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[RP] La croix, seul lieu de culte, avec l'église Saint-Karel

Lisou0509
Lisou entra dans l'église et pria pour que les choses soit un peu plus faciles pour elle.Puis elle sortia une fois sa pière terminée.
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Honore.saint_cyr
Honoré était rentré de sa retraite, il avait trouvé la missive de Cibeline l'informant qu'elle avait choisi la date du 28 novembre 1456 pour ses épousailles avec Bloodlovin.

Alors, le diacre ne tarda pas à rédiger les bans qu'il afficha sur la porte de l'église, un autre exemplaire serait également affiché sur la porte du presbytère.



Tandis qu'il enfonçait les clous à l'aide de son marteau, un gamin accourut vers lui tout essoufflé:


- m'sieur l'diacre...la Galabelle l'est morte, faut qu'tu viennes..

L'homme fut surpris d'apprendre pareille nouvelle, que s'était-il passé? il venait à peine de baptiser la pauvre enfant.

Sans délai, le diacre se mit en chemin afin d'aller rendre l'extrême onction à sa paroissienne que le Tout-haut venait de rappeler à lui.

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Evêque du Mans
Honore.saint_cyr
Après quelques jours d’absence et une intense méditation quant au comportement de ses semblables, le diacre entra dans l’église, les odeurs d’encens lui semblaient différentes que celles qu’il avait humées au monastère où il s’était retiré, il faut avouer qu’il était resté la plupart du temps seul cloîtré dans sa petite cellule ne laissant place qu’à la prière et à la lecture, Honoré alla ensuite tirer sur la corde afin de faire sonner les cloches.



(((( DIIIING DONG DIIIIING DONG!!! ))))


Honoré se mit devant le parvis et invita les paroissiens à entrer afin qu’ils s’assemblassent dans l’église Saint-Karel de La Trémouille.

Le Diacre s’installa sur sa chaire et ouvrit son grand livre.




-« En ce dimanche 16 novembre MCDLVI, c’est toujours avec joie que je vous accueille à nouveau en cette magnifique église Saint-Karel de La Trémouille.

Pour commencer mon homélie, je ferai référence à saint-Horace, patron des archivistes, que nous fêterons demain 17 novembre n’est-il pas mémoire plus extraordinaire que l’archivage des livres, des documents, des biographies, des contes, légendes, journaux, tous ces écrits qui peuvent raviver le souvenir, quel qu’il soit, ne dit-on pas en latin : « Verba volant, scripta manent » « Les paroles s'envolent, les écrits restent. »

Et pour citer le saint : « Si chaque sandale ne cherche qu'à marcher en dehors du chemin commun, c'est une faiblesse : car le chemin est rocailleux et on se perd facilement. Mieux vaudrait que tous se donnent la main !
Hélas les hommes veulent tous être... celui qui marche devant. »..Quelle lucidité ! s’exclama le diacre…




Veuillez vous asseoir fidèles paroissiens. »

Mes amis, mes enfants,

En parlant de souvenir, nous venons de perdre deux trémouillois populaires, Ducho et Galabelle, cette jeune femme que j’ai baptisée voici peu de temps, il est compréhensible que nous pleurions nos disparus, parce que nous ne les verrons plus mais rien ne nous empêche de continuer à leur parler, rien ne nous empêche de continuer à les faire vivre dans la mémoire collective en racontant quelques anecdotes les concernant… La mort n’est pas une fin en soi, elle fait partie de la vie, s’il y abien un endroit où nous sommes tous égaux, c’est bien dans la mort, toutefois, lorsque nous serons face à notre créateur, nos voies prendront pour certains d’entre nous des chemins différents, car le tout-haut jugera si nos actions ont été assez vertueuses du temps de notre vivant pour décider si oui ou non il nous donnera accès au paradis pour une vie éternelle et meilleure....hum...je crains que bien des humains ne déchantent lorsque Dieu leur certifiera qu’ils n’ont pas eu une vie assez équilibrée pour avoir droit au paradis, prions pour toutes ses futures âmes égarées ainsi que pour nos deux amis à qui nous souhaitons la destination de lumière et de chaleur dans l’éternité.


Gloire au Très - Haut et paix sur la terre aux hommes qu'il aime, récitons ensemble le Crédo aristotélicien »:




A présent, je vais vous lire la doctrine sur la mort selon Jeandalf, quatrième Tome du Dogme :dont le titre est : « Doctrines, sacrements et prières de l’église aristoétlicienne. »

Citation:
Lors de ma retraite dans ma ville natale de Reykjavik, j’ai eu l’occasion de voir la mort sous toutes ses formes. L’ayant moi-même été une fois lors de mon séjour en Normandie j’en suis revenu avec des questions qui m’ont hanté longtemps.
Pourquoi certains décident-ils de revenir à la vie ? et qu'est-ce qui différencie les morts simples aux morts par éradication ? Pourquoi certains reviennent-ils à la vie, sans grandes séquelles et d’autres complètement transformés ne gardant en commun avec leur passé que leur âme et certains de leurs souvenirs ? .

J’ai donc passé plusieurs jours de retraite plongés dans les textes religieux ou philosophiques et certains livres de médecines.

La première question était de définir ce qui différencie la simple mort de la grande mort que certains nomment éradication.
Il faut bien sûr différencier l’éradication du corps avec celle dont on parle dans les textes de l’Éclipse et qui est l’éradication du lien entre la vie terrestre et la vie divine ou maudite.

J’ai longuement discuté avec le docteur House, médecin épiscopal de Reykjavik et un ami personnel. Pour lui ce qui différencie le vivant du mort est sa chaleur.
Il se base d’ailleurs sur les écris de notre prophète Aristote qui a défini que dans le domaine de la biologie, la chaleur est liée à l’idée de vie et le froid à celle de mort. Aristote détermine des différences qualitatives dans les couples opposés. Ainsi, définissant que le soleil est chaud et représente l’espoir et le bonheur, ce qui est supérieur à tout. Alors que la Lune est froide et représente le désespoir et la mélancolie, il définit en même temps la supériorité du chaud sur le froid et donc de la vie sur la mort.

Lorsque l’ont meurt simplement sans interventions divines le corps se refroidit et se rigidifie, par manque d’énergie vitale, s’il est bien préservé, il est très courant de voir la vie lui revenir peu à peu, et ne laisser que des séquelles mineures, car la transition a été douce entre l’état de vie et l’état de mort.

Un moment la froideur du corps est tel que l’âme elle-même ne peut plus lui redonner vie sans subir de profondes séquelles, on dit alors que le corps terrestre est éradiqué, on pourrait dire pratiquement que personnage n'existe plus. D’ailleurs certain utilisent la formule «ce personnage n'existe pas, ou plus, ou pas encore »
C’est tiré d’une ancienne prière de funérailles :

Je prie pour toi qui n’existes pas à nos côtés
Toi mon ami qui n’existe plus sur terre
Tu existeras où le Créateur veut que tu sois.

La mort est donc la perte de chaleur totale du corps, entraînant un froid qui rigidifie le corps comme il gèle nos lacs en hivers. Il semble donc qu’en général l’éradication soit le point de non-retour, celui où l’on n’existe plus en temps que créature vivante.
Pourtant, il semble que dans de très rares cas certains soit passé de l’état de vie à l’état d’inexistence sans passer par l’état de mort ou en ayant eu une perte de chaleur extrême. voir la destruction du corps lui-même...
Qu’en est-il de la liberté d’accepter ou pas le jugement divin dans ce cas là ? ça reste une énigme pour moi, mais il existe des témoignages où l’âme a retrouvé, ou reçu, un autre corps pour exister à nouveau...

Il semble effectivement que des témoignages plus ou moins fiables montrent qu'il y a eu des cas que certains considèrent comme une réincarnation. Des témoins semblent affirmer que la personne revienne sous un profil assez différent et soit très diminuée physiquement et intellectuellement et qui plus est que seuls ses proches ne la reconnaissent par delà ces différences.
Si ces faits étaient avérés, comment faire la différence entre une résurrection malgré éradication du corps et une simple usurpation d’identité ?

Analysons les choses concrètement.

1) Il est reconnu que nulle matière ne peut survivre sans énergie et que nulle créature ne peut vivre sans une âme et vice versa.
2) Il est reconnu que le temps limite de survie d’une âme sans le corps est d’environs 10 jours.
3) Il semble acquis et indéniable que tout n’est pas explicable et que la volonté divine est supérieure aux lois de la vie.
4) Il est couramment acquis également que les lois de la physique et les lois divines ne sont pas modifiées par Notre Créateur, car en les changeant, Il modifierait toute la création et donc si tout ne se modifie pas c’est que rien n’a été modifié.

Donc je pense qu’il ne faut pas continuer à rejeter ce que nous ne comprenons pas et que si nous tenons compte des faits et de la logique comme nous l’a appris nos prophètes : nous ne pouvons déterminer si celui qui ne semble pas être celui qu’il prétend être dit la vérité sans un minimum de questionnement.

Je propose par contre une plus grande fermeté sur le suivi des funérailles et sur la définition de ce que l’Église considérera comme une personne n’existant plus pour notre monde.

Je par exemple la mise en place dans le droit canon de règles fermes à ce sujet.
Les funérailles aristotéliciennes, par lesquelles l'Église procure aux défunts le secours spirituel et honore leurs corps en même temps qu'elle apporte aux vivants le réconfort de l'espérance, doivent être célébrées selon les lois liturgiques.

Il faut que l’éradication de la vie soit confirmée par un clerc ou un médecin reconnu par Rome. Par éradication de la vie on entend que le corps ne peut être plus froid et moins vivant et qu’il est impossible que l’âme puisse en reprendre possession de quelque manière que ce soit.
La cérémonie de mise en terre devra se faire uniquement après cette constatation et après une messe selon le dogme pour confirmer l’éradication du lien entre l’âme et le corps du défunt.
La cérémonie devra être suivie d’une inscription sur un registre des défunts avec le témoignage des proches et si possible, pour les personnes en ayant les moyens, un portrait représentant le profil du défunt sera joint au registre.
Selon les moyens des proches et les coutumes locales, une stèle avec le portrait du défunt serra érigée sur la tombe.

Si tous ces points ont été respectés, l’Église considérera que le personnage en question n’existe plus en dehors de la mémoire collective, et dans le cœur de ceux qui l’ont connu.

Si une personne, même avec un profil différent venait à prétendre être vivante alors que la croyance populaire le considère décédé, l’Église n’aurait pas à se prononcer sur la véracité ou pas des faits, si l’éradication de l’âme n’a pas été faite dans les règles établies.
Par contre si une annulation de mariage le concerne, elle reste valable puisque le droit prévoit la séparation en cas de disparition. Le survivant, car on pourra le nommer ainsi s’il est reconnu par les siens et la justice laïc, devra se faire bénir après s'être confessé et avoir été absous. Il renouvellera ses vœux de baptême par ce fait retrouvera son statut de fidèle parmi la communauté des croyants. S’il était prêtre, il devrait également renouveler ses vœux.

Par contre si les funérailles ont eu lieu dans les règles, il ne pourra pas être reconnu comme un survivant.

En effet si une personne est déclarée morte par l'église, que le corps a bien été identifié et que les funérailles ont eu lieu dans les règles, et cela quelque soit les conditions d'un éventuel retour de la personne elle ne bénéficierait plus des sacrements et titre donné par l'église, car une survivance est une autre naissance, pour autant que cette survivance soit réelle et non une mascarade.
Mais pour la vie laïque du survivant l'église n'a pas à se prononcer et c'est à la loi des cités de trancher, car notre mission est de protéger l'humanité en sauvant les âmes.
Bien entendu pour que ceci puisse se réaliser sans complication inutile, il faudra garder en lieu sur un témoignage des funérailles et un registre des morts.


Voilà j’espère que mes recherches et mes réflexions permettront d’éviter bien des conflits et faciliter le retour parmi nous des rares survivants que nous croisons.


Jeandalf, depuis Reykjavik en octobre 1455.



Puisse la Fraternelle sagesse infinie d’Aristote nous illuminer dans la gloire du Très-Haut!

Honoré procéda à l'élévation, Il prit le pain le rompit, lui rendit grâces, Il prit le vin et lui rendit grâces, présentant le Calice aux fidèles Honoré leur dit :




-« Heureux les invités au repas du Tout Haut ! »

Certains fidèles vinrent vers l'Autel, il leur offra l'Ostie. L’eucharistie terminée, il déclara :

-« Allez dans la paix d’Aristote, donnez-vous chacun un signe de paix et d’amitié, au nom de la fraternité aristotélicienne ! »

Et pensez à faire un don de 5 écus au Sacristain afin qu'il puisse acheter du pain et du vin!



Le diacre invita les trémouillois à s'embrasser et à se faire des accolades amicales, tandis qu'il leur prenait chaleureusement les mains en les remerciant de leur présence.
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Evêque du Mans
pnj
C'était bien la première fois que Cypion entrait dans St-Karel vétu entièrement de noir. Il occupait les premiers rangs également, ce qui ne lui était pas familier, préférant la quiétude et la discrétion des derniers rangs.

Mais aujourd'hui, tout cela ne lui passait même pas par l'esprit.

Il pensa à Ducho, un soldat qui avait rejoint ses compagnies. Il était très prometteur, très motivé. Et pourtant Aristote l'avait rappelé à lui.

Puis, son regard partit dans un épais brouillard dans lequel s'enfonçait son esprit. Il essayait de suivre le discours du diacre. Mais il revoyait le visage de Galabelle. Se remémorait leur premier et dernier baiser dans une taverne trémouilloise avant de partir pour la guerre. Il se souvenait de sa promesse de l'épouser à son retour. Puis, il se revoyait à attendre ses lettres lorsqu'il était sur le front et il lui avait renouvelé à de nombreuses reprises ses marques d'affections.

C'était auprès de Galabelle qu'il avait été le plus prêt d'Aristote, en la compagnie d'un ange. Il l'avait rappelé auprès de lui, près du Soleil. Il savait qu'elle continuerait de veiller sur lui de là-haut.

Il entendit la sainte parole de la bouche d'Honoré. Tous les hommes étaient égaux devant la mort.

Dans un murmure, Cypion s'adressa à elle :


Ne t'impatiente pas mon Ange, tôt ou tard, nous finirons par être réunis. Ce n'est que partie remise.
Alhysis
Alhysis avait du sortir de son bureau tot dans la journée, depuis plusieurs semaines on lui demandeait de venir verifier les messes de son Diacre. Cela faisait plusieurs fois deja que de nombreuses personnes se plaignait du representant 'neutre' de l'eglise.

Par consequent elle etait de tres mauvais poil et commenca par inspecter l'eglise.

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Lisou0509
Lisou entra et prai en pensant à sa chère marraine , puis , les larmes aus yeux, sortit dans l'église...
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Willelmina
Mina entra, juste après être sortie de retraite et vit que l'ambiance etait basse.
Gaby tenait sa main et regardait autour de lui, toujours aussi émerveillé.
Il vit Alhysis qu'il avait deja vu, il ne se souvenait plus où mais son visage etait familier. Il voulut lui faire un signe de la main mais Mina, voyant qu'elle etait de mauvaise humeur, le retint.


- N'embete pas Madame maintenant, mon coeur.

- Mais ze voulais pas l'embeter Moman...

- Je sais mon petit ange, mais sois sage et ne dis rien s'il te plait.

Elle s'assit, Gaby à coté d'elle et entama une priere murmurée dans laquelle Gabriel l'accompagna en zozotant...
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Forcehung
Force arriva devant le presbytère avec une lettre ainsi qu'un marteau et 1 clou.

Il avait reçu une missive chez lui de la part du Diacre de LT l'Honorable Honoré (bon jeu de mots facile ^^) lui demandant un petit service : afficher son message aux portes du Presbytère.
Notre bon diacre pense aux brebis malgré son éloignement de notre charmant village.
Remercions-le pour son dévouement pour Aristote et notre paroisse.



Citation:

Amies, amis trémouillois, chers paroissiens,

Votre diacre pêche dans un magnifique lac, ce qui ne l'empêche pas de penser à vous, prenez bien soin de notre bourg et de notre maire, nous avons beaucoup de chance de l'avoir, les voyages favorisent la remise en question et forgent l'esprit à défaut des seaux, trois c'est bien ça? Wink

Aussi, Bloodlovin m'a fait savoir qu'il annule ses épousailles d'avec Cibeline, elles n'auront donc pas lieu le 28 novembre 1456 comme prévu.

Quant aux funérailles de Galabelle, en accord avec le Commandant Cypion, je les officierai le mercredi trois décembre 1456.

Je charge notre tribun de clouer cette lettre sur la porte du presbytère.

Qu'Aristote veille sur vous.

Amicalement,

Honoré.
pnj
Tout de noir vétu, Cypion entra dans Saint-Karel. Le diacre n'était pas encore arrivé. Placé au premier rang, devant l'autel, Cypion commença à prier Aristote pour son aimée Galabelle.
Honore.saint_cyr
Honoré arriva devant l’église en conduisant un chariot auquel on avait attelé deux magnifiques juments dont eminence grise, il transportait le cercueil de Galabelle, des hommes forts du bourg de La Trémouille patientaient devant le parvis pour le soulever, ils entrèrent, l’emmenèrent jusqu’au pied de l’autel et se signèrent.

Honoré entama son homélie par ces mots :

L’Homme fait de terre et d’eau est par nature attiré par le centre de la terre, mais l’amitié vraie élèvera son âme et si elle est digne de rejoindre le seigneur elle ne s’enfoncera pas comme le corps vers le feu des enfers mais au contraire elle trouvera sa vraie nature qui est de s’élever vers notre seigneur.

Tous nos regards qui ont croisé le sien, que Galabelle puisse enfin voir le tien seigneur.

Après l’amitié que Galabelle a reçue et qui a guidé sa vie, accorde-lui l’amitié ultime qu’est la tienne Seigneur ;

Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité ;


Répétez après moi: « Seigneur ne détourne pas ton regard de notre amie »

Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’amie qui nous est chère.

Accorde-nous l’espérance de la revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.

Amen



Mes amis, si nous sommes ici, c'est pour entourer de notre amitié une famille qui est dans la peine. C'est aussi pour nous rappeler que Dieu se souvient de tout ce qu'il y a eu de bien dans la vie de notre sœur et de lui demander de lui faire bon accueil.

Le diacre alluma le cierge qui se trouvait à côté du cercueil…



L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur, quelle éclaire maintenant la route de Galabelle qui la conduit maintenant au Royaume du Tout-Haut !"

"Galabelle, nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et Christos, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle".


Cet enterrement nous rappelle plusieurs choses :

Le souvenir d'une Amie aristotélicienne qui vient de nous quitter. D'une jeune femme qui avait une histoire, unique, avec le Tout-Haut, elle était entourée de tendresse par Dieu, elle a fait, ou non, l'expérience de cette tendresse.

Nous voici nombreux dans en cette église Saint-Karel, autour de Galabelle, pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'a toujours unie à Dieu, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.

La mort viendra pour chacun de nous. Pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.

Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".

Aristote nous a guidés et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.
Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre sœur et que Christos intercède auprès du seigneur pour qu’il la reçoive en son Paradis.

Laissons maintenant ceux qui l’on connue parler d’elle.

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Evêque du Mans
Honore.saint_cyr
Avant de quitter l’église, nous allons dire un dernier adieu à notre soeur, avec respect et affection, confions-la à Dieu dans l'espérance de nous retrouver un jour auprès d’elle.


Recueillons-nous un moment en silence.


Puis le diacre reprit…

Avec tous ceux qui nous ont précédés et qui vivent déjà auprès du Seigneur,
avec l'immense cortège des saints, nous lui souhaitons un bon dernier voyage à son enveloppe charnelle.



Honoré demanda aux hommes présents de soulever le cercueil et le cortège funèbre se dirigea vers le cimetière derrière l’église.

Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre soeur dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de nos familles, le moment est venu de lui dire "à Dieu".

C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous, car nous espérons revoir Galabelle quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.

Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec Galabelle, à ca qu'elle représente pour nous, à ce qu'elle est pour Dieu.


La tombe avait été creusée préalablement et c’est dans le silence que les amis de Galabelle y firent descendre le cercueil.

Ensuite le diacre aspergea le cercueil d'eau bénite et dit :

Citation:
"Cette eau, souvenir de ton baptême,
nous rappelle que Dieu a fait de toi son enfant.
Qu'il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !"



Le diacre invita les amis et la famille à jeter une poignée de terre dans la tombe.
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Evêque du Mans
pnj
La peine avait fini de submerger Cypion. Désormais, il ne ressentait plus rien. Il avança comme un pantin aux paroles d'Honoré. Il fit le tour du cercueil et l'image de sa belle surgit devant ses yeux. D'une main ferme, il prit une poignée de terre et la jeta sur le cercueil.

Tandis que les amis venus nombreux pour célébrer une dernière fois sa douce Galabelle, jetèrent aussi une poignée de terre sur le cercueil, Cypion s'approche du diacre.

Merci Honoré. Très belle cérémonie. Mon âme va pouvoir commencer à guérir.

Alors qu'il savait ses compagnons Eperviers repartis en mission, il pria à leur intention et souhaitait tous les retrouver entiers à son retour. Son Grand Voyage allait pouvoir commencer.
Honore.saint_cyr
Le diacre se sentit bien seul face à la détresse du commandant Cypion, il leva les yeux vers le ciel en se disant que Galabelle était san aucun doute arrivée à destination, ensuite il fit une accolade fraternelle et dit à l'homme:

- Soyez courageux Sire Cypion, je suis certain que là où elle est,galabelle sera heureuse, la mort n'est pas une fin, c'est une continuité de la vie, le cycle normal de notre destin, puissiez-vous faire votre deuil et retrouver la quiétude.
_________________

Evêque du Mans
Honore.saint_cyr
Il était temps que le Diacre reprenne le chemin de l’église, ses ouailles n’étaient très assidues à venir prier ou se recueillir lors des sacrements et des offices, sans doute que le franc-parler de l’homme dérangeait mais ce n’était pas lui qui serait puni, il ne reniait en rien ses convictions bien au contraire.

Enfin l'heure était aux réjouissances, le diacre avait envie que chacun profite de cette journée festive.




(((( DIIIING DONG DIIIIING DONG!!! ))))


Honoré se mit devant le parvis et invita les paroissiens à entrer afin qu’ils s’assemblassent dans l’église Saint-Karel de La Trémouille, il en profita pour distribuer des friandises aux enfants.

Le Diacre s’installa sur sa chaire et ouvrit son grand livre.




-« En ce samedi 6 décembre MCDLVI, je suis très heureux d’officier à nouveau en cette magnifique église Saint-Karel de La Trémouille, soyez les bienvenus.

Aujourd’hui nous fêtons les Nicolas, ce prénom est issu du grec nikè, la victoire, et laos, le peuple, signifiant donc " le peuple vainqueur, Il est aussi le Saint protecteur des marins pêcheurs, des marchands ambulants, des jeunes filles sans dot sans oublier les écoliers. Ma messe lui sera entièrement consacrée mais avant tout prions :



Gloire au Très - Haut et paix sur la terre aux hommes qu'il aime, récitons ensemble le Crédo aristotélicien »:



Veuillez vous asseoir fidèles paroissiens. »

Mes amis, mes enfants,

Je vais donc vous lire l’hagiographie de Saint-Nicolas telle qu'elle est écrite dans le dogme:


Citation:
L'enfance et l'adolescence

Nicolas Dury-Damour est né en mars de l'année 955 à Achouffe, en Ardenne, diocèse de Liège.

Les Dury-Damour sont de petite noblesse non fieffée. Nicolas est élevé dans un bon milieu. Il apprend à lire et à écrire. Sa constitution fragile ne lui permet pas d'exceller dans les exercices de combat, mais il impressionne par sa maîtrise du grec et du latin. Le curé du village lui fait lire les textes sacrés. Le petit Nicolas est fasciné par Aristote et Christos, et il envisage de suivre la voie de l'Eglise. Il intègre donc le séminaire à Liège.

C'est dans cette ville qu'il fait la connaissance de Geneviève. Il en tombe fou amoureux et se retrouve face à un dilemme : sa foi ou son amour. Si la mystique aristotélicienne le fascine toujours autant, la rigidité de certains professeurs le font douter de la sainteté de ceux qui se disent ses maîtres. L'annonce de la mort de sa mère est pour lui un choc terrible. Aussi Nicolas quitte-t-il le séminaire avant de prononcer ses voeux pour vivre avec Geneviève. Il demeurent tous deux à Liège quelques mois, Nicolas travaille comme écrivain public grâce à l'instruction des moines. Mais il étouffe dans la grande ville, et les collines ardennaises lui manquent. Ils décident de rejoindre le père de Nicolas à Achouffe.

La souffrance

En chemin vers Achouffe avec sa jeune épouse, Nicolas apprend le décès de son père. Ce nouveau coup est rude, mais Nicolas s'en sort grâce à l'amour de Geneviève et surtout grâce à une foi solide. Il reprend les affaires de son père comprenant de nombreuses forêts, des chasses et une mine d'ardoise. La richesse est là, de même que le bonheur quand Geneviève lui donne deux bons enfants.

En septembre 987, Geneviève retourne à Liège pour voir sa famille. Retenu par ses affaires, Nicolas reste à Achouffe. Deux semaines plus tard, il apprend que sa femme et ses deux fils sont morts noyés dans la Meuse quand le bateau qui les faisait traverser a sombré. C'est le coup fatal. Nicolas manque perdre la raison, mais sa foi le sauve ! Il est convaincu que sa femme et ses enfants vont prendre place à la droite d'Aristote. Alors, libéré de toutes contingences terrestres, il laisse là ses affaires, sa richesse et part. A ce moment, on perd sa trace.

L'accident

La Légende de Saint-Nicolas, relatée par François de Villeret, nous apprend qu'au début du XIe, Nicolas vivait comme boulanger à Rochefort. Il n'avait pas de plus grand plaisir que de gâter et protéger les enfants, lui qui n'avait pas eu la chance de voir grandir les siens. Rapidement, Nicolas fait l'unanimité autour de lui pour sa gentillesse, son amabilité mais aussi son érudition, sa foi et sa piété. Il fait montre de générosité en donnant selon ses pauvres moyens. Mais l'aristotélisme n'est pas solidement ancré, à Rochefort, et Nicolas passe pour un illuminé et un naïf. Mais il n'en a cure, pardonne à qui le méprise et continue à déborder de gentillesse et de générosité.

Un jour, voulant protéger un enfant qui avait volé le boucher pour se nourrir, Nicolas reçoit un coup de couteau. Il est transporté dans sa demeure, mais il y reste seul, mourant. Le lendemain matin, un dimanche à l'heure de la messe, il reparait à l'église. Sa blessure est guérie, sans même une cicatrice. Il traverse l'allée, droit vers l'autel. Il s'y agenouille sans prêter la moindre attention au curé et commence à prier. Le silence se fait dans l'église, plus personne n'ose bouger, que ce soit les membres ou les lèvres. Et au bout de quelques minutes, Nicolas se lève et part. Pour la deuxième fois dans son existence, sa Foi lui indique une nouvelle voie à suivre.

L'Apostolat

Pendant plusieurs mois, Nicolas va parcourir la région. De nombreuses légendes font état de guérisons d'enfants malades, mais aussi de dons sans communes mesure avec ses moyens. Il est arrivé un jour à Durbuy, sur les bords de l'Ourthe. Il a rassemblé les enfants sans prononcer une parole. Il a ouvert le petit sac qu'il portait à l'épaule et a commencé à distribuer les biscuits. Le sac semblait bien petit pour nourrir autant d'enfants. Mais à la surprise générale, il eut non seulement assez de biscuits, mais quand il repartit son sac semblait toujours plein.

Son chemin ramène Nicolas à Liège. Pour la première fois, il va sur la tombe de sa femme et de ses enfants. La légende raconte qu'il pleuvait mais que Nicolas était épargné par les gouttes. Il retourne au séminaire et achève sa formation pour devenir curé. Il est ordonné prêtre le 15 avril 1018. Il retourne alors à Rochefort pour devenir le curé de la paroisse.

Pendant trois ans, Nicolas va mener la paroisse avec douceur et fermeté. Avant lui, les paroissiens pratiquaient plus par tradition que par conviction. Mais devant un tel exemple de bonté, de générosité et de ferveur, ils se remirent à avoir la Foi ! Et Nicolas suscita nombre de vocations religieuses dans le village, mais aussi alentours.

La tradition

Nicolas s'éteint le 6 décembre 1021. A Rochefort, l'émoi fut important. Nicolas était aimé et respecté de tous. Les enfants furent si tristes de perdre un tel guide et protecteur que l'apprenti boulanger du village leur offrit des biscuits à la cannelle pour tenter d'apaiser leur chagrin.

Depuis ce jour, tous les ans à la même date, les gens de Rochefort offre des gâteaux aux enfants. La tradition s'est rapidement étendue aux villages alentours pour à toute la région, des Flandres à l'Alsace. Saint Nicolas est considéré comme le protecteur des enfants.


Et je terminerai avec un proverbe auquel nous avons tous penser un jour ou l'autre: « les chiens aboient, la caravane passe. »


Puisse la Fraternelle sagesse infinie d’Aristote nous illuminer dans la gloire du Très-Haut!

Honoré procéda à l'élévation, Il prit le pain le rompit, lui rendit grâces, Il prit le vin et lui rendit grâces, présentant le Calice aux fidèles Honoré leur dit :




-« Heureux les invités au repas du Tout Haut ! »

Certains fidèles vinrent vers l'Autel, il leur offrit l'Ostie. L’eucharistie terminée, il déclara :

-« Allez dans la paix d’Aristote, donnez-vous chacun un signe de paix et d’amitié, au nom de la fraternité aristotélicienne ! »

Et pensez à faire un don de 5 écus au Sacristain afin qu'il puisse acheter du pain et du vin!


Vous pourrez également continuer à consommer mes galettes au prix de 9,40 à l'auberge jusqu'à demain dans la journée, profitez-en et bon dimanche!

Le diacre invita les trémouillois à s'embrasser et à se faire des accolades amicales, tandis qu'il leur prenait chaleureusement les mains en les remerciant de leur présence.
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Evêque du Mans
Petitjehan
Jehan avait une nouvelle fois assisté à la messe et écouté le diacre.

Curieux il sourit lorsqu'il l'entendit se faire de la publicité, après tout se dit il il n'est pas de petit bénéfices...et charité bien ordonnée commence par soi-même.

Puis il sortit sans attendre la fin de la péroraison sachant à quel point le diacre adorait d'écouter parler.

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