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Le comptoir de la Guilde du maïs de La Trémouille

Bertal
Un cultivateur ayant 20 points de force, et cultivant lui-même son champ, récoltera 17 sacs de maïs. S'il vend à 3,35 écus, il gagnera donc en plus de son autre champ, 3,35*17=56,95 écus. Soit, selon mes tables de calcul un revenu sur la semaine de 8,13 écus.
Si on fait le même calcul en se servant de la feuille de calcul des boutonneux, on trouve un revenu hebdomadaire de 7,66 écus (Mais je ne sais pas pourquoi le résultat est différent bien que similaire).

Maintenant que j'ai traités les relevés que m'avait envoyé Prucia, je réalisé à quel point la situation du marché du maïs était préoccupante. En résumé, trop de sacs, trop peu chers... Mais les chiffres parlent mieux que les mots en l'occurrence:


Le tableau à droite présente l'évolution du marché sur trois semaines, entre le 28 juillet et le 17 aout.
Dans les cases situées à gauche du tableau, on peut voir le nombre moyen de sacs pour la semaine, ainsi que le prix moyen qui correspond et en dessous (sauf pour la première ligne) le pourcentage d'augmentation d'une semaine sur l'autre, correspondant.

Pour ceux (et je les comprends parfaitement) à qui ce tableau ne parlerais pas, je vous mets le graphique qui correspond:


Vous retrouvez sur ce graphique, le prix moyen et le nombre de sacs vendus par jour.

J'ai pensé que ces informations pourraient permettre de faire ensemble un point sur la situation du marché. J'attends vos réactions avant de vous donner mes conclusions plus en détail.

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Boulgakov
Beau travail Bertal et situation est préoccupante, mais n'oublie pas les besoins de la mairie pour le comté je commence àa avoir des des diffcultés à fournir
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Bertal
Là, je ne vois pas comment je pourrais oublier Boulgakov ! ^^

De toute façon, je ne vois pas bien ce que je peux faire à ce niveau là, j'imagine assez bien comment pourrait être reçu un message de ma part, demandant aux consommateurs de maïs de ne plus acheter de sacs à 3,30 et de leur préférer ceux à 3,50... Mais si vous voulez vous pouvez toujours essayer.

Ce n'est pas moi qui gère le stock de maïs du village, d'autant moins que je ne suis même pas à La Trémouille et que donc mes sacs ne sont même pas vendus. Soit dit en passant, vu que je suis sur le chemin du retour, ce ne sera bientôt plus d'actualité.

Pour votre problème d'approvisionnement Mr le maire, je ne vois pas 36 solutions. Il faut créer un groupe de cultivateurs aisés qui vendent exclusivement leur production à la mairie. Et que la mairie de son côté s'arrange pour acheter ces sacs avant que ce soient les villageois qui le fassent. Pour cela, des personnes mandatées ou un décret municipal pourraient alléger ce travail fastidieux.

Soit dit en passant, un marché est un marché, et on aura beau déployer toutes les peines du monde qu'il ne marchera pas à la baguette, obéissant au doigt et à l'œil.

Enfin, comme vous avez pu le voir Mr le maire, dès que l'occasion m'en est donnée, j'encourage les consommateurs à ne pas acheter de maïs à 3,30 écus ou moins, n'est-ce pas Galabelle ?

Petit retour sur la situation du marché. Après étude approfondie, je note que tous les sacs mis en vente au dessus de 3,45 écus ne se vendent pas. D'autre part, depuis mardi dernier, sont apparus des sacs à 4 écus sur le marché. Je ne sais pas s'ils y ont toujours, mais j'aimerais bien savoir qui le vends et pour quelle raison.
Si la mairie n'est est pas l'auteur, pourrait elle acheter l'un de ces sacs pour en découvrir la provenance ?
Dans tous les cas, la personne qui a mit 100 sacs à 4 écus sur le marché, alors que les sacs à 3,50 écus ne se vendent pas à raté quelque chose nourrit de tendres illusions si elle pense pouvoir les vendre...

Pour sortir au plus vite de cette situation stérile dans laquelle se trouve le marché actuellement, je prie tous les cultivateurs de maïs qui ont mis en vente des sacs à plus de 3,50 écus de revenir à la raison et de revoir leurs exigences à la baisse.
Comme je l'ai déjà dit, vendre son maïs au dessus de ce prix n'est pas faire preuve d'une grande intelligence. La preuve...
Si ces personnes abaissaient leur prix de vente, non seulement elles vendraient le production, mais se feraient également un profit non négligeable (en tout cas toujours plus que maintenant, vu qu'elles ne vendent pas). Je ne vois pas ce que je pourrais faire de plus si ces personnes ne se rendent même pas compte qu'elles n'arrivent pas à écouler leur sacs à ces prix là...

Pour les personnes intelligentes qui ne se sentent pas concernées par ce que je dis car elles vendent leur maïs en dessous de 3,50 écus, je vous félicite, et vous encourage dans votre conduite.
Vendez à 3,50 écus maximum pour les villageois, et à 3,30 écus au minimum pour la mairie (d'autant plus si vous souhaitez écouler rapidement votre stock).

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Bertal
Tant que j'y étais, j'ai fait un recensement des cultivateurs du village.
Outre le fait que 40% d'entre vous soient en retraite actuellement, on note l'arrivée de deux nouvelles recrues, Honoré, qui nous a déjà fait l'honneur de se présenter, et Catgibaud.
bienvenue parmi nous !

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Bertal
Et voilà, je suis revenu au village ! Maintenant je vais pouvoir surveiller vos faits et gestes, gniark gniark ! Heu... hum, le marché, je voulais dire que j'allais surveiller le marché bien sûr !

Merci à la mairie et au cultivateur qui vendait à 4 écus d'avoir régularisé la situation.
Aujourd'hui, avec 290 sacs à 3,50 écus les consommateurs devraient être contents ! La période de la pénurie est belle est bien terminée, profitez de l'abondance de biens !

Amis cultivateurs, si vous n'arrivez pas à écouler votre production, mangez en une partie ça fait des économies. Autre conseil, cultivez vous même, vous produirez moins de sacs et vous ferez des économies !

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Bertal
Alors voilà, suite à la proposition de dame Galabelle de faire affaire ensemble pour le bien de tous, votre responsable préféré à planché dur.
Vous ne me croyez pas ? Demandez à dame Galabelle elle à vu la fumée sortir de ma tête ^^
Bref, j'ai réfléchi, demandé, harcelé Galabelle et j'ai trouvé ceci:


Je pense que si un cultivateur ayant au moins 20 pts de force cultive lui même son champ, il peut vendre sa production (22 sacs) à un prix de 3,35 écus, et gagner 70,35 écus de bénéfices. L'éleveur ayant 4 cochons qu'il nourrit avec 10 sacs à 3,35 écus les fait, une fois charnus, abattre ses cochons par des travailleurs qu'il paye 15 écus la journée, et leur donne un couteau à 17 écus pour faire le boulot. Il peut alors vendre ses 20 carcasses à un boucher honnête qui produira ainsi 20 morceaux de viande qu'il pourra vendre pour ses bienveillants fournisseurs à 15 écus, en se faisant un salaire de 30 écus.

J'aimerais que si possible vous étudiez ce projet, fait à partir de l'office de boutonneux. Cependant je n'y connais rien en cochon, j'ai bien pu faire des erreurs.

Merci de votre coopération.
Bertal
Petit bilan de la semaine:




Comme vous pouvez le voir le nombre de sacs de maïs en vente s'est fortement accru (+33 %) mais heureusement le prix lui à baissé de 3% par rapport à la semaine dernière (encore merci à Cima d'avoir corrigé sa petite erreur sur le prix de vente).

Dans cette situation il n'y a pas des milliers de choix.
- Manger votre production peut vous faire réaliser des économies profitable pour le futur.
- Vendre tout de suite pour un besoin immédiat d'argent, ne pourra se faire qu'au prix de vente au comté soit 3,30 écus.
- Arrêter de produire pour se consacrer à ses études, son autre champ, son écoppe, etc...

Si vous avez beaucoup de sacs en vente n'hésitez pas à faire un joyeux cocktail de ces propositions.

Si vous ne deviez retenir qu'une chose de ce message, retenez ceci, vendez au maximum à 3,30 écus, et tout le monde s'en portera mieux !

Au passage, tenez vous prêts, le grand jeu de septembre arrive !
Catgibaud
Merci pour ce message de bienvenue !

J'avoue ne pas avoir encore tout lu de la guilde du maïs, mais pour être sûre de ne pas faire de bêtise, je garde pour le moment mes sacs pour de l'auto-consommation.

Bon courage dans votre mission,
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Bertal
Ravi que vous soyez venue !
Je vous souhaite la bienvenue parmi les cultivateurs de maïs. Vous avez parfaitement raison de garder votre récolte pour l'instant, puissent toutes les personnes dans notre situation faire de même et le marché serait sauvé

Au plaisir de vous voir en taverne
Bertal
Voici un petit résumé de ce qu'il s'est passé sur le marché, le mois dernier.


(HRP : je vous laisse le soin d'aller le voir en grand, sinon la page va mettre des heures à charger, et je vais me faire gronder par les censeur ^^)

Le nombre de sacs de maïs n'a cessé de s'accroitre. D'ailleurs, depuis le début du mois il a augmenté de 258%, c'est à dire qu'il a pratiquement quadruplé en un mois. Ce nombre, de 820 sacs en début de mois, alors que nous étions encore en pleine pénurie, a atteint son paroxysme la dernière semaine avec 2939 sacs en vente sur le marché. Cette semaine représente à elle seule plus de 30% du nombre total de sacs en vente au cours du mois.
L'augmentation la plus spectaculaire à été observée dès la deuxième semaine du mois. Avec 1520 sacs cette semaine là, on arrivait à 85% d'augmentation du nombre de sacs.

Côté prix, malgré des débordements vite résolus la troisième semaine, on observe une baisse générale de 0,35%. Ce n'est pas flagrant comme baisse vous me direz, mais le prix général était largement acceptable. La moyenne oscillant entre 3,48 et 3,67 (à cause de malheureux sacs à 4 écus), le prix moyen mensuel de vos sacs, et de 3,56 écus.
La hausse et la baisse la plus spectaculaire ne sont pas vraiment révélateurs, car ils cernent bien entendu "l'accident" de prix survenu cette troisième semaine d'aout.

A noter cependant:
-Les sacs au dessus de 3,70 écus ne se sont pas vendus au courant du mois, ils encombre d'ailleurs toujours le marché actuel.
-Les sacs en vente à 3,50 ont connu un bond entre le 19 et le 20 (soit la fin de la troisième semaine), passant de 47 à 292 sacs sur le marché. Je pense qu'on peut noter cette date comme étant celle du début de la période qui perdurera jusqu'à la fin du mois avec 440 sacs le 31 : le foisonnement

Cette temps correspond à l'âge d'or du maïs. C'est une époque hautement bénéfique qui permet, à mon avis, à tous de vendre sa production à un prix extrêmement abordable variant entre 3,30 écus à 3,50 écus. De quoi satisfaire toutes les classes, tant parmi les cultivateurs que les acheteurs.


C'est cette période, chers amis, que nous devons conserver.
Me direz-vous le contraire ? N'avez-vous pas vendu les fruits de votre culture selon votre convenance ?


Cependant, si je dis qu'il faut la conserver, c'est parce qu'en seulement deux jours, la production qui se vendait si bien, vient à faillir.
Car en seulement deux jours, le nombre de sacs en vente à chuté de 50% passant de 466 sacs dimanche à 238 aujourd'hui. A cela s'ajoute, en réaction normale, une hausse du prix moyen de 0,28%, ce qui met bien à mal la pauvre baisse générale de 0,35% obtenue sur le mois dernier.

Ces résultats s'expliquent par la forte baisse du nombre de sacs de maïs en vente à 3,50 écus, et l'apparition de sacs à des prix intermédiaires entre 3,50 et 3,70.

La baisse quand à elle ne s'explique pas elle se contre.
Si vous aviez fait des réserves de maïs que vous aviez l'intention de vendre quand le marché serait plus favorable, et bien vendez !

Continuez, ne vous essoufflez pas maintenant, vous pourrez même vendre vos récoltes un peu plus chères (pour ceux qui vendaient à 3,30 écus par exemple) !


Ne gardez plus votre maïs pour vous, vendez-le !
Galabelle
Galabelle avait attendu d'avoir fait tuer ses quatres premier Forcinet avant de reprendre les calcules de Bertal. Car elle voulait apporter de bonne donnée . Celà impliquait 3 personnes distingues et chacun devrait avoir le sentiment de faire un marché honnete. Elle se rendit rapidement compte qu'elle aurait du reprendre ses calculs des les premiers jours. Elle s'approcha donc avec ses parchemins et son boulier et s'installa au comptoir de Bertal pour lui expliquer certaine chose qu'il semblait avoir omis.

Bonjour Bertal, voila j'ai enfin tué mes 4 cochons. J'ai donc une meilleures idée pour la quantité de carcasse que peu nous fournir un cochon de 10 jours. Mais avant de te monter mes chiffres, j'aimerai regarder les tiens un moment.

Galabelle montra le parchemin avec l'écriture de Bertal.

Je pense que si un cultivateur ayant au moins 20 pts de force cultive lui même son champ, il peut vendre sa production (22 sacs) à un prix de 3,35 écus, et gagner 70,35 écus de bénéfices. L'éleveur ayant 4 cochons qu'il nourrit avec 10 sacs à 3,35 écus les fait, une fois charnus, abattre ses cochons par des travailleurs qu'il paye 15 écus la journée, et leur donne un couteau à 17 écus pour faire le boulot. Il peut alors vendre ses 20 carcasses à un boucher honnête qui produira ainsi 20 morceaux de viande qu'il pourra vendre pour ses bienveillants fournisseurs à 15 écus, en se faisant un salaire de 30 écus.

Je voudrais commencer par la fin. Je me suis demandé à combien je devrais vendre mes carcasses pour que le boucher puisse faire 30 écus de salaire en vendant sa viande à 15 écus. On sait que le boucher a besoin de 10 carcasses de cochon pour faire 10 viandes. Donc pour qu'il puisse se faire 30 écus de salaire. Il doit avoir acheter ses carcasses à 12écus.

Je fais la preuve.
Galaelle avança son boulier et au fur et a mesure qu'elle expliquait elle déplacait les boules de gauche a droite et de droite a gauche ainsi de suite. 10C*12É=120 d'investissement + 30É de salaire=150 /10v =15écus chaque.

Galabelle avant de continuer voulait s'assurer que Bertal était bien d'accord avec elle. Elle le regarda donc attendant une réaction.
Catgibaud
Catherine s'approcha avec curiosité de Galabelle qui semblait plongée dans ses calculs... Elle essaye de suivre ses mouvements afin de comprendre son raisonnement.

Je me demande si dans votre raisonnement vous n'oubliez pas l'autre facteur qui est celui de la demande...

Catherine fait une pause, en s'étonnant presque d'avoir osé interrompre cette réflexion. Elle reprend son souffle et s'explique posément en cherchant ses mots.

Il n'y a pas si longtemps, j'étais sur le marché à me demander si j'allais manger du pain ou du maïs. Or si deux maïs sont plus cher qu'une miche de pain ou que le repas à la taverne, personne n'a intérêt à l'acheter.

Catherine reprend son souffle et annonce, presque timidement

Il me semble que l'équation se résoudra en tenant compte du prix minimum pour que tous s'y retrouvent au niveau salaire et du prix maximum pour que les acheteurs soient intéressés.

Elle lève les yeux de ses chaussures et regarde si son auditoire l'a comprise.
Bertal
Et bien non, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi. Mais tu as raison j'ai omis certaines choses. J'ai voulu aller trop vite il semblerait ^^

D'abord, pour mes calculs, je me suis servi de ceci. C'est encore plus simple que le boulier !

Ensuite, je compte que le boucher récupère 20 carcasses et pas seulement 10, cela change complètement les calculs de rendement que de partir sur 10 carcasses. En effet, en vendant deux fois plus de morceaux de viande, son salaire peut être doublé. Si je reprend ton calcul, l'équivalent en fait est:
10C*13,5écus=135 d'investissement + 15écus de salaire=150 / 10v = 15 écus pièce. Soit 20*13,5écus=270+30 écus de salaire=300 / 20v=15 écus pièce.

Me suis-tu ?
Honore.saint_cyr
Prix pratiqués sur le marché: 05/09 (matin)

Citation:
24 sacs à 3,80
6 sacs à 3,70
5 sacs à 3,60
24 sacs à 3,55
71 sacs à 3,50
142 sacs à 3,45

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LE DOGME
Galabelle
Galabelle regarda la belle Cat qui venait de donner son avis concernant leur façon de procéder.

Ton opinion est très intéressant Cat mais pour le moment je voulais simplement voir les calcules de Bertal avec lui. Je suis d'accord que l'on se doit de partir sur des bases égales pour avoir un résultat juste. Comme par exemple dans le cas qui nous intéresse ont doit inclure le salaire du cultivateur au même titre que des employés qui vont venir tuer les cochons. Sinon comment pouvons nous compter le bénéfice net de tout ça.

Bertal fini par lui dire qu'il n'était pas d'accord avec elle après s'être moqué de son boulier. Il refis les calculs pour bien se faire comprendre.

Me suis-tu ?

Bien sur que je te suit mon ami, tu t'expliques vraiment bien. Le seul ennuie c'est que le boucher ne peut que traiter 10 carcasses de cochon par jour. Donc ton salaire sur 20 carcasses de cochon est automatiquement diviser en deux. Tu vois un artisan travailler à 15 écus par jour ?
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