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[RP] La croix, seul lieu de culte, avec l'église Saint-Karel

Lisou0509
Lisou c'était rendu à l'église pour prier le Très-Haut de protèger son homme, sa famille et ses proches car elle ne souhaitait pas perdre encore un être qui lui était cher. Elle avait déjà bien assez souffert au disparition de sa marraine et de Black...Un fois sa prière terminée elle se leva et sortit.
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Cibeline
Cibeline entra dans l'église, Angéle dans les bras et se rendit sur un banc et pria, elle repensait à ses amis disparut et pria.
Petitjehan
Jehan n'avait pas assisté aux funérailles de son ami cela lui était trop pénible, pas plus qu'il n'assistait à l'office ne supportant plus les propos sonnant faux et préférant parler au Trés Haut seul à seul et dans tous les cas sans un intermédiaire qui prenait parti au lieu d'accueillir toutes et tous pour former un seul et unique troupeau...

D'ailleurs ses séjours à la Commanderie des Hospitaliers lui avaient appris que peu importait d'être dans cette église pour prier. Son champs, son cheval pouvaient tout aussi bien lui permettre de prier.

Les clercs rencontrés, qu'ils fussent simples curés ou Grand Prieur, lui avaient démontrés qu'il étaient de vrais rassembleurs agissant pour le bien de la communauté et ne s'autorisant des critiques que lorsque cela s'avérait indispensable et encore...

Ne jamais diviser lui avait dit l'un deux mais toujours rassembler...nous sommes des bergers et voit on un berger rejeter même la plus laide de ses brebis?

Jehan méditait à tout cela un léger sourire aux lèvres...mmm oui rassembler

Il pria pour les siens et pour ceux qui en avaient besoin puis sorti de l'église pour renouer avec ce village qu'il voulait rassembler...

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...
Voter POITOU c'est voter pour VOUS!
Honore.saint_cyr



En cette fin de décembre, les journées étaient très courtes, le diacre était venu décorer l’église de guirlandes de houx, symbole d’immortalité, qu’il avait confectionnées depuis plusieurs jours, il était heureux d’égayer l’église pour accueillir les rares fidèles qui vivaient encore à La Trémouille, il déposa également de ci de là des bougies afin de faire régner dans l’édifice une chaleureuse ambiance, aussi la lumière était symbole de naissance et de renaissance

La décoration terminée, le Diacre alla faire sonner les cloches afin d’appeler ses paroissiens, ce serait la dernière messe de l’année.




(((( DIIIING DONG DIIIIING DONG!!! ))))

]


Comme à l’accoutumée, Honoré se mit devant le parvis et invita ses enfants à entrer afin qu’ils s’assemblassent dans l’église Saint-Karel de La Trémouille.

Un doux air de noël provençal était joué sur un petit orgue par un jeune musicien, le morceau s’intitulait :


« Vivons heureux et contents. »

dés que la musique fut terminée, le Diacre s’installa sur sa chaire et ouvrit son grand livre.




-« En ce mercredi 24 décembre MCDLVI, je suis très heureux d’être parmi vous pour dire cette messe de noël en cette magnifique église Saint-Karel de La Trémouille, soyez les bienvenus.

Ce soir, nous serons tous attablés pour ripailler et fêter dignement Saint-Noël, cette une période très spéciale qui a le don de nous rendre joyeux, elle est assimilée à une phase de trêve où bien des rancœurs ont tendance à se dissiper, puissions-nous en profiter pour rendre notre avenir plus constructif dans la mesure de nos possibilités et maintenant repentons-nous de nos péchés pour purifier nos âmes, répétez après moi:





Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.




Veuillez vous asseoir fidèles paroissiens. »

Mes amis, mes enfants,

Je vais donc vous lire l’hagiographie de Saint-Noël, sa vie telle qu'elle est relatée dans le dogme:


Citation:
Ses origines

Arrière-petit-fils d'un brave homme ayant suivit Christos de son vivant, Nicolas Noël est né dans un chariot tiré à ce qu’on dit par des cerfs dressés par son père.
A cette époque les registres n’existaient pas et on ne connaît pas le lieu exact, ni la date exacte de sa naissance mais on sait que c’était pendant un hiver particulièrement rude.

Noël faillit ne pas dépasser l’âge de la puberté tellement il avait souffert à sa naissance, et il a même été en état de mort plusieurs fois. Par contre à chaque retour à la vie, contrairement au commun des mortels, il revenait plus en forme que jamais.
Pourtant chaque année au solstice d’hivers il semblait mourir pendant cinq jours et cinq nuits, mais bien que son corps soit veillé certains prétendaient l’avoir vu à différent endroit, offrant du pain aux plus pauvres, du feu à ceux qui n’en avaient pas, et même un simple jouet aux enfants triste.

Sa vie

Vers l’âge de 15 ans alors qu’il n’avait jamais étudié, il racontait l’histoire de Christos que son arrière-grand-père avait transmit à son grand-père et qui lui-même l’avait transmis à ses enfants et petits enfants.
Le curé de sa paroisse l’invitait régulièrement à participer à la messe et en fit son diacre. Très vite tout le monde fut surpris de son érudition, sa simplicité, son amour pour les autres et ses connaissances intuitives du dogme aristotélicien.

Un jour où on le questionna sur les raisons de ses problèmes de santé liés à l’hiver il répondit :

Je parlerais d’un cadeau de Dieu plus que d’un problème, car à chaque fois que je frôle la mort j’en apprends de Christos et Aristote, car notre Créateur nous donne toutes les réponses à toutes les questions pour que nous puissions voir notre vie sous des jours nouveaux, et que nous puissions nous juger nous même avant d’être jugé.
En principe en revenant à la vie, nous laissons ces connaissances et un peu de notre force, mais Dieu en a fait autrement pour moi je pense, bien que je ne garde qu’une réponse, sans choisir la quelle, je ne perds pas tout de ma visite chez les Saints.

Bien entendu personne ne le prenait réellement au sérieux, et il ne l’était d’ailleurs peut être pas, mais tout ce que les gens retenaient de cet événement c’est que c’était un érudit et un homme aussi sage que bon.

Tout au long de l’année, il donnait la moitié de son temps pour aider les malheureux, pas forcément les pauvres, mais bien ceux qu’il nommait les malheureux.

Quand on lui demandait pourquoi il aidait des riches comme les pauvres, il aimait répondre des phrases qu’il disait tenir d’Aristote lui-même :
« Les talents du riche ne remplace pas le talent d’être heureux ».
« Etre remplis de talents ne permet pas d’acheter le bonheur »
« on vit avec talent, mais on n’emporte pas ses talents dans la tombe »

Tous ne comprenaient pas, car il y avait longtemps que le talent n’était plus monnaye courante...

Vers l’âgé de 35 ans, il fut nommé Evêque et il continua sa vie de la même façon, aidant ceux qui devaient être aidé, quel que soit leur rang social, il était reconnu pour toujours avoir la parole ou le cadeau qu’il fallait pour rendre la boulasse aux plus malheureux.
Et chaque solstice d’hivers il semblait mourir, mais chaque fois 3 ou 4 jours plus tard il revenait plus en forme que jamais et organisait une messe vers minuit où il racontait une nouvelle histoire.
Une année il annonça que vu son grand âge, il avait près de 90 ans ce qui est un miracle en soi, il renonçait à sa charge et entreprendrait, seul, un dernier pèlerinage. Bien sur tout le monde voulu l’en dissuader, mais il promit qu’il reviendrait pour le 25 décembre, et que de toutes façons il faudrait bénir ce jour particulièrement car il avait appris de Christos et d’Aristote eux même, que c’était le jour de leur naissance à tous trois, Aristote étant né à midi et Christos à minuit et lui juste entre les deux, à dix huit heures.

La légende

Le Père Noël, comme avait continué de l’appeler ses fidèles, pris la route et revint parmi les siens le 6 décembre suivant.
Il ne répondit que peu aux questions sur ce pèlerinage, mais il avait ramené deux chariots. L’un remplis de bûches, et l’autre rempli autre de pains
Il fit distribuer le pain et le bois aux plus pauvres, et une fois la distribution terminée, il envoya les chariots faire le tour des plus riches à qui on demandait de déposer un présent.
Le 24 décembre, Monseigneur Noël organisa deux messes, l’une à midi en l’honneur d’Aristote et une à minuit en l’honneur de Christos, puis il se dirigeât vers la sacristie et plus personne ne le revit.

La totalité des villageois, du plus croyant au plus mécréant passèrent la nuit à le chercher, et c’est seulement au petit matin qu’épuisés, ils rentrèrent chez eux.
C’est là que la légende fut inscrite parmi les miracles, car chaque maison sans exception avait son foyer allumé et des cadeaux au pied de la cheminée.

Depuis cette époque, chaque année on dit un peu partout qu’en décembre il passe dans les maisons pour donner un peu de bonheur. On prétend même, que parfois, Christos et Aristote l’accompagnent directement.





A présent, levez-vous et prions !


Gloire au Très - Haut et paix sur la terre aux hommes qu'il aime, récitons ensemble le Crédo aristotélicien »:





Et je terminerai avec 3 logions ou sentences de Christos:

Citation:
Logion 4 : Parfois, devant les démonstrations métaphysiques que les disciples lisaient d’Aristote, il arrivait qu’ils soient découragés. Il demandaient alors : " Maître, a t’on raison d’être rationnel ? " Et Christos répondait : " La foi apporte la vérité. Mais pour la comprendre, il nous faut user de la raison. "

Logion 5 : Et Christos disait : " La raison et le mysticisme permettent tous deux de comprendre Dieu, chacun d'eux se retrouvant dans chacun de nous. A vous de trouver votre chemin vers le Très Haut en vous inspirant de la raison d'Aristote et de mon mysticisme. "

Logion 6 : Mais Christos nous mettait en garde : " La raison, sans l’assentiment du cœur, est comme un coquillage vide. L’essentiel est ailleurs, et Dieu dépasse les querelles de partis. "



Puisse la Fraternelle sagesse infinie d’Aristote nous illuminer dans la gloire du Très-Haut!

Honoré procéda à l'élévation, Il prit le pain le rompit, lui rendit grâces, Il prit le vin et lui rendit grâces, présentant le Calice aux fidèles Honoré leur dit :




-« Heureux les invités au repas du Tout Haut ! »

Certains fidèles vinrent vers l'Autel, il leur offrit l'Ostie. L’eucharistie terminée, il déclara :

-« Allez dans la paix d’Aristote, donnez-vous chacun un signe de paix et d’amitié, au nom de la fraternité aristotélicienne ! »

Je vous souhaite de passer de très bonnes fêtes, joyeux noël mes amis !


Le diacre invita les trémouillois à s'embrasser et à se faire des accolades amicales, tandis qu'il leur prenait chaleureusement les mains en les remerciant de leur présence.


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Evêque du Mans
Sebelia
Sebelia avait assisté au Saint Office de ce jour d'huy. Les fêtes de Noël lui semblaient bien tristes cette année. Elle était si loin de Castres...

Tout en écoutant le diacre Honoré, ses pensées s'étaient tout naturellement tournées vers les vagabonds, qui tout comme elle parcouraient les routes du Royaume. Mangeaient ils tous à leur faim ? Avaient ils un toit sur la tête afin de se mettre à la recueillette ?
Son regard se fit triste, elle baissa la tête. Essayant de faire le vide en elle, se concentrant à nouveau, elle récita le crédo aristotélicien...

Icelieu la vie était bien calme, point de truandaille ni de bélitre. Elle était rassurée et en fiance. Sa vie à la Trémouille se déroulait sans anicroche.
A la sortie de la messe, elle irait mander si quelques solas étaient prévues pour les fêtes.

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A la recherche de son tuteur...
Quo fata ferunt
Représentante de la corporation des charpentiers au conseil municipal de Mâcon
Cibeline
Cibeline entra dans l'église avec Angéle dans les bras.
Elle alla se mettre sur un banc.
Elle écouta le diacre et pria pour toutes les personnes qu'elle connaissait espérant que tous est un bon repas et un foyer chaud pour cette nuit.
Elle regarda Angéle et sourit.

A la fin de la messe, elle prit Angéle et après avoir salué le Diacre et lui avoir souhaité de bonne fête de fin d'année, elle sortit dans le froid et rentra dans leur maisonnée.
pnj
Silencieusement, Desd gravit les quelques marches qui menaient aux parvis de l'église, et, trouvant la porte ouverte, entra.
Le lieu en cette heure serait très certainement désert, mais elle n'en avait cure. Elle souhaitait seulement se recueillir un instant, penser à ses amis qu'elle avait laissé si loin en Albi, et surtout, à son jeune frère, trop tôt disparu.
Cependant, si elle ne ressentait plus de tristesse aujourd'hui, ce n'était que parce qu'elle ne cessait point de se répéter qu'elle préférait, et de loin, l'avoir connu, l'avoir eu pour frère, plutôt que de ne l'avoir jamais rencontré. Aussi se remémorait-elle leurs promenades, leurs fous rires, plutôt que tout autre mauvais souvenir.
Assise sur une chaise, dans un coin de l'église, les yeux fermés, la tête penchée, elle laissa parler son coeur. Nul était besoin de connaître quelques prières que ce soit, seul l'amour porté aux gens avait de l'importance.
Davor
Un pas, encore un autre. Non, ce n'était pas une bonne idée. Mais si, avance quand même imbécile. Au final, cette joute oratoire interne donnait mal de crâne au Baron de Pouzauges, et il ne savait que faire. Il avait besoin de se ressourcer mais n'avait jamais été très à l'aise dans une église. Sauf une fois... Son esprit s'égara légèrement, se rappelant les évènements de ce 12 octobre de l'an 1456. Un sourire apparut sur son visage, lorsqu'il se répéta en lui-même les mots qu'ils avaient tous deux prononcés.

Enfin décidé, il poussa lentement la porte de l'église et balaya du regard les lieux. Une demoiselle priait dans un coin, mais sinon, il n'y avait personne. Tant mieux. Prenant garde à ne pas faire trop de bruit en marchant, Davor avança jusqu'au premier rang des bancs de l'église. Il ne savait pas s'il y avait un rituel particulier pour prier, et s'en moquait un peu en fait. S'asseyant sur le banc, tout en restant près de l'allée, il se prit la tête à deux mains, les épaules basses.

Pourquoi ? Pourquoi avait-il réagi de cette façon ? Il ne cessait de commettre des erreurs finalement. D'abord son absence, dûe à la maladie, c'est vrai, mais cela n'était pas une excuse. Il n'aurait jamais dû s'absenter comme cela, sans même la prévenir. Et maintenant, cette discussion, la missive et... Non, il préfèrait ne même pas penser à la suite. Il avait fait tant d'efforts pour ne plus y penser, il y était même arrivé, et tout était désormais à recommencer, avec un poids supplémentaire à porter. Ce qu'il avait appris, et ce que lui-même avait fait en réaction à cette nouvelle. Quand bien même cela l'avait blessé, il n'avait aucun droit d'agir de cette façon. Où était passée son habituelle maîtrise de soi ? Tout avait volé en éclat, au fur et à mesure de sa lecture.
Peut-être le fait de lui avoir pardonné, à elle, de ne lui avoir fait aucun reproche, malgré la douche froide qu'il avait ressenti, lorsque... Il avait encaissé, mieux qu'il ne pensait en être capable, mais il fallait bien que cela sorte à un moment, que sa douleur s'exprime et, dans la cave, il y avait eu la goutte d'eau de trop.

Peut-être qu'il n'aurait pas dû revenir ? Au moins, il n'aurait pas souffert, et les aurait laissés tranquilles... tous... Mais comment aurait-il pu faire cela, après la délicieuse lettre qu'elle lui avait envoyée, et qui l'avait fait tant pleurer ? Jamais, malgré toutes les missives enflammées qu'ils avaient pu s'écrire, elle ne lui avait autant montré qu'elle l'aimait et tenait à lui plus qu'à tout.

Les pensées de Davor s'embrouillaient, il ne se sentait plus capable d'avoir les idées claires, et encore moins de réfléchir. Il resta cependant sur son banc, toujours la tête enfouie entre ses mains, espérant que le Très-Haut, Aristote, Christos, enfin quelqu'un quoi, l'aiderai à s'y retrouver et à trouver la sérénité qu'il avait en partie perdue. En partie, parce qu'en SA compagnie, tout allait bien, tout ne pouvait qu'aller bien, et tout irait toujours bien, quoi qu'il puisse arriver.

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Davor
Davor ignorait depuis combien de temps exactement il se trouvait là, perdu dans ses pensées. Le jour était déjà tombé, ce qui n'était pas étonnant puisque c'était l'hiver, et l'église n'était éclairée que d'une lueur blafarde dispensée par quelques bougies. Le Baron se demanda un instant s'il ne s'était pas assoupi, mais il ne lui semblait pas. Même si c'était une sacrée tempête qui se baladait sous son crâne, il savait encore ce qui lui passait par la tête.

Le plus difficile était en fait de réussir à faire le tri, à mettre de l'ordre, à chasser les mauvaises pensées, à aller lui cogner dessus... Non ! Pas ça ! On évite un tel cheminement mental, ça ne pouvait qu'être néfaste. Et pas seulement pour lui-même, c'était surtout ça le souci...

Davor soupira. Et dire qu'il pensait que le calme, la solitude, la sérénité de l'église l'apaiserait et l'aiderait à y voir plus clair, ce n'était pas ce qu'on pouvait appeler une réussite. Il se releva lentement, les yeux légèrement fatigués, et fit quelques pas, étirant ses jambes endolories par ce long moment d'immobilité. Rien... Il n'y avait rien. Pas l'ombre d'une idée, pas même les prémices d'un commencement de solution, il ne savait pas comment agir, comment réagir. Il leva les yeux, comme si la réponse à toutes ses questions pouvait se trouver dans les airs, ou plutôt au plafond de l'église. Son regard accrocha le détail d'un vitrail, où un nouveau né était représenté. Peu versé en théologie, il avait plutôt connu l'autre côté de la barrière d'ailleurs, il ignorait qui cela pouvait être. Mais ce n'était pas ça l'important.

L'important, c'était... c'était ce qui venait d'arriver... Cet évènement qui lui soulevait la poitrine dès qu'il y pensait, qui faisait faire des bonds à son coeur, des cabrioles à son estomac. Cet évènement qui... qui... qui méritait bien que pour lui il oublie tout, qu'il se force à oublier, qu'il fasse tout ce qu'il peut faire pour ne plus y penser. Oui, il le méritait bien. C'était le moins qu'il puisse faire. Et elle le méritait aussi, elle qui avait souffert par sa faute. Elle méritait le meilleur en ce royaume, et Davor ferait l'impossible s'il le fallait pour la voir heureuse, pour voir un sourire éclairer chaque jour son beau visage.

Et la seule solution était d'oublier. Tout ne pourrait aller que mieux s'il le faisait. Aussi bien pour les autres que pour lui. Envolé le ressentiment, envolé la volonté de cogner, envolé l'envie de disparaître à jamais, d'une façon ou d'une autre. Il ne restait plus qu'une farouche envie de bien faire, de se comporter comme il fallait se comporter dans une telle circonstance. Honneur, dignité, et le plus important, amour pour sa femme.

Le Baron se surprit tout d'un coup à sourire largement. Il aurait peut-être même laissé échapper un rire franc, ou un cri de joie, s'il ne s'était trouvé dans une église. C'était limite tout de même. Il parvint à se contenir, et leva à nouveau les yeux
.

Merci...
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Davor
Rentrer... Oui, il lui fallait rentrer à Millac, à Saint Sauvant, à Pouzauges, peu importe où en fait, du moment pour qu'il pouvait aller retrouver sa femme et la serre dans ses bras ! Il ne pouvait se passer d'elle, sa présence lui faisait un bien fou.
Cette pensée lui fit se rappeler sa longue retraite, affaibli, dans un monastère, au bord de la mort même. Tout ce temps passé sans la voir, et sans lui donner la moindre nouvelle. Seul l'espoir de la revoir un jour l'avait empêché de sombrer définitivement. Et cet espoir s'était embrasé lorsqu'il avait reçu cette missive de sa part. Rien que d'y repenser, sa gorge se serrait. Davor la portait toujours sur lui, aussi la sortit-il et s'approcha d'une bougie, non pour la brûler, mais juste pour avoir assez de lumière pour la lire, quand bien même il la connaissait par coeur. Voir les mots écrits de sa main le touchait davantage que de se remémorer de lui-même le contenu.

Il lut lentement, s'attardant sur chaque mot, se surprenant même parfois à en murmurer quelques uns. C'était vraiment un bonheur ineffable, Davor aurait aimé le partager, le crier sur tous les toits, et en même temps renfermer ce bonheur, le garder au plus profond de lui-même, comme le secret le plus précieux. Cet amour pur, honnête, franc... Il ferait tout pour le conserver, tout pour qu'elle l'aime jusqu'à la fin de ses jours, tout pour la rendre heureuse chaque seconde de sa vie, et ce quels que soient les sacrifices à accomplir.

Cette pensée le fit sourire, se rappelant d'un courrier qu'elle lui avait envoyé il y a peu. "Je serai flattée que tu rases l'Anjou pour mes beaux yeux" Oh oui, il n'hésiterait pas une seconde s'il le fallait ! Son sourire disparut cependant rapidement. Il n'était vraiment qu'une tête de pioche, tout juste bon à casser des cailloux dans une mine de fer angevine, s'ils en avaient encore une. Cela faisait plusieurs secondes, si ce n'est minutes, que l'idée qu'il lui fallait être tout le temps auprès de sa femme, et encore plus maintenant, s'était imposée à son esprit, et il était pourtant toujours dans l'église.

Sans s'inquièter de ce que l'on pourrait penser de lui, le Baron de Pouzauges remonta l'allée en courant, traversa la porter restée ouverte sans ralentir et sauta sur le dos de son destrier qu'il éperonna aussitôt. Le cheval se cabra légèrement et partit au galop vers la sortie du village. Vers Millac... Vers Elliandra...

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Alhysis
Alhysis arriva tot le matin ... extenuer par un long voyage depuis Ventadour elle deposa une simple note a l'intention de son Diacre

Citation:
Cher Honoré,

J'ai nommé un apprenti curé a tes cotes. Je compte sur ton devouement envers L'eglise de La Trémouille pour lui apprendre toutes les ficelles du metier.

PS : eviter l'axe politique

Fraternellement,

Alhysis,
eveque de limoges


Après un rapide coup d'oeil sur la propreté de l'eglise, elle repartie sourire au lèvre.
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Alhysis
Alhysis arriva de bon train et de bon matin, elle entra dans l'eglise et constata un leger halo de lumiere sur l'autel.

Elle s'agenouilla priant un instant, elle remercia le ciel d'etre toujours en vie après ce voyage vers Ventadour, où elle avait nommée un nouveau pretre. Un pretre qui semblerait il avait l'air motivé, elle devait repasser quelques jours après la nomination pour verifier les nouveautes. En attendant elle etais dans cette eglise qui semblait vide depuis quelques jours maintenant, la poussiere commencant a s'installer par ci et par la.

Avancant dans le bureau elle remarqua que son mot etait toujours en place et qu'il n'avait pas bouger ... elle n'arrivait a se souvenir si honoré lui avait envoyé un courrier, elle qui recevait tellement de lettre chaque jour, ne trouvant le temps de repondre a chacun elle se promis que pour le nouvel an 1457 elle trouverais le temps de repondre a tous les fideles qui lui ecrivait.

Quelques heures après avoir passer le balai, le chiffon et enlever quelques arraignées elle se decida a partir.

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Honore.saint_cyr
Honoré était revenu de sa retraite de fin d'année, il avait passé de bons moments parmi les moines, pour peu il ne serait pas revenu à La Trémouille mais sa conscience avait eu raison de son hésitation, c'est donc tout naturellement que le diacre passa par l'église où il trouva une missive de Monseigneur Alhysis... il la décacheta et la lut, il fut heureux d'apprendre que les Trémouillois avaient à nouveau un curé digne de ce nom, au moins s'ils assistaient aux messes in gratitius, leurs âmes ne seraient pas trop en péril, le diacre l'espérait du moins.

Quant au post scriptum du prélat il fit largement sourire le diacre, l'homme alla s'installer dans le presbytère et s'assit à son bureau afin de répondre à Monseigneur Alhysis.

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Evêque du Mans
Honore.saint_cyr
Aujourd’hui, Honoré avait décidé d’officier une messe spéciale, en l’honneur de Sainte-Calandra, il marcha dans la neige jusqu’à l’église, il faisait un froid de canard, un temps à ne pas mettre un chien dehors.

Le diacre entra dans l’édifice, se signa et se dirigea vers l’autel afin de préparer l’office, il alla ensuite tirer sur la corde pour faire sonner les cloches, il dut s’y reprendre à deux fois, le gel les avait certainement soudées.




(((( DIIIING DONG DIIIIING DONG!!! ))))


Honoré se frottait les mains pour se les réchauffer en attendant les paroissiens sur le parvis, il les invita à entrer dés leur arrivée afin qu’ils s’assemblassent dans l’église Saint-Karel de La Trémouille.

Le Diacre s’installa sur sa chaire et ouvrit son grand livre.




Mes enfants, avant d’entamer mon homélie, repentons-nous de nos péchés pour purifier nos âmes, répétez après moi:



Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.




A présent, veuillez vous asseoir fidèles paroissiens. »


-«Mes amis, ne soyez pas étonné si j’ai choisi ce mardi 6 janvier MCDLVII, pour officier à nouveau en cette magnifique église Saint-Karel de La Trémouille, soyez les bienvenus.

Citation:
En effet, Aujourd’hui nous fêtons Calandra, cette jeune femme avait passé sa jeunesse dans une famille bien peu aisée, on ne sut si elle devînt humble et pieuse dans ces circonstances ou si le Tout haut lui octroya ces qualités, quoi qu’il en soit elle fut confiée au temple d’Aristote, pour un apprentissage des matières de l'esprit, car c'était une des rares voies pour sortir de la pauvreté en ce temps là. Elle apprit des prêtres de ce temple et les servit pendant un temps, toujours s'abreuvant de la moindre goutte de savoir comme le vêtement sec boit l'eau. Etre une adepte de l'apprentissage ne la rendit cependant pas populaire parmi ses camarades étudiants, et même de certains prêtres.

La pauvre jeune femme fut jalousée et au jour de ses seize ans elle fut envoyée vers un lieu par le prêtre doyen à cause de son savoir et de sa passion pour lui. La malheureuse n’avait que quelques morceaux de pain pour nourriture et un peu d’eau mais confiante elle se lança dans le périple dont la direction qui lui avait été indiquée était le désert. Sans perdre une seconde la Foy, elle voyagea durant 40 jours avant d’enfin découvrir un village complètement affamée et déshydratée, mais son but était de trouver le prêtre qui devait l’accueillir et lorsqu’elle le trouva il lui raconta que jamais il n’avait sollicité sa présence en son village.

La jeune femme aurait pu se laisser emporter par la colère et crier à la vengeance, que nenni, elle vit en cette épreuve une décision divine, cependant elle n’hésita pas à se rendre utile jusqu’au jour où un groupe de fidèle l’emmenèrent afin d’éduquer les païens à travers le pays.

Sa rencontre avec Christos fut décisive, elle fut admirative de sa capacité à faire venir les animaux vers lui, de sa capacité à disperser une foule hostile avec ses mots et son refus de la violence qui scella son respect pour lui.

Ce fut ce jour qu'elle et neuf autres lui vouèrent leurs vies en tant que ses apôtres. Parmi un grand nombre, elle commença à suivre Christos.

De ville en ville ils voyagèrent, répandant la sagesse d'Aristote, partageant la passion et la foi de Christos, et baignèrent le peuple dans la gloire et l'amour de Dieu Tout Puissant. Calandra était spécialement douée pour la lecture des doctrines et pour les interpréter, à les tempérer si vous préférez, avec les mots de Christos. Elle était connue pour être capable de lire les mots de la loi et de savoir leur esprit et la façon de les appliquer.

Les nombreux miracles qui eurent lieu devant ses yeux inspirèrent toujours à Calandra de parler toujours plus fort et plus passionnément à chaque fois. Les actes de Christos, la guérison des malades, la guérison des paralysés, et même rendre la vue à ceux qui ne l'avaient jamais eu, rendirent la propagation de leurs paroles plus facile. L'Amour et la Vérité furent apportés à un grand nombre de cette manière.

Ce fut alors que la troupe vint à Jérusalem, une grande ville, avec de nombreux habitants, beaucoup de pêchés et de vagabonds. et de nombreux bâtiments magnifiques. Ce fut la confrontation en ce lieu qui changea non seulement sa vie mais la vie de tant d'autres, et plus encore les conséquences. Elle ne put que rester debout à regarder le Centurion dont les pêchés furent lavés comme tant d'autres, les mots de Christos avaient encore prouvé leur véracité et l'étonnement se saisit même d'elle.

Même le soir ou Daju les quitta ne modifia leur foi que Christos était le messie, Calandra elle même trouvait ses mots sur la chasteté inspirant parce qu'elle l'avait elle même pratiquée. Le discours sur l'organisation continua tard dans la nuit, et toujours Calandra le mémorisait pour la connaissance, et son pouvoir de mémoire vivante était le don de Dieu. Le dîner qui suivit, avec la tristesse de Christos, lui apporta à elle aussi de la tristesse, car ses sentiments étaient souvent en accord avec ceux de Christos, leur mentor et maître.

Après que Christos fut crucifié à Jerusalem, elle continua à enseigner ses précepts avec les autres apôtres et baptisa de nombreux adeptes mais après cet épisode tragique elle préféra rechercher la consolation dans la solitude, ce qui ne l’empêcha pas de continuer à voyager pour prêcher le message aristotélicien et relater l’histoire du messie, sa mémoire était infaillible. En bref, son chemin la ramena à Jerusalem la maudite, c’est là qu’elle fit la connaissance de son compagnon, publia, plus tard baptisée Bertilde. Calandra est à l’origine « du mythe de l’Ordre de la Rose sacrée » dont je vous conseille vivement la lecture pour connaître son histoire.

Gloire au Très - Haut et paix sur la terre aux hommes qu'il aime, récitons ensemble le Crédo aristotélicien »:




Et je terminerai avec un proverbe qui n’est certainement pas dénué de bon sens: « les œufs et les serments se brisent vite »

Puisse la Fraternelle sagesse infinie d’Aristote nous illuminer dans la gloire du Très-Haut!

Honoré procéda à l'élévation, Il prit le pain le rompit, lui rendit grâces, Il prit le vin et lui rendit grâces, présentant le Calice aux fidèles Honoré leur dit :




-« Heureux les invités au repas du Tout Haut ! »

Certains fidèles vinrent vers l'Autel, il leur offrit l'Ostie. L’eucharistie terminée, il déclara :

-« Allez dans la paix d’Aristote, donnez-vous chacun un signe de paix et d’amitié, au nom de la fraternité aristotélicienne ! »

Et pensez à faire un don de 5 écus au Sacristain afin qu'il puisse acheter du pain et du vin!


Le diacre invita les trémouillois à s'embrasser et à se faire des accolades amicales, tandis qu'il leur prenait chaleureusement les mains en les remerciant de leur présence.
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Evêque du Mans


























Cibeline
Cibeline avait entendu les cloches sonner.
Elle mit le châle à Anglé, la prit dans ses bras et se dirgea vers l'église.
Elle marchait lentement, le froid étant trés vif.

Elle ouvrit la porte de l'église au moment ou Le Diacre terminait de sonner les cloches.

Elle s'installa sur un banc gardant Angéle contre elle, pour la réchauffer.
Elle se signa et commença à prier.
Elle prier pour toute les personnes qu'elle aimait, pour ceux qui étaient partis et ceux qui allaient partir.
Elle écouta le Diacre et dit en même temps que lui :


[size=9]"Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés."[/size]



Elle regarda Angéle et écouta le sermon du Diacre.
A la fin de la messe, elle se leva et salua le Diacre, elle rhabilla Angéle et sortit dans le froid pour rentrer à la maison.
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