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[RP] Et si je vous racontais une Histoire ...

Yris
Il était Deux fois …


Son histoire pourrait très bien recommençait ainsi après tout. Pourtant c’était clair. Tout sembla à la fois à vouloir la faire bouger sans cesse. La vie c’est le résultat des choix que l’on fait. Et l’expérience ce n’est pas l’évènement mais ce que nous en faisons. L’amitié est une petite fleur très fragile qu’il ne faut pas mettre dans les mains de tout monde.

Qui est – elle ? Certains l’avaient reconnue. A d’autres à qui elle confie avec une confiance sans faille n’étaient que le nombre que l’on peut compter d’une seule main.

D’où vient –elle et d’où revient-elle ? Elle gardera ce lourd secret en elle.
Et pourtant, alors qu’elle avait programmée son futur, des surprises existent bien. Voilà comment commença sa nouvelle vie.

Ils se regardent, se touchent avec la gourmandise réservée d’ordinaire aux jeunes amants. L'Amour, avec un grand A n'a pas sa place. Leur véritable force réside dans le désir qu’ils ressentent et le plaisir qu’ils se donnent sans jamais se lasser. Leur vie charnelle se raffine et s’enrichit jour après jours. Le désir l’un pour l’autre purement corporel allait dépasser ses espérances.

Pour ce couple amant, ils s’étaient dit qu’ils ne s’engageraient pas dans une relation maritale. Qu’ils auraient l’un pour l’autre de la curiosité et le souci du bien- être qu’ils éprouvent l’un pour l’autre.

Pour se donner à l’autre pleinement, il faut, être dans la confiance, être imprégné de la certitude que l’autre accueille tout ce que l’on est. On ne peut pas offrir son corps à l’autre lorsque l’on est en conflit, lorsque l’on a du ressentiment, que l’on dévalorise l’autre ou qu’il nous dévalorise. Ils avaient du respect l’un pour l’autre.

Elle ? Était apaisée de son passé. Lui ? Elle l’encourageait dans cette voie pour que leur couple perdure. Ils n’avaient pas besoin de mots. Elle le trouvait discret et peu bavard, finalement il s’avérait que ses gestes en disaient plus sur lui.

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Yris
S’accrocher à ses vieilles souffrances est plus rassurant que de s’ouvrir aux surprises de la vie. Pourquoi lâcher prise est-il si difficile ? Ne plus se préoccuper de rien, de ses pensées et de ses émotions. Renoncer à la tentation du contrôle, perdre de vue ses préoccupations habituelles, ses certitudes, changer de façon de penser, d’appréhender le monde et les autres, cela revient à se confronter à la liberté.

A prendre le risque de s’aventurer dans l’inconnu. La liberté et l’inconnu effraient. Sont-ils si nombreux à préférer le malheur? Ils s'identifient à ces malheurs qui les empêchent de vivre. Ils leur servent d’identité. les hommes ont besoin de malheur. S’ils voulaient que leurs problèmes soient résolus, s’ils souhaitaient le bonheur auquel ils disent aspirer, ça se saurait !


Lâcher prise. Don très rare, savoir s’abandonner est le plus haut des délices. A ruminer de la sorte, pas d’abandon de soi. Ils s’y refusent, chacun dans son désir de contrôler la situation et de se contrôler.

Elle ne cherche pas à se protéger elle. Cet amour qu’elle fait, c’est aussi celui qu’elle fait avec les mots auxquels elle s’abandonne, qu’elle laisse se prendre et qu’elle boit comme une source primitive. S’abandonner, c’est s’atteindre, et atteindre l’autre à la fine pointe où il jouit de son abandon.

C’est magique c’est mystique, c’est un mouvement d’éternel retour. L’abandon de soi, c’est l’infini de la jouissance.

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Yris
Le désir. Ce feu brûlant qui se consume, qui dévore, telle une bataille qui fait rage. Il brille, il brûle. Il se nourrit pour continuer à embraser. Il est sacré.

Ils ne se forcent pas. Plus ils le font, plus ils ont envie. Comme si une force surnaturelle les enveloppait, les fusionnait, les unissait l’un à l’autre. Elle le fait rêver, ils se dégustent. Un effleurement entrainant un autre jusqu’à ce que ce feu en devienne presque insupportable. Il est leur nourriture, leur nécessité.

Le pays des merveilles, un monde de gourmandises où tout se boit, tout se mange. Un monde de désirs partagés sans retenue aucune, de curiosité. Un seul petit grignotage « mangez –moi » fait grandir ce feu.

Il est son océan qui nourrit sa féminité, sa beauté, son désir. Elle est l’écrin naturel où elle cache une perle, mystique de la vie qu’elle lui réserve.

Mais comme les conquêtes ne sont jamais acquissent pour toujours. Les amants peuvent être confrontés à un retour en arrière. Le désir demande du souffle et donc de l’esprit pour se transformer en amour charnel durable. Le désir provoque le mirage, il est l’éternel remise en question, la perpétuelle cause d’un raz de marée.

Mais ce qui compte dans cette affaire si importante et si vitale, c’est la capacité, le plaisir à jouer ensemble, comme un excellent duo de musique de chambre.

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Yris
Une vie charmante et libre commença pour Elle. Elle rêvait et vagabondait, toute seule, aux environs. Elle errait à pas lents le long des routes, l’esprit parti dans les rêves ; ou bien, elle descendait, en gambadant, les petites vallées tortueuses, dont les deux croupes portaient, comme une chape d’or, une toison de fleurs d’ajoncs. Leur odeur forte et douce, exaspérée par la chaleur, la grisait à la façon d’un vin parfumé ; et, au bruit lointain une petite cascade, se jetant dans le bras du Doubs berçait son esprit.
Une mollesse, parfois, la faisait s’étendre sur l’herbe drue d’une pente ; et parfois, lorsqu’elle apercevait tout à coup, au détour du val, dans un entonnoir d’herbes folles, un moulin, avec les ailes à l’horizon ; Il lui venait des joies désordonnées, comme à l’approche mystérieuse de bonheurs planant sur elle.

Un amour de la solitude l’envahissait dans la douceur de ce frais pays et dans le calme des horizons arrondis, et elle restait si longtemps assise sur le sommet des collines que des petits lapins sauvages passaient en bondissant à ses pieds.

Elle se mettait souvent à courir dans les prairies, fouettée par l’air léger de la campagne, toute vibrante d’une jouissance exquise à se mouvoir sans fatigue, comme les poissons dans l’eau ou les hirondelles dans l’air. Elle semait partout des souvenirs comme on jette des graines en terre, de ces souvenirs dont les racines tiennent jusqu’à la mort. Il lui semblait qu’elle jetait un peu de son cœur à tous les plis de ces vallons. Elle se mit à prendre des bains avec passion.

Elle aimait nager dans les étangs étant forte et hardie, et sans conscience du danger. Elle se sentait bien dans cette eau froide, limpide et bleue, qui la portait en la balançant. Lorsqu’elle était loin du rivage, elle se mettait sur le dos, les bras croisés sur sa poitrine, les yeux perdus dans l’azur profond du ciel que traversait vite un vol d’hirondelle. On n’entendait plus aucun bruit que le murmure éloigné du flot contre les galets et une vague rumeur de la terre glissant encore sur les ondulations des vagues, mais confuse, presque insaisissable. Et puis elle se redressait et, dans un affolement de joie, poussait des cris aigus en battant l’eau de ses deux mains.

Elle rentrait à sa demeure, pâle de faim, mais légère, alerte, du sourire à la lèvre et du bonheur plein les yeux.

Dès que la fraîcheur de la nuit s’était dissipée, elle se forçait à aller marcher, elle descendait, enveloppée d’une mante et la tête étouffée d’une capeline noire. Elle appelait cela « son exercice » s’entrainant , être prête le jour où elle rejoindrait ses « frères « d’armes ».

Assise au bord de l’eau Elle demeurait souvent pendant des heures, immobile, éloignée dans ses songeries. Pensant à « ses amours », comme elle aimait le raconter, ses souvenirs de Bretagne qui lui manquait tant. Songeant aujourd'hui à son meilleur ami, son amant.

Elle resta des heures à contempler les petits poissons de la rivière remontant le courant, réfléchissant au moment présent, au bonheur qu'elle vivait actuellement espérant et surtout ne voulant pas refaire les mêmes erreurs que dans le passé.

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Yris
Le grincement de pied d'une chaise, elle étendit un autre bruit ou autre chose, mais l'endroit demeurant silencieux. S'avança sans bruit, elle franchit les deux pas qui la séparer de l'entrée. La première chose qu'elle vit c'est la porte d'entrée. Il lui fallut deux secondes de plus pour remarquer des chausses marrons et des braies kaki qui dépasser du bas des escaliers; un homme allongé au sol. Elle comprit très vite que cet homme n'était pas mort d'une crise cardiaque vu son jeune age. Autrement dit , il aurait dû faire une chute silencieuse dans les escaliers. Une pointe de culpabilité la traversa tandis que ses réflexes de sauvetage prenaient le dessus. Elle se dirigea vers la porte essaya de l'ouvrir mais n'y parvenant pas celle-ci étant fermer à clé.

- Qui êtes -vous?

Une voix masculine. Elle se retourna vivement tourna les yeux d'où elle provenait . En haut des escaliers , se tenait un homme un regard furieux, mais le véritable problème c'est le couteau qu'il tenait dans sa main. Elle porta son attention sur la forme inerte de l'homme qui gisait au sol et pour la première fois sous le corps la flaque d'un rouge sombre qui grandissait sur le plancher.

- Je n'ai pas ...

essayant de trouver une excuse , elle se prépara à battre en retraite.

- Je m'en vais. Avant même qu'elle ne puisse s'enfuir , l'homme se jeta sur elle. Un hurlement monta de ses entrailles mais il la ceintura avec force par derrière étouffant son cri. Elle se retrouva les bras plaqués sur les flancs. les poumons comprimés. Privée d'air. Elle se mit à tousser cherchant tout en cherchant autour d'elle un moyen de sortir de cet invraisemblable cauchemar. Elle ouvrit de nouveau la bouche mais il la bâillonna aussitôt d'une main puissante.

- Oh non, ma jolie.Pas un mot.

Elle s’arc-bouta. Son cou lui faisait mal. Elle eut beau s'échiner comme une forcenée pour se libérer. l'homme ne bougea pas d'un millimètre. Les poumons commençaient à lui brûler. s'affaissant finalement contre son agresseur. Elle se ratatina gagna un peu d'espace.
La peur la menaçaient de la submergeait. un grondement lui emplissait les oreilles et son cœur cognait si fort qu'elle attendit presque à ce qu'il crève dans sa cage thoracique.

- Tu as bien choisi le mauvais jour pour vouloir t'enfuir. dit l'homme son haleine lui caressant la joue.

Son rire malsain résonna dans sa tête tandis que des points noirs dansaient devant ses yeux. Pour s'empêcher de s’évanouir, ce qui était sans doute la pire idée dans ce genre de situation. Elle se força à calmer sa respiration. Si elle attendait encore dix secondes elle succomberait à l'hyperventilation.
Alors qu'elle luttait pour recouvrer le contrôle de son corps, les mots fusaient dans sa tête, confus , indistincts. Elle ferma les yeux, se concentra pour retrouver un semblant de lucidité.

Reste calme. souviens toi de ce que je t'ai appris

Presque immédiatement, l'angoisse cessa de rebondir contre les parois de son crâne.
Son ex n'était pas avec elle , mais elle l'entendait dans sa tête. C'était un exprès en chevalerie et au combat, il lui avait appris toutes les techniques. Un rapide survol des techniques qu'il lui avait enseignées lui permis de stabiliser la pièce autour d'elle et son esprit redémarra.

Ordonnant à ses muscles de se relâcher, elle ressembla toutes ses réserves d'énergie pour jouer le grand jeu.

Son attaquant l'emmena sans ménagement dans une chambre à coté. Lorsqu'il s'arrêta, il ôta la main qui la bâillonner mais la maintient à quelques centimètre de sa bouche, prêt à l'y plaquer de nouveau.

- Seras-tu une bonne gentille fille, ma jolie?

Elle acquiesça. Un intense soulagement l'envahit tandis qu'il desserrait son étau de son buste. Mais il la tenait toujours et il pouvait lui écraser la trachée ou n'importe qu'elle partie de son corps si il le voulait. Celà étant elle pouvait respirer à nouveau sans suffoquer ; l'oxygène afflua dans son cerveau et elle attendit sa chance.

-Merci murmura -t-elle essayant de teinte sa voix de reconnaissance de soumission, de tout ce qui pouvait le confortait dans l'idée qu'il avait du pouvoir sur elle.
Il l'a fit pivoter et les doigts plantés dans le haut de ses bras , l'écarta de lui pour la dévisager.

Tout en la regardant , il passa une main sous la jupe de la demoiselle , lui caressant son intimité avec intensité puis détacha ses braies pour en faire sortir l'objet qui matérialise bien un homme excité.

Maintenant! Concentrant sur sa jambe de toute son énergie et toutes adrénaline qui vibrait dans ses veines elle remonta brutalement son genou vers son entrejambe. la bouche de l'homme remua mais n'en sortit un faible couinement. ses mains glissèrent le long de ses bras privées de force, il s'affaissa sur le sol.

Grognant et jurant il se roula sur lui-même, eut deux trois spasmes puis se recroquevilla en position fœtale et ne bougea plus. Puis son souffle lui revint et les grommellements furieux reprirent ponctués d'obscénités si gracieux que l'on connait sur les femmes et de ce qu'il comptait lui faire avant de lui briser le cou.

Elle bloqua son esprit refusant de céder à la panique. Il fallait qu'elle bouge. Elle n'aurait pas d'autres occasions. le contournant, elle ferma l’œil aux insultes et aux menaces. Elle avait presque gagner sa liberté lorsqu'une large main lui attrapa par la cheville.

Toujours prostré, son assaillant planta un regard assassin dans le sien. Il la tira par la jambe , la tordit , la forçant à sautiller sur un pieds. Elle le laissa le mener à lui tout en conservant son équilibre? c'était soit donner du "mou" soit tomber avec lui auquel cas elle était une femme morte. Il avait été très clair sur ce point.

- Où crois -tu aller comme ca ? cracha-t-il.

sa fureur cinglait l'air. Elle ne pensa plus qu'à une chose : fuir. S'appuyant sur le bord du lit , elle vit un chandelier sur une commode en retrait tendit son autre main. alors que l'homme l'amenait peu à peu vers lui une main remplaçant l'autre, elle s'étira à son maximum sans se soucier des ongles qui s'enfoncèrent dans sa chaire. l’œil fixa sur le chandelier, elle agita la main jusqu'à ce qu'elle le toucha et l'attrapa. Et de la même violence que le coup de genou , elle assomma le crâne de d'homme.

les yeux écarquillés, l'homme hurla et s'affaissa.

Soudain libérée, sans se préoccupée du reste, elle prit les clés qui étaient finalement sur la traverse de la porte, ouvrit et s'enfuit en courant à travers bois. Elle se retourna de temps à autre pour voir si son assaillant ou tout autre personne ne la poursuivit pas .

Quand soudain elle tomba dans un vide sans fond.

D'un bond, elle s'assit sur son lit, toute transpirante de sueur, ses cheveux longs bouclés en étaient trempés. Elle passa ses mains sur son visage; Puis vit là où elle se retrouvait. Sur le moment elle ne reconnut pas les lieux; elle se trouvait chez son amant qui lui avait offert logis pour la nuit. Elle sauta du lit , s'habilla en vitesse. Elle devait partir personne ne devait savoir qu'elle était ici. Elle était tellement bouleversée par le cauchemar qu'elle venait de faire qu'elle en avait le vertige. Après tant d'années à être seule, elle ne pouvait rester... au risque de trop l'aimer.
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Yris
Je parle d’histoires qui commencent là où certains laisseront leur sang. Là où les jeunes deviennent trop grand et les paroles figent le temps. Elle sortait d’une guerre familiale réduite à ne plus avoir mal.

Assise sur la même, tard le soir elle vit enfin son prince en noir. Il n’avait qu’à lancer un regard pour qu’il ne soit trop tard et elle n’attende rien.

Couvert de cuir les yeux levés au ciel, il s’approcha d’elle et lui tendit la main. Cette fausse promesse d’être là jusqu’à la fin. Ils devinrent l’envie des enviables à faire l’amour en s’engueulant, en pleurant de rire et pourtant les mois passèrent, elle s’enfonçait. Alors que lui disparaissait.

Les yeux dans l’eau, les dents serrées. L’eau de la vie qu’elle a laissée pour lui, elle aurait affronté le vide qui la rongeait depuis qu’elle laissait ses secrets au cœur d’un homme rongé par tous ses vices qui l’aurait à jamais et elle le savait bien.

Que ses promesses auraient un jour une fin.

ce soir là, ils défirent l'ennui du monde à leurs grès
Le soleil s’éteint sur leurs destins
Ils courent t à l’échec, à perte au pire lui murmurant avant de partir

J’ai cru que tu m’aimerais pour un temps

Mais laisse-moi tomber, laisse-nous tomber
Laisse la nuit trembler en moi
Laisse-moi tomber, laisse nous tomber
Cette fois

Et oublie moi
Parcours ces flots, efface mes pas
Car c’est le temps, car c’est le temps
qui nous guidera

J’ai vu tes peurs
se cacher près de notre passé
Et laisse-moi seule, laisse-moi loin de tes côtés
De tes côtés

De nuit on vit
Sur cette lune on danse
C’est à ces moments qu’on sent nos vies
La verve qu’on avait reste dans les fonds
d’un fleuve qu’on atteindra plus jamais

Et laisse-moi tomber, laisse nous tomber

https://www.youtube.com/watch?v=76EwKm5oL2Y


* Coeur de Pirates , ces deux chansons reflétant au mieux ce que les deux personnages vivaient actuellement.
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