … regardez dans les yeux …

    [Le Castle]


Quel engouement, quel énergie, Eloan ne tenait plus en place à partir du moment ou le cocher annonça l’arrivée prochaine au lieu de rendez-vous. Lui, était bien plus anxieux, angoissé, stressé et bien d’autre terme pouvant donner l’adjectif de ses émotions. Avouons, que la seule personne qu’il ai rencontré était l’oncle d’Eloan, et que c’était une certaine angoise qui avait pris naissance en cet instant, et dire qu’elle lui avait murmuré qu’il était l’un des plus calme.

Et que dire quand dans son jeu, elle lui monte dans la tête que les gens allaient penser que cet enfant était le leur. Non mais attendez là, ce n’est pas possible … il va mourir dans d’atroce souffrance, il va se faire déchiqueté, émietté, passé à la moulinette. Non, au final son envie de se joindre à la fête venait de chuter en dessous du ‘non même pas en rêve’.

Euh … vous êtes sur que …

Son doigt pointe la direction opposé du Castel, mais pas le temps de réagir qu’il se fait emmené par la furie à travers le dédale des couloirs avant d’arriver dans un salon. Imaginer la scène … un homme flottant comme un drapeau tiré par un ouragan blond à travers des couloirs, sans oublier le visage de Charles aussi proche de l’abnégation que de la soumission.

Et que dire de l’accueil, aussi glacial qu’un iceberg capable de faire couler des paquebots sous une chanson canadienne. Ouais non mais là il se demandait ce qu’il venait de faire encore comme bêtise, au moins de murmurer à l’oreille de Eloan.

Vous pensez qu’elle me crois le père et qu’elle m’en veut ? Pourtant vous avez bien dis que c’était pas le nôtre.

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Anna_mael
La famille d'Ambroise, ou la famille complètement fêlée du ciboulot, mais encore : la famille aux multiples facettes, talents ! Oui bon vous l'aurez compris, cette soirée allait être un véritable fiasco, ou peut être pas. Faut dire que chez les d'Ambroise, si il n' a pas une petite esclandre, un retour qui n'est pas du tout prévu, un drame, ou que sais-je, et bien ça ne serait pas réellement une soirée festive !
Non parce que chez les d'Ambroise, on les accumule. On les aime, on les chéris... Et faut dire qu'on en rajoute un peu beaucoup !

C'est la fête chez les d'Ambroise ! Alors amusons nous !

Son aînée lui avait intimée l'ordre de se taire, de profiter de la fête, de l'ambiance... La jeune femme se demandait si réellement elle le devait. Parce qu'elle le sait, tout au fond, elle sait comment ça va se terminer. Quelques mois qu'elle est présente auprès d'eux, mais elle les a vite cernés, elle sait comment, enfin à peu près, chacun réagit.


"Mais Jo... Je veux savoir moi ! Je suis curieuse, et je veux apprendre à être comme vous. Vous savez, vous êtes un modèle pour moi ! Vous êtes parfaite, merveilleuse..."

Au fond, tout au fond d'elle, si Anna parlait autant, c'est qu'elle était tout de même un peu stressée... Juste un tout petit peu. Vous imaginez vous, une fête, organisée par la grande dame Johanara Bérénice d'Ambroise, avec toute la famille, les amis, et même des inconnus pour sûr. Tous accueillis à bras ouvert par la maîtresse des lieux. Certains profiteront de l'occasion, et la jeune rouquine est certaine que des objets seront volés.

Pour l'heure, il fallait arrêter de fabuler... Les invités arrivent... Un par un, ou pas ! D'abord la jeune Eloan, avec un homme et un enfant. Non pas qu'elle la connaissait, mais elle en avait entendu parler, et donc de la voir, elle l'a reconnue.


"Bonjour à vous. Et bienvenue à Lignières"


Euh oui les convenances, bien qu'elle s'en moquait un peu pour le moment. Une boule se forma au creux de son ventre, et cela ne présageait rien de bon. Un regard en biais pour apercevoir son Georges non loin qui veille, comme toujours. Un léger sourire se dessine sur ses pétales rosées, elle n'avait donc guère vu le baiser échangé entre sa sœur et son cousin. Elle finit par se tourner vers ce dernier.

"Cousin, tout en beauté comme à votre habitude."


Et le sourire qui ne fait que s'élargir. Mais là, tout va basculer... Il suffira d'une arrivée, celle du grand frère, pour que tout change. "Profite de l'ambiance" Jo en êtes vous certaine ?
Un long baiser se posa sur sa joue... Et là... Et là...

Scène 1 acte 1 !


Le théâtre commence, par une scène absolument inédite ! Ou pas ! La grande Johanara fait son entrée, et pas des moindres. Elle hurle, les gestes vont avec... Et le drame continue ! Des vases volent, des paillettes... Nous allons bientôt voir des licornes qui... M'enfin non ! En réalité ce sont des boules de sapin.

Des hurlements, des flots d'insultes, dont elle ne comprends pas un traître mot... Et... Et...

Galadryan qui fait son entrée, zen, sans même sourciller face à la fureur Johanaresque. Bon sang, serait-il fou ? Le voilà qui s'approche de nouveau, qui l'embrasse et qui... Et qui s'enfuit !

Nooooooooooooooooooon ! Désillusion, la scène est terminée...

Mais non !

Scène 2 acte 1 (Pas de scène 1 acte 2 ? Non et on s'en moque !)


C'est au tour du cousin de faire son entrée... Et attention, cela promet du lourd, très lourd ! La cousine et le cousin qui s'affronte... Mon dieu, mon dieu mais qui va l'emporter ?

Nous le serons lors de la prochaine scène. Suspens... Mystère et boule de gomme !

Pour le moment, il est temps de se réfugier auprès de son autre sœur, la douce Séléys...


"Vous voilà, je ne pense pas que nous n'attendions plus que vous, mais je vais le dire tout de même. Nous n'attendions plus que vous !"

Prise d'un sursaut lorsqu'un autre vase, beaucoup plus chère semblerait-il, éclate en morceau non loin de là.

"Non mais vous souhaitez réellement tout cassé ? Sinon on peut aussi bien, faire basculer l'énorme sapin, savez, ça en ferait du grabuge ! Enfin moi je dis ça, mais je ne dis rien ! Et... ça ferait plein de paillettes partout... A la hauteur du pourpoint de notre cher cousin..."


Large sourire angélique.
Galadryan.
Les marches de l'escalier furent gravies quatre à quatre et dans un grand éclat de rire. Galadryan avait toujours aimé taquiner ses soeurs. A chaque fois, il espérait les voir réagir avec l'excentricité qui les caractérisait. Quand ça fonctionnait, il était aux anges. C'était comme un cadeau.

Le barbu déboula dans la salle d'eau et se déshabilla rapidement avant de se glisser dans le bac dans un grand soupire, à la limite du râle, de délassement. La bête prenait son bain.
Un fois confortablement installé, il en profita pour appeler la bonne à sa charge. La voisx avait été forte et autoritaire. C'était un autre jeu, celui du méchant gentil ou du gentil méchant, à chacun de voir. La servante ne mit pas de temps à faire son arrivée, amenant avec elle la garde-robe de l'ours. Elle lui présenta différentes tenues et attendait, à chaque fois, sa réaction.


Nan ... Nan ... Non plus ... Nan mais faites un effort aussi ... Trop commun ... Mais non, pas celle-là voyons ... Bon, barrez-vous ... Barrez-vous j'vous dit !!

Le visage de Galadryan se fendait d'un sourire quand la demoiselle s'enfuyait de la pièce en levant les bras au ciel, tout en récitant quelques suppliques. Il pouvait alors prendre un bain bien mérité, l'esprit rassasié. La toilette terminée, venait le temps des rires et des chants, celui de l'habillement. Comme convenu dans sa tête peu de temps avant, il se déguisa en général d'armée tout d'or et de blanc ... Sans oublier le foulard rose autour de la taille, olé !

Galadryan descendit au salon, où se trouvait un peu tout le monde. Il retourna au buffet et à son verre de whisky à moitié plein de vide. Il en avala une gorgée, nonchalamment, et adressa un grand sourire à la cantonade.


Ca va toujours ?

Se faisant, Galadryan prospecta la piève du regard, vérifiant qu'aucun nouvel invité ne soit apparu pendant son absence.
Amaelle.
    "- La duchesse de Néopatrie ! "

    La voix est autoritaire. Elle darde les émeraudes sur la jeune Claire, son éternelle petite femme de chambre, adorablement blonde, une des mômes que sa sœur avait recueillie, il y à fort longtemps et à qui elle à offert le tendre emploi, d'être la femme de chambre de la seconde. LA seconde. La seconde des trois et demi sœur d'Ambroise.


    "- Non madame. "
    "- Maiiiiis euuuh ! "
    "- Mais vous vivez ici ! "
    "- Mais j'veux que tu m'annonce comme la duchesse de Néopatrie. "
    "- Non ! "
    "- Flûte, tu m'embête, j'irais toute nue ! "


    Sentant la crise Ambroisienne-Amaëllienne poindre, la domestique pris un plateau composé de madeleines et macarons et lui enfourna un macaron dans la bouche. Aussitôt que le sucre commença à fondre dans la bouche de la rousse, elle se calma.

    "- On y va pour quoi en faite? "

    La blondinette haussa les épaules, elle en avait rien à faire, c'était simplement un ordre de la Sœur Supérieure.

    "- Parfaiiiiiiite ! Charlllllles ! "

    Pour un peu, elle élèverais ses enfants en ajoutant " au pieds " mais non, ce sont des Ambroise et elle préfère les appeler simplement. Les deux petits ramène alors leurs bouilles blanche. Cheveux roux onduler et soyeux pour la fillette de quatre ans alors que la tignasse est brune à reflet roux et en bataille, pour le jeune homme de cinq ans, néanmoins les deux possèdent les émeraudes maternelle, le port de tête fier de la famille et l'éducation digne des Ambroises. Charles est vêtue d'un ensemble de bleu, champagne et or, qui le rends irrésistible, alors que Parfaite est simplement parfaite dans une tenue champagne, rouge et or. Là !

    "- Aller en route ! On descend la compagnie ! Et le valet annoncera ce que je lui dit ! "

    Car elle exigera. Aussi, ils descendirent, comme une maman canard suivit de ses petits. Arrivant en bas, elle exigea du valet de l'annoncer d'une façon, aussi il se mit à parler très fort à l'adresse des présents.

    "- Sa Rousseur la duchesse de Néopatrie, Amaëlle Théodora d'Ambroise-Niraco et ses enfants, leurs micro-rousseurs, Charles Lévan d'Ambroise-Niraco et Parfaite Prestance Charité d'Ambroise. "

    Ça va les chevilles? Pour la rouquine, ça à l'air d'aller, elle à revêtue de l'émeraude, mêler à du noir et de l'or.

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Johanara
On envoya les uns se laver. Les autres se changer.

L'heure n'était point aux frivolités d'un bal ou d'un glorieux banquet. Mais à la distribution de pains! Et de couvertures.

Les charrettes furent chargées sous l'œil ronchon de ceux qui ne voulaient rien à voir à faire avec les miséreux et les lépreux.


Surtout lorsqu'on s'approchera du quartier nord, mettez vos masques, il ne s'agirait point de choper la phtisie! Cachez vos bijoux, surveillez les chevaux, et attention à vos poches!!!! C'est un peu la cour des miracles là bas! Au royaume des pouilleux, la puce est reine! On se couvre, on garde un couvre-chef, on évite les postillons!!

En route!!!


La duchesse portait une coiffe et une énorme cape de laine vineuse ainsi que des cuissardes en cuir souple. Ses cheveux avaient été étroitement nattés de peur des poux. Elle allait et venait en s'aspergeant de lavande, rendant l'air impraticable. Mais elle savait que l'endroit serait puant et prenait d'avance ses dispositions...
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