Dacien_de_chenot
~Huitième de finale~
Avec la fin des éliminatoires commencent les huitièmes de finale. Pour le premier combat on retrouve Le Seigneur de Longefoy dun côté et de lautre la Duchesse de con et Luserne.
Un nouvel duel homme VS femme.
Tout comme les premières fois le drapeau se lève pour donner le signal dattention puis sabaisse et avec lui sonne le cor.
Les montures sélancent et au premier passage les deux jouteurs se loupent.
Ils préparent le second passage, baissent leurs lances, visent et Dacien touche Ayelle, le coup est fort léger, peut être par preuve de galanterie mais suffisant pour désarçonner la belle Duchesse et la faire choir au sol.
- Par chute de son adversaire, Messire Dacien de Chenot est déclaré vainqueur de ce match.
Le public très heureux de ce spectacle, applaudit les deux jouteurs.
Les joutes prenaient une tournure qu'il n'avait pas envisagée. Ce duel qui opposerait Elektra à Elwin le préoccupait à tel point qu'il n'avait même pas pensé à regarder qui serait son adversaire pour les huitièmes de finale. C'est Elektra qui vint le prévenir qu'il jouterait contre Ayelle.
Ainsi donc le sort en avait décidé.
Pour le chevalier, ce serait une passe comme une autre, et il ne mettrait dans le geste aucun esprit de vengeance bien que sa sur se soit empressée de le destituer de ses titres à la mort de leur mère, la duchesse Alinoé. Peu lui avait importé car, s'il avait trouvé l'acte peu digne et manquant de grandeur, il n'aurait jamais ployé le genou devant une gamine quelque peu immature bien que volontaire.
Il se sentait donc délivré d'un joug qu'il n'aurait pu supporter et n'avait aucun ressenti à l'encontre de l'héritière.
Son bonheur à lui était ailleurs.
Il combattrait donc l'esprit libre, tout en retenant légèrement ses coups, comme il le faisait lorsqu'il affrontait une femme, d'autant qu'elle ait moins d'expérience que lui en ces combats qu'il pratiquait depuis plusieurs mois en France avec Elektra avant que la guerre n'interdise la participation des Impériaux sur décision Royale.
Yris, improvisée écuyer, allait avoir fort à faire pour les équiper tous deux. Les deux chevaliers devant jouter l'un immédiatement après l'autre, il savait qu'il devrait se défaire rapidement de son adversaire s'il voulait avoir le temps nécessaire pour superviser l'équipement d'Elektra. Non pas qu'il manquât de confiance en Yris, mais il n'avait jamais failli à ce contrôle et en ce jour il allait y attacher un soin d'autant plus particulier qu'il redoutait cet affrontement.
Chaque pièce de l'armure fut nommée et désignée afin qu'Yris se familiarise avec chacune d'entre elle. Il commença par enfiler le gambison
- D'abord la dossière et le plastron que vous devez lier au gambison. Serrez fortement, Yris, plus vous serrerez et moins il y aura d'espacement à la pose du heaume et ainsi moins de risque q'une lance puisse venir se loger là !
Et il planta son index métaphorant une lance dans la jugulaire du sergent.
- Ensuite nous nous occuperons des cuissots, grèves et solerets.
Et de lui indiquer les pièces protégeant les cuisses, les tibias et enfin les pieds. Yris suivait les indications avec minutie attachant parfaitement chaque pièce. Visiblement, les cours suivis au Castel de l'Ordre avaient été plus que profitables à la jeune femme qui s'en sortait plus qu'honorablement pour une première fois. A n'en pas douter, de la graine d'écuyer.
Toujours l'esprit encombré par la passe d'Elektra à venir, il poursuivit néanmoins.
- Il faudra placer ensuite le gorgerin qui pare la gorge et relie le plastron au heaume, puis les protections de bras, des spallières aux gantelets. Attendez... là ça ne va pas. Les cuissots doivent monter davantage. Je m'en occupe.
Il comprenait la gêne que ressentait peut-être le sergent à devoir remonter les cuissots sur le haut des cuisses mais dans l'état le flancart ne le protégerait en rien et l'artère fémorale percée était la mort assurée. Les seules protections du haut du corps le lui permettant encore, il plaça correctement les cuissots avant de lui abandonner à nouveau le soin de l'équiper. Enfin le heaume portant aigle en cimier et la cotte d'armes aux couleurs de l'Ordre des Lames, parachevèrent l'équipement. Il était fin prêt.
Atlas, superbe destrier du noir le plus sombre portant fièrement la barde couverte de même d'un caparaçon d'or et de sable piaffait devant la tente. Il était temps.
Au son des olifants portant couleurs de Marnay, il se présenta sur la lice, visière relevée, et il inclina la tête en croisant son adversaire, ponctuant le salut d'un sourire.
- Votre Grâce... c'est un plaisir, et que le meilleur gagne !
Puis sans attendre, il talonna Atlas et lui fit faire une volte arrivé du côté octroyé par tirage au sort. Le chevalier coinça sa lance dans le contre-faucre, abaissa sa visière, plaça son bouclier et attendit le bon vouloir du juge diseur. Au signal des drapeaux , il serra les cuisses et lâcha les 1500 livres poids de marc de son destrier dont les sabots mordirent le sable de la lice. Les cris de foule lui parvenaient étouffés sous le heaume mais au moment où les deux cavaliers se croisèrent, le silence se fit, avant que ne retentisse un HOOOOOOOOOOOO de déception.
Un coup pour rien.
Au moment de l'impact, il avait décaler sa lance pour ne pas porter un coup trop violent à la rousse duchesse mais il la décala trop et passa à quelques pouces de l'écu fraternel. Il n'y eu pas de mort subite, le second assaut fut le bon que sa lance percuta sans qu'il y mit sa force, le bouclier d'Ayelle. Il ne sentit aucune résistance le long de son bras.
Lorsqu'il revint sur ses pas pour saluer son adversaire et la remercier pour cette joute, il la vit au sol et s'assura que son écuyer et ses gens arrivaient pour la relever.
- Pardonnez ma victoire, Vôtre Grâce, j'espère n'avoir pas été trop violent et merci pour cette rencontre. , puis, plus bas, Tout va bien Ayelle ?
A nouveau il talonna Atlas et le guida hors de la lice. Il avait hâte de rejoindre Elektra avant sa rencontre.
- Yris !!! Vostre aide !!!
Ainsi il s'annonça ne pouvant descendre seul avec le harnachement que nécessitait les joutes bien plus lourd et rigide que l'armure dévolue aux tournois.
Elektra était presque prête. Il tendit les bras à Yris afin qu'elle le libère de ses gantelets et se défit rapidement des coudières et des pièces qui entravaient ses mouvements. En approchant d'elle, il sentit la tension qui habitait Elektra.
- Permettez Yris... A moi le soin de terminer. Allez vérifier si Moonlight est prêt.
Façon élégante de lui faire comprendre qu'ils voulaient rester seuls un moment. Après un baiser, il vérifia l'armure, serrant là une attache, en soulageant ici une tension trop forte, il aurait pu pratiquer les yeux fermés, sachant parfaitement ce qui lui convenait. Yris avait fait du bon travail. Lui se voulait détendu mais ne la tromperait sans doute pas. Elle le connaissait trop bien pour qu'il ait la moindre chance de lui donner le change. Après un dernier baiser, il vissa le heaume.
- Tout ira bien. Et n'oubliez pas que je vous aime.
Il ne laissa à personne le soin de l'aider à monter en selle, confiant toutefois à Yris celui de conduire Moonlight à la lice en lui glissant au passage : Un écuyer mène par dextre...
Un dernier regard et, dédaignant les tribunes qui l'auraient tenu trop loin du terrain, il alla se placer, cur broyé dans un étau, près des barrières.
Le geste fut parfait. Ses poings douloureux se desserrèrent et il poussa un profond soupir de soulagement. Un signe de main à la perdante qu'on aidait à se relever. Un baiser en guise de récompense à la vainqueresse.
- Un geste parfait, amour, belle passe vraiment !
Fier. Il était fier de la femme qui marchait à ses côtés en quittant la lice.
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Dacien de Chenot,
Seigneur de Longefoy,
Chevalier Impérial de Speyer.
VS
Ayelle de Chenot,
Duchesse de Coni et de Luserne,
Vicomtesse de Thonon.
Seigneur de Longefoy,
Chevalier Impérial de Speyer.
VS
Ayelle de Chenot,
Duchesse de Coni et de Luserne,
Vicomtesse de Thonon.
Avec la fin des éliminatoires commencent les huitièmes de finale. Pour le premier combat on retrouve Le Seigneur de Longefoy dun côté et de lautre la Duchesse de con et Luserne.
Un nouvel duel homme VS femme.
Tout comme les premières fois le drapeau se lève pour donner le signal dattention puis sabaisse et avec lui sonne le cor.
Les montures sélancent et au premier passage les deux jouteurs se loupent.
Ils préparent le second passage, baissent leurs lances, visent et Dacien touche Ayelle, le coup est fort léger, peut être par preuve de galanterie mais suffisant pour désarçonner la belle Duchesse et la faire choir au sol.
- Par chute de son adversaire, Messire Dacien de Chenot est déclaré vainqueur de ce match.
Le public très heureux de ce spectacle, applaudit les deux jouteurs.
Les joutes prenaient une tournure qu'il n'avait pas envisagée. Ce duel qui opposerait Elektra à Elwin le préoccupait à tel point qu'il n'avait même pas pensé à regarder qui serait son adversaire pour les huitièmes de finale. C'est Elektra qui vint le prévenir qu'il jouterait contre Ayelle.
Ainsi donc le sort en avait décidé.
Pour le chevalier, ce serait une passe comme une autre, et il ne mettrait dans le geste aucun esprit de vengeance bien que sa sur se soit empressée de le destituer de ses titres à la mort de leur mère, la duchesse Alinoé. Peu lui avait importé car, s'il avait trouvé l'acte peu digne et manquant de grandeur, il n'aurait jamais ployé le genou devant une gamine quelque peu immature bien que volontaire.
Il se sentait donc délivré d'un joug qu'il n'aurait pu supporter et n'avait aucun ressenti à l'encontre de l'héritière.
Son bonheur à lui était ailleurs.
Il combattrait donc l'esprit libre, tout en retenant légèrement ses coups, comme il le faisait lorsqu'il affrontait une femme, d'autant qu'elle ait moins d'expérience que lui en ces combats qu'il pratiquait depuis plusieurs mois en France avec Elektra avant que la guerre n'interdise la participation des Impériaux sur décision Royale.
Yris, improvisée écuyer, allait avoir fort à faire pour les équiper tous deux. Les deux chevaliers devant jouter l'un immédiatement après l'autre, il savait qu'il devrait se défaire rapidement de son adversaire s'il voulait avoir le temps nécessaire pour superviser l'équipement d'Elektra. Non pas qu'il manquât de confiance en Yris, mais il n'avait jamais failli à ce contrôle et en ce jour il allait y attacher un soin d'autant plus particulier qu'il redoutait cet affrontement.
Chaque pièce de l'armure fut nommée et désignée afin qu'Yris se familiarise avec chacune d'entre elle. Il commença par enfiler le gambison
- D'abord la dossière et le plastron que vous devez lier au gambison. Serrez fortement, Yris, plus vous serrerez et moins il y aura d'espacement à la pose du heaume et ainsi moins de risque q'une lance puisse venir se loger là !
Et il planta son index métaphorant une lance dans la jugulaire du sergent.
- Ensuite nous nous occuperons des cuissots, grèves et solerets.
Et de lui indiquer les pièces protégeant les cuisses, les tibias et enfin les pieds. Yris suivait les indications avec minutie attachant parfaitement chaque pièce. Visiblement, les cours suivis au Castel de l'Ordre avaient été plus que profitables à la jeune femme qui s'en sortait plus qu'honorablement pour une première fois. A n'en pas douter, de la graine d'écuyer.
Toujours l'esprit encombré par la passe d'Elektra à venir, il poursuivit néanmoins.
- Il faudra placer ensuite le gorgerin qui pare la gorge et relie le plastron au heaume, puis les protections de bras, des spallières aux gantelets. Attendez... là ça ne va pas. Les cuissots doivent monter davantage. Je m'en occupe.
Il comprenait la gêne que ressentait peut-être le sergent à devoir remonter les cuissots sur le haut des cuisses mais dans l'état le flancart ne le protégerait en rien et l'artère fémorale percée était la mort assurée. Les seules protections du haut du corps le lui permettant encore, il plaça correctement les cuissots avant de lui abandonner à nouveau le soin de l'équiper. Enfin le heaume portant aigle en cimier et la cotte d'armes aux couleurs de l'Ordre des Lames, parachevèrent l'équipement. Il était fin prêt.
Atlas, superbe destrier du noir le plus sombre portant fièrement la barde couverte de même d'un caparaçon d'or et de sable piaffait devant la tente. Il était temps.
Au son des olifants portant couleurs de Marnay, il se présenta sur la lice, visière relevée, et il inclina la tête en croisant son adversaire, ponctuant le salut d'un sourire.
- Votre Grâce... c'est un plaisir, et que le meilleur gagne !
Puis sans attendre, il talonna Atlas et lui fit faire une volte arrivé du côté octroyé par tirage au sort. Le chevalier coinça sa lance dans le contre-faucre, abaissa sa visière, plaça son bouclier et attendit le bon vouloir du juge diseur. Au signal des drapeaux , il serra les cuisses et lâcha les 1500 livres poids de marc de son destrier dont les sabots mordirent le sable de la lice. Les cris de foule lui parvenaient étouffés sous le heaume mais au moment où les deux cavaliers se croisèrent, le silence se fit, avant que ne retentisse un HOOOOOOOOOOOO de déception.
Un coup pour rien.
Au moment de l'impact, il avait décaler sa lance pour ne pas porter un coup trop violent à la rousse duchesse mais il la décala trop et passa à quelques pouces de l'écu fraternel. Il n'y eu pas de mort subite, le second assaut fut le bon que sa lance percuta sans qu'il y mit sa force, le bouclier d'Ayelle. Il ne sentit aucune résistance le long de son bras.
Lorsqu'il revint sur ses pas pour saluer son adversaire et la remercier pour cette joute, il la vit au sol et s'assura que son écuyer et ses gens arrivaient pour la relever.
- Pardonnez ma victoire, Vôtre Grâce, j'espère n'avoir pas été trop violent et merci pour cette rencontre. , puis, plus bas, Tout va bien Ayelle ?
A nouveau il talonna Atlas et le guida hors de la lice. Il avait hâte de rejoindre Elektra avant sa rencontre.
- Yris !!! Vostre aide !!!
Ainsi il s'annonça ne pouvant descendre seul avec le harnachement que nécessitait les joutes bien plus lourd et rigide que l'armure dévolue aux tournois.
Elektra était presque prête. Il tendit les bras à Yris afin qu'elle le libère de ses gantelets et se défit rapidement des coudières et des pièces qui entravaient ses mouvements. En approchant d'elle, il sentit la tension qui habitait Elektra.
- Permettez Yris... A moi le soin de terminer. Allez vérifier si Moonlight est prêt.
Façon élégante de lui faire comprendre qu'ils voulaient rester seuls un moment. Après un baiser, il vérifia l'armure, serrant là une attache, en soulageant ici une tension trop forte, il aurait pu pratiquer les yeux fermés, sachant parfaitement ce qui lui convenait. Yris avait fait du bon travail. Lui se voulait détendu mais ne la tromperait sans doute pas. Elle le connaissait trop bien pour qu'il ait la moindre chance de lui donner le change. Après un dernier baiser, il vissa le heaume.
- Tout ira bien. Et n'oubliez pas que je vous aime.
Il ne laissa à personne le soin de l'aider à monter en selle, confiant toutefois à Yris celui de conduire Moonlight à la lice en lui glissant au passage : Un écuyer mène par dextre...
Un dernier regard et, dédaignant les tribunes qui l'auraient tenu trop loin du terrain, il alla se placer, cur broyé dans un étau, près des barrières.
Le geste fut parfait. Ses poings douloureux se desserrèrent et il poussa un profond soupir de soulagement. Un signe de main à la perdante qu'on aidait à se relever. Un baiser en guise de récompense à la vainqueresse.
- Un geste parfait, amour, belle passe vraiment !
Fier. Il était fier de la femme qui marchait à ses côtés en quittant la lice.
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