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[RP] La croix, seul lieu de culte, avec l'église Saint-Karel

pnj
Millicent s'installa dans l'église et écouta la messe. Elle hocha la tête, d'accord avec le sermont du jour. Quand la quête passa, elle versa 5 écus de bonne grâce.

Puis elle se mit à prier pour son Black chéri, encore bien loin, pour ses amis toujours au front et pour que le bébé qu'elle portait naisse dans un Poitou sans guerre ni querelle instestine.
Cibeline


Cibeline entra dans l'église et pria de toute ses forces et écouta le sermon du diacre et se dit que cela correspondait à tout ce que vivait les trémouillois actuellement.
Elle se mit à genoux et pria de toutes ses forces pour que tout se régle sans soucis.

Elle mit 5 écus dans la corbeille pour le sacristain, se signa et sortit dans le froid pour retourner au travail.
pnj


Bertal arriva juste à temps pour la fin de la messe, mais il savait que pour le Très-Haut, ce n'était pas l'heure qui comptait.

Il entra donc, se signa, et écouta ce que ce brave Honoré avait encore à dire, après la lecture du passage du vita de Christos.

Le paroles du diacre le touchèrent profondément, puisqu'il se trouvait directement concerné par ces paroles.
Lui avait combattu les angevins à plusieurs reprises, pris dans la folie de la guerre. Il se demandait si Dieu faisait exception pour ceux qui à l'origine étaient là pour servir leur seigneur et qui s'étaient retrouvés sans trop savoir pourquoi au pied des murailles de Saumur un beau jour.

Profondément troublé, il se dit que s'il avait assisté à cette messe le lendemain de son retour au village, alors même qu'il n'avait pas été jusque là, très assidu au sermon bihebdomadaire, cela devait forcément être un signe de Dieu.
Il s'était écarté trop longtemps de Lui, et se trouvait maintenant quelque peu perdu et désorienté, égaré.
Il se demandait aussi comment lui, qui avait reconnu l'Amitié Aristotélicienne et son crédo comme siens, pouvait s'en être écarté à ce point.

Désespérément absorbé dans ces considérations existentielles, le forgeron saisit avec une piquante précision le proverbe de fin de la messe. Il ne se leva pas, sur l'invitation du diacre, afin de partager le repas du Tout Haut, considérant qu'il n'en était pas digne pour l'instant, tant il était couvert d'honteux pêchés.

Abattu, il resta là, sans bouger, comme dans l'attente d'un autre signe du tout puissant pour le remettre sur la bonne voie, à moins que ce ne soit à lui de prendre les choses en main ...
Honore.saint_cyr
Le Diacre arriva à l’église avec l’air dépité, il se signa et se dirigea vers l'autel afin de faire les préparatifs d’usage avant la messe, il disposa quelques chrysanthèmes dans des vases au pied de l’autel, il alla ensuite tirer sur la corde pour faire sonner les cloches.



(((( DIIIING DONG DIIIIING DONG!!! ))))


Honoré se mit devant le parvis et invita les paroissiens à entrer afin qu’ils s’assemblassent dans l’église Saint-Karel de La Trémouille.

Le Diacre s’installa sur sa chaire et ouvrit son grand livre.




-« En ce samedi premier novembre MCDLVI, c’est la fête de tous les saints, je suis heureux de vous accueillir à cette occasion en notre église Saint-Karel de La Trémouille.


Gloire au Très - Haut et paix sur la terre aux hommes qu'il aime, récitons ensemble le Crédo aristotélicien »:



Veuillez vous asseoir fidèles paroissiens. »

Mes amis, mes enfants,

Nous vivons des moments difficiles, comme si le sort s’acharnait sur un bourg où la vie des habitants est plutôt paisible, où la plupart de gens sont bons et tolérants, nous allons devoir faire face à nos épreuves dans l’adversité, rêvons l’espace de quelques instants en lisant le songe qu’Aristote a fait, c’est tiré de la vita d’Aristote chapitre XI :


Citation:
Un matin, Aristote avait une mine préoccupée. Son fidèle Sargas, qui fréquentait le lycée depuis des mois, vint à sa rencontre pour s’enquérir de son sort. Le maître lui fit cette réponse…

Aristote : "Cette nuit, mon cher disciple, j’ai fait un rêve."

Sargas : "Ah oui, maître ? Racontez-moi."

Aristote : "Certes oui. J’ai songé qu’en orient existait une cité merveilleuse."

Sargas : "Quel genre de cité ?"

Aristote : "Une cité idéale, parfaite, où tous vivaient en une fabuleuse harmonie. L’équilibre y était si solide que nul n’aurait pu le rompre, pas même la venue d’un étranger comme je l’étais dans mon imaginaire. J’y ai fait intrusion, y ait importé mes mœurs, que je dirais à présent corrompues, mais j’y ai été accueilli comme un frère."

Sargas : "Quels étaient ses principes, maîtres ?"

Aristote : "Cette cité est organisée selon le principe de trois cercles concentriques, ou trois classes de citoyens si tu préfères.

Je commencerai par te décrire ce qui constitue la plus basse de ces classes, à savoir celle des producteurs, la classe d’airain. Ils constituent la majorité, et vivent paisiblement de la culture de leurs champs et de l’élevage de leurs bêtes. Ils prennent ce qui est nécessaire à leur subsistance, et à celle de leurs familles, dans leur propre production, et donnent le reste aux classes supérieures. Si ces hommes constituent la base de la cité, leur sort est cependant enviable. Ils connaissent les joies de la tranquillité, d’une existence simple au service de la collectivité. Ils s’adonnent à l’activité physique qu’exige un travail régulier, et qui maintient leur corps en condition, meublent leur temps libre par la contemplation des choses de la nature, par l’éducation des enfants que ces gens là placent en très haute considération, et par la prière, adressant leurs louanges à Dieu qui leur a donné les plaisirs dont ils sont bénéficiaires.

La seconde classe de citoyens, la classe d’argent, est celle des gardiens, des soldats. Ceux là sont autorisés à l’oisiveté, et profitent, en temps de paix, d’une subsistance gratuite qui leur est fournie par les producteurs. Ils philosophent, admirent eux aussi les bienfaits de la nature, s’instruisent quel que soit leur age, s’entraînent au maniement des armes. En temps de guerre, ils se font les plus fervents défenseurs de la cité. Leur courage n’a pas d’égal, et ils donneraient leur vie, sans hésitation, pour la conservation de la communauté, ou pour défendre leur foy qu’ils placent en très haute estime. Et au retour des combats, ils sont accueillis comme des héros. On dépose sur leurs têtes des couronnes de lauriers, on les traite comme des princes, et de fabuleux festins sont tenus en leur honneur. Ils sont portés en triomphe par le peuple, et aimés par les femmes.

La troisième classe de citoyens est celle des philosophes rois, la classe d’or. Ceux là sont les plus anciens, recrutés parmi les gardiens qui se sont montrés les plus braves, les plus aptes au commandement, et les plus doués en matière de philosophie. Leur seul bien est la raison, car ils sont délivrés de leurs possessions terrestres. Leur foy en Dieu est leur seule arme. Ils s’illustrent par la pratique des vertus de la manière la plus parfaite. Ils sont un exemple pour tous, et le peuple est heureux de sacrifier un peu de sa propriété pour assurer la survie de ses maîtres. Les philosophes rois constituent le gouvernement de la cité. Ils décident collégialement de ses destinées. Ils sont également les ministres du culte rendu au Tout-Puissant, et là réside leur légitimité. On tient leur pouvoir comme inspiré par le Très-Haut, de part leur condition de prêtres. Ils organisent l’ensemble de la cité, planifient la production, rendent la justice, et légifèrent."

Sargas : "Par ma foi, voilà une formidable cité que vous me décrivez."

Aristote : "Certes, c’est vrai. Et j’ai la conviction intime qu’elle doit exister, quelque part."

Sargas : "Croyez-vous, maître ? N’est-ce pas là un simple songe ?"

Aristote : "Non, je crois plutôt qu’il s’agit d’une prémonition. Et je veux m’en assurer par moi même. J’ai fait mon temps ici, et de ta condition de disciple, tu vas passer maître. Le lycée t’appartient."

Sargas : "Comment, maître ? Mais j’ai encore beaucoup à apprendre."

Aristote : "De moi, non, mon cher ami."

Et le maître, toujours aussi grave, laissa Sargas décontenancé, pour s’intéresser aux préparatifs de son voyage en orient…
.


Mes amis,

Nous résidons dans un bourg où il règne une ambiance bon enfant, les trémouillois ont ce don d’être accueillants, chaleureux, souriants, ne changez en rien vos caractères parce qu’on vous fait des reproches, tout à fait injustifiés, n’êtes-vous pas montés sur les remparts lorsque l’ennemi classé numéro un sur la liste du Comte poitevin et je nomme les angevins, étaient à nos portes ?

Vous paysans, artisans, n’avez-vous pas perdu des journées de labeur pendant que les soldats trémouillois étaient en Anjou sur les ordres du Comté, en train de défendre qui peut encore dire quoi ?

Pendant ce temps, le danger s’organisait sous une autre forme, il est venu d’une contrée dont nous n’entendons jamais parler, nos dirigeants les ont laissé entrer en Poitou en toute impunité pendant qu’ils expulsaient des brigands Ô combien inoffensifs au vu de ce qui se tramait, et puis ils viendraient vous désigner comme des boucs émissaires alors que votre courage n’a d’égale que votre bonne volonté et qu’ils n’ont pas été capables de voir venir la vraie menace parce qu’ils se focalisent sur l’Anjou, orgueilleux qu’ils sont.

Mes amis, depuis plusieurs mois, notre comte est à la chasse aux astres, c’est son cheval de bataille, ah oui il a fait de notre comté une prestigieuse contrée, enviable et enviée, la preuve, des canailles sorties de nulle part s’amusent à la piller, pourquoi La trémouille me direz-vous ? tout simplement parce que c’est un point stratégique, notre bourg a de nombreuses frontières avec d’autres duchés et comtés, la fuite est plus aisée, ils auraient pu passer par la Guyenne et piller Saintes, me direz-vous encore ? Mais la Guyenne est en faillite, les dirigeants n’arrivent pas à sortir leur duché du pétrin, il n’y a plus rien à voler, tandis que le Poitou étale ses richesses par étoiles interposées.

Je terminerai avec ce proverbe d’Aristote : «"L'habitude est une seconde nature." »



Puisse la Fraternelle sagesse infinie d’Aristote nous illuminer dans la gloire du Très-Haut!

Honoré procéda à l'élévation, Il prit le pain le rompit, lui rendit grâces, Il prit le vin et lui rendit grâces, présentant le Calice aux fidèles Honoré leur dit :




-« Heureux les invités au repas du Tout Haut ! »

Certains fidèles vinrent vers l'Autel, il leur offra l'Ostie. L’eucharistie terminée, il déclara :

-« Allez dans la paix d’Aristote, donnez-vous chacun un signe de paix et d’amitié, au nom de la fraternité aristotélicienne ! »

Et pensez à faire un don de 5 écus au Sacristain afin qu'il puisse acheter du pain et du vin!



Le diacre invita les trémouillois à s'embrasser et à se faire des accolades amicales, tandis qu'il leur prenait chaleureusement les mains en les remerciant de leur présence.
_________________

Evêque du Mans
Cibeline


Cibeline entra dans l'église et se mit sur un banc et écouta le diacre.

Elle écouta le diacre, elle venait de passer une dure nuit encore, et pria pour tous les trémouillois et toutes les personnes qui pourraient subir un malheur quel qu'il soit.

Elle pria longuement et sentit les larmes couler sur son visage, larmes de fatigue et de colére pour ce que la Trémouille venait de subir.
Elle dissimula comme pouvait ses larmes continua a prier et sortit peu après.
Chiquette
Chiquette entra ds l'eglise pour la premiére fois,elle signa et alla s assoir elle pria et eut une pensée tte particuliére pour son ami ducho...des larmes noyèrent son visage ,elle regarda vers le ciel,refit le signe de croix et dit tout bas

nous ne t'oublierons pas..paix a ton ame

elle sortit de l'eglise ,en s'essuyant les larmes
pnj
Elliandra s'était rendue à la messe ce matin là. Elle n'y avait pas été depuis un moment. Tantot sur le front, tantot en Bretagne pour ramener des vivres... depuis quatre mois, sa vie n'avait pas été de tout repos. Mais elle était fière de ce qu'elle avait fait et d'avoir servi le Poitou.

Le curé arriva alors qu'elle s'asseyait et entama la messe.

Tout avait bien commencé jusqu'au sermont. Plus Honoré avançait dans ses paroles, plus la jeune femme écarquillait les yeux de stupeur. Elle tourna la tête de droite à gauche, personne ne semblait étonné comme elle.

Elle reposa ses yeux sur le curé, tentant de chercher des réponses dans son regard. Mais il continuait à déblatérer ses reproches et son manque de respect envers ceux qui s'efforçaient de garder un Comté prestigieux, respecté et où il fait bon vivre.

Alors quoi? J'ai travaillé si dur avec les autres pour entendre ça? se dit-elle.

Excédée, elle se leva.

Si elle n'était pas une Dame et surtout pas dans un lieu Saint, elle aurait été cracher aux pieds d'Honoré.

Elle quitta l'église, furieuse.
Lisou0509
Lisou entra dans l'église avec ses deux petites jumelles.Elle pria et chercha le Diacre du regard et se dit qu'elle lui écrira.Puis sort avec ses filles.
_________________
Sandy_lee
Sandy entra et s'assit...
Elle prit quelques minutes pour écouter le diacre et plongea ses pensés pour les deux amis qu'elle venait de perdre.. Les larmes coula le longs de son visage... elle ferma les yeux et pria
pnj


Il était tard ce soir là quand Bertal pénétra au sein de St Karel.
Il avait le cœur lourd et triste.
Il avait perdu des amis qui lui étaient chers.
Il était plus perdu que jamais.
Honore.saint_cyr
C’était la dernière messe du Diacre avant une pause bien méritée, Honoré allait se retirer quelques jours chez les moines afin de ressourcer. Le cinquantenaire arriva à l’église avec le visage fatigué, il se signa et se dirigea vers l'autel afin de faire les préparatifs d’usage avant la messe, il alla ensuite tirer sur la corde afin de faire sonner les cloches.



(((( DIIIING DONG DIIIIING DONG!!! ))))


Honoré se mit devant le parvis et invita les paroissiens à entrer afin qu’ils s’assemblassent dans l’église Saint-Karel de La Trémouille.

Le Diacre s’installa sur sa chaire et ouvrit son grand livre.




-« En ce mercredi 05 novembre MCDLVI, c’est avec beaucoup de joie que je vous accueille à nouveau en cette magnifique église Saint-Karel de La Trémouille.

Aujourd’hui nous fêtons les Sylvie, ce prénom est issu du latin silva, la forêt.
C'était aussi le nom donné, dans la mythologie romaine, à la mère de Romulus et Remus, Rhea Silvia, symbole de la Terre nourricière. Ce prénom apparaît dans l'Antiquité mais ne semble pas avoir été fréquemment attribué.



Gloire au Très - Haut et paix sur la terre aux hommes qu'il aime, récitons ensemble le Crédo aristotélicien »:



Veuillez vous asseoir fidèles paroissiens. »

Mes amis, mes enfants,

Mon sermon portera sur l’orgueil, celui de ceux qui sont incapables de se remettre en question, préférant s’écouter et se mirer, tel narcisse, lui-même causant sa propre perte, toutefois, il n’a pas entraîné ses semblables dans son égarement, avant de poursuivre je vais vous lire le miroir aux princes, le chapitre IV de la vie de Saint-Thomas:


Citation:
Le miroir aux princes

Thomas se trouva donc au service du comte du Languedoc. Ce dernier venait chaque soir prendre conseil, soucieux qu’il était de conformer sa politique aux principes aristotéliciens, que Thomas semblait fort bien connaître.

Un beau jour, le seigneur vint lui annoncer sa volonté de guerroyer contre un comté voisin. « Ces pourceaux ont porté atteinte à mon honneur, je vais leur donner un bonne leçon », dit-il. Thomas exprima son désaccord en ces mots : « Monseigneur, vous ne pouvez faire couler le sang des fidèles pareillement, pour une question qui ne touche qu’à votre honneur ». Le comte fut mécontent, et demanda à Thomas quelle était la raison de ce démenti. Thomas lui répondit ainsi : « Avec tout le respect dû à votre rang, il faut que vous sachiez que votre glaive ne peut être sorti de son fourreau que sur injonction de l’église, au moins avec sa bénédiction ».

Le comte ne partageait nullement cette position, et le fit savoir ainsi : « Mais je suis un prince. En cela, je fais comme bon me semble. Tu m’avais dit tantôt qu’il fallait bien distinguer ce qui est de la sphère spirituelle, de ce qui est de la sphère temporelle, n’est-il pas ? Voilà bien, la guerre entre comtés, une chose qui échappe à l’esprit. Il n’y a rien de plus terrestre ». Thomas lui répondit : « Certes, Monseigneur. Mais cela ne signifie pas que les deux sphères soient sur un pied d'égalité. Tout pouvoir vient de Dieu par le peuple. L’autorité temporelle n’est autonome qu’autant qu’elle conserve ce principe en mémoire. Elle ne peut donc gouverner que dans le respect de la norme qui la fonde, par là même avec l’assentiment de l’église. Elle doit conformer ses actions aux opinions du clergé, et en particulier à celle de sa Sainteté le Pape, souverain de tous les souverains ».

Le comte n’appréciait que moyennement ces propos, et le fit savoir à Thomas : « Ce que tu dis est faux. Je tiens mon pouvoir du peuple, certes, mais avant tout du roy qui est mon suzerain. L’église n’a rien à voir là dedans. Je veux bien qu’elle me conseille, comme tu le fais, mais qu’elle m’impose, jamais ! Mortecouille ! ». Thomas ne se démontait point, et rétorqua au seigneur : « Le roy tient aussi son pouvoir de Dieu. Et comme le peuple ne fait qu’exaucer la volonté de Dieu en vous plaçant sur votre trône, votre pouvoir est de nature divine par le haut et par le bas. Le glaive que vous brandissez vous est confié par Dieu, certes pas directement, mais Dieu étant la cause première de toutes les causes et de tous les effets, nul doute qu’il est aussi la cause de votre autorité. Or, l’église étant dépositaire de la parole divine, vous devez lui obéir. C’est ainsi, à moins que vous ne vous rabaissiez à la condition de tyran ».

Le comte, dans sa colère, eut ces mots : « Et quand bien même je serais tyran ! Je doute que Dieu me foudroie sur l’instant ». Et Thomas de conclure : « Certes, non. Mais vous seriez précipité en enfer par le peuple révolté. Si un titulaire du pouvoir se fait tyran, l’église doit appeler celui qui lui a confié son pouvoir, c’est à dire le peuple, à se soulever contre lui et à cliquer sur l’option ‘prendre d’assaut le château’, autrement dit à accomplir la volonté de Dieu ».

Le comte en eut assez de discutailler, et saisit Thomas par le col, afin de le jeter hors de son château. « Tu n’es qu’un piètre conseiller. J’en trouverai un autre. Par ma foi, tu es un boulet ! ».

Et Thomas de se retrouver, une fois encore, dans l’errance.


On m’accuse de me servir de la foy à des fins politiques, voyez-vous ça, ce n’est pas mon domaine de prédilection et si j’ai pu dans la passé accepter de faire partie d’une liste comtale par amitié pour celui qui me l’a proposé, heureusement Dieu m'en a gardé et dans l'avenir il n’en sera plus de même, Dieu et ses prophètes, Aristote et Christos, seront à jamais mes seuls et uniques guides.

Le Poitou vit actuellement des heures sombres et plus principalement les bourgs qui le composent parce que nos dirigeants s’enlisent dans un népotisme prévisible, ils pèchent pas orgueil en s’écoutant parler et voilà que le comte sort de sa réserve en invitant les tribuns à se manifester, alors que depuis qu’il gère le Poitou, nous n’avons jamais eu cet honneur, s’intéresserait-il tout à coup à ce que nous pouvons penser ? Je vous suggère de tirer des leçons de ce qu’ils vous font vivre depuis toutes ces semaines, pensez à tous ces gens, ces soldats sacrifiés sur l’autel de l’égocentrisme et croyez-moi, bien des boucs-émissaires erreront, ceux qui auront osé dire la vérité et demandé justice, voyez les réactions lorsque votre serviteur a eu l'audace de solliciter un peu d'humanité de la part des dirigeants, je ne voulais que justice et surtout de la reconnaissance vis à vis d'un poitevin méritant, rien de plus.

Et je terminerai avec un proverbe, je les apprécie parce qu’en quelques mots ils sont sources de sagesse : « Quoi que tu donnes, donne-le vite. »



Puisse la Fraternelle sagesse infinie d’Aristote nous illuminer dans la gloire du Très-Haut!

Honoré procéda à l'élévation, Il prit le pain le rompit, lui rendit grâces, Il prit le vin et lui rendit grâces, présentant le Calice aux fidèles Honoré leur dit :




-« Heureux les invités au repas du Tout Haut ! »

Certains fidèles vinrent vers l'Autel, il leur offra l'Ostie. L’eucharistie terminée, il déclara :

-« Allez dans la paix d’Aristote, donnez-vous chacun un signe de paix et d’amitié, au nom de la fraternité aristotélicienne ! »

Et pensez à faire un don de 5 écus au Sacristain afin qu'il puisse acheter du pain et du vin!


Le diacre invita les trémouillois à s'embrasser et à se faire des accolades amicales, tandis qu'il leur prenait chaleureusement les mains en les remerciant de leur présence.
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Evêque du Mans
pnj
Magoo se rendit à la messe du mercredi.
Ecoutant attentivement le diacre elle se dit que ce dernier avait l'accusation fort facile. La grande tribune est ouverte depuis des lustres et si les tribuns ne font pas leur rôle il n'en est pas de la responsabilité du comte qui est venu justement leur rappeler cet organe de communication.
Elle était un peu déçue, elle venait trouver la paix et le chemin d'Aristote, on lui servait des opinions politiques, qu'elle respectait, certes, mais dont elle pensait que ce n'était ni le lieu, ni le moment de les revendiquer.
Aussi, sans chercher à polémiquer, elle se dirigea vers la chapelle de son château ou sa soeur Alhysis dirait sûrement une messe
.
Petitjehan
Jehan entra dans l'église et s'installa non loin de Magoo.
Il priait mais son attention fut attirée par les paroles du Diacre qui ouvertement faisait de la politique...
Jehan écouta cet homme si prompt à critiquer et il décida d'accompagner Magoo.

Me permets tu d'aller me recueillir chez toi l'air ici devient irrespirable je trouve...
Sans plus attendre Jehan sorti de l'église St Karel déçu une fois de plus mais cela n'avait surement que peu d'importance. Finalement le Diacre était fidèle à lui-même.
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...
Voter POITOU c'est voter pour VOUS!
Eragon_killer
Eragon n'entrait pas souvent dans l'église portant peu d'importance à Dieu.. il est vrai.. mais son passe temps lors des messes était de s'adosser à l'église et de bavasser avec les gens en sortie de messe.
Le plus drôle c'était quand le gratin du Poitou habitant le Trémouille ou les lèches bottes qui n'hésiter pas à se plier en 4 pour satisfaire leurs besoins venaient à la messe.. car ils venaient juste pour raler et Eragon riait de les voir ressortir en bougonnant ...
Ils ne récoltaient que ce qu'ils semaient et venait encore critiquer les autres à cause de leurs erreurs ...
Leurs attitudes était encore pire que la sienne face à l'église.. l'envi lui aurait pris de leur cracher dessus.. si seulement il savait cracher aussi loin..


Pitoyables personnes...

dit il lorsqu'elles passèrent devant lui

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pnj
Le Commandant Cypion vint se recueillir à St Karel. Cette fois, c'était une bien triste raison qui l'avait poussé à franchir les murs de ce lieu saint.

Non seulement en temps de guerre, il avait peu souvent eu le temps de prier. Mais là, il venait demander à Aristote d'accompagner l'un de ses compagnons d'arme, Ducho jusqu'aux portes des cieux.
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