[RP] Fêtons la Saint Noël

Doemino

Doemino vit arriver Ceriera et elle se jeta dans ses bras.

"bonjour Ceriera, je suis trop contente de te revoir"

Elle regarda les paquets que Ceriera avait mis au pied du sapin.

"il est beau notre sapin,c'est super et grâce à tes paquets, il commence à prendre forme"

Ceriera ayant senti l'odeur du vin chaud lui dit :

Tu me fais goûter ?

Bien sûr qu'elle allait lui faire goûter.Doemino prit un verre de vin chaud et lui donna. Elles trinquèrent ensemble
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Poivrote

"Poivrote, n'hésitez pas à vous servir en marrons et en vin chaud.
J'espère que vous passez de bonnes nuits à la taverne.
Si vous avez besoin de quelque chose, il faut demander surtout, on peut vous aider"

On ne le lui répéterait pas deux fois à la petite alcoolique de gueuse attrapant son verre qu'elle engloutit cul sec à s'en brûler le gosier tout en hochant la tête d'un "oui oui" bien compris.
Puis son regard s'en revint au barbu avec cette intime conviction qu'il allait encore lui coller un travail quelconque.

"Vous savez Poivrote, quand on sait faire quelque chose de ses mains, on n'a jamais faim ! Et vous, vous avez de l'or dans les mains ma petite !"

Pleine d'espoir, elle colla instantanément ses mains sous les yeux, les tournant et les retournant puis les secouant fortement pour finir par découvrir dans un profond soupir qu'aucune pépite d'or n'en tombait.

Y a pas d'or dans mes mains vous voyez bien ! Faut pas m'prendre pour une andole... une andule... une andoille... une andouille ! Ou un truc dans l'genre quoi...

C'est fort contrite qu'elle se jeta dans le gosier trois verres de plus avec cette fâcheuse impression qu'on la prenait pour une idiote bête. L'envie de partir se mettre dans un coin se fit soudain sentir tandis que d'autres personnes arrivaient. Toujours en poste près de la bouffe qu'elle ne comptait pas lâcher surtout qu'elle venait d'entendre parler de gâteaux, elle fit un tour de piste du regard.

Une dame avec des boulets de canon débordant du bustier sentant le pâté apparemment.
Une autre avec l'idée de couper le sapin. Peut être bien qu'y aura un bûcher prévu pour la fin.
La dame-maire-gentille qui a l'air d'être la chef de tout le monde ce que Poivrote ne comprend pas puisqu'un chef est par définition un c*n.
Le préposé aux décorations esclavagiste barbu qui, à priori, est atteint de troubles psychologiques puisqu'il hallucine en voyant de l'or dans ses mains crasseuses.
Une dame prête à mettre bas.
Des gens venant juste déposer des choses.
Et enfin une dame déposant sa salive sur les joues de presque tout le monde avant de mettre des boîtes au pied du sapin.

Et c'est cela qui intrigua Poivrote au plus haut point. Elle s'approcha donc discrètement de l'arbre décoré et se pencha sur les paquets avec curiosité. Quel était donc cette étrange coutume? cette étrange village? ces étranges gens trop joyeux et trop gentils? Un réel mystère que tout ça pour celle qui n'avait jamais rien fêté de sa petite vie loin de tout et de tout le monde.

Bomacip

Bomacip s'amusait à regarder Poivrote, interdite, remuer les mains à la recherche d'une éventuelle paillette d'or cachée entre deux doigts.

– Y a pas d'or dans mes mains vous voyez bien ! Faut pas m'prendre pour une andole... une andule... une andoille... une andouille ! Ou un truc dans l'genre quoi...

Il lui sourit gentiment…

C'est le travail qui transforme le talent en or Dòna !
En plus de la fierté de constater ce que l'on a accompli…

Mais à peine avait-il le temps de discuter avec elle que Cerièra, accompagnée par deux amis et une petite rousse – un peu plus âgée que le petit Ben – s'élançait vers lui.

– Tu es là depuis quand ? Tout se passe bien ? Tu as fait connaissance ? Tu es bien installé chez moi ?

Hé, doucement ! il rigolait, content de la revoir, mais que de questions !
Tout va bien rassure-toi, je suis déjà comme chez moi à Foix tant j'ai été bien accueilli. Regarde un peu le beau sapin que Doem a installé, et que nous avons décoré tous ensemble !

Suivant Cerièra qui déposait ses paquets, il alla finir d'installer les décorations de «Seb», avant de rejoindre le coin du vin chaud avec tout le monde.
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Artiste du noir et du blanc.

Ceriera

Un sourire béat sur le visage, heureuse de retrouver sa terre et les siens, Cerièra dégustait doucement le vin chaud de Doemino.

Il est délicieux ! Bigre, que ça fait du bien !

Ses doigts gelés autour du récipient se réchauffaient peu à peu alors qu'elle portait un regard bienveillant sur ceux qui l'entouraient. Aryanna avait missionné Jean-Paul, le vrai héros du bal masqué. La rousse aux atouts… étrangers à la griotte dirons-nous, regardait Bomacip du coin de l’œil. Tiens, ce vieux loup solitaire aurait-il ravagé un cœur malgré lui ?

Seule une personne semblait à part, elle s'était rapprochée du sapin avec un air interrogatif. Cerièra approcha d'elle, quelques marrons dans une main ouverte dans sa direction, et lui demanda à voix basse, pour ne pas la gêner :

Tout va bien ?

Elle lui rappelait certaines personnes qu'elle avait pu croiser sur les routes quand elle avait quitté son village après la mort de ses parents. Hagardes, mal au fait des us et coutumes, comme sorties du monde. Constatant qu'elle regardait étrangement les paquets :

Ce sont des cadeaux pour les enfants. La Saint-Noël est une fête d'abord religieuse, il s'agit d'honorer ce saint-là, qui était charitable envers les pauvres et les malheureux. Nous inspirant de sa vie, nous partageons boisson et nourriture avec tous, et offrons des cadeaux aux enfants.

Essayant de la mettre à l'aise, elle se présenta à elle :

Je suis Cerièra. Je ferai une messe en l'honneur de ce saint dans quelques jours, ici-même, sur la place. J'espère vous y voir. Quel est votre nom ?
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★ Messe de la Saint-Noël à Foix, ouverte à tous, avec pain d'épices et vin chaud ! ★

Hé le bonjour à tous !
C'est parfait !

GF se fait servir un gros gobelet de vin chaud, renifle la cannelle, fait un signe à la curette et rassure Doem.

Je viens en paix, j'ai garé ma hache à essence,
à moins que ce soit une motobylette. ???

Demi-tour vers les autres convivves et artisans de cette fête.

Moi c'est Grandefille, ancienne fuxéenne.
C'est quoi mon cadeau ?

Elle n'a pas bien compris que c'est elle qui devait en apporter un .
Enfin ça l'arrange de dire ça ^^

Hum.
Devant les mines affligées elle se reprend.

Bah moi je suis bergère maintenant, j'ai des moutons et pas grand chose d'autre,
et en les gardant je chante des chansons.

Alors je peux toujours vous offrir ça, un petit air pour réchauffer les âmes, et puis ça caille ici .

Elle pose son verre et prend sa respiration, la main sur le coeur,
assez fort pour que ça s'entende jusqu'au Bar Le Central.

Lourdes n'est pas si loin

Ceriera

[Jeudi 24 décembre 1463, à la mi-journée]

Attention ! Nous postons ici à partir du 17, mais RP parlant nous sommes bien le 24.
J'avance la date d'une semaine afin que chacun puisse participer avant les fêtes IRL. Pendant les fêtes on verra le rythme en fonction de qui est là ou pas.
Ça implique aussi que ceux qui ont prévu de faire revenir leur perso à Foix pour le 24 peuvent participer avec un PS au nom de leur perso, logique – je pense à ceux allés défendre Toulouse.
Bon jeu à tous, et bonnes fêtes ! Jd Cerièra.

✓ Sapin
✓ Cadeaux au pied du sapin
✓ Tables et chaises, bancs
✓ Vin chaud
✕ Pain d'épices
✕ Cuire de la viande pour le repas
✕ Sonner les cloches pour la messe

Les préparatifs allaient bon train avec toute cette petite troupe. Prier le ventre vide est le gosier sec un soir de Saint-Noël, ce serait trop triste, avouez. La boulangerie de Cerièra avait tourné à plein, et elle arrivait sur la place les bras chargés de pains d'épices de toute sorte. Chacun y trouverait son compte, assurément.

Sans attendre, elle prit un verre de vin chaud, pour accompagner ces nouveautés. Il fallait bien goûter non ? Vérifier que c'était bon, que les deux se mariaient bien…

La bouche pleine de son délice – assez réussi sans se vanter – elle demanda :

Qui ch'est qui ch’occuperait de cuire de la viande pour le repas de che choir ? Ch'est un travail d'homme cha non ?

Des volontaires ?

Elle jeta un œil à la rousse à forte poitrine : peut-être avait-elle aussi du muscle ? Et si elle sonnait les cloches ? Elle lui demanderai – gentiment, prudence ! – un peu plus tard dans la journée, quand l'heure serait venue.
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Poma

Poma avait suivi Cerièra de près, l'aidant à trimballer tout ce pain d'épices. À croire qu'elle en avait fait pour une armée ! Elle l'aida à en disposer sur la table, car elle savait que Cerièra avait prévu de repasser chez elle. C'est donc elle, Poma, qui se chargerait du service si nécessaire.
Exercice délicat pour celle qui n'aimait pas la foule. Elle goûta le pain d'épices avec la boulangère, et, formelle, affirma :

Il est très bien. Tu peux y aller si tu veux, je reste là.

Cerièra partie, elle chercha Bomacip du regard. Une tête connue, ce serait déjà ça.
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Fromagère de Montferrier.

Gargamellia

Gargamellia arriva et commença par balancer quelques boules de neige à droite et à gauche ! Il en fallait pour tout le monde !

Ceci fait elle entendit ce qu'il ne fallait pas dire !

Quoi ? Cuire une viande un travail d'homme ?! Vous vouliez dire d'Homme avec H majuscule j'espère ?

Et de retrousser ses manches..

Sachez, jeune damoiselle que vous avez une cuisinière hors paire devant vous ! Et je vais me faire un plaisir de vous le prouver si vous acceptez de me laisser faire avec ... Volaille ? Porc ? Quoi ?

Oui, elle avait retenu Ceriera qui s'éloignait déjà visiblement, derrière la dame qu'elle n'avait pas vu pour la décoration du sapin...

Pardon ! Je suis Gargamellia au fait.. Et mon amis très couvert se nomme Anachronisme.. Nous vivons avec Manga, si vous connaissez... Et vous ?

Anachronisme

An' suivait tranquillement Garga quand il entendit son nom cité... Il fit un bref signe de capuche, son visage restant caché... Il ruminait ! Garga lui avait ordonné d'offrir, pour les décorations de table, ses précieux... Des petits cailloux de différentes formes et de différents poids.

Il les chouchoutait tel des pépites d'or !

Son salut fait.. Il alla disposer les décorations de table en baragouinant..

Mes précieuxxxxxxxx... Mes précieux....... D'une voix gutturale, les caressants au passage !

Poma

Poma s'était amusée du cinéma de la rousse : en matière de foule, celle-ci était atypique !

Enchanté Garga… que ce prénom était long ! Je suis Poma, je viens de Montferrier comme Bomacip. Vous l'avez vu aujourd'hui ?
Enchantée Anachronisme ! Ça, c'était un mot. Étrange de l'avoir pour prénom, mais au moins elle avait retenu. Je ne connais personne ici pour le moment, j'ai juste vu… comment s'appelait-elle déjà ? ah, Sebelia, au Central.

Vous avez bien raison, il n'y a pas de travail d'homme ou de femme, je pense que Cerièra plaisantait… j'en déduis que vous êtes volontaire ? Vous tombez à pic. Lancez ce que vous voulez si tel est le cas, ceux qui voudront autre chose participeront. C'est comme ça.

Servez-vous en pain d'épices tous les deux !

Elle l'aimait bien elle. Pas de chichis. Lui par contre, il était bizarre…
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Fromagère de Montferrier.

Bomacip

Bomacip s'était affairé au vin chaud. Il avait bien observé Doemino en faire tous ces derniers jours, si bien qu'il connaissait par cœur sa recette. Il avait donc pris le relais, pour que la mairesse puisse passer la journée de veille de la Saint-Noël en famille. Il se doutait bien qu'elle reviendrait ce soir, et que son petit Ben apprécierait l'introduction de Cerièra.

Tout occupé au feu qu'il était, il n'avait pas vu arriver les deux femmes, et relevant la tête il avait aperçu Poma discuter. Il délaissa un peu son chaudron pour la rejoindre. Un petit "chuuut" le doigt devant la bouche, adressé à la rousse. Poma lui avait demandé où il était, et bien dans son dos pardi !

Qu'est-ce qu'il a Bomacip ?
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Artiste du noir et du blanc.

Ceriera

[Jeudi 24 décembre 1463, à la tombée de la nuit…]

♪♫♪ Vive le vent, vive le vent
Vive le vent d'hiver… ♪♫♪

Cerièra s'était éclipsée un instant pour aller revêtir une belle houppelande blanche, plus seyante que la bure, et puis la bure, ça gratte. Un bonnet de Noël viendrait ajouter une dose de décontraction à sa première messe, et chasser un peu son anxiété.

Elle arriva sur la place centrale de Foix. À côté de l'église Saint-Volusien, mais ce soir, l'office était ouvert : ouvert à tous, ouvert au ciel, ouvert aux cœurs… sous les étoiles, l'Église «hors les murs».
Hors les murs, mais sous la halle quand même. Il n'était pas impossible qu'il neige. Et la neige sur le pain d'épices, c'est un bien piètre glaçage.

Bonsoir à tous ! Il est bon le vin chaud ? Tout le monde a grignoté du pain d'épices ?

Le temps de vérifier par elle-même ce que valait le vin chaud pirate de Bomacip, puis elle demanda à haute voix :

Quelqu'un aurait-il la gentillesse d'aller sonner les cloches ? C'est ouvert !

On n'allait tout de même pas fermer l'église ce soir ! Et ce même si on était dehors, peur de rien !
Pas même que le ciel nous tombe sur la tête, dehors mais couverts !

Bon, moi j'ai une histoire à raconter, celle de Saint-Noël. Parce que c'était quelqu'un !
Je vous propose de mettre des chaises, bancs, tout ce que vous trouverez, en cercle. On va faire un joli cercle… installez-vous. Voilà…

Les enfants devant, au premier rang ! Venez les enfants, cette histoire est pour vous. Olympe ? Où es-tu ma grande ?
Ah, à propos de grands… elle sourit à ses amis «adultes» … les grands peuvent écouter aussi… c'est même recommandé !
Servez-vous en tout ce qu'il vous faut, asseyez-vous !

Foix IRL a en effet une halle… juste à côté de l'église Saint-Volusien ! Je ne pense pas qu'elle y était à l'époque, et tant mieux pour eux, car elle… n'est pas vraiment jolie. C'est un euphémisme, pour rester sympa.

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Doemino

Doemino arriva avec Ben.

Il se précipita sur Ie pain d'épices.

"Mon trésor, doucement. Tu vas aller devant pour écouter la belle histoire de Saint Noël. Sois sage mon coeur"

Elle entendit Ceriera :

"Quelqu'un aurait-il la gentillesse d'aller sonner les cloches? C'est ouvert ! "

D'une voix forte elle lui dit :

"J'y vais Ceriera"

Doemino entra dans l'église et fit sonner les cloches à toutes volées
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Antoynette

En retard! Ils allaient arriver en retard.
Antoynette s'était imaginé qu'ils arriveraient tous les trois, comme une famille. A défaut d'en être une pour de vrai, ils auraient donné l'illusion de l'être. Mais ça ne se passa pas comme prévu. Willyam n'aimait pas la messe, et il trouvait toutes les excuses pour ne pas y aller. La pire qu'il avait pu sortir était qu'il jouerait avec Olympe. Ca, pas question. Sans faire de sa rouquine une future nonne, Antoynette avait toutefois décidé d'élever la fillette dans le respect de la religion. On en plaisante pas avec le Créateur.

Les cloches sonnaient à toutes volées. Là, c'était fait: elles étaient en retard. "Elles" et non plus "ils". La brune avait renoncé à convaincre Willyam.

Bon sang! Ce qu'il peut avoir un caractère de cochon!

Finie l'utopie. Tant pis pour les rêves. Elle s'habilla à la hâte, sans oublier le bonnet de Noël acheté à Doemino, et emmitoufla sa fille dans un manteau bien chaud. Elle courut aussi vite qu'elle put, Olympe sur la hanche, et arriva complètement essoufflée à l'église. Posant la fillette par terre, elle chercha ses amies des yeux.
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Olympe

** Elle est folle maman. Pourquoi elle court comme ça? Et pourquoi il vient pas Willyam? **

Sans comprendre Olympe regardait en arrière. La maison du docteur s'éloignait, mais lui, il était resté à l'intérieur. La déception de la rouquine fut cependant bien vite oubliée quand elle vit l'endroit où on allait. Non, la fillette ne savait pas encore prier, mais la table pleine de bonnes choses à manger l'attira comme un aimant.

Oh, mama! Du pain d'épice! J'en veux, s'il te plait.

Elle sautillait comme une sauterelle en attendnat la permission. Elle allait l'avoir, hein? elle allait dire oui, maman? Et il y avait plein d'enfants. Les mêmes qu'elle retrouvait à la garderie quand maman allait travailler.

Oh mama! Ben il a eu du pain d'épice. Allez, je peux?

C'était la première fois qu'elle semblait aussi excitée. D'ordinaire très calme, la petite rousse s'émancipait de jour en jour depuis leur retour d'Alexandrie. Fréquenter des amis de son âge lui était très salutaire. Elle apprenait aussi à faire confiance aux autres adultes que sa mère. Cerièra, Doemino et Willyam en particulier. Et ce soir, à part le docteur, tout le monde était là. Ca la remplissait de joie.

Fêtons la Saint Noël

Doemino

Doemino après avoir été sonner les cloches revint s'asseoir pour écouter Ceriera conter l'histoire de Nicolas Noël.

Les enfants étaient très attentifs et écoutaient Ceriera sagement. Puis elle capta leur attention en leur demandant de répéter avec elle :

Bon anniversaire Noël !
Bon anniversaire Aristote et Christos !

Doemino reconnut la voix de Ben qui avec ses 18 mois essaya de redire toute la phrase.

"bon anisersair Noël
bon anisersair Atisto et tritos"

Doemino regarda son trésor avec un grand sourire, il avait fait un bel effort de mémoire même si la diction n'y était pas. Il serait plus au point pour l'année prochaine.
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Olympe

Les yeux ronds, captivée par l'histoire, Olympe n'en avait pas perdu une miette. Maman n'en racontait pas de si jolies. En fait, maman chantait plutôt, pour l'endormir le soir. Mais les histoires, ça semblait bien aussi. Il faudrait qu'elle lui en demande plus souvent.

Comme les autres enfants, Olympe répéta:

Bon anniversaire Noël !
Bon anniversaire Aristote et Christos !

Puis elle regarda derrière elle pour voir si maman était là, et si elle avait fait comme il fallait. Comme tout allait bien, la rouquine se rassit correctement pour écouter la suite.

Bomacip

Bomacip servait du vin chaud à qui en voulait, non loin de Poma qui faisait la même chose avec le pain d'épices. Il n'avait pour autant pas négligé d'écouter Cerièra, elle qu'il avait vue plongée dans les textes ces derniers jours. Le sourire de la brune pendant qu'elle contait l'histoire de Saint-Noël aux enfants était le même que lorsqu'elle préparait l'office. Il en connaissait la suite, et s'en réjouissait d'avance. Quand viendrait la fin, lui aussi aurait des choses à dire. Comme beaucoup d'entre eux tous, présents ici, espérait-il.

Un signe, qu'il comprit sans besoin de mots. Il prépara une timbale de vin chaud pour la diaconesse et prit sur la table de Poma quelques bouts de pain d'épices de plus, pour que les enfants en aient à grignoter pendant qu'ils écouteraient la suite. Il apporta le tout au centre du cercle, se faisant à la fois discret et présent.
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Artiste du noir et du blanc.

Ceriera

– "J'y vais Ceriera"

Merci Dom !

DING DOOOONG… DING DOOOONG… DING DOOOONG

Les cloches de Saint-Volusien retentissaient, impossible d'ignorer que la drôle de messe ouverte commençait, ni pour les fuxéens, ni pour la diaconesse en rodage. Puissent ses amis lui accorder leur indulgence…

Il y a peu de choses plus rébarbatives à lire au monde que l'hagiographie d'un saint. Mais rien n'est trop beau pour les enfants, alors Cerièra avait assimilé le texte, et elle ne le leur lirait pas, oh non ! Elle le leur conterait, parce que la légende qui entoure Saint-Noël est bien jolie. Et non, les cadeaux au pied du sapin, ça n'est pas «les parents»… enfin, si, mais chuuuut…
Ben était déjà installé, Olympe arrivait, sans doute que Fleur et Ayméric ne tarderait pas, si leur père ressentait l'appel de la viande que Garga commençait de cuire. Bien, très bien… *commençons…*

Je vais vous raconter l'histoire d'un homme curieux…
Il vivait il y a fort longtemps… rendez-vous compte, plus de mille ans ! Bien plus !
Il s'appelait… Nicolas Noël.

Mais on ne peut parler de Nicolas Noël sans parler de son… arrière grand-père ! C'est que l'aïeul avait connu Christos, pour de vrai ! Le petit Nicolas fut donc bercé toute son enfance par les histoires de la vie de Christos. Il la connaissait par cœur !

Pourtant, pourtant… il n'a pas eu une enfance facile. Sa santé était… très étrange. Chaque année, au solstice d'hiver, il frôlait la mort. Oui, il restait inanimé plusieurs jours ! Tout le monde le croyait mort ! Elle fit une triste moue pour accentuer le côté dramatique.
Alors évidemment, ceux qui l'aimaient le veillaient, inquiets pour lui. Pourtant, d'autres disaient l'avoir vu ça ou là, offrir du pain aux pauvres, ou des jouets aux enfants tristes. Cela semble impossible n'est-ce pas ? Il ne pouvait pas être à la fois dans son lit et ailleurs ? Tout en se grattant la tête, elle dit : Mystère, mystère…

Ceci dit, cet état lui dura toute da vie. Un jour on le questionna sur ses problèmes de santé, car c'était tout de même curieux. Mais Nicolas Noël ne le voyait pas du tout comme un problème, bien au contraire ! Il en était très heureux, car il disait qu'à chaque fois qu'il était dans cet état, il apprenait des choses sur Aristote et Christos.
Par exemple, c'est grâce à lui que nous savons qu'ils sont tous deux nés un 25 décembre. Et oui ! Noël apprenait de choses que personne d'autres ne savait sur nos prophètes ! D'ailleurs, je vais vous dire un secret, approchez… Elle se pencha vers les enfants, les invitant à approcher d'un geste de la main, et leur murmura :

Il paraît qu'Aristote est né à midi, et Christos à minuit. Ça, les grands, ils ne le savent pas…
Elle posa un doigt sur ses lèvres pour mimer un «chuuut», le tout accompagné d'un clin d'œil. Puis se redressa et dit en souriant :

Alors les enfants, maintenant que vous savez, répétez avec moi :

Bon anniversaire Noël !
Bon anniversaire Aristote et Christos !

L'histoire n'étais pas finie, mais elle laissait le temps aux enfants… quelques louanges d'âmes innocentes apportent plus de lumière à cette veillée que toutes les bougies allumées de Foix…
Pendant cette pause, elle fit un signe à Bomacip pour avoir un vin chaud. C'est que parler, parler, ça donne soif.
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Olympe

Doemino

Antoynette

Ceriera

[Jeudi 24 décembre 1463, à la tombée de la nuit…]

♪♫♪ Vive le vent, vive le vent
Vive le vent d'hiver… ♪♫♪

Anachronisme

Poma

Bomacip

Poma

Gargamellia

Ceriera

[Jeudi 24 décembre 1463, à la mi-journée]

Ceriera

Lourdes n'est pas si loin

Bomacip

Poivrote

Doemino

Ceriera

[Cerièra is in da place]

Le plus vite possible. Cerièra avait foncé sur le chemin du retour, pressée de retrouver Foix, ses amis, curieuse de regarder les festivités se mettre en place.
Curieuse au point de ne même pas passer chez elle, et d'arriver directement sur la place au matin avec… attention, inventaire à la Prévert : des paquets à mettre au pied du sapin, Antoynette, Olympe, et Willyam, le cheval, le corback, de la poussière du voyage, pas mal de simples qui ne serviront probablement à rien, une soif de vin chaud, les doigts engourdis par le froid, une mine fatiguée, un grand sourire de joie d'être de retour. Mais aucun raton-laveur.

Tournée de bises… Doemino *seumackeu-seumackeu* et Ben *seumackeu*, Sebe *seumackeu-seumackeu*, oh, GF est là ! *seumackeu-seumackeu*, un salut souriant à Jean-Paul, à l'inconnue, avant de se jeter dans les bras de Bomacip.

Tu es là depuis quand ? Tout se passe bien ? Tu as fait connaissance ? Tu es bien installé chez moi ?
*Rha, mais fous-lui la paix le pauvre homme !*

Lâchant son vieil ami, elle se dirigea fissa vers le sapin, pour se délester des paquets qu'elle ramenait du marché de Noël de Clermont.

Un paquet, avec écrit «Olympe».
Un deuxième, avec écrit «Ben».
Un troisième, sans rien d'écrit dessus.

Vous avec entendu parler de la tradition, lors du réveillon, de mettre une assiette en plus à table ? Au cas où un vagabond affamé aurait besoin de venir partager un repas. Pareil, tout pareil, mais appliqué aux enfants…

Hélas elle ne connaissait pas les enfants d'Anaglos et n'avait rien prévu, mais sans doute pourrait-elle rattraper tout ça. Avec l'aide de Bomacip : tout ce qui sort des mains du vieux ferrimontain est d'or. C'est une image, bien entendu.

Paquets posés, dans l'ordre des priorités, elle s'approcha du vin chaud, et demanda à Doemino dans un sourire complice :

Tu me fais goûter ?

Prochaine étape, aller enfin prendre un bain, et faire tourner la boulange. Parce que, sans rire, le pain d'épices ne va pas se faire tout seul !
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Doemino

"Si bien sûr que vous pouvez trinquer avec nous. "

Doemino avait dit cela à cette rousse à la belle poitrine et elle, de lui répondre :

Ha merci bien dame Mairesse, manga m'a beaucoup parlé de vous, l'oubli m'étonnait un peu désolée pour ma rudesse... Je suis gargamellia...

Puis elle continua de deviser et entendit Bomacip lui dire :

"Ah, ça ne m'étonne pas, une gentille dame comme vous ! Marraine… de baptême ? Ah, c'est qu'elle a toujours été très croyante,
Mairesse ? Vous ne m'aviez pas dit cela Doem"

Doemino regarde Bomacip en souriant.

"merci pour le compliment. Oui Ceriera est ma marraine de baptême en effet. Et oui, je suis Mairesse de Foix.

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Gargamellia

Garga n'eut pas le temps de converser avec le charmant "jeune homme" qu'il était déjà reparti au sapin... Décidément.. Le très haut qui l'avait déjà doté d'une drôle de vie et d'une couleur de cheveux haï de la plus part des gens, la mettait encore une fois à rude épreuve...

Il lui faudrait réfléchir à la façon de l'approcher et quoi de mieux pour la réflexion que le vin chaud offert !

Ha merci bien dame Mairesse, manga m'a beaucoup parlé de vous, l'oubli m'étonnait un peu désolée pour ma rudesse... Je suis gargamellia...

Et de laisser en suite la mairesse écoutant les uns et les autres et accueillir la nouvelle venue qui devait être Sebelia, si elle ne se trompait pas de ventre...

Bomacip

Et ça discutait autour du vin chaud…

– Alors comme cela vous escomptez que je vais vous refaire des gâteaux, seriez vous gourmand?

Oh, ça n'était pas une demande, mais il serait dommage que vous arriviez jusque chez Cerièra pour rester dehors. Gourmand ? Pas trop, sinon j'aurais tout mangé. Je lui en ai gardé pour son retour.

– je connais bien Ceriera, elle est ma marraine

Ah, ça ne m'étonne pas, une gentille dame comme vous ! Marraine… de baptême ? Ah, c'est qu'elle a toujours été très croyante, déjà quand elle était petite… etblablabla en trinquant avec Doemino alors qu'une jeune blonde rayonnante, pleine comme une citrouille, arrivait à son tour avec des décorations.

– Seb, poses les sur la table, Bomacip va s'en occuper.

Bonjour ! C'est moi, Bomacip ! Seb, c'est ça ? Il répétait ce qu'il avait entendu de Doemino. Je finis ce vin chaud et j'irai accrocher vos… il jeta un œil aux décorations amenées par «Seb» : De la pâte à sel, quelle bonne idée ! Il était impressionné par la diversité des décorations, et la richesse des idées des fuxéens.

Écoutant la conversation des deux rousses, il apprit la fonction de l'une et le nom de l'autre.

Mairesse ? Vous ne m'aviez pas dit cela Doem ! Enchanté Gargamellia, je suis Bomacip, préposé au sapin ! Accompagné d'un petit rire. «Préposé au sapin», franchement…
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Artiste du noir et du blanc.

Doemino

Doemino servait les verres de vin chaud.

Bomacip lui fait voir les réalisations de Poivrote.

"N'est-ce pas qu'elle a du talent ?"

"oui en effet, elle est très douée.
Alors comme cela vous escomptez que je vais vous refaire des gâteaux, seriez vous gourmand?
Promis la prochaine fois je frappe et je compte bien trinquer avec vous.
je connais bien Ceriera, elle est ma marraine et je suis sûre qu'elle me laissera entrer"

Doemino trinqua donc avec Bomacip et vit arriver Seb avec des décorations.

Elle vint à sa rencontre.

"Bonjour,bonjour.. Je suis venue apporter quelques décoration pour le sapin.. A qui doit-je m'adresser? "

"Seb, poses les sur la table, Bomacip va s'en occuper. Elle sont superbes, c'est ce que tu as fait avec les enfants d'Anaglos alors.
Tiens, manges quelques marrons chauds cela va te réchauffer. "

Elle alla préparer une tisane et revint vers Seb.

"Tiens ma belle, bois doucement, elle est très chaude, ne va pas te bruler.
Merci pour ta contribution à notre sapin."
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Bomacip

La décoration avançait à grands pas. Il ne manquerait plus que des cadeaux pour les bambins, au pied du sapin, qui eux n'arrivaient pas en tel nombre. Peut-être les parents préféraient-ils les garder chez eux, et les mettre au dernier moment ?
Poivrote travaillait bien, et ne tarda pas à lui balancer confier de nouvelles guirlandes.

– J'sais pas ce que c'est moi une ritamcelle... une tiramtelle... une ribamlebe... une ribambelle ! Ou un truc dans l'genre quoi...

Et bien c'est… quelque chose de beaucoup plus simple que ce que vous venez de faire !

Lui qui passait de longues heures dans son atelier, à travailler sur ses peignes, savait reconnaître un bon artisan quand il voyait ce qui sortait de ses mains. De quelques papier colorés, elle faisait un bouquets de roses…
Il se tourna souriant vers Doemino :

N'est-ce pas qu'elle a du talent ?

Revenant à Poivrote :

Vous savez Poivrote, quand on sait faire quelque chose de ses mains, on n'a jamais faim ! Et vous, vous avez de l'or dans les mains ma petite !

Il alla poser ses guirlandes de papier à côté du sapin, le temps de boire un vin chaud et il les accrocherait.

– Merci encore pour votre aide précieuse, Bomacip.

Oh mais avec plaisir… par contre la prochaine fois que vous venez déposer des biscuits, frappez donc, que je vous offre à boire ! Vous connaissez Cerièra non ? Elle serait d'accord pour que je vous laisse entrer ?

Il le prenait sur le ton de la plaisanterie, le Bomacip, mais en vérité il ne savait pas qui est qui, ni qui aime bien qui à Foix. Voilà ce qu'il y a à ne pas descendre de plusieurs années.
Il trinqua avec elle quand celle qui s'était présentée comme l'amie de Manga, sans pour autant donner son nom, semblait avoir bien soif. Il lui servit un verre et le lui tendit, de même pour l'homme au pigeon, certainement un ami de «la petite», et l'étrange fille à l'étrange machine*.

Laissant tout ce brave monde papoter, il revint à son arbre… c'est qu'il fallait commencer à déplacer, réorganiser…

* Jd GF > cadeau !

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Artiste du noir et du blanc.

Sebelia37

Voilà quelques jours déjà que le sapin était installer, Sebelia avait confectionner pour l'occasion des décoration en pâte a sel qu'elle avait peint avec les enfants d'Ana.
Les sujets finit elle se décida a mettre le nez dehors pour aller de mettre ces décorations, elle enfila une grosse laine et sorti sur la place ou était installer le sapin..

"Bonjour,bonjour.. Je suis venue apporter quelques décoration pour le sapin.. A qui doit-je m'adresser? "

Doemino

Doemino passa voir ou en était la décoration du sapin. Elle constata que cela commençait à prendre tournure.
Elle avait confectionné quelques petites figurines en laine qu'elle déposa.

Elle trouva Poivrote affairée avec le papier que lui avait donné Bomacip.

"Poivrote, n'hésitez pas à vous servir en marrons et en vin chaud.
J'espère que vous passez de bonnes nuits à la taverne.
Si vous avez besoin de quelque chose, il faut demander surtout, on peut vous aider"

Elle aperçut Bomacip qui continuait les décorations.

"Merci encore pour votre aide précieuse, Bomacip."

Elle donna un verre à Poivrote et à Bomacip et s'en servit un.

"Allez trinquons ensemble à la réussite de la fête"
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Gargamellia

Gargamellia détailla de la tête aux pieds celui qui ... Mince il a disparut ! ... Alors qu'elle remontait son opulente poitrine pour la lui coller sous le nez !

Un peu rouge de déception, elle le vit revenir et s'affairer au sapin avec d'autres décorations....... Elle se demandait ce qu'elle pouvait faire pour attirer son attention lorsque la mairesse arriva et servit à boire à tous sauf à elle et au dénommé Albert le pigeon, ou l'homme.. Elle ne savait plus trop.. Son esprit très préoccupé par le bon vieux décorateur de sapin... Et puis il avait eu aussi la petite à l'outil étrange qui avait refait une coupe à un sapin vierge ! Pauvre bête ! Hein ? Ha oui, on en était à...

Et nous ?! On sent le pâté ?! On a pas le droit de boire ?!

Et de croiser ses gros bras sur sa poitrine opulente, la mine sévère !

Doemino

Doemino ne retourna brusquement et vit une rousse avec une poitrine énorme qui la regardait avec un air sévère.

"Si bien sûr que vous pouvez trinquer avec nous.

Venez trinquer vous aussi dont je ne connais pas le nom et votre pigeon.

Quant à vous, vous aurez un verre lorsque vous aurez posé votre machine infernale car il n'est pas question de couper le sapin, hein"
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Poivrote

Et l'oeil avisé de Poivrote lorgna un long moment la chope bien gentiment installé devant la porte de l'église. Pour sûr qu'elle se tirerait avec dès qu'elle serait bien pleine. De la bouffe, de la picole et des écus rutilants, du pain béni pour la petite gueuse. La soirée s'annonçait lucrative à souhait!

Mais avant de filer en douce, elle venait de se faire avoir comme un lapin de trois semaines et en l'état, elle roumegait fortement à l'intérieur. Non mais sérieux !! C'est pas parce qu'elle avait monté une guirlande à deux sous avec trois marrons qu'on devait la prendre pour la boniche à décoration hein!!! Serait elle payée au moins pour service rendu?? La boustifaille est gratuite, pas ses petites mains! Et ça sera quoi après?? récolter l'aumône de la messe. Hann voilà bien une judicieuse idée!

Et de prendre l'attirail du parfait petit esclave avant de se remettre dans un coin non sans montrer quelques signes d'agacements. En plus, elle avait toujours rien à boire !! C'était donc ça la socialisation? Mon fessier oui! Un monde d'esclavages ...

En attendant, les yeux sur son travail et les doigts bien occupés, elle ne voyait plus le temps passer ni la soif la tirailler. Certes, ça n'allait pas durer longtemps... du moins jusqu'à ce qu'elle voit arriver un pigeon dodu à point. De la viande !! Depuis quand n'avait elle pas mangé de la viande? Probablement fort fort longtemps...

Elle se hâta de finir ses guirlandes et retourna près du barbu esclavagiste sans même savoir ce que... J'sais pas ce que c'est moi une ritamcelle... une tiramtelle... une ribamlebe... une ribambelle ! Ou un truc dans l'genre quoi...

Et tandis qu'elle lui jetait presque dans les mains ses "créations", elle avisa le pigeon d'un peu plus près avant de faire trois pas en arrière. Pas touche la p'tite! ça pue le pigeon comtal ça! Un truc à te filer la coulante pour deux jours, le tout dans une geôle encore plus nauséabonde que les latrines d'un camp militaire.

GF, bûcheronne à Castres

Bomacip

Bomacip ne chômerait pas : du coin de l’œil il voyait celle qui se fait appeler Poivrote commencer à agiter ses doigts. Cela le faisait sourire, le vieil artisan, il sait bien le plaisir que l'on tire à confectionner des choses de ses mains.

– Voilà ma conbitrution... contibrupion... contribution! Ou un truc dans l'genre quoi...

Avec des châtaignes vous faites une guirlande ? Vous avez du talent, imaginez ce que vous pourriez faire avec… ah ! Tenez, du papier de couleur ! Que penseriez-vous de faire une jolie ribambelle à mettre dans le sapin ? Selon votre inspiration, je vous fais confiance !

De nouveaux venus arrivaient sur la place, il détourna son attention vers eux.
Une rousse à l'allure de bonne vivante…

– Bonjour bonjour ! Voici de la part de manga et ses amis.

Oh, merci Dòna ! Je vais me charger de…

Il plissa les yeux et réfléchit un instant. Le sapin ? Pas convaincu que ça se marierait très bien avec le reste, il avait par contre une idée de ce qu'il pouvait faire de cette décoration.

… oh oui ! Ce sera parfait, merci !

Il se dirigea vers Saint-Volusien toute proche, affichant un sourire de grand gosse. Il mit la décoration sur la porte – l'église n'allait pas rester sans rien en cette période ! – et la chope… devant la porte, avec un petit mot.

Quelques écus du fond de ta poche
Peuvent nourrir un indigent
Alors toi qui lis ceci, approche
Et partage, évidemment !

Pas qu'il était en grande forme pour improviser des vers, mais c'était déjà plus engageant que «un écu SVP».

Un homme aux bras chargé, accompagné d'un pigeon au bec pourvu…

– Bonjorn à tous. Aryanna m'envoie vous prêter mains fortes, avec des petites choses pour le sapin, aussi.

L'homme se chargeait de mettre les cadeaux au pied du sapin, parfait. Bomacip récupéra les quelques boules assorties aux cadeaux qui iraient dans le sapin, avec celle que le pigeon tenait en son bec.

Tu es le pigeon de la petite toi ? Elle manque ici, il me tarde de la revoir, té !

Il commençait à comprendre pourquoi Cerièra aimait Foix. Même éloignés, les amis sont là.
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Artiste du noir et du blanc.

Gargamellia

La rousse âgée à la poitrine opulente arrive avec deux choses en main.

Bonjour bonjour ! Voici de la part de manga et ses amis.
Et de déposer les pommes de pin et la chope.

Albert.le.pigeon

C'est un Jean-Paul, accompagné d'Albert le Pigeaon, qui arrivèrent à la bourre - pour pas changer d'Aryanna - en pleine halle de Foix. Il était en retard celui là, alors même que la noire l'était encore plus que lui, vu que retenue sur Tolosa. Les élections, le Conseil, toussa, toussa, vous comprenez ? Plus occupée en ce moment, on ne pouvait pas trop faire, malheureusement...
Le Jean-Paul était un peu chargé, une hotte - enfin plutôt une sacoche, hein - remplie de cadeaux à ouvrir, alors même que Maitre Albert tenait en son bec un fromage une décoration de noël pour le sapin. Il se présenta à tout ce petit monde déjà présent.

" Bonjorn à tous.
Aryanna m'envoie vous prêter mains fortes, avec des petites choses pour le sapin, aussi. "

Et de sortir tout ce qu'il avait sur lui, alors qu'Albert allait se poser tranquillement sur l'épaule du Montferrierain...

Poivrote

Ha ben pour sûr qu'elle allait se rassasier pour tout le mois à venir la Poivrote.

Et le vin, j'peux aussi tant que j'veux m'dame?

Un cadeau pour noel? Elle savait même pas ce que c'était un cadeau... M'enfin, elle avait l'air trop gentille pour être honnête cette dame là, méfiance, méfiance... Si elle pouvait déjà dormir au chaud cette nuit, ce serait toujours ça de gagné. Promis! Elle ne volera rien en partant. "Tu sais même pas ce que ça veut dire le mot promis " lui souffle Vinasse.

Et le barbu qui rigole là... Mmm c'est bizarre tous ces gens trop gentils... bizarre...

Elle regarde le sapin et se demande combien pourrait se revendre les décorations sous le manteau. Pas encore saoule donc pas de nord perdu!

Pas encore assez de monde pour se faire un bon pécule et pas assez repu pour cesser de manger. Aussi s'assied t'elle au coin du fourneau quand une idée lui vint. Si elle aussi était gentille, peut être seraient ils encore plus gentils avec elle... Poivrote pioche donc dans les marrons crus et se mit à l'ouvrage. Quand elle en eu finit, elle s'en vint rejoindre le barbu et lui tendit son oeuvre d'un sourire jaunis.

Voilà ma conbitrution... contibrupion... contribution! Ou un truc dans l'genre quoi...

ça méritait bien un tit peu de vin tout ça.

Bomacip

– J'peux cracher sur une boule et demain matin peut être vous aurez une stara... stalagrite... stalatrite.... stalactite !

Le vieil homme eut un rire franc à la proposition d'aide de l'indigente. C'était cocasse, mais au moins leur parlait-elle, se réchauffait-elle, et mangeait-elle. Les fêtes de la Saint-Noël n'ont aucun sens sans la pratique de la solidarité, le Saint lui-même donnait du pain aux pauvres, il l'avait appris à l'Église. Mais sans doute que Cerièra le leur raconterait.

Gardez donc votre salive pour digérer les marrons, allons ! Bon appétit !

Ne quittant pas son habituelle bonhommie, il prit les décorations de Doemino pour les accrocher. L'étoile en bois avait sa préférence, il la plaça au sommet de l'arbre.

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Doemino

Doemino la regarde manger avec appétit et boire un verre de vin chaud.

"Poivrote, vous pouvez manger autant que vous voulez, nous avons fait une grosse provision de marrons.
Restez le temps que vous voulez à la taverne. C'est de mon devoir de bien accueillir les visiteurs.
Puis c'est bientôt Noël, alors c'est mon cadeau pour vous.
Par contre, inutile de cracher sur les boules, elles ne feront jamais de stalactites"

Doemino fouilla dans son sac et en sortit quelques décorations qu'elle déposa pour que Bomacip les accroche sur le sapin

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Yokata25

Bonsoir, voici quelques boules de nöel à mettre sur ce magnifique sapin.

Bomacip

– "et bien à Saint Noël"

Enchantée… «Doem». À Saint-Noël, et merci bien !

Il trinqua avec elle, tout sourire de ce début d'ambiance conviviale. Il trempa le vin à ses lèvres, doucement car la journée était froide, mais le vin, bien chaud, fumant.

Un homme arriva peu de temps après avec des boules à mettre sur le sapin.

Ah ! Bonjour ! Elles sont bien jolies, je vais les accrocher !

Le vin chaud et la discussion avec l'agréable rouquine n'avaient pas complètement monopolisé son attention pour autant. Il avait remarqué une brune approcher, sans pour autant venir à eux.

Hé Dòna ! Approchez ! Vous avez une décoration à me donner à mettre dans le sapin tant que j'y suis ?

Se tournant vers Doemino, il lui murmura : Offrons-lui donc un verre de vin chaud…

Un tour d'échelle, et voilà le travail…

Ah ! Et bien c'est un début. Il faut un début à tout n'est-ce pas ?

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Artiste du noir et du blanc.

Doemino

Doemino avait remarqué également la brune qui n'approchait pas d'eux.

Bomacip murmura : "Offrons-lui donc un verre de vin chaud… "

Doemino interpelle la petite brune :

"Venez vous réchauffer, vous semblez transie de froid.

Prenez quelques marrons et buvez ce verre de vin chaud

Si vous n'avez pas où dormir venez à la taverne, il y a une chambre toujours prête pour les personnes sans logis.

elle se situe au rez de chaussée. Le lit est confortable et personne ne viendra vous embêter"
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Poivrote

Hé Dòna ! Approchez ! Vous avez une décoration à me donner à mettre dans le sapin tant que j'y suis ?

Quoi? C'est à elle qu'on s'adresse? Poivrote se met instinctivement sur la défensive et regarde le barbu d'un oeil torve. Elle devait se faire discrète pour pouvoir faire les poches des passants tranquille.... c'était loupé.
Et vlà t'y pas que l'autre dame lui offre gîte et couvert maintenant. L'a donc l'air si crasseuse la Poivrote? Pas faute d'avoir violenté une donzelle pour avoir l'air de quelque chose dans cette robe.

Elle hésite à les envoyer paître tous les deux. Non mais sérieux, elle a une tête à accrocher des guirlandes sur un sapin franchement?
Et puis, la proposition hein, faut pas la prendre pour un âne la gueuse, elle sait très bien que rien n'est jamais gratuit! ça sent l'entourloupe tout ça...

N'empêche qu'elle crève littéralement de faim et qu'elle ne va pas tarder à faire une crise de manque si elle ne picole pas un peu. En plus, ça caille dehors...

Alors elle s'approche doucement, hoche la tête et se jette goulûment sur une poignée de marrons à s'en cramer les doigts après s'être enfilée le verre de vin chaud.
Elle ne peut s'empêcher de quitter pour l'instant la boustifaille des yeux et se dit que si elle ne papote pas un peu, elle n'en aura pas d'autres.
L'air de rien, elle reprend un marron et parle la bouche pleine.

Je m'abelle Poibrote... Poivrote. J'vous remerbie bien m'dame.
J'viens buste rebarder le spectacle. dit elle la main devant la bouche pour attraper les miettes de marron qu'elle postillonne en parlant et qu'elle compte bien manger ensuite.
Puis elle sourit à la dame avant de se tourner vers le barbu d'un air des plus sérieux et avec l'espoir de rendre un grand service qui en plus, ne lui coûtera pas un sous.

J'peux cracher sur une boule et demain matin peut être vous aurez une stara... stalagrite... stalatrite.... stalactite ! Un truc dans l'genre quoi.

Poivrote

Poivrote. Parce que Fuxéenne évidemment! Elle ne se souvient pas de son prénom alors elle s'accomode depuis toujours de ce sobriquet octroyé gracieusement par son ami imaginaire prénommé Vinasse. Assurément, elle n'est pas toujours seule dans sa tête la gueuse mais pardonnez la, quand on survit bon gré mal gré dans un patelin aussi moribond que Vernajoul, il n'est pas facile de rester saine d'esprit.
Sur sa colline, de bons vieux paysans en phase de rencontrer le Très-Haut comme seule perspective de travail. Oh certes! Elle s'était bien occupée un temps de ses pauvres corps vieillisants mais une fois trépassés, il n'y avait plus personne pour la payer ! Pas faute d'avoir tendue la main au Très-Haut mais dans le genre radin, il obtenait la palme d'or! C'était comme la fois où elle s'était arrachée une dent dans l'espoir de voir la petite souris lui déposer une piécette. Elle l'attendait encore celle là aussi...

Voilà déjà quelques temps qu'elle vivotait à Foix la jeune brunette, se nourrissant de fruits pourris que les cueilleurs laissaient derrière eux, volant dans les poches des derniers soulards sortant de taverne,e t ça, ça manquait pas! Elle avait bien compris qu'ici, tout tournait autour de l'alcool, traînant elle même dans les auberges à vendre ses charmes pour quelques fonds de chopes. Mais rare, voire inexistant étaient les fuxéens laissant ne serait qu'une goutte dans leurs godets - à classer aussi dans la catégorie des radins tiens - tant est si bien qu'elle finit par boire tout ce qu'elle gagnait volait. Autant dire qu'elle n'en avait jamais assez.

Rien de tel qu'un rassemblement pour la messe de la Saint Noel pour attirer la soiffarde de gueuse près de la foule qui pour sûr, allait venir. Juste le temps de chipper une robe histoire de faire moins crasseuse à une pauvre voyageuse ivre qu'elle avait pisté la veille et voilà Poivrote faisant le tour de la place publique l'air de rien mais l'oeil partout et surtout le nez à l'affut de l'odeur de cuisson.

Doemino

"Oui vous avez raison. Il faut mieux s'assurer que le mélange est parfait"

Sur ces dires, Doemino prit deux verres et versa du vin dans chaque. Elle dit en trinquant :

"et bien à Saint Noël"

Elle goûta avec précaution, le breuvage étant très chaud et le trouva à point, juste relevé comme il le fallait.

"que pensez vous du mélange?"

Elle pris quelques marrons qu'elle prépara pour Ben en se brûlant un peu les doigts

"tu attends un peu avant de les manger mon coeur, c'est trop chaud là"

Un doute lui vint d'un coup.

"Je ne pense pas vous avoir avoir dit mon nom, je me nomme Doemino, mais vous pouvez m'appeler Doem"

Elle regardait son petit manger les marrons avec appétit.

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Doemino

Doemino est interpellée par quelqu'un et se retourne.

"Bonjour à vous Bomacip

votre aide va être précieuse car pour le moment, je suis un peu débordée par l'ampleur de l'événement.

J'ai commencé à rassembler des guirlandes pour mettre dans les rues, vous pourrez vous en charger?"

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Bomacip

Alors que Doemino évoquait tout ce qu'elle avait à faire, Bomacip jetait un œil sur les châtaignes et le vin chaud…

Hé oui, vous en faites des choses, mais ça vaut le coup pardi !
Montrez voir les guirlandes !

Il trouva parmi les guirlandes de la rouquine de jolis fanions en ribambelle, taillés dans des étoffes multicolores.

C'est bien joli ! Il y a une grande échelle chez Cerièra, elle n'en fait rien, je m'en vais la chercher !

Il revint peu de temps après, échelle sous le bras, et accrocha les guirlandes aux façades des rues environnantes, tout en sifflotant gaiement.

Une fois terminé, il revient près du sapin et du vin chaud…

Voilà, nous n'avons plus qu'à attendre que les fuxéens apportent leur décoration !

Regardant la jeune femme s'affairer, un petit roux dans ses pattes, il lui demanda :

C'est votre fils ? Comment s'appelle-t-il ?

Et patati et patata… le bavard ! On peut dire que Bomacip n'est pas un vieil ours mal léché, oh non, c'est une crème le vieil homme ! Toujours content de rendre service.

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Artiste du noir et du blanc.

Doemino

Doemino était très contente d'avoir de l'aide.

Il s'avérait en plus que Bomacip était très efficace.

"c'est super Bomacip en plus vous allez très vite

Oui c'est mon petit trésor, il s'appelle Ben

Cela vous dirait de manger quelques marrons et de goûter le vin chaud, moi j'en prendrais bien un verre et vous?"
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Bomacip

Ben ? Bonjour Ben !
Toi aussi tu aides bien ta maman hein ? C'est bien ça, tu es un bon garçon !

Tout en disant cela, Bomacip passa sa main dans la tignasse du bonhomme. Il savait quoi mettre au pied du sapin, ne quittant jamais son atelier sans quelques-unes de ses marchandises. Mais le petit était jeune, cela servirait plutôt à sa mère.

Ah volontiers Dòna !

Il se rendit compte qu'il ne savait pas comment elle s'appelait, tout ce qu'il savait d'elle c'est qu'elle était «la maman de Ben». Et une femme dévouée à l'organisation.
Peu importe, ils avaient bien le temps de faire connaissance. D'après les nouvelles qu'il avait eues de Cerièra, elle n'arrivait pas tout de suite. Mais lui était «descendu» plus tôt. Les jours étaient trop courts pour travailler, et puis changer d'ambiance une fois l'an ne faisait pas de mal.

Ça semble délicieux ! Et puis… il faut bien goûter avant d'en proposer aux gens. Nous ne voulons pas les empoisonner n'est-ce pas ?
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Artiste du noir et du blanc.

Bomacip

L'homme ne tarda pas à trouver le sapin, sur la grande place, sous la halle… à côté de Saint-Volusien. Il aperçut une jeune rousse s'affairer à le dresser.

Ola… vous voulez un coup de main ?

À peine arrivé, il s'était trouvé une occupation, une vocation : aider. Une Saint-Noël, ça se fait à plusieurs, ça se fait à tous…
Après l'avoir aidée à hisser l'arbre, il lui serra la main :

Je suis Bomacip, un ami de Cerièra. Je loge chez elle le temps des fêtes.

Doemino appelait déjà à la participation de chacun :

– Alors voila un beau sapin à décorer. Si tout le monde apporte une décoration, il deviendra un arbre magnifique. N'hésitez pas à venir déposer vos décorations, elles seront mises sur l'arbre.

D'ailleurs, si vous voulez, je pourrai aider à accrocher les décorations dessus !

Bomacip n'avait pas vu une belle Saint-Noël depuis bien longtemps. Et, un peu comme un père de substitution, il avait envie que Cerièra soit contente. Il avait connu ses parents après tout, «la gamine», c'était un peu comme la sienne…
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Artiste du noir et du blanc.

Doemino

Noël ne se conçoit pas sans un sapin mais voyons plutôt ce qu'il est dit de cette tradition.

"On raconte qu'un moine évangélisateur Allemand de la fin du VIIe siècle, Saint Boniface (né en 680), voulait convaincre les druides germains, des environs de Geismar, que le chêne n'était pas un arbre sacré. Il en fit donc abattre un. "En tombant, l'arbre écrasa tout ce qui se trouvait sur son passage à l'exception d'un jeune sapin". A partir de là, la légende fait son oeuvre. Elle raconte que Saint Boniface a qualifié ce pur hasard de miracle, et déclaré dans sa même prédication : "Désormais, nous appellerons cet arbre, l'arbre de l'Enfant Jésus." Depuis, on plante en Allemagne de jeunes sapins pour célébrer la naissance du Christ."

Alors voila un beau sapin à décorer. Si tout le monde apporte une décoration, il deviendra un arbre magnifique. N'hésitez pas à venir déposer vos décorations, elles seront mises sur l'arbre.

des bancs et des tables sont préparés

des marrons et du vin chaud sont en cours de cuisson

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Aryanna

Plus en retard, tu meurs !
Non, mais sérieusement ! Elle avait dit à Cerièra qu'elle arriverait tôt, que patati et patata. Mais, une fois n'est pas coutume, c'était un échec ! Calamiteux ! Elle s'était couchée beaucoup trop tard, travaillait beaucoup ces temps-ci et ce n'est que le son des cloches qui l'avait tiré de son sommeil. Pourtant elle n'était pas un ours, elle n'hibernait pas. Mais peut-être que ce manque de sommeil accumulé avait eu raison d'elle ? Allez savoir... Et puis, son absence de ces derniers jours, jusqu'à une semaine auparavant, ne l'avait pas aidé à prêter mains fortes à ses amis, même si Jean-Paul et Albert avaient fait un travail merveilleux de petites aides de camps.

Avant de partir de chez elle, Aryanna avait attrapé son bonnet de Noël et son écharpe toute douce, puis était partie en courant vers l'église Saint Volusien et la halle de Foix. Elle mettrait bonnet et écharpe en route.
Une fois arrivée à une rue du lieu de rendez-vous, elle stoppa nette sa course et se mit à marcher. On lui avait bien appris que courir n'était pas digne de blablabla. Tout comme "rien ne sert de courir, il faut partir à point". Elle était prise en flagrant délit de retard honteux... Elle ne changerait donc jamais, évidemment.
C'est en entrant sous la halle, qu'elle fit un signe de la main à Cerièra et Bomacip, occupés avec les enfants. Elle adressa un sourire à Poma, qu'elle avait vu un mois plus tôt à Montferrier. La noire se demandait toujours pourquoi la Dona ne l'aimait pas trop... Allez savoir. Peut-être un peu de retenue ? Puis elle s'était dirigée vers Antoynette et Doemino, abandonnées par leurs enfant...

" Bonser, bonser ! "

Mais oui, faisons donc semblant que tout est normal, même si t'es à la bourre, dindonne !
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Antoynette

Aussi attentive qu'elle pouvait, Antoynette n'en surveillait pas moins l'arrivée de Willyam. Elle se retournait souvent en espérant voir arriver son cher et tendre. Point de toubib à l'horizon, mais une Aryanna qui cachait parfaitement sa contrariété d'être en retard. La brune lui sourit et se poussa pour lui laisser une place.

Bonsoir. Venez donc vous asseoir. Vous n'êtes pas la dernière: Willyam n'est pas encore là non plus.

Et s'il daignait arriver, tant pis pour lui, la place était prise, il se mettrait derrière.
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Ceriera

Merci Bomacip !

Celle qu'elle attendait peut-être le plus, hormis les enfants, arrivait enfin. Cerièra répondit à son signe de la main, ne cachant pas un grand sourire rassuré. Sa seconde était là, la future «sœur converse»… toutes les étoiles du ciel accompagneraient la soirée, tout se passerait bien, elle pouvait continuer.
Les petits, quant à eux, étaient sages… *tu m'étonnes ! la bouche pleine de pain d'épices, on ne peut qu'écouter*. Revenant à eux, elle reprit :

Mais revenons à Christos. Donc Noël connaissait bien sa vie, et quand il fut un jeune homme, il commença à la raconter à qui voulait bien l'entendre. Hé, c'est qu'arrière-pépé ne lui avait pas raconté tout ça pour rien !
Il fut remarqué par le curé de sa paroisse, il était intrigué le curé, et très intéressé ! Alors il l'embaucha comme diacre.
*Ah, «diacre», ils savent peut-être pas ce que c'est les petits… vite, une transition qui explique un peu, sans rentrer dans les détails… ah, voilà…*
Donc Noël travaillait pour l'Église. *Voilà* Et il était étonnant ! Un sourire rayonnant sur son visage pour décrire la suite… Étonnant de charité car il venait toujours au secours des pauvres et des malheureux. Noël servit l'Église avec tant de ferveur qu'il devint évêque.

Mais sa santé était la même ! Toujours au solstice il semblait mourir, et toujours le 25 il revenait, en meilleure forme qu'avant. Alors il organisait une messe pour raconter ce qu'il avait appris sur Aristote et Christos. Il fit ainsi toute sa vie, ses fidèles l'appelaient… le Père Noël !

Un jour, alors qu'il était très très vieux, il partit en pélerinage. Il revint longtemps après, c'était un 6 décembre. Tout le monde se demandait où il était passé ! Il n'en pipa mot, le cachotier, mais il ramenait avec lui… la main faisant le chiffre deux… deux chariots. Racontant la suite, elle posa tour à tour un doigt sur le chiffre-chariot concerné. L'un contenait des bûches, l'autre des pains. Il donna les bûches et le pain aux plus pauvres, ainsi, ils pourraient manger et se chauffer. Puis, puis… les chariots…
Une petite pause pour vérifier dans leur regard qu'ils suivaient bien, et un air malicieux pour la suite…
Héhé, les chariots, il les envoya faire le tour des plus riches, pour qu'ils les remplissent de cadeaux. Malin Noël !

Puis le 24 décembre, il fit deux messes, une à midi pour Aristote, une à minuit pour Christos. Son regard se tourna vers les adultes le temps de les taquiner : rassurez-vous, je n'en ferai qu'une ! Il est trop tard pour celle de midi de toute manière.

Où en étais-je ? Ah oui… après sa messe, personne ne le revit ! Il était introuvable ! Alors tout le monde passa la nuit à le chercher, avant de renoncer, épuisés, et de rentrer chez eux au petit matin. Quelle tristesse… Une moue pour accompagner le récit, et progressivement un beau sourire, parce que ça finit bien, forcément !
Mais quelle joie quand ils virent que toutes les maisons, toutes, sans exception, de la plus humble chaumière à la plus belle demeure, toutes avaient un feu dans l'âtre et des cadeaux devant la cheminée. C'était un vrai miracle !

Depuis on dit qu'en décembre, il passe un peu partout amener du bonheur dans les maisons… et moi je pense… qu'il est passé à Foix cette année, et qu'il a laissé des choses pour vous au pied du sapin !
Elle jeta un œil vers l'arbre de Noël, avec un sourire complice aux mômes.

Alors qu'est-ce qu'on dit ? : Merci Père Noël !

Allez, au lit les pitchous, vous ouvrirez les cadeaux demain ! Faites de jolis rêves !

Bigre, que les enfants font du bien ! Quand on pense leur donner, ce sont eux qui nous donnent tant… elle se sentait légère, à cet instant, la diaconesse !
Il était l'heure de laisser les parents coucher les petits, Aryanna prendrait la suite pour le début de la «messe des grands».
Le temps de resserrer le cercle, allumer quelques bougies, boire un verre, voire… accueillir les retardataires ?
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Πίστις, ἐλπίς, ἀγάπη ❦ Lire Métaphysique A et Métaphysique Γ ? ☛ Par ici !
★ Messe de la Saint-Noël à Foix, ouverte à tous, avec pain d'épices et vin chaud ! ★

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[RP] Fêtons la Saint Noël