Bertal
Bertal tout à sa réflexion, n'avait pas entendu Cat qui semblait intimidée. Entendant Galabelle lui répondre, il leva les yeux et chercha à se rappeler ce qu'il avait entendu mais pas vraiment écouté, tout concentré qu'il était.
Ma chère, excusez-moi, mais je ne vous avais pas vue. Je suis enchanté de vous voir ici !
Bertal s'empressa d'aller dégoter un tabouret pour la demoiselle et lui offrit de s'asseoir, tout en écoutant ce qu'elle lui répétait.
Merci de nous faire part de ton opinion, c'est vraiment très appréciable.
Il est vrai que la demande est un facteur important et qu'il convient d'en tenir compte.
Cependant, comme le dit Galabelle, nous n'en somme pas encore à ce stade de la réflexion. C'est justement pour cela que, pour l'instant, dans les calculs, je propose une boucle fermée constituée d'un cultivateur qui fournit du maïs à un éleveur, qui fournit des carcasses à un boucher, qui revend la totalité de sa production au cultivateur.
Je sais ce n'est pas très réaliste, mais je pense qu'il fallait simplifier les choses pour commencer, et au vu des difficultés que j'ai pour prendre en compte tous les paramètres de cette situation privilégiée, je suis pour l'instant convaincu que ce n'est pas un mauvais choix.
Pour l'instant le but est juste de mettre en place un "squelette" qui pourrait fonctionner, nous verrons ensuite comment "l'habiller" des contraintes apportées par la demande.
Enfin, juste au passage comme ça, il est communément admis qu'une miche de pain doit demeurer moins chère que deux épis de maïs. On m'a toujours dit qu'il n'était pas profitable pour un village d'avoir une concurrence entre le prix du pain et du maïs, sauf dans des cas particuliers comme la surproduction de maïs. Toutefois, peut-être que ce principe est désormais obsolète, je me renseignerais au niveau du maire dès que j'en aurais l'occasion.
J'espère avoir répondu à tes interrogations. Si jamais, je suis complètement à côté, n'hésite pas à me le dire !
Bertal, qui ne s'était moqué d'aucun boulier, mais avait plutôt fait remarqué qu'il se considérait trop bête pour en utiliser un et qu'il devait de ce fait utiliser un outil plus simple, répondit ensuite à Galabelle.
Ha ! Et bien voilà c'est ce que je disais, c'est déjà bien compliqué comme ça ! Tu m'en apprends une belle là, je ne savais pas que les bouchers ne pouvaient utiliser que 10 carcasses par jour ! En effet, cela remet tout en question. Ceci étant, c'était le but de mon exposé, qu'on me fasse remarqué où je me trompais, et qu'on m'apprenne la foule de chose dont j'ignore jusqu'à l'existence, concernant le métier de boucher.
De ce fait, il me faut que je reprenne tous mes calculs. Merci Galabelle de m'avoir apporté cette précieuse information. Si tu vois autre chose d'intéressant que je semble ignorer, je t'invite à m'en faire part.
Bertal tout en écoutant les éventuelles réponses d'une oreille, se pencha sur la feuille de parchemin gribouillé qui s'étalait sur son bureau.
Ma chère, excusez-moi, mais je ne vous avais pas vue. Je suis enchanté de vous voir ici !
Bertal s'empressa d'aller dégoter un tabouret pour la demoiselle et lui offrit de s'asseoir, tout en écoutant ce qu'elle lui répétait.
Merci de nous faire part de ton opinion, c'est vraiment très appréciable.
Il est vrai que la demande est un facteur important et qu'il convient d'en tenir compte.
Cependant, comme le dit Galabelle, nous n'en somme pas encore à ce stade de la réflexion. C'est justement pour cela que, pour l'instant, dans les calculs, je propose une boucle fermée constituée d'un cultivateur qui fournit du maïs à un éleveur, qui fournit des carcasses à un boucher, qui revend la totalité de sa production au cultivateur.
Je sais ce n'est pas très réaliste, mais je pense qu'il fallait simplifier les choses pour commencer, et au vu des difficultés que j'ai pour prendre en compte tous les paramètres de cette situation privilégiée, je suis pour l'instant convaincu que ce n'est pas un mauvais choix.
Pour l'instant le but est juste de mettre en place un "squelette" qui pourrait fonctionner, nous verrons ensuite comment "l'habiller" des contraintes apportées par la demande.
Enfin, juste au passage comme ça, il est communément admis qu'une miche de pain doit demeurer moins chère que deux épis de maïs. On m'a toujours dit qu'il n'était pas profitable pour un village d'avoir une concurrence entre le prix du pain et du maïs, sauf dans des cas particuliers comme la surproduction de maïs. Toutefois, peut-être que ce principe est désormais obsolète, je me renseignerais au niveau du maire dès que j'en aurais l'occasion.
J'espère avoir répondu à tes interrogations. Si jamais, je suis complètement à côté, n'hésite pas à me le dire !
Bertal, qui ne s'était moqué d'aucun boulier, mais avait plutôt fait remarqué qu'il se considérait trop bête pour en utiliser un et qu'il devait de ce fait utiliser un outil plus simple, répondit ensuite à Galabelle.
Ha ! Et bien voilà c'est ce que je disais, c'est déjà bien compliqué comme ça ! Tu m'en apprends une belle là, je ne savais pas que les bouchers ne pouvaient utiliser que 10 carcasses par jour ! En effet, cela remet tout en question. Ceci étant, c'était le but de mon exposé, qu'on me fasse remarqué où je me trompais, et qu'on m'apprenne la foule de chose dont j'ignore jusqu'à l'existence, concernant le métier de boucher.
De ce fait, il me faut que je reprenne tous mes calculs. Merci Galabelle de m'avoir apporté cette précieuse information. Si tu vois autre chose d'intéressant que je semble ignorer, je t'invite à m'en faire part.
Bertal tout en écoutant les éventuelles réponses d'une oreille, se pencha sur la feuille de parchemin gribouillé qui s'étalait sur son bureau.