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[RP] D'une charrette à deux chaumières

Yris
Cette union charnelle par excellence est démentielle… il se retire. Ils s’étendent tous les deux pour reprendre leur souffle ressentant encore la force de cette tempête… Sous la couverture après quelques instants, la fièvre diminue, leur deux corps épuisés mais satisfaits se reposent. Heureuse, épuisée, elle n’avait jamais été aussi bien que ce matin-là.
A ses mots elle lui déposa un baiser et le regarda au plus profond de ses yeux et lui sourit. Est-ce de l’Amour ? Question délicate. Le mystère, la peur, l’aventure, le désir, le sentiment d’exister pleinement. Aimer vraiment, c’est aller vers quelqu’un, non pas seulement pour son image, il est rustre, ni pour ce qu’il symbolise, un tueur, mais pour son secret, il est mystérieux. Trouver l’autre mystérieux, avoir peur de le perdre, accepter de s’engager avec lui dans l’inconnu, éprouver du désir mais surtout se sentir exister. Cinq signes qui ne trompent pas l’amour vrai.


- J’aime la manière dont tu essaies de guérir, lui murmure-t-elle. Plus on se connait et plus on s’aime.

Elle lui caressa la joue du bout de ses doigts délicatement et rajouta

- Que nos deux destinés se fondent dans le même avenir. Je t'aime mon amour.*
(Victor Hugo)

Leurs deux corps épuisés mais satisfaits, elle peut enfin dormir, blottit dans ses bras bien au chaud comme dans un cocon douillet et savourer ce délicieux instant.

Une heure était passée. Elle se leva, enfila sa chemise de jour, plaça quelques buches dans l’âtre de la cheminée. Pendant ce temps, Col était allongé sur le lit et regarda sa Belle Yris. Il s’assit et lui annonça qu’il partirait le soir même avec quelques Lames. Une mission punitive. Elle sourcilla, soucieuse du fait qu’elle ne serait pas de la mission. Soit ! Elle ne dit aucun mot juste


- Combien de temps ? avait –elle demandé.

L’histoire de deux, trois jours selon lui. Toutefois elle savait qu’ils seraient amenés à être séparer, qu’ils auraient des missions différentes. Lui protecteur du Chevalier Dacien, et elle Sergent d’armes aux Lames.

La journée passa tranquillement, enfin presque. Frustrée elle avait décidé d’enlever le fumier à l’écurie de Castel de l’Ordre de Lames étant chargée comme palefrenier à s’occuper des chevaux. Le soir même, les amoureux étaient séparés, mais leur crainte avait changé puisqu’ils savaient qu’ils allaient se retrouver.

Ces quelques jours lui donnaient la sensation d’une éternité. Elle passa ses trois jours à nourrir les cochons, aux travaux des champs accompagnée de Ronce la petite chienne et de Any la petite hermine qui avait pris son pelage d’hiver tout de blanc. Toutes deux ne la lâchaient pas, toujours derrière elle à la suivre. Ce qui ne déplut pas à Yris bien au contraire. Alors qu’elle était occupée à débarrasser les tables de la taverne des Lames, elle sentit deux mains fermes autour de sa taille, et un baiser dans le cou. Il était de retour à sa plus grande joie. Après quelques échanges de baisers déposés sur les lèvres. Elle le regarda et le prit par la main ferma la taverne et l’emmena chez elle.

A peine entrés, elle lui demanda de prendre le seau et ‘aller au puit chercher de l’eau. Surpris, il s’exécuta tout de même. Pendant ce temps elle alluma la cheminée et mit suffisamment de bois pour y mettre une grosse bassine juste au-dessus du feu. Que comptait –elle faire lui demanda-t-il soucieux.


- Quelle est la dernière fois que tu as pris un bain ?

Voilà maintenant qu’elle voulait qu’il se lave. L’eau de la rivière était glacée, il n’était pas possible qu’il se lave au risque d’attraper la mort.
Sur une table à côté du baquet qui se trouvait à proximité du lit, étaient posé du sapo, des huiles parfumées, une brosse à cheveux, des épingles à cheveux …


- J’ai besoin d’être rien qu’avec toi, rien que toi et moi.

Quelques baisers échangés, l’effeuillage devenant un jeu de plaisir entre eux deux. Lorsque les chemins se séparent un peu. Rien de plus intime qu’un bain pour se retrouver doucement.
Ainsi passait tranquillement leur découverte de chacun apprenant un peu plus de l’autre chaque jour.

Ils se partagèrent les travaux de la ferme. Lui travaillant dans le champ de maïs, tuant un cochon bien gras et elle préparant les jambons, les cuissots, les boudins et autres viandes dans sa boucherie.
Les jours passèrent, et ce soir-là, à la Taverne de l’Antre des Lames, ils se retrouvèrent en tête à tête. Yris eut l’intuition que personne ne viendrait les déranger ce soir-là. Alors coquine, elle avait ce côté piment en elle. Explorer de nouveaux sentiers peut apporter beaucoup de plaisir. L’important, c’était de se laisser aller et de suivre ses désirs.

Elle aimait cet homme, elle aimait le toucher, le sentir près d’elle. Et ce soir-là, des jeux amoureux à deux pour fêter leur première rencontre lui avait-elle soufflé.
Cette nouvelle vie de paysan était plaisante mais l’ennui, cette frénésie d'actions prenait le dessus, surtout pour lui.
Elle tenait la taverne comme tous les soirs, elle écoutait les escapades nocturnes dans le castel des Lames du Sergent Naurestel. Yris trouvait d’ailleurs qu’elle faisait beaucoup de raffuts. Cette dernière avait demandé si elle pouvait prendre du fumier au castel. Serait-ce une nouvelle punition d’utiliser du fumier pour se faire punir ? Elle lui indiqua où se trouver ce fameux fumier et comment l’utiliser.

C’est à ce moment là où Col fit une annonce à sa Belle Yris.

_________________
Coligny_
Les jours passaient à vive allure et étaient ponctuées, comme les nuits d'ailleurs, d'actes torrides qu'il partageait avec Yris. Il pensait à elle et se réjouissait de la retrouver le soir après le travail. Leur première nuit était un souvenir encore bien vif dans son esprit malgré ce mois passé. Un mois déjà qu'ils s'étaient rencontrés. Ils avaient été séparés pendant quelques jours pour une mission punitive organisée par Dacien. Et les retrouvailles n'en fut que plus excitantes.

Un bain. Voilà ce que lui avait préparé Yris pour son retour. Coligny ne se lavait qu'à l'eau des rivières ou des puits. Rarement dans une eau chaude sauf quand il avait assez d'écus pour se payer ce genre de prestations dans une auberge.

Le bain fut plus chaud que prévu. Ils s'étaient regardés et leurs yeux s'embrasèrent. Les vêtements volèrent et la main douce d'Yris l'avait lavé et... et il souriait en se souvenant de ce qu'ils avaient fait. Ils avaient rit et avaient passé un moment magique fait de jeux de main, de rire et d'éclaboussures avec une Ronce dépitée qui dormait devant la cheminée se demandant certainement ce qui arrivait à son maître d'adoption.

Un mois déjà, donc. Et il fêtèrent cela en beauté, une soir en taverne, avec le danger d'être surpris. Si Coligny était habitué à se donner en spectacle avec deux ou trois filles au bras, jamais il n'avait fait cela au risque d'être vu. Là encore ils en avaient ri. Combien de fois Yris l'avait fait rire ou sourire ? Cette femme était un vrai bonheur, sans complexité et surtout, ils se ressemblaient sur bien des points.

Mais Coligny avait des fourmis dans les pieds. Il lui fallait bouger. Rester à faire des travaux de fermes ne lui suffisait pas. Il avait besoin d'aller à droite et à gauche et décida donc d'organiser un voyage. En allant voir Dacien pour lui demander si Yris pourrait l'accompagner, il ne s'attendait à être de garde lors du couronnement du Duc. Et encore moins à devoir éliminer un danger en la personne d'Arbalestrier. Il avait cherché à assassiner le Duc et l'avait payé de sa vie, une lame enfoncée dans le coeur. Col ne lui avait donné aucune chance.

Malgré cet événement, le couple put entreprendre leur voyage et se mirent en route le soir même.
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