Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, ..., 40, 41, 42   >   >>

Info:
Le titre vient du fait qu'avant la construction de l'église actuelle de Saint Karel, une simple croix faisait office de lieu de culte pour les fidèles du village. La précédente église ayant été détruite dans un incendie, la nouvelle a été inaugurée à l'aube du premier mois de l'an 1455, par feu Monseigneur Alino, alors évêque de Limoges. Sa construction, s'était faite par le concours de villageois motivés et d'autres personnes, venus prêter main forte, dont entre autre la feue Dame Motarde d'Ascalon. (Les premières pages du sujet contenant le RP de la construction ont apparemment fait l'objet d'un nettoyage... bien dommage...)

[RP] La croix, seul lieu de culte, avec l'église Saint-Karel

Alhysis
Citation:
Nomination de Honoré.Saint_cyr au poste de Diacre de La Trémouille

Nous, Alhysis, Evêque de Limoges, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote,

Nommons en ce 24 Aout de l'an de grâce 1456, Honoré.Saint_cyr, Fidèle de La Trémouille, au poste de Diacre de la paroisse de La Trémouille, dépendant de la Province de Bourges, pour une durée indéterminée.

En cela, je le nomme comme clerc plénipotentiaire en mon nom. Tout ce qu'il fera sera considéré comme ma volonté. Cependant, son action doit resté dans le cadre du Droit Canonique de la Sainte Eglise Aristotélicienne.


Ad perpetuam rei memoriam

Fait à Limoges le 24 Aout de l'an de grâce 1456
Alhysis,
Evêque de Limoges,
Honore.saint_cyr
Honoré voulait remercier le Tout Haut de lui laisser la chance de s’épanouir dans la religion et pour les remercier lui et Monseigneur Alhysis, il prépara un office spécial, il alla faire sonner les cloches afin d'appeler les paroissiens, pourvu qu’elles ne les fassent pas sursauter dans leur paillasse^^.



(((( DIIIING DONG DIIIIING DONG!!! ))))

Honoré se met devant le parvis et attend quelque peu, le temps que les fidèles s'assemblent dans l’église Saint-Karel de La Trémouille, le diacre prie Sainte_Boulasse de les diriger vers l’église, de la voix du Tout-Haut et de ses prophètes..

Honoré s’installe sur sa chaire et débute l’office :

-« Ce dimanche vingt-quatre août 1456, je suis heureux de vous accueillir pour la première fois en cette église Saint-Karel de La Trémouille

Gloire au Très - Haut
Et paix sur la terre aux hommes qu'il aime. Récitons le Crédo aristotélicien » :




Veuillez vous asseoir fidèles paroissiens. »



Mes amis, mes enfants,


Je vais vous lire un passage du livre II : Chapitre II : La révélation.


Citation:
Un jour le jeune Aristote, âgé seulement de cinq ans, voulu s'asseoir près du temple du faux dieu Apollon dans sa ville de Stagire. Le temple était sur une petite colline à l'extrémité est de la ville. L'enfant aimait regarder les hautes colonnes de pierre blanche se découpant dans l'azur du ciel.

Alors qu'il s'approchait des marches du temple il s'arrêta, comme immobilisé par une force invisible. Ne comprenant pas ce qui ce passait, il se retourna vers la ville pour appeler sa mère Phaetis, qui était à quelque distance de là. Mais ses lèvres ne produisirent aucun son.
La terreur commençait à inonder son âme, quand un roulement de tonnerre gronda au dessus du temple du faux dieu. Un éclair vint le frapper en son centre et il s'écroula aux pieds de l'enfant.
Puis une voix puissante qui faisait frémir les cieux retentie dans l'esprit d'Aristote; elle disait: "Voilà ce que ma puissance réserve aux idoles qui se font honorer comme des dieux. Cherche le Dieu unique, cherche la Vérité et la Beauté, car un jour viendra celui qui restaurera tout".

Bouleversé l'enfant tomba inanimé sur le sol. Lorsque ses yeux se rouvrirent il était dans la maison de son père, et sa mère était tendrement penchée sur lui: " Mon fils, que t'est'il arrivé? Nous t'avons trouvé près du temple écroulé, le visage tourné vers le ciel. Est-ce le dieu qui t’est apparut? Qui a détruit le temple? "
Mais l'enfant ne répondit rien. Il restait en silence et regardait sa mère avec les yeux de quelqu'un qui voit pour la première fois.
Enfin il prit la parole: " Mère chérie, je vous en prie, dites moi: qu'est ce que la Vérité? "
La pauvre femme était bonne, mais hélas son âme était encore pleine des erreurs païennes, et elle ne sut répondre à cette question. Elle se pencha sur le front de son fils, l'embrassa et lui ferma les yeux avec douceur.
"Je t'aime mon fils, n'est ce pas la seule chose importante? Dors maintenant; demain ton père revient de guerre et il faut que tu sois reposé pour le recevoir dignement."

Et se levant elle quitta la pièce, l'esprit rempli d'angoisse.


La vérité, voilà un entendement que le message aristotélicien prône, chacun des fidèles d’Aristote doit se mettre en quête de la vérité quelle qu’elle soit. L’âme de Phaelis n’est peut-être pas pure, ça ne l'empêche pas d'aimer son fils, son manque de foy la rend peut-être ignorante mais sa réaction est humble, elle aurait pu lui mentir de façon éhontée, ce dont elle s'abstient malgré l'angoisse que ça lui procure et qu'elle tait.

Puisse la Fraternelle sagesse infinie d’Aristote nous illuminer dans la gloire du Très-Haut!

Honoré procède à l'élévation, Il prend le pain le rompt, lui rend grâces, Il prend le vin et lui rend grâces, présentant le Calice aux fidèles Honoré leur dit :




-« Heureux les invités au repas du Tout Haut ! »

Certains fidèles viennent vers l'Autel, il leur offre l'Ostie. L’eucharistie terminée, il déclare :

-« Allez dans la paix d’Aristote, donnez-vous chacun un signe de paix et d’amitié, au nom de la fraternité aristotélicienne ! »

Honoré invita les trémouillois à s'embrasser et à se faire des accolades amicales, tandis qu'il leur prend chaleureusement les mains en leur remerciant de leur présence.

_________________

Evêque du Mans
Alhysis
Mgr Alhysis sursauta de son lit lorsqu'elle entendit les cloches de l'eglise sonner. Pas habituer a les entendre a La Trémouille elle s'habilla rapidement pour courir vers l'eglise.

Un petit malin s'amuse avec les cloches, vais les lui faire sonner moi !!

Elle courru aussi vite qu'un cheval en rute derriere une jument, elle arriva sur les lieux et apercu le nouveau Diacre de la ville en train d'officier. Surprise elle s'assied sur le banc et ecouta la messe. Nul doute qu'elle avait fait le bon choix quand a la nomination de ce nouveau personnage. Elle ecouta la fin de la cérémonie et se dirigea vers le protagoniste pour le remercier.

Je vous remercie pour cette messe, je me sens maintenant apaiser pour la journée. Je suis fiere de vous !
Honore.saint_cyr
Il se faisait tard, la nuit était tombée depuis bien longtemps, lorsqu'Honoré avait appelé les fidèles en faisant sonner les cloches.

Le diacre avait officié sa première messe à la lueur des cierges, ce qui tamisait l'atmosphère, c'était étonnant.

A la fin du sermon, quelle ne fut pas la surprise d'Honoré de voir Monseigneur Alhysis se lever du banc où elle était assise pour venir le féliciter.

Elle avait le cheveu quelque peu hirsute, ce qui la rendait tout aussi séduisante, le Diacre lui fit son plus beau sourire lorsqu'elle lui dit:



Je vous remercie pour cette messe, je me sens maintenant apaiser pour la journée. Je suis fiere de vous !


- Merci Monseigneur, je suis content que le sermon vous ait plu, l'idée m'est venue subitement, une suggestion du Tout Haut, il ne fait aucun doute!

_________________

Evêque du Mans
pnj
Bertal sortait de la taverne quand il entendit les cloches sonner. Il se demanda ce qu'il se passait, mais finit par se rappeler qu'Honoré avait récemment été nommé diacre. Il se dit que c'était l'occasion d'aller faire un tour voir comment allait cette jeune église.

Il suivit l'office avec ferveur, buvant les paroles d'Honoré. A la fin du sermon, il était prêt à donner l'accolade à tout ce qu'il rencontrerait !

Après avoir donnée l'accolade à tous ses voisins, bancs d'église compris, Bertal voulut féliciter le diacre mais vit qu'il discutait avec Monseigneur Alhysis, aussi choisit-il d'aller voir ailleurs s'il était, peut-être trouverait-il d'autre personne à qui donne l'accolade.
pnj
Magoo se rendit rendre hommage à Aristote en l'église Saint Karel. Elle avait eu vent de la nomination d'Honoré et en était heureuse. Une église vivante est toujours source de joie.
Elle pria pour remercier Aristote de lui avoir rendu sa soeur, de lui avoir donné une fille merveilleuse, des amis si chers. Elle remercia de la bonne étoile accrochée sur le Poitou, comté fort et prestigieux.
Se relevant elle observa que les rayons de soleil passant à travers les vitraux colorés dessinaient comme un par terre de fleur lumineuses sur le sol de la bâtisse. Un sourire aux lèvres, elle reparti vers sa monture afin de rejoindre son château.
Alhysis
Alhysis en était arriver un peu tard ce matin là, priant chez elle et reorganisant certains probleme de son diocèse et puis se rememorant la soirée magique d'hier.

Deux etre qui s'étaient perdus de vue a la naissance, retrouvé ... suite a une simple nomination ... oui .. c'etait elle, sa ne pouvait pas etre autrement, cette fusion, ce visage, ce lien qui les avait reunis ... cela ne pouvait etre que l'oeuvre d'Aristote.

Elle se rendit a l'église, priant devant l'autel pour le remercier, elle pria une trentaine de minutes puis repeta sa prieres mais en grec cette fois ... pour qu'Aristote comprenne qu'elle le remerciait du plus profond de son etre.
Honore.saint_cyr
C’était un jour sans soleil, une de ces journées où l’envie d’être oisif prime par- dessus tout, Honoré était le premier convaincu que l’oisiveté est la mère de tous les vices, il se mit donc à préparer son sermon en feuilletant le livre des vertus et ses annexes.

Honoré entra dans l'église et vit que Monseigneur Alhysis était en prière, il ne la dérangea pas et alla appeler les fidèles en tirant de toutes ses forces sur les cordes pour faire voler les cloches.



(((( DIIIING DONG DIIIIING DONG!!! ))))

Honoré se mit devant le parvis et attendit quelque peu, le temps que les fidèles s'assemblassent dans l’église Saint-Karel de La Trémouille, tandis que les hirondelles semblaient déjà se préparer à partir, toutes ensemble, sans se soucier qu’une partie d’entre elles n’arriveraient pas à destination, cependant en restant par ici, toutes mourraient. En partant elles assuraient leur avenir et leur descendance, quitte à ce que certaines perdent la vie, il en allait de leur pérennité pensa Honoré...

Honoré s’installa sur sa chaire et débuta l’office en ouvrant son grand livre là où il avait laissé des signets:




-« En ce mercredi vingt-sept août 1456, je suis heureux d’à nouveau vous accueillir en cette magnifique église Saint-Karel de La Trémouille

Gloire au Très - Haut
Et paix sur la terre aux hommes qu'il aime. Récitons le Crédo aristotélicien » :




Veuillez vous asseoir fidèles paroissiens. »



Mes amis, mes enfants,


Je vais vous lire un passage de la vita d’Aristote : Chapitre X : La morale.


Citation:
Par un rude jour d’hiver, un disciple, qui avait atteint le terme de son enseignement, vint trouver Aristote, avant de quitter le lycée.

Le disciple : "Cher maître, maintenant que je vais être livré à moi-même, il y a une chose que j’aimerais savoir."

Aristote : "Je t’écoute, brillant disciple."

Le disciple : "Vous m’avez remarquablement formé à l’art de la logique et à la science métaphysique, mais vous ne m’avez rien dit quant à la morale."

Aristote : "Tu dis vrai, mon ami. C’est en effet une lacune de mon enseignement. Que veux-tu savoir au juste ?"

Le disciple : "Il est important pour un homme, je le crois, de savoir identifier le bien du mal, afin de se conformer aux règles qui conduisent au premier, et qui permettent d’éviter le second."

Aristote : "Certes."

Le disciple : "Ce qui m’amène à cette question simple, maître, qu’est-ce que le bien ?"

Aristote : "C’est un problème tout à la fois vaste et d’une simplicité limpide comme le cristal. Le bien, dans son principe, c’est la perfection de la nature de l’objet, de sa substance."

Le disciple : "Mais pourquoi donc, cher maître ?"

Aristote : "Parce que le bien ultime réside dans le divin, sans nul doute. Et pour identifier le bien, il suffit donc de s’attacher à l’analyse de l’essence du divin. La substance du tout puissant étant intelligibilité pure et parfaite, le bien ne peut être que perfection de la substance, et donc de la nature d’une chose. Comprends-tu ?"

Le disciple : "Oui, cher maître, je comprends."

Aristote : "Je t’ai enseigné, cher disciple, que la nature d’une chose réside dans sa destination, puisque le mouvement révèle la substance de l’objet. Tu sais donc quelle est la nature de l’homme n’est-ce pas ?"

Le disciple : "Certes, maître, la nature de l’homme est de vivre en collectivité, et cette collectivité prend le nom de cité."

Aristote : "Tout à fait. Le bien de l’homme, c’est à dire ce qui tend à réaliser la perfection de sa propre nature, est donc une vie vouée à assurer les conditions de l’harmonie au sein de la cité. Or, le bien de la cité, est tout ce qui participe à son équilibre, puisque la nature de la collectivité est de se perpétuer. Ainsi donc, tu peux le constater, le bien de l’homme conduit au bien de la cité."

Le disciple : "C’est remarquable !"

Aristote : "En effet, ça l’est. Vois-tu, l’homme ne fait le bien qu’en s’intégrant pleinement à la cité, en participant à la politéïa, et en faisant tout son possible pour en maintenir l’harmonie."

Le disciple : "Alors, cher maître, l’homme de bien est donc le citoyen ?"

Aristote : "Je n’ai pas dit cela, cher disciple. Un esclave peut être un homme de bien, s’il a conscience de sa propre nature d’homme, et qu’il sait se satisfaire de sa condition, car ainsi il œuvre au maintien de l’équilibre de la cité. La politéïa n’est pas que la participation aux assemblées."

Le disciple : "Et bien, cher maître, voilà des réponses qui me satisfont."

Aristote : "J’en suis heureux, mon ami."

Et sur ce, Aristote ne revit jamais son disciple qui, selon la légende, vécut une existence exemplaire, inspirée par les principes de la vertu.


Il s’agit d’un dialogue entre Aristote et un de ses disciples, selon le prophète le bien réside dans le chemin vers le Tout-Puissant, qu’il appelle le divin, c’est l’apogée incontestable de notre ascension.

Il faut donc au quotidien que nous fassions l’impossible pour tendre à la perfection, en commençant par faire le bien autour de nous, c'est-à-dire participer à la vie de sa cité, que nous soyons vagabonds, paysans, érudits où nobles, chaque être quel qu’il soit a son importance, même celui qu’on voit peu ou pas, il n’est pas nécessaire de crier à qui veut l’entendre qu’on a fait telle ou telle chose ou nous pécherons par orgueil.

Ce qu’Aristote nomme la politéïa ce sont en fait, nos gouvernants, conseil, maires…ceux qui se rassemblent en assemblée, ceux-là même qui sont sensés représenter la communauté en étant sa voix !

Et maintenant communions!

Puisse la Fraternelle sagesse infinie d’Aristote nous illuminer dans la gloire du Très-Haut!


Honoré procède à l'élévation, Il prend le pain le rompt, lui rend grâces, Il prend le vin et lui rend grâces, présentant le Calice aux fidèles Honoré leur dit :




-« Heureux les invités au repas du Tout Haut ! »

Certains fidèles viennent vers l'Autel, il leur offre l'Ostie. L’eucharistie terminée, il déclare :

-« Allez dans la paix d’Aristote, donnez-vous chacun un signe de paix et d’amitié, au nom de la fraternité aristotélicienne, pensez au bien que vous pourrez faire à votre cité, sans la surprotéger! »

Honoré invite les trémouillois à s'embrasser et à se faire des accolades amicales, tandis qu'il leur prend chaleureusement les mains en leur remerciant de leur présence.

_________________

Evêque du Mans
Cibeline
Cibeline qui avait entendu les cloches sonner
se dépécha et entra dans l'église sans bruit elle était en retard
elle se faufila et se fit discréte
elle s'installa au fond s'agenouilla et pria
"que le très haut me protége moi et le petit être qui grandit en moi"

à la fin de la messe elle se releva et se faufila en dehors afin de ne déranger personne
Massue
Massue était assis sur un banc tout au fond de l'église. Il paerçu Cibe au loin mais n'ausa pas l'interpeller, de peur de provoquer la fureur du Diacre. Il pensa dans sa tête que c'était une très belle messe. Puis vint la fin et l'heure de quitter l'église. Il fit un signe de croix.

Amen !

Puis il se dit:

Bon je pense que je reviendrai Dimanche. Enfin si j'ai le temps.
Petitjehan
Jehan, en rentrant chez lui, s'est arrêté à l'église souhaitant prier avant la cérémonie. C'est un besoin et non une lubie même si cela est en pleine nuit.

Il fait nuit noire mais la porte de l'église, refuge des malheureux et des miséreux est ouverte il le sait ayant par le passé lui même usé de ce droit d'asile.

Il pousse la porte et entre puis va s'agenouiller au pied de l'autel et prie.


Mon Dieu je ne suis qu'un pauvre homme avec toutes ses faiblesses et ses doutes,
Donne moi la force de pardonner, d'aider et d'aimer ceux qui croisent ma route.


Apres un moment de méditation Jehan prononce à haute voix dans la nef qui résonne:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Ensuite Jehan fit mentalement une prière pour ses parents défunts qui ne verront pas la consécration de son bonheur tout à l'heure lorsqu'il s'unira devant Dieu et les hommes à Willemina.

Il demande au Trés Haut de protéger Mina et le petit Gabriel tout au long de leur vie...

Satisfait d'avoir ainsi prié Jehan se sent prêt à ce nouvel engagement et a retrouvé la sérénité.
Il quitte le transept après s'être signé trois fois et sort de l'église apaisé pour rentrer chez lui en face de l'autre côté de la place.

_________________
...
Voter POITOU c'est voter pour VOUS!
pnj
Cesar ce dit que ce serais bon pour lui de prier.
Donc il s'agenouilla et pria.

AMEN!
Cibeline
Cibeline qui avait été en retard la dernière fois s'est dit que la prochaine fois elle serait largement à l'heure comme cela elle pourait prier
Elle entra dans l'église s'assit à une place discréte, baissa la tête et se mit à prier silencieusement en attendant le début de la messe
Honore.saint_cyr
C’était un jour un peu particulier pour Honoré, il allait célébrer l’union de Willelmina et de Petitjehan, ce serait son premier mariage et bien qu’il était tout excité à cette idée, il n’en était pas moins un peu nerveux.

Honoré entra dans l'église et il se signa, il vit que Cibeline était occupée à prier, il ne la dérangea pas et alla appeler les fidèles en tirant de toutes ses forces sur les cordes pour faire voler les cloches.



(((( DIIIING DONG DIIIIING DONG!!! ))))

Honoré se mit devant le parvis et attendit quelque peu, le temps que les fidèles s'assemblassent dans l’église Saint-Karel de La Trémouille, il aimait à regarder les enfants jouer et s’amuser de rien, avec des bouts de bois, des petites boules de terre cuite…ça le fit sourire..

Honoré s’installa sur sa chaire et débuta l’office en ouvrant le livre des vertus:




-« En ce dimanche trente et un août, c’est toujours avec beaucoup de plaisir que je vous accueille en cette magnifique église Saint-Karel de La Trémouille

Gloire au Très - Haut
Et paix sur la terre aux hommes qu'il aime. Récitons le Crédo aristotélicien » :




Veuillez vous asseoir fidèles paroissiens. »



Mes amis, mes enfants,


Je vais tout d’abord vous lire un passage du livre des vertus : partie IV : Le doute.


Citation:
Création IV: Le doute

Le petit groupe décida de s’arrêter un moment. Ils s’installèrent sur une colline verdoyante, où poussaient de superbes fleurs que les abeilles venaient butiner. Une légère brise venait courber l’herbe. Les oiseaux chantaient. Les étoiles venaient éclairer les créatures pendant qu’elles posaient leurs sacs à terre et s’asseyaient en cercle. L’ambiance était maussade, car elles se posaient toutes la même question.

Toutes les espèces qu’elles avaient rencontrées était doté d’un talent particulier. Les vaches, créatures qui broutaient placidement l’herbe, avaient une nombreuse famille. Les moutons avaient une laine douce et volumineuse. Les ailes des oiseaux leur servaient à parcourir le monde en volant. Les chevaux, nobles et fougueux animaux, galopaient à la vitesse de l’éclair. Les poissons étaient les maîtres des vastes océans. Les cochons étaient puissants et farouches.

Même les végétaux étaient dotés de talents uniques. Les chênes étaient dotés d’une longévité qui n’avait rien à envier à leur taille. Le blé se multipliait à l’envi, couvrant de larges territoires. Le maïs avait ses épis, gorgés de vie. Les fruits avaient un délicieux goût sucré et les légumes des senteurs appétissantes. Et le petit groupe s’interrogeait. Mais pourquoi leur espèce n’avait-elle aucun talent particulier?

Certes, les créatures du petit groupe avaient des mains, mais leur force n’égalait pas celle du cochon. Certes, elles avaient des jambes, mais elles ne les amenaient pas aussi loin que les oiseaux et pas aussi vite que les chevaux. Certes, elles pouvaient procréer, mais pas autant que les vaches ou le blé. Certes, certaines étaient barbues, mais c’était une bien piètre consolation comparé à la volumineuse laine des moutons.

Certes, elles étaient pleines de vie et de santé, mais bien moins que le maïs, les fruits et les légumes. Et elles n’osèrent même pas se comparer à la longévité et à la taille des chênes. Toutes ces créatures, animales comme végétales, avaient de sérieux arguments pour affirmer, tel qu’elles le faisaient, qu’elles étaient les préférées de Dieu. Leurs talents étaient uniques. Alors, le petit groupe essaya de se trouver un talent qui était propre à son espèce.

Son espèce se tenait debout. Mais quel avantage cela lui donnait ? “Aucun”, répondirent de concert tous les membres du groupe. Leurs mains leur servaient à construire des outils, mais c’était pour compenser le manque de griffes ou d’autres organes. Ainsi, leur estomac était si faible qu’il leur fallait cuire la viande pour la manger. Et leurs yeux étaient si peu perçants, contrairement aux chats ou aux hiboux, qu’il leur fallait s’éclairer dans le noir. Leur fourrure était si peu épaisse qu’ils devaient s’abriter lorsque la pluie, la neige ou la grêle tombaient ou lorsque le vent soufflait trop fort.

Faisant ce sinistre constat, les créatures du petit groupe se mirent à pleurer. Ils étaient persuadés que leur espèce était le moins aimée de Dieu, qu’Il les méprisait, qu’ils étaient la lie de Sa création. Un silence pesant s’était installé, alors que tous se regardaient mutuellement, chacun cherchant dans les regards des autres une réponse à ses questions. Mais ces regards ne portaient aucune réponse. Ils étaient juste dégoulinants de larmes.

Mais l’un d’eux était resté à l’écart du groupe. Il regardait vers les étoiles. Tous les membres du groupe le négligeaient, le considérant comme un faible d’esprit. Il leur répondait souvent “Heureux les pauvres en esprit...”, mais ne savait que rajouter à cette réplique. Pourtant, de tous, il était le seul à se demander ce que Dieu désirait, au lieu de se plaindre de son sort. Cet homme s’appelait Oane.


Oui! heureux les pauvres en esprit, ces êtres dont la naïveté leur fait garder un âme d’enfant, cette candeur qui par trop souvent nous fait défaut lorsque nous atteignons l’âge adulte, la plupart des humains ont souvent tendance à imaginer que l’axe de l’univers passe par leur nombril, ça va même jusqu'à les rendre envieux, ils font preuve d’un égocentrisme démesuré parfois à desseins, jusqu’au jour où ils se retrouvent esseulés, n’ayant plus que leurs yeux pour pleurer, se fixant à nouveau sur leur égo en disant que personne ne les aime.

Tel Oane que la faiblesse d’esprit rend tellement humble, ne nous posons pas en victimes, bâtissons notre devenir, Dieu a créé l’univers, il a pensé aux ressources, quelles qu’elles soient, mais qui profitera de cette aubaine sinon nous ses enfants? Il a voulu que nous nous nourrissions, que nous buvions, que nous contemplions cette magnifique nature environnante et que surtout nous l’exploitions à bon escient… Dieu est amour, Dieu nous aime, seul Oane a ressenti ce sentiment, rien ne pouvait l’atteindre, ni les sarcasmes, ni les moqueries, Dieu a reconnu en lui le messager, tant la sagesse émanait de cet être de simplicité…

Et maintenant communions!

Puisse la Fraternelle sagesse infinie d’Aristote nous illuminer dans la gloire du Très-Haut!


Honoré procède à l'élévation, Il prend le pain le rompt, lui rend grâces, Il prend le vin et lui rend grâces, présentant le Calice aux fidèles Honoré leur dit :




-« Heureux les invités au repas du Tout Haut ! »

Certains fidèles viennent vers l'Autel, il leur offre l'Ostie. L’eucharistie terminée, il déclare :

-« Allez dans la paix d’Aristote, donnez-vous chacun un signe de paix et d’amitié, au nom de la fraternité aristotélicienne, pensez au bien que vous pourrez faire à votre cité, sans la surprotéger! »

Comme à l’accoutumée, Honoré invite les trémouillois à s'embrasser et à se faire des accolades amicales, tandis qu'il leur prend chaleureusement les mains en leur remerciant de leur présence.

_________________

Evêque du Mans
Petitjehan
Jehan arriva un peu en retard pour la messe...il pestait contre sa soirée d'hier soir qui l'avait, il devait le reconnaitre, un peu fatigué.

Aussi se glissa-t-il dans l'église et s'installa près de Cibeline...

Il se fit très attentif à l'office et le suivit

_________________
...
Voter POITOU c'est voter pour VOUS!
See the RP information <<   1, 2, 3, ..., 40, 41, 42   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)